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[RP] Eglise de bayonne

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Edward était heureux après avoir écouté la réponse de Heulynn. Il allait pouvoir faire partie de la Famille Aristotélicienne, mais pour le moment, il devait faire sa Pastorale. Il connaissait certaines choses concernant la Religion, un lointain cousin lui avait enseigné quelques connaissances. C'est en souriant, que l'homme lui répondit :

Je n'ai point encore fait ma Pastorale, mais je vais me rendre de suite à l'Archevêché. J'ai haste de vous y revoir là bas et d'apprendre beaucoup de choses sur l'Aristotélisme, sur le Très Haut, ses Prophètes, le Dogme et le Droit Canon.

Le Bayonnais inclina la teste pour saluer la Diaconesse, puis décida de sortir, après avoir fait son signe de croix.
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Mercredi soir, heure de la messe moins une demi-heure, dans une atmosphère lourde et tendue.
Bayonne attend, comme le reste de la Gascogne, en ces heures sombres.

Heulynn arrive à l'église encore vide. Un regard vers l'autel, une prière rapide, un simple salut à Celui qui est là.


Elle gagne la sacristie et va sonner les cloches, pour l'appel des fidèles.


Ensuite, elle enfile une aube et prépare tout ce dont elle a besoin avant de s'en aller accueillir les paroissiens, sur le parvis de l'église.
Un mot pour chacun, un geste, un sourire aussi...une compassion pour une jeune fille dont le père est porté disparu.
Les poings qui se serrent, l'envie d'aller aussi défendre la Gascogne mais l'impossibilité de le faire. Les clercs ne portent pas d'armes.
Pas question non plus de se lancer dans un combat qui serait perdu d'avance, même si certains se réjouiraient de sa mort.


Enfin, à l'heure dite, elle revient se placer au devant de tous.

Bonsoir à vous tous, fidèles paroissiens !
Merci d'être venus, ce soir, célébrer le Très Haut.
Je sais que certains d'entre vous pleurent un disparu.
Je sais aussi que la colère gronde chez d'autres.
Il nous faut apprendre à rester patients et surtout, à rester unis.
Et pour cela, commençons la messe par nous reconnaître pécheurs et demandons pardon à Dieu.
Prions...


Comme nous nous reconnaissons croyants, frères et soeurs, en toutes circonstances, affirmons notre Foi en notre Créateur, récitons notre Credo, d'une même voix !


Le silence s'installa.
Heulynn se rendit à l'ambon, ouvrit le Livre des Vertus.

Elle sourit aux fidèles avant de commencer la lecture.

Voici, ce soir, la lecture du Livre des Vertus, au chapitre 7 de la Création.

    Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

    Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

    Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

    Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

    Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire!”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai!”.

    Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

    “C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

    “Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Mes frères, mes soeurs...Oane, celui qui est mis à l'écart, celui que l'on dit faible d'esprit, c'est lui que Dieu interroge ! Et c'est lui qui répond ce que Dieu désirait entendre !
"“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”"
Il n'y a pas de fort, pas de faible...Nous sommes tous égaux, unis, ensemble dans la même vie ! Dieu est notre Créateur et il nous aime !
Oui, Dieu nous aime, il aime chacun de nous et il nous demande de nous aimer, nous aussi, comme lui nous aime.
""le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.”"
Le sens de la vie, c'est l'amour.
Et Oane l'a bien compris, lui, le rejeté des siens !
Et Dieu est fier de lui...Et grâce à Oane, nous sommes, nous, aujourd'hui, dans cette église, les enfants bien-aimés de Dieu, le Créateur !
Il nous faut aimer Dieu et nous aimer les uns les autres, mes frères et mes soeurs !
Acceptons de n'être que témoins d'amour.
Laissons les péchés et les tentations, oublions l'envie, la haine, la jalousie...oublions ce qui noircit notre âme et restons, devenons enfants de Dieu !
Véritables témoins de l'amour de notre Dieu pour nous, ses enfants.
Oui, mes frères et mes soeurs...soyons l'amour, nous-mêmes, pour les autres et pour notre Créateur.
Je ne saurais trop vous commander, en cette période de guerre et bientôt, d'élections, de ne pas oublier d'aimer.
Tel notre Créateur, regardons-nous, oublions nos rancoeurs, ne nous entredéchirons pas entre nous, mais restons forts et fiers de notre grande amitié.
Tâchons de ne pas nous laisser influencer par les Méchants, incarnations de la Créature sans Nom dans nos vies ! Oui, c'est bien elle, la Créature sans Nom qui guide tous ces brigands, tous ces gens venus nous envahir !
Ils veulent nous désunir, nous séparer pour mieux régner.
Rappelons-nous les sages paroles d'Oane "Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur". Qu'elles deviennent notre raison de vivre, tous unis !

Aussi, c'est dans un esprit de vraie fraternité que je voudrais vous inviter à venir partager le pain de l'amitié.
Puissions-nous, un jour prochain, partager ce pain avec nos frères qui aujourd'hui pensent que nous envahir est bien pour nous.

Heulynn apporta alors la coupe et le pain.
Elevant les mains, elle reprit :
Frères et soeurs, unis dans un même amour, prenons part à ce partage.

Prions...pour les victimes de la guerre, pour les veuves et les orphelins, pour nos amis Daxois, aujourd'hui devenus Béarnais contre leur gré, pour nos soldats, ardants défenseurs de notre Gascogne.
Prions pour notre Duc et ses Conseillers.
Prions enfin pour que la paix revienne et que chacun puisse voir en l'autre, son frère.
Prions...demandons à Dieu de nous bénir.
Amen.

Heulynn baissa la tête et adressa une prière à Dieu.

Enfin, je vous rappelle que pour toutes demandes de baptêmes et mariages, vous pouvez vous adresser à moi ou à Zouzouille.
Il est important, aujourd'hui, de nous dire Aristotéliciens !

Heulynn se tut, quelques instants.
Mes chers frères et soeurs, je vous souhaite une excellente fin de semaine et je vous attends dimanche prochain.
Soyez heureux malgré tout !
A bientôt !
Anzeme
L' homme entre discrètement dans l'église, fait son signe de croix, fait une ingénue flexion et prend place sur un banc.

Il écoute le sermont avec attention, les prières sont intenses.

Dans un très profond recueillement, notre homme s'agenouille et prie longuement.

au bout d'un long moment, il se lève, se signe et quitte l'église aussi discrètement qu'il y est arrivé.
pnj
Edward avait entendu, depuis chez lui, le son des cloches de la petite église de Bayonne. C'est après avoir correctement fermé sa porte, que l'homme se dirigea vers le lieu saint afin d'assister à la Messe. Sur le chemin, tout était calme, car beaucoup d'habitants avaient décidé de rester sur les Murailles afin de guetter l'arrivée des envahisseurs. Arrivé devant la bâtisse, le Bayonnais poussa la lourde porte puis pénétra dans la Nef, après avoir fait son signe de croix. Il se posa sur l'un des nombreux bancs puis se tut, afin de déguster les paroles de la Diaconesse. Demande de Pardon récitée, Crédo répété, puis on arriva enfin au Sermon. L'homme inclina la teste aux dires de Heulynn, et c'est à la fin de ses paroles, qu'il dit, sans doute un tout petit peu fort, un "Amen" !

Edward partagea ensuite le pain, puis remercia la jeune femme. Il sortit de l'église pour retourner en sa maison, afin de se reposer et de réfléchir.
Mag2701
Mag avait rencontré son amie Chipo a la taverne et bien sur la discussion avait porté sur les évènements a venir… L’arrivée de l’armée béarnaise n’annonçait rien de bon… Ne sachant trop ce qu’elles pouvaient faire ni l’une ni l’autre pour aider les combattants, elles décidèrent de se rendre a l’église et de prier. Elles quittèrent donc la taverne et traversèrent les rues désertes de Bayonne. La ville entière semblait comme assoupi, « le calme avant l’orage.. » pensa Mag. Elles arrivèrent enfin a l’église et en poussèrent les portes, le calme qui régnait en ce lieu de paix les apaisa. Mag se signa, s’agenouilla et commenca une prière

Dieu, protège nos défenseurs,
Et veille sur mes amis
Dieu, tout puissant, terrasse nos agresseurs
Et renvoie les sur leur terre
protège Bayonne et ses enfants
Amen
---fromFRchipolata
Pas trop à l'aise en ce lieu inhabituel Chipo entra telle une petite souris, se faufila jusqu'à un coin sombre... un peu émue...
Elle s'agenouilla maladroitement... On doit bien écouter un peu les chipies,ici... encore plus une Chipo-chipie...

Juste une petite prière pour celui que j'aime ... s'il vous plait....

Puis elle se sauva sans se retourner...
pnj
Le temps était vraiment maussade, et le Ciel avait enfin éclaté. La pluie continuait de tomber depuis plusieurs heures, et les vieilles feuilles dansaient au rythme du vent qui sifflait de biens étranges mélodies et qui venait se cogner contre les ouvertures des maisons. Le pauvre Edward était à l'extérieur en train de se protéger la teste, avançant à petits pas. Ce n'était pas non plus une grosse bourrasque, mais il aimait faire attention, il ne souhaitait pas se retrouver les fesses en l'air. Pendant un instant, retirant sa main de devant ses yeux, il eut une drôle de sensation. Il était en train de se demander si le Seigneur n'était pas en train de donner un avertissement, s'Il n'était pas en train de faire la mesme chose qu'à Oanylone. Le Bayonnais se mit à présent à courir vers l'église, et après avoir ouvert les portes violemment, il se dirigea rapidement devant la Statue de Christos, à genoux, et commença à prier..

Tout Puissant ! Pardonne moi car j'ai péché..
Pardonne ma Colère, et pardonne ma haine.
Je t'en conjure Seigneur, bénis moi de ta Lumière pour me purifier,
Et puisses-Tu apporter la Paix dans le Coeur des Hommes.

Le pauvre homme resta là, se mettant ensuite à pleurer. Bizarre.. il n'avait jamais pleuré auparavant. Sa Soeur... il ne pouvait s'imaginer cela, non ! Il partit ensuite en direction de sa maison dans une course rapide. Le vent n'était pas assez fort pour le ralentir.
Zouzouille
Marie Amélie vint ce matin là pour la première fois en l'église de Bayonne. Enfin pour etre exacte, la première pour officier.
Les nouvelles n'étaient pas spécialement celles que l'on attendaient, les tractations et les mouvements de troupes allant bon train.
Elle poussa la grande porte en ce beau matin ensoleillé et fit demander à un enfant de choeur de monter sonner la cloche pour appeller les fidèles.
Une messe aurait lieu pour faire comprendre la mesure de la trève dominicale.

Habillée comme elle le devait par le cérémonial, muni de ses sanctes écritures, livre donné à l'époque par Monseigneur, le seul et l'unique, qui avait su lui donner cette la flamme de la foi, une fiole d'eau bénite.
La voilà prête.

[la suite dans la matinée]
Zouzouille
[...]

La foule s'était massée, sans doute la crainte venait à les faire se rassembler en la maison du Seigneur, à ce que cela ne tienne, elle s'éclaircit la voix avant de dire: "

Aristotéliciens, mes frères ! Je ne saurais vous dire toute ma joie de vous voir réunis si nombreux malgrè l'incertitude et le doute qui plane à l'extérieur. Soyez toutefois les bienvenus dans la Maison du Très-Haut !

Reprenant une inspiration

Il n'est jamais facile d'attendre assis sur un banc, de se recueillir, de laisser son esprit vagabonder dans les pensées aristoliciennes quand on est quelqu'un qui préférerait la mort plutot que la soumission. Sachez cependant que la plume est arme plus efficace que l'épée
Je partage votre désespoir devant l'éternisation du conflit!
Je connais votre amertume envers l'ennemi qui nous pillent et nous tuent!
Je compatis à votre douleur face à la perte d'un etre cher!
Mais soyez assurés que le Très Haut dans son infini sagesse le sait lui aussi. En cela, demandons lui pardon pour les parjures que nous avons pu commetre, contre les mauvaises pensées que nous avons pu avoir.

D'une seule et unique voix, répétons

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Recueillons nous un instant pour confier une prière, une pensée ou un souvenir au Créateur.

Baisse la tête, se replongeant dans les horreurs vues ces derniers jours

A présent, mes Frères, mes Sœurs, proclamons avec joie et fierté notre foi, qui illumine notre vie, et répétons avec ferveur :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout-puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Montant alors à la chair, où elle avait préparé au préalable son livre

Livre des Vertus, Livre I, Partie IV « La Fin des Temps », Chapitre 4 « Le Jugement divin » :
    Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aies crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très-Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.

    Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortir du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.

    Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la Voie Lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le Soleil. Et sur la Lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.

    Et Dieu me parla: “Vois ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos ! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

    “Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prend garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

    Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés         !


Reprenant alors son soufle après cette longue lecture, tournant quelques pages comme pour se préparer à la suite.

Mes Frères, ce passage des Saintes Ecritures est on ne peut plus clair. Malgré son caractère apparemment sévère voire inquiétant par moments, il est porteur d’une grande espérance, d’un grand amour ; je dirais même d’une immense joie.

Que nous enseigne le Créateur par cette révélation faite au pieux Posuys d’Alexandrie ? Certes, il nous y est rappelé avec force et sans ambiguïté que chacun de nous sera jugé par le Très-Haut Lui-même. Mais ce jugement n’est point le fait d’un Dieu autocrate et arbitraire comme en connaissaient les païens : il est la reconnaissance de l’œuvre de la vie de chacun d’entre nous. Dieu nous a donné une âme car Il nous veut libres de faire un choix : suivre ou non Sa voie, écouter ou non Sa parole d’amour. Seule cette parole peut nous sauver, nous détourner de l’Enfer lunaire où les 7 Démons tourmentent les damnés dans des supplices éternels et nous faire accéder au Paradis solaire, repos des justes qui y rejoignent Aristote et Christos ; écoutons cette parole de réconfort et d’amour et mettons-la en pratique dans notre vie quotidienne. Nous commettons tous des péchés, car la Créature Sans Nom n’a de cesse de nous y pousser. C’est pourquoi la confession est essentielle pour nous réconcilier avec le Créateur et nous guider sur la voie du Salut.

Le Créateur dans Son extrème lucidité punira à l'enfer lunaire ceux qui aujourd'hui pillent et assaillent. Ceux qui aujourd'hui otent la vie à ses enfants innocents. Ceux qui aujourd'hui se moquent impunément du coût des vies lorsque leur pouvoir croit.
Il saura surtout reconnaitre les âmes innocentes tombées au combat et il les accueillera à ses côtés au Paradis Solaire.

Mes enfants! Continuez à nourrir votre famille avec les rares produits que vous trouverez, continuez à prier le Très Haut du retour prochain de votre fils parti au combat.
Aujourd'hui, plus que jamais, plaçons notre confiance en la justice divine!

Se ressaisissant. Elle descendit alors de son perchoir et s'en alla à nouveau en direction de l'autel.Elle lacha alors comme pour finir une initiation

Allez en paix mes enfants.
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Le son des cloches, une nouvelle Messe qui s'annonçait. Edward était content de savoir que nous étions Dimanche, et c'est avec une profonde joie, sourire aux lèvres, qu'il se dirigea vers l'église pour partager ce doux moment avec le Très-Haut afin de se sentir près de lui dans cette situation délicate. Lui seul pouvait comprendre le chagrin de l'homme, Lui seul était source d'espoir, et Lui seul était le bon moyen de pouvoir se calmer quand la haine osait prendre le dessus sur son esprit tourmenté.

Après avoir traversé quelques ruelles et après avoir poussé la lourde porte en bois de l'édifice religieux, Edward fit son signe de croix puis se dirigea vers un siège afin de se poser pour écouter le Sermon.

Aujourd'hui, c'était Zouzouille qui allait officier ce Sacrement, et c'est en restant bien concentré qu'il écouta les dires de la femme. Son ouverture était vraiment pleine de sagesse, et c'est avec tristesse que le Bayonnais récita la demande de Pardon et le Crédo. Il savait qu'il avait encore péché ces derniers jours, et il espérait qu'on puisse le pardonner. En fait, le Tout-Puissant était le seul qui avait vu Edward triste, car devant les autres, il ne voulait faire paraître ses sentiments. L'Ambassadeur poursuivit donc dans son écoute, puis après que la Messe fut terminée, il se leva pour remercier l'abbesse.

Merci beaucoup pour ce Sermon ! J'espère vraiment que le Très-Haut saura faire changer les hommes, car les coeurs deviennent de plus en plus noirs. Que vos paroles soient entendues par les autres Habitants.

Edward s'en alla ensuite après avoir salué Zouzouille, gardant sur le chemin, dans sa teste, ce passage du Livre des Vertus.
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Cela faisait depuis un petit moment qu'il n'avait pas assisté à une Messe. Les Religieux semblaient être occupés, et Edward avait bien du mal à se nourrir de la Foy. C'est donc, après avoir mangé un modeste repas, que le jeune homme décida d'aller à l'église afin de prier. La nuit venait de tomber depuis quelques heures déjà sur Bayonne, et les rues commençaient à être calmes, les habitants étant chez eux, au coin du feu, à se raconter les évènements de la journée. Le Bayonnais, sur le chemin, contempla la Ville qui semblait être moins agitée que par le passé. La Guerre avait été toute proche, à quelques mètres des remparts, mais rien n'avait franchi ces murs. Arrivé devant l'édifice saint, Edward poussa la lourde porte puis pénétra dans cette ambiance saine et agréable pour l'esprit. Il fit son signe de croix, puis se dirigea vers un banc afin de s'y poser et de prier silencieusement.

Seigneur, Dieu et Créateur, que Ta Parole me révèle Ton amour d'infinie tendresse. Que Ta Lumière éclaire mon regard sur la vie et me fasse découvrir que, dans ta miséricorde, je suis pécheur aimé et pardonné.

Tu es tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour.
Tu n'agis pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Amen..

Edward se signa de nouveau, faisant ensuite une dernière prière pour les Habitants de Dax et de Labrit qui étaient de nouveau Gascons, puis il s'en alla...
Jujux84
jujux qui etait arriver il y a quelque jours a bayonne allez célébrer les deux premiers baptêmes dans l'église de bayonne
Aujourd'hui était un grand jour, dame felyne et messire steff allaient rejoindre la communauté Aristotélicienne par le baptême.

jujux se préparait dans la sacristie, il revétit les habits liturgiques et entra dans l'Eglise.

Il pria devant la statue d'Aristote et alla vers la porte pour accueillir les futurs baptisés, le parrain de steff , sieur giova , la maraine de felyne dame herra et les fidèles.

Les cloches commencèrent à appeler les fidèles...




Bienvenue à tous dans la maison du tres haut,

Si nous sommes aujourd’hui réunis, c'est pour accueillir au sein de notre communauté sieur steff et dame felyne . Leurs entrée dans la grande famille aristotélicienne est un premier pas pour eux.
Grâce à ceci, leurs âme pourra prétendre à l'entrée du Paradis et aura accès au monde des Idées.

Commençons par prendre ensemble conscience de la valeur du sacrement du baptême par la lecture de la doctrine de l'amitié Aristotélicienne :

Citation:
"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.


Cette entrée dans la communauté Aristotélicienne, dans la vertu d'Amitié, a été maintes fois développée dans les textes sacrés du Livre des Vertus.

jujux se déplaça alors pour monter en chaire et dit :

Ainsi, lorsque le Très Haut réunit toutes les créatures de Sa création et qu'Il leur demanda quel était le sens véritable de la vie, Oane lui répondit ceci :



Citation:
“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Création II: l'Amour


Christos nous a lui aussi laissé, par l'intermédiaire de son apôtre Samoth, le précieux témoignage de la puissance de l'amitié Aristotélicienne, dans le sacrement du baptême :

Citation:
[color=darkred]Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jésus, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Vita de Christos XIII


jujux redescend de la chaire et conduisit steff et felyne leurs parrain et marraine vers le baptistère.

steff et felyne , après avoir entendu et compris la lecture de ces textes sacrés, désirez-vous recevoir le sacrement du baptême et ainsi entrer dans la communauté Aristotélicienne ?[/quote]
Steff
Steff accompagné de felyne etait entré dans l’église pour ce qui allait être un grand jour pour eux.

Apres l’écoute attentive des lectures de monseigneur jujux84.
Celui-ci les conduisit vers le baptistère accompagné de dame Herra et Messire GiovaApres les paroles de monseigneur Jujux84

Citation:
Steff et felyne, après avoir entendu et compris la lecture de ces textes sacrés, désirez-vous recevoir le sacrement du baptême et ainsi entrer dans la communauté Aristotélicienne ?


Steff répondit.

Oui Monseigneur l’veux recevoir l’sacrement du baptême et entrer dans l’communauté Aristotélicienne.

Puis il regarda felyne en lui laissant la parole
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Felyne
felyne qui venait de terminer l 'écoute des lectures sentit la portée de ces mots et pris conscience de l 'amitié et l amour dont il était question elle adressa un sourire a sa marraine puis voyant le regard de Steff sur elle répondit à son tour d'une voix claire .


Oui monseigneur je désire recevoir le sacrement du baptême et entrer dans la communauté Aristotélicienne .

Elle sentit que ce moment revêtait une importance toute particulière et qu'il resterait gravé a jamais en elle .
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Dieu a inventé le chat pour que l'homme ait un tigre à caresser chez lui.(Victor Hugo)
pnj
Edward était tranquillement installé au coin du feu, dans une Taverne, à déguster une bonne tisane et à laisser traîner son oreille afin de pouvoir gratter quelques informations croustillantes. Justement, un groupe de trois personnes retint son attention, et c'est tout en se concentrant afin de pouvoir entendre un morceau de la discussion ou bien pouvoir lire sur les lèvres, que le Bayonnais essaya de décrypter les échanges. Après cela, il se leva brusquement. Alors comme cela l'Evèque était à Bayonne ? C'était une très bonne nouvelle. L'Ambassadeur lança quelques écus sur le comptoir puis sortit de l'Auberge, en direction de l'église. Arrivé devant l'édifice, les cloches se mirent à sonner, et aussitost entré, il constata qu'un Baptême était en train d'être célébré. Il ne connaissait pas vraiment les baptisés, mais l'homme souhaitant lui aussi faire partie de la Famille Aristotélicienne, il avait décidé de rester afin de voir comment se déroulait ce genre de Cérémonie. Monseigneur était bien présent, c'est lui qui ouvrit le Sacrement avec ses belles lectures... tous se dirigèrent ensuite vers le baptistère, et c'est caché derrière ce petit monde qu'il contempla cette scène.. Qu'est-ce qu'ils avaient de la chance ! Mais bientost, cela allait être son tour. Il sourit à l'écoute des réponses de Steff et de Felyne.
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