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[RP] Autopsie d'un règne

Datan
[Entrée du Chateau Comtal]

Datan descendit rapidement les marches qui menaient à la cour d'honneur. Il traversa la coursive pour rejoindre la porte principale. On lui avait fait part de l'arrivée de la médicastre. Si les circonstances étaient si peu légères, il eut aimé revoir Cali, surtout en ce lieu magnifique.

Arrivée face à elle, il la trouva encore une fois superbe, encore une fois si lumineuse. Légèrement essoufflé, il fit un signe amical aux gardes afin qu'ils comprennent que tout allait bien.

Bien le bonjour Cali. Encore une fois nos routes se croisent ma chère, si les évènements étaient tout autres, je dirais que c'est un nouveau signe ; mais malheureusement, j'aurai pour une fois du mal à te rendre ton délicieux sourire.

Le temps presse, suis-moi.


Il commença à marcher tout en s'assurant qu'elle le suivait bien. Remarquant les affaires qu'elles portaient, il tendit le bras.
Puis-je t'aider à porter vos effets ?

Reprenant ses grands pas, il lui parla sans presque la regarder, tant la situation lui tenait à coeur.
Je vais te conduire auprès du Comte Cristof, qui t'expliquera la situation. Ce que je te demande, c'est la plus grande discrétion pour ce que tes yeux verrons et ce que tu entendras.

Arrivant face à la porte de la pièce où se tenait le Comte, Datan stoppa. Il fit signe aux gardes qui le laissèrent passer. Puis, il s'épousseta légèrement et fixa Cali. Il ôta de sur son épaule une petite branche qu'elle avait du recevoir sur la route et qui s'était collé à sa cape.
Avant de frapper à la porte, il lui souffla :

Les chateaux sont faits pour toi Cali, tu ne dénotes pas ici, tu rayonnes...

Donnant trois coup, il entra directement.
Attends-moi ici quelques instants.
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Porte-Parole du Poitou - Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou
Petitjehan
[Salle du conseil]
La journée était agréable, l’humeur détendue et d’aucun se laissaient même aller à plaisanter gentiment tout en échangeant sur les affaires en cours. Plusieurs traités étaient en cours et requéraient que le conseil se penche sur certains détails avant que le Comte ne puisse, en toute connaissance de cause, prendre sa décision et la faire connaitre aux diplomates qui retoucheraient le texte lui donnant sa forme définitive.
Certes, parfois un peu longs, ces examens en endormaient certains surtout après le repas mais là tous étaient encore en attente de ma mie journée où chacun ou en petits groupes, selon leurs humeurs et surtout selon le bon vouloir de Sa Grandeur iraient se restaurer.
Le Comte, homme affable au demeurant et d’une courtoisie sans faille, n’hésitait pas une seconde à faire réveiller un voire plusieurs membres de son Conseil en pleine nuit pour finaliser un document. Parfois les repas eux-mêmes étaient oubliés. Sans doute que le Comte escomptait que, l’estomac vide, l’esprit de ses conseillers serait plus clair.
Le Chancelier n’avait qu’une hâte c’était de retourner en son bureau dont des représentants étrangers avaient, semblait il décider de faire le siège. Aussi regardait-il la clepsydre de temps en temps.
Il allait se pencher vers Messire Elra pour lui demander une précision lorsque le Porte Parole, homme sachant manier le verbe mais avec courtoisie et une justesse qui faisait que Jehan regrettait qu’il ait « déserté » par souci de disponibilité la carrière diplomatique, Messire Datan fit donc une annonce calmement :


« Le Seigneur Chuichian a été molesté ».

La surprise passée les regards se croisèrent, s’interrogèrent, et le Vicomte vit le regard du Baron Cyphus se poser un instant sur un conseiller puis s’en détourner pour examiner le centre de la table.

Quelques paroles échangées entre Sa Grandeur et Messire Datan menèrent une question qui rendit rapidement l’air plus lourd, le soleil plus agaçant.


"Alors, qui est celui ou celle qui a profité lâchement de la situation ?".


Le Fortunat, en homme avisé, avait mis en place un réseau d’informateurs qui ne le laissaient que rarement dans l’ignorance des faits que ceux-ci soient internes au Comté ou concernent une province voisine ou éloignée.
Il avait eu vent, lors du règne de l’actuel captif des culs de basse fosses du Château, d’une mise au cachot et d’un interrogatoire poussé…Si l’ex Comte Chuichian avait déçu le Fortunat en essayant de se servir de lui, ce dernier se devait de reconnaitre que l’homme n’agissait jamais sans bonne raison. C’est d’ailleurs ce qu’il avait pu vérifier discrètement à l’époque et donc s’était, pour sa part, bien gardé d’intervenir.

Un doute le prit et, ne voulant pas avoir à désigner quelqu’un il quitta la salle, serrant les poings et sortit dans le couloir faire quelques pas…


Non, ce n’est pas possible « il » n’aurait pas osé quand même ? Pas en étant conseiller comtal…

Même s’il avait une quasi certitude, le Fortunat se raccrochait à une infime espérance de se tromper. Il avait vu sa fille pâlir, et savait qu’elle avait été visiter l’ex-Comte en sa geosle. Il lui tardait de pouvoir l’interroger. Aurait-elle pu voir ou entendre quelque chose qui put confirmer ou infirmer ses doutes ?

Le Chancelier revint pour entendre le Comte prendre des mesures en faveur du captif. Oh pas de faiblesse dans son propos mais une froide et sourde colère. Dur, très dur même parfois Cristof d’Aulnay abhorrait l’injustice et l’infamie plus que tout.


Mon Comte j’adhère à votre décision et je demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Comme l’a si justement souligné le Comte de Montaigu, le Poitou emprisonne, le Poitou sanctionne, le Poitou exécute au besoin. Mais jamais, à ma connaissance, jamais un condamné n’a été gratuitement et sans aucune raison molesté en nos geosles. La chose est grave et une telle image est de nature à porter atteinte au Poitou. Voire même à le mettre en danger si un de nos voisins, sympathisant de l’ex-Comte, venait à décider de lui porter secours en tentant une folle manœuvre contre Poitiers ou votre Château.
Et puis, je ne saurai cautionner telle lâcheté… Lorsque l’on est un homme ou que l’on se croit tel, on règle son différent sur le pré, face à face, avec ses poings ou son épée, pas dans l’obscure humidité d’un cachot sur un prisonnier que je présume enchaîné… Je me trompe ?
Je propose qu’un groupe d’entre nous enquête sur cette affaire au plus tôt. Sa Grandeur Elra et le Seigneur Xavix me paraissent devoir en faire naturellement partie et, s’il vous agrée, je suis volontaire aussi…

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Alienor.1
Alienor se tenant la, elle écoutait , elle pestait intérieurement , elle avait vu Chuichian en parfait état. Si celui qui l 'avait succéder avait osez , il devrait répondre de ses actes. Son ton hautain et vicieux l'avait laisser suspicieuse sur ses intentions, il voulait se venger.
Une bassesse indigne d'un conseiller.

Elle n'osa pas prendre la parole de suite mais irait dire ce qu'elle sait su moins ce qu'elle a vu et pu entendre de la bouche d'un conseiller

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Cali
Le nez en l'air, Cali admirait l'imposante masse en se demandant s'il y avait des passages secrets puis sourit en s'imaginant y faire une partie de cache cache avec Eria. Ca lui aurait bien plus , lui qui adore les châteaux. Cinq minutes sans rien faire et il fallait qu'elle rêvasse !
Elle sentit un mouvement devant elle et baissant son regard, elle écarquilla les yeux en se trouvant face à un Datan tout souriant.


- Datan ?


Bien le bonjour Cali. Encore une fois nos routes se croisent ma chère, si les évènements étaient tout autres, je dirais que c'est un nouveau signe ; mais malheureusement, j'aurai pour une fois du mal à te rendre ton délicieux sourire.

- Euh.. oui bien le bonjour.

Le temps presse, suis-moi.
La jeune femme trotinna derrière.

Puis-je t'aider à porter tes effets ?
Elle regarda son bras tendu.

- Non merci , ça va aller .


Je vais te conduire auprès du Comte Cristof, qui t'expliquera la situation. Ce que je te demande, c'est la plus grande discrétion pour ce que tes yeux verrons et ce que tu entendras.


- Datan , je n'ai pas pour habitude de parler de mes patients et ils le savent très bien. Mais je comprend tout à fait que tu apportes cette précision.... bien que je ne sache pas encore de quoi il en retourne.


Clic.. on pourrait presque entendre le départ du roulement d'une bille s'insinuer dans les méandres de son cerveau descendant au passage une bande de dominos qui se divisaient en questions réponses jusqu'au taquet... clac...deux mn après, trois suppositions du pourquoi elle se trouvait là.


.. Ils arrivèrent devant une porte... " la" porte et Datan toujours aussi prévenant ôta une brindille de l' épaule de Cali , rescapée de son époussetage devant le château .
Il dut sentir sa nervosité car il se pencha pour lui souffler..


Les chateaux sont faits pour toi Cali, tu ne dénotes pas ici, tu rayonnes...
... ce qui eut pour effet de redonner le sourire à la jeune médicastre.

Attends-moi ici quelques instants.
Trois coups frappés et l'épervier disparu derrière la porte.

Cali eut tout le loisir de développer ses suppositions...." la plus grande discrétion sur ce que mes yeux verront et ce que j'entendrais.. hummm.... aaaaah ! non pas ça !....." . La jeune femme rougit en éliminant de suite cette supposition.." ... une maladie honteuse ?... rhoo nonnnn !... on oublie ! ". La médicastre décida d'oublier toute autre idée et attendit sagement.

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Alienor.1
Alienor sentait son sang bouillonner, elle alla voir son père et lui murmura

Papa peux tu venir dans le couloir j'ai a te parler de cette affaire, je pense que j ai de quoi dire pour faire avancer cela.

Elle lui sourit et se tourna vers les conseillers

pardonner moi je m 'absente quelques minutes.

Elle inclina la tête et sortit dans le couloir attendre son père
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Petitjehan
A peine revenu et après avoir donner sa position le Fortunat vit que sa fille bouillait. Il na connaissait vive, parfois prompte à réagir mais là elle semblait avoir quelque chose qui l'étouffait...
Aussi quand elle vint lui murmurer de sortir, il s'excusa et la rejoignit dans le couloir et entama un dialogue qu'eux seuls pouvaient ouïr.


Q'y a -t-il Alie tu me semble bien agitée...Saurais tu quelque chose? Je t"écoute, parles sans crainte tu sais que j'écoute d'abord et agit ensuite contrairement à certains ânes qui braient avant de savoir pourquoi.

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Alienor.1
Elle regardait son père en serrant ses doigts, le regarde fuyant de gauche a droite, elle espérait qu'il ne se mette pas en colère.

Papa, j'ai été voir le Chian en géole, m'en veut pas mais je devais savoir, j'avais énormément travailler a l 'ambassade et avec sa décision sans prévenir je suis tomber bien bas. enfin bref.

J'etais pas seule au géole, y avait quelqu'un qui attendait aussi pour voir le Chian, cette personne me pressait de terminer. je me souvient il m a dit : Alie, tu as fini ? C'est que je m'impatiente là.
J'ai rapidement fini de parler a chian et en partant j avais prévenu l autre de pas le toucher car je savait la haine qu il éprouvait pour Chuichian.


Alie reprit sa respiration, personne n'entendaient et ne pouvait entendre.


Je suis revenu un peu plus tard avec Extra et la je suis rester figer, Chian était blesser, il saignait. Je n'avais pas l 'autorisation d entrer l'intérieur de sa cellule j ai rien pu faire. Mais papa a mon départ il allait bien, c'est fayom qui a été le visiter juste après moi, c'est Fayom qui m a presser de terminer. Voila je te l ai dit. A toi de voir si cela doit être su , moi je pense que oui.

Elle regardait son père, si il désapprouvait qu'elle est rendu visite au Chian elle assumerait mais elle ne pouvait pas garder cela pour elle.

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Chuichian
[Cachot du Château]

"Je ne sais pour quelle raison tu as voulu me voir. Mais je ne ferai rien tant que tu ne m'auras pas dit pourquoi tu as trahi ma confiance, et ce que tu as bien pu manigancer pour que Cristof te passe ainsi les fers. Si tu mens, ou élude, je passe cette porte et tu ne me reverras jamais."

Elle avait le don pour poser les questions les plus alambiquées qui soient. Dans son état il lui était plus difficile de faire la traduction du fond, du sens profond des mots, celle au dela de la forme, mais il s'y emploia. Quelques instant de réflexion qu'il devait combler...

Il y a des choses qui ne changent pas, ma soeur, tu es bien toujours celle qui agite les foules par ta verve.
Mon cher Yuan, je ne m'attendais pas à te voir... comme tu peux le voir je suis donc celui qui est à l'ombre maintenant. Inversion amusante des rôles. Tu viens également pour me poser des questions?


N'attendant pas de réponse immédiate, il reporta son attention sur Extraelle.

Trahir ta confiance... est-ce le fait d'agir sans que tu ne sois au courant ou bien est-ce le fait d'aller à l'encontre de tes choix? Si tu parles de l'Archontat, et je ne doute pas que cela soit ça, j'ai toujours été favorable à cette prise d'indépendance Poitevine des hautes sphères parisiennes. Combien de mes décisions ont été ouvertement critiqué? Le commerce local? L'agrandissement de l'Université? La sortie de l'ADC?
Je n'ai pas agit afin de plaire, j'ai agit dans l'intérêt du Poitou, et cela l'Histoire me le rendra... le proverbe ne dit-il pas que Nul n'est prophète en son pays?


C'est à ce moment qu'un groupe de garde du château entra dans les bas-fonds du Palais des Comtes.


Seigneur Chuichian, vous allez nous suivre. Sur décision du, derniers instants pour celui qui avait agité plus d'une province?, Comte Cristof et afin d'assurer la sécurité de votre personne, un appartement dans la Tour sud du château vous est désigné.
Petitjehan
Les bras croisés, son menton dans la main le Fortunat écoutait sa fille sans que son visage ne trahisse la moindre émotion.

Mais son cerveau lui, tournait à grands tours associant les pièces d'un puzzle qui commençait à prendre forme...

Ainsi "il" avait bien osé et osé au nom de la vengeance...l'homme donc se sentait fort protégé par une fonction qu'il pensait le mettre au-dessus des lois de ce Comté.
Point ne lui avait suffit de soutenir au tribunal une agitatrice patentée, ni même d'essayer, à sa manière gauche, d'empêcher la reconnaissance d'un conseiller voir de se mêler - un sourire se dessina sur le visage devant l'inanité de la chose - de l'attribution d'un fief personnel...


"...c'est fayom qui a été le visiter juste après moi, c'est Fayom qui m a presser de terminer..."


Ainsi donc "il" avait un nom et ses doutes n'avaient plus leur place. Ils devaient céder le pas à la vérité...
Des souvenirs remontèrent...sa campagne les exigences du sieur d'avoir tel poste envers et contre tout, une quasie injonction murmurée dans le secret d'une alcôve...Le soutien apporté à une femme qui avait détruit son propre entourage trahissant ses amitiés pour asseoir ses idées...l'acharnement envers certaines personnes allant jusqu'à écrire n'importe quoi sur les murs d'une ville...

Le Fortunat pourtant hésitait. Non pas qu'il eut peur de l'homme et encore devrait il dire "individu" plutôt qu'homme, non mais il ne voulait montrer, contrairement à icelui, un acharnement quelconque...


Merci ma fille et ne crains rien de mon courroux. C'eut été tout autre si tu avais eu un geste quel qu'il soit visant à blesser physiquement le prisonnier du Comte. Tu as agit, ainsi que je te l'ai toujours conseillé, avec ton cœur et en cela tu as bien fait. As tu eu au moins les réponses à tes interrogations? Je l'espère...
A présent soyons clairs. Tu sais le sentiment qu'il me porte et que chaque occasion de nous nuire lui semble d'une douceur extrême... Mes informateurs m'ont rapportés certaines manœuvres de sa part qui, si les preuves m'en sont fournies, peuvent le mener très loin dans les douves du Château...Il n'est point encore temps d'en faire état donc le doute doit lui profiter...
Mais, si tu es interrogée dis simplement la vérité sans ajouter de remarques personnelles juste la cruelle vérité ma fille.


Cela dit il déposa un paternel baiser sur le front de la jeune femme qui avait su faire preuve de clairvoyance par le passé décelant les pièges tendus par le "sans nom" par le travers d'une femme tellement aigrie par la vie que nul ne semblait trouver grasce à ses yeux.

Le Fortunat rentra dans la salle du Conseil et son regard se fixa sur le Capitaine...
Son esprit songeait à l'épouse de celui-ci et à la fille de celle-ci. Fille pour qui il avait de l'affection et devait être témoin de son engagement dans la voie de la vraie foy.
Il lui tardait de revoir Angèle cette enfant lui importait et il tremblait de la voir affublée d'un tel beau-père surtout après avoir connu le géniteur de l'enfant. Un homme "noble" de cœur et d'une richesse intérieure immense...Le destin hélas avait décidé de le renvoyer vers Aristote.


Mon Comte quelle est votre décision pour une éventuelle enquête?


Le ton était froid sans haine mais digne de la rigueur d'un ancien serviteur de l'Hospital. Son regard ne quittait pas le Capitaine espérant que ce dernier aurait au moins le courage de se dénoncer voire de tenter de s'expliquer...
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Fayom


salle du conseil


Comme tous les jours, depuis un mois, Fayom assistait à la séance du conseil où l'on abordait des dizaines de dossiers dans tous les domaines; rien que pour celui de l'armée, il y avait de quoi s'occuper. La séance allait prendre fin lorsque le comte parla du seigneur Chuichian et dit en parlant des coups que celui ci c'était pris :

Alors, qui est celui ou celle qui a profité lâchement de la situation ?

Fayom regarda alors les autres conseillers, l'un deux savait que c'était lui. Lui qui avait profité de la situation du seigneur pour régler ses comptes avec. Après un petit temps de réflexion alors que les autres conseillés avait l'air choqué par la chose, il se leva et dit :

Mon comte,
c'est moi le coupable. Oui en effet, j'ai usé de la force sur cette personne. Je tenais à faire honneur à sa justice, car contrairement à ce que pense le chancelier, les géôles du château sous cet infâme personnage étaient le lieu des règlements de compte les plus gratuits. Je parle en connaissance de cause, j'y ai passé plusieurs jours à subir sa justice. Mais mon comte, lorsque je vous ai dit de me permettre de m'entretenir avec lui, il me semblait que vous comprendriez de quoi il allait retourner.


c'est à ce moment là que le chancelier demanda si une enquête sera ouverte.



Désolé pour le retard et édit pour post croisé

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Icie
[Conseil comtal]

Les débats du conseil étaient parfois houleux. C'etait bien normal tant les personnalités étaient differentes. L'essentiel était de trouver un terrain d'entente et l'on y arrivait presque toujours. Ce fut au cours d'une sceance ordinaire que la nouvelle tomba.

Le seigneur Chuichian avait été agressé dans sa cellule.

Certes une geôle n'était pas à proprement parler un lieu paradisiaque. La musique que l'on y dispensait était celle du couinement des rats et du frottement des chaines. La nourriture était de celle qui permettait à l'âme de se rapprocher d'Aristote: un pain noir et de l'eau. Toutefois il n'y avait pas de bourel en Poitou et la question n'était utilisée qu'avec parcimonie. Une chose certaine, la qualite du prisonnier devait ou aurait du meriter certains egards.

Icie avait été stupefaite et offusquée. Elle qui avait, de par son rang, avait evité les geoles parisiennes, ne pouvait concevoir qu'en Poitou l'on puisse frapper un noble prisonnier.


Elle avait regarde l'auteur de cet acte froidement. Quelle que fut la faute , le prisonnier ne s'était livré à aucune agression physique et c'était s'abaisser bien bas que de se venger ainsi d'un prejudice moral.
Un duel encore...........passons, quoique en l'occurence ce n'eut pas été possible. Mais profiter des 4 murs d'une cellule........

Elle approuva la decision du comte de le transferer dans un appartement.

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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!
Alienor.1
Alienor regardait son père, courroux ou pas elle l'avait dit. Son visage restait sans émotion.Mais elle attendait.
Le voila qui parlait, un soulagement se lit sur son visage, il l 'avait comprise.

Elle lui fit une affectueuse bise en retourna dans la salle, soulagée d'avoir parler. Faire cela par vengeance tsss quel idiotie, d'ailleurs pourquoi Fayom n'avait il pas déposer plainte après se que le Chian lui vait fait en ce cas, avait il préparer sa vengeance ?

Elle s'installa tranquillement.

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Cristof
Le Comte du Poitou écoutait chacun tour à tour, certains se retournant vers lui dans l'attente du réponse, d'une nouvelle réaction. L'étau se refermait doucement mais surement sur Fayom, cela semblait plaire à certains, sentiment dérangeant s'il en est, car semblable à celui qu'avait du éprouver Fayom si c'était bien lui le tortionnaire.

Lorsque Fayom prit la parole, les derniers doutes s'envolèrent.


Lorsque je vous ai quitté, vous me parliez de réparation d'injustice il me semble, pas d'en créer une autre en compensation.
Porter la main sur un noble est punissable Fayom, où irions-nous si je laissais faire cela...


Laissant un silence s'installer...

Toutefois, la loi stipule que vous pouvez être poursuivi, mais ce n'est pas obligatoire.
Aussi, je pense qu'il me faut trouver une peine pour vous, nul besoin procès pour cela.

Je comptais faire payer Chuichian au prix fort ses méfaits, mais dans les règles de l'art, votre geste déplacée était donc inutile, je ne comprends pas pourquoi il fallu que vous en rajoutiez et gâchiez mon plaisir.


Le Comte n'était pas fâché, juste embêté, après le Chian ne l'avait pas volé cette correction.
Il réfléchi encore, puis lâcha.


Tout d'abord, vous allez me remettre votre démission, comme conseiller comtal.
Ensuite, vous serez dégradé publiquement au rang de simple soldat.

Qu'en pensez-vous conseillers ?

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Datan
Datan ne savait plus où se mettre. Tout d'abord, l'information lui était parvenue, grave et triste pour l'image du Comté, dont les conséquences au regard de la coutume, pouvaient trouver une issue auprès de la justice. Qu'un roturier s'en prenne à un Noble n'était pas concevable, même si le condamné se devait de subir les conséquences de ses actes, lorsqu'il fut Comte. Mais finalement, Datan se rendait compte de la réalité de la situation. Lui qui ne conçoit pas la violence comme un acte autorisé, lui qui n'utilise son épée que lorsque le Poitou est en danger...
Mais Fayom avait tout autant été molesté, plusieurs jours durant... Et si la coutume n'en n'avait cure, cela revenait finalement au même pour Datan. La violence gratuite est immédiatement condamnable, mais la vengeance doit-elle l'être autant ?

Il s'approcha du Comte et lui murmura :

Mon Comte, Cali la médicastre est là. Un mot de votre part et elle se rend auprès de Messire Chuichian.

Datan fixa enfin le regard de Fayom, gêné d'avoir mis en avant les évènements.

Mon Comte, Fayom est un soldat qui toujours oeuvré pour le Poitou, en défendant son Comté, au lieu d'aller s'enrichir comme d'autres. Ses actes aujourd'hui ne nécessitent aucunement de le priver de ce qu'il a acquis au service de celui-ci. Il a commis un méfait par vengeance, certes, mais aucunement trahi ses hommes, ni ses supérieurs, ni vous-même, votre Grandeur.
Pour moi, il ne doit pas être dégradé.

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Porte-Parole du Poitou - Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou
Cristof
Le Comte réagit promptement aux premiers propos de Datan

QUOI !!!!

Le médicastre n'est pas encore au chevet de Chuichian. Il n'est pas encore installé dans sa nouvelle geole tout confort...

Il sourit un peu au mot confort et baisse le ton.

Evidemment mon ami, que de sacrifices, sans compter ce qu'il a eu à subir...
Pour ce qu'il a fait au Poitou, à ses mensonges et ses manigances, je vais quand même lui...enfin nous verrons.

Une bonne guerre, voilà ce qu'il faudrait au Poitou, une bonne guerre pour que l'on retrouve les valeurs de solidarité, d'entente, d'abnégation.

Le Comte fut lui-même saisi de parler ainsi, quel était le rapport en lui cela et le cas de Fayom, confus il en revint au cas.

Oui, le Capitaine Fayom a fait du bon travail dans sa vie, comme maire mais aussi comme conseiller. Il a porté seul le projet de la nouvelle Coutume et il a été très présent en caserne.
On ne peut pas plaire à tout le monde, néanmoins, j'ai entendu beaucoup de positif à son sujet en caserne. Ses hommes le respectent et sont heureux de servir sous ses ordres.

C'est la raison qui doit me guider et non la colère ou la vengeance...sinon je ne ferais pas mieux que son geste.

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