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[RP/IG] Tous aux remparts de Loches!

Hans
[Ronde nocturne autour des remparts. Accès refusé]


Marre de tourner en rond à l'intérieur de la ville, ou de rester statufié derrière les murs en attendant que quelque chose se passe. Hans et son petit groupe se sont donc retrouvés incorporés à l'armée, espérant du même coup bénéficier de possibilités d'action légèrement étoffées en étant en première ligne.

Après deux jours tout à fait calmes, et devant l'inactivité complète des visiteurs berrichons, une sortie est décidée sous le couvert de la nuit. Le camp ennemi est relativement loin, situé hors de portée de toute arme de jet, et le but de la manoeuvre est simplement de s'assurer qu'aucune action pour miner la base des murailles n'est entreprise, et d'empêcher bien sur toute tentative d'infiltration.

La troupe composée de soldats et de volontaires prend rapidement position sur ou au pied des remparts, afin qu'aucun mouvement ne puisse leur échapper. Certains sont aguerris, et rompus à l'exercice, d'autres un peu moins...
Une attaque d'envergure n'est pas à craindre d'après les renseignements collectés, mais chacun reste sur ses gardes, et bientôt du bruit se fait entendre. Un petit groupe est en approche. Quatre formes distinctes qui se détachent dans la pénombre. Rassemblement en bande, c'est interdit, à plus de deux personnes ça frise le louche, et faut s'méfier. On n'a pas idée aussi d'essayer d'entrer dans une cité assiégée sans avoir pris la peine de s'informer ou de s'annoncer. La fin du voyage semble proche pour les imprudents, mais alors... quand l'odeur caractéristique du chouchen se répand dans l'air, le signal silencieux traversent les rangs des défenseurs. Des bretons! Là on ne peut pas se tromper, faut toujours faire gaffe avec ces gens là, sont pas clairs en général.

Le Baron de Ligueil est l'un des premiers à s'avancer, et si l'épée est bien tirée de son fourreau, il retient plutôt ses coups. C'est juste une intervention musclée pour leur faire comprendre qu'il ne faut pas rester là. Deux des bretons sont donc plus ou moins fortement rabroués, mais Hans ne prend pas leur vie.
Le mêlée devient tout de même rapidement un peu confuse, et les coups semblent s'échanger plus que de raison.


Voilà je crois qu'ils ont comp...

Alors qu'il se retourne, le vieux guerrier hausse un sourcil et s'arrête avant la dernière syllabe. Le carnage! Visiblement ce bon vieux Skippy, resté en retrait pour avoir une vision d'ensemble et s'assurer du bon déroulement des choses, a donné ordre à ses hommes de découper tous ceux qui approchent de la ville sans être assez promptes pour montrer patte blanche. Hans a déjà vu des hommes et des femmes survivre par miracle à d'atroces blessures, mais en tout cas les pauvres ont dégusté. Tout le monde a voulu son morceau de breton, et certains s'en sont servi plusieurs tranches...

...pris.

Pas que la vue du sang l'écœure, mais lui ne trouve rien de très glorieux dans ce genre d'affrontements inégaux. Il n'aime pas vraiment se battre ainsi et n'est pas du genre à se vanter ensuite en exhibant quelques preuves de ses "exploits". Enfin ils sont en guerre, et s'il y a bien une chose qu'il a appris depuis toutes ses années, c'est que l'honneur et la beauté du geste y ont rarement leur place.

Leur basse besogne accomplie, les tourangeaux sont prêts à regagner la sécurité et le confort de la ville, mais un rapide coup d'oeil circulaire indique au germain que quelque chose cloche.
Bordel mais c'est pas vrai, il a réussi à paumer sa femme au premier accrochage! Sans compter un jeune gamin qui les avait rejoint sans doute un peu par hasard et qui a décampé sans demander son reste.
Ah c'est une chose de se pavaner juché sur les remparts, mais faut supporter quand ça devient un peu plus sanglant.
Quelques grognements incompréhensibles se font entendre, avant qu'une phrase plus intelligible résonne dans l'obscurité.


Les gonzesses et les mioches ça vaut rien décidément!

Le regard clair balaye tout de même une dernière fois les lieux. Où a bien pu passer son épouse? Est-elle partie se promener dans la direction opposée au lieu où ils devaient se retrouver? Distraite comme elle est parfois, c'est envisageable. A-t-elle sinon pris peur en voyant l'intensité des combats? Parce que bon, c'est vrai que d'admirer Line, la "douce" forgeronne à l'oeuvre, en train de marteler le crâne d'un gus pour être certaine qu'il ne se relèvera pas, ça peut choquer les âmes sensibles...
Mais pourtant jamais sa bien aimée n'aurait pu s'éloigner de lui aussi facilement. Reste la dernière solution, la pire. Peut-être est-elle blessée, elle a pu prendre un coup dans la confusion et être immédiatement ramenée à l'abri pour être soignée. En considérant le rapport de force, cela parait improbable, voire impossible, mais sa douce n'a encore qu'une faible expérience des combats, et vous pouvez être sur que s'il y avait un endroit à éviter, elle y était!

La mine un peu inquiète, et l'esprit légèrement embrouillé, le maître d'armes presse donc le pas. Il tente de se convaincre que tout va bien, mais il ne sera rassuré qu'après avoir retrouvé son âme soeur et l'avoir serré dans ses bras.
Soaz.
Sambre l'avait faite appeler sous sa tente. Il lui fallait transmettre à la duchesse de Touraine une missive de la plus haute importance.
Sans attendre elle enfourcha sa jument pour se rendre à la ville.

Aux vents, flottait un drapeau blanc.

Annoncez moi, je vous prie, à votre Duchesse. J'ai pour elle un message de la plus haute importance.


Au dessus d'elle était massée la foule des défenseurs sur les remparts de Loches.

Elle éclaircit sa voix, déroula le pli et lut d'une voix claire et forte.



Sa lecture finie, elle ne leur laissa guère le temps de philosopher quant au contenu, elle mit pied à terre et cloua sur la porte le parchemin qu'elle venait de lire.

Espérant que personne ne lui viserait le dos, elle reprit la route de son campement.
Linexiv
[Loches, sous les remparts]

Une sortie, une sortie, enfin ! De l’action !

Bon d’accord, il ne s’agissait que d’une simple inspection des fortifications, mais on fait avec ce qu’on a ! Discrétion avant tout, il ne faudrait pas ameuter les berrichons ! Aucun mouvement suspect en provenance de leur camp. Cela ne sera pas encore pour ce soir apparemment. Aller, se concentrer sur la mission en cours. Hans prend la tête de la section tandis que Skippy assisté de Felian surveille la sortie de la section. Si ça se trouve, Felian allait devoir la garder… Le baron de Ligueil fait quelques pas avant d’ordonner d’un geste à la section de s’arrêter. Quatre silhouettes viennent d’apparaître. Line porte aussitôt la main à son épée, prête à intervenir au moindre signal.

Hans se décide à engager le combat. Sur sa droite, elle voit Ellana, épée dégainée se précipiter en avant. Hors de question qu’elle y aille seule ! Son raisonnement semble partagé par une bonne partie des soldats. La suite restera confuse. Au moment de l’impact, il lui semble entendre Hans déclarer quelque chose. Mais quoiqu’il ait dit, c’était trop tard : son premier adversaire est devant elle, heureusement peu frais, ce qui explique sans doute pourquoi il fut incapable d’éviter sa lame. Le temps de retirer son épée, le vide avait été fait autour d’elle. Donotach avait l’air déçu tandis qu’Ellana finit d’en repousser un autre qui s’effondre à côté de sa victime. Il bougeait encore ! Dans un réflexe Line abat son épée sur le crâne de l’homme. Quoique, c’était peut-être des spasmes ?

Pas le temps d’y réfléchir plus longuement de toute façon. Le boulot était fait, c’était l’essentiel. Ce n’était pas fameux évidemment, aucun mérite. Elle se relève et cherche à croiser le regard d’Hans se demandant ce que le vieux guerrier pensait de tout ça. Elle est surprise de voir de l’inquiétude sur son visage. Pourtant les berrichons ne semblaient rien avoir remarqué ? Quelque chose clochait.

Elle l’observe passer en revue du regard chacun des soldats et volontaires présents. Elle se crispe soudain. Titou. Où était-elle ? Line se rendit compte qu’elle était incapable de se souvenir du moment où elle avait vu son amie pour la dernière fois. Avait-elle suivi le groupe au moins ?
P3r3v3rt
Tours devant les portes

Son armée en stationnement, avec pour ordre d'affuter les épées, de les enduire d'ail, de purin et de tous ce qui pourrait foutre des belles maladies au blessés.


Soldats, bientôt nous auront de l'action, entre bérricon et angevin nous avons le choix, bien que je préfèrerai me farcir les premiers.
Rappelez vous, lorsque vous les couperez en morceau, ne voyez pas en eux des hommes mais belle et bien de la raclure de latrine à évacuer par tous les moyens.

Soldat n'oubliez pas qu'a cause d'un petit canard boiteux, un poussin en duvet, qui ment comme il respire, nos amis, nos fils nos frères, notre sang est dans un état de siège avec tout ce que cela implique, affutez vos épées, nous allons tondre le petit canard poilu a grand coup de sabre dans le cul.

Soldat soyons fort et infaillible.


P3 regagna sa tente et regarda la carte de la province.
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Tontonlesparnacien
[Dans la tente du Chef des Armées, autour de Loches...]

La réponse de la Duchesse de Touraine fut rapide et le Seigneur de Lourouer Saint-Laurent avait pris connaissance du contenu de la missive qu’un messager venait de lui apporter et qui devait également être remise au Duc du Berry.

Entouré de ses Chefs de Compagnie et des Représentants des troupes alliés, assis assez confortablement, un verre de vin devant lui, l’homme restait terriblement silencieux, totalement absorbé dans ses pensées.

Sambre appréciait les personnes qui avaient du tempérament et savaient faire face dans les moments difficiles, quitte à devoir se battre contre elles, la Divine Providence ne manquait jamais d’humour noir. En vieil habitué des guerres, le Renard avait jaugé les mesures prises par les autorités de Touraine et sa population. C’était du bon travail, le verrouillage de Loches ne permettait pas de prendre la ville de vive force et il aurait fallu la trahison de certaines personnes dans les rangs ennemis pour s’emparer de cette jolie citadelle. Bien sur, un assaut pouvait être tenté, il ne manquerait pas de causer des pertes sérieuses de part et d’autres, mais rien de décisif ne ressortirait de l’affrontement, du moins pour les attaquants. Néanmoins, tenter de prendre une ville n’était pas le seul moyen de montrer sa détermination. La Duchesse n’avait pas cherché à biaiser, ce qui était tout à son honneur, clairement elle avait pris la défense de la Compagnie Franche Zoko ad Eternam. Sambre savait donc ce qu’il lui restait à faire.

Il se redressa subitement et tapa des poings sur la table d’état major, la faisant vaciller dangereusement.


Compagnons !!! L’heure est venue de passer à l’action ! Puisque la Touraine souhaite embrasser l’idéologie de la Zoko ad Eternam et livrer le Berry au néant , nous pouvons agir sans état d’âme.

Envoyez vos soldats brûler les fermes des environs, incendiez les greniers, tuez le bétail, massacrez les occupants et toutes personnes que vous trouverez sur les routes. Nous allons donner un avant goût de l’enfer que veulent nous faire vivre les tourangeaux.

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Bitterly
Un courrier des Renards qu'elle n'avait pas encore lu. Tiens donc c'était la meilleure. Elle se tourna vers Fildaïs qui était juste à côté d'elle.

Namé tu la crois celle là ? Les renards qui viennent réclamer des soit disant brigands ? Ils sont quoi ? Des justiciers ? Pis depuis quand le Berry fait la justice pour la Touraine ? Saperlipopette c'la meilleure ca !


Elle parla un peu plus fort pour que ceux qui l'entouraient l'entende.


M'sieurs Dames, le Duc George cherche desesperemment une raison pour nous attaquer. L'armée qui nous fait face est emplie de brigands, mais ils veulent qu'on leur livre des Tourangeaux. Faites c'que j'dis mais pas c'que j'fais en gros. Montrez leur donc comment on se défend en Touraine ! S'ils pensent qu'on va se laisser faire, ils se mettent le doigt dans l'oeil. Ne laisser pas ces vulgaires pilleurs de mairie, extension de la soif de vengeance de George, passer les portes ! On va leur faire voir. Pas d'quartier.


Legere hésitation puis elle le lance.

SI J'AVANCE SUIVEZ MOI !
SI JE MEURS VENGEZ MOI !
SI JE RECULE TUEZ MOI !

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Agatha21
[ Campement des Blanches…]

Une brise légère vint carressait son visage rougi par la chaleur du feu…Elle ferma les yeux, juste pour savourer ce souffle bienfaiteur et oublier un bref instant le pourquoi de sa venue en ces lieux…
Une image…Celle d'un être si cher et qui n'était plus…Comme un ange protecteur veillant sur elle…Il lui fallait bien c'là, elle qui ne savait plus prier, elle qui n'entendait rien aux mystères célestes…
Parfois, elle se prenait à envier, les gens de foi, ceux qui savaient encore trouver réconfort et apaisement au prés d'un dieu…Malheureusement pour elle, elle n'en était pas capable…
Son espoir ne résidait que dans l'Homme et dans les valeurs qu'elle croyait juste de défendre…
Elle savait pourquoi elle était là, elle avait fait son choix…Elle était avec ses sœurs d'armes, celles qui partageaient sa vie et ses idéaux…

Perdue dans ses pensées, une main sur son épaule la fit sursauter et sortir d'un geste brusque la dague qu'elle portait au côté de sa ceinture, dans le plis de sa tunique, se retournant d'un bon…

Je suis là ma sœur…

Andaine !! Sacre bleuu !! Y a pas idée d'me flanquer une frousse pareille !! Mais tu tiens pas à la vie où quoi !!

Andy fit un pas en arrière…

Ben t'en fais un tête… Qu'ce que t'as ?

La Limousine s'doutait bien qu'c'était pas à cause d'elle…Même si elle aait faillit lui planter sa lame…

Allez vient t'assoire, raconte…

Pas le temps d'en dire plus qu'une autre voix s'faisait entendre…Nérine les avait rejoint…

'Soir Nérine…Contente de t'voir aussi…J'vois qu'suis pas la seule à pas savoir dormir…
J'sais pas pour vous mais…J'trouve que ça sent pas bien bon ici…

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Paulhaguetois
[Toujours vendredi , l’frambrou qui brisac… ‘fin presque]

Ouh là, y'a Véni qui commence à boire, cooool !!!!!! A poil Véni !!!! On va voir des nichons !!!!

Oups pardon mon valet d'rang d'waleran j'ne t'avions point vu caché que vous étiez dans vos méditations trans néant derthales !!!!

Pour trouver un nom tu t'rpends pas l'chou mon Wal , te laisse pas briser menu elle a franc bu q'elle brise son sac

Mon amour , ma Lalie, finissons ce bon petit vin d'anjou qui me monte doucement à la tête telle la framboise qui brisou et si j'étais moins saoul je t'avoue, que je te dirais comme un fou j'ai franc l'bout qui remplit l'sac
Ah nous sommes d'affreux jojo hein ma lala, il m'en vient une idée qu'elle est bonne allons tout casser là d'où qu'on vient puisqu'ils montent nous taper !!!! On leur fait l'coup du franc fou qui brise l'ac. tu as rasion ma lalie on feinte par la gauche et hop tel des enfants terribles on casse tout !!!!


silence ému voire élogieux
quel beau nom pour ton repos du guerrier tavernesque : les enfants terribles qui cassent tout !!!!

ah ben non, c'est du n'importequoi on dit l'frambou qui brisac ou on dit rien !!!!!! non mais !!!!

ah ? Bon... ok Wal !!!! Qu'est-ce t'en dis Lalie ?

Lalie ? attends ne dis rien , embrasse moi, encore et encore . oui va , cours vole, je te suis va mon ange
Je te suis


Paulh gentiment ému par ce petit tonnelet de vin d'anjou cours après sa Lalie mais hélàs dans le sens inverse de al marche et il s'ensuit qu'il ne suit pas au bon endroit et c'est sans suite qu'il s'enfuit ailleurs, se retrouvant seul, alone, lost in the deep country
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-La soule libre vaincra -des PEA ou des PE, je peux -ex maire, 12 mandats -Eullallie, ma lumière
Elvis_
Les ordres du Grand Maistre étaient clairs...

Bruler...

Massacrer...

Voilà un language que le capitaine comprenait bien...

Il sorta de la tente et rassembla ses troupes...

-COMPAGNONS!! L'HEURE EST VENUE!! NOUS PRENDRONS LA TOURAINE LENTEMENT MAIS SUREMENT...LA MINE ENTRE LOCHES ET CHINON EST NÔTRE!! NOUS , NOUS ALLONS ÉPURER LA CAMPAGNE!! ON BRULE TOUT , ET ON MASSACRE TOUT CE QUI BOUGE!!

LIEUTENANT! DIZAINIERS! ....PRÉPAREZ VOS HOMMES!

QUE LA FÊTE COMMENCE!!

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*Capitaine de la Desembarranta
*Quand t'as rien , t'as rien a perdre.
Ellana
[Loches, les remparts, Nuit de Lundi à Mardi]

Décidement, ces derniers jours, tout était bien calme, Ellana du haut des remparts observait, à la recherche d'un mouvement, encore et toujours
Elle se mit à marcher pour se réchauffer, sa cape d'été n'étant plus asser épaisse, il allait falloir qu'elle prenne la plus chaude pour ne pas mourir de froid, ce qui serrait ridicule
Elle se frictionnait les bras tout en avançant cherchant vainement son mari dans les rangs
Pourtant Skippy devait l'embaucher, mais il était surrement plus occupé sur ses affaires de prévoté qu'autre chose, la jeune femme attendait donc patiemment, elle décida de se diriger vers l'espace de commandement pour voir si il y avait de nouveaux ordres ou autres
Là elle vit, une patrouille prête à partir, ils ne l'avaient pas prévenu !
La jeune femme s'invite alors, pour se dégourdir les jambes et changer de paysage, c'est fatiguant de voir les remparts que du haut, les voir d'en bas c'est bien aussi !

[Bas des remparts]

Les défenseurs patrouillent tranquilement, Ellana était restée en avant, pour être la premiere à frapper en cas d'attaque
Des voix se font entendre discretes, la troupe approche, quatres formes se distingues, à leur morphologie on recconnait deux hommes et deux femmes et à leur bouteilles de chouchen on recconnait là des bretons, ils n'avaient pas honte de les narger ainsi ?!
Hans dégaine, Ellana l'imitte et fonds sur eux, un mois qu'elle n'avait pas bu une goutte d'alcool ! Voila comment elle justifiait ses actes, de la jalousie
La soldate observe Donotach, qui commence à attaquer la femme chargé d'un tonneau de chouchen ! Elle le pousse persuadée qu'il ne lui en voudra pas à moins qu'il veuille une autre raclée en lice et s'acharne sur cette pauvre femme qui n'avait pas fait plus que de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment avec une si bonne marchandise
Une fois un coup fatal donné, elle se précipita sur un autre détenteur d'alcool resté en retrait et lui fait subir le même sort

Le combat finit elle observe, ce n'était pas beau à voir et les bretons n'avait aucune chance de s'en tirer
Elle piqua une ou deux bouteilles aux cadavres, ca pouvait servir à désinfecter des plaies ou autre ...Non non pas boire c'est promis
Ellana suivit ensuite la troupe ravie de son aquisition

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Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!
Andaine
[Au campement des Blanches]


La blonde limousine s’était retournée d’un bond, la dague à la main. Andaine s’était promptement reculée, éprouvant sérieusement la réaction de sa sœur et par là même testant ses propres réflexes. Une esquisse de sourire apparut sur ses fines lèvres et détendit légèrement son visage grave.

Ben t’en fais une tête… Qu’ce que t’as ?

Allez viens t’asseoir, raconte…


La blonde angevine obtempéra et s’installa près de l’aspirante, fixant avec insistance les flammes du feu.

Raconter, oui-dà… Que dire… Que nenni, elle ne souhaitait pas mêler sa sœur à ses états d’âme. La situation de la Touraine prévalait. Elle devait se concentrer sur le conflit en cours nonobstant les problèmes de sa petite personne, soulignant comment la vraie nature humaine se manifestait dans cette situation extraordinaire, s’agissant plutôt de l’hypocrisie de la société que de la guerre.

Soupirant profondément, l’apprentie restait muette. Ce George, le duc de Berry, qu’elle ne connaissait point lui rappelait étrangement le comportement d’un comte, poictevin, iceluy, et qui se faisait appeler sa grandeur. Retour vers le passé en ce mois de septembre 1456 dans sa ville natale, Saumur...

Faut-il être stupide pour se tuer comme çà ? Conclusion, affirmation ou questionnement ? D'aucuns diront que l'un ne va pas sans l'autre. Encore un sujet qui hanterait son esprit déjà si tourmenté.

Le fil de ses pensées fut interrompu par l’arrivée d’une autre blonde, Nine, qui s’avançait vers elles, la main tendue.


Mes soeurs ...
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Eullallie
[l’vendredi, reviens Paulh, j’ai les même à la maison…]

Non, mais pas dans ce sens là… Il ne devait pas partir par là… Et elle criait, criait, Paulh, pour qu’il revienne…
Bah, rien n’y fit ! L’alcool le rendait sourd à moins que cela ne soit autre chose…
Lalie grommelait entre ses dents quand elle se rendit compte qu’il était irrémédiablement parti vers d’autres conquêtes.
Expéditions, hasard, imprudence.
De toute façon, il était trop tard… bien trop tard…

Regard porté sur Æt et Veni… le plus sage serait de partir… oui, voila, se retirer, sans bruit, peut être ne remarqueraient-ils même pas sa fugace présence.


[allez, un pour le Berry, un autre pour Georges, un autre à la Vie, encore un autre pour faire passer les autres… *hips*]

Cela fait maintenant plusieurs jours qu'ils sont là, pas loin de l'armée berrichonne, mais pas avec non plus.
Seul Paulh et l'Æternitæ avaient de temps à autre des renseignements sur ce qu'ils allaient faire les prochains jours.
Oui, mais voila, Lalie ne demandait rien, préférant se confiner dans cet abri auquel elle avait fini par tenir plus que ce qu'elle n’aurait pensé.
Parfois, quand on a perdu ses repères, retrouver un semblant de référence est vital.
Et quoi de plus évident qu’un p’tit verre dans ces cas là ? J’vous l’demande.

Et les journées passaient comme cela… lentement… très lentement… trop lentement !


[Mardi... à la cueillette des champis... tiens on prendrait du bon temps par ici. ]

Branle-bas de combat ! V’la l’armée à laquelle le petit groupe est attaché se mettant en route.
Les feux sont éteints à la hâte, les chevaux sont arnachés, le campement de fortune est démonté.
Hum… heureusement que Lalie se rendait quotidiennement au « frambrou » sinon, sûr qu’ils seraient parti sans elle…
La brune voulu crier « hey pas si vite, mais pas si vite »
Oui, ben, elle eu à peine le temps de monter derrière Celeste, sans même penser à mettre des provisions dans l’abri… tant pis pour ceux qui restaient, ‘fin, s’il y en avait, elle ne le savait pas.

Les bras accrochés à la taille de son amie, cheveux au vent galopant vers… vers…
Dis ? on va ou là ? pas qu’elle était curieuse, hein, mais quand même ! Là, ça commence à dépasser les bornes des limites.
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Soaz.
[Sur le campement des bons berrichons, juste avant...]

Compagnons !!! L’heure est venue de passer à l’action ! Puisque la Touraine souhaite embrasser l’idéologie de la Zoko ad Eternam et livrer le Berry au néant , nous pouvons agir sans état d’âme.

Envoyez vos soldats brûler les fermes des environs, incendiez les greniers, tuez le bétail, massacrez les occupants et toutes personnes que vous trouverez sur les routes. Nous allons donner un avant goût de l’enfer que veulent nous faire vivre les tourangeaux.


Ordres clairs et explicites... Pas de quartier. Ce n'était pas exactement ce qu'elle préférait.
Non mais c'est vrai, le plan initial était bien plus commode, mais comment faire confiance à un traitre, Sambre l'avait prédit, et elle, elle avait voulu croire jusqu'au bout que le sang ne coulerait pas. Malheureusement, le sang avait commencé à se répandre. Bientôt il coulerait à flot.

A la fin du discours elle se releva et regarda ses compagnons présents. La troupe en avait marre de rester à compter les pierres des murs des remparts. Ils attendaient l'action tout comme les Tourangeaux! Tout le monde serait ravis alors.

Les ordres furent donnés en conséquence.

Compagnons, Soldats de la Compagnie des Renards. Ce soir marque un tournant.
La duchesse parlé, qu'il en soit fait selon sa volonté.

L'autre armée est allée se rendre maitresse de la mine d'or. Nous les crèverons pas le sang et par l'argent!

Notre tour de nous livrer pour le sacrifice est arrivé. Soyez fiers de tomber pour le Berry!
La vie ne vaut que si on en mesure pleinement sa valeur.

Par l'épée qui nous protège, par l'amitié qui nous lie, par la fidélité qui nous unit, fonçons, cognons et gagnons!

Pour la grandeur du Berry! A l'attaque. Qu'Aristote, le prophète aimé de Dieu, nous guide à la victoire!
Amberl
[ Qq jours en arrière, on revient sur le lundi... Journée d'm.erde.]

Morose.
L'ambiance était morose, le moral au plus bas en apprenant la disparition de l'un de leur compagnon d'armes, sans possibilité de lui ré-insuffler la vie, ni de lui dire adieu.

Ils défendaient depuis plusieurs jours sans répit. Enfin défendre. Ils attendaient, en haut des remparts que les berrichons daignent grimper aux remparts,ou se décident à foutre le camp. De longues nuits durant, Amberle observait les astres, regrettant qu'une étoile rouge sang ne vienne se rajouter au tableau des constellations. En silence, ravalant les larmes. Ils étaient tous peinés, autant éviter à la petite Trella de pleurer davantage. Il n'aurait pas voulu ca. Alors elle encaissait, cherchant de la force en elle pour lui faire honneur, et lui offrir un valse macabre. Une dernière chanson, pour la route.

L'aube pointe à l'horizon, la ville aura tenu un jour de plus sans assaut. La couardise des berrichons ne l'amusait plus, ni leur sens du courage. De l'action leur aurait pourtant fait du bien à tous ... reporter la sourde colère qui bourdonne en eux sur les berrichons, les embrocher au bout de leurs épées, un vrai feu de joie qui aurait passé du baume au moral à tous. Aurait ...
Amberle descendit des remparts et rejoint la ville.

Tenaillée par la faim, la brune écouta son ventre plus que sa raison, et laissa ses pas la guider vers le marché, sans se douter que dans les environs trainer une connaissance. La brune cherchait du pain ou de la viande pour satisfaire son estomac sans fin. Aaah que la taverne de Llyr lui manquait, en cet instant précis. Que n'aurait elle pas donné pour se situer à Tours, enfouissant son chagrin dans une gourmandise exagérée.
Toute en affaires avec un boulanger, elle négocia vainement, les défenseurs n'ont pas de prix cassés... Pov' tâche. Cédant les écus contre un casse dalle, elle quitta les lieux en le fusillant du regard, ponctué d'un

Crevard !

bien senti. Morose, elle déambula dans la ville, sans but, l'esprit ailleurs, vers le compadre manquant. Au détour d'une ruelle, Amberle bouscula une jeune femme paysanne au visage familier... mais la mémoire trouée fit des siennes. Pis c'etait pas un jour pour causer ... Juste à se recueillir et effectuer le minimum vital. Pour les excuses, ce sera en rêve


Gaffe où vous marchez, crénom !
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--- Rajoutez un "e" à Amberlee pleaze ---
Celeste.
Le jour le plus long ..

Ce jour lui parut interminable, Aet dans sa posture de yoga depuis des lustres, ressemblait plus à une statue figée qu’à toute autre chose. La rousse et son Duc, ben heu … restaient eux-mêmes quoi. Son amie, elle buvait toujours autant tandis que Paul se croyait certainement sur un terrain de soule et détala dans le sens opposé. Inutile de tenter quoique ce soit, avec eux c’était peine perdue !

Poussant un profond soupir, elle se redressa, s’étendant de tout son long, vi ! un mètre cinquante six c’est pas beaucoup mais c’est toujours mieux que rien ! Pas qu’elle s’ennuyait, du tout mais alors du tout, elle fit quelques pas pour se dégourdir les jambes, rotation de la nuque, roulements des épaules. Là, voila bien en éveille est toujours rien. Un regard désespéré sur les alentours, un peu d’étirement et d’entrainement, ne lui ferait pas de tort.

Elle s’éloigne donc dans cette forêt, non loin du camp, là, où lui parviendrait la moindre alerte. A l’abri des regards, l’ancien maîstre d’armes qu’elle était, fit quelque exercices d’assouplissement et d’étirement, non pas qu’elle soit rouillée, loin de là. Elle s’apprêtait à sortir son épée du fourreau quand, quelque chose attira non seulement son regard mais aussi son estomac qui criait famine. Le geste en suspend, elle s’approcha, elle n’eut pas beaucoup à se pencher, vu sa taille à raz des pâquerettes pour deviner qu’il s’agissait bien de champignons. Elle tomba à genoux, levant presque les mains au ciel en signe de remerciement. Gargouillis plus bruyant que les autres, elle ne peut résister plus longtemps. Des jours qu’il on du pain ranci pour seul ravitaillement !


Ballade au pays des merveilles …

Affamé, elle arrache les champignons et se met à se goinfrer, la faim, lui tort les tripes depuis des jours, elle se moque que certains aient un gout amer où d’autres pas très bon pour la santé, elle a faim et se rassasie, c’est tout ce qui compte !
Enfin à satiété, elle essuie sa bouche du revers de sa manche, tombe en appui sur ses talons, se masse l’estomac, sourire béat sur les lèvres.


Veux-tu un bon verre de chouchen pour faire passer tout ça ?
lui dit une petite voix tout fluette

Volontiers, il y a si longtemps que je n’en ai bu, répond elle avec un sourire gourmand.

Une immense chope de son breuvage préféré en main, si grande, qu’il lui faut ses deux mains pour la soulever, cela en est impossible tant elle est lourde et immense. Oui mais bon, elle a soif aussi ! Elle se redresse et d’un pas malhabile, tourne autour de cette géante qui semble la narguer, ne voulant lui délivrer ce merveilleux breuvage. Elle peste, tape du pied au sol, mains posées sur les hanches, elle toise cette chope qui la nargue. A bout de patience, elle trépigne, pointant un doigt accusateur, donnant un coup de pied dans celle-ci et la voilà, absorbée par la masse, flottant, nageant avec ivresse dans le chouchen, boisson de son pays, de sa terre.

Bientôt, des chants et des rires éclatent, elle nage sans le moindre essoufflement, sans ressentir la moindre douleur, elle peut même respirer, non, en faite, elle n’en a pas besoin, c’est merveilleux. Lutins, ogre, souvenirs de ces contes tant écoutés dans sa jeunesse prennent vie sous ses yeux émerveillés. Des elfes, la transportent, elles rebondissent gaiement sur le cœur des fleurs et finissent par se laisser glisser sur les feuilles. Elle vole parmi les fées, les abeilles, les oiseaux la portant sur leurs dos, lui font découvrir la beauté du ciel. Tout est couleur de l’arc en ciel, doux, savoureux, moelleux, c’est vraiment un pays merveilleux !
Dans lequel retentit des rires joyeux. Elle est si bien qu’elle perd toute notion de temps.
Entre amusement et jeu en tout genre, les jours passent avec allégresse.
Ils en sont là, de leurs divertissement, une voix gronde dans le lointain, elle tend l’oreille, ce sont des ordres qui fusent. Ses amis apeurés disparaissent, cela l’attriste, qui peut ainsi leur faire peur ??? Folle de rage, elle se redresse d’un bond.


La conséquence de la gourmandise …


Elle ne sait comment, elle a sellé Tonnerre et se retrouve à galoper vers, elle ne sait où.
Des bras viennent enserrés sa taille, petite voix cristalline qui l’interroge, tournant légèrement son visage vers la petite lutine, elle lui sourit.


Tu as eu le courage de ne pas te sauver ? Alors viens avec moi petite lutine ! Tu va découvrir le revers de ton monde.

Elle est prête à affronter les ogres qui se rebellent et ternissent les teintes du monde enchanteur. Une petite lutine pour compagne de route.
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un instant avec lui a un goût d'Aeternitae ...
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