Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] La Louveterie

Ellesya_arduilet
A vrai dire, oui, le pas d'armes sera réservé à la noblesse, mais je n'ai pas prévu d'archerie. Le délai se fait court puisque je prévoyais le tout pour début septembre et que quelques imprévus m'ont fait prendre du retard.

Ce sera une première pour moi, de plus, vos festivités suivront de peu. Voyons celle de Tours comme une petite mise en bouche.

Si vous voulez, je vais vous faire parvenir plus de détails par écrit, entre autres, en vue de faire l'annonce et les invitations,et pour que nous entendions sur la mise en oeuvre des différentes parties.

_________________
Llyr
J'attendrai le colis avec plaisir alors.
_________________
Ellesya_arduilet
Logis

L'entretien avec le Duc avait pris fin aimablement. Gontrand était réapparu et s'était vu confier la charge risquée de rappeler à la jeune femme de ne pas oublier de faire le dit document.

Sya reçut ensuite Norbert qui lui apportait une lettre de la baronne de St Paterne. Réponse fut faite et remise au messager.

Elle se remettait enfin en chasse de la boule de poils dentées lorsque Gontrand revint. L'empourprement de ses bajoues exprimait sa gêne. Il avait omis de signaler à sa maîtresse que Hans attendait dans le jardin.
Le visage de la demoiselle s'éclaira d'un large sourire. La créature du Sans Nom attendrait !



Jardin clos

Vous faire rosser vous manquait déjà, Maître Hans ? J'ignorais que nous avions une leçon prévue...

En quelques enjambées, elle fut à sa hauteur et l'avait accueilli de ses habituelles espiègleries.

Comment trouvez vous les lieux? Je ne garde que de vagues souvenirs de la demeure du temps de ma mère et le propriétaire précédent a bien modifié avant que j'y apporte ma griffe aussi.
Voyez, la nouvelle toiture colorée est presque achevée et je n'ai plus qu'à rendre les lieux plus confortables.

J'espère que vous allez bien. C'est une agréable surprise de vous voir flâner en mon jardin.


La malice anima un court instant l'argent de son regard alors qu'elle lui prenait le bras pour faire quelques pas et se tourner vers le logis et le toit en restauration.
_________________
Hans
Après une attente interminable, après que la gamine l'ait honteusement et ignominieusement fait patienter dans ce pauvre carré de jardin, elle vint enfin le rejoindre.
La damoiselle avait de la chance que le temps était au beau fixe et que son vieux bougon de maître d'armes ne s'était pas -encore- départi de sa bonne humeur.

Elle commença comme à son habitude par une entrée en matière tout à fait inconvenante et hors de propos. Lui se contenta d'un poli hochement de tête alors que la petite Valkyrie approchait.
Le regard du germain resta encore quelque instants accroché à la façade du bâtiment, avant de s'élever vers la toiture, tandis qu'il écoutait les commentaires de la jeune femme et semblait réfléchir à la réponse la plus appropriée.


Je trouve que c'est...Attention, moment de cogitation intense, afin de définir au mieux la qualité des restaurations, l'éclat retrouvé d'une demeure prestigieuse, agrémentée par une subtile touche personnelle du meilleur goût. ... bien. Bravo... hem...

Toujours dans l'économie de mots le lochois, il aimait faire dans le clair et le concis. Le fait que ses connaissances sur les spécificités architecturales soient limitées et que sa fibre artistique flirte avec le néant ne devaient pas aider non plus cela dit.
Il offrit par contre son bras à la maîtresse des lieux avec plaisir et arbora un fin sourire avant de poursuivre.


Je vais bien je vous remercie, et j'espère qu'il en est de même pour vous.
Je dois passer quelques jours à Tours, j'en ai donc profité pour venir vous saluer, et m'assurer de votre bonne installation. Pardonnez moi si je débarque un peu à l'improviste, mais je n'en suis encore qu'au chapitre premier de mon manuel des "règles de savoir vivre et de bienséance" qui en comporte 192, au moins!

Je crois également que vous avez prévu de me faire tenir un rôle pour les festivités que vous souhaitez organiser. Je compte donc profiter de mon passage pour m'enquérir de l'avancée de vos projets.
Ellesya_arduilet
Sya ne répondit pas aux propos quant au rôle qu'elle avait prévu pour Hans -si il l'acceptait- et l'attira jusqu'à un banc de bois posé à l'abri relatif d'une treille de rosiers odorants. Le tableau pouvait paraître romantique de loin, ou si l'on ne connaissait la relation qu'entretenait la jeune héritière et le guerrier blasé.
Même si l'instant était plutôt tout ce qu'il y avait de plus paisible et doux, ils étaient plutôt habitués à s'infliger ecchymoses à coups de bâton, charge à dos de destriers et surtout des "grands coups d'épées dans la tronche". Tout cela dans un savant mélange de sueurs, de flagorneries et piques, de poussières terreuses et d'intérêt guerrier... Bon allez, parfois plus que cela, surtout quand le seigneur ici présent prouvait qu'elle ne l'avait pas chopé au bon endroit...

D'une voix mielleuse, exagérement douce, elle s'essaya à la flatterie taquine tout en prenant place de travers sur le banc pour pouvoir lui parler aisément.


Seulement la leçon une? Je n'en crois rien, mon cher...

Elle fit mine de compter sur ses doigts.

Un... vous m'avez accordé votre bras sans rechigner

Hem... deux... vous n'avez pas relevé le fait que je ne vous rejoignais que maintenant. Ceci dit, c'est déjà bien heureux que je vous accorde audience, il est vrai...


Cette fois, elle dut se mordre la lèvre inférieure pour ne pas rire tout bonnement. De toute manière, il la connaissait maintenant et ne devait pas être dupe.

Et vous avez la gentillesse de ne pas rabattre mon caquet en me faisant mordre la poussière et ainsi salir ma robe.

Voyons voyons... Je dirais que cela fait plus d'un point plus ou moins courtois, sans compter votre aimable participation au pas d'armes.

Etant en plus de bonne humeur et en vertu de ces points, je serais magnanime. Je vous pardonne donc votre silence au sujet de votre arrivée. Mais j'espère que nous pourrons aller boire quelques verres avant votre départ.


Elle finit le tout avec un sourire et la question dans les yeux, espérant l'affirmative au sujet de sa dernière phrase.
_________________
Hans
Hans se laissa guider un peu à l'écart, même si sa méfiance naturelle, surtout à l'égard de son élève, lui rappelait souvent que chacune des actions de la brunette pouvait masquer un piège machiavélique.
Il l'écouta ensuite, alors qu'elle s'essayait à une autre manoeuvre pour se jouer de lui, délaissant l'affrontement frontal et n'usant pas, enfin un peu moins, de piques insidieuses.
Le visage du guerrier restait plutôt neutre, même s'il laissait de temps à autre fleurir un sourire presque imperceptible sur ses lèvres, mais au fond de lui, appréciait grandement de se retrouver en compagnie d'Ellesya, que ce soit pour quelques passes d'armes ou autres joutes verbales.
Lorsque certaines phrases sentaient bon la taquinerie, l'ancien seigneur ne pouvait toutefois pas s'empêcher de toiser légèrement sa jeune amie en émettant une espèce de bruit indistinct pouvant s'apparenter à une sorte de grognement. Serait-il encore en train de râler et de grommeler le germain? Non... mais presque!

Il resta donc plus ou moins silencieux jusqu'au bout, ne relevant même pas l'affirmation de sa participation au pas d'armes, puisqu'ils savaient tous deux qu'elle était acquise depuis le début. Ces deux là pouvaient se comprendre sans se parler, c'est pas beau ça?
Vint la dernière remarque, et le regard interrogateur. Comme souvent, la petite Valkyrie parvenait à sauver la mise en ayant enfin une idée lumineuse.
Aller vider des chopes, voire écluser quelques tonneaux si la soirée se déroulait bien? Mais bien sur fillette, compte sur moi!
Il convenait toutefois de ne pas trop s'empresser de répondre, et ne ne pas faire montre d'un enthousiasme exagéré, pour ne pas donner l'impression d'être le plus irrécupérable des assoiffés et pour ne pas afficher trop ouvertement son vice (bon d'accord, l'un de ses nombreux vices...)
-chapitre 2, alinéa 3, sur la bonne manière d'accepter une invitation- (oui oui il a menti, il a bien déjà survolé plus d'un chapitre).

Ce serait avec grand plaisir ma chère.
Je veux bien vous accompagner, il suffira de me donner rendez-vous, pour me faire découvrir la saveur des breuvages locaux.


Cette fois, il ne put s'empêcher de sourire plus franchement. Même si c'était en tout bien tout honneur, il trouvait la situation plutôt amusante, et avait du se retenir pour ne pas se montrer trop familier et ponctuer sa réponse d'un clin d'oeil complice. Une petite pensée s'envola également vers son épouse très très jalouse, qui devait d'ailleurs déjà être à sa recherche dans les rues de Tours, mais il n'y avait aucun mal à partager quelques verres avec une gamine, fusse-t-elle en âge de se marier et de procréer comme elle aimait à le rappeler de temps en temps.
Ellesya_arduilet
Comme convenu, la soirée fut égayée par les arômes et éclats des productions viticoles tourangelles. D'autres moments suivirent. Et à mesure, Sya appréciait de plus en plus son maître d'armes. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Avec son père si loin, cette présence masculine, forte, lui était un certain réconfort.
Certes, elle avait dorénavant son complice, mais c'était plus son esprit et ce lien presque familial, clanique, qui participait à son bien-être intérieur quand elle était avec le jeune danois.

Depuis qu'elle avait rejoint la Garde, elle avait également un peu négligé ses entrainements avec Hans. Il faudrait y remédier au plus vite. Cela lui manquait dorénavant. Mais avant... il fallait pallier à son retard pour la fête à Tours ! Il lui fallait prendre une décision concernant la garde. Etudier les dossiers pressants du palazzo San Benedetto. Et milles et une autres missions en tout genre.



Cour intérieure, après l'office dominical


De retour de la messe, Sya abandonna sans tarder son collègue et fila dans sa chambre revêtir sa tenue de monte. Durant l'office, Triomphe et Altesse avaient été scellés, les fontes garnies de mets pour une longue balade.
Le temps semblait se maintenir. Tant mieux.

Il ne fallut guère de temps pour retrouver la petite Valkyrie juchée sur un Triomphe soufflant d'impatience autant que sa cavalière.


Haaakkkoooooooooooooooonnnnnnnnnnnn ! Si tu traines, je demanderais à Guillemine de venir s'installer avec nous!
_________________
Håkon
C'est sur ces aimables et doux mots que Håkon débarqua dans la cour où Sya l'attendait. Il avait pourtant été rapide dans la rédaction de deux missives pour le Saint-Siège. Au premier coup d'oeil, on ne pouvait dire s'il s'était changé, lui qui portait -synergie familiale- que des habits sombres et sobres. des chausses grises, une chemise blanche et un pourpoint noir. Les nuances manquaient mais le tout allait ensemble, parole de Tata Inge. Ses bottes de monte neuves lui ruinaient les pieds mais il souffrait stoïquement en bon descendant des Ases scandinaves.

Courant bizarrement avec ses bottes faites pour tout sauf marcher, il arriva au bas de sa monture. Prenant le temps de la flatter, il murmura son nom et la monta pour la première fois. Elle semblait assurée et ne renâcla pas trop lorsqu'il posa son poids sur elle. Il sourit à son amie.


- Me voici, Sya. Je n'ai pas été trop long pour Monseigneur, j'espère... Trêves de plaisanteries, ton cadeau est royal. Cette monture est parfaite. Je pense que nous allons nous entendre à merveille. Où me conduis-tu ?

Le jeune danois avait maintenant hâte d'avancer et de profiter de l'occasion qui lui était donnée de se défouler et d'avoir quelques sensations.
_________________
Ellesya_arduilet
Entre Tours et Amboise, le long de la Loire

Sya ne prit point la peine de cacher son sourire amusé à la démarche de son ami. Alors qu'il montait en selle, l'idée qu'elle aurait du lui refiler une vilaine rosse acariâtre la traversa, élargissant son sourire. Elle talonna Triomphe et avant de passer la porte menant sur la rue parallèle à la place Plumereau, elle lanca :

Ah ah! Tu verras bien. Il est temps que tu apprennes à te retrouver dans ta nouvelle région !

"Monseigneur" ne prit guère d'avance. Et c'est ensemble que les deux jeunes passèrent la porte de la capitale turonne pour remonter la Loire. Les embarcations typiques piquetaient le cours du fleuve que la jeune fille trouvait majestueux.
Au fil de la balade, elle invitait Hakon à quelques détours, lui contaient quelques anecdotes qu'elle avait glané, désignait le fief de l'un ou l'autre comme Villandry. Si elle avait emmenagé très récemment, elle avait quelques souvenirs de son enfance et avait passé des heures à consulter cartes et archives familiales.
Amboise était encore bien éloigné mais qu'importait. Ils avaient la journée et, au pire, logeraient là bas.

Après une courte course au travers d'un pré, elle ralentit l'allure et rangea sa monture à coté du jeune cob normand.


Ce soir, nous pourrions écrire à ta tante et mon père. Hem... que pouvons nous leur raconter?
_________________
Ellesya_arduilet


Carnage dormait sur ses pieds, lui tenant chaud bien que l'hiver était encore loin. Finalement, elle avait trouvé une utilité à ce chien lorsqu'il daignait se reposer un peu.
Le chiot ronflant sous la table de travail, Sya relisait la lettre de l'un de ses oncles, un Brassac pour une fois. Celle-ci remise en tête, elle plongea l'apex de la plume dans l'encrier.


Citation:
    Cher Nico,

    j'ai eu un grand plaisir à lire votre lettre et à en apprendre plus par ce biais sur vous même et sur votre fiancée.

    Veuillez recevoir mes remerciements pour votre proposition quant au Bal offert par Sa Majesté. Toutefois, j'irais accompagnée de ma marraine, Son Altesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, et de son neveu, Messire Hakon von Ahlefeldt-Oldenbourg.
    Ce dernier vit d'ailleurs à Tours en ma compagnie, en toute amitié. Il projette de se faire ordonner.

    Mon père vit assez retiré des mondanités depuis le décès de ma mère. Et il n'a jamais porté les institutions royales dans son coeur. Ainsi, tout est pour le mieux au sujet du bal parisien. D'ailleurs, j'en profite pour vous remettre ses salutations.
    Il vit à ce jour toujours en Bourgogne en compagnie de mes frère et soeur, Esyllt et Miguaël.

    Toutefois, je viendrais volontiers vous saluer en votre hostel. Je ne sais pas encore si je descendrais en l'ancienne demeure de ma mère. Je préfère rester dans le giron de la Duchesse de Bourgogne pour ce voyage. Cela me fera des soucis d'organisation en moins. Et puis, depuis l'ouverture du testament de votre cousine, cette demeure appartient à ma jeune soeur, Esyllt Catarina de la Louveterie di Juliani.
    Lors de ma venue, je saluerais avec plaisir également la damoiselle Clémence que j'ai déjà cotoyé par le passé. Nous nous soyons perdues de vue avec le temps.
    Et bien entendu, nous nous verrons lors du bal.

    Au sujet de Dame Ewaele, je n'avais eu nul écho sur elle. J'ai apprécié de lire vos mots quant à sa personnalité. Je me réjouis de la rencontrer et de me faire ma propre idée. Il est dommage que la famille dont vous êtes le plus proche ne lui fasse point bon accueil. J'espère d'autant plus lui être sympathique. Qu'elle puisse voir en moi une part de votre famille en sa faveur. Je ne doute pas que les sentiments que vous vous portez supporteraient cette difficulté, mais autant en aplanir autant que possible.
    Pour vous taquiner un peu sur les fiefs et leur nombre : 6 c'est bien. Mais ce n'est pas encore autant qu'en eurent Morgwen et Rassaln à une époque. Encore un petit effort !

    Je vais clore cette lettre. J'attendrais de vos nouvelles au sujet de votre présence à Paris pour venir vous visiter.


    Que le Seigneur et Saint Valentin veillent sur vous et vos proches.


    Ellesya de la Louveterie


_________________
Ellesya_arduilet


Depuis qu'elle s'était installée en Touraine, Ellesya avait vu le nombre de ses activités augmenter tandis que son temps libre fondait comme neige au soleil. Pour l'instant, l'équilibre était malgré tout maintenu. Il restait encore de la marge qu'elle mettait à profit en continuant à s'instruire. Surtout en le perfectionnement de ses connaissances du Droit Canon.

Après sa leçon du jour, elle avait encore quelques nominations à réaliser pour continuer à étoffer le collège héraldique romain. Après l'arrivée d'un héraut anglophone et d'un expert italien, ce serait bientôt une néerlandophone impériale qui ferait son entrée au palazzo San Benedetto.
Elle même maitrisait l'allemand. Hakon l'aidait pour l'anglais. Tout cela commencait à prendre une forme acceptable.

Gontrand, homme à tout faire et non plus secrétaire, apporta discrètement un verre de vin épicé et tiède. Cette petite habitude signifiait à la jeune fille qu'il était temps de faire une pause dans son ouvrage, de se changer les idées.

Elle prit alors deux nouveaux feuillets qu'elle oberva un moment, pensive, tout en savourant la première gorgée de vin revigorant.


Gontrand, faites venir tout à l'heure un chevaucheur. J'aurais une missive à faire porter à mon père, à Sombernon.

Citation:
    Fait à Tours, le 28 septembre 1457.


    Très cher Père,

    j'ai remis comme convenu votre allégeance à la duchesse de Touraine. Vous trouverez sa réponse jointe à la présente missive. Vous n'auriez guère aimé la cérémonie. Je regrette quant à moi de n'être point en Bourgogne pour assister à la cérémonie d'allégeance des nobles à Marraine.

    Donnez-moi donc de ses nouvelles en même temps que des vôtres. Vous deux, ainsi qu'Esyllt et Miguaël me manquez grandement. Toutefois, je dois dire que je me sens bien en Touraine. Mieux qu'en Bourgogne. Toutes les personnes cotoyées m'ont fait bon accueil.
    Je ne crois pas avoir déjà véritablement de nouvelles amitiés. Mes charges à Rome et à l'archidiocèse n'aident peut-être pas. Ce serait plus simple si j'oeuvrais au niveau ducal ou si je courrais les tavernes. Peut-être. Mais qui sait, chaque chose en son temps.

    Comme je vous l'ai fait savoir par pigeon, la levée du ban a été décretée par la duchesse Bitterly. Vous sera t'il possible de venir en Touraine malgré les risques et la distance? Ou comptez vous appeler vos vassaux pour déléguer?

    Tout autre sujet dont je ne crois pas vous avoir parlé. J'ai récemment été nommée Héraut de la Garde épiscopale. Voici donc à la fois une nouvelle expérience et responsabilité. Tout en restant dans mon premier domaine.

    Le second, l'enseignement, bien qu'étant encore récent, me plait énormément. Après quelques tensions et difficultés entre la doyenne et Hakon et moi, nous avons trouvé comment fonctionner tous les trois ensemble. Cela me rassure car j'ai bien cru à un instant que nous serions amené à quitter les lieux. Tout est toutefois redevenu paisible. Cela aurait été un crève-coeur que de quitter ce séminaire.

    En parlant de séminaire, comme nombre de candidat au secondaire de Rome, j'attend des nouvelles. Malgré l'entretien avec le préfet, après celui du doyen, je ne sais si je serais de la première fournée. Cela ne m'inquiète pas trop, mais j'ai hâte d'être fixée. La personnalité du doyen m'a semblé fort déplaisante, mais l'on vante la qualité des cours qu'il va dispenser. La curiosité n'en est que plus grande.

    Je cesse là de parler de moi. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir prochainement. Etes vous toujours essentiellement à Sombernon avec les enfants? Comment vous portez vous, tous?
    Si la situation ne devenait pas un peu tendue, je vous aurais demandé de les emmener ici ou à Amboise. Toutefois, le castel ambacien est sûr. A vous de voir.
    Votre venue serait aussi l'occasion de procéder à la confirmation de mon baptême. Du moins si la date convient à mes parrain et marraine.

    Il me tarde d'en savoir plus sur le quotidien de notre famille depuis mon départ. Répondez moi vite si vous en avez l'occasion.


    Je vous embrasse tous chaleureusement et prie pour vous tous les jours que Dieu fait.


    Votre fille.




Citation:
Faict à Tours,
Le 21 septembre 1457,
A l'attention du Duc d'Amboise,

Vostre Grasce Asdrubael de Montfort et de la Louveterie,

Nous, Bitterly, Duchesse Regnante de Touraine, avont bien reçu et lu votre allegeance par missive. Nous vous reconnaissons comme vassal de notre duché et vous jurons protection, justice et subsistance, à vous ainsi qu'à vos terres. Nous vous remercions également pour vos encouragements et prenons acte de votre volonté. Dame Ellesya vous représentera donc en Touraine, selon vos souhaits.

Sincèrement,
Bitterly
Duchesse de Touraine




Les deux lettres furent glissées dans un étui que Sya scella.
Il était l'heure de reprendre son ouvrage.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)