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[RP] Au campement des soldats.

--Meyya
Le grand bonzomme paraissait pas si mal, et l'ébène ne put déceler réellement ce qui pouvait bien lui passer par le ciboulot. L'avait ti peur?

Meyya prit les deux missives que l'homme lui tendait, puis fit appela assez fort pour qu'on l'entende... Histoire de transférer les tonneaux.

Croyez qu'on peut garder les charrettes cte soirée l'temps de tout bringballer d'un coté à l'ot? Vous voyez le blason au damier et à l'aigle coupé? Bha elles seront la d'main matin, vous pourrez les faire r'chercher. Pi promis, on boira po tout en route, mêm' si ça a l'air bien tentant...

Un petit rire narquois sortit de son gosier, puis elle hocha la tête

Bon' soirée mon bon monsieur, Si vous r'passez dans l'campement v'nez donc gouter à not' liqueur de figue... Zavez ptet deux minutes là qu'on vous montre?

De gros gaillards les avait rejoint et de leurs grosse mains avaient empoigné les bras des charrettes pour les mener à bon port.
--Rabier
Le grand Rabier hocha la tête en signe de refus. Une légère lueur de déception se lisait sur son visage.

Désolé, c' sera pour une aut' fois, là j' dois r' tourner au boulot. Ne vous inquiétez pas pour les charriottes, le Vicomte vous les offre si vous en avez b'soin. Bon vent ma p'tite dame, ce fut un honneur de voir un si joli minois !

Le geste qui s'en suivit fut maladroit. Il s'apparentait à une forme de courbette, mais totalement ridicule. Sur ce coup d'éclat, s'éclipsa le bon Rabier qui avait effectivement du pain sur la planche au sens le plus littéral du terme.
Farnor
Monseigneur Farnor, l'évêque du diocèse du Puy arrive devant le camps qui se trouve au porte de la ville de Mende . Homme église qui conduit un chariot remplis de objet religieux explique au gardien du campement de l'ost qu'il vient pour faire une messe pour les bon Aristotelicien qui sont dans l'armée du Languedoc .

- Je vais installez mon Autel a cette endroit , indique le religieux avec sont bâton .

Farnor commence tranquillement a descendre sont matériel de sont chariot , mais le buste d'Aristote était trop lourd pour lui seul et demande de l'aide au personne à porter de voie
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Laurine.
La Garçonne reprenait vraiment difficilement ses esprits et la vision qui s’offrit alors à elle ne fut pas pour l’aider. L’eau ruisselant sur la chemise moulant le corps de son amie ne la laissait pas indifférente mais sans cesse les mots lu sur le parchemin martelaient ses tempes à la fois comme des sentences mais également comme des promesses d’un avenir tout autre que celui qu’elle aurait pu imaginer le matin même.

L’arrivée de ce pâlot clerc de tabellion avait fait plus que révolutionner la vie de Laurine et probablement qu’elle-même ne savait pas à quel point.

Elle détourna son regard du tentateur corps juvénile pour répondre dans un quasi monologue.


Ma mère…
Ma mère est morte mais bon ca c'est pas important, c'est pas la première fois
Elle m’a écrit, je savais même pas qu’elle savait écrire…
C’est une très longue histoire mais là je vais aller à l’essentiel…
Y a un clerc de notaire qui est venu me trouver en gargote, apparement il m’a retrouvées suite à une de mes lettre qui a été publié à Paris. Il m’a donc remis quelques objets dont deux parchemins. Le premier, le voici.


Elle lui montra un parchemin qui avait plus l’allure d’un chiffon que d’un testament olographe.

Bon il est plus très lisible mais en gros ma mère me raconte un épisode important de sa vie, comment mon père l’a rejetée, la mélancolie dans laquelle elle a erré pendant des années mais surtout comment elle a fauté avec le prêtre qui m’a baptise.
Alors qu’elle s’envoie un cureton je trouve ca génial. Mais ce qui m’a laissé le cul par terre…


Elle se corrigea se remémorant le qualificatif de charretier utilisé par Acta au sujet de son doux verbiage,

Ce qui m’interpelle à outrance, c’est que je sois baptisée. Mon père et surtout mon propre grand père, celui qui m’a tout appris et bien plus m’avaient toujours prétendu que jamais je n’avais franchi le portail d’une église, bon je passe le sabotage du confessionnal et le mariage annulé des mes fillots. Tu te rends compte. Baptisée à l’insu de mon plein gré ?

Mais le pire…
C’est qu’elle me demande de le confirmer ce baptême… Et tu me connais, moi et mes conflits de loyauté…


Elle baissa la voix

même si j’y crois pas du tout, je ne peux que suivre ses dernières volontés, j’ai pas été fichue de suivre les premières, je lui doit bien ca non ?

Elle continuait son monologue comme si elle était seule face à son miroir, s’interrogeant elle-même autant que son interlocutrice.

Puis malgré tout elle leva les yeux vers Majda.


Faut que tu m’aides ma Tite Maure, j’y connais goutte à tout ce tintouin…
Tu m’apprends les dieux et je t’apprends les hommes, ca te va ?

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Majda_eulalie
Passant derrière une tenture légère, Majda va s'habiller tout en écoutant Laurine. Rapidement, elle ôte la chemise trempée pour en mettre une sèche, et arrive près de son amie, nus pieds, terminant de lacer ses braies. Un sourire en entendant un langage châtié dans la bouche de la garçonne. Mais ses préoccupations semblent vraiment importantes, alors Majda s'assoit près du "glaçon boucher" et prend le... le parchemin qui n'a plus que le nom, décryptant l'écriture à demie effacée.

Effarée, elle regarde Laurine, continuant de l'écouter, puis apercevant un document sur lequel elle travaillait secrètement sur son écritoire, elle se lève et va y poser un parchemin, se donnant pour excuse de prendre deux verres et y versant du vin de prunes.


Majda offre alors un verre à Laurine, et lui donne toute son attention.

Mon amie, même sans contrepartie, je t'aurais aidée, et tu le sais non ? Cela dit, je n'y comprends rien aux hommes, pas plus que toi à la religion aristotélicienne.

Majda lui pose une main qui se veut réconfortante sur l'épaule, s'asseyant de nouveau près de Laurine.


Déjà, il n'y a qu'un seul Dieu, et deux prophètes. Tu as du m'entendre parfois dire "Qu'Aristote veille sur toi" ? C'est l'un des prophètes. Le second s'appelle Christos.

Trempant ses lèvres dans le nectar, Majda regarde son amie qui semble désemparée.

Allons c'est plutôt une bonne nouvelle qu'elle ne t'ai pas oubliée tout à fait non ? Et je vais t'aider dans la mesure de mes moyens.

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Laurine.
La Tite Maure avait eu la bonne idée de se rajuster. La Garçonne aurait eu toutes les peines du monde à suivre une conversation aussi sérieuse face à un tel étalage de richesse. Elle saisit avec enthousiasme le verre que son amie lui tendait.

Bon je dois te dire que je ne connais pas non plus grand-chose aux hommes, juste comment les utiliser, donc si tu peux me guider pareillement dans les voies du seigneur moi ca me va.

Elle émit un petit ricanement puis se rendit compte que ses propos pouvaient être ambigus.

Quand je dis homme je dis mâles dans leur plus épanouie mâlitude, hein !

Elle se détendait au contact rassurant de son amie et de son divin breuvage.

Donc un dieu et deux prophètes. Mais pourquoi personne ne dit que Christos veille sur toi ? Y en a un plus important que l’autre ? Ho et puis on s’en tape. Enfin euh… non … pas qu’on s’en tape… mais je veux dire que c’est pas prioritaire pour le moment de savoir ca.

Ma mère me demande de confirmer mon baptême. Tiens d’ailleurs regarde le certificat, il a plutôt pas trop mal vieilli, elle a du en prendre soin comme pas potib.

Bon pour le baptême faut un cureton non ?
Puis un parrain ou une marraine … y a un âge limite pour être marraine ? 14 ans c’est pas trop peu ?


Elle la regarda droit dans les yeux avec un sourire faussement angélique.
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Majda_eulalie
Majda regarde la glaçonne surprise.

Heu, les utiliser ?


Le regard interrogatif, la jeune maure interroge la ponote.

Tu veux dire quoi par là ? Et oui, je veux tout connaître au moins de la théorie avant le mariage. Le pourquoi du comment que toutes se pâment devant le truc atrocement laid qui pend entre leurs jambes !

Heu, là, Majda se mord les lèvres, elle en a trop dit encore une fois. Rougissante, elle se retient de pouffer de rire à une image assez évocatrice qui lui passe dans la tête.

J'ai pu mettre une théorie en pratique. Un ponot qui a une étrange coupe de cheveux faite par une certaine Enimie s'est ... comment dire... proposé pour l'expérience ? Et oui, je te le confirme, l'eau froide, le machin tout beurk, ça le rend encore plus beurk.


Ecoutant Laurine, amusée de la voir se préoccuper de baptême, Majda hoche la tête.

Pour les prophètes, je n'en sais rien, pour moi, ils sont aussi important l'un que l'autre, ils ont fait des choses différentes.

Vraiment on passe du coq à l'âne ou plutôt de Dieu et ses prophètes à ceux qui les représentent dans le siècle, et la transmission.

Oui, à partir du moment où on est baptisé soit-même, on peut devenir parrain ou marraine. Quant à la cérémonie, il faut un officiant oui. Un diacre, un curé, un évêque... Enfin quelqu'un qui puisse le faire quoi.

La carcassonnaise croise le regard de la ponote.


Oh ! toi ! Tu as une idée derrière la tête ! Raconte un peu...
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Laurine.
Laurine se détendait au fil de leur conversation. Faut bien dire que Majda y mettait du sien lorsqu’elle parlait de manière fort imagée de l’appendice mâle et de ses variations en fonction de la température.

Mais la Tite Maure était finaude ou à tout le moins savait dépister quand son amie avait une idée derrière la tête. Et des idées elle en foisonnait pour le moment.


Bon laissons les pendouillards de côté pour le moment. Je dois bien reconnaître que cette histoire me tarabuste plus que de raison et j’aime pas avoir des choses en attente. Plus vite ca sera fait mieux ca sera.

Mais bon tu me connais aussi…
J’ai envie que cette confirmation soit faite au plus vite. Et le pire, de la manière la plus sincère possible. Mais ca, je peux pas trop promettre non plus.
Parce que des idéaux comme la réconciliation, le respect, la vérité et ainsi de suite je pense que c’est Aro…Ara euh Aristolécititie, enfin en accord avec la religion. Mais faut pas me demander d’être en accord avec l’Eglise si elle magouille pour le pouvoir ou pour l’argent.
Donc sincère oui, dans les grandes lignes.

Et à qui pourrais-je demander d’autre que toi pour me marrainer ?
En plus je suis sure que tu doit connaître un curet… euh un homme d’Eglise ou l’autre qui accepterait de m’aider à respecter les dernières volontés de ma mère.


Là elle ne rigolait plus du tout, son ton et surtout son regard s’étaient intensifié, presque comme une supplique
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Majda_eulalie
Regardant son amie, Majda lui sourit et se permet de la prendre dans ses bras, les joues un peu plus brunes toutefois sous le coup de l'émotion.

C'est un grand honneur que tu me fais là. Devenir ta marraine...

La jeune maure lui fait une bise sur chaque joue.

Pour la religion, tu sais, toi aussi tu connais du monde. Tu as même un diacre sur ta liste, un certain Lakhdar.

A toi de voir ce que tu veux, un baptême en grand, dans une cathédrale, avec l'évêque du Puy, quelque chose de simple dans une chapelle avec un diacre, entre les deux, dans une église avec un curé, ou ...


Majda a soudain une idée...

Quelque chose qui te correspondrait plus... Ici au milieu des tentes, près des hommes qui défendent Mende avec nous depuis longtemps. Et il se trouve que Monseigneur Farnor est passé sur le campement il y a peu, je peux lui demander si tu veux ?

La regardant, elle lui remet une mèche de cheveux en place.

Mon amie, ne t'inquiète donc pas tant ! Sans le savoir, les préceptes d'Aristote, de l'Eglise, tu les as au fond de toi, et depuis bien longtemps. Il te manque juste comment dire... le décorum ?

L'Eglise aristotélicienne, c'est pas le pouvoir pour moi. Je me fiche pas mal de leurs titres. Ce que je recherchais c'était un confesseur, et je crois que je l'ai trouvé. Monseigneur Farnor, c'est ton évêque ma chère ponote, m'a déjà écoutée en confession. tu sais, tout balancer en vrac, il trie et te dit si c'est bien ou mal quand tu as fini. Quand tu sais plus trop où tu en est ça fait un bien fou, et je doute que ce soit par esprit de pouvoir qu'il ait accepté de perdre son temps avec moi.

En gros, ce sont là les grands principes. Croire que Dieu existe, qu'il est au-dessus, que ce qui différentie l'homme des animaux c'est que l'homme est doté de parole, d'une tête pour réfléchir, d'un coeur pour aimer.

J'imagine que ça, tu le sais déjà non ?

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Laurine.
La Garçonne se détendait peu à peu en écoutant son amie lui donner des explications dans un domaine qu’elle ne maitrisait pas, mais alors là pas du tout. Cependant peu à peu une sourde angoisse monta en elle. Y arriverait-elle ? Boufferait-elle le cureton à son habitude ? serait-elle enfin à la hauteur des attentes de sa défunte mère ? Et pour ca une seule manière de le savoir, la peur n’évitant pas le danger, il fallait foncer.

Elle prit la main de son amie en grimaçant un sourire inquiet


Bon l’idée de faire ca ici, entre les tentes ca me va.

Et pour tout te dire au plus vite au mieux c’est…


Elle hésita tout en se levant.

Euh pour la tenue tu crois que ca va ? Bon est en campagne aussi, j’imagine qu’Aristote ne jugera pas trop sur l’emballage…


Elle attira son amie vers la sortie de la tente
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Majda_eulalie
Entraînée hors de la tente, Majda regarde leurs tenues, avant de répondre à son amie.

Bah, tu sais, je nous vois mal nous promener entre les tentes de soldats, nippée comme une princesse ! C'est bien plus pratique des braies.

Dieu est partout Laulau, heu Comtessa, et Monseigneur Farnor est vraiment très gentil, je ne pense pas qu'il trouvera cela choquant.


Souriant alors, la jeune maure suit son amie, amusée de la voir si tendue. Rare moment où elle montre un tant soit peu d'anxiété.

Hey ! T'en fais donc pas tant ! Tu vas pas à l'abattoir ! Tu vas juste recevoir le baptême ! Quelques mots à réciter après l'évêque.

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