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[RP] Traversée poitevine.

Kissiou
Kissiou resta cloitrait dans une grange toute la journée, elle regarda le soleil se couchait et le depart approcher, elle décida alors de sortir errer un peu.
Un pied alors au dehors elle trouva posait au sol une lettre.. elle la ramassa puis s'en alla se perdre dans la nature sans la lire, elle avait besoin de prendre l'air, se retrouver seule, elle n'arrivait plus a aligner deux pensées et cela la faisait paniquer le temps passé et elle se devait de donner des explications...
Elle s'assit au pied d'un arbre laissant son regard dans le vide, sa lettre entre ses doigts ne sachant pas qui l'avait écrit et ne préférant pour l'instant ne pas le savoir, juste oublier. Elle aimait particulièrement les forêts pour se recueillir, humer la senteur des sous-bois laissant dévoiler ses secrets les plus profond sachant que c'était un lieu capable de rester muet quand on y criait sa rancœur, sa haine, ses colères et ses tourments.. depuis quelques jours elle vivait dans l'angoisse, ses pensées remplit de démons.. des choix toujours des choix.. la vie, le bonheur n'avait qu'une durée limitée, c'était drôlement éphémère pensait elle. Comment font ceux a qui tout réussissent?

Cela faisait maintenant un moment qu'elle était partis de Thouars loin de Chuichian et de la vie qu'elle devait tracer avec lui, voulant mettre de l'ordre en elle, elle pensait qu'en s'éloignant un peu elle saurait ce qu'elle voudrait réellement.. mais c'était devenu encore pire, elle venait de rencontrer un homme, un homme qui avait tout chamboulait dans ces décisions, un homme qui avait en quelques mots mit un doute en elle, en ses sentiments la faisant se remettre en question.

Kissiou ne se reconnaissait plus du tout, son esprit, torturé par d'étranges visions qui enivrait son corps qui tourmentaient son âme, elle pensa tout d'abord a sa cher trombine elle avait des sentiments pour lui ça c'était certains, elle sentait dans ce silence un peu de son absence, il lui manquait vraiment, le souffle de ses mots caressait encore son visage raisonnant encore dans sa tête comme si il était a ses côtés laissant sur sa peau cette fois ci un douloureux présage, il attend qu'elle revienne. Ensuite le visage de cet homme apparaissait devant elle ne la laissant pas indifférente, elle le voyait espérer, il l'intriguée, elle se sentait drôlement bien en sa présence, posant un regard autre que celle de celui qu'elle devait épouser, il lui apportait tout ce qu'elle attendait de Chuichian.. mais qui était il vraiment? c'est vrai elle ne le connaissait pas, comment avait il pu tourmenter autant cette guerrière la laissant douter d'elle et de celui qu'elle aimait? tout ce qu'elle savait c'est qu'elle n'éprouvait pas non plus que de l'attirance envers lui, il ne voulait pas en rester là et ne compter pas lui rendre la tache facile..
Mais qui es-tu diable de la vie pour faire ça ? Elle fais des erreurs en entraînant d'autres personnes dans ce jeu qu'elle ne trouvait plus amusant depuis qu'elle était avec Chui, mais la elle avait a nouveau craquée ainsi elle se blessait un peu mieux.
Ne peut elle pas se suffire d'un seul homme? a t-elle se besoin de se torturer a chaque fois et ensuite fuir comme a ses habitudes devant les faits? Mais comment résister à de vibrants assauts, comme l'avait elle fait jusqu'à présent, comment ne pas se consumer quand le feu devant ses yeux est si beau? était elle réellement faites pour se ranger avec un homme? pouvait elle réellement promettre amour et fidélité? elle doutais non pas des sentiments qu'elle éprouvée mais de la confiance et des promesses qu'elle pourrais faire..
Tant de question se chambouler dans sa tête, ça en devenait impossible.. Ses illusions tombaient l'une après l'autre comme les écorces d'un fruit dont la saveur est amère..

Elle se cachait là dans la forêt, dans la pénombre entres les arbres regardant la nuit tomber. Elle se détestait, a cette instant elle voudrait tout quitter, l'armée, Thouars.. le Poitou, disparaitre et se faire une vie de vagabonde, tourner des pages, des pages presque blanches ne laissant jamais continuer l'histoire.. mais elle ne voulait pas quitter ses amies, Extraelle, cette femme qu'elle enviée l'ayant vu a moult reprise prendre des choix entre deux hommes, des décisions sur sa vie cette amie qu'elle appréciée pour des raisons inconnu, elle l'adorée particulièrement car en un simple regard elle devinait tout, même si elle ne se voyait que rarement elles savaient l'une et l'autre qu'elles n'étaient pas loin si besoin était, et puis son acolyte d'amie de voyage Chiquette, cette jeune femme Tremouilloise, pétillante de vie qui l'a faisait toujours rire et avec qui elle avait toujours passés de fantastique moment, elle aussi ne savait jamais où se placer avec les hommes des que les sentiments rentré en jeu.. Non, elle pouvait pas disparaitre ainsi.. elle tenait beaucoup trop a elles deux.

Elle se releva ensuite pour reprendre le chemin du village et se diriger en direction de La Rochelle comme prévue, son inconscient sans dessus, son subconscient déçue d'elle, elle est l'envers de l'endroit et le revers de son émoi.. rien n'était logique dans sa vie ne faisant que la compliquer d'avantage et ne sachant jamais ce qu'elle désirée vraiment.

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Extraelle
[Poitiers. 29 novembre 1456]

Thouars demain, enfin... Après plus de trois semaines d'absence, elle rentre au bercail et s'impatiente comme un cheval piaffant d'énervement en sentant que l'écurie est proche. Ils se sont à peine arrêtés à La Rochelle, juste le temps pour elle de lancer un dernier regard à l'océan, de glisser dans sa besace quelques coquillages, et d'acheter à un pêcheur quelques superbes crustacés bien vifs pour la fête de Dra et Teclo. Dans son empressement, elle y a manqué Datan, le croyant à Niort, et enrage à moitié tout en se disant parfois qu'il vaut mieux qu'elle ne le côtoie pas trop, cet épervier au regard si enjôleur. Passage éclair à Niort, où elle a quand même pu faire la connaissance de Collemund, clone de Mac mais en plus sociable, et revoir la charmante Zézélique avec qui décidément elle a quelques points communs.

C'est enfin la capitale, avec son lot de bonnes surprises mais surtout de mauvaises. Mac déjà, qui semble reprendre de la distance. Et finit par lui avouer qu'il appréhende ce retour, et surtout la présence à Thouars de son ancien rival. Une lettre de son frère, qui lui annonce sa rupture avec Kissiou en des termes glacés et définitifs, puis une missive de cette dernière, semblant en proie à ses démons habituels mais encore plus perdue que d'habitude, si c'est possible. Sylmeria, qui malgré sa bonne humeur habituelle, ne peut cacher son désarroi et semble résolue à s'éteindre doucement. Kilderic entraperçu dans une taverne, qui après les échanges acerbes de rigueur, s'endort à moitié... à croire qu'il ne s'est intéressé à elle que pour une seule chose, et sachant qu'il ne peut l'avoir...


C'est si difficile d'avoir de bons ennemis de nos jours... soupire la thouarsaise en tirant voluptueusement sur sa bouffarde, adossée au mur dans une ruelle sombre de Poitiers, alors que des rires et des clameurs arrivent étouffés depuis l'intérieur. Elle s'est bien sûr rendue à la fête donnée en l'honneur de Dra et de Teclo, avant leur départ, et s'est isolée pour fumer et ressasser ses idées noires. Elle réalise qu'elle connait dorénavant beaucoup de gens en Poitou, et que tout ce qui leur arrive l'affecte. Empathie qu'elle n'a jamais connue sur les chemins lors de sa jeunesse, lorsque chaque rencontre était destinée à s'achever sans espoir probable de se revoir...

Thouars... le curé givré, sa taverne déjantée et adorée, la maison close, sa forge, Chuichian, Cali, Pano, Bamba, Dada, Eligen, Quentinx, Cyphus, Cerydwen, Kissiou qui est sur le retour derrière elle... Souvenirs doux à sa mémoire, qui réchauffent le coeur... Ce patelin de bouseux, ils vont le prendre à bout de bras et le secouer comme un prunier, pour le faire revivre et lui rendre sa superbe d'antan.
Elle sourit, retourne à l'intérieur, et décide d'oublier toute pensée négative pour fêter dignement la liberté retrouvée de son amie Dra. Si heureuse de voler vers d'autres horizons avec son cher et tendre, quand Extraelle, au contraire, s'apprête à s'investir davantage dans son village et ce Comté marécageux qui, qu'elle le veuille ou non, est tout simplement son chez-elle.

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Datan
Le retour de la Rochelle s'était passé sans encombre. Malgré quelques voyageurs pressés, Datan n'avait pas vu grand monde. Tout en marchant, il avait songé à ces voyages qu'il avait toujours espéré faire. Traverser le comté, puis le royaume pour se chercher ailleurs que dans ses habitudes.

Mais quelques dernières rencontres avaient changé la donne. Cette jeune fille tout d'abord avait réveillé son coeur endormi, étranger à tout sentiment, trop vite vieilli. Son corps autrefois courbé avait retrouvé de la tenue, et même son visage paraissait plus lumineux. Quelques essais ratés avec une amie de longue date l'avaient définitivement refroidis, mais l'arrivée de Dune réchauffait à sa manière son âme de solitaire. Retrouvant des liens perdus, une sensation nouvelle de responsabilité, une volonté d'être père bien plus que celle d'être un homme ou un amant. Il avait pris cette adolescente sous son aile, le coeur au bord des larmes.

Serais-je un bon père pour elle ?

Après ses questionnements qui rendaient si difficile les relations avec Datan, toujours à douter de lui-même, à tout remettre en cause, toujours aussi exigeant avec le respect des autres et des règles, il avait enfin pris sa décision. Elle allait devenir sa fille. Elle avait dit oui.

Oui. Il ne serait plus seul.

D'autres rencontres encore avaient réveillé son envie de bons mots, de verbes hauts et de duels de longue haleine. Des femmes, forcément, des adversaires bien plus fines et intelligentes quand il s'agit de cela, que le sont les hommes. Des hommes emprunts de trop d'échanges musclés et pas assez de propos, trop de violence et trop peu de retenue.

Des femmes si différentes et à leur manière si attirantes.

D'une il avait fini par se lasser, déçu par ses vociférations sans fin, perdu au milieu de ses critiques de bas étage et malgré sa capacité indéniable à rassembler des foules. De l'autre, il commençait à entrevoir qu'un long chemin ensemble était possible. S'il ne savait pas encore bien qui elle était, il s'imaginait bien qu'en son fort intérieur, elle était certainement extra... Elle. Elle se disait tigresse, il la trouvait bien trop subtile pour cet animal tout en mords et en griffe. Elle l'avait trouvé au premier abord bien trop stricte et de bonne tenue, mais semblait maintenant découvrir l'homme derrière le masque.

Forcément, comme les choses ne sont jamais simple, leurs différents voyages les avaient empêché de se voir plus encore, mais d'autres viendraient certainement. D'autant qu'elle semblait avoir aimé Niort et émi l'envie d'y rester.

Trempé et fatigué, il resta un moment devant le feu entretenu par Dune. Autrefois, il serait allé directement à l'auberge, y trouvant en plus du couvert et de la chaleur, l'amitié et les longues discussions avec son ami Charibert, l'aubergiste municipal. Là, il n'avait qu'une envie simple ; revoir ce petit bout de femme. Dune avait laissé un mot, bien en évidence, transpercé par une tige figée dans un beau fruit.

Citation:
Je vais à la chasse aux fruits pour le concours lancé par Damme Sancie. Si je ne suis pas déjà tombée, je suis haute perchée, et en avance sur vous.
Dune


Datan sourit en voyant le billet.
En avance ma petite ? Mais pas pour longtemps.

Lavé et séché, rapidement changé, Datan s'en alla vers le verger, le médaillon dans sa poche.
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Tribun adjoint de Niort - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
Kissiou
[Niort, 30 Novembre 1456]

C'est avec Chiquette et Fayom qu'elle arriva a Niort, la seule ville qu'elle n'avait pas encore visitée mais la le goût ni l'envie y était, ce qu'elle souhaitait c'était se rendre a tout pris a Thouars pour régler, du moins non pas régler mais s'excuser a vive voix sur une erreur qui avait causer la peine a celui a qui elle tenait, elle n'avait que ça en tête, lui et son visage.. Non sans avoir visiter ce village qui était certes surement charmant, Kissiou préféra s'enferma dans une des chambres d'une auberge que Fayom lui avait conseillé a elle et son amie.. une journée a réfléchir, une journée a tourner en rond dans la pièce, une journée a contempler le ciel par la fenêtre, une journée a angoisser en pensant a son retour dans son village, une journée qui ne lui ressemblait pas, mais que lui avait il fait? elle se maudissait de ce voir ainsi, jusqu'à allait s'injurier elle même.

Tourbillon de mots déchainés comme un volcan en irruption prêt a exploser dans sa tête, pourquoi ne pas être tout simplement elle? pourquoi faire toujours semblant? mais que lui était il passé par la tête ce soir là? cette envie de toujours partir au première responsabilité sentimentale, elle s'efforçait a cette instant a ne pas le faire, cette fois ci, au contraire elle fonçait droit dans le mur même si elle savait que ça allait lui faire bien mal, mais tant pis elle comptait pour une fois être à demi lâche, comme pour espérer récupérer un peu de son estime en mettant légèrement sa fierté de côté.

Sa vie n'est plus ce qu'elle était, trop de chose avait changé, elle avait failli et elle se détesté de l'avoir fait, elle était si bien avant avec sa petite vie de sauvageonne arrogante ne ce souciant de rien ni de personnes comme une égoïste avec un esprit sain.

Kissiou se laissa tomber sur sa paillasse jusqu'au soleil couchant épuisée de ces dernières nuits de route, la vie était comme le soleil, elle pouvait briller parfois de mille feux et d'autre fois ne pas briller du tout cacher derrière des nuages gris, elle s'endormit quelques heures avec des pensées sombres sachant parfaitement ce qui allait se passer a son retour... de toute manière elle n'avait plus rien a perdre..

C'est a la tombée de la nuit qu'elle se réveilla, elle s'étira de toute sa longueur, passa ses mains sur son visage puis se leva rassemblant toute ses affaires pour enfin rejoindre Chichi et faire un petit tour en taverne avant de reprendre la route cette nuit.
Le début de la soirée, hum était pas très... ce qu'elle espéré qu'elle soit, Kiss en même temps était loin d'être sociable et de bonne compagnie et puis la présence de Fayom n'arrangeait rien à ça, c'est alors qu'elle sortit prendre l'air dans la ruelle et a sa grande surprise elle aperçut le charmant et méchant loup, le sénéchal de la légion @lex entrer dans une taverne voisine c'est qu'elle était sortit au bon moment la gueuse il devait surement la rejoindre pour sa solde, quelques bon morceaux de viande.. a cette pensée elle sourit et se dépêcha de le rejoindre et passa la soirée avec lui et en compagnie du Commandant Nina qu'elle avait d'ailleurs pas revue depuis belle lurette, et cela lui couta plusieurs verre de bières.. c'était les seules soirs que Kiss ne voulait absolument pas boire pour pouvoir rentré être sobre sur la route.. mais c'était rater.. la croix! cette misérable croix qu'elle avait oublier et que Nina par traitrise en avait profiter donc finalement elle hipsa toute la soirée ce qui lui rendit le sourire tout en comptant sur les bras bien musclé de @lex pour l'enmener jusqu'à destination mais son espoir ne dura pas bien longtemps car sans y réfléchir Kissiou l'incita en engloutir plusieurs chopines a la suite.. mouai elle avait bien rigolé ce soir malgrés qu'elle croisait par moment le regard de Fayom qui avait rejoint Nina et Audrey en la même taverne, mais cela ne la déstabilisa pas pour autant en apparence sur ce qu'elle avait en tête, elle était juste la contente d'avoir passé la soirée le rire aux lèvres mettant son anxiété de côté, et puis @lex qu'elle ne voyait jamais en dehors des rempart de la caserne de la Légion l'avait rendu drolement joyeuse, surement parce que ça devait être irréel, elle avait eu du mal a croire que c'était bien lui qu'elle voyait, c'est que ce bougre était exigent sur les lieux où il daignait montrer sa frimousse.

C'est tard dans la nuit donc qu'ils désaoulérent et était enfin assez sobres pour partir.. Nina et Audrey se retirérent, @lex l'attendit devant la porte puis Kiss d'aspect indifférente se retrouva seule avec Fayom mais elle écourta le moment et en quelques phrases et sans grande formalité, laissa celui qui avait était son amant d'une nuit seul dans cette taverne, et se dirigea au portes de la ville pour la capitale avec ses deux compagnons dans le vent glacé de cette nuit..

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