Hans
[Ronde nocturne autour des remparts. Accès refusé]
Marre de tourner en rond à l'intérieur de la ville, ou de rester statufié derrière les murs en attendant que quelque chose se passe. Hans et son petit groupe se sont donc retrouvés incorporés à l'armée, espérant du même coup bénéficier de possibilités d'action légèrement étoffées en étant en première ligne.
Après deux jours tout à fait calmes, et devant l'inactivité complète des visiteurs berrichons, une sortie est décidée sous le couvert de la nuit. Le camp ennemi est relativement loin, situé hors de portée de toute arme de jet, et le but de la manoeuvre est simplement de s'assurer qu'aucune action pour miner la base des murailles n'est entreprise, et d'empêcher bien sur toute tentative d'infiltration.
La troupe composée de soldats et de volontaires prend rapidement position sur ou au pied des remparts, afin qu'aucun mouvement ne puisse leur échapper. Certains sont aguerris, et rompus à l'exercice, d'autres un peu moins...
Une attaque d'envergure n'est pas à craindre d'après les renseignements collectés, mais chacun reste sur ses gardes, et bientôt du bruit se fait entendre. Un petit groupe est en approche. Quatre formes distinctes qui se détachent dans la pénombre. Rassemblement en bande, c'est interdit, à plus de deux personnes ça frise le louche, et faut s'méfier. On n'a pas idée aussi d'essayer d'entrer dans une cité assiégée sans avoir pris la peine de s'informer ou de s'annoncer. La fin du voyage semble proche pour les imprudents, mais alors... quand l'odeur caractéristique du chouchen se répand dans l'air, le signal silencieux traversent les rangs des défenseurs. Des bretons! Là on ne peut pas se tromper, faut toujours faire gaffe avec ces gens là, sont pas clairs en général.
Le Baron de Ligueil est l'un des premiers à s'avancer, et si l'épée est bien tirée de son fourreau, il retient plutôt ses coups. C'est juste une intervention musclée pour leur faire comprendre qu'il ne faut pas rester là. Deux des bretons sont donc plus ou moins fortement rabroués, mais Hans ne prend pas leur vie.
Le mêlée devient tout de même rapidement un peu confuse, et les coups semblent s'échanger plus que de raison.
Voilà je crois qu'ils ont comp...
Alors qu'il se retourne, le vieux guerrier hausse un sourcil et s'arrête avant la dernière syllabe. Le carnage! Visiblement ce bon vieux Skippy, resté en retrait pour avoir une vision d'ensemble et s'assurer du bon déroulement des choses, a donné ordre à ses hommes de découper tous ceux qui approchent de la ville sans être assez promptes pour montrer patte blanche. Hans a déjà vu des hommes et des femmes survivre par miracle à d'atroces blessures, mais en tout cas les pauvres ont dégusté. Tout le monde a voulu son morceau de breton, et certains s'en sont servi plusieurs tranches...
...pris.
Pas que la vue du sang l'écure, mais lui ne trouve rien de très glorieux dans ce genre d'affrontements inégaux. Il n'aime pas vraiment se battre ainsi et n'est pas du genre à se vanter ensuite en exhibant quelques preuves de ses "exploits". Enfin ils sont en guerre, et s'il y a bien une chose qu'il a appris depuis toutes ses années, c'est que l'honneur et la beauté du geste y ont rarement leur place.
Leur basse besogne accomplie, les tourangeaux sont prêts à regagner la sécurité et le confort de la ville, mais un rapide coup d'oeil circulaire indique au germain que quelque chose cloche.
Bordel mais c'est pas vrai, il a réussi à paumer sa femme au premier accrochage! Sans compter un jeune gamin qui les avait rejoint sans doute un peu par hasard et qui a décampé sans demander son reste.
Ah c'est une chose de se pavaner juché sur les remparts, mais faut supporter quand ça devient un peu plus sanglant.
Quelques grognements incompréhensibles se font entendre, avant qu'une phrase plus intelligible résonne dans l'obscurité.
Les gonzesses et les mioches ça vaut rien décidément!
Le regard clair balaye tout de même une dernière fois les lieux. Où a bien pu passer son épouse? Est-elle partie se promener dans la direction opposée au lieu où ils devaient se retrouver? Distraite comme elle est parfois, c'est envisageable. A-t-elle sinon pris peur en voyant l'intensité des combats? Parce que bon, c'est vrai que d'admirer Line, la "douce" forgeronne à l'oeuvre, en train de marteler le crâne d'un gus pour être certaine qu'il ne se relèvera pas, ça peut choquer les âmes sensibles...
Mais pourtant jamais sa bien aimée n'aurait pu s'éloigner de lui aussi facilement. Reste la dernière solution, la pire. Peut-être est-elle blessée, elle a pu prendre un coup dans la confusion et être immédiatement ramenée à l'abri pour être soignée. En considérant le rapport de force, cela parait improbable, voire impossible, mais sa douce n'a encore qu'une faible expérience des combats, et vous pouvez être sur que s'il y avait un endroit à éviter, elle y était!
La mine un peu inquiète, et l'esprit légèrement embrouillé, le maître d'armes presse donc le pas. Il tente de se convaincre que tout va bien, mais il ne sera rassuré qu'après avoir retrouvé son âme soeur et l'avoir serré dans ses bras.
Marre de tourner en rond à l'intérieur de la ville, ou de rester statufié derrière les murs en attendant que quelque chose se passe. Hans et son petit groupe se sont donc retrouvés incorporés à l'armée, espérant du même coup bénéficier de possibilités d'action légèrement étoffées en étant en première ligne.
Après deux jours tout à fait calmes, et devant l'inactivité complète des visiteurs berrichons, une sortie est décidée sous le couvert de la nuit. Le camp ennemi est relativement loin, situé hors de portée de toute arme de jet, et le but de la manoeuvre est simplement de s'assurer qu'aucune action pour miner la base des murailles n'est entreprise, et d'empêcher bien sur toute tentative d'infiltration.
La troupe composée de soldats et de volontaires prend rapidement position sur ou au pied des remparts, afin qu'aucun mouvement ne puisse leur échapper. Certains sont aguerris, et rompus à l'exercice, d'autres un peu moins...
Une attaque d'envergure n'est pas à craindre d'après les renseignements collectés, mais chacun reste sur ses gardes, et bientôt du bruit se fait entendre. Un petit groupe est en approche. Quatre formes distinctes qui se détachent dans la pénombre. Rassemblement en bande, c'est interdit, à plus de deux personnes ça frise le louche, et faut s'méfier. On n'a pas idée aussi d'essayer d'entrer dans une cité assiégée sans avoir pris la peine de s'informer ou de s'annoncer. La fin du voyage semble proche pour les imprudents, mais alors... quand l'odeur caractéristique du chouchen se répand dans l'air, le signal silencieux traversent les rangs des défenseurs. Des bretons! Là on ne peut pas se tromper, faut toujours faire gaffe avec ces gens là, sont pas clairs en général.
Le Baron de Ligueil est l'un des premiers à s'avancer, et si l'épée est bien tirée de son fourreau, il retient plutôt ses coups. C'est juste une intervention musclée pour leur faire comprendre qu'il ne faut pas rester là. Deux des bretons sont donc plus ou moins fortement rabroués, mais Hans ne prend pas leur vie.
Le mêlée devient tout de même rapidement un peu confuse, et les coups semblent s'échanger plus que de raison.
Voilà je crois qu'ils ont comp...
Alors qu'il se retourne, le vieux guerrier hausse un sourcil et s'arrête avant la dernière syllabe. Le carnage! Visiblement ce bon vieux Skippy, resté en retrait pour avoir une vision d'ensemble et s'assurer du bon déroulement des choses, a donné ordre à ses hommes de découper tous ceux qui approchent de la ville sans être assez promptes pour montrer patte blanche. Hans a déjà vu des hommes et des femmes survivre par miracle à d'atroces blessures, mais en tout cas les pauvres ont dégusté. Tout le monde a voulu son morceau de breton, et certains s'en sont servi plusieurs tranches...
...pris.
Pas que la vue du sang l'écure, mais lui ne trouve rien de très glorieux dans ce genre d'affrontements inégaux. Il n'aime pas vraiment se battre ainsi et n'est pas du genre à se vanter ensuite en exhibant quelques preuves de ses "exploits". Enfin ils sont en guerre, et s'il y a bien une chose qu'il a appris depuis toutes ses années, c'est que l'honneur et la beauté du geste y ont rarement leur place.
Leur basse besogne accomplie, les tourangeaux sont prêts à regagner la sécurité et le confort de la ville, mais un rapide coup d'oeil circulaire indique au germain que quelque chose cloche.
Bordel mais c'est pas vrai, il a réussi à paumer sa femme au premier accrochage! Sans compter un jeune gamin qui les avait rejoint sans doute un peu par hasard et qui a décampé sans demander son reste.
Ah c'est une chose de se pavaner juché sur les remparts, mais faut supporter quand ça devient un peu plus sanglant.
Quelques grognements incompréhensibles se font entendre, avant qu'une phrase plus intelligible résonne dans l'obscurité.
Les gonzesses et les mioches ça vaut rien décidément!
Le regard clair balaye tout de même une dernière fois les lieux. Où a bien pu passer son épouse? Est-elle partie se promener dans la direction opposée au lieu où ils devaient se retrouver? Distraite comme elle est parfois, c'est envisageable. A-t-elle sinon pris peur en voyant l'intensité des combats? Parce que bon, c'est vrai que d'admirer Line, la "douce" forgeronne à l'oeuvre, en train de marteler le crâne d'un gus pour être certaine qu'il ne se relèvera pas, ça peut choquer les âmes sensibles...
Mais pourtant jamais sa bien aimée n'aurait pu s'éloigner de lui aussi facilement. Reste la dernière solution, la pire. Peut-être est-elle blessée, elle a pu prendre un coup dans la confusion et être immédiatement ramenée à l'abri pour être soignée. En considérant le rapport de force, cela parait improbable, voire impossible, mais sa douce n'a encore qu'une faible expérience des combats, et vous pouvez être sur que s'il y avait un endroit à éviter, elle y était!
La mine un peu inquiète, et l'esprit légèrement embrouillé, le maître d'armes presse donc le pas. Il tente de se convaincre que tout va bien, mais il ne sera rassuré qu'après avoir retrouvé son âme soeur et l'avoir serré dans ses bras.