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[RP] La fin d'une époque

Bobyzz
On sait tous que le perso Occorax avait pas mal d'ennemi . Néanmoins, ce RP n'est pas ouvert, les personnes concernées par ce RP, sont déjà informées de leurs participations. Si quelqu'un de vous désirez participer, avec une idée rentrant dans la cohérence de l'évolution du RP, petit MP. Dans tous les cas, un autre RP sur l'enterrement aura lieu ensuite et la possibilité de participer sera plus importante pour les persos souhaitant dire adieu une dernière fois à Occorax. Pour les autres qui vont jubiler, faite le, mais ailleurs, merci et bon jeu.




Le jour se levait sur Salins les Bains, les feuilles des arbres tombants, tapissaient d’orange et de brun l’herbe verdoyante du vaste domaine. Le Comte n’avait que très peu dormi, revenu la veille tard dans la nuit en son domaine depuis Aix la Chapelle, avant de devoir à nouveau repartir en mission. Il s’était levé aux aurores pour gérer ses affaires personnelles, avant de reprendre la route afin de continuer son travail pour l’Empereur et l’Empire. Bobyzz signait un tas de paperasse, vérifiait l’état de ses stocks et s’assurait que ses directives étaient bien respectées. Tout était en ordre, ce qui ne pouvait le mettre que de bonne humeur. Ses terres prospéraient sous sa gestion de maître et tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Il décida donc d’aller se promener un peu dans son parc, avant de devoir reprendre la route. Un petit interlude pour se ressourcer, il n’y avait rien de mieux pour se remettre les idées aux clairs. Il faut dire qu’il n’avait pas le temps de s’ennuyer depuis qu’il était devenu Haut Connétable. Mais Bobyzz ne s’en plaignait pas, au contraire, il s’épanouissait dans son travail.
Une légère brise matinale, rendait l’air frais mais vivifiant, Bobyzz aimait ces rares moments de répits ou seul le vent venait le déranger. Il s’installa au bord d’un arbre, un livre à la main et se mit à bouquiner.

Une bonne heure passa quand au loin, il entendit crier l’un de ses valets qui arrivait en courant, tout essoufflé qui hurlait


Maître, Maître, des hommes de Mandeure arrivent. Il n’arrêtait pas de répéter la même phrase en boucle.

Bobyzz se leva pour arriver à sa rencontre. Le laquet arrivant à sa hauteur, il s’inclina tout en continuant de lui répéter la même phrase
.

Mais calme toi et reprend ton souffle. Que se passe-t-il pour que tu te mettes dans un tel état ?

Maître, des Hommes de Mandeure viennent d’arriver, mais votre Cousin n’est point présent, son valet souhaite s’entretenir avec vous, il m’a dit que c’était une urgence et qu’il ne fallait pas perdre une minute.

Pendant l’espace de quelques secondes, le Comte le regarda songeur, totalement interloqué par tout ceci. Ce n’était pas dans les habitudes de son cousin que d’envoyer plusieurs Hommes à Salins sans sa présence ou celle de sa suzeraine Elfriede. Pourquoi n’avait il pas envoyé un simple messager comme d’habitude si sa présence n’était pas nécessaire. Pourquoi le déranger à une heure si matinale, alors qu’il savait très bien qu’il était très occupé actuellement. Pourquoi aujourd’hui et à Salins les Bains, alors qu’il savait pertinemment que Bobyzz passait la plupart de son temps au Château d’Aix la Chapelle.

Bien, emmène-moi à sa rencontre.

Le valet lui refit une petite révérence et partit en direction des écuries, suivi par le Comte. Après quelques minutes de marche, Bobyzz pu apercevoir quatre gardes portant haut les couleurs de Mandeure. Il détourna son regard en direction d’une charrette et aperçut le valet de son cousin. Celui s’avança en direction du Comte, l’air grave, il lui fît une révérence.

Alors pourquoi donc tout cet agitation, qu’est ce qui peut être si urgent au point que mon propre cousin m’envoie ses Hommes sans qu’il ne soit venu lui-même ?

Le valet releva la tête en direction de Bobyzz, quelque peu hésitant

Votre Grandeur, j’ai une lettre que mon maître, le Seigneur de Mandeure m’a chargé de vous la remettre en main propre, il m’a également demandé de ne pas vous dire un mot sur le contenu de la lettre

Bobyzz était de plus en plus désappointé, son cousin n’avait jamais procédé ainsi, il ne laissa pas terminer le valet et rétorqua aussi tôt.

Et bien tu attends quoi pour me la remettre cette lettre ! répondit sèchement le Comte

Le valet frémit quand le Comte haussa le ton, il ravala sa salive et reprit


Il m’a également dit que vous ne deviez l’ouvrir qu’une fois installé tranquillement dans un fauteuil.

Et bien pour ne pas être habituelle, ce n’était pas habituelle pensa Bobyzz, pourquoi lui demander de lire une missive qu’une fois qu’il serait assis.

Bon, suit moi, nous allons prendre place dans un de mes salons et je pourrais enfin comprendre ce que trame mon cousin.

Puis Bobyzz parti en direction de son Château accompagné du valet de Mandeure portant toujours le parchemin, ainsi que de son propre valet qui leur emboitait le pas. Après plusieurs marches et un couloir qui n’en finissait pas, le petit groupe arriva enfin dans un des salons du château. Il prit place tout en faisant signe aux deux autres de faire de même.

Bien, maintenant que j’ai répondu à toutes les exigences d’Occorax, vas-tu enfin me laisser comprendre pourquoi il me fait toute cette mise en scène.

Le valet se leva, tremblant, il s’avançait tout doucement en direction de Bobyzz, le bras droit tendant le parchemin, plus il approchait du Comte, plus son bras tremblait.
Bobyzz pu enfin se saisir de cette lettre, il ne remarqua même pas que le valet était livide, tellement son empressement était grand. Si son cousin souhaitait le rendre impatient et totalement intrigué, il avait réussi. Il retira la ficelle qui maintenait enroulé le parchemin, déplia le parchemin pour enfin commencer à le lire


Citation:
En cette soirée du quatrième jours d'octobre de l’an de grâce mille quatre cent cinquante six, nous, Victor Marcus de Sparte dict Occorax, Prime Chancelier Impérial, Seigneur de Mandeure et chef de la prestigieuse famille Sparte, sains de Corps et d’Esprit, affirmons par ce testament nos dernières volontés.

Cher cousin, mon vieil ami Bob,

C’est dans un dernier élan de vie que je prends la plume afin de t’écrire une dernière fois avant que la mort ne m’emporte.
Il y a de cela un mois, ces charlatans qui me servent de médecins, mon annoncés une mort certaine. Même si j’avais du mal à les croire et que je m’étais accroché à une illusion incertaine, je découvris que trop tard et avec une grande déception la dure réalité de ma maladie, il y a certaines choses qui ne peuvent se cacher éternellement. J’ai caché cette maladie à tout le monde en croyant et en m’accrochant à un miracle qui m’aurait guéri ou tout simplement j’espérais qu’il s’agissait d’une erreur médicale. Mais mon ignorance va malheureusement me couter la vie. Tu savais que je rêvais de mourir sur un champ de bataille comme mes ancêtres, tu te doutes donc qu’il s’agit d’une grande déception.

Mais cela est la dur épreuve de la vie, l’ultime test pour chaque mortel, je ne suis pas triste de mourir, mais triste d’abandonner des personnes cher à mes yeux et aussi mes ennemies qui selon moi n’ont pas assez goutés à ma méprise. Je suis actuellement dans un état critique, ne pouvant même plus bouger mes vieux os, ni même réprimander certains de mes serviteurs. Heureusement d’ailleurs pour ceux qui m’ont connu de ne pas me voir dans cet état, quelle piètre image de moi-même donnerais-je.

Je vais arrêter de m’apitoyer sur mon sort, ces jours si je l’ai assez fait, voici quelques mots d’adieux pour toi.

A mon cher cousin Bobyzz, j’adresse mes premiers mots, je n’oublierais jamais le trio qu’ont fessaient avec Salbator, le jour ou je t’ai rencontré était une de mes plus belle rencontre de ma triste vie. Je suis heureux de t’avoir défendu face au parasite, la belle époque ce temps la je dirais, même si la mort de mon défunt frère m’affecte encore aujourd’hui je me réjouis de le retrouvez dans l’autre monde avec ces poisson frais …
Même si ce trio n’existera plus, tu es le plus sage de la famille et c’est pourquoi je te confie la gestion de notre grande famille. En tant que nouveau chef, je te lègue l’épée de notre ancêtre Léonidas Ier du nom, que l’on se transmet de chef en chef depuis des décennies, accompagné du bouclier aux armes de notre famille. Je compte sur toi pour gérer au mieux les intérêts de notre famille et faire que notre famille reste à tout jamais prospère. Et ceci malgré que je sois mort, tu dois passer outre et rester fort. Je ne suis pas fait pour les belles paroles, mais tu sais déjà ce que je pense de toi.

J’oubliais, si tu pouvais garder un œil sur mes enfants, juste un petit œil, Ils sont grands et savent se débrouiller, mais j’ai peur que ma mort les désoriente. Je te remercie pour tout mon cousin, je vais t’écrire dans cette lettre mes mots d’adieux et te transmettre également quelques présents pour chacun, que tu remettras toi-même. Malheureusement je n’ai pas la force, ni le temps pour écrire une lettre à chacun. Car quand tu auras reçu cette lettre, j’aurai déjà rendu mon dernier souffle. Je te dis Adieux mon cousin, qu’Aristote veille sur toi


A mes chers enfants, Victor et Gallena c’est avec joie que ma propre ligné continue et je suis remplie de fierté d’avoir des enfants comme vous, ne pleurer pas ma mort s’il vous plait, pensez juste à moi donc ne m’oublié pas et faite moi continuer la ligné qu’est la notre, vous héritez bien entendu de ma propre fortune, de mes valets, de mon vin… Mais faite moi des petits enfants au nom de ma mémoire, j’aurais tellement souhaité être grand père de mon vivant.
Gallena même si ma maladie m’empêche d’être à tes cotés pour que tu puisses unir ta vie a l’homme que tu aime, sache cependant que je consens à ce que tu t’unisses à lui. Si il te rend heureuse, c’est bien la le principal.
Victor je connais tes choix pour la gente féminine et je te fais totalement confiance, devient un grand mon fils tu a les aptitudes pour.
Je vous remets à chacun le bijou de la famille, symbole de votre appartenance à notre illustre famille et de l’union Sparte. Pour Gallena, le pendentif frappé au dot du S de Sparte et pour toi Victor, une chevalière frappé également au dot du S. C’est avec regret que je vous le fait transmettre par une tierce personne, j’aurai aimé avoir la force de vous le donner en main propre. A dieu mes enfants, je vous aime, qu’Aristote veille sur vous et si vous avez besoin d’aide, votre cousin Bobyzz sera la pour vous épauler dans vos choix.


A ma petite nièce et suzeraine, tu as été ma première nièce et pour moi tu seras toujours ma petite nièce chérie. Quand mon défunt frère ma pour la première fois montré son bébé, qui n’était nul autre que toi, j’étais très heureux pour mon frère et pour moi-même. Grâce a toi j’ai pu être l’oncle d’une belle petite fille, mais a présent tu es devenue une femme, une belle femme ! Mon frère serait fier de voir comme tu as murie et changée. Je lui dirais dans l’autre monde …
J’espère que tu épouseras enfin l’homme que tu aime et que tu seras enfin heureuse. Tu n’as vraiment jamais eu de chance en amour mais je suis convaincu que ton promis sera le bon. J’espère également que ma mort ne va pas t’attrister, car te savoir triste sur la lune ou sur le soleil me causerai une grande peine. Je te lègue mon fidèle destrier Lucifer, en hommage à la terre que tu m’as confiée et pour que tu n’oublies jamais tout l’amour que j’ai pour toi. Adieu Elfriede, qu’Aristote veille sur toi. Soit forte et ne me pleure pas, ton oncle qui t’adore.


A toi ma sœur Kiboki, j’espère tout d’abord que ma mort ne te fera pas de peine, même si tu étais loin de moi et de la famille ces temps si. Je n’oublierai jamais la complicité qu’ont a eu, la franchise dont tu fessais preuve en toute circonstance, quand je dépassais les limites. Tu vas me manquer sœurette et j’espère vraiment que tu ne m’oublieras pas ni les moments passés ensemble. Je te souhaite de trouver l’âme sœur idéale et que ta vie en Touraine soit celle qui te convienne. Tu vois, ma mort réunira toute la famille, enfin une réunion familiale comme tu l’avais désirée. Je te lègue ma précieuse armure qui m’aura servie dans bon nombre de bataille. Adieu ma sœur, qu’Aristote veille sur toi, je t’aime.


A ma cousine Katarina et sa fille Jade, toi aussi qui est très loin de la famille et de moi au moment ou je t’écris. J’espère tout d’abord que toi et ta fille vous portez bien. J’ai une maladie incurable et je vais dans peu de temps mourir. Et cela depuis plusieurs semaine, mais je n’ai pas pu m’avouez a moi-même que j’allais mourir, mais à présent c’est trop tard. J’aimerai que tu sois présente à mon enterrement. Prends soin de toi, de Jade et de ton frère. Je ne sais pas comment il réagira à l’annonce de ma mort. Enfin je regrette juste qu’on n’est pas passé plus de moment ensemble. Embrasse ta petite protégée de ma part, je m’imagine comme elle a grandie cette belle petite fille. Je suis convaincu qu’elle a hérité du caractère et de l’intelligence de sa mère. Je te lègue, ma bibliothèque complète, comprenant différents livres, parchemins et plans, qui j’en suis sur te seront très utiles pour les études poussées que tu entreprends actuellement à l’université normande. Adieu ma cousine et petite cousine, qu’Aristote veille sur vous, votre cousin qui vous aime.

A mon ex compagne Dodo, quand tu liras ces quelques mots, je souhaiterai que tu me pardonne pour toutes les souffrances que je t’ai fais endurer. Il est vrai que j’ai agis comme un salaud envers toi et je ne te méritais pas.
La vraie question est pourquoi ai-je mal agis ? Je ne sais même pas moi-même, ambitieux, égocentrique et arrogants, je crois que mon instinct me disait de mal agir devant une femme si patiente et douce pouvait elle être avec moi. C’est aujourd’hui, dans mon lit, la mort à mes cotés, que je regrette tout ce que j’ai t’ai fais subir. De tout mon être, je voudrai tellement revenir en arrière pour tout changer. Malheureusement, ma chance je l’ai eu et je ne peux changer le passé. Cependant quand je t’ai rencontré, mes sentiments étaient réels. Par la suite, je ne sais à cause de quel démon j’ai changé pour devenir un tel goujat. J’espère que tu me pardonneras et que tu seras présente à mon enterrement, ça me ferrait tellement plaisir de te voir du le ciel. Tu resteras la seule femme que j’ai aimée. J'ai aussi un présent pour toi, mon vieil uniforme de l’armée de mon époque de lieutenant, quand je t'ai rencontré j’étais militaire, et quand ont sais quittés je ne l’étais plus, c’est idiot mais quand je regardais cette uniforme, je pensais a toi. Prends en soin, adieu Dodo, qu’Aristote veille sur toi. Je t’aime, Occorax.

Quand à ma soit disant femme Elva, tu peux dire à cette menteuse d’aller au diable. Elle a bafouée notre nom en nous insultant et en calomniant, elle n’hérite donc de rien et je te demande de lui interdire l’accès à ma dépouille et à mon enterrement. Je te demande aussi de faire en sorte qu’elle n’est plus jamais aucun contact avec mes enfants.

Voila mon cousin, je te remercie d’avance du temps que tu prendras pour t’occuper de mes dernières volontées. Fait parvenir ces messages et les présents à toutes les personnes concernées. Mon dernier désir serait que toute la famille soit présente à l’enterrement et que je sois enterré à Salins les Bains ou à défaut sur une terre appartenant au Sparte. Ne me pleure pas, pense juste à moi car dans votre cœur je vivrais éternellement.

La vie est parfois bizarre, tu ne trouve pas ? Qui aurait cru que le râleur, le haineux Occorax mourrait d’une simple maladie, cela me fait penser à mon frère, comme si nous étions destinés à la même fin …
Rappelle toi que tu n’avais même pas un dernier pour te nourrir quand on t’a retrouvé, maintenant tu es un des plus grands Hommes de l’empire, que les temps changent pendant que Salbator et moi-même ne sommes plus que poussière. Fallait il que notre légendaire trio éclate et que nous mourrions pour que le dernier vivant soit une légende ? Dieu me le dira.
La mélancolie m’emporte vers l’au delà et mes dernières forces ont été utilisés pour rédiger ce parchemin chargé de tristesse et d’amour. Mon cousin je compte sur toi et je te fais entièrement confiance pour la pérennité de notre famille. Ne soit pas triste, surtout pas !

A dieu, ton cousin qui t’aime



Le Comte parcourait l’ensemble du parchemin. Chaque mot qu’il lisait, lui fessait ressentir une douleur plus intense en lui. Plus il avançait dans la lettre, plus le nombre de sentiments, tous plus différents les uns des autres augmentaient et s’intensifiaient. Ses doigts se crispaient de plus en plus sur la lettre, ses jambes étaient pétrifiées. Bobyzz avait du mal à continuer à lire cette lettre, une douleur dans son dos le paralysait littéralement, la sensation qu’une lame venait de le perforer de bas en haut. Son teint devint blafard, dans ses yeux on pouvait voir le néant, comme si à ce moment précis plus rien n’existait, comme si la vie n’avait plus de sens, ni de saveur. Des frissons commençaient à se propager en lui, ses bras étaient figés, on pouvait voir l’ensemble de ses veines ressortir, tellement les convulsions s’intensifiaient. Quand il eu finit de lire la lettre portant le sceau de son cousin, Bobyzz resta comme ca, face à la lettre, sans réaction, sans mot, sans mouvement. A cet instant, sa tête était vide, il voulait penser, réfléchir, agir, hurler, peut importe mais ne pas rester inerte. Mais il ne pouvait pas, tant son état de désolation était immense. Il ne pouvait accepter ce qu’il venait d’apprendre, il ne pouvait l’écouter, pourtant une petite voix en lui commençait à parler. Cette voix augmentait au fur et à mesure, ce n’était nul autre que Bobyzz commençant à se parler à lui même. Cette même phrase continuait incessamment de revenir : « Il est mort, tu as compris, ne reste pas planté la, ta famille doit être informé au plus vite, tu n’as pas le temps de t’apitoyer sur ton sort. Il est mort, tu as compris, … »

Plusieurs minutes s’écoulèrent durant lesquelles les deux valets restèrent assis sans ne rien dire ou faire. Ils observaient tous les deux le Comte, l’un savait pertinemment pourquoi le Comte était dans un tel état, l’autre ne pouvait comprendre, mais n’ayant jamais vu son maître ainsi, il préféra ne rien faire et attendre de voir ce qu’il allait faire ou exiger.

Bobyzz se mit enfin à bouger légèrement la tête, puis il se leva d’un trait, son corps toujours aussi raide, son poing gauche serré sur le parchemin et il partit en direction de son bureau sans esquisser un regard, ou un mot aux deux hommes à ses côtés. Les valets le suivirent à distance, sentant que ce n’était pas le moment de venir l’importuner. Le Sparte avançait de plus en plus vite dans les vastes couloirs du château. Ce long chemin ne fessait qu’accroitre l’unique sentiment qu’il ressentait à présent, la rage. Il continuait de s’empresser en direction de son bureau, plus que quelques mètres l’en séparait. Les valets ne le voyaient plus qu’à peine, tellement la cadence de son pas était grande.
Bobyzz passa la porte, la referma immédiatement et tourna la clef déjà introduite dans la serrure. Puis il se retourna et se vu dans une glace posée sur une commode légèrement excentré à gauche, derrière son bureau. Il se regarda un instant et le peu de maîtrise qui lui restait, venait de céder. La Haine était trop forte, son poing se desserra du parchemin qui tomba lentement en direction du sol. Le Comte se mit à hurler


NON, POURQUOI !!!!

Tout en commençant à saccager son bureau, attrapant la première chaise devant lui, la balançant contre le mur, ce qui fît éclater sur le sol l’un de ses tableaux. D’un mouvement de bras il balaya tout ce qui trainait sur son propre bureau, le retourna d’une brutalité que personne encore n’avait pu voir chez lui. Lui qui pourtant était connu pour avoir les nerfs solides. Il se remit à crier de toutes ses forces

POUURRRRQQUUOOIIIII

Tout en continuant de passer sa fureur sur ce qui était autour de lui, un coup de pied dans sa propre chaise et celle-ci fini tout droit dans la porte d’entrée en mille morceaux. L’armoire ou il rangeait ses livres termina en en petit bois pour sa cheminée. Le Comte était tombé à genou, sa colère ayant mis toutes ses forces dans sa folie destructrice. Mais il persistait à taper de toutes ses forces avec ses poings sur ce qu’il pouvait bien encore lui rester d’armoire.
Plusieurs dizaines de minutes s’écoulèrent pendant la tempête Sparte. Une fois passée, Bobyzz retrouva enfin ses esprits. Il devait respecter les dernières volontés de son cousin. Assumer son nouveau statut de chef des Sparte et prévenir les siens du drame qui venait de sévir chez les Sparte. Il se releva péniblement, avança en se frayant un chemin dans les décombres se juxtaposant sur les dalles froides. Arrivant à la porte, il l’ouvrit et il constata que tous ses domestiques étaient derrière la porte, tous en ligne, collés au mur. Son valet se mit face à la porte et pu entre apercevoir les conséquences de la colère de son maître. Personne n’osait s’adresser à Bobyzz, tout le monde restait figé sur place, la tête rivée vers leurs pieds, attendant de voir la réaction du Sparte.
Bobyzz regarda son valet face à lui, et d’une voix calme mais assez forte pour que tous puissent l’entendre, sans ne laisser ressortir aucune émotion car il devait être fort aux yeux de tous, il commença à s’exprimer


Mon Cousin, le Seigneur de Mandeure est décédé d’une maladie incurable. Tous ici écoutez bien mes volontés.
En ce jour si sombre, j’impose trois jours de deuil à l’ensemble des gens vivant sur mes terres. Personne ne devra travailler. Que chacun restent dans sa famille et pansent les plaies qui sont les leurs. Que tous prient pour leurs âmes, celles de leurs proches et pour celle de mon cousin et ceci pendant toute la période de deuil. Que chaque foyer hisse haut un drapeau, un drap ou peu importe de couleur noir en mémoire d’Occorax. Retirez les étendards qui flottent de Salins les Bains et de Valdoie puis remplacez-les par des étendards tout noir, accompagné d’un autre aux couleurs de la famille Sparte aux quatre coins de mes terres.


Il reprit sa respiration et continua

Trouvez-moi immédiatement, les cinq messagers les plus rapides, qu’ils se préparent immédiatement à partir pour un périple plus ou moins long. Prévoyez deux charrettes certains devront emportés les biens légués par mon cousin à ceux séjournant hors Franche - Comté, faites atteler les chevaux et que deux hommes armés accompagnent chacun de ces messagers.

Plus un mot ne sortait de la bouche de Bobyzz, pourtant tout le monde restait encore sur place comme médusé. Le Sparte qui n’avait pas de temps à perdre, reprit la parole sèchement

Exécution !

Et tout le monde se mit à courir pour aller au plus vite effectuer la tâche qui lui incombait. Il se retourna et constata pour la première fois l’étendue des dégâts qu’il avait causés. Mais l’heure n’était pas encore au recueillement, ni même à la méditation ou aux réparations. Il s’avança à nouveau dans les décombres pour attraper son bureau qui n’avait pas été brisé. Il le retourna pour le remettre sur ses pattes, chercha dans sa commode fortement endommagée des parchemins vierges, puis sa plume et son encrier qui étaient enfouis sous un tas de bois. Il ne lui manquait plus qu’une chaise. Mais les deux étaient exterminées, son regard parcouru l’ensemble de la pièce, quand il aperçut une petite table de chevet, il alla s’en saisir et l’utilisa comme un tabouret.
Bobyzz prit le premier parchemin à l’intention des personnes vivant le plus loin, il s’agissait de Kiboki, la sœur d’Occorax, plongea sa plume dans l’encrier et se mit à écrire.


Citation:
Chère Kiboki,

C’est en ce jour si triste que je prends la plume pour t’écrire afin de t’annoncer une mauvaise nouvelle. Ton frère Occorax est décédé cette nuit même d’une maladie Incurable. Il m’a envoyé son testament, pour que j’applique ses dernières volontés. Ce que je vais donc faire en commençant par te citer le passage te concernant :

« A toi ma sœur Kiboki, j’espère tout d’abord que ma mort ne te fera pas de peine, même si tu étais loin de moi et de la famille ces temps si. Je n’oublierai jamais la complicité qu’on a eu, la franchise dont tu faisais preuve en toute circonstance, quand je dépassais les limites. Tu vas me manquer sœurette et j’espère vraiment que tu ne m’oublieras pas ni les moments passés ensemble. Je te souhaite de trouver l’âme sœur idéale et que ta vie en Touraine soit celle qui te convienne. Tu vois, ma mort réunira toute la famille, enfin une réunion familiale comme tu l’avais désirée. Je te lègue ma précieuse armure qui m’aura servie dans bon nombre de bataille. Adieu ma sœur, qu’Aristote veille sur toi, je t’aime. »

Je suis désolé de ne pouvoir t’envoyer copie du testament pour le moment, mais le temps me manque et je dois encore continuer à m’occuper de ses volontés. Son armure a été emmenée avec mes hommes pour que tu puisses récupérer ce qui te revient. Sachant que tu es actuellement Capitaine et Chancelière de Touraine, je doute que tu puisses assister à son enterrement. J’allumerai un cierge pour toi en son honneur. Si tu as besoin de moi, surtout n’hésite pas.

A bientôt cousine, soit forte

Faict en Salins les Bains
Le cinquième jour du mois d’octobre quatorze cent cinquante sept

Bobyzz de Sparte



Puis il se saisit d’un autre parchemin, cette fois ci pour sa sœur qui était parti étudier en Normandie. L’inspiration n’étant pas de mise, il reprit grossièrement les mêmes propos que pour sa cousine.

Citation:
Chère Katarina,

C’est en ce jour si triste que je prends la plume pour t’écrire afin de t’annoncer une mauvaise nouvelle. Notre Cousin Occorax est décédé cette nuit même d’une maladie Incurable. Il m’a envoyé son testament, pour que j’applique ses dernières volontées. Ce que je vais donc faire en commençant par te citer le passage te concernant :

« A ma cousine Katarina et sa fille Jade, toi aussi qui est très loin de la famille et de moi au moment ou je t’écris. J’espère tout d’abord que toi et ta fille vous portez bien. J’ai une maladie incurable et je vais dans peu de temps mourir. Et cela depuis plusieurs semaine, mais je n’ai pas pu m’avouer a moi-même que j’allais mourir, mais à présent c’est trop tard. J’aimerai que tu sois présente à mon enterrement. Prends soin de toi, de Jade et de ton frère. Je ne sais pas comment il réagira à l’annonce de ma mort. Enfin je regrette juste qu’on n’est pas passé plus de moment ensemble. Embrasse ta petite protégée de ma part, je m’imagine comme elle a grandie cette belle petite fille. Je suis convaincu qu’elle a hérité du caractère et de l’intelligence de sa mère. Je te lègue, ma bibliothèque complète, comprenant différents livres, parchemins et plans, qui j’en suis sur te seront très utiles pour les études poussées que tu entreprends actuellement à l’université normande. Adieu ma cousine et petite cousine, qu’Aristote veille sur vous, votre cousin qui vous aime.»

Je suis désolé de ne pouvoir t’envoyer copie du testament pour le moment, mais le temps me manque et je dois encore continuer à m’occuper de ses volontés. Sa bibliothèque sera déposée à Rochefort sur Nenon avant que ce message ne te soit remis, ne voulant pas t’encombrer en Normandie. Je ne sais si tu pourras venir à son enterrement, mais tout comme pour Kiboki, si ce n’est pas le cas j’allumerai un cierge pour toi en son honneur.

A bientôt petite sœur, soit forte et surtout n’hésite pas si tu as besoin de moi.

Faict en Salins les Bains
Le cinquième jour du mois d’octobre quatorze cent cinquante sept

Bobyzz de Sparte


Il appela ensuite son valet et celui de Mandeure, qui était toujours derrière la porte.


Voici deux missives l’une pour ma sœur Katarina et l’autre pour ma cousine Kiboki, ce sont elles qui sont le plus loin, mais vous le saviez déjà. Faites déposer à Rochefort sur Nenon ce qu’a légué mon cousin à ma sœur et emporté jusqu’en Touraine ce qui revient à ma cousine. Une fois terminée revenez aussitôt pour vous occuper du reste.

Les deux valets partirent aussitôt s’exécuter. Bobyzz reprit donc l’écriture de ses lettres. Il fallait maintenant prévenir toutes les personnes concernées étant en Franche-Comté. Il écrivit donc à sa fille adoptive Elfriede et ses petits cousins Gallena et Victor. Pour ces trois derniers, il ne précisa pas le motif de l’urgence, simplement il leur demandait de venir immédiatement en son château de Salins les Bains, car il avait une nouvelle de la plus haute importance à leurs annoncer. Le Comte finit par sceller de son sceau les derniers plis, quand les valets refirent leurs apparitions.


Parfait, maintenant trois missives, l’une pour la Vicomtesse Elfriede qui est en son domaine, l’autre pour Gallena, la fille d’Occo qui est à Pontarlier et Victor son fils se trouvant à Saint - Claude, faites les venir immédiatement ici. Et ensuite fait venir ma vassale, elle est également concernée par le testament. Quoi qu’il arrive et quoi qu’il fasse, vous faites en sorte qu’ils soient tous ici présent dans les plus brefs délais.

Avant que vous ne repartiez, que la cuisinière prévoit de quoi manger et du vin pour leurs arrivées tout ceci dans mon salon privé, ils auront bien besoin d’un remontant quand ils apprendront la nouvelle. Quand à moi que personne ne m'importune, je vais aller prier, que l’on vienne me chercher que lorsque qu’ils seront arrivés.


Les valets lui firent la révérence et s’exécutèrent emportant avec eux les différents parchemins. Le Comte partit en direction de sa petite chapelle qu’il avait fait construire depuis peu, afin de prier pour l’âme pour de son cousin et pour trouver la force de surmonter cette nouvelle épreuve.

_________________




















































Dodo45
Domaine d'Ivory

Des bruits de sabots martelant le sol, des tintements sourds de cloche accompagnés de paroles inaudibles et, pour couronner le tout, la porte de chambre qui s'ouvre à la volée sans la moindre autorisation...
Il n'en fallut pas plus à Dodo pour sortir de son doux sommeil et de glisser sur la pente de la mauvaise humeur.
L'air mi-alerte, mi-ensommeillé, elle considéra le garde qui venait de faire irruption dans sa chambre.


- Vous n'êtes pas censé rester à la grille, vous? fit-elle d'une voix morne, trahissant son agacement.

Le jeune garde, visiblement embêté d'avoir débarqué ainsi répondit d'une voix manquant légèrement d'assurance:

- Madame, c'est que j'ai reçu des ordres formelles...
Vous devez vous rendre au plus vite à Salin-les-Bains, un valet de votre Suzerain vous attend en bas. Il n'a fourni aucune explication quant au motif de... l'invitation.


La pontissalienne acquiesça et congédia son interlocuteur.
Pourquoi Bobyzz souhait-il la voir de si bon matin? Elle avait beau réfléchir, aucune réponse pertinente lui vint à l'esprit.
La jeune femme se prépara donc rapidement et descendit précipitamment. Parvenue en-bas, elle s'empressa de rédiger une missive à l'attention de son amie qu'elle hébergeait.




Sara,

Loin de moi l'idée de t'abandonner pour les recherches de Danaé.
J'ai juste un empêchement qui fait que mon départ sera quelques peu retardé, je pense te rejoindre demain sur Pontarlier ou ses environs.

Affectueusement,

D.




Après avoir chargé son garde d'apporter la lettre à son destinataire, la Dame d'Ivory quitta son domaine accompagné du valet Salinois.





Domaine du Comte Bobyzz de Sparte, Salins-les-Bains



Dodo avait pesté durant tout le voyage: son camarade de voyage était loin d'être bavard et elle n'en apprit pas plus sur le motif de la convocation.
"Invitation à une dégustation de vin? Non, trop tôt.."
L'écuyer au service du Sparte la tira de ses intenses réflexions et la conduisit à l'intérieur du château.
Dodo prit donc son mal en patience et attendit bien sagement son suzerain..

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Gallena
La jeune noble était en visite à Pontarlier. Le voyage entre Vesoul et la ville de son paternel c'était bien passé et elle s'affairait à faire le tour du village afin de mieux connaître cet endroit qui avait vu grandir son papa chéri. Elle gardait dans son fort intérieur l'espoir de voir Victor Marcus avant son retour auprès de son ange.

L'avant midi radieux malgré la fraicheur avait passé à une vitesse folle et Gallena avait décidée d'aller boire une tisane à une taverne du coin pour s'y réchauffer. Mains enroulés autour de sa tasse, réchauffant lentement ses doigts, elle regardait les passants par la fenêtre, certains rigolaient d'autres râlaient. Elle en remarqua un plus que les autres à cause de sa démarche pressée. Ce dernier pénétra dans la taverne et se rendit direct au comptoir. L'homme tenait un message dans sa main droite et discutait avec le tavernier.


Gallena de Sparte vous connaissez?

Non désolé, connais personne de ce nom.

La jeune femme sursauta à l'entente de son nom et se leva timidement. Elle s'avança lentement vers l'homme et dit sur un ton bas, intriguée.

Je suis Gallena de Sparte. Que puis je pour vous?

L'homme se retourna vers elle et la regarda de la tête aux pieds.

J'ai un message pour vous. Vous êtes attendu immédiatement au château de Salins les Bains, si vous voulez bien me suivre s'il vous plait.

Surprise, la jeune Sparte n'hésita pas une seconde et suivie le valet jusqu'au château. Celui ci n'ayant rien dit du voyage, Gallena se contenta de fixer le paysage qui défilait devant ses yeux.

Enfin arrivée, elle suivie son escorte du jour jusqu'au salon où une Dame y était déjà. Gallena avança vers elle et alla se présenter à l'inconnue attendant de savoir de quoi en retournait cette convocation.


Bonjour Dame, je suis Gallena de Sparte, fille de Victor Marcus de Sparte, enchantée.
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L'air est pour l'homme ce que tu es pour moi. Un besoin essentiel qui envahi mon coeur, le gonfle et le maintien en vie
Victor.de.sparte


Saint-Claude, dans sa résidence.

Depuis que le soleil a commencé à illuminer le village en faisant fuir les ombres dans cette guerre inexorable entre la lumière et les ombres, le fier fils du Seigneur Victor Marcus de Sparte s'est éveillé.

Sa main droite se ferme en un poing pour venir se glisser du matelas rembouré grâce à des étoffes précieuses jusqu'à son oeil droit. Frotte, frotte, frotte le petit oeil.


Bon, je crois que je suis réveillé.

L'homme s'échappant de sa couche pour se lever. Vétu simplement d'une chemise pour se protéger de la froideur naissance du mois d'octobre. Il détache celle-ci pour dévoiler son torse bronzé absent de toutes cicatrices, défaut physique, mais laissant appercevoir sa musculature. Une peau à la couleur du miel qui met en valeur les beaux cheveux dorés du Sparte. Ses mains s'acharnant à plier convenablement sa chemise avant de la serrer sur sa table de nuit pour pouvoir la remettre lorsqu'il irait se coucher. Bien entendu, à ce moment-là, il ne savait pas qu'il devait aller rapidement au Comté de son oncle Bobyzz.

Victor Hadrien décide à ce moment de faire immédiatement son lit dans une discipline toute militaire. Les draps sont rajustés de manière impeccable sur son matelas pour le dissimuler. La chambre de la maison à trois pièces est maintenant impeccable.

S'agnouillant sur le plancher de bois de sa résidence actuelle, le fils d'un noble baise la tête.


Merci Aristote de faire ma vie un bonheur de part vos enseignements. Je souhaite qu'il en soit toujours ainsi.

Se relevant avec une grâce digne d'un Aristocrate, ce qu'il est par son sang noble et honorable, il se dirige vers sa commode pour enfiler une chemise en soie noire et des braies dans le même tissus. Un fourreau en acier poli est accroché immédiatement à sa hanche droite, en gardant naturellement son glaive dans le fourreau.


C'est l'heure de son entrainement journalier.

Saint-Claude, près de la forêt.

Près de la forêt de Saint-Claude qui rend la ville prospère, ce qui attire la convoitise malsaine des villes les moins fortunées de la Franche-comté, le Garde impériale prend une longue respiration de l'air matinale. Les vaillants bûcherons de Saint-Claude n'ont pas commencé à quitter leur foyers pour se diriger vers les arbres qui n'attendent qu'à recevoir des coups de lames de haches avant de s'effondrer gracieusement aux rythme du travail acharné d'hommes courageux et loyaux à la Franche-comté en faisant vivre son économie florissante et puissante.

Après quelques minutes à profiter des rayons du soleil qui innonde délicieusement sa bouille et son corps, il est fin prêt à commencer son entrainement rude pour la garde impériale. Sa main s'enroule autour de la garde du sabre, pendant ses pieds sont cote à cote. Rapidement, la minine gauche dégaine le sabre dans son fourreau à la hanche droite. Maintenant, il reglisse le fer dans son fourreau. Son pied droit vient se placer à l'arrière, pendant que le second pied se positionne à l'avant. Le sabre est à nouveau dégainer et rengainé.

Il recommence cette danse à deux séquences, mais il poursuit avec des estocs et des fléches. Les flèches, sa jambe droite recule considérablement, pendant que son corps s'affaisse, mais finalement se détende pour envoyer un puissant estoc en directement d'une cible imaginaire.

Victor Hadrien s'entraine ainsi pendant environ une heure. Une pellicule de sueur couvre son dos, ses bras et son visage. Il se décide à prendre une légère pause.

Après celle-ci, il se relève avant de reprendre son sabre et maintenant de se placer dans toutes les gardes : Sixte, quinte, octave, ainsi de suite avant de commencer à débuter une série de bottes, d'estocs, d'amorces d'estoc avant de faire finalement une taille puissante.

Six heures. Il passe six heures à s'entrainer comme les véritables guerriers du moyen-âge pour être dans la mesure de triompher comme leurs adversaires aux armes de la même technologie qu'eux.


Sieur Victor, je sais que vous détestez que je vienne vous déranger, mais il s'agit d'une affaire familliale et je sais que vous ne voudriez pas que j'attente pour vous l'annoncez.

Un demi-tour sur son pied droit et Victor tombe face à face envers son garde-du-corps le plus fidèle, Antoine. Un guerrier à la chevelure et à la barbe rousse portant une chemise de mailles aux armes des Spartes. Une lourde bâtarde en fer à sa hanche gauche.

Oh ! Par Aristote, vous ne me dérangez jamais Antoine. Que me dîtes-vous, une affaire familiale ? Que dites-vous là ?

Je sais très bien que vous êtes trop bien élevé pour dire que je vous dérange, Sieur Victor. Passons. Oui, une affaire de famille, messire. Sa Grandeur, le Comte Bobyzz de Sparte, Haut Connétable Impérial et Très-Illustre membre de votre famille a envoyé un messager pour dire que vous devez immédiatement aller à sa résidence.

Hm. Mon oncle souhaite que je vienne chez lui ? Alors, je vais me rendre immédiatement. On ne fait pas attendre un ainé de sa famille, encore moins lorsqu'il est comte. Je suis certain que tu as déjà préparé trois hommes d'armes avec toi, les chevaux sont-ils près à une petite balade dans notre chère franche-comté ?

Oui. Les destriers sont près à voyager pour se rendre au Comté de Salins-les-bains, mon cher maître. Nous sommes prêt à vous suivre, Sieur Victor, même au-delà de la mort si nous le devions pour protéger votre vie envers tous les périls.

C'est pour ça que tu es mon plus fidèle serviteur Antoine et que tu as toute ma confiance. Maintenant, partons, nous ne devons plus perdre un instant dans ces verbillages. Mon oncle attend. [b]


Comté de Bobyzz de Sparte, devant les herses.

Garde, laissez moi entrer. Sa Grandeur, le Comte Bobyzz de Sparte, Haut Connétable Impérial m'attend. Les armoiries que je porte sur mon plastron sont celles des Spartes. Je suis Victor Hadrien de Sparte, fils du cousin de votre Très-Illustre seigneur.
Dodo45
Alors qu'elle observait les tableaux accrochés au mur pour faire passer le temps, la grande porte qu'elle avait emprunté s'ouvrit une seconde fois.
Dodo fit volte-face, s'attendant à voir son suzerain l'accueillir mais il en fut tout autrement.
Une jeune fille fit son entrée, accompagnée d'un valet comme elle le fut elle-même quelques instants plus tôt.
Celle-ci se présenta comme étant la fille d'Occorax, la pontissalienne ne l'avait jamais rencontré et fut heureuse de mettre un visage sur un prénom qu'elle avait entendu à mainte reprises.


- Enchantée Damoiselle, je suis Dodo de la Chope Bénite, la vassale de votre oncle. fit-elle en accompagnant sa révérence d'un franc sourire.
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Elfriede.
Réveillée par le chant du coq, Elfriede ne paressa pas dans son lit douillet. Elle avait beaucoup de choses à faire aujourd’hui. Elle se fit rapidement habillée par ses servantes pendant que son valet préparait son carrosse.

Comme tous les matins depuis son retour à Pontarlier, Elfriede se rendait dans son bureau de tribun pour y effectuer son travail journalier. Après avoir répondu à toutes les lettres reçues, elle mit de l’ordre dans son bureau et sortit avant que quelqu’un ne la voit.

Elle fit un rapide tour du marché à la recherche de laine. Elle aurait beaucoup de vêtement à faire fabriquer dans son atelier de tisserand dans les prochains jours. Elle acheta dans un étale des pelotes de bonne qualité à prix raisonnable qu’elle mit dans son panier.


Avant de rentrée à son domaine, elle fit une halte dans la taverne municipale. Elle scruta la salle du regard pour voir si elle connaissait quelqu’un. Elle vit Circa, attablé. Elle s’approcha d’un pas lent puis le salua chaleureusement.

A peine assise, elle remarqua un valet aux couleurs de Salins entrer précipitamment en taverne et avancer rapidement vers elle.


Dame Elfriede, bonjour, je vous cherchais.

Elle le regarda d’un air interrogateur.

Qu’y-a-t-il ? dit-elle un brin inquiète.

Votre parrain vous attend au château le plus rapidement possible.

Elle se demanda ce qu’il pouvait bien lui vouloir. Cela l’intriguait beaucoup et étant de nature curieuse, elle ne pouvait attendre plus longtemps pour savoir de quoi il retournait. Elle regarda Circa, sourit légèrement et lui demanda s’il voulait l’accompagner.

Puis arrivé au château de salins les bains, ils s’annoncèrent au garde qui les amenèrent dans un salon. Elle fut surprise d’y voir Dodo et Gallena. Elles les salua et fit les présentations.

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Victor.de.sparte


Comté de Bobyzz de Sparte, devant les herses.

Garde, laissez-moi entrer. Sa Grandeur, le Comte Bobyzz de Sparte, Haut Connétable Impérial m'attend. Les armoiries que je porte sur mon plastron sont celles des Spartes. Je suis Victor Hadrien de Sparte, fils du cousin de votre Très-Illustre seigneur.

Le garde de l’illustre sparte pose ses yeux sur Victor Hadrien pour faire une rapide analyse. L’adolescent à la chevelure blonde et bien entretenue porte une armure italienne particulièrement efficace au combat, d’une technologie très agréable à porté, car le poids est mieux réparti sur les différentes parties de cet équipement militaire de protection. Ce qui l’intéresse particulièrement, c’est le blason de la famille de son maître.

La ressemblance entre le Seigneur de Mandeure est son fils est sans doute le port royal et aristocratique des deux hommes, leur beauté différente mais complémentaire dans un sens uni par le contraste de leur chevelure. Victor possède une vigoureuse musculature de celle des hommes de combat, malgré qu’il possède déjà un verbe aussi tranchant que le plus aiguisé des fers, ce qui fait de lui un homme tout aussi habile dans les métiers des lettres et le métier des armes. Sinon, la ressemblance physique est plutôt médiocre et discutable, mais il ressemble déjà plus à son oncle Bobyzz de Sparte par leur crin des bestioles humaines.

Le garde ne pouvant pas réellement refuser l’accès du château à cet homme, surtout si il était vrai que Sa Grandeur attendait l’arrivée du jeune homme. Alors, il se retourne et son bras gauche s’élève pour doucement agiter ses doigts protégés par des mailles minces de fer pour faire un signe à ses coéquipiers pour ouvrir la herse.
Les autres hommes d’armes viennent tourner une largue rondelle reliée à la corde de la herse. Sous leur force physique, la grille commence à monter dans les astres bas du château du Sparte dans un bruit énorme comme des grondements féroces de milliers de bêtes ou une charge d’antilopes.


Nous avons compris votre demande, Sieur Victor fils du noble Seigneur Victor Marcus de Sparte et nous allons y faire réponse immédiatement. Les hommes d’armes de votre maisonnée sans doute, monsieur, doivent rester au poste de garde, ici-même, pour assurer la sécurité de la gente du château de Sa Grandeur. N’en prenez pas ombrage, c’est une mesure de sécurité, pas une offense à votre sang et à votre rang, messire. Un palefrenier va venir chercher vos montures de guerres en attendant votre retour. Ces animaux seront bien traités par notre personnel de l’écurie dont le talent équivaut à celui des hommes les plus compétents des rois et des souverains les plus réputés. Veuillez également me prêter votre fourreau, je vais en assurer la garde, sieur.

Victor laisse un sourire se dessiner sur sa frimousse adorable sous les paroles sages du garde, surement un officier, de son oncle. Il est vrai que celui-ci est doté d’une maisonnée hors pair dont l’intellect fait que leur verbillage est plus utile que leurs armes, ce qui évite des effusions de sang inutiles et néfaste pour la réputation du suzerain de ce lieu, de ces terres.

Garde, je vous présente mes respects pour votre responsabilité accrue et sincère envers les habitants et un membre important de ma famille. Antoine, mon homme d’arme le plus expérimenté va commander mes hommes d’arme et attendre mon retour dans votre majestueux poste de garde. Si vous avez des tâches à leurs distribués, faîtes le, mes hommes sont courageux et travailleurs, très loin de la paresse. Ce sont des hommes fiers de servir comme vous d’une grande famille impériale dont les compétences dépassent toutes les autres familles. Je vous laisse également la garde des montures de ma maisonnée et je sais fort bien qu’elles seront traitées avec le plus grand des discernements par les soins illustres et bons des palefreniers de votre maître.

J’accepte de vous confier mon fer dans son fourreau, arme qui m’est fidèle et vertueuse et qui ne coupe point les innocents d’Aristote. Veuillez en prendre le plus grand soin, car c’est sans doute ma plus grande amie sur les champs-de-batailles et celle qui me connaît durant plusieurs heures par jour, durant toutes les saisons et durant toutes les années durant lesquelles je pourrais toujours élever cette fidèle amie dans les ciels pour s’abattre sur mes ennemis, qui sont les suppôts et les pourfendeurs de notre bel empire et de notre belle franche-comté.
Si vous l’acceptez, j’irai immédiatement voir mon oncle.


Je reconnais le Verbe de vos alleux, Sieur Victor, celui qui fait de votre famille sans doute la plus exceptionnelle parmi toutes les grandes familles impériales, exceptée celle de notre Empereur. Dès que vous m’aurez confié votre arme, vous pourrez rejoindre le comte Bobyzz de Sparte.
Ses doigts agiles viennent défaire l’attaque du ceinturon de son fourreau pour faire glisser le cylindre de fer poli pour rendre ce contenant précieux au garde. Cette sublime épée, dont le pommeau est sculpté et gravé le blason de la famille dans cet acier bleuté. La longueur de cette arme d’estoc est celui d’un glaive, car c’est bel et bien ce qu’est cette épée, mais la beauté et la grâce de cette arme est manifeste et incite les psychées à un grand respect.


Après de tels propos échangés avec le garde, il n’y aucun mot utile. C’est pour cette raison que l’homme laisse un nouveau sourire flotté sur son minois et de passer son chemin sur les dalles menant à son illustre oncle.
Dès arrivé à l’endroit le plus utile, sa menotte enveloppée dans une boule qui conceptualise le poing viendra frapper sur le bois noble de cette porte durant trois fois avant de s’estomper. Dans une discipline toute militaire et aristocratique, le fils du défunt attend qu’on lui réponde.
Bobyzz


Le serviteur de Salins les Bains était juste derrière la porte d’entrée du salon privé de sa Grandeur de Sparte. Il regardait la liste que le valet lui avait transmise. Il n’en manquait plus qu’un seul avant d’aller déranger son Maître. Ce n’était pas le jour de commettre une erreur, la réaction du Comte pourrait être redoutable.

Au même instant, il entendit quelqu’un toquer plusieurs fois sur cette même porte. Le laquet ouvrit la porte et découvrit le dernier arrivé. Il devait certainement s’agir du jeune Victor Hadrien de Sparte, qui était le dernier attendu au château Comtale.


Bien le bonjour Messire de Sparte, votre famille est déjà présente. Si vous voulez bien vous mettre à votre aise.

Puis le serviteur se retourna vers le reste des convives présent

Je vais prévenir mon maître de votre arrivée. Sa Grandeur a mis à votre disposition de quoi vous sustenter et rassasier votre soif. En attendant son arrivée, n’hésitez pas à vous faire servir.

Le serviteur leurs fît une petite révérence et partit prévenir sa Grandeur de l’arrivée de tous les Sparte. En allant en direction de la Chapelle, il passa devant le bureau que le Comte avait exterminé. Il était déjà rangé et en ordre et pu apercevoir au sol la fameuse lettre de son cousin. Il la récupéra et continua sa route en direction de la Chapelle.


Quelques temps avant l’arrivée du dernier Sparte, sa Grandeur était agenouillée sur un coussin en velours rouge juste devant la statue de Christos. Il priait pour l’âme de son cousin, tout en repensant à lui. Il faut dire qu’il en avait vraiment besoin s’il voulait rejoindre les étoiles, sa vie avait été tumultueuse. Cet Homme soit on l’aimait, soit on le détestait, jamais dans la demi mesure, toujours à fond. Mon dieu, soyez clément, car même s’il fût rude et imparfait, son cœur était bon et pur. Il a toujours su protéger les siens du besoin.
Bobyzz avait les yeux rouges, mais il ne pleurait pas. Ce n’était pas le premier cousin qu’il avait perdu, il avait appris à gérer son deuil, bien que la première fois, il n’avait pas eu le temps de le faire étant Franc-Comte.

C’est à ce moment, que le Valet fît irruption. Un bruit sourd de porte et Bobyzz se retourna pour voir ce qu’il se passait. Il se releva et lui dit très autoritairement


J’espère que tu viens pour m’annoncer qu’ils sont arrivés

Le Valet baissa les yeux et répondit.

Oui maître, ils sont tous la, c’est pour ca que je viens vous chercher. J’ai également récupéré le testament de votre cousin, vous l’aviez laissé tomber dans votre bureau. Ils sont tous réunis dans votre salon privé et ne savent pas du tout pourquoi ils sont la, si ce n’est que c’est une urgence.

Parfait ! Allons y alors, ne les laissons pas plus attendre, bien que la nouvelle ne leurs fera pas plaisir.

Le Comte parti en direction de ses appartements privés accompagné de son valet. Après plusieurs minutes de marche, pendant lesquels Bobyzz cherchait comment annoncer cette horrible nouvelle à ses proches, ils arrivèrent enfin devant la porte du salon.

Donne - moi le parchemin et reste derrière la porte, j’entre seul.

Le Comte posa la main sur la poignet, il avait du mal à ouvrir la porte. Non pas que la porte était bloquée, mais il savait qu’ensuite rien ne serait comme avant. Grand inspiration et il ouvrit la porte. Ils étaient bien tous présent, Bobyzz avait envie de sourire, mais il ne pouvait pas. Son visage resta fermé

Bonjour à tous, merci d’être venu aussi vite chez moi. J’espère que vous avez fait un bon voyage.

Voyant qu’ils le regardaient tous dubitativement, il reprit aussitôt.

Vous vous en doutez, j’ai une nouvelle à vous annoncer. Cette nouvelle c’est …

Gorge nouée, Bobyzz n’arrivait pas à leur avouer l’horrible nouvelle.

Le mieux c’est que vous lisiez ceci dit il en brandissant le parchemin, qu’il déposa ensuite sur la table. Bobyzz fît signe à un serviteur de lui apporter du vin pendant qu’il était entrain de s’installer.

Je vous conseille de vous mettre assis pour la lire reprit il avec une pointe de tristesse dans sa phrase.

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Elfriede.
Elle commençait à trouver le temps long. Ne pas savoir pourquoi elle avait été convoquée par Bobyzz l’intriguait, comme la présence de Dodo, de Gallena et de Victor. On pourrait presque croire à une réunion de famille. Il manquait Kiboki qui avait refait sa vie loin de Franche Comté, Katarina qui était en voyage dans un duché lointain et Occorax. Elle se demanda d’ailleurs comment allait Kiboki et Katarina, elle n’avait pas eu de nouvelles depuis leurs départs, il y a bien longtemps maintenant.

L’arrivée de Bobyzz la sortit de ses pensées. Il avait l’air bizarre, il n’avait jamais été aussi froid en leur disant bonjour. Il allait enfin annoncer la fameuse nouvelle qui les réunissait tous ici .. mais non il s’arrêta de parler. Elfriede haussa un sourcil. Pourquoi faire autant de mystère. Elle regarda le parchemin qu’il avait posé. Que pouvait-il bien contenir ?
Elle regarda la vassale de Bobyzz puis son cousin et sa cousine. Personne ne bougeait. Elle s’avança alors lentement, pris le parchemin et s’installa sur un fauteuil.

Elle commença à lire. Elle comprit assez vite qu’elle lisait un testament. Elle leva les yeux vers Bobyzz, une pointe d’angoisse dans le regard. Puis elle reprit la lecture, au fur à mesure qu’elle avançait, des larmes coulaient le long de ses joues puis de plus en plus venant jusqu'à troublée sa vision. Elle laissa tomber le parchemin.

Elle avait du mal à croire ce qu’elle avait lu, son oncle et vassal s’en était allé, sans qu’elle n’ait pu lui dire au revoir. Elle ne comprenait pas qu’il n’est pas annoncé sa maladie plus tôt. Elle se leva et se mit devant la fenêtre pour prendre un peu d’air. Les larmes coulaient toujours. Il lui avait demandé d’être forte et de ne pas pleurer mais elle n’arrivait pas à arrêter.
Elle sortit un mouchoir brodé à ses initiales et essuya délicatement ses yeux.

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Gallena
La jeune Sparte discutait de tout et de rien en attendant son petit cousin. Tous parlaient à tour de rôle de leur vie mais surtout tous se demandaient ce que Bobyzz avait de si important à leur annoncer pour les réunir d'urgence.

Victor fit son arrivée. Gallena alla l'acceuilir et lui faire la bise. Lui à Saint-claude, elle habituellement à Vesoul, ils avaient rarement l'occasion de se voir ces derniers temps avec leur emploi du temps mutuel chargé. Elle était bien heureuse de le voir là.

Le Comte fit ensuite son entrée. Enfin! Ils allaient savoir pourquoi cette rencontre familiale. La froideur du regard de l'homme glaça le sang de l'adolescente, lui si chaleureux et joyeux d'habitude. Il était sur le point de dévoiler le pourquoi mais il s'arrêta. Mais qu'est ce qui mettait le haut connétable dans cet état? Gallena semblait perdue.

Elfriede prit le parchemin la première. Gallie fixa la femme, ses gestes, sa réaction. Des larmes??? mais pourquoi? qu'est ce qu'il y a de si terrible? La Vicomtesse éloignée du satané parchemin, Gallena avança d'un pas décidé, et se pencha pour prendre le parchemin maintenant au sol. Prenant pas le temps de s'assoir, l'adolescente se redressa et commença la lecture.

Plus elle lisait, plus son teint devenait pâle, son souffle court. Son coeur arrêta de battre le temps d'une seconde, ses yeux s'embrouillaient. Elle cessa la lecture à mi chemin, incapable d'en lire plus tellement ses mains tremblaient. Déposant le parchemin sur la table, elle pris appuie sur celle ci sentant ses jambes faiblir malgré sa petite taille. Elle posa sa main gauche sur sa bouche, étouffant le cri d'un coeur en pleure. Ses larmes coulant maintenant à flot sur ses joues.

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L'air est pour l'homme ce que tu es pour moi. Un besoin essentiel qui envahi mon coeur, le gonfle et le maintien en vie
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