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[RP] Autopsie d'un règne

Alienor.1
Alienor s'inclina devant le comte et le remercia

Merci votre Grandeur

Elle s'approcha et posa ses mains sur les barreau en les serrant assez fort, tout en regardant le chian droit dans les yeux.


Approche , on doit causer toi et moi .

Aucun sourire, son regard sentait la peine de ce qu'il avait fait, elle voulait savoir, comprendre.
Elle lui avait souvent parler pour le travail, mais un peu à titre personnel, elle avait appris a connaitre juste ce que lui voulait montrer. Deux mois de travail parti en fumer, pourquoi ?


J'ai pas trop de temps alors nous allons faire cour, Fayom veut te voir après moi.

Elle ne resterais pas , sachant qu'entre les deux hommes une rancœur tenace existait.
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Fayom
Fayom remercia le comte au passage, puis se mit en retrait laissant Alienor régler ses problèmes avec le triste seigneur. Pendant ce temps, il se rémémorait leur dernière entrevue. Il en avait pas mal bavé sous les coups du géôlier. Celui ci avait eu la surprise de voir son poing en fer encastré dans son visage il y a quelques semaines. Mais là c'était la source de cet évènement qu'il avait entre les mains et il voulait en jouir pleinement. D'ailleurs c'était également l'occasion de lui rendre le poing du nouvel an; à cette époque, il n'avait pas répondu croyant avoir encore ses chances avec Kissiou.
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Chuichian
Ces cachots s'animaient au rythme d'une curieuse mélodie. Ballet de visiteurs au son du plop-plop distinct des gouttes s'écrasant au sol. Aliénor s'avança vers lui tandis que le Comte prenait congé après avoir révélé à Chuichian le lieu et les circonstances de sa prochaine visite en terre Poitevine.

Faire court ou lui faire la cour? Il avait toujours eu un goût certain pour les courbes de la donzelle, le sale caractère de la belle en question avait toujours empêché une rapprochement même succinct entre eux... le fait qu'elle ait été la promise du Seigneur de Marsay également.

Il s'approcha donc des barreaux, autant que ses fers lui permirent, laissant encore un bon mètre le visage de l'ambassadrice et du prisonniers. Il sourit encore une fois, une nouvelle idée avait germé en son esprit tortueux.


Aliénor de Proisy en personne. Dois-je m'inquiéter? Nos rares rencontres se sont souvent terminé sur un débat sur l'agencement des torchons et des serviettes. Si l'on doit causer, nous causerons cependant vous devez faire quelque chose pour moi ensuite.

Il baissa la voix.

Vous irez dire à Extraelle de Montignac que je souhaite la voir. Vous lui direz que je suis en ce cachot, ensuite vous irez voir Poitou, et vous lui indiquerez que vous êtes témoin de ma volonté de céder mes terres à ma soeur si jamais malheur devez m'arriver. Promettez moi que vous ferez cela, sans en parler à quiconque et vous aurez toutes les réponses que vous souhaitez.
Alienor.1
L'humidité ambiante la laissait froide et soucieuse, en cette endroit attraper froid était certain/Elle regarda le Chian avec ses fers, elle était mi triste mi amusée de la situation.
Leurs débat un coup houleux , un coup très calme la laissait penser qu'il avait sans doute un bon fond. Mais elle devenait hargneuse quand ils parlait de se maudit de Marsay, forte heureusement elle ne le côtoyait plus.


Alienor de Proisy Fortunat, j'y tiens mais appel moi Alie, tu me prenais bien pour une serviette souviens toi.Hum te rendre service ...

Elle lui sourit essayant de lui montrer qu 'elle ne voulait pas sa tête. Il lui murmura tout bas et elle écouta avec beaucoup d'intention.Et lui répondit tout bas.

J'ai un profond respect pour Extra, tu m as déçu énormément, pour elle je vais le faire.Je te le promet.

Elle le fera pour Extraelle, mais aussi pour lui, il ne lui avait jamais rien fais sauf la décevoir grandement. Elle demanda qu 'on le laisse approcher même ferré, une fois fait elle le regarda de nouveau. Comment avait t elle pu l 'apprécier et le détester en même temps

Tu as manger ?

Elle était sur que non et sortit une pomme de sa poche et lui tendit.

Tiens mange un peu cela te fera du bien. Maintenant parlons.Pourquoi as tu été un mauvais comte ? pourquoi avoir saccager deux mois de travail acharner ?

Discretement elle sorti une fiole et lui donna en murmurant

Ce n'est pas du poison mais un peu d'alcool l'endroit est humide et froid cela te rechaufera.


Elle essais de lire dans son regard si il était sincère.
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Chuichian
Une pomme.
La stupéfaction était de rigueur quand Aliénor sortit ce fruit de sa poche. Devenait-il un animal que l'on exposait à la foule? L'ours des troupes de saltimbanque?
Après il y a la raison, la dignité et la faim. Cette dernière emporte généralement sur le reste. Il s'empare donc du fruit et croque dedans avec envie.
Elle avait promis, dans sa situation difficile d'obtenir autre chose qu'une parole et c'est sans naïveté qu'il s'en accomoda. La première question le fit sourire... un mauvais Comte?


Comment cela un mauvais Comte? Est-ce être un mauvais Comte que de vouloir faire du Poitou ce qu'il doit être? D'appliquer des prises de positions maintes fois repoussés par les précédents dirigeants par peur?
La sortie précipité de l'Alliance du Centre était nécessaire. Je me suis déja exprimé plusieurs fois sur les raisons de cela: une déclaration commune de toutes les provinces signataires rappelant la bonne entente... comment vouliez vous que le Poitou puisse ensuite quitter ce bloc informe qu'est cette union sans trahir la valeur de la parole donnée?
L'avenir jugera de mon choix. Dans quelques semaines seulement vous verrez que ce pourquoi j'ai été haïs sera une chose considérée comme bonne.


Il croqua à nouveau dans la pomme afin de profiter des saveurs de la nature, une dernière fois peut-être.

Votre traité sera surement repris comme base de travail. Ne vous inquiétez pas. Est-ce tout?
Alienor.1
Alienor sourit avec mépris envers lui.Sa promesse elle la tiendrait, quand elle donnait sa parole , elle la respectait.
Son regard adoucie, pauvre homme se dit elle.


Chian je n'est rien contre toi, mais tes actes me semble bien trop mal calculer et tu le sais autant que moi. Mon traité passera ou pas nul ne le sais mais tu a foutu deux mois de pourparlers en l'air, je t'en veut pour cela. Pourquoi ne pas me prévenir de la sorti du Poitou de l'ADC la veille de ton annonce, te rend tu comptes que je l'ai appris de la bouche de mon homologue !!! Voila un manque de respect totale envers une ambassadrice ne trouves tu pas.

Son regard se fit rude et froid quand il s'adressa à elle ainsi.

Oui autre chose, et pas des moindre, ta petite fille à été blessée as tu des remords .

Tenant toujours les barreaux elle tourna la tête vers Fayom qui s'impatientait, elle craignait le pire et ne pouvait se résigner à voir cela . Extraelle devait venir au plus vite.
Elle le regardait et lui fit signe d'approcher il pouvait venir près des barreaux.


Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu regrettes ce qui est arrivée à ta fille, que tu as un coeur.

Alienor était très famille, se sujet la touchait énormément.

Répond moi honnêtement je te promet de te laisser ensuite et de ne plus venir te déranger. Et j ai une promesse à tenir.
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Fayom
Fayom toujours plus en retrait, voyait les deux, proche l'un de l'autre murmurant. Cela déplaisait à Fayom, on aurait cru des retrouvailles familliales et ce qu'il ne voulait pas c'est que le chian ait du réconfort.

Humm Alie, tu as fini ? C'est que je m'impatiente là.
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Yuan
[Quelque part à Poitiers]

"Le Poitou part en vrille". Première réaction du Yuan quand il apprit ce qui c'était passé. On tombait en plein surréalisme. Le nouveau Comte qui mettait l'ancien dans les geôles du chateau... Et quel ancien ! Le Chouchou en personne. Yuan savait quelles avaient été les intentions de son presqu'cousin. Il avait mis en doute ses capacités à mettre en place l'Archontat. Apparament, la méthode n'avait pas plu à tout le monde. Mais s'il fallait continuer à tergiverser autant sur ce texte, autant faire entrer le Poitou en Domaine Royal, la question serait réglée.
Yuan savait qu'il pourrait être dangereux de trainer au côté de personnages tel que Chouchou. Les raccourcis étaient faciles, mais ce n'était pas grave.
Il s'agissait de son presqu'cousin.
Il chopa un parchemin et une plume qui trainaient par là et se décida à envoyer un pli à Cristof. Il lui donnerait peut-être cette opportunité...


Citation:

A l'attention de sa Grandeur Cristof,

Je serai direct, sans utiliser des pirouettes ou autre pour m'attirer tes bonnes graces, afin que tu m'accordes une faveur. Suite à ton accession au trône, tu as mis au cachot Chuichian qui reste un membre de ma famille. L'un des derniers. N'ayant aucun accès au chateau, je voudrais si tu l'acceptes, lui rendre visite. Je crois que nous sommes suffisament malin pour savoir comment cela va se finir.

Petit moment d'hésitation... Allait-il accepter ?
Citation:
C'est pourquoi je te demande une autorisation afin d'aller le voir. Et si le Comte tiquera face à cette demande, alors je demande à l'homme sous la couronne de faire un geste.

Avec mon tout respect,
Yuan


Voilà, la lettre était prête, elle serait envoyée dans quelques instants. Il espérait que se serait bon. Il tenait à voir Chuichian.
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Retraité de service, presque membre du Conseil, dans l'ombre du presque cousin
Alienor.1
Alienor attendait toujours que le Chian réponde, mais rien aucun son ne sortait de sa bouche, avait elle soulever un regret dans son esprit ? Elle fut déranger par Fayom et le foudroya du regard.

Tu permet oui, je suis humaine moi pas comme toi alors fou moi la p.....

Elle entendit une annonce, le glas de la fin proche, elle se tourna ver la prisonnier lui attrapa la main, pour qu'il sorte de sa torpeur .

Je vais la chercher , je te le promet.

Elle le lâcha et pris conger mais n'avait pas oublier de causer à Fayom en passant.


Je te prévient si il ne respire plus à mon retour tu vas avoir affaire à moi. respect un peu le coté humain même si ta haine est grande.Respect la demande qu'il m a faite, tu sais autant que moi ce qu'il va lui arriver .

Elle parti en courant et monta à son bureau.

[Dans le bureau]

Alienor s'installa tranquillement, sortit sa plume et un parchemin, elle ne savait comment écrire à Extraelle.

Citation:

Chère Extraelle,

J'ai fais une promesse à ton frère il y a quelques instants. Actuellement il est en Geôle, il souhaiterais te voir rapidement. Ses propos m 'on surprise et fais assez peur. Il parle comme un condamner.
Je ne sais pas si vous vous parlez encore, mais il est ton frère et te demande.
Je vais demander au Comte de te laisser entrer, je t'attendrais devant les portes dès que j'aurais eu ta réponse.

Amicalement

Alienor de Proisy Fortunat,Louvain
Dame de l'Isle d'Olonne


Alienor fit venir un page.

Emmene vite se parchemin à Dame Extraelle de Montignac,donne lui discrètement , elle est aux allégeance en ce moment.

Elle lui fit signe de vite partir et alla près de la fenêtre. A cet instant elle aurait aimer que son père soit près d'elle, peu être sentirait il la détresse de sa fille.
Elle était très humain, et la douleurs des autres lui faisait peine.Elle avait promis elle le ferait sans trahir ses proches. Elle ne tolérer pas le règne du prisonnier jadis, mais un frère qui réclamait sa soeur, elle ne pouvait pas laisser ce geste familial dans le néant.

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Fayom
Fayom s'avançant alors faisant fi des paroles qu'Alienor lui avait murmuré en sortant. Il regardait le seigneur dans sa geôle, cette fois ci c'était lui qui était libre, il cherchait à voir si son air arrogant l'avait quitté. Il resta face à lui un moment, voulant jouir du spectacle puis il lui dit :

Alors seigneur Chuichian, on fait moins le malin maintenant n'est ce pas ? Tu te sentais intouchable lorsque les rôles étaient inversés mais là mon ami c'est plus le cas et tu vas pouvoir le constater. Je vais te rendre ce que je te dois, sa seigneurie commence t'elle à trembler ?

Il lui fit un sourire des plus provocants.
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Chuichian
La dernière demande d'Aliénor laissa un goût amer dans le bouche du prisonnier. Son visage se ferma, il recula de quelques pas. Tout remonta des limbes de son esprit, ces moments agités la prise de Poitiers, les trahisons et le sang qui coula telles des larmes. Le Poitou pleura la déliquescence de ses valeurs comme le Comte d'alors pleura la perte de sa fille.

Fayom mit fin à l'interrogatoire de la jeune ambassadrice. Soulagement du côté du Chian, sauver par le gong en quelques sortes. Soulagement de courte durée cependant, en effet sitôt Aliénor loin de lui, c'est avec un grand sourire. Il paradait devant sa cage, l'actuel Capitaine des troupes poitevines, il paradait fièrement espérant avoir des bouts de la carcasse du Seigneur de Sigournais qui n'en menait évidemment pas large. Difficile d'avoir autant d'aplomb lorsque l'on est du mauvais côté de la force.


Pour l'instant, Capitaine, dit-il d'un ton faussement révérencieux, il me semble que je suis toujours hors d'atteinte de votre personne.

Il était évident que le futur proche ne serait guère divertissant pour celui qui par la force des choses était lié aux pierres de sa sordide "chambre".
Alienor.1
On frappa à la porte, Alienor couru, elle espérait que c'était son père elle avait besoin de lui, cela ne pouvais pas être Anggel, il ne pouvait pas venir jusque ici.En ouvrant la porte elle reconnu le page, et l'écouta sans attendre elle le remercia de la tête et descendit en courant.
Elle avait fais une promesse elle devait la tenir. Elle arriva devant l'entrer et attendit Extraelle.

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Fayom
Pour l'instant, Capitaine, avait-il dit d'un ton faussement révérencieux, il me semble que je suis toujours hors d'atteinte de votre personne.

Fayom se doutait qu'il ferait une réponse de ce style, après tout depuis maintenant un an, n'était ce pas que provocation entre eux ? Il lui répondit alors :

J'en conviens, mais cela va s'arranger de suite n'ayez crainte.

Il fit signe au nouveau géôliers, qu'il avait nommé après s'être débarassé de son tortionnaire de le sortir de sa cellule. Et pendant qu'il s'exécutait, Fayom revêtit le gant gauche de son armure qu'il tenait depuis le début. Le géôlier installa le comte, fers aux poignets, sur une chaise. Le capitaine s'approcha de lui et lui dit :

Voilà le soucis est réglé. Cette situation ne vous rapelle rien ? Certes les rôles sont inversés mais ne vous inquiétez pas, pour vous rendre la tâche plus facile, je ne vous poserai point de questions.

Il se mit à rire puis ajouta :

Ah que je remercie le ciel de m'avoir offert ce moment. Je craignais qu'il faille attendre une éternité pour que cela arrive. Mais trêve de bavardage, votre temps est précieux.

Il lui mit le gauche le plus fort qu'il puisse faisant jaillir du sang puis un revers qui de par le mouvement était beaucoup moins puissant. Ensuite il ordonna au géôlier de tenir les bras du comte en l'air afin de tendre son ventre et lui assaina un violent coup dans l'estomac. Le seigneur tomba à terre aussitôt qu'il fut laché. Fayom déclara alors :

Voilà, j'en ai fini avec vous, j'espère que vous avez apprécié.

Puis il dit au géôlier :

Remets le dans son cachot et fais venir un médicastre pour lui refaire une beauté, je voudrai pas qu'il soit tout abîmé pour son exécution.

Il regarda le comte toujours à terre et lui dit :

Seigneur Chuichian, passez une excellente journée, je vous fais mes adieux.

Il repartit le sourire aux lèvres ayant hâte de raconter cela à ses proches.
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Cristof
Le Comte griffonna rapidement une réponse à Yuan

Citation:
Yuan,

Je suis vraiment désolé d'avoir aussi peu de temps pour te répondre et d'avoir traîné autant.
Je t'accorde bien évidemment le droit à une visite du Chuichian, que je détiens contre sa volonté, afin qu'il ne nuise plus au Poitou.
Tu peux d'ailleurs te faire accompagné de sa soeur, mais ce sera les dernières visites que j'accorderai.

Pour le Poitou,

Comte Cristof d'Aulay de Saintonge


Vite, vite, un messager. Le pigeon EPO s'envole vers le Yuan.
Le Comte lui, fait doubler la garde...

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Chuichian
Bon finalement la provocation n'était pas la meilleure des choses à faire et quand Fayom entra dans la cellule, Chu effaça le ton provocateur et déglutit. Le nouveau géôlier ne semblait pas être aussi avenant envers lui que le précédent disparu on ne sait où: celui ci le saisit par le col et l'extirpa de son clapiet en le trainant sur le sol. Les membres encore liés et malgré ses gesticulations, il ne put se défendre et du se contenter de subir.

Le Seigneur de Sigournais se retrouva alors sur une chaise de bois face aux deux comparses. Il crut discerner un sourire sur le visage du géôlier dont la capuche ne permettait pas de distinguer convenablement l'homme. Peut-être un autre poitevin que le Comte avait fait chatié... Massue peut-être?

Fayom s'adressa à lui: oui sans aucun doute les rôles étaient inversés et il n'enviait pas sa nouvelle position sociale. Les banquets et lits douillets avaient fait place à la paille et à la fange de sa sordide prison. Alors qu'il riait Chu serra les dents et les poings, en cet instant précis il aurait pu éliminer celui avec qui il avait un passé bien lourd.


Ah que je remercie le ciel de m'avoir offert ce moment. Je craignais qu'il faille attendre une éternité pour que cela arrive. Mais trêve de bavardage, votre temps est précieux.

Ses oreilles sifflèrent alors que la phrase s'achevait, conséquence du poing qui venait de heurter sa mâchoire. Mâchoire qui, elle, n'eut pas le temps de faire souffrir le prisonnier par son extrême déviation qu'un revers la remit en place.

Le souffle court, il tenta de reprendre ses esprits alors que les tissus richement vascularisé de sa bouche laissait s'écouler un flot continu de liquide rougeâtre. Il cracha au sol tout en haletant quelques instant de répit avant que le tortionnaire ne tire sur une chaine animant un curieux mécanismes de treuil et de poulies élevant les bras du seigneur. Nouveau coup de poing, douloureux, au creux des côtes. La tension sur ses membres supérieurs cessa et ainsi libéré il s'effondra au sol. Abattu, cassé et gémissant, il fut à nouveau trainé dans sa "loge" et laissé seul.

Les hématomes seraient visibles rapidement, le Capitaine avait eu la main lourde scellant l'histoire croisée de ces deux hommes. A priori du moins.
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