(je trouve dommage de laisser disparaitre un topic sur le verger alors que nous sommes une ville fruitère, , alors hop je poste, j'espère que beaucoup suivront)
Curieux comme la vie se faisait et se défaisait
les lieux de refuge se multipliaient et pourtant, dans les pires moments, la jeune fille revenait au premier dentre eux, ce verger quelle affectionnait, les arbres qui donnaient des fruits si delicieux, surtout pour une jeune vagabonde comme elle,ils lui avaient permis de survivre en arrivant ici. .
La démarche souple et gracieuse, lesprit fort occupé, elle marchait le long des rangées de pommiers ; sans meme leurs preter attention, sous les pieds, elle sentait les feuilles humides et souples se marquer de ses empreintes. La vie sembait trop compliqué en ce moment pour Isys, elle avait fait de nombreuses rencontres, elle sétait faites des ami(e )s, mais il lui manquait quelque chose..Elle sen était rendu compte en rencontrant Ericx, dun coup son jeune cur avait battu plus vite et de facon etrange. O bien sur ce nétait pas de lamour, mais autre chose.. quelque chose qui la titillait au plus profond de son etre, mais quoi ?.. Malheureusement elle navait plus de nouvelle de cet homme genereux, elle ne saurait jamais le pourquoi de ce sentiment etrange.
Des heures, des jours, passés ainsi à tenter doublier cette impression , un jour ou lautre elle esperait bien comprendre ce qui sétait passé. Elle saccroupit au creu dun pommier, ramenant ses genoux contre son ventre, et posa sa tete sur ses genoux, en fermant les yeux. Il y avait eu tant de rencontres mais que fallait-il en penser ? Elle sétait trompé sur une personne, et en avait souffert, pourtant il ny avait rien eu, elle avait voulu croire quun jour quelquun prendrait soin delle et la protegerait.. mais tout cela nest quillusion perdue, Il faut se battre pour arriver a avoir ce que lon veut.
Après tout ce temps passé a vagabonder, Isys avait cru que le combat était fini en arrivant ici.. Mais non chaque jour il fallait se battre.. chaque jour..
Curieux comme parfois un retour sur sa vie peut se faire en quelques dizaines de minutes. Une vie faite dannées, de bonheur et de tristesse
le temps de quelques pas entre ses arbres, et on en avait fait le tour. Cette même pensée lui arracha un sourire résigné.
Comme un poids trop lourd, elle se sentit soudain fatiguée. En guise déchappatoire à ces pensées trop lourdes et dont elle ne trouvait pas dexplications, elle accrocha son regard à la ligne dhorizon une seule ligne qui unifiait le ciel et la terre là bas, si loin et pourtant si proche.
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