Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Dans la forêt de Mende

Auru
Par cette journée très chaude, Auru avait envie de se promener pour profiter de la fraicheur de la soirée!
Le soleil se couchait, donnant une couleur féérique au ciel, dans les tons rouges orangés.
L'air frais rafraichissait sa peau, elle était bien !!

Elle se mit a repenser à ces instants merveilleux quand elle était MDM,
a ses amis partis trop vite, à ceux restés et avec qui elle aimait faire la fête le soir en taverne,
et aussi à tous ces nouveaux venus avec qui elle faisait connaissance.

La vie à Mende avait décidément bien des attraits

_________________
pnj
Al venant d'arriver a Mende,decida d'explorer la ville,elle vit une foret au loin,et s'y aventura

elle marcha un bout de temps,puis l'envi de se percher sur un arbre lui pris,elle monta donc sur un ancien et solide chêne et se mis a califourchon sur une epaisse branche,appuya son dos contre le tronc et ferma les yeux,profitant de soleil
--Salamandre
Retour a Mende, ou j'espère la croiser.... Je retourne le pas léger et discret, des chansons en tête me promener dans la foret....
Machinalement, errant sans but précis mes yeux se lèvent vers le ciel qui venait de laisser passer un bref orage, qui n'avait que simplement humidifié l'endroit et rafraichis l'air....
Des souvenirs me viennent à l'esprit.... Un lac, du poisson brulé... Un sourire en coin s'affiche sur mon visage...
Puis touchant d'une main le tronc d'un arbre certainement centenaire, ce sont des initiales gravés.... Décidément l'on se ressemblait.....
Je me pose un moment, cueille un brun d'herbe après m'être assis au même endroit que lors de ma dernière visite...
La, je reste encore pensif..... Ses mots, ses rires, ses baisers et ses bras sont présents a mon esprit...
Je relève a nouveau les yeux, sourit en me rappelant ces dires et cette "casserole que forme un groupe d'étoiles" afin que je puisse voir avec elle notre constellation.....


Nous l'avons vue ensemble enfin, main dans la main, ses doigts mêlés dans les siens sans presque mot dire.... c'était magique.....
Je reste ainsi contemplatif avant de rentrer en ville.....
Alisea mon amour...


--Arria
Arria, jeune femme esseulée dans une ville inconnue, se promène dans la forêt,
elle traine sa solitude avec elle , l'homme qu'elle aime ne sait rien ou peu de cet amour interdit.
Ressent-il les mêmes sentiments ou bien joue t-il avec elle ?
Voilà les questions qu'elle se pose en cette après-midi où même le soleil semble triste.

Au loin les oiseaux chantent, se font la cour, s'accouplent, Arria sourit comme elle aimerait être là,
avec cette homme étrange qui la séduite par ces mots, ses gestes, pense t-il à elle comme elle pense a lui ?

Une idée folle lui traverse l'esprit :


! ! ! ! ! ! ! JE L'AIME ! ! ! ! ! !
Hessat
Arrivant dans cette forêt pour la première fois Hessat observait les travailleurs du lundi, forcenés, débitant avec forces et labeur leur quelques stères de bois qu'il faudrait alors vendre épuisé pour se payer un repas chaud. Lui travaillant à la milice se devait de surveiller la mairie, et celle ci calme, il en profitait pour patrouiller au nord est, dans ces bois. Une main sur son épée et l'autre tenant fermement son bouclier, il imaginait Auru avec lui, tout les deux uniquement se baladant ainsi dans ce lieu majestueux... Et à l'abri d'un buisson caché, ils s'adoneraient aux plaisirs de....

PAF!!!!!

Hessat venait de rentrer dans un arbre qu'il n'avait pas vu en revant. Pestant contre ce maudit tas de bois, il remarqua là aussi une feuille tombant pour recouvrir le sol. Repensant à ses idées de l'étang, il s'arréta alors sous un ombrage laissant passer le soleil à ce qu'il avait. Se demandant à quoi pouvait bien servir d'avoir tant de meubles chez lui, tant d'espace alors que ce qui lui fallait avant tout, c'était sa femme, rien de plus. Il était inutile de s'enrichir impunément et rapidement si l'on ne pouvait rien faire de cet argent, si l'on ne pouvait l'utiliser pour faire plaisir...

Se relevant, il vit une autre feuille tomber, comme une plume, bercée par le vent et ses bourasques. Il la suivit quelques instant, l'installa confortablement et lui chuchota "Ne rates pas ta mort, cela n'arrive qu'une fois". Puis souriant, reparti en mairie surveiller les méchants!

_________________
Lyric0467
Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'ils étaient arrivés de Béziers pour venir prêter main-forte à Mende....

Les exercices quotidiens les préparaient à l'affrontement avec les troupes ennemies mais les combats n'avaient pas lieu. Les journées étaient longues, ce qui leur permettait de visiter la ville, son marché, ses tavernes, l'église, les rues au bord de la rivière, les tavernes....

Ric était satisfait d'être ici, accompagné d'amis comme Wgaby, Titeuf et Nono; mais surtout, il avait à ses côtés celle qui lui permettait d'être heureux, sa muse, sa douce compagne.....

Ce matin là, le ciel était clair et le temps très agréable. Les exercices militaires semblaient être suspendus, les états majors discourant sans doute plus techniques et tactiques...
Ric s'était éveillé comme chaque matin auprès de Camelle, leurs corps enlacés après une bonne nuit de repos. Après un copieux petit déjeuner, il lui vint une envie....il s'approcha de sa Belle et lui adressa un regard
plein d'amour. Après avoir déposé un petit baiser sur sa joue, il lui glissa à l'oreille : Mon coeur, je me sens un peu étouffé dans ses murs...la journée promet d'être agréable, que dirais-tu d'aller explorer un peu les environs ?....J'ai envie d'une promenade en forêt, seuls....juste toi et moi....Je suis certain que cette forêt nous réserve des surprises. Puis, avec un petit sourire coquin: Et puis si ce n'est pas la forêt, on se débrouillera pour s'en réserver nous, des surprises
_________________
Camelle
Camelle etait très fatiguée de cette vie militaire, soucieuse de ne jamais savoir ce que sera fait le lendemain.
Venant de Beziers, leurs provisions commençaient a s'amenuiser.
Le ravitaillement et la solde arrivaient d'une maniere chaotique ce qui n'etait pas sans effet sur le moral des troupes.
L 'idée de Ric emballa Camelle, ils avaient tous deux besoin de faire un petit break et qui sait les sous bois lozeriens etaient connu pour regorger de cepes et autres champignons comestibles de quoi ameliorer l'ordinaire.
Tous deux s'habillerent en vitesse , prirent chacun un panier en osier et main dans la main se dirigerent vers la forêt tout proche tandis sue le soleil levant séchait la rosée du matin........
_________________
Lyric0467
Ils sortirent de la ville par l'Est, se dirigeant vers la forêt en flânant, ils avaient décidés de prendre leur temps....

L'automne était là mais le climat et l'environnement avait plutôt des allures d'été.
Ils arrivèrent à l'orée du bois tout en plaisantant, leurs coeurs étaient légers, la guerre leur semblait loin pour une fois. Camelle et Ric décidèrent tout d'abord de suivre un petit chemin qui s'enfonçait dans les sous-bois. Ric l'avait repéré dès la semaine précédente lorsqu'il était venu couper du bois, il savait qu'il y avait de superbes chênes dans ce coin là.

Un sourire naquit sur son visage au détour d'un virage....Il fit un signe de la main à sa compagne en lui montrant un bucheron à l'ouvrage.
J'ai bien fait de parler de ce coin à ton frère, il est venu voir si les arbres étaient aussi imposants que je lui avait dis !! Ils s'approchèrent pour aller saluer Nono avant de continuer...

Si nous voulons un peu de tranquilité, il va falloir s'enfoncer un peu plus loin....Je n'ai pas envi de prendre un coup de hache moi, déjà qu'on doit faire attention aux coups d'épée.^^

Il continuèrent donc leur route. Le bois devenaient plus dense et plus frais. Ils étaient enfin coupés du monde environnant, les seuls bruits leur parvenant étant ceux de la faune de la forêt. Au fur et à mesure de leur progression, ils remplirent leurs panier. L'humidité nocturne des contreforts cévennoles conjuguée à la chaleur diurne avaient permis aux champignons de se beaucoup se développer, ils étaient donc abondants.

Camelle les connaissait beaucoup mieux que Ric, il en profita donc pour prendre une leçon botanique. Son professeur étant la plus charmante à ses yeux, il était le plus attentif des élèves.

Ils arrivèrent dans une belle clairière vers la fin de la matinée. L'endroit était propice à une belle pause pour se restaurer. Le soleil parvenait à percer ici, réchauffant sensiblement l'air ambiant. Camelle sortit une petite nappe et la posa au sol. Elle disposa pain et charcuteries. Ric avait amené un peu de vin de Béziers et lui proposa l'outre. Soudain, son regard fut attiré par un bosquet....

Ne bouges pas mon coeur, je reviens...c'est moi qui me charge du dessert... Il se dirigea avec son panier vers des ronces qui délimitaient la clairière et rapidement il revint avec une belle cueillette de mûres sauvages.


Voilà, on va se régaler avec ça....un vrai délice ces baies.
Le repas leur permit de se reposer un peu, le temps semblait ne plus s'écouler. Les mûres avaient étés consommées avec gourmandise, tout en échangeant des baisers. Leurs lèvres étaient bleutées/violacées ce qui les fit rire.
La clairière isolée fut témoin de leur amour en ce début d'après-midi, nul n'aurait pût briser leur bonheur.

Il leur fallait maintenant penser à rentrer à la ville avant la tombée de la nuit. Une nuit à la belle étoile ne les avait jamais effrayé mais il fallait penser à leurs engagements envers le Comté et la ville de Mende.

Ils s'apprêtaient à reprendre la route quand Ric se rappella qu'en ramassant les mûres, il avait repéré un très grand châtaignier. La saison était la bonne, ils allaient ramener des châtaignes afin de les déguster entre amis autour d'un feu. Ils se servirent de la nappe comme d'un sac en faisant un noeud pour la fermer et la remplirent rapidement.



Camelle insista pour ramasser encore quelques mûres en pensant au repas du soir.
Ric pensa qu'avec le très agréable début d'après-midi qu'il avait passé dans ses bras, il ne fallait pas négliger l'effet potentiel de ces petites baies et en ramassa donc le plus possible....

Le retour fut plus rapide et ils rejoignirent rapidement l'orée de la forêt. Mende se dressait devant eux, aucune trace de combats, tout était calme. Ils rentrèrent au campement légèrement fatigués mais le coeur léger....
_________________
Hildegardesaintclair


[ A la lisière du Campement ]

Des loups... Elle ne resvait que de cela depuis des jours... Depuis qu'il s'estait gaussé de sa peur infantile... Mais elle avait entendu tellement d'histoires, tellement d'horreur sur ces animaux...

Damoiselle Majda lui avait indiqué ceste soirée en taverne que l'on pouvait en trouver dans le campement. Cela ne l'avait en rien rassurée. En Lorraine, bien des malheurs avaient eu lieu dans une soirée ou une gamine imbécile avait amené une d ces beste sauvage qui avait attaqué un des hôtes de marque.

La petite s'estait eclipsée, laissant Hildegarde dubitative... Idée fut lancée d'aller voir les loups, du moins de tenter de les apercevoir au coeur de la nuit. De toute manière la Saintclair avait décidé d'y aller, Insanius ou point, sachant pertinemment que derrière ceste apparence de dur à cuire il n'aurait pas eu le coeur à la laisser s'aventurer seule, au risque de se perdre - et de finir mangée par le grand méchant loup -. Seule dans sa tente, elle éclata de rire à ceste pensée.

Meyya descendait souvent passer la soirée avec les gens de Brison pour lesquels elle s'estait prise d'affection. Ils semblaient eux aussi avoir pris l'habitude de la croiser... Sa connaissance de certaines attaques et parades l'estonnait grandement. Hildegarde avait sauvé une esclave, mais qui estait-elle avant de finir dans un marché à Calais? Jamais elle n'avait posé la question, non pas qu'elle n'eut pas aimé savoir, mais il lui semblait que la Maure n'avait point envie d'aborder le sujet. Patience est mère de vertu... Son aisance à l'arme blanche l'intriguait tout de mesme...

Que pouvait-on porter pour aller en forest? A peine sortie du bain, Hildegarde déambulait en longue chemise dans la tente et fouillait ses malles pour en sortir une journade en laine épaisse. Elégante et ample, afin de pouvoir se mouvoir en cas d'attaque. En un instant elle se rendit compte de la dangerosité de leur expédition, non point par la présence des loups, mais celle de leur plus grand prédateur, l'homme.

Les Rouergats estaient si proche... Allaient-ils rencontrer des sentinelles, voire des espions?... Elle s'assit sur une des méridiennes et enfila de longs bas de laine, des braies couleur sombre et ses bottes. La jornade pourpre fut rapidement lacée, puis la belle décida de glisser une dague dans sa botte, un glaive à la ceinture... Il valait mieux faire preuve de prudence et pallier le danger.

Cédant encore une fois à la coquetterie, elle se regarda dans le miroir, remit en place une boucle de sa chevelure feu et usa de ce parfum au muguet et au jasmin dont elle raffolait. Juste une touche... Sans doute suffisante pour se faire repérer par une horde de loups, mais point assez pour enivrer son guide forestier.

D'un ample geste de la main elle repoussa le pan de la tente, puis prit le chemin vers la sortie du campement, louvoyant entre les tentes et les soldats, serviteurs et nobles... La lune estait pleine, une belle soirée s'annonçait.

_________________

Hilde's Mood
Insanius
Dans quoi s'était il encore fourré...
La jeune Shaggash avait effrayé la Savoyarde en lui racontant que nombreux homme d'armes avaient recueillis des loups comme animaux de compagnie.
Il n'avait pas fallut longtemps pour voir se peindre l'étonnement, la curiosité et la peur se peindre sur le visage d'Hildegarde.
Et comme à l'accoutumée, la dame avait voulu qu'on la conduise voir ces bêtes...
Il ne la connaissait que depuis peu, mais ce qu'il avait appris d'elle semblait la résumer à merveille. Une gourmande... Gourmande de la vie en générale, gourmande de tous les instants.

Il ne s'était pas fait prier pour l'accompagner. Elle aurait été capable de prouver à tous qu'elle n'avait pas peur et se serait aventurée seule au milieu des bois.
Et puis après tout, depuis leur rencontre il lui avait servit de guide, pourquoi ne pas continuer?

Quittant sa tente, il se dirigea vers celle, bien plus grande, bien plus confortable et d'un carmin plus que voyant, de la Dame de Savoie...
Il s'était délesté de sa cape et sa tunique. Ne gardant que chemise, braies et bottes. Une ceinture ceignait ses hanches et retenait le fourreau de son épée.
Il ne voulait pas être dérangé ou ralentit par des vêtements trop larges ou trop épais. il doutait de rencontrer des loups au cœur de la nuit, mais les bois en ces temps regorgeaient de plus d'un prédateur...

La nuit était tombée depuis un moment, au delà des foyers allumés par les soldats de garde, se déroulait l'obscurité, bien qu'illuminée par la lune. Mais l'astre de nuit semblait fatiguée ce soir, elle avait beau être pleine, ses rayons, projetaient plus d'ombres qu'il n'en éclairaient.

Arrivé à destination, il eut à peine le temps de sortir de sa rêverie, que les pans de la tente s'écartèrent sur une Hildegarde appareillée pour leur sortie nocturne.
Il lui sourit, heureux de voir qu'elle n'avait pas renoncé à sa folie.

Prête Donà?
_________________
Aidez des artistes.
Hildegardesaintclair


Dame Fortune semblait avoir bien arrangé la chose, aussitost sortie de la tente, aussitost en vue de l'anguleux Ponot qui venait la kidnapper pour quelques heures.. Enfin surtout l'empescher de se perdre dans la forest...
Elle avait prit soin de remplir ses poches de ce nougat dont elle raffolait tant... et sa flasque de liqueur de castanha se cachait dans un des replis de sa journade.

- Preste à vous suivre au travers des pins de ceste forest... Et vous prest à m'empescher de me prendre les pieds dans les racines des arbres? J'ai l'impression que je manque de choir à chaque fois que je suis en vostre présence... Est-ce vostre manière d'avoir femme à vos pieds? Ou bien me porteriez vous la poisse?

La réponse serait sans doute aussi terrible que la provocation de la Veuve Saintclair, mais elle estait friande de ses réparties. Pour une fois elle ne s'accrocha pas à son bras, elle avait décider le lui donner quartier libre... Le pauvre se trouvait accaparé par Hildegarde tous les jours que Gaïa créait, et marcha à ses costés.

- Cela me fera du bien de faire un peu d'exercice... A part se relayer pour monter la garde sur les remparts... et dormir... Rien ne se passe. N'en avez vous point assez vous aussi?
Attendre, est-ce cela la guerre? Je rend mon tablier de soldat si c'est ainsi...


Point de chesvres, ni de goret, rien en fait, les hommes ripaillaient, riaient, buvaient plus que de raison et quelques chansons paillardes s'élevaient de petits groupes enivrés. Il fallait bien s'occuper... comme dirait l'austre. Ils arrivèrent rapidement à la lisière du campement et Hildegarde tourna le visage vers son accompagnateur ...

- Et ou allons nous maintenant?

Toujours laisser au 'beau' sexe la primeur de choisir le chemin à emprunter... N'estait-elle point une innocente ingénue? Dolmance devait mourir de rire à l'entendre penser de là ou il estait, enfin mourir une seconde fois... Elle se mordit la lesvre inférieure, et papillonna des yeux... Allaient-ils rencontrer le grand méchant loup? Elle n'avait point de petit pot de beurre, mais une petite liqueur qui le contenterait surement. Et un glaive accessoirement.

_________________

Hilde's Mood
Insanius
La Savoyarde avait apparemment saisit la difficulté de leur marche. elle s'était habillée en prévision, ce qui ne surprenait pas tant le Tressé que ça.
Elle jouait souvent l'ingénue, forcissant le trait pour devenir la ravissante petite idiote, mais il n'était pas dupe. Il jouait son jeu avec un grand plaisir, ce n'était pas désagréable...

Est-ce vostre manière d'avoir femme à vos pieds? Ou bien me porteriez vous la poisse?

Femme à mes pieds? Je ne sais quelle sont vos coutumes en Savoie, mais ici nous préférons avoir femme à nos lits...
Quand à la malchance, je pense qu'elle diminuera si vous regardez votre route! Au lieu de porter le regard sur tout et n'importe quoi!


Un sourire narquois passa sur ses lèvres. La belle rousse entamait les hostilités à peine arrivé. Leur voyage promettait d'être amusant!

Discutant de la guerre, de la longue attente tout en traversant le campement, elle le remit face à la réalité pour quelques instants. Que faisait le Rouergue? Que faisait leur état major? Bien trop peu de nouvelles, bien trop peu d'encadrements... A force d'inaction les débordements et les rixes allaient gagner le camps. Peu étaient soldats, peu avait la discipline, peu avait la patience...

La patience Donà, la patience... L'ennemi joue avec nos nerfs. il espère désertion, désorganisation... Frapper un ennemi qui peine à avoir sa solde parce que les caisses sont vides, qui s'ennuie parce que rien ne vient, qui est affaiblit parce que les volontaires retournent aux champs, voilà qui est bien plus facile...


Mais la conversation s'arrêta net. Les tentes laissèrent place aux arbres. Ils étaient à l'orée du bois, ils quittaient les hommes pour les loups. La vie martiale pour la vie sauvage.
Il sourit, ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Il y a des années il avait cessé d'être une arme pour devenir un ours...


- Et ou allons nous maintenant?

Il se tourna vers elle, sourire en coin.

Hé bien en forêt Donà! N'est ce pas le but de cette promenade?

Puis sans attendre il pénétra dans obscurité qui s'étendait devant eux, écartant les taillis.

Attention à ne pas me perdre, suivez moi et méfiez vous... Les feuilles tombes en cette saison et rendent le sol glissant... Par pitié ne vous cassez rien! Je ne jouerai pas à l'infirmier!

Les sens en éveillent il se fit attentif, guettant les sons et les ombres.
Ours, loups et chèvres les bois étaient déjà occupés...

_________________
Aidez des artistes.
Hildegardesaintclair


Sa main vint taper celle d'Insanius... Il arrivait toujours à la faire taire... Ses tresses estaient toujours dans un pitoyable estat, le temps s'estait rapidement écoulé, trop vite à son goust, les gardes s'enchainaient, et le maigre repas qu'ils prenaient les harassaient tant qu'ils s'effondraient dans leurs couches sitost la fin de leur labeur.
Son regard suivit les cicatrices qui barraient son visage alors qu'il lui souriaient de manière fort irritante... Elle lui aurait bien encerclé les lesvres de sa main pour lui donner l'air d'un poisson, mais s'abstient.

A la seconde pique elle secoua la teste et leva les yeux aux cieux.

- Mais enfin, comment voulez vous que je sache quel chemin emprunter? Et puis il y a des arbres partout, je ne sais ou sont cachés les loups moi!! C'est vous le guide! Je vous paye assez cher en nougat!

Sa main vint machinalement s'enrouler autour de la mèche rebelle qui ne voulait sagement rester derrière l'oreille, puis elle répliqua à sa dernière remarque, aussi narquoise qu'il avait pu l'estre...

- Comme si je n'allais pas vous talonner... Manquerait plus que je me retrouve à devoir me nourrir de lichens en espérant un jour trouver la sortie.

Ils s'enfoncèrent dans le labyrinthe végétal, cassant des brindilles sous leurs pas, les feuilles estouffant leur pas en un bruit sourd. L'humidité ravivait les odeurs du sous-bois, et la belle non-ingénue respira à plein poumons les fragrances dont Gaïa leur faisait don en ceste nuitée. Bientost le chemin lui permit de marcher à ses costés, Hildegarde accéléra le pas pour se poster à sa gauche. Ils continuèrent silencieusement leur promenade.

Son accoutumance au Ponot allait grandissante, sans qu'elle n'en eût vraiment conscience. Une journée sans le croiser n'estait point envisageable; un moment fugace, un simple bonsoir, et sa soirée estait ensoleillée, tel Phoebus au Zénith. Il faisait partie de son quotidien... Et mesme en ces moments difficiles, ou l'argent manquait et les réserves s'épuisaient, elle n'arrivait point à ordonner à ses gens de démonter les tentes et de tout abandonner. Elle balaya d'un sourire intérieur toutes ces pensées, l'introspection estant plus propice lorsqu'elle se trouvait lovée au creux de sa couche, ou bien en pleine délectation dans un baquet.

- Allons nous devoir user de subterfuges pour qu'ils ne sentent point nostre présence?

Elle s'estait rapprochée afin de murmurer ces paroles à l'oreille du tressé. Et glissa lentement son bras sous le sien... Peut-estre point approprié pour une découverte des loups mais qu'importe... Il saurait bien se destacher d'elle le moment venu. Sans sa guidance elle estait perdue, et c'est avec confiance qu'elle s'en remettait à lui pour la suite des événements.

_________________

Hilde's Mood
Insanius
Il laissait ses yeux s'accoutumer à l'obscurité. Peu de temps auparavant, ils naviguaient entre les braseros, les torches et autre feux allumés sur le camp. Mais ici, seuls quelques raies de lune passaient à travers les branchages.
La lumière était douce, froide et claire. Et quand il sentit le bras d'Hildegarde se glisser pour saisir le sien, il lui sembla que l'aurore venait de poindre, et que le soleil se mettait à le réchauffer.
Tournant la tête vers elle alors qu'elle lui murmurait quelques mots, il croisa son regard, de plus près que jamais...


- Allons nous devoir user de subterfuges pour qu'ils ne sentent point nostre présence?


Non Donà, nous nous contenterons de nous approcher au plus près... Ils nous entendrons certainement arriver avant que nous les ayons remarqués... et il sentiront cette fragrance de muguet que vous portez encore bien plus tôt.

Quelques secondes pendant lesquelles il laissa flotter un sourire sur ses lèvres.

Mais avec un peu de chance, ils nous laisseront les observer.
Ou bien vous pouvez toujours bêler... Peut être que cela les mettra en appétit et se dirigeront vers nous.


Son sourire s'élargit alors, laissant apparaitre une touche narquoise...
Sans s'arrêter, il se détacha de l'étreinte de son bras, glissant le long de son avant bras et saisit sa main. Il ne voulait pas rompre son contact et lentement, emmêla ses doigts au siens.

Ils pénétraient maintenant plus au cœur de la forêt... Là où les bucherons ne coupaient jamais d'arbre... Là ou le sol était tapissé de buissons, de ronces... Là où le sauvage l'emportait sur l'humain...

L'Ours cherchait le Loup...

_________________
Aidez des artistes.
Hildegardesaintclair


Quelques rayons de lune blafards arrivaient à se frayer un chemin entre les branches entremeslées au dessus de leur teste, leur permettant malgré l'obscurité grandissante d'assurer leurs pas. Du moins de tenter. La belle leva les genoux un peu plus haut qu'à l'accoutumée, espérant ainsi esviter de se reprendre le pied dans une racine et emporter Insanius dans sa chute.

Elle ne feint point sa surprise quand il eut reconnu une des fragrances de son parfum... Puis ceste promiscuité dont ils abusaient depuis quelque temps, et qui la faisait frissonner des pieds à la teste... et enfin ce fin sourire à ses incessantes moqueries...

Messer, n'avez vous donc point peur qu'une louve puisse se cacher derrière ce petit agneau? Peut-estre ai-je décidé de vous emmener au coeur de la forest pour vous y perdre... et vous dévorer en charmante compagnie?

A elle de laisser son visage prendre une expression amusée, voire impertinente... puis troublée sans le laisser paraistre lorsqu'il caressa lentement son avant-bras afin de lier ses doigts aux siens.
Jadis elle aurait déjà consommé le pauvre homme et l'aurait abandonné, repue, le lendemain... ou le surlendemain... Tout aurait esté fonction du talent de sa monture... Ce temps lointain ou elle collectionnait les amants pendant que Géronte gérait ses affaires... Ce temps lointain ou elle s'étourdissait de folies en tout genre sans doute pour oblitérer le fait que sa vie estait si vide de sens.

Et elle se retrouvait à caresser de son pouce celui de son guide, cest homme atypique qui derrière une rudesse apparente n'estait qu'un estre humain tout simplement, tout comme l'estait la rouquine derrière son masque de bourgeoise hautaine. Son austre main estait dans sa poche, elle voulait lui faire gouster de ce nougat donc elle appréciait la saveur sucrée.

Dites j'espère qu'il y a une petite cahute de berger dans le coin au cas où nous nous retrouverions égarés en pleine forest... Crapahutage en moyenne altitude... Entre chien et loup...

Un rire fugace, puis elle redevint silencieuse, la forest devenait plus dense et plus sauvage à mesure qu'ils avançaient. L'obscurité y estait grandissante, le pas plus hasardeux, et l'étreinte de sa main croissante pour y trouver équilibre. De sa main libre elle repoussait désormais les branchages, se décalant parfois pour en esviter, son bras caressant celui du tressé en un frottement qui ne lui estait ma foy fort point déplaisant.

A défaut de loup nous trouverons peut-estre des fraises des bois... Ou quelques champignons que nous n'oserons toucher de peur d'attraper la mort. Je n'ai pas patrouillé des jours sur les remparts pour mourir d'une indigestion.
Dites... Vous savez par ou ils passent habituellement ou bien m'avez vous mené icelieu uniquement pour satisfaire mon caprice?


Son visage s'estait à nouveau tourné vers lui, elle ne pouvait voir que l'ombre de ses traits, mais elle espérait qu'il sourirait autant qu'elle le faisait à ce moment.
Verraient-ils vraiment ces animaux ou bien auraient-ils à fuir devant un vaillant spécimen qui ne resverait que de lui croquer un morceau de chair?
Une austre onde remonta du bas de son dos à sa nuque. Était-ce à cause du froid, de l'appréhension, ou bien de la présence de cest hosme qu'elle trouvait à son goust?

_________________

Hilde's Mood
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)