--Le_paternel
[Flashback, retour dans la mairie de Chinon]
Hein? QUOI?? Non mais...
Le paternel regardait bouche bée son acolyte. Il n'en revenait pas. Cela lui paraissait tout à fait impossible. Ils étaient tous deux dans la pièce qui donnait accès aux coffres de Chinon. En plein milieu, un trou d'un mètre de diamètre. Le paternel restait bouche bée alors qu'il prenait le sac qu'on lui passait. Après une rotation du bassin de 180 degrés, il pose le sac dans les deux mains tendus par son complice qui se trouve dans le tunnel. Puis regarde en direction de la salle au trésor. Sans doute le prochain sac est il en train d'être rempli.
Il jette alors un regard vers un coin sombre de la salle. Une silhouette s'y trouve, assise par terre, solidement ligotée, un bâillon dans la bouche et un foulard noir sur les yeux. Cela n'avait pas été prévu. La mairesse aurait du assister au spectacle. Ils avaient réussis à se hisser rapidement dans la pièce, trouvant juste à côté le bureau d'Othilie. Et celle-ci se trouvait dedans, endormie. Elle aurait pu faire tout rater, mais il était tard heureusement. Ni une ni deux, à trois ils lui sautèrent dessus pour l'entraver à l'aide corde et surtout la réduire au silence à l'aide du bâillon. Gandrel venait juste de passer, et le paternel avait froncé les sourcils. Avait elle pu voir le cambrioleur? Dans tous les cas, cela n'avait que peu d'importance. Il allait se débarrasser d'elle et mettrait son cadavre dans le coffre, à la place de l'argent et des denrées. Pas de chance pour elle, au mauvais endroit, au mauvais moment.
Je ne peux PAS la tuer??? C'est quoi cette règle stupide? Elle risque de nous mettre tous en danger la!
Pas d'effusion de sang, ça veut dire pas d'effusion de sang, alors calmes toi.
Me calmer? Vous connaissez le métier les gars ou quoi?
Il s'adressait tantôt à celui du tunnel, tantôt à celui qui lui passait les sacs.
Si jamais elle a vu l'un de nos visages, on est mort. Alors au lieu de s'embêter, on ne laisse aucune trace et voila! Zéro risque!
L'acolyte levait les yeux au ciel devant les paroles du paternel. Celui-ci n'haussait pas la voix, mais son regard se faisait légèrement froid.
Je vous demande pas de vous en occuper! C'est mon boulot de tuer, alors laissez moi faire ça proprement, tranquillement. Et je vous jure que nous n'aurons aucun problème.
Tu sais très bien que Gandrel a dit qu'il ne voulait pas de morts, pas de sang! Rien qu'un cambriolage parfait.
Ils sont toujours parfaits, et pour que cela le reste, il faut la tuer. Il pointa le doigt sur la silhouette dans le coin.
Non, c'est non, alors tu respectes.
Tu vas pas me dire que t'y attaches de l'importance à cette... femme?
Je m'en fous autant que toi.
Bon alors? Qu'elle vive ou qu'elle meurt, on s'en fout.
Pas Gandrel. Et c'est le patr...
Je sais, je sais. J'organise le tout avec lui, merci de me le rappeler.
S'il n'avait pas de cagoule sur la tête, l'assassin serait surement allé cracher de dégoût sur la mairesse. Il faudrait également qu'il touche deux mots à Gandrel. Pas de cadavre... N'importe quoi. Le spectacle avait beau être un motif en pierre, pas prés d'être démoli, s'il ne se faisait pas voir, cela ne pouvait qu'être mieux. L'homme respira profondément sous sa cagoule tout en continuant à transvaser l'argent et les denrées de la mairie au tunnel. Ne pas s'énerver. Et pourtant... Des personnes de la classe d'Othilie, il en avait tué quelques uns. Et voila qu'on lui refusait ce plaisir...
Hey! attention! Va pas me foutre le sac en pleine tronche!
'ardon.
Le paternel tourna trois fois sa langue dans sa bouche avant de poser les sacs plus doucement dans les mains de son complice. Dix entre la roulotte et cette pièce, c'était largement suffisant pour vider la pièce assez rapidement. Ils avaient de plus l'habitude maintenant. Le reste du groupe surveillait dehors, et ainsi, aucun chinonais ne pouvait intercepter leur petit manège.
Un peu plus tard, on lui passa les dernières denrées.
On remballe et on dégage. Vu la foule qu'il y aura, on passera inaperçu.
L'assassin fit signe au dernier de ses complices de se glisser dans le trou. Lui même regarda alors derrière lui. Othilie était toujours la, inerte. Il pouvait en profiter. Glisser sa lame de poignard sous sa gorge n'était qu'une question de secondes. Gandrel lui en voudrait certe un petit peu, mais rapidement, il conviendrait que le paternel avait eu raison. L'homme passa une main derrière son dos, puis au moment de retirer sa lame du fourreau, soupira fortement pour se calmer. Un sourire satisfait vers la pièce au trésor, puis il se coule dans le tunnel à la suite de ses compagnons. Othilie avait de la chance que Gandrel soit la.
Hein? QUOI?? Non mais...
Le paternel regardait bouche bée son acolyte. Il n'en revenait pas. Cela lui paraissait tout à fait impossible. Ils étaient tous deux dans la pièce qui donnait accès aux coffres de Chinon. En plein milieu, un trou d'un mètre de diamètre. Le paternel restait bouche bée alors qu'il prenait le sac qu'on lui passait. Après une rotation du bassin de 180 degrés, il pose le sac dans les deux mains tendus par son complice qui se trouve dans le tunnel. Puis regarde en direction de la salle au trésor. Sans doute le prochain sac est il en train d'être rempli.
Il jette alors un regard vers un coin sombre de la salle. Une silhouette s'y trouve, assise par terre, solidement ligotée, un bâillon dans la bouche et un foulard noir sur les yeux. Cela n'avait pas été prévu. La mairesse aurait du assister au spectacle. Ils avaient réussis à se hisser rapidement dans la pièce, trouvant juste à côté le bureau d'Othilie. Et celle-ci se trouvait dedans, endormie. Elle aurait pu faire tout rater, mais il était tard heureusement. Ni une ni deux, à trois ils lui sautèrent dessus pour l'entraver à l'aide corde et surtout la réduire au silence à l'aide du bâillon. Gandrel venait juste de passer, et le paternel avait froncé les sourcils. Avait elle pu voir le cambrioleur? Dans tous les cas, cela n'avait que peu d'importance. Il allait se débarrasser d'elle et mettrait son cadavre dans le coffre, à la place de l'argent et des denrées. Pas de chance pour elle, au mauvais endroit, au mauvais moment.
Je ne peux PAS la tuer??? C'est quoi cette règle stupide? Elle risque de nous mettre tous en danger la!
Pas d'effusion de sang, ça veut dire pas d'effusion de sang, alors calmes toi.
Me calmer? Vous connaissez le métier les gars ou quoi?
Il s'adressait tantôt à celui du tunnel, tantôt à celui qui lui passait les sacs.
Si jamais elle a vu l'un de nos visages, on est mort. Alors au lieu de s'embêter, on ne laisse aucune trace et voila! Zéro risque!
L'acolyte levait les yeux au ciel devant les paroles du paternel. Celui-ci n'haussait pas la voix, mais son regard se faisait légèrement froid.
Je vous demande pas de vous en occuper! C'est mon boulot de tuer, alors laissez moi faire ça proprement, tranquillement. Et je vous jure que nous n'aurons aucun problème.
Tu sais très bien que Gandrel a dit qu'il ne voulait pas de morts, pas de sang! Rien qu'un cambriolage parfait.
Ils sont toujours parfaits, et pour que cela le reste, il faut la tuer. Il pointa le doigt sur la silhouette dans le coin.
Non, c'est non, alors tu respectes.
Tu vas pas me dire que t'y attaches de l'importance à cette... femme?
Je m'en fous autant que toi.
Bon alors? Qu'elle vive ou qu'elle meurt, on s'en fout.
Pas Gandrel. Et c'est le patr...
Je sais, je sais. J'organise le tout avec lui, merci de me le rappeler.
S'il n'avait pas de cagoule sur la tête, l'assassin serait surement allé cracher de dégoût sur la mairesse. Il faudrait également qu'il touche deux mots à Gandrel. Pas de cadavre... N'importe quoi. Le spectacle avait beau être un motif en pierre, pas prés d'être démoli, s'il ne se faisait pas voir, cela ne pouvait qu'être mieux. L'homme respira profondément sous sa cagoule tout en continuant à transvaser l'argent et les denrées de la mairie au tunnel. Ne pas s'énerver. Et pourtant... Des personnes de la classe d'Othilie, il en avait tué quelques uns. Et voila qu'on lui refusait ce plaisir...
Hey! attention! Va pas me foutre le sac en pleine tronche!
'ardon.
Le paternel tourna trois fois sa langue dans sa bouche avant de poser les sacs plus doucement dans les mains de son complice. Dix entre la roulotte et cette pièce, c'était largement suffisant pour vider la pièce assez rapidement. Ils avaient de plus l'habitude maintenant. Le reste du groupe surveillait dehors, et ainsi, aucun chinonais ne pouvait intercepter leur petit manège.
Un peu plus tard, on lui passa les dernières denrées.
On remballe et on dégage. Vu la foule qu'il y aura, on passera inaperçu.
L'assassin fit signe au dernier de ses complices de se glisser dans le trou. Lui même regarda alors derrière lui. Othilie était toujours la, inerte. Il pouvait en profiter. Glisser sa lame de poignard sous sa gorge n'était qu'une question de secondes. Gandrel lui en voudrait certe un petit peu, mais rapidement, il conviendrait que le paternel avait eu raison. L'homme passa une main derrière son dos, puis au moment de retirer sa lame du fourreau, soupira fortement pour se calmer. Un sourire satisfait vers la pièce au trésor, puis il se coule dans le tunnel à la suite de ses compagnons. Othilie avait de la chance que Gandrel soit la.