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[RP] Au campement des soldats.

Hildegardesaintclair


Il s'estait retourné... Elle l'avait détaillé lorsqu'il estait reparti, en ceste soirée, du Pacte des Loups... Une carrure large comme elle les aimait, un original, gueux ou noble elle n'en avait cure... ll savait employer au moins une trentaine de mot, ce qui estait tout de mesme un exploit comparé à certaines rencontres lors de son voyage. Il lui fit une révérence, à laquelle elle répondit par un hoschement de teste.

- Blessée? A part dans mon amour propre... Mais mon intégrité physique n'a point eu à souffrir de ceste chute manquée...

S'approchant d'Insanius de sa démarche chaloupée, la cuivrée lui offrit le plus beau des sourires... Elle aimait plaire... indéniablement. Et marcher à nouveau ses costés la ravissait d'autant plus qu'elle se sentait étrangement attirée vers lui. Peut-estre parce qu'il estait atypique... Ou bien le feignait -il?

- Avez vous un peu de temps pour m'emmener à ma tente? Paraist-il qu'une grande tente rouge carmin doit estre visible à l'horizon, mais je crains qu'elle ne soit perdue parmi tant d'austres.

Arrivée à sa hauteur, elle croisa son regard, puis lui dit d'une voix badine...

- A moins que vous n'ayiez mieux à faire... Vous couper les tresses par exemple...

Bon Sang elle l'avait dit... Quel manque de tact... Loin du protocole elle redevenait un peu l'impertinente Hildegarde... La langue acérée et le verbiage bien plus commun qu'avec ses nouveaux pairs... Une petite bafouille pour se rattraper...

- C'est que... J'ai cru remarquer qu'elles n'estaient point esgales... Une rixe avec vostre compagne? A coup de couteau?

Rien de tel que l'humour pour se reprendre... Elle détailla son visage, toujours aussi anguleux, quelques cicatrices... Les lesvres charnues et le regard clair. Hildegarde aimait à regarder ce qui lui estait beau... Donc elle passait moult temps à détailler les jeunes femmes et les damoiseaux qui pouvaient croiser son chemin. Avec parfois un regard gourmand. Certes sage depuis quelques temps, mais son esprit de libertine reprenait parfois le dessus quand une silhouette éveillait en elle ce petit feu intérieur qui s'estait presque éteint.

Estonnant comme en temps de guerre l'on faisait peu de cas des gens... Pendant ces quelques minutes bien des hommes et femmes passèrent, affairés, certains partant s'entrainer, d'austre faire ripaille, en un seul but commun : la guerre. L'individu s'effaçait pour ne plus former qu'un avec ses pairs, afin de sauvegarder leurs terres.

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Hilde's Mood
Insanius
Était-ce le sourire? La chevelure rougeoyante? Ou la sensualité qu'elle dégageait? A cet instant il sut que bien peu d'hommes seraient capable de résister à cette femme.
Il préféra d'ailleurs ne pas se poser la question de savoir s'il était de ceux ci.
Composant comme il pouvait un masque souriant pour lui cacher qu'elle avait su le toucher, il la regardait s'approcher.
Il l'écouta alors qu'elle le rassurait sur son état et lui sourit quand elle lui demanda d'être encore une fois son guide.


Donà, je me demande si un jour vous trouverez votre chemin seule...

Lui tendant le bras, il porta le regard autour d'eux. une tente carmin, une tente carmin... Elle en a de belle elle... Les trois quarts des tentes ici étaient de couleur éclatante.
Mais alors qu'il tentait de se rappeler des tentes vues dans la journée, elle l'apostropha sur ses tresse.
Apparemment amusée de sa question, elle souriait...


Non Donà, pas de rixes avec une quelconque compagne... Mais un corps à corps endiablé avec un loup, qui a bien faillit me scalper...


A son tour de sourire, il ne pouvait s'empêcher de parler de loups quand elle était présente. La rouquine semblait terrifier rien qu'à l'évocation de ces animaux. Il en jouait et en abusait, mais ce n'en était jamais méchant.
Puis devant sa mine renfrognée il se pencha à son oreille et lui murmura:


Je préfère ne rien ne dire pour le moment. Qui sait, peut être imaginez vous quelque aventure spectaculaire... Je ne voudrais pas diminuer votre intérêt pour moi avec une histoire des plus communes...

Se redressant ensuite, il sourit, ses yeux rivés aux siens.


Allez suivez moi, nous allons la trouver cette tente!

Sans attendre de réponse, il la mena, droit vers cet étalage d'hommes, de femmes, de bêtes et de tissus....
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Hildegardesaintclair


[Chapitre un : feindre d'estre une ingénue..]

- Donà, je me demande si un jour vous trouverez votre chemin seule...

Elle papillonna des cils, prit un air de jouvencelle de quatorze années - un rosle de composition - et engouffra avec douceur son bras sous le sien, à la recherche de ce contact si apaisant qui l'avait amené quelques jours plus tost à l'Auberge. Et voilà... Les loups... Il remettait ça le bougre... A taquinerie répartie égale, et la belle se demanda si un jour elle aurait le dernier mot.

Il se moqua de la moue boudeuse qu'elle arbora puis vint lui murmurer quelques paroles qui eurent le don de la faire sourire à nouveau... L'azur de leur regard ne fit à nouveau qu'un, et elle le suivit presque sans mot dire dans la ménagerie du campement.

Des tentes carmin certes, mais point d'armes de la Seigneurie de Brison. Stupid girl... Plongeant la main dans sa besace elle sortit un petit parchemin et le montra à Insanius.

- Si j'en oublie de vous montrer le blason de mes terres, comment voulez vous en trouver la tente? Ne me demandez pas de vous le décrire en terme héraldique, je n'y entend rien. Enfin un pauvre petit aigle coupé en sa moitié et un damier ne doivent pas estre trop difficile à remarquer... Quoique...

Tant de tentes, de couleurs, de blasons... carmin. Elle aurait du en prendre une mauve, personne n'aurait utilisé ceste couleur si féminine pour tissu de tente....

L'herbe encore verte trahissait la jeunesse de l'installation, d'ici quelques lunes elle aurait disparu, écrasée, arrachée, disséminée aux quatre vents par les humains et les animaux. Ils avançaient dans une rangée, enfin si peu droite que l'on ne pouvait souvent point deviner ce qui allait estre visible quelques pas plus loin.
Un bêlement, puis l'apparition d'une chesvre qui les dépassa en courant, suivie de prest par un local qui tentait de la rattraper. D'un coup d'épaule il se fraya un passage, poussant la Dame qui serra le bras de son guide pour reprendre l'équilibre.
Elle leva les yeux vers lui et partit d'un rire franc...

Voyez comme j'ai failli me faire mestre à terre par un loup à deux pattes! Il estait à la poursuite d'une pauvre biquette... D'ailleurs, ça se mange de la chèvre?

Encore une question crétine... Ne pouvait-elle point resfléchir deux secondes avant de laisser ses lesvres débiter tant d'asneries? On lui avait vanté la saveur du fromage de chèvre, mais point de sa chair... Allait-il se gausser d'elle encore une fois? Elle tentait de déceler les prémisses d'un éclat de rire... Et cela semblait bien parti pour...

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Hilde's Mood
Insanius
Il sourit en découvrant le blason de la Dame.
Elle était drôle! Des aigles, des damiers... Des dizaines de blasons avaient poussés de ci de là depuis quelques jours. La chasse au demi aigle s'avérerait plus compliqué qu'il ne l'espérait.

Ils étaient engagé dans le dédale du campement, cherchant des yeux le signe promis. Mais rien ne venait. Des tentes carmins oui, d'oiseau estropié non.
La vie du campement passait, longue et monotone, chacun vaquait à ses activités, bien peu conscients et bien peu aidant de la chasse entreprit par la Rousse et le Tressé...

Et soudain, une chèvre, un homme, une bousculade et une Hildegarde vacillante accrochée plus solidement à son bras. Il porta son autre main à son secours, tentant de la camper fermement sur ses jambes en lui maintenant la taille... Et comme il commençait à en avoir l'habitude, une question vint...
Déclenchant une hilarité non feinte et incontrôlée.


Donà j'ai bien l'impression que vous sortirez de cette aventure plus savante que jamais sur les animaux...

Tenant de calmer son rire il reprit.

Déjà, je vous félicite, vous avez reconnue une chèvre!

Une proie facile pour un loup... Sa chair n'est point mauvaise! Quoiqu'assez forte! Je vous recommande plutôt de manger du chevreau si le choix se propose à vous...

Mais peut être voudriez vous que nous fassions un détour par la basse court? Je pourrais vous nommer les animaux que vous y verrez!!


Son sourire qui ne l'avait pas quitté s'élargissait, il avait envie de rire plus encore, mais il se retint... Ce n'était pas le moment de fâcher la belle.
Sans attendre, il reprit leur quête, la menant entre les tentes et espérant qu'il la trouverait bientôt. D'ailleurs entre les tissus tendu il apercevait peut être leur but. Une grande toile carmin se distinguait à quelques distances des là.

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Hildegardesaintclair


Gna Gna Gna Messer se gaussait, Ce qu'elle aurait aimé le pousser pour le faire vaciller... Comme l'on faisait estant enfant... Comme ils faisaient... Jusqu'aux premiers pleurs... Combien de fois s'estait-elle faite gronder, revenant la robe déchirée, les genoux en sang. De la mauvaise graine. Qui avait pourtant, selon elle, donné naissance à une plantureuse jeune dame.

- Alors nous mangerons du chevreau... Il y aura bien un paysan pour nous en fournir... Et un austre pour nous le cuisiner, quelques écus et l'affaire sera dans le sac! Qu'en pensez-vous? Après que quelqu'un se soit occupé de vos tresses bien sûr...

Un petit sourire mutin en réponse au sien, elle remarquait bien qu'il s'empeschait d'éclater de rire... Ils reprirent un tantinet leur sérieux, déambulèrent parmi les tentes, puis au détour d'un chemin... un grande tente carmin... d'où semblait se destacher l'écusson de la belle... Elle accéléra le pas, Insanius la suivant sans grande difficulté vu la longueur de ses jambes...

- La chance nous sourit!

C'estait bien son écusson.. Quel genre de surprise allait réserver ceste tente? Oui!! C'estait bien celle là... On y avait amené Eos... Son petit page sortit de la tente et vint à leur rencontre en courant. Elle sourit avec bienveillance, puis tourna le visage vers Insanius.

- Un charmant bambin fou de nougat...

En quelques enjambées ils furent arrivés à l'entrée de la tente, et la voluptueuse rouquine redonna liberté au bras de celui qui allait devenir son guide languedocien...

- Comment puis-je vous remercier de vostre si gentille aide?

De l'alcool... Ou bien... Quelques écus? Il ne semblait pas du genre à accepter de l'argent... Ou... Oh une idée!!

- peut-estre un de ces soirs porter assistance à vos pauvres bouts de chevelure qui hurlent à l'aide?

Oh elle se moquait, mais la proposition estait des plus sérieuse... Il ne pouvait rester ainsi. Meyya s'occuperait d'égaliser, et elle lui ferait de nouvelles nattes. Sans ruban rose comme elle mettait à ses poupées estant enfant.

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Hilde's Mood
Insanius
Son bras fut libéré, la Dame était arrivée à sa tente.
Il aurait souhaité s'égarer, tourner et tourner encore, chercher une tente qu'ils ne trouveraient jamais. La compagnie de la rousse le soulageait. Il évitait de penser, de douter, de se morfondre quand elle se tenait à ses côtés.
Était ce dut à son babillage et ses question sans fin? Ou tout simplement parce qu'elle était apaisante?

C'est presque à contrecœur qu'il la laissait se détacher de lui. Mais il ne pouvait décemment pas l'obliger à rester accrochée à lui.
Mais alors qu'elle lui proposait un remerciement, elle ne lui laissa pas le temps de refuser qu'elle attaqua une nouvelle fois ses tresses...

Après tout il faudrait bien un jour qu'il remédie à ça... Mutilé à la suite de son combat contre acta, sa chevelure ne ressemblait plus à rien.
S'armant d'un sourire, il lui répondit.


Hé bien Donà, je passerai un soir, à votre convenance, et je vous laisserai vous occuper de ça... Je suis persuadé que vous coiffez mieux que vous ne tenez une arme!


Aiguisant un peu plus son sourie, il se courba devant elle, mimant une fois encore la ridicule révérence à laquelle il l'a habitué.

Bien, a présent que vous êtes arrivée parmi les autres, je vous laisse vous reposer!
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Son regard se perdit à parcourir la ligne de ses lesvres, et remonter lentement l'areste du nez pour se fixer dans le céruléen de ses yeux... Alors qu'il lui envoyait un coup d'estoc...

Rira bien qui rira le dernier Môssieur, croyez bien que je n'ai point passé toute mon existence affalée dans une bergère à gouster mille liqueurs...

Quelle taille faisait-il? Hildegarde estait déjà bien grande pour une femme, et il avait quelques pouces de plus... Des origines nordiques?

Ne vous inquiestez point pour vos tresses, vous estes en de bonnes mains... Promis...
Passez une douce fin de journée et au plaisir de vous recroiser sur les remparts, ou au Pacte des Loups pour une liqueur... Et merci encore pour vostre compagnie...


Un dernier sourire devant sa révérence moqueuse, puis elle leva le pan de sa tente... fit volte face et la tornade rousse entra sous la tente en un voluptueux déhanché.

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Hilde's Mood
Over.
Over avait passée une dure nuit la veille , il avait réussit à trouver que tard le sommeil et avait passée un dure nuit de plus au campement des mois que c'était la même choses . Rien ne se passait la nuit alors qu'ils étaient censées être en guerre ses supérieur était muet à ses lettres et la ville de Mende était fréquenter par quelque rare fantôme enfin sont moral était au plus bas heureusement il avait entre-aperçut éclairer par la lune la silhouette de sont amour .
Il s'habilla et courut rejoindre sont amour en taverne puis après quelques heures passer en ville il était venu ranger sa tente il plié bagages ce soir la situation étant devenu intenable les chef étaient prévenu libre a eux de ne pas réagir et d'accepter en silence.

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Actarius
Une partie des charrettes emplies de tonneaux de vins arriva donc au campement des soldats [*]. Non pas que le Vicomte tenait à saouler tous les courageux combattants, au contraire, il était absolument contre. Mais étant donné la tournure du conflit et la fraîcheur grandissante de l'automne, ce breuvage tiendrait chaud le soir venu et accompagnerait à merveille les rations. Un petit geste finalement peu significatif, mais des petits gestes les soldats n'en avaient pas eu tant que cela. Précisons également que le vin provenait des cépages de Saint-Dionisy, un viognier blanc qui commençait à se faire connaître. Certains murmuraient même que ce vin-là avait été livré jusqu'à Saulieu en Bourgogne, fief de Son Altesse Armoria de Mortain.

Certaines charrettes s'arrêtèrent et quelques tonneaux furent emmenés dans la tente réservée à l'approvisionnement. Les chefs de guerre avaient bien entendu étaient prévenus. Plusieurs autres charrettes suivirent un homme grande taille qui cherchait d'éventuels Savoyards ou Dauphinois.

Voici ce qu'il disait aux personnes qu'ils rencontraient.


Veuillez m'excuser, je cherche le représentant de nos amis savoyards et celui de nos amis Dauphinois. Sont-ils déjà partis ? J'ai un présent et une missive à leur remettre au nom de mon maître, le Vicomte de Tournel.


[*] cf. Demeure de la famille d'Euphor

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--Meyya


Meyya se promenait à présent à visage découvert... Des Maures... Elle en avait vu... Avec des bijoux d'or, des toilettes luxueuses, des... terres?

Lorsque Dame Hildegarde lui avait parlé de la jeune Majda, de sa fougue et de son aptitude au combat, de sa noblesse... Elle ne l'avait pas crue. Un seul instant. Puis au détour des tentes, des ruelles, des gardes elle avait cherché. Et elle en avait vu...

Chaque fois qu'elle voyait sa maitresse elle se mordait les lèvres, n'osant pas lui demander de rester ici, d'y fonder un nouveau foyer et de lui permettre d'être si libre...
Et puis la providence avait mis un homme sur le chemin. La jalousie l'étreignait lorsqu'elle sortait de la tente pour se diriger vers la ville, là ou elle le retrouverait en taverne pour rire et le taquiner jusqu'à ce qu'il lui cloue le clapet. Mais c'était ainsi.

La Dââââme de Brison Saint Innocent avait donné des ordres. Il fallait lentement se préparer au départ. La tente carmin serait la première repliée, et tout le luxueux mobilier soigneusement empaqueté. Elle avait à nouveau pris ses quartiers au Pacte des Loups, l'expédition ayant un goust d'inachevé. Point de combat, juste une insoutenable attente.

Deux de ses gens portaient la malle qu'il fallait amener au Pacte, avec quelques effets... pour en faire aux yeux du tressé. Meyya n'arrivait pas à savoir ce qui s'était passé entre elle et Lui. Elle avait cru à une aventure, mais elle ne l'avait jamais vu franchir les limites des pans de la tente, ce qui était bien inhabituel.

Savoyard? Elle leva la tête en entendant qu'on prononçait ces mots, puis s'approcha de l'homme. Arrivée à sa portée, elle leva les yeux

Chui la servante de la Dame de Brison, qui accompan' l'Chancelier de Savoie. J'peux vous aider?

Son jeu? Jouer la gueuse peu cultivée. Cela fonctionnait souvent... On ne prêtait jamais attention aux petites gens; pourtant ils avaient les oreilles parfois bien grandes.
Rabier, incarné par Actarius
L'homme de grande taille s'arrêta aux paroles de la femme qui lui faisait face. Une servante... Il hésita un instant, son maître n'avait donné aucune précision, devait-il poussé son investigation plus avant. Bah... A quoi bon ! Elle n'avait aucune raison de mentir a priori. Il rétorqua d'une voix rauque avec soulagement, pas besoin de trop soigner son langage et d'essayer de contrôler cette manie de mâcher certains mots.

B' jour ! J' m'appelle Jean et j' travaille pour le Vicomte du Tournel. I' m'a envoyé ici pour offrir un présent amical aux alliés v'nus nous aider et y a une lettre aussi.

Il tendit son bras vers les charrettes.

Y a une quinzaine de tonneaux de viognier pour les Savoyards et une autre quinzaine pour les Lyonnais, j' pense que j' peux vous confier les tonneaux pour vos compatriotes et la missive également...

Regard interrogatif.

Et... vous savez pas si y a encore des Lyonnais par ici ?
--Meyya


Ah bha dis donc, c'est qu'on les traitait bien... M'ame Hildegarde elle les avait trouvé tous charmants, la domestique croyant que c'était uniquement à cause de l'ot la, mais nan. Des tonneaux...

Té Heureus'ment qu'on a vidé dla nourriture sinon on aurait po pu tout prend'! J'mapelle Meyya et chui au service d'la rouquine qui déambule au bras du tressé... Les zot y sont r'partis mais on apportera les tonneaux à Chambéry pouvez en et' sur.
J'donnerai la missiv' à ma maitresse elle saura quoi en faire.


Les Lyonnais? Meyya gonfla les joues comme les poissons et puis expira bruyamment l'air.

J'crois bin qui s'ont r'partis... Mais comme qu'on va passer à Lyon, on pourrait les laisser là-bas aussi... 'Fin si vot' mait' lé d'accord. Y pourra toujours en causer à ma Dame de Brison Saint Innocent quand qu'il la rencontrera.

Faudrait qu'elle en cause à Dame Hildegarde... elle aussi... Elle lui sourit, ne sachant pas trop quoi faire.
Laurine.
La journée était déjà bien avancée et le soleil se parait des ses rougeoyants atours. Les campements des deux armées stationnées à Mende n’étaient séparés que d’un pré et d’un petit ru que Laurine, l’air toujours aussi hébété, enjamba d’un petit saut. Tenant un document de plus en plus froissé dans chaque main elle ne salua même pas les sentinelles et se dirigea directement vers la tente de Majda en s’écriant

Ma tite Maure ! Ma tite Maure !!!

Faut absolument que je te cause !


Elle déboula dans la tente comme si elle était dans la sienne bien que même pour pénétrer dans la sienne, en cette période de guerre, elle le faisait prudemment, de peur de tomber sur l’un ou l’autre indésirable, rouergat ou pas d’ailleurs. Mais là elle entra dans la tente de Majda, l’esprit encombré de mille questions mais surtout de mille réponses. Son amie aurait très bien pu être en galante compagnie mais il n’est même pas sur que ca aurait retenu la Garçonne dans son élan.

Elle s’affaissa sur un coffre, les deux documents toujours en main, reprenant son souffle comme si elle avait couru depuis Rome pour arriver là. Ce qui en quelque sorte était un peu le cas en définitive.

Elle regarda son amie avec un appel au secours dans le regard, elle était perdue et ce moment était un des rare où elle s’autorisait à le montrer.



suite du rp commencé en gargote

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--Rabier
Intrigante, captivante, voilà ce que pensait le serviteur en cet instant. Le charme exotique avait eu son petit effet sur le Gévaudanais pure souche si bien que le malheureux demeura interdit quelques instant au point d'en paraître sot. Une fausse manoeuvre qui aurait pu le coûter cher si son maître avait été présent. Ce ne fut par un de ces coups de pouce de la fortune heureusement pas le cas. Et après ce passage d'ange, il reprit tout en tendant deux missives scellées.

V'là les lettres, vous pourrez transmettre celle-ci à votre maîtresse et l'autre au Seigneur Samarel ou à un autre Lyonnais venus aider le Languedoc lors de vot' retour.



Citation:
De Nous, Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare,

A nos amis savoyards,

Humbles salutations.

Tenons ce jour à exprimer notre gratitude envers l'aide précieuse que vous nous avaz fourni en vous offrant quelques tonneaux de notre meilleur vin.

Conscient que les querelles internes ont pu vous laisser une piètre image de notre comté si fier et respecté autrefois, espérons que ce petit geste saura vous convaincre que le Languedoc est encore une terre accueillante qui n'oublie pas ceux qui lui viennent en aide.

Que le Très-Haut veille sur vous !

Rédigé et scellé le VIIème jour d'octobre de l'an d'Horace MCDLVII





Citation:
De Nous, Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare,

A nos amis du Lyonnais-Dauphiné,

Humbles salutations.

Tenons ce jour à exprimer notre gratitude envers l'aide précieuse que vous nous avaz fourni en vous offrant quelques tonneaux de notre meilleur vin.

Conscient que les querelles internes ont pu vous laisser une piètre image de notre comté si fier et respecté autrefois, espérons que ce petit geste saura vous convaincre que le Languedoc est encore une terre accueillante qui n'oublie pas ceux qui lui viennent en aide.

Que le Très-Haut veille sur vous !

Rédigé et scellé le VIIème jour d'octobre de l'an d'Horace MCDLVII



Le serviteur recula d'un pas comme par peur de ce trop plein de charme et conclut.

Les charriottes sont à vot' disposition. N'oubliez pas de laisser quelques tonneaux aux Lyonnais et merci encore.

Il espérait avoir été drôle, c'était déjà cela.

Allez ma p'tite dame, je vous laisse et vous souhaite un ben bon voyage d' retour.
Majda_eulalie
Après sa conversation avec Monseigneur Farnor un peu plus tôt, Majda ne voyant pas Quirin était partie se reposer dans sa tente, et profiter pour y faire un brin de toilette, envoyant Aristide lui chercher de l'eau, elle s'était offert un luxe inouï, un bain ! Après de nombreuses chevauchées entre Montepellier et Mende, après avoir mis en place le bureau des dons mendois, elle se sentait lasse, et profitait de la fin d'après-midi pour se détendre, ayant envoyé Aristide et Siolet chercher Quirin.

Enfin seule, un baquet d'eau tiède sous la tente, elle s'était installée, en chemise dans le baquet, afin de ne pas avoir la peau pleine d'échardes.

Sur ses entrefaites, voilà-t-il pas que quelqu'un entre dans sa tente comme dans un moulin !

Au bord de l'apoplexie, Majda soupire de soulagement en voyant que c'est son amie, avant d'exploser de rire devant la scène des plus cocasses. Mais bien vite elle se reprend, en voyant le visage de Laurine. Elles ont partagé une chambre au couvent, et les soeurs ont été à deux doigts de les virer, tellement les fous rires avaient fusés sous les couvertures, l'une enseignant à l'autre la théorie sur un sujet des plus intéressants. Une sorte de complicité, et de compréhension qui n'a pas besoin de mots, un simple regard, et elles ressentent ce que l'autre ressent. Une amitié forte, nouvelle, intense en un mot ou plutôt plusieurs.


He beh ma Laulau ! Que t'arrive-t-il donc ?

Toujours dans son baquet, elle la regarde surprise, inquiète. Elle ne l'a jamais vue dans un tel état d'alarme.

Se mettant alors debout les pieds toujours dans l'eau et dégoulinante, la chemise transparente collée à son corps, Majda attrape un linge sec et entreprend de se sécher.

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