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[RP] Dans la forêt de Mende

Jhamie
Jhamie vit sa belle arriver et jeter sa hache de côté. Il la prit dans ses bras et se laissa embrasser.
Ce baiser qu'il attendait depuis le matin était réconfortant. Ses lèvres étaient douces et chaudes... juste la douceur qu'il lui fallait après la visite inattendu de la louve.

Même si tu es en retard Fred ce n'est pas bien grave.
Je suis vraiment heureux de te voir... quand à mon repas, j'ai déjà mangé mon quignon de pain, mais je vois que tu as emporté ton ti panier... on y fera honneur un peu plus tard, mais d'abord, il faut que je te parle de ma rencontre de ce matin... une belle rencontre, inattendue et impressionnante... mais une belle rencontre... viens, asseyons nous que je te raconte...


Jhamie prit Fred par le bras pour l'emmener s'asseoir à l'ombre, mais n'eu pas le temps de faire un pas qu'il entendit au loin un :

Ahouuuuuuuuuuuuuuuu... Ahouuuuuuuuuuuuuuuu


_________________
Frederique85
Citation:
Ahououououououououuuuuu..... Ahououououououououuuuuu.....


Fred tréssaillie et se serra plus encore contre jhamie.

Ne serait - ce pas un loup que l'on entend?

Fred regardait partout inquiète. le seul loup qu'elle avait vu c'était celui de son amie défunte Elisandre.

Hum Jhamie ne devrait-on par rentrer? tu me raconteras tout ça à la maison.

_________________
Jhamie
Jhamie ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire en entendant la louve... celle qu'il avait vu quelques temps plus tôt.

Il prit Fred dans ses bras pour la rassurer et lui murmura des paroles de réconfort puis l'embrassa sur le front.

N'aie crainte ma douce... c'est justement d'Elle dont je voulais te parler.


Il prit Fred par la taille, l'emmena au pied de l'arbre et commença à lui raconter sa fabuleuse rencontre.

D'abord j'ai eu la frousse de ma vie... seul face à un loup... je me suis vu perdu, mais ce qui m'embetait le plus c'était que je t'avais donné rendez-vous ici... je ne voulais pas te savoir en face d'Elle.
Parce que c'est une louve... une belle louve, un peu amaigrie mais en pleine santé. Je pense qu'elle a dû vivre parmi les hommes quelques temps... elle n'a pas paru apeurée quand elle m'a vu... mais surtout, elle a accepté le quignon de pain que je lui ai offert.

Jhamie un sourire radieux aux lèvres avoua à Fred :

Fred... ma douce Fred... j'aimerai bien revoir ma louve...





Bannière non conforme.
Rappel : les dimensions autorisées : 600 X 200 Poids maximum : 200 ko
Veuillez rectifier au plus vite si vous ne voulez pas la voir disparaitre.

La Varicelle, censeur de Mende.

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Estainoise
Esta était retournée au pied du grand chêne. Elle s’était agenouillée, là.....
Dandy l’avait suivie, tout naturellement. Elle s’était assise au coté d’Esta...
Toutes le deux, ainsi mises, elles avaient la même hauteur.....

Esta posa alors sa flute sur ce semblant de tombe.
Elle resta ainsi encore un moment, sans rien dire.
Ensuite, elle se leva et se tourna vers Nanelle.

Nous pouvons rentrer Nanelle.

Esta s’approche alors et prend le bras de Nanelle.

Toutes les deux, elles prirent le chemin du retour...sans prendre garde à Dandy.
Esta s’était toujours promis de la laisser faire comme elle le souhaitait, même si bien sur, elle espérait que Dandy ait encore envie de la suivre .....

Après quelques minutes de marche silencieuse, Esta jeta un coup d’œil derrière elle....
Elle sourit...oui....
Sa Dandy marchait tranquillement derrière elles.

Nanelle, je ne sais si vous avez de la place dans votre maison d’Euphor, mais là, voyez vous, je crois que nous allons avoir une invitée de choix !

Et Esta chuchote encore..... Vous savez...elle est propre...je la connais depuis toute petite et...à force de coups de serpillière, elle a compris.
Esta rit un instant puis elle reprend doucement.
Je pensais aussi qu’elle allait s’occuper de temps à autre de ma petite Espoir, comme l’accompagner dans ses découvertes d’enfant dans la forêt de Cosne ou au bord du lac....

Esta et Nanelle continuent alors leur chemin en silence....
{Varicelle}

Il est demandé à LJD _maelys_ de bien vouloir redimensionner son avatar qui fait 248 x 248.
Taille maximale autorisée : 160 x 200

Merci, fin de la communication .... biiiiip !

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Feesarah
Entre les arbres de la forêt, un courant d'air froid circulait. L'été était là, il déposait sa marque partout: tout autour de ce lieu, les champs, les maisons, les auberges...tous étaient écrasés par sa chaleur. La forêt était l'unique endroit encore frais et humide du territoire.

Une petite brune, juchée sur un cheval au pelage souris, franchit la lisière de la forêt, sa monture au pas.
Fée regarda autour d'elle, elle était fascinée par la grandeur et la magnificence des arbres. Leur feuillage vert étincellait grace aux rayons du soleil qui se prenaient dedans.
Observant toute chose en détail, elle laissa sa jument aux membres fins et puissants, suivrent un chemin sans vraiment y faire attention.
Plus elle s'enfonçait, plus elle avait envie de voir encore plus loin, aller plus avant. La fraîche température des lieux était agréable sur sa peau qui avait chaudé quelques instant plus tôt au soleil lorsqu'elle traversait encore les plantations de blé, maïs et de légumes. La jeune fille, qui se sentait bien dans cet endroit, rejeta son visage en arrière et huma l'air: elle y sentit un mélange de senteurs d'écorses, de mousses, de feuilles fraîches et de terre. Ce parfun délicat de la nature la fit sourire.
Continuant de longer le sentier, elle se mit a zigzager entre les troncs d'arbres coupés et des branches assez épaisses qui étaient tombées au sol.
Elle arriva bientôt au pied d'une colline. Tellement occupée a regarder autour d'elle plutôt que devant elle, elle ne l'avait pas vu venir.
La jeune femme apprécia la coté, la jugea puis fit volter son cheval. Elle fit revenir sa petite jument sur ses traces, environ cent pas plus loin. Quand elle estima qu'elles étaient suffisamment éloignées de la butte, elle remit sa monture en face d'elle. Prenant une grande goulées d'air dans ses poumons, elle ressera ses jambes sur les flancs de l'animal, affirma son emprise sur ses rênes et plaça ses aides.
La jument, attentive à sa maîtresse, démarra au quart de tour, s'élançant avec fougue en avant.
Très vite, la petite brune se sentit griser par la vitesse. Le bruit des sabots a pleine vitesse touchant et frappant des petites pierres sur le chemin lui tambourinait aux oreilles: elle aimait ce bruit, pour elle s'était un symbole de liberté. Elle avait l'impression que si elle le désirait, elle pourrait ne plus jamais s'arrêter, traverser à cette allure tout le royaume sans jamais se poser dans une auberge pour se reposer.
Mais hélas, tout avait une fin, arriver en haut de la cête, la jeune femme reprit pied dans la réalité et fit ralentir le galop, pour ensuite passer au trot et enfin au pas.
La bête, essouflée, avait le corps chaud et de la sueur sur les flancs. Fée lui flatta l'encolure, reprenant également halène. Elle se pencha sur son encolure et posa sa tête dessus.
Quand elle releva la tête, elle crut qu'elle allait manquer de souffle devant la beauté du spectacle. Elle se trouvait dans une carrière, des rayons de lumière où volaient de la poussière semblaient faire comme des voiles, des voiles oui...si fins que le moindre contact déchirerait. Des oiseaux chantaient dans les arbres mais elle ne pouvait apercevoir leur couleur a cause du soleil qui se trouvait derrière eux...mais rien que leurs contours étaient exceptionnels.
Fée resta un moment, la bouche entre-ouverte a regarder le spectacle qui s'offrait à elle. Puis, les yeux toujours fixer sur son environnement, elle se fit glisser de selle.
Le fait de devoir se tenir sur ses jambes lui fit bizarre. Elle se sentait si bien ici qu'elle voulait être encore plus près de ce lieu.
Elle prit les rênes en main et ammena sa jument jusqu'a un arbre qui disposait d'une branche basse assez épaisse. Elle les y attacha et la caressa.
Enfin, elle se détacha d'elle et alla un peu plus loin, les yeux toujours en l'air. Elle trouve un arbre imposant, plus gros que tous lui sembla t-il. A ses pieds se trouvait un tapis de mousse assez sèche et un peu plus loin, le bruit d'un minuscule court d'eau qui clapotait. Elle s'allongea là, et regarda d'en bas le tronc et son écorche. Elle avait vraiment l'impression que son regard n'atteindrait jamais la cîme de l'arbre.
Elle se sentait bien là, comme chez elle mais une légère mélancolie la prit. Elle la laissa la gagner, calme. Ce sentiment lui était famillier. Il lui soufflait qu'il lui manquait quelque chose: une famille, que une famille lui apporterait la même sensation que cet endroit.
Fée laissa son esprit tourner sur cette idée:


-Mais j'ai Liam au moins, murmura t-elle dans un souffle.

Environ une trentaine de minutes plus tard, elle se releva et s'approcha du court d'eau qu'elle avait entendu couler. Elle y plongea ses mains et frisonna au conctat glacé de l'eau. Elle se mouilla le visage et la nuque puis mit de l'eau dans un petit bol qu'elle sortit de sa sacoche qui ne la quittait jamais.
Elle revint vers sa jument et lui posa devant ses pattes avant. La jeune bête ne se fit pas prier, elle but en un clin d'oeil. Fée récupéra le bol et le rangea a nouveau. Puis elle mit pied à l'étrier et se hissa en selle, elle rentrait au village. Elle sentait une folle envie d'aller serrer son fils dans ses bras.
Elle talonna sa monture et rentra au petit trot.

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Dany06
Dany était arrivée de bon matin dans cette ville qu’elle voyait pour ma première fois.
Elle parcourut les rues et aperçut de grands arbres, une forêt !
Les arbres étaient ses amis depuis son enfance dans son village qui avait une immense forêt, elle aimait se balader et leur faisait ses confidences.
Elle prit une petit sentier qui fleurait bon les senteurs des arbres et marcha en chantonnant.
La fraîcheur de l’air lui faisait du bien après la nuit sur les chemins.
Elle arriva dans une clairière et s’assit le dos appuyé à un grand arbre.
Elle s’appuya encore plus contre le tronc et commença, comme elle faisait quand elle était une enfant heureuse à Muret, à raconter son voyage et ses aventures à l’arbre.
Elle finit par s’endormir et ce fut un rayon de soleil, bien plus tard qui la réveilla.
Elle prit sa besace et se dirigea vers la ville espérant trouver une auberge pour faire un brin de toilette.

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Feesarah
Fée arriva au galop dans la forêt, talonnant toujours plus son cheval. A présent elle ne faisait plus du tout attention à la beauté de la forêt, aux petits oiseaux chanteurs ni même au sentier qu'elle malmenait a cause des sabots de son cheval.
Elle avait la tête vide, faisait avancer sa monture par automatisme.
Un vide intense l'habitait depuis le matin, elle se sentait stationnaire, inutile et lasse.
La jeune jument commençait a souffler bruyamment sous ses jambes, ses flancs se soulevaient violemment et de plus en plus rapidement, mais la jeune femme ne s'en rendait pas compte.
Sans s'en rendre vraiment compte, elle avait besoin de cette vitesse, l'impression comme la veille qu'elle pouvait partir loin d'ici et peut être même loin d'elle.
Des larmes lui venaient au yeux, en partie a cause de l'air qui passait devant mais surtout de rage froide...de rage contre elle, de ne pas savoir faire mieux, de ne pas savoir retenir ses émotions...
Il faisait pratiquement nuit, le soleil était couché depuis une heure, mais elle n'avait pas froid, elle refusait de ressentir son corps. Pourtant si elle y avait fait attention, elle aurait sentit qu'elle avait mal aux jambes, aux fesses, aux bras...mais elle ne sentait rien...que le vide de son esprit.
Fée se vit soudain ralentir...non elle ne pouvait ralentir, elle voulait allez plus vite encore...elle remit un coup de talons puissant...mais sa bête n'accélairait plus...ralentissait même.
Reprenant conscience de ses gestes, elle tira un grand coup sur ses rênes. La petite jument au pelage souris s'arrêta pratiquement instentanément.
Fée sauta de selle et ne prit même pas le temps de l'attacher. Elle s'éloigna à grand pas de la présence de sa monture.
Soudain, alors qu'elle s'était bien éloignée, elle se laissa tomber à terre, sans douceur et se tient la tête au sol. Elle ne s'en était pas aperçut mais sa respiration était haletante: c'est alors qu'elle ressentit enfin son corps. Tous ses muscles se contractèrent sous sa douleur physique...elle se sentait fraturé de partout...mais ce n'était rien par rapport à sa volonté brissée.
Pendant plusieurs minutes, elle ne bougea plus, son esprit était devenu le siège d'un débat interne où se mêlaient toutes sortent d'idée, de partis...
Quand elle releva la tête, une dernière larme finissait de couler le long de sa joue et elle était pâle comme un linge mais au moins elle semblait plus calme, le feu de son esprit s'était éteint. Se sentant comme anesthésiée, elle se releva et retourna mollement à sa monture, qui elle n'avait pas bouger, broutant de l'herbe négliemment, sa fatigue déjà pratiquement oubliée.
Fée lui passa une main sur le fanfrin, comme une excuse. Elle s'en voulait a elle-même d'avoir craquer, mais c'était son caractère...un peu dépressive. Il lui faurait redoubler d'effort pour dompter son tempéremment... attendre qu'elle ressente encore une fois sa flamme de vie qui la rendait heureuse et fougueuse...tout faire pour l'attiser...ne pas la laisser s'éteindre comme elle l'avait fait là.
Elle se laissa aller contre le flanc de son animal et ferma les yeux.

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--Seraphe
Séraphe arriva dans la forêt, cherchant son amie. Elle tenait dans ses bras Liam et était juchée sur une jument de petite taille qui se nommait aquarelle.
Elle tournait la tête de toute part, cherchant a apercevoir une forme humaine ou un cheval. Elle suivait les traces de sabot, espérant que c'était ceux de la monture de Fée.
Elle dépassa assez vite la clairière sans rien voir, ni entendre quelque chose qui puisse ressembler à ce qu'elle voulait. Elle ressera son bras droit autour de l'enfant. Liam semblait être bercer par le pas tranquille du cheval.
Enfin la jeune fille blonde comme les blés remarqua, au loin, la silhouette, a moitié coupée par les arbres, d'une monture. Elle talonna la sienne et se dirigea vers son apparition.

Quand elle arriva, elle trouva son amie, le front contre le flanc de l'animal, les yeux fermés.


-Fée?

L'interressée ne pipa mot mais releva la tête et regarda autour d'elle. Elle était un peu blême mais semblait appaisée.

Séraphe compris qui ne servirai à rien d'essayer de poser des questions, il fallait juste lui donner des directives.


-Viens Fée, on part. Shad est déjà en chemin, on va traverser la forêt pour la rejoindre.

La brunette ne dit mot mais mit pied à l'étrié. Elle s'assit sur sa selle et regarda la jeune fille, aucune expression sur le visage.
Séraphe s'approcha d'elle et lui passa une cape de voyage noire avec capuchon sur les épaules.


-Noue ça et suit moi.

Fée obéit, les yeux dans le vague. Son amie la regarda un instant et fit volter sa julent, prenant la tête du voyage. Elle jeta un regard pour s'assuer que Fée la suivait bien, et quand elle fut rassurée, regarda devant elle.

Environ une demi-heure plus tard, elles avaient ratrappé Shad qui avait mit sa monture à un pas lent. Elles partirent direction Alais sans un mot.
--Salamandre
Il venait d'arriver sur Mende, passant discrètement dans les rues de la ville, capuche abaissée sur sa tête masquant son visage
Nul n'avait vu son regard. L'on avait entendu dire que s'il vous regardait d'étranges choses se passait... Étais-ce une légende ?..
Les quelques personnes qui avaient croisé son chemin se souvenaient qu'il portait un tabar jaune, des bottes et une grande cape noire..
Pour le reste, cela restait un mystère. a part un nom que l'on lui avait donner au fil du temps :" Salamandre"



Silence juste perturbé par le bruits de mes pas. les yeux vers le sol voient les pavés des ruelles défilés. La nuit tombe
au coin de la place, caché dans la pénombre que bientôt le noir de la nuit envahira, je cherche.... m'aventure vers la sortie de la ville et aperçoit le chemin qui mène a la forêt, mon lieu de prédilection.

Parfums envoutant mêlant odeur de terre humide, plantes, mousse,. La fraiche brise du matin...
Voila a quoi je pense alors que je m'enfonce dans le bois a trouver un coin.... adéquate.... ou la fraicheur laissera la place au feu et ou le feu finiras par s'éteindre après avoir fait danser les silhouettes a la lumière d'une lune blafarde contre les troncs d'arbres et les buissons comme le font les ombres chinoises.....

Regard tournant de gauche à droite et inversement, je scrute l'endroit a chacun de mes pas qui font craquer quelques branches, laissant parfois s'envoler quelques oiseaux.
Puis un arrêt, un coup d'œil circulaire, Ici, cela me conviens et décide donc de me poser la.
J'ouvre ma cape, relève ma capuche, personne ne peux me voir. je m'adosse au pieds de l'arbre que je me suis approprié, sort de mon sac une pomme, la frotte contre mon tabard. et la mange lentement attendant tel le chasseur.... tout en me disant qu' ELLE viendrait a un moment ou un autre.


--Salamandre
Lueur orangée derrière mes paupières, j'ouvre les yeux et respire a grands poumons l'air matinal,
Le soleil est encore caché par la foret. le trognion de pomme d'une main posée nonchalamment au sol, bras contre mon flanc, c'est ainsi que je me réveille...


La brume nappe la petite clairière ou je me trouve. Un bruissement parviens a mes oreilles ; Qu'es-ce donc ?. Je me lève, passe ma cape, prends mon sac et me laisse diriger par ce bruit qui me parait pourtant familier, ce n'est pas le chant des feuilles bercées par le vent mais cela y ressemble..

Quelques pas plus loin, entre deux arbres le brouillard s'écarte devant moi et s'estompe me laissant voir un torrent.... Je m'assis sur une pierre recouverte de mousse, pose ma besace sur mes genoux et fouille dedans a la recherche du savon d'Alep et de mon parfum à la cannelle. En humant ces odeurs les yeux fermés, des souvenirs me reviennent.. Le port de Marseille et ses bateaux venus d'orient, chargés d'épices et de riches tissus....
Je pose le flacon et le savon, l'heure est à se rafraichir. Je prends en croisant mes bras mon tabard par les pans et l'ôte en le soulevant, une fois relevé je dégage ma tête et le pose négligemment au sol. c'est au tour ensuite de ma chemise après en avoir défait
les lacets. Torse nu, je jète un œil sur le coté droit de me reins. la cicatrice d'une estafilade provoquée par une dague est toujours la.
J'y porte machinalement la main, ce n'est plus douloureux depuis bien longtemps.... souvenir d'un amour éphémère qui avait mal tourner... ou plutôt d'un rival déçu d'apprendre que sa belle avait finie dans mes bras...
Sorti de cette pensée, je laisse tomber mes braies, me penche et attrape le savon, au bord de cette eau qui file vers la mer je me mouille le cou puis le visage d'une main et commence me laver...
L'eau est fraiche mais j'en ai l'habitude. un léger frisson me parcours le corps alors que je pose mes fesses dans l'eau. La mousse du savon se joint a l'eau vive qui bouillonne....

quelques minutes plus tard j'en sort dégoulinant, me passe la main dans mes cheveux noirs ébène tout en rejoignant mon siège improviser. la je m'enroule dans ma cape afin de m'essuyer. Le soleil maintenant est juste au dessus de la cime des arbres et me réchauffe le corps...
Un fois sec je m'asperge de parfum, me laissant m'enivrer par celui-ci et pensant a Alisea...
Mon instinct me disait qu'elle ne devait plus être très loin...

pnj
Le bruit courrait a Mende qu'un loup avait pris refuge dans la forêt, je voulais vérifier : ma curiosité était légendaire !!
Je me promenais donc de bon matin en quête de ce loup !
Si loup il y avait bien sur !!

La forêt sentait bon, je marchais sur un tapis d'herbe humide, mes mains caressaient le tronc des arbres à l'écorce rugueuses !

Je continuai mon chemin vers le torrent, avec la ferme intention de me rafraichir de son eau limpide !
D'étranges bruit me parvenaient, je ralentis mon pas et m'approchait le plus près possible pensant voir le loup.
Je me cachait derrière un arbre et passant ma tête sur le coté :

je LE vis !!!

NU !!

Son corps ruisselant de gouttelettes d'eau qui le faisait brillé comme autant de diamant sur sa peau !
Je me retournai vivement le dos contre le tronc de l'arbre fermant les yeux pour conserver cette vision irréelle !
Mais la curiosité l'emporta et je me penchait de nouveau, il s'était enroulé dans sa cape.
Son corps nu avait mis le désir dans le mien !!

Je continuai de le regarder exposant son corps au bienfait du soleil, que n'aurai-je donné a cet instant précis pour être un rayon de l'astre solaire !!
--Salamandre
Resté la, laissant les secondes s'écouler en pensant a elle, j'écoute les bruits de la foret, mon ouïe fine finie par isoler un son peu habituel ici... Une respiration haletante... Je me lève, réajuste ma cape, regarde autour de moi cherchant des yeux d'où cela pouvait provenir.... la tout près un arbre... je m'en approche... croyant un instant qu'il.. respirait...
Je plisse les yeux, esquissant un sourire et m'approche a pas de loup. sur un coté du tronc une mèche de cheveu bercée par la brise trahissait sa présence....
Je passe devant elle, fait volte face, tout en lui susurrant un "chuut"" bien complice, l'enlace et l'emprisonne dans ma cape comme pour nous protéger du monde extérieur...
Ne lui laissant le temps de réagir, mes yeux bleus la percent du regard et la tétanise, le temps de l'embrasser fougueusement.... , mes mains autour de son cou.
pnj
Pas le temps de réfléchir ni de voir quoi que ce soit, et je me retrouve prisonnière volontaire de ses bras, enroulée dans sa cape.
Subissant le plus doux, le plus merveilleux, le plus extravagant baiser qui fut donné dans la forêt.
Inconsciemment je passais mes bras autour de sa taille et me pressait contre lui, mon corps se moulant au sien, sa chaleur m'envahissait.
Moi, qui n'avait recherché que fraicheur, je me retrouvais encerclée dans une étuve, dont je ne voulais à aucun moment sortir.
Mon esprit n'habitait plus mon corps, je volais par dessus les nuages, rien n'existait plus que lui et moi.
--Salamandre
Sous cet abri, je la sens se plaquer contre moi... au dehors comme en dessous la chaleur augmente rythmé
par les battements de nos cœurs qui se sont mis a l'unisson... Nos yeux se ferment,... les joues rougissent et se perlent de gouttelettes trahissant ainsi le désir de l'autre... ses mains explore chaque recoins de mes flancs alors que nos respirations se font plus haletantes...
Quelques minutes se passent ainsi et les mouvements s'accélèrent, le monolithe s'érige comme pour démontrer sa puissance....
A cet appel son calice s'enflamme le désirant plus que tout....
Nos yeux s'ouvrent a cette instant, nos regards plongés l'un dans l'autre....
Dans un soubresauts, ils s'écarquillent a l'instant de l'union.... les paupières se referment dans un râle de bonheur... Nous restons ainsi ne comptant le temps écouler, nos corps enchainés du feu suprême.....
Puis dans un "ouuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiii... !!!!!!!!!!!!!!!!" qui déchire la forêt un torrent se déverse par vagues successives a l'instant de la délivrance.....
Corps épuisés mais encore brulant, je l'embrasse..... et lui murmure : « je t’aimeeeeeeeeeeee… »

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