[RP] Une lettre et plus rien...

Victoire_loo, incarné par Kilia

Victoire se tourne vers Killijo.

Nos vielles querelles sont oubliées depuis longtemps.

Elle marque un temps de silence puis annonce simplement.

Tithieu est mort, une vilaine mort.

Victoire frissonne en imaginant ce que son frère a subit.

Kilia

Joffrey, Kilijo, Lexy et Victoire étaient restés longtemps à ses côtés, supportant du mieux qu'ils pouvaient sa peine, et leurs propres peines. Ce jour là, la Duchesse resta comme anesthésiée par la douleur. Elle ne put parler beaucoup. La tisane préparée avait été bu cuillère après cuillère, comme une enfant qui apprend à manger. Le choc avait été si fort, elle se sentait épuisée. C'est avec grande peine qu'elle réussit à aller jusque ses appartements et rejoindre sa couche. Elle avait pu demander à Jo de s'occuper des enfants le temps qu'elle reprenne le dessus.
Une fois seule, elle dirigea sa main vers la petite bourse posé au fond du tiroir de la table de son chevet et ingurgita ce qu'elle s'était promis de ne plus prendre mais là, la douleur était trop forte et la petite pâte noire était son dernier recours. L'effet se fit vite ressentir et la douleur se fit plus supportable. Le visage enfantin de son fils, cette frimousse qui lui souriait, lui apparut dans la nuit. Son esprit plus détaché, elle se rappela l'enfantement de Tithieu dans la nuit glaciale, son arrivée à Saumur avec son nouveau-né, puis les sourires des gens devant sa frimousse et les rires qu'ensuite avaient occasionné les nombreuses bêtises de son tendre enfant. Il avait grandit avec une mère bien prise, mais il y avait cet amour entre eux qui jamais ne s'était assombri. A chaque fois qu'elle avait ouvert les yeux cette nuit là, elle avait prié pour que cela soit un cauchemar, mais au fond d'elle, Kilia le savait... Il n'était plus...

Le jour se leva, mais elle ne pouvait point bouger, elle n'avait plus le goût, plus de désirs. Et une journée se passa encore ainsi, dans cette torpeur qui empêche de respirer, de se lever. La nuit revint, elle n'avait rien mangé, bu quelques cuillère d'un bouillon léger qui avait eu du mal à passer. La seconde nuit les cauchemars furent plus nombreux, voyant sans cesse Tithieu tomber au fond du ravin, elle l'entendait crier dans sa chute et se réveillait en sursaut, ne pouvant pas le rattraper, tendant les bras vers lui sans pouvoir rien faire. A bout de forces, au petit jour, c'est le visage des ses filles qui vint la visiter. Elles avaient des larmes qui coulaient sur leurs visages et regardaient Kilia sans un mot.

Vic? Lexy?

La douceur de l'amour qu'elle avait pour ses deux filles apaisa quelque peu sa douleur. Kilia se mit à mieux respirer..
La duchesse se rendormit le visage plus serein, les traits de douleur moins tracés sur son visage. Vers midi elle réussit à se lever. Elle mangea une soupe épaisse puis se mit à son bureau.

Citation:

Louis-Hubert d'Harlegnan,
Vicomte de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge,

J'ai eu besoin d'un peu de temps pour affronter cette terrible nouvelle. Maintenant que je peux vous en faire la demande, j'aimerai que le corps de mon fils soit rapporté dans son duché natal au plus vite. Il doit reposer sur ses terres.
Bagminton mon chef de garde se met en route dès aujourd'hui. Je vous prie d'excuser une missive si brève mais rien que pour celle-ci j'ai du me faire violence.

Avec toute mon amitié.

Kilia de Chandos Penthièvre

Puis elle pris un deuxième parchemin.

Citation:

A l'Évêque D'Anjou,
Monseigneur Payns.

Monseigneur,
Je suis accablée ce jour par l'annonce de la mort de mon fils aîné. Si vous le pouvez ou si vous le souhaitez, j'aimerai que mon fils qui vient de trouver la mort soit enterré sur nos terres. Je ne sais si je puis me tourner vers vous pour un tel office mais vous êtes le premier auquel je pense.
Cordialement

Kilia de Chandos Penthièvre

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Lexy

Devant la tristesse de sa maman, Lexy se morfondait elle aussi. Elle voyait sa mère, mourir à petit feu. La duchesse n'avait même plus la force de s'occuper d'elle et la petite savait que c'était dur pour sa maman. Aussi elle décida de partir afin que sa maman puisse se reposer sans se soucier d'elle. Elle monta dans sa chambre, prépara quelques affaires. Elle déposa son sac dans un coin et alla dans les cuisines afin de se prendre de la nourriture.

Gertrude s'affairait en cuisine et il eut été difficile de se servir sans éveiller les soupçons. La cuisinière sourit à la petite Lexy qu'elle trouvait bien trop sage et triste ces derniers temps.

Alors ma p'tite demoiselle ? Comment allez vous aujourd'hui ? Des petits gâteaux ?

Gertrude sourit à la petite.

Ça va ! vi je veux bien des gâteaux. Dit Gertrude tu peux me préparer à manger, je voudrais aller pêcher au lac et y manger. Je te ramènerai une grosse truite.

Lexy la regarda avec son petit air tristounet. Du coup la cuisinière se dit que ça ferait du bien à la petite d'aller pêcher, ça la changerait de la tristesse qui régnait au château. Elle lui prépara un panier avec du pain, du fromage, des fruits, des gâteaux.

Voilà petite Lexy ! Et faites bien attention à vous, prenez une couverture, il fait frais à rester assise à pêcher.

La petite remercia la cuisinière et prit le panier, sortant de la cuisine. Elle prit ses affaires au passage et passa la porte d'entrée. Elle se dirigea ensuite vers la grille où les gardes stationnaient.

Je vais pêcher, à tout à l'heure.

Les gardes sourirent et la laissèrent passer. Lexy se retourna vers le Château, les larmes aux yeux en murmurant un "je t'aime maman". Elle avança droit devant ensuite, les joues ruisselantes de larmes. Elle ne savait pas où elle irait mais dans sa tête il fallait qu'elle laisse tranquille sa maman afin que celle-ci se repose.
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Kilia

[La fin d'un voyage]

Reprendre goût à la vie... Parfois certains lui avaient dit ceci, reprendre goût à la vie... alors elle avait fait de son mieux, elle avait réussit à sortir de ses appartements, elle avait réussit à recruter pour son armée. Elle avait même sourit...
Mais aujourd'hui entendant les pas de sabot elle s'était mise à sa fenêtre. Elle regardait le cortège de quelques uns des ses gardes autour d'une charrette recouverte d'une grande bâche noire. Et ses mains se tordaient l'une dans l'autre. Le corps de son fils était là, à quelques mètre d'elle. Et le silence fût. Comme si tout le château avait pris silence, même le bois ne craquait plus.

L'évêque d'Angers comme pour son époux n'avait pas répondu à sa lettre, elle savait qu'elle allait devoir vivre avec la dépouille de son enfant à côté d'elle encore durant des jours. Elle se demanda un instant pourquoi elle avait mérité tout ceci et des larmes se mirent à couler en silence sur ses joues.
Elle regarda les hommes porter le cercueil jusqu'à la chapelle. Même les pas semblaient derrière sa fenêtre se taire sous le poids de sa peine.

Elle resta debout devant sa fenêtre encore longtemps, puis à un moment alla jusqu'à sa porte et la verrouilla. Seule, elle voulait être seule. Rien d'autre à l'infini...

Le visage du père de Tithieu lui apparut, et elle le vit repartir sur les routes sans se retourner, se fût la première fois qu'elle eut cette sensation de crever sur place. Mais ensuite elle le sentit bouger en elle et pour cette enfant qui grandissait elle devait reprendre le dessus et faire en sorte que leur vie soit belle.
Il y eu sa naissance si douloureuse mais si magique, cet enfant dans ses bras qui hurlait déjà son envie de vivre. La vie à Saumur, les coups de couteaux dans le cœur de son premier mari, elle crut là aussi en crever, mais son fils était là, elle devait vivre au moins pour lui, et elle survécu.
Les coups, elle en avait tellement pris que savoir pourquoi elle était en vie revenait du miracle. Cette fois, les yeux embuaient de larme elle n'avait plus qu'une envie se crever les yeux pour ne plus voir, ce percer le cœur pour ne plus ressentir, se vider de son sang pour ne plus sentir cette vie.

Elle prit dans sa table de chevet la pâte qu'elle avait était acheter dans le quartier sombre d'Angers, et avala tout le contenue du sachet. Elle s'allongea et ferma les yeux.
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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Lexy

La petite Lexy errait depuis plusieurs jours entre Angers et Saumur, vagabondant, chapardant sur les marchés pour se nourrir. On dirait une vagabonde tant ses vêtements sont déchirés par ses péripéties et sa saleté. Personne ne pouvait reconnaitre la petite dernière Chandos de Penthièvre. Sa maman lui manquait terriblement et elle se dit que maintenant elle devait être reposée. Aussi entreprit elle de rentrer au château.

Elle arriva alors que le soleil commençait sa descente dans le ciel. Elle arriva devant les grilles du château.

Ouvrez moi ! c'est Lexy ! Je veux voir maman.

Les gardes détaillèrent la gamine toute sale, méconnaissable.

Bon sang ! dans quel état vous êtes !

Ils ouvrirent la grille et Lexy courut vers la demeure familiale, poussa la porte et courut dans les couloirs, visitant chaque pièce afin d'essayer de trouver sa maman. Elle se dirigea vers les appartements de la duchesse et essaya d'ouvrir la porte mais celle-ci resta fermée. Surprise la petite insista plusieurs fois.

Maman ? T'es là ?

Elle colla son oreille contre la porte et entendit de léger bruit à l'intérieur. Elle était là mais n'ouvrait pas. Elle appela plus fort.

MAMAN ? OUVREEEEEEEEEEEEEEES !

Toujours rien. La petite se mit à tambouriner très fort sur la porte et a hurlé.

MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! OUVREEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSS ! JE SUIS RENCRÉE !

Les larmes coulaient sur le visage poussiéreux de la petite Chandos laissant des traces. Elle ne comprenait pas pourquoi sa maman n'ouvrait pas.
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--Buseexpress

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La célèbre buse expresse, 24h/24 devis sous la demi heure, livraison sous l'heure posa son cul ou elle pouvait le poser. Qu'il rencontra objet contondant n'était pas forcément pour lui déplaire, mais son contrat de travail, scellé par fiente parfumé aux oignons rouges (ben oui, c'était le menu de la veille) ne lui laissait le temps de trémousser sur tout objet pouvant amener plaisir. Elle déposa le courrier du grand, du seul et de l'unique, de la légende vivante......Vadikura

Lexy

Lexy resta un bon moment derrière la porte. Elle se dit qu'elle devait trouver de l'aide. Elle courut dans les couloirs à la recherche d'un serviteur. Elle en trouva un qui montait du bois pour allumer les feux dans les cheminées des chambres. Elle l'arrêta.

Vite faut aller chercher la duchesse Joffrey ! C'est urgent ! Dit lui qu'il faut venir crès vite ! Que maman est enfermée dans ses appartements et n'ouvrent à personne ! Dis lui que j'ai crès peur !

Le valet laissa son bois dans le couloir et fit le nécessaire pour prévenir la duchesse Joffrey de Dénéré.

La petite puce retourna à la porte des appartements de sa mère et continue d'appeler.

MAMANNNNNNNNNN ! OUVREEEEEEEEEEEEEEEEES ! JE TE DEMANDE PARDON !

Elle ne savait pas trop si sa maman était en colère contre elle, si elle avait fait quelque chose de mal.
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Joffrey

Jo ne fut que peut surprise de voir débouler chez elle , un homme aux couleurs de Chasteau en Anjou. Depuis qu'elle avait quitté le lieu , croyant Kilia un peu remise , un mauvais pressentiment la tenaillait.

L'homme arriva essouflé, la priant de se rendre sur le champs au chateau de la Duchesse Kilia.

Il lui fit savoir que celle-ci s'était enfermée à double tour dans sa chambre et ne répondait point, malgré que Lexy tambourinait à la porte.

Jo ne prit pas le temps de faire attelé le carosse , ni même de faire seller son cheval. Elle monta à cru , ordonnant à son majordome de lui envoyer homme de force avec hache.

Cette demande étonna le valet mais il s'exécuta.

Chasreau-en Anjou

Jo passa l'entrée en courant , monta les marches quatre à quatre et se retrouva devant Lexy.

S'agenouillant devant la petiote bien éprouvée par les derniers évènements , jo la prit dans ses bras et essaya de la consoler.

-Lexy , mamou est malade , vraiment pas bien ... tu vois je suis revenue m'en occuper .. alors tu vas me faire un grand plaisir .. tu vas aller en cuisine où t'attendent de bons gateaux ,..

Sèches tes larmes et vas y vite ..

Ah oui , tu risques d'entendre de grand bruit...

Jo lui fit un petit sourire afin de la rassurer.

Maman semble endormie profondément, et nous n'avons la clé de sa chambre , on va donc cassé la porte.

Allez file manger un bout et surveille l'arrivée des " bucherons". lui dit elle en lui rendant un poutou. et se relevant.

Jo attendit le départ de la petite avant de se mettre à appeler Kilia.

Elle avait peu d'espoir de voir celle-ci venir ouvrir la porte. Toujours ce mauvais pressentiment qui lui tordait le coeur.
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Lexy

Sa tata Jo arriva enfin, la cajolant, lui expliquant ce qu'elle allait faire. Lexy savait que sa tata Jo fera tout pour guérir sa maman et la calmer si elle était en colère contre elle.

Lexy se retourna et partit dans les couloirs. Elle n'alla pas aux cuisines, elle n'avait pas faim. Chippy sur les talons elle alla dans l'écurie et se blottit dans un coin, le furet dans les bras. La puce resta là à attendre. Elle avait peur d'apprendre une terrible nouvelle. Elle ne voulait l'écouter.
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Joffrey

Enfin , deux hommes arrivèrent devant la porte de la Duchesse .
Ceux-ci armés de hache se mirent de suite au travail.

c'est qu'une porte en chêne massif n'était pas facile à démolir.

Les bruits de cognée se répercutaient dans le château , tel le son d'un glas

Bonggggggggg, bonggggg; perturbé par les cris de bucheron , hannnn;, bongggg, han, ...

il fallut un certain temps avant que la porte ne cède.

Temps pendant lequel , Jo aperçut une missive scellée de rouge posée dans un plateau sur la console près de la porte.

Un scel rouge , bonne ou mauvaise nouvelle?

Jo se dit qu'il lui faudra être présente lorsque Kilia en prendrait connaissance.....la peur resurgit.

Enfin , Jo put se précipiter au chevet de son amie.
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--Jacquobert

Il avait frappé au plus fort donnant tout sa puissance à chaque coup.
c'est qu'on avait pas tout les jours l'occasion de démolir une porte faite du meilleur chêne de la région.

Son compagnon et lui-même avaient bien ressenti l'urgence de la situation.

Un serrurier aurait été bien plus vite et sans dégats mais la Dame ne semblait même pas y avoir pensé.

Enfin la porte céda et la Duchesse Joffrey se précipita à l'intérieur.

Joffrey

Jo enjamba les débris de bois et fila jusqu’au lit. Elle stoppa net à la vue de Kilia . Celle-ci avait le teint diaphane, la respiration lente et une immobilité anormale.

S'approchant doucement , Jo inspecta les abords , point de tisanes , de potions , rien qui put la mettre sur la voie,

Elle se mit à l'appeller,

Kilia ,,Kilia .....Kikiiiiiiiiiii,,,, aucune réaction,

Se penchant sur son amie , elle fit juste un peu de liquide rougeâtre sur la commissure des lèvres,

Jo aperçut aussi un papier, un pêu gras, décoloré ,,, brun rougeâtre,

Du Rachacha dit elle ,,, Elle a pris du Rachacha,,,,

Elle se mit à crier plus fort,

Par Aristode , Kilia,,, réveilles toi!!!

Sa main partit , et claqua sur la joue blanche de son amie, puis une autre sur l'autre joue,

Jo se tourna vers les hommes resté sur place , le regard éberlué de ce qu'il voyait,

Vous , là,,, allez chercher la cuisinière , dis lui de m'apporter au plus vite une potion vomitive et ,,, une basine,, et vous ,,, venez ici ,,,

Les deux hommes se regardèrent avant d'enfin s'exécuter ,,, l'un partit en courant tandis que l'autre s'approchait lentement,

Jo s'énerva,

Et bien , dois je venir vous chercher , allons faites plus vite ,, attrapez la duchesse et aidez moi à la sortir du lit ,, il nous faut la faire marcher,,,

vin dju , allez vous vous grouillez finit elle pâr hurler,
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--Labonnegertrude

C'est le branle-bas de combat dans le château. Elle revenait du marché comme à son habitude et elle avait vu courir Lexy. Elle avait essayé de la rattraper:

Lexy!!!

Mais en entendant de grands coups donnés dans le château elle préféra laisser la petite aller se cacher et se rendre à l'interieur.
En nage, elle arriva à monter l'escalier jusqu'au bruit. Elle vit la porte complètement déchiquetée et en arrivant dans la chambre elle put entendre l'autre duchesse donner ses ordres.
Pas la peine elle avait compris, elle donna un coup de pied au cul du gros féniasse de Roquefort pour qu'il se dépêche à porter Kilia au lieu de regarder comme un niais ce qui se passait.

Duchesse Joffrey je vous trouve ça, je reviens n'ayez crainte.

Demi-tour, elle descendit les escaliers en grand essoufflements, puis au lieu de partir en courant vers sa cuisine elle sortit, et toujours soufflant, c'est vers le pré qu'elle se dirigea. Un vomitif moi je vais lui en trouver un bon, et si ma duchesse à avalé ce qu'il ne faut pas, ça va revenir en moins de deux, ça c'est sur, et pis avec ce qu'elle va manger ça va pas lui donner envie de recommencer. J'aurai du la garder à l'œil, Canelle est une servant de pacotille, elle l'aurait laissez crever notre duchesse, en plus je ne l'ai pas vu, elle doit être encore être dans l'Foin, pas dieu possible, pas dieu possible...

Continuant à ruminer elle était déjà dans le près. Et entre ses mains ce qu'elle ramassa avait une odeur tout autre que les petits plats qu'elle concoctait depuis des années à la noble Chandos-Penthièvre.

Le temps de passez en cuisine de mettre le tout dans un bol et d'aller se laver les mains et elle était dans la chambre de sa patronne.

Duchesse Joffrey j'ai ce que vous avez demandez!

Elle leva le bol comme triomphante.

Avec ça elle va vomir tout ce qu'elle a dans les boyaux.

Joffrey

Dés que la bonne Gertrude revint , Jo se sentit mal. Une odeur nauséabonde se répandit dans la chambre.

Le bol fumant , la cuisinière s'approcha . Jo prit sur elle et jeta un oeil à la préparation . Celle-ci etait d'un brun foncé , fleurant le purin.

Par sang bleu , pensa Jo . rien que l'odeur devrait réveiller Kilia.

Mais cette dernière soutenue par l'homme ne semblait pas incommodée.

Ce dernier marchait de long et large tenant la Duchesse par la taille , lui répétant sans cesse .

Allez , V ot' grasce , encore un pas....

Regard alentour ... une bassine ..il leur fallait une bassine.

Jo n'en trouva pas.

- Bon pas le choix.... Arrêtez vous au milieu de la pièce et aidez moi.

Pincez lui le nez et ...

L'homme fit ce qu'on lui demandait et Jo , dès que son amie ouvrit la bouche pour happer l'air , lui enfourna une bonne cuillère de la mixture.

Rien que l'odeur lui donnait déjà l'envie de vomir , elle n'osa penser au gout de ce truc.

Ne laissant pas le temps à Kilia de bien déglutir , Jo, aidée du valet recommença l'opération par trois fois .
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Kilia

Elle était déjà bien loin quand on était entrain de la faire marcher, le corps pesant de tout son poids sur les hommes. Elle était sur un nuage que la brise poussait doucement.
La conscience n'était pas, mais le corps n'avait pas encore perdu toute sa réactivité et quand les cuillères s 'engouffrèrent dans sa bouche le reflex fut de l'avaler afin de pouvoir respirer.
En quelques seconde se mélange visqueux, dégoutant et immonde, lui procura des spasmes, des sortes de hoquet. La duchesse se mit à vomir tout ce qu'elle avait dans le ventre. Et plus que les spasmes et les vomissement, c'est l'odeur et le goût qui lui firent reprendre conscience.
En même temps qu'elle vomissait toutes ses entrailles sur le sol elle ouvrit les yeux.
Son esprit était encore bien ailleurs mais la vision et l'odeur à ce moment là se figea dans son cerveau. Impossible de refermer la bouche tellement le gout était terrible. Et elle dut se faire violence pour dire un mot, le bon, le seul, l'unique mot qui pouvait la délivrer de ce châtiment:

A.... boire.
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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Une lettre et plus rien...

Kilia

[Chateau-En-Anjou]

Un jour comme tous les autres ou elle avait passé en revu sa garde et avait donné les consignes à Bagminon. Au jour comme les autres ou elle avait écrit missive et donné ses avis à la Pairie. Un jour comme les autres ou Lexy avait encore fait une bêtise.
Elle avait chevauché une bonne heure, prenant le temps de s'arrêter devant la rivière et de sentir le vent plus frais de l'automne sur ses joues. Elle adorait entendre les feuilles mortes crisser sous les sabot de son cheval, elle était secrètement amoureuse, d'un amour qui surement ne mènerait à rien mais qui lui avait redonné le sourire, cette sensation de vivre et d'avoir encore des jours heureux à vivre.

Aujourd'hui elle avait pris le temps de penser Savage. Puis tranquillement de rentrer dans son château qui depuis le retour de Lexy avait comme par magie pris vie. Les gardes avaient toujours une anecdote à raconter sur les nouvelle invention de la petite, la cuisinière riait de plus en plus souvent très fort. Canelle part moment courait dans le château avec des pilles d'affaires. Tout était parfais dans le meilleur des mondes.

Kilia avait choisit une bonne bouteille et s'était servit un verre de vin, assise dans son fauteuil elle avait retiré ses bottes comme à son habitude se chauffant la plante de pied devant le feu crépitant. Le breuvage coulait doucement dans sa gorge quand Canelle sur un petit plateau apporta une missive.

Duchesse, je pense que c'est une lettre personnelle et le coursier nous a dit que s'était urgent, je préfère vous l'apporter ici, que vous la déposer sur votre bureau, j'espère que j'ai bien fait...votre Grace.

Regard étonnée se posant sur le plateau et d'une main légère elle prend la lettre.

Oui, oui, tu as bien fait, merci Canelle.

Elle regarde le sceau rouge, et boit une nouvelle gorgée de vin. Sans empressement elle commence à lire, tenant d'une main la lettre, et de l'autre son verre, adossé dans son fauteuil toujours les pieds posés sur le rebord de la cheminée.

"Il m'est difficile d'écrire ces lignes, pénible même." Les sourcils de son visage se froncent.

"Je me dois faire violence pour forcer ma main à aligner les mots. Même la plume, habituellement si souple et lisse, grince péniblement aujourd'hui sur le papier, comme si elle ne voulait vous dire ces phrases lourdes de sens. Et l'encre, l'encre! Ah! L'encre aussi rage. " Elle penche doucement la tête comme un sourd qui n'arrive pas à entendre, mais qu'est ce qu'il a à me dire de si difficile pense-t-elle, mais son cœur déjà se sert sentant que ce qui va venir ne va pas être des plus agréable, elle sert plus fermement la lettre et lit plus vitre afin de comprendre de quoi il s'agit.

"Il s'obstine à s'étioler au bout de quelques lettres, comme pour m'empêcher de continuer cette fastidieuse missive. Or, il est de ces moments où l'Homme doit aller plus loin, passer ses inhibitions, franchir sa crainte. Car de craintes il est bien question Duchesse. De crainte plutôt, car c'est l'unique que le Cerf puisse avoir, et aussi l'unique qu'il eut pu avoir, " Lecture toujours plus rapide qui semble en même temps inconsciemment la faire manquer de souffle.

"votre fils: la mort. " Moment d'arrêt, le cerf , mon fils la mort. Ses doigts se crispent sur le vélin, moment d'hésitation à poursuivre cette lettre, mais elle continue.

" Duchesse, j'ai l'infinitésimale tristesse de vous annoncer que monseigneur Tithieu Chandos de Penthièvre a succombé il y a deux jours dans les terres de Poperinge."

Elle ne lira pas le reste de la lettre, elle ne lira plus rien d'autre de la lettre. Son visage se fige, son cœur semble s'arrêter et ses yeux passent et repassent du début à la fin de cette phrase comme si elle cherchait à voir là où elle n'avait pas compris, le mot qu'elle avait mal lu. Cela ne se pouvait pas, pas son fils pas celui qu'elle chérissait tant, pas celui pour qui son amour n'avait jamais diminué au fil des années, pas son Tithieu dont elle éprouvée une fierté sans faille, même si elle avait du apprendre à le cacher. Son fils...

Tintement d'un verre qui finit au sol. Elle prend la lettre a deux mains et lit et relit cette phrase qui ne peut vouloir dire ce qu'elle veut dire, qui n'est surement qu'une aberration de sa vue, qu'une apparition du malin qui veut lui jouer un tour, peu à peu elle raccourcit sa lecture. " monseigneur Tithieu Chandos de Penthièvre a succombé il y a deux jours". Mais cela veut toujours dire la même chose..." Tithieu Chandos de Penthièvre a succombé ".... "Tithieu a succombé".

Comme pour s'assurer de ce qu'elle lit ses yeux retourne sur le mot "mort". Puis elle ne bouge plus, puis il n'y a plus rien, ses genoux remontent au niveau de sa poitrine, ses bras les enserrent, la lettre reste dans sa main comme si elle ne pouvait plus s'en détacher. Ses yeux restent figés son menton se pose sur le sommet de ses genoux et... plus rien.

Louishubert a écrit:

Citation:

6e d'octobre 1457,
À vous, Duchesse et Pair de France,

Votre Grâce,

Il m'est difficile d'écrire ces lignes, pénible même. Je me dois faire violence pour forcer ma main à aligner les mots. Même la plume, habituellement si souple et lisse, grince péniblement aujourd'hui sur le papier, comme si elle ne voulait vous dire ces phrases lourdes de sens. Et l'encre, l'encre! Ah! L'encre aussi rage. Il s'obstine à s'étioler au bout de quelques lettres, comme pour m'empêcher de continuer cette fastidieuse missive. Or, il est de ces moments où l'Homme doit aller plus loin, passer ses inhibitions, franchir sa crainte. Car de craintes il est bien question Duchesse. De crainte plutôt, car c'est l'unique que le Cerf puisse avoir, et aussi l'unique qu'il eut pu avoir, votre fils: la mort. Duchesse, j'ai l'infinitésimale tristesse de vous annoncer que monseigneur Tithieu Chandos de Penthièvre a succombé il y a deux jours dans les terres de Poperinge. Nous étions à la chasse au cervidé, ce noble animal, lorsque le tragique évènement s'est produit. Alors que les cors criaient et que les chiens aboyèrent, nous partirent à la pourchasse de deux beaux mâles de dix pointes. Rapidement, nous dûmes nous séparer et le Vicomte se retrouva isolé. Tout prêt, alors qu'il allait planter son épieu dans le flanc de la bête, son cheval s'embourba et le fit chuter - la bête fut tuée suite à cette maladresse si tragique - dans une crevasse de plusieurs dizaines de pieds, où je vous laisse imaginer dans quel état nous avons retrouvé son corps.

Votre Grâce, votre fils était un grand homme, du genre qu'on ne fait plus que rarement, et je suis extrêmement triste de vous annoncer sa mort aujourd'hui. Le corps est actuellement conservé dans la Chapelle Sainte-Illinda sur mes terres, et nous attendons de savoir comment vous souhaitez l'inhumer.

Duchesse,
Mes plus sincères condoléances,

Louis-Hubert d'Harlegnan,
Vicomte de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge,

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Lexy

[Dans les cuisines]

Lexy avait guetté le départ de la cuisinière avant d'y entrer. Personne dans la cuisine. Elle avait décidé de faire un gâteau pour sa maman toute seule et elle ne voulait aucune aide.

La petite se rua donc dans la pièce à la recherche des ingrédients pour faire son gâteau. Elle prit un plat creux qu'elle posa sur la table, puis chercha dans sa tête quoi mettre dedans.

Hum ! Voyons voir ! des noeufs ! il faut des noeufs, mais où ils sont ?

Elle chercha partout, ouvrant tout et les trouva enfin.

Ha voilà ! j'en mets combien... un, deux, trois, quatre, cinq....

Elle jugea que c'était assez. Elle porta les œufs dans ses mains mais ceux ci roulèrent à terre, se fracassant au sol.

Ohhhhh minceeeeeeee !

Haussant les épaules elle alla en prendre deux qu'elle cassa dans le saladier, y mettant quelques coquilles avec. Ensuite elle chercha la farine. Elle la trouva facilement vu que tout était resté ouvert. Le sac de farine était bien lourd, du coup elle prit la farine dans ses mains et la transporta ainsi jusqu'au plat. Pas la peine d'imaginer qu'on pouvait suivre la petite à la trace.

Et maintenant il faut .... du lait !

Elle prit la cruche de lait bien trop lourde pour elle qui lui échappa des mains et se brisa au sol, répandant son contenu partout dans une grande mare.

Le vacarme attira les serviteurs. Une servante entra et vit les dégâts.

Oh mon dieu ! damoiselle Lexy vous allez avoir des ennuis...

A ces mots la petite s'enfuit en courant couverte de lait et de farine à la recherche de sa maman qui la défendrait surement comme d'habitude. Elle courut jusqu'à la pièce préférée de sa maman. Elle savait qu'elle la trouverait sûrement là.

[Dans le bureau de sa maman]

Lexy entra comme une trombe comme à son habitude sans frapper. Bizarrement sa maman ne dit pas un mot. D'habitude on pouvait entendre :

Lexy tu dois frapper avant d'entrer.

Mais la petite trouvait cela stupide. C'était sa maman et quand elle voulait la voir, elle ne voyait pas l'intérêt de frapper à la porte et s'annoncer.

Donc là ! rien ! le silence.

Maman ? Tu fais dodo ?

Rien, aucun son. Une lettre dans les mains de sa maman, et la position de sa mère était bizarre dans son fauteuil. Sa maman se tenait toujours bien.

MAMANNNNNNNNNNNNN !

Le petite haussa le ton, espérant la réveiller ainsi. Mais toujours aucun mouvement. Lexy prit peur et si sa maman était morte...

MAMAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !

La petite devait faire quelque chose. Son regard tomba sur une carafe d'eau elle la prit et la jeta sur le visage de sa mère. Au moins l'eau froide ça devait réveiller.

Lexy inquiète regardait sa mère.
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Victoire-Loo-Oriane, incarné par Kilia

Victoire était de retour en Anjou après son voyage qui l’avait conduit en Poitou. Elle alla tout naturellement rendre visite à sa mère, lui annoncer qu’elle partait pour la guerre.
Le château était sans dessus dessous, les serviteurs couraient en tout sens, la plupart maugréaient contre Lexy. Victoire se demanda ce que la petite avait encore inventé, sourire aux lèvres en ce disant que parfois avoir sa vie loin de Château en Anjou avait ses avantages.
Elle se dirigea vers les appartements de sa mère se disant que Lexy devait se planquer quelque part, ce qui lui laisserait le temps d’avoir une conversation seule à seule.
Quand elle arriva, elle trouva la porte entrouverte. Un peu intriguée elle l’ouvrit doucement, juste a temps pour voir Lexy balancer une carafe d’eau au visage de Kilia.
Éberluée de cette scène pour le moins incongrue, Victoire allait empoigner la petite pour lui faire passer un sal quart heure, mais l’absence de réaction de sa mère lui suggéra de remettre ça à plus tard.
Quelque chose de grave devait s’être passé.

Lexy, il se passe quoi ici ?
Puis, s’approchant de sa mère.
Maman, tu vas bien ?

Kilia

Elle n'avait pas entendu Lexy, ni sentit l'eau qui dégoulinait sur elle. Le monde s'était arrêté dans un mot, "succombé ".
Il n'y avait plus que le vide en elle, autour d'elle, son monde s'était écroulé à l'arrêt du cœur de son fils. Trop de deuil, trop de larme, et là c'est son cœur n'avait plus envie de battre. Le vide.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Lexy

Lexy vit que même l'eau n'avait pas ranimé sa mère. Sa sœur arriva entre temps et même elle ne pouvait rien pour Kilia.

Je vais chercher tata Jo, elle saura quoi faire elle.

Sans même attendre la réponse éventuelle de Vic, elle partit en courant dans les couloirs et alla aux écuries. Elle ordonna qu'on lui selle Tonnerre et on l'aida à grimper sur son grand cheval.

Le palefreniers n'était pas très rassuré de voir partir la petite demoiselle, mais il connaissait son caractère et savait que rien n'empêcherait la petite de partir.

[Château de la duchesse Joffrey]

Elle galopa tout le long du chemin jusqu'au château de tata Jo. Arrivée à la grille elle hurla.

ALLEZ CHERCHER TATA JO LA DUCHESSE ! VITEEEEEEEEEEEEEEEEE! DITES LUI QUE MAMAN KILIA A BESOIN D'ELLE !

Un garde, ayant reconnu la petite Chandos de Penthièvre fonça prévenir la duchesse pendant que l'autre aidait la petite à descendre.

Lexy courut à nouveau à la recherche de la duchesse.

TATA JOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! TATA JOOOOOOOOOOOOOOOOOO !
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Joffrey

[Chateau de Beaufort-en-Anjou]

Jo était gtranquillement installée dans son salon , lisant un livre et dégustant son verre de vin.

L'endroit était calme serein, lorsque tout à coup un bruit de cavalcade se fit entendre.

Jo redressa sa tête et fixa la porte. Celle-ci s'ouvrit à toute volée.

- Eh bien!! Que se passe t il ? demanda t elle au garde essoufflé qui venait de faire son entrée.

- Da...Dam...Dame, c'est ... c'est ... la petite dernière de Dame kilia.... Elle semble en panique et ... vous ..... vous....

Le garde ne put aller plus loin .

Une tornade se présentait dans le salon.

TATA JOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! TATA JOOOOOOOOOOOOOOOOOO !

Jo reçut la petite dans ses bras.

Lexy ....que se passe t il? tu es à bout de souffle? viens boire une orangeade et dis moi ce qui te mets dans cet état
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Lexy

[Château de Beaufort-en-Anjou]

Lexy avait couru comme une folle jusque dans les bras de tata Jo qui lui proposa un jus d'orange. La petite avait soif mais était trop inquiète pour sa maman.

Non pas le temps de boire. Il faut vite venir voir maman au château.

Tout en parlant, elle tirait Jo par la main.

Maman elle bouge plus, elle parle plus, j'ai peur tata Jo... Vite viens ! Elle est recroquevillée dans son fauteuil et ne bouge plus du tout.

Des larmes roulaient sur les joues de la puce, qui fatiguée à force de courir et inquiète craquait. Mais elle continuait de courir et d'entrainer la duchesse avec elle.
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Joffrey

Jo perçut assez vite l'anxièté de la petite . Elle la suivit donc .

Par précaution , elle prit Lexy avec elle sur sa jument.

-Lexy , monte avec moi , on viendra rechercher ta monture plus tard lui dit elle.

Elle hissa la petite devant elle attrapa les rênes et lança son cheval au galop.

La route fut vite franchie et déja apparaissait les escaliers d'honneur.

SDautant de cheval, jo laissa Lexy la conduire à Kilia.
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Lexy

[Chateau-En-Anjou]

Lexy était soulagée d'être montée avec Jo, elle tenait à peine sur ses jambes à présent et mener son cheval au galop aurait été très difficile. Ils arrivèrent rapidement et Lexy entraina rapidement la duchesse dans le bureau de sa maman.

Elle est là tata Jo ! dans son bureau.

Elle poussa la porte entrouverte et lâchant la main de Jo, elle se précipita près de sa maman qui n'avait pas bougé. Elle regarda Vic puis Jo, les larmes ruisselant toujours sur ses joues, très inquiète. Elle tint la main de sa maman, celle qui ne tenait pas la lettre en la secouant un peu pour toujours essayer de la réveiller.

Tu vas la guérir hein tata Jo ? Elle va pas mourir ? Faut pas qu'elle meurt. Qu'est ce qu'elle a ? Pourquoi elle bouge pas ? pourquoi elle répond pas ?

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Joffrey

Pénétrant, à la suite de Lexy, dans le bureau , Jo embrassa la scène du regard. Ce qu'elle vit la fit frémir. Kilia dégoulinante d'eau , prostrée , recroquevillée dans son fauteuil, Vic à ses cotés.

On aurait dit que le temps s'était arrêter , figé.

Tu vas la guérir hein tata Jo ? Elle va pas mourir ? Faut pas qu'elle meurt. Qu'est ce qu'elle a ? Pourquoi elle bouge pas ? pourquoi elle répond pas ? .

Jo s'approcha doucement de Vic qui semblait lire un lettre que tenait Kilia.

Elle lui mit la main sur l'épaule et lui souffla:

Vic ....Vic.. que se passe t il ?....

Jo n'attendit pas de réponse . Regardant les yeux vides d'expression de Kilia, elle préfèra agir .

Vic... Allez ..lui dit elle, la poussant doucement , Va me chercher des draps doux et moelleux , elle faut sécher ta mère.

Puis elle se pencha vers Lexy:

Lexy , oui je vais aider ta maman et pour cela , je vais te confier une mission importante.

- Va à la cuisine, demande que lm'on prépare une tisane noire additionné d'un alcool forte et sucré de miel. Va vite Lexy.

Jo regarda les deux filles de la Duchesse puis se tourna vers Kilia.

Jo se doute que cette lettre, tenue fermement, est la cause de cette prostration.

Doucement , elle en détache chaque doigt de son amie. Lentement , comme pour éviter une réaction trop forte , trop violente. Enfin la missive est libérée , Jo la dépose sur le bureau.

Il sera toujours temps plus tard d'en connaître le sujet. Jo , toujours avec des gestes mesurés , prends dans ses mains celle de son amie. Elle essaye de desserrer ses bras encerclant ses genoux.

-Kilia...Kiki , lève toi , viens... viens sur le sofa , face à l'âtre ... Allez Kiki , reviens vers nous.. lui murmure t elle.

Jo regarde son amie , la peur la submerge . Vite chasser cette sensation ..

Elle se redresse , s'assoit sur l'accoudoir et d'un geste tendre , lui entoure les épaules . Légèrement penchée , d'une assise inconfortable , Jo pose sa main sur la joue de kilia , et doucement oblige celle-ci à poser sa tête contre le creux de son épaule.

Jo commence à bercer son amie , n'arrêtant pas de lui parler à voix douce.

- Kilia.... Kilia... reviens ,.... dis moi ... ce qu'il se passe?

Jo savait que seul un choc émotionnel très fort pouvait avoir plongé la Duchesse dans cet état . Elle savait aussi que la réponse à ses questions se trouvaient dans cette lettre, mais elle voulait d'abord faire réagir son amie. Que ce soit par des cris , des larmes , des mots .. elle s'en fichait... elle voulait juste que Kiki réagisse.
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Lexy

Lexy , oui je vais aider ta maman et pour cela , je vais te confier une mission importante.

- Va à la cuisine, demande que l'on prépare une tisane noire additionné d'un alcool fort et sucré de miel. Va vite Lexy.

Lexy écouta ce que dit la duchesse, les joues toujours ruisselantes de larmes. Elle acquiesça et courut à travers les couloirs du château jusqu'à la cuisine. La cuisinière était revenue entre temps et nettoyait la cuisine. Elle vit le petite entrée, s'arrêta et mit ses poings sur ses hanches, la regardant en colère.

Ah vous voilà petite demoiselle ! J'aimerais une explication sur ce....

La cuisinière s'arrêta net en voyant les larmes de la petite. Lexy lui dit d'emblée ce qu'avait dit sa tata Jo.

Faut préparer une tisane noire avec un alcool fort, du sucre et du miel. C'est tata Jo qui a dit qu'il fallait faire ça très vite. Viteeeeeeeeee maman bouge plus, faut la réveiller...

La colère de Gertrude s'envola en même temps qu'elle entendait les paroles de Lexy.

Oh mon dieu ! Faites qu'il n'est rien arrivé de grave ! Faites qu'il n'arrive rien !

Elle préparait la fameuse tisane tout en priant. Elle servit un jus d'orange pour la petite qui était toute retournée.

Buvez ça pendant que je finis de préparer la boisson pour vot'e maman. Vous êtes toute chamboulée et épuisée. On apportera ensuite le breuvage à vot'e mère.

Lexy s'assit à la grande table en chêne de la cuisine et but son verre rapidement. Elle s'essuya ensuite avec sa manche comme à son habitude. La cuisinière haussa les épaules devant les mauvaises manières de la petite mais ce n'était pas le moment de parler de ça.

Voilà c'est prêt petite Lexy ! On y va !

La petite se leva de table et courut à nouveau jusqu'au bureau et entra. Elle vit sa tata Jo câlinant sa maman qui ne bougeait toujours pas. Elle resta immobile devant la porte, barrant le passage.

Mais poussez vous donc ma'mselle Lexy !

Elle poussa un peu la petite qui semblait complètement figée elle aussi à présent. Étonnant pour ce petit lutin qui était toujours en mouvements d'habitude.

Vlà madame la Duchesse ! La tisane que vous avez demandé.
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Victoire_loo

Victoire n'avait rien réussit tirer, ni de Lexy, ni de sa mere. En desespoire de cause, elle avait commencé a lire la lettre que Kilia tenait en main.

Alors c'était donc ça, Tithieu avait sucombé. Elle était partagée entre la peine et le soulagement. La peine de ne plus le voir, de ne plus devoir lui tenir tete dans un bras de fer interminable. Le soulagement de savoir que son ame torturée chaque jour d'avantage a enfin trouvé la paix.

Elle s'agenouilla pres de sa mere.

Maman...

Tithieu est partit, mas tu n'a pas le droit de te mettre dans cet état la. Lexy a besoin de toi, et j'ai aussi besoin de toi. Tu ne peux pas nous abandonner meme si tu as beaucoup de peine de l'avoir perdu.

Maman...

Nous sommes toujours la, nous sommes aussi tes enfants, ne nous abandonnes pas.

C'est ce moment que choisirent Jo et la tornade Lexy pour arriver. Elle laissa faire Jo et alla s'assoir a coté, tout de meme sous le choc de la nouvelle.
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Killijo_de_denere

Chateau de Joffrey

Lexy a écrit:

ALLEZ CHERCHER TATA JO LA DUCHESSE ! VITEEEEEEEEEEEEEEEEE! DITES LUI QUE MAMAN KILIA A BESOIN D'ELLE !
TATA JOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! TATA JOOOOOOOOOOOOOOOOOO !

Killijo entendit les hurlements de Lexy. Il avait l'habitude des frasques de la petite. Depuis qu'il la connaissait, elle lui en avait plus voir qu'une femme de son âge. Et elle n'avait que 5 ans ! Mais ces cris ne semblaient pas de la même intensité ni habituels, comme quand elle prépare un mauvais coup. Elle semblait vraiment paniquée. Il descendit en courant, voyant au loin sa mère déjà partie avec la petite. Il fit harnacher son fidèle destrier et décida de les suivre. S'il y avait un problème chez sa marraine, il devait être présent. Son prénom venait d'elle et de sa mère, les deux femmes de sa vie, celles qu'aucune autre n'égalerait jamais. Il galopa à bride abattue, inquiet de ce qui avait pu arriver.

[Chateau en Anjou]
Il avait laissé son destrier à un palefrenier qui attendait vers les écuries. Il courut vite vers l'antichambre, prenant à peine le temps de s'annoncer. Les domestiques étaient en émoi. "Quelle triste nouvelle", entendait-il, il ne leur demanda rien préférant voir par lui-même. Il arriva, voyant un triste spectacle, sa marraine prostrée sur un fauteuil, sa mère à ses côtés, et.... Victoire.

Son coeur fit un bond dans sa poitrine. Il ne l'avait pas revue depuis ce triste jour de son mariage. Elle lui avait préféré un vieux barbon, qui lui assurerait certes le prestige et la richesse, mais serait-elle heureuse avec lui ? Il ne pouvait le garantir. Enfin, soit, son choix était fait, il ne lui restait qu'à s'incliner. Il avait voulu le faire au mariage, la mort dans l'ame, en assistant à l'alliance de la beauté à la vieillesse. La jeunesse absorbée par la mort en puissance. Dégoûté, il n'était pas resté très longtemps au mariage. Maintenant, elle était là, triste, prostrée comme sa mère. Elles devaient encore être touchées par un nouveau deuil.

Il s'approcha, ne sachant trop que faire. Sa mère elle-même avait été touchée par des deuils, une fille, Alix, dont il avait plus entendu parler par Mamounette que sa mère elle-même. Il avait hérité d'elle de son valet Foulque. Elle était la seule, paraît-il à savoir le dresser. Il s'y attelait depuis qu'il avait atteint l'âge adulte. Sa mère avait surmonté ce deuil, comme celui de son premier mari, puis elle avait connu son père, et s'était mariée avec lui. Il était né de cette union, ainsi que sa soeur, à une époque où elle n'était pas mariée du tout, à ce qu'il avait appris, enfin, il ne s'en mêlait pas. Tout se bousculait dans sa tête, il mélangeait l'histoire de sa mère et de sa marraine en même temps. Il n'osait rien demander, sa mère s'occupait de sa marraine, tentant de la faire parler, Vic était silencieuse. Il n'avait pas revu Lexy. Il se mit de l'autre côté du fauteuil, caressant la tête de Kilia, juste pour lui montrer qu'il était là, qu'ils étaient tous là pour elle.

Il regarda en direction de Vic. Elle aussi avait besoin de réconfort. Il ne savait comment réagir, de peur qu'elle ne s'offusque. Il s'approcha en douceur.

Vic, je suis là. Oublions nos vieilles querelles, dis-moi ce qui vous frappe.

Il tentait d'avoir un ton consolateur, un peu maladroit. Il aurait pourfendu ce qui les attristait tant s'il le pouvait, à condition qu'elles lui donnent son nom.
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Charpentier saumurois de 16 ans
Troubadour à toute heure
Héritier des illustres familles Beaufort et Dénéré
Explorateur sans frontières

Kilia

[CI-Gît Une Star]

Comme sur une bougie, un souffle puissant est court avait fait disparaître la flamme. La lumière n'était plus, l'obscurité en une fraction de seconde avait prit place. Elle ne pense à rien, ne voit rien. Si elle avait entendu sa petite Lexy, son cœur aurait pu reprendre vie. Si elle avait pu entendre sa douce Victoire, l'air se serait engouffré dans ses poumons. Mais a ce moment là, la bataille des ombres était commencée.
Long silence, puis une voix de loin...

Tu fais quoi là?

Rien

Pourquoi?

Je peux pas

Hum, tu restes combien de temps ainsi?

J'en sais rien

C'est vraiment intéressant de discuter avec toi...

Tu trouves?

Non.

Ah...

Bon, tu te bouges t'es pas seule au monde

...

Franchement je me demande ce que je fou là, t'es pas une duchesse d'Anjou toi? Ton duché va pas se faire dérouiller dans peu de temps? T'as empêché ce qui arrive? Je crois pas hein, alors maintenant au lieu de te figer tu devrais bouger ton ducal céans. T'as de la chance j'ai pas de pied.

Oh? Et pourquoi?

Parce que t'en aurai reçu un bon coup dans ton ducal céans.

Hum...T'es qui toi?

La buse qui est en toi, tu sais celle que tu ne regardes plus vraiment...

Ah, oui je savais pas que t'étais là.

Non tu te sers de moi que quand ça t'arrange.

Hum...

Alors tu bouges?

Nan! Je vais devoir pleurer si je bouge, je vais avoir mal, là ça va.

T'as la frousse?

Moi, non jamais.

Froussarde!

Boudiou tu me parles autrement.

Oh, M'dame la duchesse veut du respect... Loque! Ton fils aurait aimé te voir comme ça, il aurait bien rit.

Parle pas de mon fils!

Il aurait rit grassement, en te disant de te bouger.

Marre...

Lâche!

Fou le camp!

Trop facile, t'as mal?

Je veux pas sentir ça.

T'as pas le choix, ton fil est mort, s'est fini tu ne l'entendras plus, ça va te faire mal à en crever, mais tu crèveras pas. Il est mort mais pas toi. T'es pas lui, t'es juste sa mère, tu l'as créé, mais lui il avait sa vie et toi la tienne. Tu n'entendras plus son rire sortant du néant, tu ne subiras plus ses colères qui te faisait au fond sourire et qu tu adorais tant et plus jamais il partira en te disant. M'man? Je t'aime... Tu te rappelles? Moman, je t'aime? Tu te rappelles hein?

Oui...

Fissure, Kilia dans les bras de Jo ne bougeait pas mais une larme se mit à couler sur sa joue, elle prit son temps, elle traversa seule comme une grande toute sa joue et arriva à la commissure de ses lèvre pour lui faire un baiser salé. Eau qui jaillit, source de vie. Larme qui vient comme la soupape qui permet de sortir le trop-plein.

Et une voix du néant crie: Bouge!

Elle se met à pleurer comme jamais, les larmes se font torrent. Son amour pour Tithieu se fait crocs qui se déchaînent, broyant, mordant, griffant tout son être. Ses doigts se crispent et s'accrochent à Jo.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Joffrey

Jo berçait toujours Kilia lorsque enfin elle vit une larme , une simple larme couler. Elle la regarda sans bouger , enserrant encore un peu plus son amie.

Puis ce fut un torrent de larmes , une réaction en chaine.

Elle sent les mains de Killa serrer les siennes au point que celles ci blanchissent. Jo ne les retire pas , et continue à parler à voix douce à la Duchesse.

Des mots d'amitié , des mots simples , elle ne sait ce qui a provoqué cet état mais elle ressent une douleur sans nom , une douleur qu'elle a connu.

Une douleur qui vous tue , un peu , beaucoup. Une douleur qui vous casse le coeur en milles morceaux , vous laissant vide.

Jo attends patiemment que cela se calme , que la vie revienne peu à peu.
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Victoire_loo, incarné par Kilia

Kilia

Citation:

Puis elle pris un deuxième parchemin.

Citation:

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Lexy

Kilia

Lexy

--Buseexpress

Lexy

Joffrey

Lexy

Joffrey

--Jacquobert

Joffrey

--Labonnegertrude

Joffrey

Kilia

Joffrey

Jo eut juste le temps de se retirer lorsque .... la Duchesse rendit ce qu'elle avait pris.

Elle s'aperçut vite que il y avait peu de façon élégante de sortir de ce mauvais pas .

Jo se dirigea vers la fenêtre , de l'air frais il lui fallait de l'air .

Laissant l'homme soutenir Kilia , Jo passa sa tête par la fenêtre et se mit à respierde grande goulée. Il lui semblait qu'elle ne pourrait se débarrasser de cette odeur.

enfin elle entendit la voix de son amie.

Se tournant vers elle , elle essaya de sourire.

A boire , ma chére amie ... hummm oui bien sur .... voila un bout de phrase que je suis bien aise de t'entendre dire.... mais... point d'alcool... plutôt une bonne décoction de plante pour te remettre l'estomac et les idées en place.

Menthe , thé vert... oui c'est cela ... gertrude un thé à la menthe poivrée ...... nous verrons pour le vin , plus tard.

Sortons de cette pièce et allons au petit salon.

Jo n'en pouvait plus , les mélanges d'odeur lui donnaient la nausée.
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--Labonnegertrude

Le spéctacle n'était pas beau à voir ça c'est certain. sa patronne vomissant la bouze dégoulinant de sa bouche, le menton maculé, les yeux exorbités. Elle n'avait plus rien d'une duchesse pensa-t-elle.
Pendant que Joffrey alla à la fenêtre elle prit le pichet d'eau et une serviette, et lui nettoya le visage. Kilia était toujours pendante retenu sous chaque épaule pas les deux gars.

Roquefort prend la dans tes bras, vous allez lui démonter les épaules comme ça. Et dépose là sur le divan du petit salon c'est là qu'elle aime le plus être.
Oh, pis fait pas la grimace elle ne pue pas plus que toi hein! Bon à rien!

Elle regardait sa duchesse tristement, comment pouvait-on se mettre dans cette état là. Soupir. Sur que la vie ne l'avait pas épargné mais on ne reprend pas ce que le Très-Haut a donné.

D'ame Joffrey, vous êtes son ange gardien, heureusement qu'elle vous a.

Elle suivit Roquefort dans les escaliers et alla préparer la tisane. Lorsqu'elle versa l'eau bouillante c'est le visage de Lexy qui lui apparu.
Elle alla poser le plateau sur la table basse du petit salon et repartit vers l'extérieur.

Lexy!!! LEXY! Vient me voir j'ai des gâteaux et ta maman va aller mieux!
Lexy!!!

Lexy

Lexy avait fini par s'endormir, le furet blotti contre elle. Elle était recroquevillée dans le coin de l'écurie.

Elle était bien loin du drame qui se jouait dans l'enceinte du château. Son esprit vagabondait plus loin comme pour protéger la petite.

Elle se trouvait avec sa maman, elles étaient toutes les deux près d'un lac, il faisait chaud, le soleil brillait haut dans le ciel. La duchesse essayait d'apprendre à la puce à nager, à vaincre sa peur de l'eau. C'est en jouant dans l'eau que petit à petit Lexy entrait dans l'onde fraiche.

Lexy!!! LEXY! Vient me voir j'ai des gâteaux et ta maman va aller mieux!
Lexy!!!

Bizarre ces paroles près du lac. Ben oui sa maman allait bien elle était là et s'amusait avec elle.

Elle grogna dans son sommeil et se retourna sur la paille. Elle voulait continuer son rêve. Elle y était bien.

Le furet Chippy, dérangé par les mouvements de sa petite maitresse, se mit à courir vers l'extérieur à l'encontre de la cuisinière. Arrivé à ses pieds, elle grimpa sur les épaules de Labonnegertrude, humant l'air, sentant des gâteaux.

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--Labonnegertrude

Elle grattouilla la bestiole et se dirigea vers la grange. Le Furet remis au sol de suite se dirigea vers la cachette de la petite.
Elle s'assit à côté de Lexy. Elle se demanda si ce n'était pas mieux que la petite dorme. Ainsi elle ne souffrait pas. Elle lui parla doucement.

Lexy ta maman va bien, elle dormait trop profondément c'est tout.

Elle lui caressa une mèche de cheveu et attendit le réveille de la p'tite.

Joffrey

Enfin , un endroit qui fleurait bon , qui était aéré et ... propre.

On installa Kilia sur le divan et Jo prit place à ses cotés.

Les tisanes attendaient sur la petite table. Jo servit Kilia et lui sourit.

Et bien, qu'as tu voulu faire ma Kiki.... dormir d'un sommeil sans rêve, je puis le comprendre mais ....

Jo n'alla pas plus loin.

Allez bois ce breuvage , et après nous ouvrirons une bouteille de vin. J'ai ibien esoin d'un remontant. Ahh quelle peur tu m'as fait

Elle eut envie de lui crier dessus , de la secouer mais n'en fit rien.
Elle se souvint alors du pli scellé, elle n'en parla pas de suite, d'abord remettre son amie sur pied et décida de ne point la quitter avant d'être sur que tout irait bien.
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Lexy

Sa maman tout comme le lac devenait flou. Inexorablement Lexy se réveillait même si elle luttait pour rester au pays des songes. Elle sentit une main qui lui caressait les cheveux. Ouvrant les yeux elle aperçut Labonnegertrude. Elle se blottit dans ses bras.

C'est vrai maman va aller mieux ? Pourquoi elle dormait si fort ? Pourquoi elle ne voulait pas m'ouvrir ? pourquoi elle ne me répondait pas ? Ai je fait quelque chose de mal ? Suis je méchante ? Elle ne m'aime plus ? Elle veut que je parte ?

Un flot de questions se bousculaient à ses lèvres à présent qu'elle était réveillée. Elle avait eu si peur et ne comprenait vraiment pas pourquoi sa maman avait agi ainsi, s'enfermer, sans lui ouvrir, sans lui parler.
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--Labonnegertrude

Elle prit la petit entre sa poitrine et la sera pour la rassurer.

Lexy, tu n'es pas méchante, tu n'as rien fait. Ta maman avait envie de dormir profondément, je pense qu'elle avait prit une herbe qui fait dormir pour ne pas se réveiller. Tu sais elle a eu beaucoup de chagrin quand elle a su pour ton frère et là elle avait juste envie de dormir longtemps sans y penser. Elle était très fatiguée. Et je suis certaines que si elle t'avait entendu elle t'aurai ouvert la porte.
Et tu sais Lexy, je pense que ce qu'elle veut le moins au monde s'est que tu partes. Elle a besoin de toi, t'es sa petite fleur des bois, son piment, elle a toujours le sourire quand elle est avec toi, ses yeux trists se remettent à briller en ta présence. T'as bien vu ça Lexy?

Alors maintenant on va les manger ses gâteaux hein?

Et tu vas m'aider on va préparer un grand baquet d'eau chaude, ça va lui faire plaisir, ça, à ta maman. On va faire un grand feu dans la salle d'ablution et mettre plein de bonne odeur dans le feu. Tu vas m'aider, d'accord?

Elle ébouriffa les cheuveux de la blondinette.

Lexy

Rassurée la petite se leva et en entendant le mot feu elle fut encore plus en jouée.

Je pourrai faire le feu ? Vrai ? Je pourrai y mettre du bois ? Des crucs ? Afin que maman ait crès chaud ?

Leyx courut vers le château mais s'arrêta tout à coup. Elle vit des rosiers avec leurs dernières fleurs.

On peut faire un bouquet pour maman ? Elle sera contente peut-être.

Sans attendre la réponse elle s'approcha des fleurs et empoigna une branche de rosiers qu'elle retira rapidement en criant de douleur.

AIEEEEEEEEEE !

Ravalant ses larmes tant elle avait mal, elle regarda sa main qui saignait et où on voyait des pointes noires piquées dans sa paume. Elle s'approcha de la cuisinière et lui montra.
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Kilia

Elle but aussi vite qu'elle pouvait considèrent la faiblesse dans laquelle elle était. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait encore ici, mais le gout de purin dans la bouche ça elle le sentait bien. Ce disant qu'elle sentait les enfers et la mort, elle pourrissait peut être de l'intérieur.
Puis elle se rappela la cour, ce qu'elle avait mangé.
Elle regardait Jo, et dans un soupire:

Jo...

Elle ne put continuer, elle savait ce que voulait dire jo, elle savait ce qu'elle-même avait voulu faire.

On me les enlève tous... pourquoi ne pas les rejoindre là-bas, Jo... Je suis si vide, si fatiguée de tout ça...

Elle ne bougeait pas, même l'odeur qui émanait d'elle ne lui donnait pas envie de réagir.
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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Lexy

Labonnegertrude retira les épines de rosiers de la main de la petite et prit un mouchoir qu'elle attacha sur la main de la petite. Alors que la cuisinière lui disait qu'elle enverrait le jardinier cueillir un bouquet pour la duchesse, le furet sur les épaules de Lexy s'échappa, attiré par quelque chose.

Lexy courut derrière lui en criant.

VA VOIR MAMAN ! JE RATTRAPE CHIPPY ET JE REVIENS !

Sans attendre la réponse, la petite courut, courut... Le furet quitta le domaine et se dirigeait vers la forêt qui jouxtait le château.

CHIPPYYYYYYYYYYYYYYYYY ! REVIENNNNNNNNNNNNNNNS !

Mais qu'est ce qui pouvait attirer l'animal dans la forêt. Qu'importe, lexy était bien décidé à retrouver son ami.
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--Labonnegertrude

Elle ragarda la petite partir en courant.

Lexy, t'éloignes pas!

Et elle fit signe à un garde de la suivre.
C'est donc seule qu'elle regagna l'intérieur du château. Canelle avec encore du foin dans les cheveux et prenait une collation dans la cuisine en fredonnant.

Ah ben t'voilà, mauvaise fille! La Duchesse a failli passer de trépas et toi du collationne? Elle prit le balaie et commença à la sortir de la cuisine à grand coup dans le fessier.

Tu vas préparer le baquet et faire chauffer l'eau, notre duchesse en a grand besoin et que ça saute, la mauvaise!

Canelle ne mit pas longtemps à déguerpir, et faire ce qu'on lui avait demandé.

Quelques temps plus tard dans le petit salon.

Madame... Votre baquet et prêt.

Joffrey

Le visage de Jo prit soudain trait de gravité. Elmle comprenait le sentiment qui habitait son amie.

Citation:

Jo...

Elle ne put continuer, elle savait ce que voulait dire jo, elle savait ce qu'elle-même avait voulu faire.

On me les enlève tous... pourquoi ne pas les rejoindre là-bas, Jo... Je suis si vide, si fatiguée de tout ça...

Kiki lui dit elle en l'enlaçant.

Tu ne peux faire ça.. ce n'est pas ton heure. Et puis pense à Lexy ,à victoire , tes filles .. penses à...

Jo tâta la missive qu'elle avait pris en passant. Elle avait remarqué dessus le sceau du Duc de Charnée.

Elle ne savait ce qu'elle contenait et espérait bonne nouvelle.
C'est tout de même avec une certaine crainte que Jo la tendit à Kilia.

-Il semblerait qu'une buse soit passée , lui murmura t elle. en lui tendant le pli
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Kilia

Elle regarde Jo, puis en l'écoutant ses yeux se fermesnt doucement dans un soupire entendu. Jo avait tellement raison, elle venait de retrouver son petit trésor et elle allait faire cette bêtise tellement insensée. Victoire et surtout sa petit Lexy avait tellement besoin d'elle. Comment la douleur avait pu la rendre si aveugle?

Puis malgré son piteuse état.

Une buse?

Une buse... elle faillit commencer à chercher dans la pièce parce qu'il n'y avait, peut être, qu'une buse qui arriverait toujours à la faire sourire...mais c'est la main qu'elle tendit vers le parchemin que Jo lui montra.
Doucement elle déplia la lettre et commença à la lire. C'est encore une larme qui coula sur sa joue, mais cette fois une larme d'émotion qui s'accompagna d'un sourire. Qu'il était fou cet homme, qu'il était adorable aussi. Et sous l'émotion de cette lettre, une émotion douce et agréable, son cœur se remis à battre. Et de sa bouche durant un moment ne put sortir qu'un:

Oh.... Vad...

D'un ami de toujours son amour s'était façonné au fil du temps sans qu'elle-même s'en soit réellement aperçue, naissant graduellement, comme un verre d'eau qu'on remplit goute à goute.
L'être à cela d'étrange qu'il préfère souvent étouffer les choses plutôt que de les libérer au risque de perdre ce que l'on a. A chaque fois qu'il lui avait fait semblant de cour,elle avait fait celle qui ne voyait pas se retenant de rougir, ce retenant de respirer, de montrer à quel point elle en était heureuse. Bon évidement il avait dû voir quelques petites pointes de jalousie qu'elle n'avait pas pu cacher.

Elle resta à regarder la lettre un moment, puis sentant le regard de Jo.

Vad me demande en épousaille... j'ai failli ne jamais vivre cela...

Les vertiges semblaient s'être évanouies. Et la femme qui était en elle reprit le dessus.

Je sens la défection Jo. Je dois me laver, je vais pas rester comme ça! Si jamais il me voit ainsi je risque de me faire engueuler durant des jours... secouant la tête. Je crois même pas remarque, il ne m'engueule jamais, il va se moquer de moi! Ça c'est sur.

Elle regarde encore la lettre.

Moi aussi il me manque, dès qu'il est partit il me manque quel buse!

Puis essaye de se lever.

Faut que je me lave, tu ne lui diras pas hein?
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Joffrey

Citation:

Une buse?

Enfin une réaction d'intérêt , la vie semblait revenir doucement , timidement. Jo sourit .

Une larme suivi d'une sourire calma l'appréhension de Jo . Elle vit dans les yeux de son amie s'allumer de petit éclat de bonheur.

Jo poussa un soupir de soulagement et sourit plus largement lorsqu'elle comprit la teneur de la missive.

Citation:

Vad me demande en épousaille... j'ai failli ne jamais vivre cela...

Jo voulut serrer son amie dans ses bras mais ....

Citation:

Je sens la défection Jo. Je dois me laver, je vais pas rester comme ça! Si jamais il me voit ainsi

Elle lui déposa juste un léger poutou sur la joue en serrant ses mains.

- Oui , je pense qu'un bain parfumé n'est pas du luxe , puis une belle robe et tout ce qui faut...

Jo voyait le printemps revenir dans le coeur de Kilia et eut envie de rire .

Non , je ne lui dirais pas ... à condition que tu me promettes de ne plus recommencer.

Allez file , je t'attends ... j'ai vraiment besoin d'un verre moi... trop d'émotion.
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Kilia

Elle avait repris assez ne force pour aller se laver la lettre de vad, lui donnait comme un espoir d'avenir, auquel elle se raccrocher. elle avait aussi envie de lui répondre.
Elle se plongea dans un bain chaud, pensant à tout autre chose que la mort de son fils. La vie allait revenir, la vie n'était peut être pas ce qu'elle avait pensé mais peut être qu'il y avait dans ce tunnel noir, une lumière qui l'appelait.
L'eau sentait bon, la pièce était parfumée, elle retrouva l'énergie, pour lui donner envie d'aller écrire.

Après s'être habillée en rouge, elle se mit à son bureau et commença à écrire.
Et siffla à la fenêtre la busette coquette vol express.

Tu me livres ça en rapidissimo pas d'arrêt, livraison en une heure et je veux que tu reviennes aussi vite. Frotte toi sous ses aisselles pour que je sente qu'il a bien fait réception.

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[RP] Une lettre et plus rien...