[Lieu-RP] Auberge "A la Belle d'Angoulème"

Miss en avait assez de cette mauvaise ambiance à Angoulême, Col quittait « La Belle » emmenant So avec lui. Orka était parti avec Cap’. Au conseil municipal tout était bon pour se tirer dans les pattes, décourageant les bonnes volontés au lieu d’aider, entraînant ainsi la démission de Fantess. Miss avait passé la nuit à réfléchir sur son avenir à Angoulême, elle aimait sa ville, mais n’aimait pas ce qu’elle devenait. Après avoir remis sa démission à Planta, elle retourna dans son havre « La Belle » pour y réfléchir. Que faire …. Schumi lui avait fait une proposition …. là encore il fallait réfléchir … mais elle avait encore de temps. Elle était très tentée par cette proposition … lui avait fait entrevoir qu’elle acceptait …. elle le voulait … mais elle avait besoin d’être sûr d’elle.

Miss tournait en rond dans sa chambre …et si … pourquoi pas …. Loin d’angou elle pourrait mieux peser le pour et le contre … mais elle ne voulait pas partir seule aussi se rendit-elle à l’asile parler avec Paulette. Il se trouva qu’elle aussi ne pensait ne plus avoir sa place dans la vie du village et accepta tout de suite la proposition de Miss à condition d’emmener Alamass, requête que Miss accepta tout de suite, elle aimait trop cette gamine.

De retour à « La Belle », Miss alla trouver Arthur pour lui annoncer son projet, le jeune garçon la supplia de rester, mais Miss avait pris sa décision. Alors Arthur monta dans sa chambre, Miss était désolée de lui faire autant de peine, mais elle lui laisserait la gestion de l’auberge. Moins d’une demi-heure plus tard, Arthur redescendait l’escalier, un grand sac de toile sur l’épaule

J’viens avec vous Miss, j’veux pas rester si vous partez
Mais Arthur .. ta vie est ici avec tes amis
Non j’viens avec vous
Soit si c’est ta décision … alors tu peux venir mais avant va mettre les pigeons dans les cages de transport et ferme le pigeonnier s’il te plait, ensuite tu me rejoindras aux portes de la ville. J’ai beaucoup de chose à faire avant notre départ.

Dans sa chambre, Miss fit ses baguages qu’elle chargea dans la charrette, ferma toutes les chambres après avoir mis des draps sur les meubles, ferma les volets. Elle prit un vélin sur lequel elle écrivit « La Belle sera fermée pour une durée indéterminée » puis le placarda sur la porte. Elle fit encore une dernière vérification puis ferma la porte à clé, la mit sur lien de cuir et le passa autour de son cou.

Après avoir attelé Aubépine à la charrette, elle partit chercher Paulette et Alamass pour ensuite prendre la direction de …. l’aventure !!

Lyu ne se fit pas prier et mangea de bon coeur deux belles tartines.

Miss l'avait accueillie et conviée à sa table sans lui poser la moindre question et Lyu se sentait bien avec elle.
Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas été reçue avec autant de générosité.
Luy était une fille du voyage, vivant de ses chants et de ses danses, et son arrivée dans certains villages n'était pas toujours du goût de certains.

Elle allait demander à Miss si elle pouvait disposer d'une chambre pour quelques jours lorsque celle ci retira les mots de la bouche.
Luy se mit à rire.... leurs esprits venaient de se rencontrer

J'allais vous demander l'hospitalité Miss !
J'aimerais rester quelques jours dans votre village histoire de remplir un peu ma bourse. Et puis j'ai entendu que la place du marché était animée et remuante... et qu'il y avait un bal. Peut être que je pourrais y aller et chanter pour les villageois !
Et puis comme ça, je pourrais vous donner quelques écus pour la chambre !


Luy pensait à autre chose mais n'osa pas le proposer à Miss.

Lyu disait

Bien sur que je vous offre l'hospitalité belle demoiselle. Il est vrai que la place du marché est très vivante et je gage que nombreux sont ceux qui voudront entendre votre belle voix. Et si vous savez dire la bonne aventure ce sera un plus pour vous.

Par contre je ne veux point de vos écus. En contre partie de la chambre et des repas j'accepterais volontiers de l'aide pour m'aider à l'entretien de l'auberge. Quand dites vous ?

Miss répandait une généreuse couche de confiture sur sa tartine tout en regardant la jeune fille réfléchir, elle ne voulait pas la brusquer et lui lassa le temps de prendre une décision quand elle entendit du bruit à la réception.

Excusez moi Lyu, j'ai entendu du bruit à l'entrée, finissez votre déjeuner, je vais voir ce qu'il en ait.

Miss sortit de la cuisine et se dirigea vers la réception, c'était Séraphin le cadas....treur ou cadas....trier enfin elle savait pas comment exactement !!

Messire Séraphin quelle bonne surprise, aurais je oublié quelque chose dans votre bureau ?

Séraphin n'eut pas longtemps à attendre, la dame Jones arriva.
Le jeune homme lui adressa un grand sourire.

B'soir dame Jones! Non non, vous n'avez rien oublié, ou du moins j'ai rien trouvé qu'aurait pu vous appartenir En fait j'ai un p'tit service à vous d'mander... V'savez qu'ya l'bal ce soir, bientôt... Et euh... ma partenaire peut malheureus'ment pas v'nir... L'est tombée malade la pauvre... Enfin du coup j'me r'trouve sans partenaire... J'voulais savoir... V'zavez un partenaire pour ce soir? Ou alors yaurait des jolies dames ici qu'pourraient être ma partenaire? J'suis pas ben difficile, et j'sais... hum... bien danser, ça pour sûr! V'serez pas prête d'oublier comme j'danse!

"Ca c'est certain", pensa Séraphin.

Le jeune homme pencha un peu la tête, regardant derrière la dame Jones. Il semblait y avoir du monde dans la cuisine. Et puis ça sentait bon...

Vous faites quoi à manger?

(hrp) Désolée de pas aller dans le sens de ton post ljd Lyselon, mais on a commencé un RP, Miss est dans la pièce principale^^ (/hrp)
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LouaneEspérance était arrivée la veille a Angouleme pour y attendre son amie. Elle avait poussé la première porte d'une taverne qui lui semblait etre la plus proche. Elle était surprise et agréablement charmée de cet accueil si chaleureux. Elle y passa une soiree forte sympathique comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps...

Sur les conseils de son nouvel ami Lyselon, elle le suivi jusqu'a cette auberge d'accueil. Enfin suivi était un bien grand mot... c'est plutot elle qui couvrait ses arrières ^^.

Arrivant a l'accueil, elle demanda a voix haute :

- Bonsoir Dame. Je me nomme LouaneEspérance. Je voyage actuellement. Votre ami Lyselon m'a préconnisé de veni ici voir si une de vos chambrées serait disponible pour quelques jours. Est-ce toujours le cas ?

Elle attendait là, postée devant l'aubergiste attendant sa réponse.

Louane saisit la plume tendue par la maitresse des lieux et signa le registre. Cela était bien normal. Elle lui dit alors :

- Je resterai cette nuit c'est sur. Mais pour demain qui sait... on verra. Mon amie ne devrait pas tarder a me rejoindre.

Sur ces mots, elle suivit la Dame jusqu'a la chambrée 3. Entrant dans la pièce, elle contempla les lieux. Elle se disait que seule une femme pouvait tenir une auberge de si belle facon. Elle restait la quelques minutes a contempler les parrures, les fleurs...
Elle sourit a son hote et la remercia chaleureusement.
Que de bonnes surprises depuis son arrivée...

Séraphin qui attendait qu'on lui donne de quoi grignoter se retrouva dans le petit salon, sans avoir compris ce qui lui arrivait.

Bah...

Un petit moment passa, durant lequel le jeune homme apprit à connaître cet endroit, charmant soit dit en passant. Une pièce faite pour les hommes, où ceux-ci s'adonnaient à la boisson et aux cartes? Voilà qui serait une sacrée idée tient! Faudrait qu'il en parle un de ces jours à la dame Jones.

Alors qu'il regardait par la fenêtre histoire de voir si quelque chose d'intéressant pouvait se passer, une personne qui glisse sur du crottin de cheval par exemple, la porte d'entrée sembla s'ouvrir, et le son d'une voix féminine se fit entendre. Séraphin passa la tête dans l'entrebâillement de la porte, pour voir qu'une belle dame attendait qu'on s'occupe d'elle. Le jeune homme posa sa main sur la porte afin d'aller l'accueillir, mais alors la dame Jones refit apparition, avec... une beauté sans nom

Bah ça alors!

Il ne l'avait jamais vue, sûrement une voyageuse. En tout cas, il avait eu raison de venir jusqu'ici!

Euh nan nan, j'ai pas trop attendu... réussit-il à répondre tout en continuant de détailler la jolie dame.

B'soir belle dame

La dame Jones lui apprit que cette jolie dame était dorénavant sa cavalière... Séraphin fut ravi de cette nouvelle, se rendre au bal au bras d'une si jolie femme ne pouvait que lui plaire, mais il ne voulait pas lui forcer la main.
Mais alors qu'il ouvrait la bouche pour lui dire qu'elle n'était pas obligée de l'accompagner si elle ne voulait pas, ou pire, si elle avait déjà un cavalier potentiel, la jolie dame prénommée Lyu lui fit un compliment... Il était la providence...

Séraphin ne sut plus où se mettre. C'était bien la première fois qu'on lui disait cela...

Oh j'sais pas si providence est l'mot juste, mais j'suis ben content d'pouvoir y aller avec vous Ce s'rait vraiment dommage qu'deux personnes comme nous y aillent seules...

Il la regarda faire lorsqu'elle fit ses quelques pas de danse, se sentant immédiatement rougir. Il allait sûrement lui marcher sur les pieds... A coup sûr...
Voulant penser à autre chose, il lui prit délicatement la main et la posa sur son avant bras.

Si v'zêtes d'accord, allons-y maint'nant, sinon yaura plus à manger Dites, j'peux vous d'mander d'où vous v'nez? Si vous étiez d'Angoulême, soyez sûre qu'vous aurai r'connue

Il mena la belle dame jusque dans la salle principale, dans laquelle il salua la dame Jones et la nouvelle arrivante. D'avoir cette beauté à son bras l'empêcha de rougir devant l'autre dame... Puis après avoir remercié et salué tout le monde, ils sortirent, pour se rendre à ce fameux bal.
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Voilà .... Voilà !!! j'arriiiiive cria Miss en entendant une personne dire

Bonsoir, il y a quelqu'un?? et ensuite une petite voix dire Ya kekun????

Miss arriva à la réception et vit une jeune femme avec une fillette.

Bonsoir Dame, je suis Missjones la propiétaire de l'Auberge mais appelez moi Miss. Que puis je faire pour vous dit-elle en souriant à l'enfant.

La jeune Dame désirait une chambre pour elle et sa fille. Pas de problème il y en avait encore de disponible à l'auberge.

Une chambre avec deux lits eh bien voyons il y a la 2 et la 5, mais la 5 est plus jolie, je vais vous donner celle-là.
Bien si vous voulez signer le registre, ensuite je vous montre la chambre.

Miss tendit une plume à la jeune femme qui signa Gabbi sur le registre

A ce moment Dame Gabbi l'informa qu'elle et sa fille étaient arrivées à cheval. Les chevaux étaient attachés à un arbre devant l'auberge.

Je vous montre votre chambre et quand vous serez installées nous mettrons vos chevaux à l'abri dans la grange et nous leurs donneront à manger.

Bien vite Dame Gabbi redescendit avec l'enfant. Miss conduisit la Dame vers la grange et après s'être occupée des bêtes elles repartirent vers l'auberge.

Il se fait tard et vous devez avoir faim toutes les deux. Suivez moi dans la cuisine, je vais bien trouver quelque chose à vous donner à manger.

Gabbi suivit Miss tenant son enfant par la main.

Installez vous, j'ai un petit reste de ragout j'espère que vous aimerez. Miss déposa une assiette devant chacune de ses convives qui commencèrent tout de suite à manger. Mon dieu comme elles avaient faim les pauvres. Miss ne dit mot, elle les laissa manger tout leur soul et quand elles eurent finies ...

Comment s'appelle cette jolie petite fille demanda Miss. Sa mère n'eut pas le temps de répondre que la fillette lança

Moi ze sui Isabeau et mon seval s'est fripounette.

Eh bien tu as une très jolie nom Isabeau et ton cheval aussi

Gabbi s'étonnait de l'agitation qui régnait en ville.

Oh Dame il y a bal chez Dame Arya ce soir, si vous souhaitez vous y rendre vous serez la bienvenue avec votre fille. Je suis sur qu'Arya trouvera un endroit pour faire dormir Isabeau pendant que vous pourrez vous amuser et rencontrer les angoumois.
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Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Arnor vint vers midi rapporter le linge propre, il avait grand faim et MissJones avait insisté hier pour qu'il ne reparte pas sans prendre son repas, mais il était toujours géné et encore plus depuis qu'elle avait répondu à son offre d'emploi, la savoir labourant son champs le rendait encore plus misérable et confus. Sait elle que j'ai rencontré une Dame qui m'aime, que pense t'elle de moi, toutes sortes de questions ajoutant à son trouble.
La bonne odeur qui provenait des cuisines raviva son appétit et lui fit presque oublier sa gène.

Damagnac poussa la porte de l'auberge des voyageurs que lui avait indiqué Arnor Lyselon. Il n'avait point eu de mal à la trouver, il est vrai que les indications du blanchisseur l'avait bien enseigné...
Le lieu était plaisant, du moins faut il entendre qu'il y faisait chaud, qu'un feu craquait dans l'âtre et qu'une odeur de chou bouilli et de bière rance emplissait l'atmosphère, gage de ventre plein et de semblant de douceur d'un foyer...
Une femme entra dans la pièce, s'essuyant les mains à un tablier douteux.
Avisant Damagnac, elle le toisa de pied en cap et se plantant devant lui, les bras croisées sur sa poitrine, la tête légèrement penchée de coté, le menton relevé, les yeux interrogateurs, elle indiquait clairement ainsi qu'elle était la maitresse des lieux et qu'elle souhaitait en savoir plus sur l'étranger .

Bien le bon jour dame aubergiste, je me nomme Damagnac, j'arrive il y a peu en ville, je cherche le gite et le couvert au moins pour ce soir, Arnor Lyselon, le blanchisseur me recommande à vous . Je ne suis que peu en fortune, et me contenterais de peu.

Messire Damagnac venait de se joindre à nous et Miss lui proposa de s'assoir à coté de Messire Lyselon. Elle lui servit de son ragout. L'homme avait meilleur allure après un brin de toilette et Miss se radoucit en voyant qu'il avalait goulument son repas. Pas un mauvais bougre s'il apprécie ma cuisine pensa t-elle.

Mais un homme attendait à la réception la prévint Messire Damagnac entre deux bouchées aussi s'excusa t-elle et alla voir.

Devant elle se tenait un homme, tout de noir vêtu et je visage dissimulée par une capuche.[/i]

Bonjour Messire, je suis Missjones la propriétaire de l'auberge, que puis-je pour vous ?
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Miss prit la missive et la clé des mains de l'homme. Elle espérait qu'il n'était rien arrivée de grave à Dame Esperance. C'est une gentille personne pensait Miss. Elle lirait plus tard la missive.

Sur la clé était attachée une bourse, Miss regarda et compta les écus, il y en avait beaucoup trop et Miss en rendit une partie à l'homme quand celui-ci demanda

- Pouvez-vous, je vous prie, m’indiquer le chemin menant au lavoir d’Angoulême ? J’ai un pli à remettre.

Bien sur Messire vous verrez c'est facile d'accès, mais ... sans vouloir me montrer indiscrète .... c'est à Messire Lyselon que vous devez remettre un pli parce que si c'est le cas, il déjeune actuellement à l'auberge.
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L’homme fit un pas en arrière, apposant ses mains face à la Dame qui souhaitait lui rendre monnaie.

- Madame, je ne puis accepter. Ma maîtresse a était bien claire à ce sujet. Si je reviens avec cela, elle m’en voudra certainement. Peut-être pourriez-vous voir cela au retour de Dame LouaneEspérance. Je ne voudrais point avoir d’ennuis comprenez moi…

Il se tue assez rapidement pour ne point en dévoiler plus. Sa maîtresse avait était très claire sur ce point. Nul ne devait savoir.

Il toussota légèrement et reprit parole :

- Sir Lyselon dites vous ?

Honte a lui d’avoir un léger trou de mémoire à ce moment là. Il regarda furtivement le cachet apposé sur la missive. Il aperçu les lettres « AL ». L, Lyselon ? Il eu beau se forcer a se souvenir ce que lui avait demandé sa maîtresse … rien n’était très sur.

- Euh … s’il s’agit bien de ce Messire Dame, ne le dérangez point en plein repas. Je serai patienter devant son échoppe. Auriez-vous l’amabilité de me d’écrire comment y accéder ?

Il descendit légèrement sa cape sur ses yeux. Honte à lui… si elle savait…

Lyselon fût rai de voir entrer le gascon dans la salle à manger, il faisait tout son possible pour envoyer des clients à MissJones.
Chère MissJones, si aimable et délicatement attentionnée, pas étonnant qu'il était tombé amoureux d'elle, enfin c'est fini maintenant la page est tournée, elle s'est montrée aussi génée que lui et s'est crue obligée de s'excuser la pauvre, Arnor comme un imbécil n'a rien su répondre, mais en tout cas il lui sera toujours dévoué en toutes occasions.
mais pour l'heure il savoure son repas, tout en pensant à Lou sur les routes, s'éloignant de plus en plus d'Angoulême.

Il donna une tape amicale dans le dos du gascon :

- Mangez mon ami, la table est bonne vous ne le regretterez pas, et rappelez moi votre nom, je crains de ne point l'avoir saisi tantôt.

MissJones revint dans la salle à manger l'air préoccupée, Arnor s'en étonna :

- Quelque chose vous tracasse MissJones ?

- Messire Lyselon, un messager est passée et m'a demandé de lui indiquer le lavoir, il a préférer partir vous y attendre pour vous remettre un pli.

Un pli pour lui, par un messager, serait ce la Demoiselle d'Ysengrin-Louvelle qui annonce sa venue prochaine aec le Comte Perturabo comme elle le lui avait promit à Rochechouart ? A moins que ce ne soit Lou, mais pourquoi Lou enverrait elle un messager, mon pigeon ne l'a pas rejointe ?

- Que vous a dit ce messager exactement, d'où vient il ? de Rochechouart ?

Entendant le nom de Lou, Arnor se leva précipitamment sans finir son dessert (flûte alors) et courut au lavoir, dans sa course l'inquiétude le gagnait, était il arrivé quelque chose de facheux à sa bien aimée, pourquoi un messager sinon pour une mauvaise nouvelle.......il arriva haletant et aperçut de loin un homme en cape debout prés du lavoir.
(la suite à la blanchisserie)

Miss s'était levée de bon matin pour préparer les petits déjeuner de ses pensionnaires. Une fois ceux-ci partis vaquer à leurs occupations Miss avec l'aide de Lyu mis de l'ordre dans l'Auberge. Pendant que Lyu s'affairait à faire les lits, balayer les chambres et changer les fleurs, Miss elle débarrassait la salle à manger et mis de l'eau à chauffer pour faire la vaisselle.

Tout en travaillant elle repensait à ce qui s'était passé la veille, le départ précipité de Messire Lyselon, la visite de l'inconnu et elle commença à s'inquiéter pour Dame Espérance.

Messire Lyselon n'avait beau ne rien dire Miss était au courant de sa liaison avec Dame Esperance et elle était contente pour eux (dommage qu'il ne lui fasse pas plus confiance), il faut dire qu'Angoulême est une petite ville et les langues allaient bon train.
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[Avant le petit matin]

Gabbi et Isabeau ont suivi l'aimable aubergiste, pour se trouver dans une chambre somme toute confortable.
La petite fille avait remercié la dame avec un grand sourire, Gabbi avait fait de même.
Mais cette dame Jones a eu la gentillesse de leurs offrir un repas. La mère et la fille n'ont pas eu longtemps à réfléchir, leur estomac criant famine.

Ce serait avec plaisir, merci dame Miss^^

Avant de se rendre à la cuisine, toutes trois se dirigent d'abord vers les écuries, et mettent la jument et le poney à l'abri, sous l'œil ravi d'Isabeau.

Au moins comme ssssa, Fripounette dormira pô dehors. Elle aura pô froid! dit-elle avec un air convaincu.

Gabbi se met à sourire et confirme de la tête les paroles de sa fille.

Puis elles rentrèrent pour faire honneur au ragoût de dame Miss.

Le ragoût ne fait pas long feu tant elles ont faim! Isabeau a de la sauce tout autour de la bouche, qu'elle essuie du revers de sa manche, obligeant ainsi sa maman à lui taper la main.
Oups, elle avait oublié que ça ne se faisait pas^^

Gabbi demande ensuite la raison de l'effervescence au-dehors. C'est alors qu'elle apprend que dame Arya offre un bal aux angoumoisins.

Dame Arya? fait Gabbi surprise.

Se peut-il que ce soit Arya qu'elle connaît? La seule façon de le savoir, c'est d'aller s'en rendre compte par soi-même. Donc ce soir, bal!^^

Je pense que nous allons y faire un tour oui, fait-elle en se levant, et apporte les assiettes et les verres dans le bac prévu pour la vaisselle. J'ai appris qu'une amie était venue habiter ici, voici la raison de ma présence à Angoulême. Peut-être nous y retrouverons-nous^^

Elle prend Isabeau dans ses bras et se dirige vers la salle principale, afin de monter à leur chambre.

Merci beaucoup pour ce repas, c'était vraiment très bon! Et ce n'est pas Isabeau qui vous dira le contraire^^

En effet, la fillette se léche le bout des doigts, et lève son visage vers la dame.

Oh vi, crééé bon!!

Nous allons monter, histoire de nous rendre plus présentables. A plus tard, et encore merci.

La mère et la fille montent alors l'escalier, pour se rendre dans leur chambre. Là, Gabbi fait une rapide toilette à Isabeau, et change sa robe, lui mettant la verte et blanche. Un petit tablier complète le tout, et ses petites boucles noires se retrouvent sur le dessus de sa tête, coiffées à l'aide d'un ruban du même vert que la robe.
Elle se change également, optant pour sa robe rouge, qu'elle aime mettre pour les grandes occasions. Ses cheveux sont laissés libres dans son dos, formant une cascade bouclée brune.

Alors, qu'en dis-tu, demande-t-elle à sa fille qui se met alors à battre des mains.

Ohhh t'es zoliiiiiiiiiiiie!!

Gabbi esquisse un sourire et tend la main à sa fille.

Oh mais moins que toi ma chérie^^

Isabeau s'empare de la main de sa maman, et toutes deux sortent de la chambre, descendent les escaliers et sortent de l'auberge après avoir salué tout le monde présent.

Elles s'enfoncent alors dans les rues d'Angoulême, et c'est seulement après avoir tourné et virer pendant quelques temps qu'elles se sont rendues compte d'une chose... Elles ont carrément oublié de demander où se passait ce fameux bal...
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Aimer c'est trouver sa richesse hors de soi

Ancienne PJ, à présent PNJ

Miss n'arrivait pas à décolérer , elle avait besoin de se dépenser physiquement aussi confia t-elle l'auberge à Lyu.

Après avoir ramassé quelques affaires elle prit la direction du pigeonnier.
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Arnor est en retard dans ses livraisons, il a passé une annonce pour embaucher et il attendait une candidate qui tarde à venir, il espère bien aussi que Damagnac va venir manger à l'auberge avec lui, le pauvre n'a plus que la peau sur les os, sur que MissJones aura pitié de lui malgré ses soucis financiers. Encore faut il que le gascon se montre.

- Bonjour MissJones, désolé pour le retard, j'espère que vous n'avez pas trop attendu votre linge ?

MissJones est parfaite comme toujours, elle s'enquiere même de mon gascon, c'est le moment de la convaincre d'avoir un bon geste, ce ne sera pas difficile elle a toujours bon coeur sur la main, comme on dit.

- Je vous suis trés reconnaissant, MissJones de tant d'indulgence, dit il tout en aidant Lyu à porter les draps jusqu'aux armoires. Puisque vous me demandez des nouvelles, j'ai bon espoir que Damagnac nous rejoigne ici pour le repas, le pauvre n'a pas mangé à sa faim ces jours ci et n'a pas voulu abuser de votre hospitalité sachant qu'il ne pourrait payer ses repas, mais si vous le voulez bien je vous ferai des lessives supplémentaires en échange du couvert pour lui, quant au gîte il dormira chez moi, c'est déjà arrangé.

Messire Lyselon était déjà dans la salle à manger et lui parlait des petits problèmes que rencontrait Messire Damagnac quand elle entendit du bruit dans l'entrée.

S'excusant auprès de son invité elle s'y rendit. Messire Damagnac se tenait là et lui disait

Bonsoir à vous MissJones, très heureux de vous revoir. Le parfum de votre cuisine embaume la rue entière ! Lyselon est il arrivé? Il m'avait donné rendez vous à votre table ?

Miss rougit légèrement sous le compliment du jeune homme

Bonsoir Messire Damagnac, je suis bien contente de vous voir, Messire Lyselon est là, suivez moi je vous prie mais avant tout j'aurai une proposition à vous faire. Accepteriez vous en échange de vos repas à l'auberge de vous occuper des menus travaux qui sont inhérents à l'entretien d'une telle bâtisse ainsi que du nettoyage de l'écurie. Ne me répondez pas de suite, prenez le temps de la réflexion.

Sur ces paroles Miss invita Messire Damagnac à la suivre dans la salle à manger où les attendaient Lyu et Messire Lyselon. Dame Gabbi et sa fillette n'étaient pas arrivée, sans doute retenues dehors. Qu'à cela ne tienne elle leurs garderait du poulet rôti et des légumes au chaud.

Après avoir servit son petit monde, Miss s'installa à table

Allez mangeons tant que c'est chaud. Par contre il serait temps Messire Lyselon que vous m'appeliez Miss ne sommes nous pas amis ?!! Et vous Messire Damagnac vous m'obligeriez en m'appelant Miss comme le font tous mes amis.
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Damagnac eut à cet instant l'impression d'être de quelque part ...de s'intégrer dans une communauté de vie...ces amitiés naissantes, une esquisse de confort, la promesse d'une alimentation plus saine, tout cela , il y a bien longtemps qu'il ne l'avait connu. Oh ! Il aimait les chemins, le trimard, la gambade, il aimait sa condition d'aspirant, son apprentissage prenait sens sur le tour qu'il effectuait...
Mais pour l'heure il souhaitait savourer cette esquisse de stabilité, d'enracinement. le désir de rouler, le reprendrait bien assez tôt...
La proposition de MissJones le ravissait. Il savait, du moins se doutait il que son ami Arnor n'y était pas pour rien dans cette offre.
MissJones, pardon Miss...nul besoin de réflexion pour vous répondre positivement. J'accepte avec plaisir de m'occuper de l'entretien des lieux et de l'écurie. Votre demeure est grande, je m'emploierais à remettre en état le nécessaire et à créer le possible. Comptez sur moi !
Miss acquiesça avec un contentement non feint au propos du gascon et l'invita à rejoindre Arnor à la table déjà dressée.
Ami Arnor!Cette soirée démarre sous les meilleurs hospices !
Sur l'invitation d'Arnor, il prit place près de lui. Comme si la question lui brulait les lèvres, Lyselon lui parla aussitôt du poème que Damagnac avait déposé pour le concours... il resta un instant sur la réserve, mais la confiance en Arnor prenant le dessus sur la pudeur du coeur, Damagnac lui sourit, se pencha à son oreille et lui dit à mi voix:

satisfaisons nos estomacs, goutons de ce vin généreux, ces vapeurs délieront nos langues et ouvriront nos cœurs sur les belles qui les habitent. Je vous crois aussi sous certains charmes, allons ne vous en cachez pas ! N'est ce pas là nos destins naturels ?

Pour appuyer ces propos, Damagnac emplit deux gobelets de ce même petit vin blanc des coteaux, qu'il avait déjà pu apprécié.
Il en tendit un à Arnor , et les compères, se regardant rieur, trinquèrent bruillamment.

Voilà Miss ! Votre palissade est comme neuve ! A oui ! Je voulais vous dire, demain je viendrais un peu plus tôt, si ça ne vous dérange pas, la porte de l'écurie à bien besoin d'être revue, plusieurs planches sont trop disjointe, il me faut la déposer, et si j'ai du temps il faudrait aussi ...

Damagnac depuis qu'il travaillait pour Miss se donnait sans compter à l'ouvrage. Il aimait bien cette auberge. Il avait ,envers Miss, une certaine forme de tendresse très respectueuse, il l'a considérait un peu, comme une soeur, comme celle qu'il avait laissé quatre ans plus tôt , à la demeure familiale, celle qui était responsable de la mort de lors m...
Non ! il chassa aussitôt cette idée, il savait que c'était faux,que la petite n'y était pour rien, mais le père leur avait tellement dit, dit et redit, que des fois il y avait presque cru...
De ce fait,il faut bien tirer le positif des choses.... Damagnac était assez naturellement protecteur envers la gent féminine. S'en être pesant et dirigiste, il savait prendre ses responsabilités, et pensant à Miss il se demandait pour quoi une aussi agréable personne, n'avait pas trouver homme pour partager ces jours. Il ne lui connaissait pas de galant, cela la regardait après tout !
Reste qu' une femme seule , même aidée, avait de très lourdes charges à mener cette auberge, plus l'entretien du pigeonnier, plus les cueillettes, plus la garde territoriale...la garde territoriale, son esprit s'évada un instant...

Après avoir franchi le poste de gardes, Heimdall et le sale mioche pénétrèrent dans la cité.

*Pouah ! Que c’est moche ici ! Me demande comment ils font pour vivre toute leur vie ici. Doivent être tous aveugles ! A moins que ce soit que des crèves la faim qu’ont pas le fric pour se permettre de voyager.*

Heimdall se racla la gorge et cracha. Mais, par chance ou malchance, son crachat toucha un homme allonger dans le caniveau plutôt que l’un des pavés de la rue. L‘homme se redressa avec un cadavre de bouteille en main, prêt à frapper.

Hey ! Ch.…

Le reste mourut dans la gorge de l’homme lorsque son regard tomba sur le visage d’Heimdall qui souriait à pleines dents malgré la menace de l’homme. D’ailleurs l’homme ne resta pas après un signe de la croix il partit en courant pour le grand regret d’Heimdall.

Non mais, sont tous lâches ici ?!?! Ils font tous dans leur froc rien qu’en se disant qu’il risque d’y avoir bagarre ?

Tout en prononçant ces mots Heimdall balayait la rue du regard. Puis il se tourna vers le gosse.

Mets ta capuche. Et je ne veux pas t’entendre ou te voir parler à qui que ce soit. Si tu désobéis tu reverras pas tes parents, et eux te verront entre quatre planches, pigé ?

Comme toujours Heimdall parla en fixant le gamin droit dans les yeux, afin que le gosse voit qu’il serait tué sans hésitation. Une fois qu’il eut récolté sa réponse affirmative, Heimdall donna un léger coup de talon à sa monture qui se mit à avancer. L’homme et le gamin traversèrent plusieurs rues et ruelles à la recherche d’une écurie.

*Non mais c’est pas vrai ! Y’a pas une écurie ici ! Et y’a pas une trace de cette Draupnir. Le jour où on se verra elle va m’entendre ! Et elle va sacrément morfler ! Parole d’Heimdall Hémon Hyacinthe d’Olenius ! Que je me face arracher les c***ll*s si je manque à ma parole.*

Finalement la chance pointa le bout de son nez et Heimdall trouva une écurie. Il détacha la hache à double tranchant accroché à la selle du cheval et commença à arpenter la ville à la recherche d’un autre lieu d’hébergement, mais pour homme cette fois.

*Tu vas pas m’dire qu’il va falloir faire comme l’autre gars là ?!? Ah non ! J’dors pas dans l’caniveau moi ! J’te préviens ! *

Après quelques minutes de marche et toujours la hache à double tranchant en main. Heimdall et le gosse finir par arriver à une auberge.

*La belle d’Angoulême qui disent ? Zont intérêt à être plus belle qu’Angoulême et à avoir un service impeccable sinon ça va mal se passer !*

Il poussa la porte de l’auberge et marcha droit vers le comptoir. Ses yeux fous détaillèrent un instant la pièce avant de se rivés droit vers la personne se tenant devant lui.

Deux chambres pour une durée indéterminée.

Pas de bonjour ni aucune formule de politesse. Pire ses yeux se faisaient menaçant, semblant vouloir dire à son interlocuteur d’être docile, sinon y’aurait de la casse…
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Description physique : Homme bien bâti de deux mètres de haut. Long cheveux blonds. Des yeux bleus pétillant si fort que souvent on se demande s'il y a toujours une once de lucidité chez lui. Et pour finir une longue balafre sillone de son front jusqu'au bas de sa joue droite.

Damagnac était comptant de ce rendre à l'auberge. Depuis le bal, il n'y avait mis les pieds. Il savait que Miss ne lui en tiendrait pas rigueur. De toutes façons , les planches pour la porte de grange, n'avaient théoriquement pas étaient livrées avant vendredi dans l'après midi, il n'était pas en retard.
Toujours aussi joyeux, blagueur et plein d'énergie, sa longue nuit , l'ayant remis sur pied, il poussa la porte et farceur dit en faisant une révérence appuyée:

Gente damoiselles , je vous salue bien bas !

Il ne s'était pas encore redressé, qu'il sentit comme un vent glacial recouvrir la pièce...
Lentement , il se releva et la ...géante et blonde ''damoiselle", accompagné d'un nain encapuchonné, qui se trouvait devant lui, n'était pas celles qu'il pensait distraire...

*Sale bon homme!* se dit le gascon.
Il avait suivis toute la scène et pensa que Miss faisait preuve de cran ou de diplomatie. En fait le nain était un enfant, qui d'après son air effacé, n'avait pas l'air très heureux...

Les planches était arrivée, Miss le lui confirma. A sa demande il viendrait donc demain.
Il salua, s'apprêtât à partir, mais Miss lui dit:

Bien sur vous ...tu es mon amie... bien qu'elle fut véritable et qu'il le pensa bien évidement , cette parole prononcée fit drôle au gascon, qui y voyait peut être trop de proximité affirmée d'un coup.
et puisque v... tu me le demande se sera avec plaisir ! Alors à demain Miss, et méfie toi quand même de cette énergumène
dit il en pointant l'escalier du menton...
Il sortit dans la nuit.

A peine Heimdall passa-t-il sa commande auprès de l’aubergiste que la porte s’ouvrit derrière lui. Il ne se retourna pas pour voir qui s’était, il serra juste un peu plus le manche de la hache qu’il tenait en main.

*Faîtes que ce soit enfin celui qui m’attaquera. Allez je demande pas la lune quand même !*

Malheureusement, l’homme qui était entré ne semblait pas être la pour se battre. Il devait plutôt être là pour faire la cour à l’aubergiste ou autre chose du genre, mais rien qui n’intéressait Heimdall. Il porta son regard sur la femme et eut envie de lui écraser la tête sous sa botte. Elle avait sur le visage un sourire qui ne plaisait pas du tout à Heimdall qui prenait ça comme un défi.

Mais, d’après les instructions qu’il avait reçues tant qu’on ne l’attaquait pas il devait attendre… Il émit un imperceptible grognement. Il attrapa la plume qu’elle lui tendait afin de remplir le registre et écrivit juste trois fois le chiffre huit. Il fit ensuite glisser le registre avec la plume en direction de l’aubergiste sans prononcer un mot.

*A la moindre incartade elle va le regretter. Je me ferai un de ces plaisir en m’occupant d’elle… *

Tandis qu’il pensait une lueur mauvaise fit son apparition sur son visage tandis qu’un sourire tout aussi mauvais fendait son visage.

*Le premier qui lèvera la main contre moi le regrettera amèrement, si bien que je suis sûr que d’autres auront envie de l’imiter et donc mourront à leur tour…*

Il fit un signe de la main au gosse et tout deux emboîtèrent le pas de l’aubergiste. Ils montèrent et la jeune femme ouvrit une première porte. Heimdall laissa l’aubergiste prendre un peu d’avance et en profita pour se pencher vers le gamin et lui murmurer.

Je serai là dans moins de dix minutes, si tu manques à l’appel tu le regretteras amèrement.

Puis Heimdall se redressa et rejoignit l’aubergiste qui était déjà deux portes plus loin. Il écouta ce qu’elle avait à lui dire puis lança quand elle commença à s’éloigner :

Merci, mais faîtes attention j’ai vu de drôles de types en venant ici… Ils semblaient être du genre dangereux…

Il ponctua ces quelques mots par un éclat de rire à donner froid dans le dos. Une fois que l’aubergiste eut disparu de son champ de vision Heimdall se dirigea vers la chambre du gosse. Il ouvrit la porte et prit la clef qui était toujours sur la serrure.

Interdiction de tenter quoique ce soit. Mes oreilles sont plus fines que tu ne le crois.

Sans un mot de plus il ferma la porte de la chambre du gamin et tourna la clef dans la serrure avant de s’en aller en la glissant dans sa poche. Heimdall alla dans sa chambre et posa sa hache proche de la tête du lit afin de l’avoir à portée de main.
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Description physique : Homme bien bâti de deux mètres de haut. Long cheveux blonds. Des yeux bleus pétillant si fort que souvent on se demande s'il y a toujours une once de lucidité chez lui. Et pour finir une longue balafre sillone de son front jusqu'au bas de sa joue droite.

"A la belle Angoulème"
Encore hésitante ; Rubiconde s'approcha de l'auberge. Son panier, chargé de fruits, reposait sur sa hanche, accentuant sa démarche. Elle se rendait sur la place du marché, mais avait grand espoir d’apercevoir Damagnac.
Malgré sa timidité, et ses doutes encore pressants, elle avait prit sa décision. L’auberge était l’endroit le plus convenable pour le rencontrer, après ce bal.

Rubi heurta à la porte,
TOC...TOC...TOC... doucement d’abord...
puis un peu plus fort.TOC...TOC...TOC...
A l’étage les battants de deux fenêtres n’avaient pas encore été ôtés, signe que des clients dormaient encore.
*Il est encore tôt !*

Elle n’osa insister et fit le tour de la bâtisse afin d’essayer d’apercevoir Miss par une fenêtre.Elle lui avait apporté des cassis cueillis dans son jardin derrière la maison.

Il lui avait fallu tant de courage pour arriver jusqu’ici, qu’elle refusa d’abandonner tout espoir. Sous prétexte de reprendre son souffle, elle posa son panier sur la margelle du puits, plongea ses mains en coupe dans le seau de bois sombre, et but. L’eau claire était fraîche, et désaltérante. Un petit caillou glissa au fond du trou noir et le son caverneux qu’il produit, ravi les oreilles de Rubi.

PLOC !!!...

Le bruit d’une porte qui s’ouvre fit sursauter Rubiconde. C’était Miss et un grand sourire chaleureux illuminait son visage.

"Bonjour Rubi, quelle bonne surprise. Je suis tellement contente que tu sois venue me rendre une visite."

A ces mots, Rubi se sentit coupable. Certes, elle aimait beaucoup Miss, mais n’était encore jamais venu la voir à l’auberge. Elle espérait que cette femme si compréhensive ne lui en tiendrait pas rigueur, et accepterait de bonne grâce, ce qu’elle avait à lui dire.

C’est avec joie qu’elle accepta l’offre de Miss, pour un petit-déjeuner. Les hésitations qu’elle avait eu, à savoir si elle passerait à l’auberge aujourd’hui, lui avait noué l’estomac et elle n’avait pu avaler son bol de gruau.

Dans la cuisine, Rubi offrit ses cassis, et son amie la remercia en l’invitant à manger le soir même; puis ajouta :

"et invite Damagnac par la même occasion. J'adore avoir des amis autour de ma table."

Son cœur cogna très fort dans sa poitrine, lorsqu'elle entendit son nom:Da-ma-gnac.
Quelle femme merveilleuse, qui avait tout compris !
Les yeux remplis de reconnaissance, Rubiconde prît la main de Miss dans la sienne.

-Je suis si heureuse Miss, je ne pensais pas qu’un homme puisse autant occuper mes pensées.
-Je ne sais pas ce qui m’arrive ! Tous mes serments de liberté, toutes mes idées tenaces sur les hommes, la vie à deux, l’amour, tout cela n’a plus d’importance !
-J’ai la curieuse sensation de ne plus être la même et cela me fait si peur !
-C’est si bon de pouvoir se confier. Miss aide-moi !...

Ses yeux s’étaient agrandis d’effroi en disant cela, et s’adoucirent très vite quand son cœur continua.

-Mais il me semble si doux, si prévenant et sincère. Lorsqu’il me parle, ces paroles sont comme du nectar à mes oreilles et je pourrai l’écouter des heures durant.
-As-tu déjà connu l’amour Miss ? Est ce que cela y ressemble ? Tu connais ce gascon pour l’avoir eu à ta table souvent, crois-tu qu’il soit personne respectable ?

Soudain consciente de s’être laissée un peu aller, Rubiconde lâcha la main de Miss Jones et lui sourit franchement.

-Excuse-moi !... je dois te sembler stupide et bien niaise !
Puis rougissante:
-Ne pense-tu pas qu’il serait préférable que tu invites toi-même le gascon ?
-Je n’aurai pas la force de faire pareille chose.

Elle posa alors son regard sur le bol de lait chaud et la miche odorante, confuse de s’être dévoilée autant.

Miss sentit bien que son amie était embarrassée mais ne comprenait pas pourquoi, elles étaient amies. Miss qui n’avait plus de famille considérait Rubiconde comme une sœur.

Miss n’eut pas longtemps à attendre quand Rubi prit ses mains et lui fit ses confidences.

-Rubi je suis si heureuse pour toi, tu mérites ce bonheur et vous allez si bien ensemble.
-Tu n’as pas besoin de mon aide, laisse simplement parler ton cœur et fit toi à lui.

Rubi l’écoutait mais Miss savait qu’elle prêchait une convaincue mais quand Rubi lui dit

-As-tu déjà connu l’amour Miss ? Est ce que cela y ressemble ? Tu connais ce gascon pour l’avoir eu à ta table souvent, crois-tu qu’il soit personne respectable ?

Ai je déjà ressenti de l’amour Miss ne pouvait répondre à cette question aussi ne s’y attarda t-elle pas.

-Ton Damagnac est un gentil garçon, plein de prévenance. Tu sais j’ai eu le temps d’apprécier ce gascon le temps qu’il a séjourné à l’Auberge. De plus c’est un homme très courageux qui ne rechigne pas à la tâche.
-Regarde tout le travail qu’il abat, il travaille à la carrière, il remet en état sa maison et son échoppe et il trouve le temps de faire quelques travaux pour l’auberge.
-Et non je ne l’inviterais pas pour toi, c’est à toi de le faire, courage ma grande tu verras cela se passera bien.
-Maintenant fini ton petit déj ensuite je vais devoir t’abandonner, il faut que j’aille au pigeonnier, les pauvres bêtes vont mourir de faim ou mieux s’y tu n’es pas trop occupé tu peux m’y accompagner. Peut être rencontreront-nous ton amoureux en route et nous pourrons l’inviter toutes les deux.

Miss était heureuse que Rubi se soit confiée à elle car maintenant elle était sur d’avoir une véritable amie

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Membre de la Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

(La veille)

Il faut parfois savoir se prendre par la main, et Rubi en était capable, mais son désarroi était si grand qu’il la paralysait.
Elle refusa, d’accompagner Miss au pigeonnier, invoquant ses divers labeurs de la journée.

-Aurevoir Miss, tu as été si gentille avec moi et tu as su me rassurer.
-Je te suis redevable pour tout ça, n'hésite pas si tu as besoin de moi...Je serai là!

Mais en réalité, elle ressortie de l’auberge, plus désemparée qu’elle n’y était entrée.
Comment faire pour inviter ce gascon ?
A nouveau des questions, des tourments, des hésitations…Etait cela l’amour ?
En faisant chemin vers la place du marché, Rubiconde avait décidé de remettre son destin aux mains du tout puissant.
Peut être se rencontreraient ils ?

A l’heure où les cloches sonnent la dernière prière, a l’heure où les femmes s’affairent aux fourneaux réchauffant dans l’âtre la soupe pour leurs hommes affamés ; Rubiconde prit le chemin de "la belle Angoulème ". Elle avait tenu à partir tôt, pour proposer son aide à Miss. Ce soir elle mangerai avec Damagnac à l'auberge. Il n'avait pas résisté plus à l'envie de la voir et l'avait invité.
Son cœur battait la chamade bien sûr, mais elle s’était familiarisée avec ses rythmes fous.
Au détour des rues elle croisait des voisins, des connaissances:
-Bon Soir Rubi!!!... Tu vas où dans tes beaux atours!!!???

Elle répondait à leur salut, d'un sourire bonne enfant, mais n'en disait pas plus.
-La bonne soirée a vous aussi!

Ses cheveux étaient rassemblés en un chignon lâche, découvrant sa nuque gracieuse. Elle portait sa seule robe de gros drap, qu’elle avait lavée à l’eau claire et séchée au grand air. La coupe de celle-ci, accentuait sa taille fine et, tombait fluide sur ses hanches. Ses épaules fines et musclées, bien rejetées en arrière emportaient le vêtement.
Son teint était doré par les travaux des champs, ses lèvres pleines, et ses yeux rieurs.
Dans sa besace, elle apportait un peu d’eau ardente dans un flacon ; elle avait reçu cette eau de vie d’un bouilleur de cru chez qui elle avait travaillé, lors de son passage dans les landes. Jusqu’ici elle gardait précieusement la boisson a des fins médicamenteuses ; mais elle pensait que le gascon apprécierait un produit de son terroir.

En passant près du puits, elle jeta un œil à son reflet. Elle se sentait stupide comme une oie blanche et parfois ça la dérangeait un peu. Elle se tira la langue.
Arrivée sur le seuil, la porte était ouverte et les gamelles tintaient. Des efflûves épicées montèrent délicieusement à ses narines.

-Miss ???...Miss ???... C’est Rubi !!!...Tu es là ???...
-Si tu as besoin de moi...Tu n'as qu'à demander!

Derrière elle des pies firent écho à sa voix. Rubi n'aima pas du tout leur ton moqueur.

L’accueil de Miss avait été très chaleureux, et Rubi fut soulagée de pouvoir se rendre utile.
Elle l’avait bien taquinée un peu sur ses efforts de toilette, mais l’ironie de son amie l’amusa, et bien qu’elle rougit un peu cela la détendit.
Miss était une femme adorable, et Rubiconde savait à quel point elle lui était redevable.

Lors de ses errances dans divers comté, Rubi avait travaillé quelques fois dans des cuisines de nobliots. Elle n’avait pas les deux pieds dans le même sabot, et dressa une jolie table. Les fleurs en son centre, illuminées par les derniers rayons de soleil, égayaient à elles seules la pièce entière.

Miss revint des cuisines, et lui fit des compliments.
-La table est ravissante Rubi. Il ne nous manque plus que notre dernier invité.

L’aubergiste avait retiré son tablier et Rubi la regardait et se demandait pourquoi aucun homme n’avait encore pris le cœur de la belle. Qu’elle était ravissante ! Elle l’avait déjà questionné au sujet de l’amour et Miss était restée discrète. Rubiconde ne voulais pas insister.Miss lui proposa :
-Que dirais tu d’un petit verre de vin blanc en attendant son arrivée.

-Oui un peu de vin ne me fera pas de mal, je suis un peu nerveuse.
-Je me rappelle avoir beaucoup ri avec lui au bal, mais tous ces jours sans le voir ont ravivé mes peurs.
-Je sais que mon cœur est à lui, mais ma raison parfois prend le dessus. Mes sentiments sont encore confus.
-Mais quand il franchira ta porte; c’est mon cœur qui l’emportera sur ma raison.J'en suis certaine!
Puis riant :
-Mon cœur s’emportera tout court d’ailleurs, je ne l’ai jamais senti cogner aussi fort ! là !
Elle porta sa main à la poitrine et de l’autre leva son verre pour trinquer avec Miss.
-A l’amour Miss ! Puisses tu trouver le tien !

Miss une coupe à la main papotait avec Rubi en attentant l'arrivée de Damagnac, elles parlaient de tout et de rien, riant de leurs plaisanteries tout en dégustant leur coupe de vin quand Damagnac fit son apparition. Comme il était beau, lui aussi avait choisit avec minutie sa tenue mis à part un couvre chef un peu bizarre agrémenté de médailles. Quelle idée de mettre des médailles sur un couvre-chef pensa Miss.

Damagnac n'avait d'yeux que pour Rubi, il était sous le charme de sa belle et Miss voyait bien qu'il se retenait de prendre sa belle dans ses bras quand il se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls, se détachant péniblement de Rubi il salua Miss

Miss pardonne moi mon impolitesse, je te souhaite le bon soir, l'accueil que tu nous réserves , comme le présage les parfums qui embaument, restera longtemps dans nos esprits, je suis fier de compter parmi tes amis.

-Bonsoir Damagnac et ne t'excuses pas et je suis également très fière de vous compter tous les deux parmi mes amis.
-Tiens prend cette coupe et buvons à vos amours lui dit Miss en lui donnant une coupe de vin blanc.

Voulant leurs laisser un peu d'intimité Miss prétexta quelque chose à faire en cuisine pour les laisser seuls.

Souriante Miss partit vers la cuisine, vérifiant que tout était en ordre, il est vrai que cela sentait bon.
Prenant tout son temps, elle disposa les aumônières dans le plat de service et les passa au four pour les réchauffer.
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Ils étaient seul. Le verre apporté, Miss filée dans la cuisine, le moment plus intime de leurs retrouvailles , de leurs retrouvailles rien qu'a eux , était arrivé.

C'est Rubi qui dit les premiers mots...il les reçut avec bonheur, elle prenait une initiative à son égard et cela parlait à son coeur.
La main qu'elle passa en suivant dans ces cheveux, dégageant deux petits copeaux, son sourire tendre , offert , amusé lui disait :
*Toi, je m'offre à toi...je me rend à ton Amour, je le partage et le fait mien*

Pour la première fois, certainement pour la première fois depuis leur rencontre , il sentit que Rubi l'aimait, l'aimait vraiment, et elle qu'elle se voulait sienne ...
Il posa son verre sur le bord d'une table qui se trouvait là, s'approcha de son aimée. Posant ces mains au cou de Rubi, les pouces caressant, et il déposa un baiser à son oreille gauche, puis à sa joue, ces lèvres de velours joignirent enfin les lèvres de Rubi...selon la carte du tendre que suivent les amants...
Il l'attira contre lui, la tenant par sa taille souple, un bras enlaçant ces épaules dorées, leurs coeurs battaient, battaient, faisant vibrer leur peau comme peau de tambour, boum, boum boum...
Il l'a serrait dans ces bras, l'enserrant, la libérant quelques peu,l'enserrant de nouveau, au rythme des bouffées d'émotion qui , par vague, montaient du plus profond de leur êtres...

Je ne te décevrais pas Rubi, je t'en fais le serment, jamais , jamais...
je suis encore comme toi surpris de cette histoire que je n'attendais pas...
mais le Très Haut ne t'as pas placé sur mon chemin par hasard...tu as sens... je veux tout vivre , tout...je t'ai intensément voulu et ne t'abandonnerai pas sur le bord de la route ...

il regretta sur l' instant cette toute dernière parole, qui pouvait être mal entendu par Rubi, car lourde de sens pour un compagnon passant... il était pourtant vraiment sincère. Droit et responsable il était le gascon !
S'il avait une seule fierté, c'était bien celle là ! Il détestait la sentence populaire "paroles de gascon" qui voulait dire tout l'inverse ! C'était une tache à ses origines! le gascon n'était pas de ceux là qui font des promesses aux bises des frimas d'automne et repartent aux premières douces brises de printemps...

Il déserra son étreinte, gardant une main de Rubi, souriant, jeta un regard circulaire, découvrit la magnifique table dressée, les fleurs...il reprit son verre, tendit le sien à Rubi...et levant sa coupe dit avec emphase:

A toi ! A la Vie ! A l'Amour ! A l'imprévu ! A la folie !
Le décor est dressé pour la plus belle des fêtes ! La table est magnifique ! Les fleurs nous chantent leurs couleurs et bruissent de parfum ! Miss nous comble d'éffluves qui torturent mes papilles !
Et Toi ! Toi ! tu es la reine qui sied à tout fabliaux !

Miss dressait les plats, et ne faisait pas dans la discrétion, elle posait les plats de service en argent sur la table avec beaucoup de bruit afin d'alerter les deux tourtereaux sur sa présence imminente afin de ne pas les surprendre.

Arrivée dans la salle à manger, son plat garni d'aumônières au fromage à la main, elle vit ses convives bien sagement en train de siroter leur coupe de vin blanc.

Miss n'était pas dupe à voir la lueur briller dans les yeux de Rubi et de Damagnac de la dévorer des yeux. Elle se sentait un peu comme une intruse dans leur bonheur et tout en les invitant à passer à table elle cherchait une excuse pour pouvoir s'éclipser sans que cela ne fasse trop coup monté.

Ces deux là n'avaient aucunement besoin d'elle et ils avaient suffisamment d'éducation et de préséance pour se passer d'un chaperon.

Une fois installés à table Miss présenta le plat à Rubi

Sers toi ma Belle et passe le plat à notre amie s'il te plait.

Encore un peu de vin Damagnac ?
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Les plats que Miss avait préparés, lui ressemblaient ; généreux et délicieux. Les aumônières se rèvélèrent craquantes et fondantes à la fois ; les petites cailles bien dorées furent savoureuses et leurs petits raisins explosaient au palais. Ils mangeaient avec gourmandise et appêtit et riaient beaucoup aussi. Si Miss disparaissait encore souvent dans sa cuisine, c’était juste pour le service ; Rubi, à plusieurs reprises, se proposa de l’aider mais sans y parvenir.Le vin avait délié les langues, ils étaient bien. Damagnac contait maintes anecdotes de ses nombreux voyages à travers la France, les deux femmes l’écoutaient et réagissaient à ses dires, demandant maintes détails. Rubiconde le regardait à la dérobée, le dévisageait, l’étudiait, observait ses expressions et ses gestes. Elle lui souriait souvent, et ça le rendait heureux. Quand le moment du dessert fut proche, elle se leva d’autorité.

-Laisse-moi faire Miss, occupe-toi de la tarte et je ferais le reste. Si!..Si!...J'insiste!

Miss s’exécuta de mauvaise grâce, et fila dans la pièce à côté. Puis approchant de son gascon, Rubi se pencha au dessus de lui pour prendre son assiette, et n'écoutant que son instinc, déposa un baiser à son oreille.

-Quelle soirée merveilleuse !

Sans lui laisser le temps de réagir, elle s’empressa de rejoindre son amie à l’office. Quand elles furent toutes les deux, Rubi s’anima :

-Moi qui pensait être heureuse avant ! Je n’ avais pas conscience que quelque chose me manquait !
-Quelle innocente j’étais !

Elle attrapa ensuite sa besace, laissée à l’entrée sous le porche, et sorti un flacon.
Miss la regardait, sa tarte au cassis posée sur un grand plat, en travers de ses bras.

-J’ai apporté un peu d’eau de vie du pays de notre gascon. Crois moi!...Cette eau est ardente, comme lui et comme mon amour pour lui! Nous allons boire au bonheur !

Elle riait puis profitant de son embarras, déposa rapidement une bise au front de Miss, et se sauva, joyeuse, en direction de son aimé.

Miss commençait à être fatiguée, la journée avait été très longue et un réveil tôt était prévu pour le lendemain, mais elle n'avait pas le cœur à écourter le rendez vous des amoureux.

Alors elle dit

Il faut que j'aille me coucher, il se fait tard et je dois me lever tôt demain

Rubi et Damagnac se levèrent dans dans un bel ensemble

Non non restez, je ne vous chasse pas, vous pouvez rester tant que vous voulez.
J'ai fermé la porte de devant, vous pourrez sortir par la cuisine et fermer derrière vous. Rubi tu pourra mettre la clé dans la cache secrète que je t'ai montré
Par contre, vous pouvez également passer la nuit à l'auberge, il y a encore quelques chambres libres, servez vous sur le panneau derrière le comptoir de l'entrée.

Miss alla planter une bise sur les joues de Rubi et en fit autant à Damagnac puis elle les laissa pour regagner sa chambre non sans les avoir remercier pour l'excellente soirée qu'elle avait passé en leur compagnie
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La porte de l'auberge s'ouvrit en douceur et dans l'embrasure de la porte apparut une jeune femme d'environ 17 ou 18 ans qui promena son regard saphir dans l'auberge.

Elle avait de très long cheveux noir et brillant comme de la soie. Il était élégamment relever sur sa tête en un chignon compliquer. Elle n'était ni grande ni petite et portait des vêtement de bonne facture, sans être extravagant.

Elle avança d'un pas gracieux et élégant, tout en cherchant une table libre ou elle pourrait s'installer.
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Le courage de suivre nos rêves est le premier pas vers notre destinée !

Akeri lui fit un sourire chaleureux. Elle avait un visage avenant et sympathique. Et la jeune tavernière lui semblait sympathique.

"Juste un bon repas demoiselle."

Elle s'assis à une table et lui donna quelque écu pour le repas. Elle se mit alors à observer l'auberge elle-même. Elle était belle, spacieuse et confortable. Akeri tait seulement un peu déçu d'y être la seule cliente.
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Le courage de suivre nos rêves est le premier pas vers notre destinée !

Akeri lui sourit avec chaleur, elle était heureuse de pouvoir seulement se sustenter.

"Cela fera parfaitement l'affaire."

Elle sourit de plus belle devant toute ses questions. Voila une femme qui était des plus sympathique, Akeri en était enchanter.

"Je suis nouvelle, en effet, mais je viens m'installer dans la région. Je me cherche un époux de bonne famille et surtout à me faire une réputation et peut-être éventuellement briquer quelque titre de noblesse auquel mon éducation me prédispose."

Le ton de voix d'akeri était mélodieux et sympathique. Elle n'était pas de celle qui regarde les autre de haut parce qu'elle avait reçu cette-dite éducation.
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Le courage de suivre nos rêves est le premier pas vers notre destinée !

(La veille, à la fin du dîner)

Lorsqu’ils se retrouvèrent seuls leurs deux corps s’étaient rapprochés et leurs lèvres s’étaient soudées dans un baiser alangui qui promettait maintes merveilles encore. Les sensations que Rubi éprouva alors n’étaient que délices. Il lui semblait que des fleurs, écloses au fond de son coeur, croissaient pour s’épanouir derrière ses yeux fermés. Une douce musique chantait à ses oreilles une mélodie qu’elle ne pouvait imaginer. La passion, violente, dévorante avait envahi son être tout entier. Damagnac serrait et desserrait son étreinte, parfois doux et parfois plus impétueux, plus sauvage. Tout n’était que volupté !

Elle entendit ses paroles :

Elle partageait son envie, et appréhendait tout autant que lui la séparation, mais ses vieux doutes, ses vieilles peurs resurgirent. Sa bouche s’arrondit mais elle ne pu prononcer aucune parole, résignée elle l’écouta.

Comme elle, il savait qu’ils ne pouvaient pas accepter la proposition de Miss et dormir à l’auberge, et elle en fut soulagée.
Naïvement elle avait imaginé, qu’il se contenterait de la raccompagner, mais redoutait aussi le moment inévitable où il lui faudrait refermer sa porte sur lui. Malgré son angoisse renaissante elle avait sourit lorsqu’il s’était imaginé, matou griffant sa porte et avait feulé à son oreille.
MIAOOUU MIAOOUU..!
Elle avait envié un instant ces chats qui vivaient, impudiques, leurs amours; faisant grand bruit de leurs ébats les nuits de pleine lune.

Elle l’écoutait, amusée, intriguée, et sa gorge se serra lorsqu’il sorti de sa chemise un joli paquet fait dans une étoffe de soie bleue et jaune précieusement brodé d’or et d’argent.

De ses mains tremblantes, Rubi ouvrit le délicat tissu et dévoila une merveille de sculpture. Elle comprit aussitôt à travers cet ouvrage que le gascon avait de l’or dans les mains. Les deux cœurs de bois sombres, s’accrochaient, s’emboitaient l’un à l’autre ;. Ils étaient chauds et lisses au toucher. Elle fut terriblement émue par l’épigraphe dont ils étaient ornés.

le chèvrefeuille et la rose
s'unissent pour que senteurs d'amour éclosent.

Elle releva la tête et c’est les yeux débordant d’amour qu’elle lui dit :

-Merci mon tendre amour, c’est très beau ! J’accepte avec plaisir ce présent. Ta délicate attention me touche et je garderais, près du mien, ces deux cœurs enlacés.
-Puisse Aristote jamais ne les séparer !

Son présent dans une main elle passa ses bras sous les épaules de Damagnac, caressant de sa main libre son dos, et pressa ses lèvres aux siennes, elle mit dans son baiser toute sa fougue, lui se laissant faire et en désirant toujours plus. Elle posa sa main sur son torse, se recula légèrement pour le regarder bien en face et se lança :

- Dormir à tes côtés serait mon plus doux rêve, mais je crains que cela ne soit pas prudent
- Comme toi je sens le désir qui monte, et comme toi je me sens prête à y succomber.
-Je consent toutefois à venir chez toi, car je suis curieuse… Du moins feras tu semblant de croire que c’est la seule raison qui me fait venir… Cependant je veux que tu promettes de me raccompagner chez moi avant les premières lueurs de l’aube… Et, bien que j’ai confiance en toi, promet moi également de ne rien tenter que nous puissions regretter par la suite.

Elle posa cette fois sur sa bouche un baiser furtif, puis prenant un air grave :

-Promet le moi !

(HRP : le lendemain du diner en début d'après midi avec Dame Akeri)

Miss avait beau essayer d'entretenir la conversation avec la Demoiselle mais elle n'en était quand même pas au point de faire les questions et les réponses.

Laissant la Demoiselle "bien éduquée" à son repas, Miss se leva et reparti dans sa cuisine y mettre un peu d'ordre avant de se rendre au pigeonnier.
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Membre de la Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Miss s'était levée trèstôt ce matin, il fallait mettre en ordre l'Auberge avant de fermer. Tous ses pensionnaires étaient partis.

Miss attaqua un grand ménage, récura les sols, nettoya les meubles, . Dans les chambres elle changea les draps de tous les lits, épousseta le mobilier, vida tous les brocs et toutes les cuvettes puis elle descendit pour aller mettre en ordre la cuisine, s'assura que toute nourriture était bien rangée au cellier. Elle mit toutes les denrées périssables (lait, beurre, crème, viande ....) dans un panier pour les donner à Orka

*inutile de laisser perdre de la nourriture et ça fera plaisir à Orka*

Miss ferma les volets de l'Auberge et parti chez Orka lui déposer le panier. Ne la trouvant pas chez elle, Miss s'assoit sur une marche au bas de la porte d'entrée et rédige un mot à son attention.

Miss prends soin de bien écrire pour en faciliter la lecture

Miss se relut, plia le parchemin et le mit dans le panier qu'elle laissa sur la marche.

* maintenant chez Vinou à la taverne "Au Pélerin de la Paix" y déposer les clés pour ....*

Miss croisa les pans de sa cape et mit la capuche, un vent frais s'était levé et elle avait froid. Elle reprit sa course en direction de la taverne.
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

En passant devant l'auberge de Miss, Damagnac remarqua tout d'abord que les volets étaient ouverts, puis un petit panneau accrocher à la devanture attira sont regard, il fit un détour pour y jeter un oeil :



[i]Ainsi donc Dame Orkaange maintenait un peu de vie en ce lieu qu'il aimait tant. Que de bon souvenir ici...

* Je vais lui proposer mes services à tout hasard, comme avant...il faut que ça vive ici ...maudite soit la guerre !*

Le gascon poussa la porte et entra

Derrière Damagnac , la porte s'ouvrit...
il se retourna, souriant et se trouva face à une dame qu'il ne connaissait pas...
Elle se présenta, dit se nommer Marka ,
Elle revenait de voyage et pour l'instant cherchait Miss...


Bien le bon jour Dame...Marka .
J'aimerai vous répondre que oui ! Mais malheureusement Miss...Missjones est engagée depuis quelque temps dans notre garde territoriale...
vous n'ignorez sans doutes pas que nous sommes sous le coup de la loi martiale par ces temps troublés...
nos territoriaux sont au loin...partis guerroyer , et Missjones est de ceux là...
Mais pardonnez moi, je ne me suis pas présenté, je suis Damagnac, on m'appelle le gascon aussi... je suis huchiez, je fais des meubles et autres choses en bois, il m'arrive de travailler pour Miss , ici, je fais quelques travaux de réparation...l'escalier...la porte de grange...
Miss est une amie sincère...et l'amie de ma fiancée Rubiconde, qui guerroie elle aussi...

Markama écoutait Messire Damagnac et ne put cacher sa déception.
Bien sur il y avait peu que de chances pour Miss soit déjà rentrée de ce terrible périple.
Marka avait simplement voulu y croire même un seul instant. Que tout rentre dans l’ordre et qu’ils rentrent tous sains et saufs .

Merci Messire Damagnac.
Non je n’ignorais pas que Miss était partie et je prie pour que le Tout Puissant les protège et nous les ramène tous ….Miss, Forth, votre bien aimée que je n’ai pas le plaisir de connaitre et tous les autres.

En tout cas merci de votre accueil, je suis enchantée de vous avoir rencontré, je vois que nous avons au moins une amie en commun.
Vous me dîtes que vous faites des meubles, alors sachez que vous avez devant vous une future cliente! J’ai le projet d’ouvrir à Angoulême des …....

Marka n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une jolie jeune femme entra dans la taverne.

Bonjour Dame, je m’appelle Marka, je suis de retour à Angoulême après des semaines de voyage et je désirerais m’installer quelque temps à l’Auberge….
Oh, juste quelques jours, le temps de me retourner et surtout de récupérer les clefs de ma maison que j’avais laissées à Séraphin.
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Oui Marka, bien sûr, Miss m'a prévenu de votre retour.. Ca va faire du bien à cette auberge un peu d'animation. Vous savez que vous êtes ici chez vous... Instrallez vous comme vous le souhaitez et aussi longtemps que vous le voulez.


Elle se tourna alors vers le sieur Damagnac qui lui parlait

Oui messire Damagnac, nous espérons tous qu'elle nous revienne vite, je suis impatiente de la revoir. Et quant à sa cuisine vopus avez bien raison, ce n'est surement pas moi qui vait lui faire concurrence. Je ne sais faire qu'un plat, le ragout d'ours, vous vous en lasseriez vite. J'ai eu des nouvelles de Sarlat, Miss m'envoie des pigeons de temps en temps.... Il me tarde qu'elle soit de retour vous savez c'est elle qui m'a tout appris...

Quant aux menus travaux oui je veux bien. En fait j'en aurai surtout besoin au pigeonnier, certaines cages commencent à fatiguer.. Mais contre factures s'entend, on sait tous ce que c'est de commencer.......


Tout d'un coup elle s'interrompit en rougissant......

Bon je vais arrêter de vous souler avec mes paroles ininterrompues et nopus allons installer Marka confortablement, suivez moi donc....

Et Ork emprunta l'escalier, invitant Marka à la suivre
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Mais de rien Marka je te laisse t'installer alors.... Et effectivement si il ya par hasard des voyageurs qui se présentent, accueille les et appelles moi.
Merci beaucoup en tout cas.
Et messire Damagnac, je vous attend alors au pigeonnier, ça me rendrait bien service....;
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Une fois la porte ouverte une fleche entre et va se placer à coté de la tenanciere
KAZAN TA PLACE
une mouche vole zzzzzzzzzzz
Bonjour la compagnie pour une entrée duscrete va falloir revenir

reste ici Sale beste ne va pas déranger la dame pendant son travail elle viendra te voir quand elle en aura le temps en attendant reste au pied.
Dame Marka vous m'avez invité à faire un tours dans sa taverne me voici puis je vous demander un repas?

Désolé pour l'entrée je la nettoierais je vous doit bien ça.
Où puis-je laisser mes chausses qui sont empli d'un niveau de boue et de poussière largement supérieur à celui de mon compagnon

Oh oui volontiers le temps que j'arrive à me fournir un petit terrain et un travail.
Hedj se déchaussa et suivi Marka pied nu (pour ne pas salir le planchet de l'auberge vers une arrière cours ou il attacha kazan qui s"était calmé et pausa ses chausses à coté de celui ci qui' s'en fit un lit avant de s'allonger dessus.
Hedj se tourna alors vers Marka et lui demanda si elle pouvait lui indiqué le cours d'eau le plus proche pour qu'il puisse se rafraichir après la journée de travail il humait tant la bête qu'il se sentait honteux de se présenter ainsi devant une dame qui l'invitait au repas.

Ne vous inquietez pas mes pieds en ont vu d'autre et si l'odeur n'est pas insuportable il est aussi agréable de marché pied nu dès que j'aurais rassembler un peu de fond je vous promet que mon premier achat sera des sandales pour l'auberge.

Hedj se dirigea donc vers la porte opposé a celle par laquelle il venait de rentrer et demanda
[b]par là ??Ne vous inquiétez pas pour l'eau y a deux jour je cassais la glace pour me laver l'eau du puits ira très bien

Oh je serais rapide je ne puis me permettre de vous faire attendre trop longtemps c'est bien agréable d'être reçut comme un prince.
Puis je me permettre de vous demander une dague ou un couteau bien affuté pour me raser?
Je serais fort aise d'apprendre tout de cette belle cité au cours du repas

Ce fut avec plaisir qu'Hedj profita du repas apres avoir libéré Kazan qui se fit plaisir à reniflé partout dans la cours et courir après les oiseaux *heureusement qu'il ne réussit pas a en attrapé un seul*
Le repas fut délicieux ça changé pour Hedj du lapin grillé et des oiseaux cuit au cendre il apprécia le repas et fut heureux de partager la table de Marka.
Après le repas Marka l'entraina dans un coin de la remise il l'a suivit.

Ce fut pour lui montrer ou elle caché la clé de l'auberge. Hedj fut touché de cette marque de confiance que Marka lui montrait il n'y était vraiment pas habitué. Et il se fit la promesse de ce montrer digne de cette confiance.
Puis se proposa de faire la vaisselle et de donner un coup de main au rangement et travail de l'auberge qui après le passage de Kazan avait besoin d'un passage de serpillère.
Pouvez vous me dire ou je puis trouver une serpillère et un balais s'il vous plait reposez vous un peu profiter de l'après midi si vous accepter je m'occupe du rangement.

Espé avait promis à Marka de passer un de ces jours la voir dans son auberge, elle avait cueilli un bouquet de fleurs de son champs, fleurs sauvages certes mais les couleurs étaient superbes.
Elle avait envie de passer un moment avec elle, discuter et voir comment était l'auberge puisqu'à son arrivée celle-ci était fermée.
Sur le chemin quelques mètres avant d'arriver elle croisa Kazan, elle ralenti légèrement, mais l'animal après un coup d'oeil indifférent continua à paresser au soleil, aussi rassurée elle franchit les quelques pas qui la séparait.
Franchissant le seuil, elle chercha du regard Marka

- Marka, coucou!! tu es là???

Eh bien puisque tu insistes Hedjour, d'accord.... je te laisse t'occuper des corvées !!! En tout cas merci, je saurais m'en souvenir tu sais !
Et en plus tu as raison... il me semble que j'ai de la visite.

Marka aperçut son amie Espe et courut à sa rencontre.

Quel plaisir de te voir Espe ...
Il va falloir que j'aille bruler un cierge ! Tu es la première à venir à l'auberge depuis mon arrivée à Angou.
Je ne fais pas les présentations...je pense que tu connais Hedjour.

Marka l'embrassa chaleureusement, la prit par le bras et l'entraina dans l'auberge.
Elle avait plein de choses à lui dire, trop contente de pouvoir un peu bavarder.

Tu connais l'Auberge Espe ? Non ! alors, je vais te la faire visiter. Ah oui, il faut que je te dise aussi.....hier en allant au marché..............
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Sur le chemin du retour Espé rêvait le sourire aux lèvres, Marka l'avait vraiment bien accueillie, elle lui avait fait visiter l'auberge, donné un bout de tarte qui lui restait, et avaient papoté une bonne partie de l'après midi. Le seul locataire qui résidait à l'auberge s'était occupé de laver les lieux pendant qu'elles conversaient.
Puis vint le moment de prendre congé, Espé promit à Marka de revenir, elle avait décidément passé un bon moment.......

Maarka !!!! Et ben tu peux dire que je t'ai cherché !
Toi aubergiste ! Ah ben là, tu m'en bouches un coin ! Il va falloir que je revois deux ou trois choses ... les astres me trahiraient ils ?

Elle rit de bon coeur et prit Marka dans ses bras.

Comment vas tu Marka ?
Tu sais je n'ai pas beaucoup le temps.
Il faut que je trouve un endroit où installer ma roulotte avant la tombée de la nuit, un endroit où on me verra bien !
Je compte rester à Angoulême pendant les mauvais mois d'hiver et j'ai déjà plein de choses à dire aux villageois ! A l'allure où marche mon bourricot d'âne, tu sais, j'ai eu tout le temps de regarder mes cartes et le ciel !!!

Mais si tu peux me servir un bon bol de bouillon, ce ne serait pas de refus, j'ai l'estomac dans les talons !!!

Les deux filles, heureuses de se retrouver entrèrent dans l'Auberge.

Marka je vais aller faire un tours en forêt chercher quelque plantes et faire courrir kazan sinon avec Koppo ils vont faire la fête toute la nuit.
Si ça te dérange pas j'espere revenir pour le soupé. Ou du moins pas longtemps après la nuit tombé.

(Hrp voila comment Hedj se retrouva à rencontrer la chasse à l'ours)

Marka venait de se reveiller....
Elle avait passé une nuit pleine d'images et de souvenirs.
Des émotions et des sentiments pas très clairs, comme toujours depuis qu'elle avait quitté Chingrelin... Et tout ça la bousculaient beaucoup.
Elle n'avait pas de nouvelles de lui et cela l'inquiètait.
Chingrelin avait toujours pris soin d'elle et ce silence ne lui ressemblait pas.

Elle se leva en poussant doucement le chaton qui dormait comme un bienheureux.

Elle ouvra les volets. Et comme hier.... pas de surprise, il pleuvait...

Elle descendit à la cuisine, tout était en ordre.... Hedj n'était sans doute pas rentré.
Peut être avait il trouvé chaussure à son pied !

Elle se servit un bol de lait chaud et souria en pensant à son amie Alméria qui devait être sur la place du marché et de la curiosité qu'elle devait susciter.
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Marka avait passé sa matinée à faire un peu tout et n’importe quoi…
aucune activité n’ayant pu retenir son attention.

Elle n’avait cessé de repenser aux paroles d’Alméria la veille.
«… enterre tes fantômes Marka, on ne vit pas avec le passé…. même s’il ne faut pas l’oublier....
tu m’entends ? …. »
Ces simples conseils résonnaient dans sa tête comme une évidence incontournable ce matin….

Elle avait ouvert son coffre et prit les précieuses lettres….
Elles les avaient lues et relues combien de fois … elle en connaissait tous les mots….
Ces mots qui l’avaient transportée et qu’elle avait attendu toujours avec la même impatience.

Elle se dirigea vers la cheminée ….
« enterre tes fantômes Marka…. » .
Les parchemins s’enflammèrent….
Ses pensées iraient encore souvent vers lui.
Mais Barra était mort…

.../...
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AH AH AH AH! Marka !
Je ne mérite point cette révérence de votre part...
Vous êtes gracieuse...merci pour votre accueil !

A la vue de cette coquette et rieuse révérence, Damagnac était parti d'un grand éclat de rire sincère...

Je me devais de venir vérifier l'état de santé de ce petit bout de chat que je vous ai confié...je vois qu'il a déjà prospéré ...
j'envie parfois je vous l'avoue ces charmantes bestioles !
Je passais par là...je me suis arrêté... vous allez bien?

Damagnac regarda un instant Marka en souriant. C'est vrai qu'elle était gracieuse, son visage ouvert et franc plaisait au gascon.

Et puis...je me demandais si vous aviez murit vos projets...et si vous aviez un peu de plus à m'en dire...aujourd'hui ?

Le gascon sentit le trouble de Marka.

Il pensa tout d'abord que celle ci avait peut être mal reçu son rire concernant la révérence?

Mais non...se n'était pas cela.
Et cette manière de baisser les yeux devant lui...comme une petite fille fautive, prise sur le fait de quelques pensées...
Et puis , elle l'avait tutoyée...d'une voix si mal assurée mais qui se dévoilait...

Il comprenait. Il avait compris.

D'ailleurs ... il n'avait que faire de ce chaton, bien sur qu'il était bien traité !
Les projets ? Ah oui les projets ...ben ...ils allaient en parler...

Marka...je me demandais si...tu m'inviterais à manger ?

Lui aussi adoptait maintenant le tutoiement...

Maintenant ...enfin ...oui aujourd'hui...deux œufs...une salade ferait l'affaire...

Damagnac lui sourit , cherchant ses yeux, voulant lui dire...

* chuuuuut apaise toi...soit sereine...*

Et riant , pour alléger l'atmosphère:

et nous pourrons ainsi deviser de ces projets qui te tiennent tant à cœur !

Un... coup de main pour éplucher les œufs et casser la salade ?

Il rit de nouveau...

Ils avaient mangé...
La table dressée près du feu, leur avait créée un petit coin d'intimité.
Marka luttait pour ne pas laisser le trouble l'envahir toute entière, et cela se voyait, cela perlait de son être et la rendait sans doute encore plus belle et plus désirable.
Elle parlait , parlait d'elle, des chemins, de rencontres...Damagnac buvait ses paroles...il l'écoutait et plus il l'écoutait, plus...

Il savait bien au fond de lui même... l'impossible...l'impossible consenti d'ailleurs , voulu , accepté ...mais il était aussi ému qu'elle.
Sans doute qu'il luttait aussi contre lui même à ce moment là.
Le choix est une déterminante majeure de toutes vies d'humain...

Le repas était fini et s'installait l'un de ces moments des plus doux et des plus redoutables, où les silences crient tout ce que l'on veut taire...
Le cœur du gascon battait très fort, le sang pulsait à ces tempes moites...
Sans vouloir réfléchir, sans dire un mot de trop, il se leva prit sa chaise d'une main et vint s'assoir tout près de Marka.
Dans un profond soupir , comme un soupir de renoncement, il ferma les yeux un instant et sentit ses mains se poser sur les joues de Marka...
ses lèvres déposèrent un baiser à ses lèvres ...juste un baiser , comme une impuissance , un peu comme un désespoir , une solitude profonde que l'on ressent quelques fois...avec quelques choses de triste , comme une morceau , abandonné à la vie...un prix à payer...
Il baissa la tête, lui prit les mains et prononça avec difficulté tant sa gorge était nouée:

Je sais Marka...je le ressens comme toi...
la vie est parfois cruelle , trop cruelle...
Ce baiser, c'est tout ce que je peux t'offrir...
il te dit tout les mots que je ne t'adresserais pas , il te dit toutes les caresses que je ne te prodiguerais pas, il te dit...

Il s'arrêta un instant, tant il était déchiré en deux et tant il se sentait marchant un fil où reposait ses pieds, prêt à se dérober au moindre faux pas...

Je pourrais , nous pourrions connaitre une histoire...
je ne veux pas que tu sois...

Il ne trouvait pas ces mots...

Je ne veux pas te donner qu'une partie de mon affection...et je ne peux te la donner toute entière.
Ce baiser et mes mots, aussi insignifiants qu'ils soient, te donnent beaucoup plus...qu'un amour qui te ferait encore plus de mal, car je ne serais entièrement tien . Comprend bien que c'est parce que je sens que je t'....

Un mot s'étouffa dans sa gorge...

Que je te parle ainsi...

Il releva la tête, ces yeux étaient troublés, mais il savait qu'il avait choisi à cet instant...il le souhaitait ...avait il choisi vraiment ?

Tu me plais beaucoup Marka, je ne veux pas t'offrir une histoire au rabais, comprend tu ?
Je voudrais ...j'aurais aimé...
la vie est ainsi...

Il avait mal et se perdait dans ces contradictions, son sentiment était tellement confus...
A cet instant , une colère sourde montait en lui...il sentit très fort en lui un reproche énorme envers l'absente, son départ, son absence, sa retraite...il la maudissait...à cette instant confronté à lui même, à l'homme , au mâle, il cherchait des excuses ailleurs...
De plus le mot liberté , qui lui était si cher , raisonnait dans sa tête, il eut voulu tout lâcher...
il était balancé comme ces âmes de la "divinia comedia",
de cet italien du nom de Dante, entre enfer et paradis, et des feux de l'hymen aux feux des tourments, seul le combustible change...

Des vers de ce Dante traversait son esprit:

*Mais un seul point fut ce qui nous vaincu.
Lorsque nous vîmes le rire désiré
être baisé par tel amant
celui ci qui jamais plus ne sera loin de moi
me baisa la bouche tout tremblant *

*Pour un tel manque, et non pour d'autres crimes,
nous sommes perdus et notre unique peine,
est que sans espoir nous vivons en désir". *

il réunit ces pensées et continua:

Peut être vais je te paraitre fou, exigeant, cruel , qu'importe !
mais je veux te garder , proche et complice...pas une amie, le mot est terrible dans cette situation, tu ne seras jamais plus simplement qu'une amie...tu seras...oh Marka...

Il était perdu...il aurait tellement ...il voudrait tellement...le doute le lardait de coup qui le meurtrissait tout entier...

il se tut . Il sembla cependant se détendre, même si son tourment était encore sensible...il espérait avoir été suffisamment sincère pour être compris de Marka...il avait voulu lui exprimer son amour, même s'il ne pouvait lui accorder rien qu'à elle.
Il savait que sa vie , son histoire était ailleurs .. son corps et son désir où est il à cette instant ?

Miss était fatiguée, elle avait marché deux jours durant depuis le départ de Périgueux avec l’armée de Buchette. Quand elle vit se profiler les remparts d’Angoulême, elle eut un regain d’énergie en pensant à l’auberge.

Réunissant le peu de force qu’il lui restait, c’est presque en courant qu’elle fit les derniers mètres qui la séparaient d’un bon bain et de son lit.

Elle vit de la lumière * Ah Marka doit être là, je vais enfin la revoir* Miss poussa la porte et réussit à entrer bien qu’encombrée de son barda. Elle laissa tomber dans l’entrée le sac contenant les vêtements qu’elle avait emporté, sa besace, son bâton et son bouclier

MARKA ….. MARRRRKAAAAA !!!! TU ES LAAAAA !!!!

N’obtenant pas de réponse, elle alla vers le salon pensant l’y trouver, mais quelle ne fut pas sa surprise de voir son amie ….. avec Dama. Miss sentit qu’il se passait quelque chose entre eux et recula espérant ne pas être vue.

Mon dieu …… Rubi ….. que faire …. que dire

Miss dans le couloir attrapa ses affaires et monta dans sa chambre, elle ne remarqua même pas que sa chambre avait été entretenue pendant son absence et pas même le bouquet de fleurs trônant sur son petit secrétaire.

Miss tomba sur son lit plus qu’elle ne s’assit perdue dans ses pensées. Elle n’osa pas redescendre pour aller chercher de l’eau pour se préparer un bain
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Ils s’étaient parlés.
Les mots étaient sortis…. troublants et libérateurs.
Des mots de tendresse, d’humilité et de respect...
La sincérité des sentiments déchirés.

Chut Dama.... chut....
Marka releva la tête et le regarda.
Elle voulait le rassurer du regard….
Ils se turent , le silence les apaisait.


Marka sursauta, elle venait d'entendre du bruit …
Quelqu'un venait d’entrer dans l’auberge.
Elle reconnut tout de suite la voix de Miss.
Dama je ne rêve pas, tu as entendu comme moi ?!

Marka se précipita dans l’entrée, il n’y avait personne…
Elle monta rapidement à l'étage frapper à la porte de son amie

Miss tu es là ?

Pourquoi était elle montée aussi vite ?
Malgré son impatience à la retrouver, Marka n'était pas très à l'aise.
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Marka se précipita dans ses bras et la serra.
Qu’il était bon de la retrouver …
Elle se recula et la regarda….
Elle avait les traits tirés et une grande fatigue se lisait sur son visage.
Mais elle était revenue et Marka resterait le temps nécessaire pour l’aider à l’auberge.

Quelle surprise Miss, je t’avais promis une fête pour votre retour à tous !!
Pourquoi ne m’as tu pas prévenue ! Quel bonheur de tous vous retrouver.


Marka se tut.... il fallait qu'elle lui dise, elle ne lui avait jamais rien caché.

Il faut que je te dise aussi…
Dama est en bas... mais je crois que tu le sais déjà…
Ne me juge pas… ne nous juge pas s’il te plait…

Marka s’arrêta de parler… cherchant la compréhension dans les yeux de son amie.

Viens Miss, descendons…. Tu es chez toi .
Dama aussi doit être tout aussi impatient de te voir.

Elle la prit par le bras, l'embrassa à nouveau et l'entraina vers la pièce principale
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[plus tot ce matin la ]


Orka avait décidé de commencer sa distribution par son amie Marka.. Pensant la trouver à l'auberge, elle s'y dirigea, marchant d'un bon pas dans les rues saluant ses connaissances au passage. Elle poussa joyeusement la porte de l'auberge et lança


Coucou c'est le facteur.. Ya quelqu'un??

N'obtenant pas de réponse, elle entra et poussa jusqu'à la cuisine, pensant l'y trouver mais personne.. Elle laissa le parchemin bien en évidence sur la table

Elle repartit comme elle etait venue, de son pas agile et felin, se demandant ou pouvait bien se cacher son amie...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Miss ! enfin... vous voilà revenus... toi , le major Forth...tout ceux qui nous ont manqués...il ne manque plus que R...

Oui Dama, nous sommes revenus sains et saufs et j'espère ne pas repartir de si tôt mais sait-on jamais nous n'avons pas été démobilisé .... alors ......

Miss sentit la gène de Dama et elle était partagée entre deux sentiments, dans un sens l'envie de le rassurer, lui dire qu'elle ne le jugeait pas et dans un autre le laisser patauger dans son mal être. Mais Miss n'était pas de celles là, elle aimait trop Dama pour le laisser dans cet état.

Dama, ne baisses pas les yeux et regarde moi

Miss entoura son visage de ses mains, lui redressa doucement la tête et lui dit droit dans les yeux

Je ne te juge pas, tu es comme un frère pour moi. Dans mon esprit tu remplaces un peu celui que j'ai perdu étant enfant.
Ce qui se passe n'est qu'entre Marka, Rubi, ta conscience et toi.
La seule chose que je te demande, comme je l'ai dit à Marka est que tu ne fasses pas souffrir Rubi.

Je vais simplement te rassurer en te disant que Rubi est hors de danger, sa fièvre a baissé et d'après les nonnes son bras n'aura aucune séquelle puisqu'elle a pu être soignée très rapidement.

Maintenant n'en parlons plus et célébrons mon retour avec un bon verre de vin veux tu ?
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Marka était restée en retrait… avait cherché le regard de Dama…
Elle avait eu peur des mots qu’il allait prononcer… peur de l’abandon…

Il l’avait rassuré à chacun des ses mots et de ses gestes….
Mais elle savait…. elle avait compris qu’elle allait bientôt avoir mal…

Le retour de Forth , de son amie Miss et demain de Rubi….
Rubi qu’elle ne connaissait pas mais dont elle connaissait l’existence…
Rubi qu’elle avait essayée d’ignorer…

Pourtant la réalité était là... brutale....
Miss venait de l’y ramener…

Cet amour qu'elle avait à peine effleuré, seulement touché du bout des mots, lui était interdit.
Elle le savait… l’avait toujours su....

Demain allait être sombre …
Froid comme ce lit où Dama ne serait jamais…

Elle aimait Dama.
Marka s’était accrochée à cet amour… aveugle et aimante.... à ces moments de confession et de partage.
Leurs pensées s’étaient rencontrées….
Et ce désir, là tout proche, qui la chavirait…. tout au fond de ses entrailles…

Il lui avait offert ce joyau…
Elle allait l’emporter et le ranger dans son plus bel écrin.


Mais…
Eviter les blessures….
Ne pas attendre de perdre son souffle.
Tout tournait dans sa tête…
Ne pas goûter à la lie... à l'amertume pour pouvoir croire encore en demain.

Déchirures ….
Pages qui tournaient à l'envers…
Cœur serré et broyé….
Éclatement et douleur ….

.../...
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L’entrée de Hedj dans l’auberge la sortit de ses pensées.

Miss et Dama étaient là, heureux de se retrouver, emportés par leur belle amitié.
Elle aurait aimé les rejoindre …
Mais non… les mots ne sortaient plus de sa bouche…. Comme une paralysie qu’elle ne pouvait maîtriser

Puis … l’envie de rentrer chez elle
De s’y réfugier….
De tout fermer, de ne plus voir, de ne plus entendre.

Elle prit Koppo dans ses bras et sortit sans faire de bruit… sans se retourner.

Miss comprendrait.
Dama aussi...

Il faisait froid.
Elle releva sa capuche et se dirigea chez elle presque en courant.
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Ils trinquèrent à leur amitié, à la joie de se revoir.
Miss lui racontât quelques faits de sa campagne, de sa vie à Sarlat, émaillée de quelques évocations de Rubi...
A chaque fois que Miss prononçait son nom,
le gascon souriait, de la tendresse perlait à ses yeux,
à chaque fois qu'elle prononçait son nom,
il sentait Rubi se rapprocher un peu plus...
et cet éloignement qui l'avait dévié un instant de l'évidence , de la force de leur Amour, s'estompait...
Le retour de Miss était comme une avant-présence de Rubi, une émissaire qui lui disait : "j'arrive ! "

La porte s'ouvrit et un homme que Damagnac ne connaissait pas entra, accompagné d'un chien.

Miss sortit un verre supplémentaire, pour l'homme au chien.
C'est alors qu'elle s'aperçut que Marka n'était plus là...

Marka...c'est vrai ..?
Elle s'était fait discrète...ils l'avaient tout à leur joie, un peu délaissée...
Il entendit la porte de la rue se refermer, presque sans bruit, à peine le gascon vit il un pan de cape, s'échapper dans la rue...
Il se précipita à la porte, posa la main sur la clanche...

A travers les carreaux, il la voyait s'éloigner...
quelqu'un qui n'aurait su, eut pu pensé qu'elle virevoltait, le pas leste, rejoignant un amour...
lui savait qu'elle fuyait la douleur... elle n'était plus qu'une ombre encapuchonnée au bout de la rue...
trop loin déjà...pour que leurs ondes opèrent et se relient, le fil était rompu...

Damagnac revint vers Miss, les bras ballants , une certaine lassitude, une mélancolie l'emplissait ...
Il allait rentrer chez lui, il en avait envie, s'enfermer seul , se faire du feu, prendre Navette sur ses genoux et rester là attendant la nuit.

En passant près de la grande table, il vit qu'un parchemin s'y trouvait ,
par banal curiosité , il y jeta un œil et lu le nom de Markama...
il poussa plus avant sa lecture, un peu gêné, mais intrigué...

Une gente Dame , des provinces de Champagne,là haut dans l'est, parlait d'un huchiez d' Angoulême...sa réputation dépassait le Duché...des travaux à effectuer pour elle...

* La marraine de Marka ! Oui ! elle m'avait dit...Darkaprincesse...je crois, je ne suis pas sur...il faudra que je lui dem...*

Il prit le parchemin le roula, et le mit dans sa chemise. De retour près de Miss, il lui sourit et dit:

Il me faut partir maintenant...je veux rentrer chez moi...je sais que tu es là , que l'auberge va reprendre sa vie avec toi et j'en suis heureux.
A bientôt Miss, à bientôt mon amie.

Il laissa glisser une main le long du bras droit de Miss et se dirigea vers la porte...
Dehors, dans la rue, l'air vif lui fit du bien.Il serait le parchemin sous sa chemise en marchant.
Soudain , il secoua le chef, sourit très légèrement...des pensées jaillir de sa tête...

*Marka...je ne suis pas près de t'oublier...*

Hedj revint il s'était lavé et rafraichit avait passé sa deuxième chemise qui était propre. Marka était parti Damagnac fit de même il se tourna donc vers la jeune dame qui était encore là.
Il lui semblait avoir compris qu'elle était une personne importante de la ville.
Elle était marquée par la fatigue d'un voyage sembla-t-il.
Hedj ne voulu pas la dérangée.
Bonsoir madame excusé mon passage en coup de vent Hedj pour vous servir.
Il se présenta donc et alla vers l'escalier d'un pas assez lent pous que si elle désirer lui parler la dame l'interpelle ou si elle voulait rester seule avec ses pensées il monterais dans ça chambre.

Je suis arrivé pendant votre absence ça fait à peu près un mois.
Pour ma part je fait parti de la réserve de la Coppa. Et la bête qui s'amuse dehors et mon chien Kazan qui tient autant du chien que du loup.
Marka à eut la gentillesse de me recevoir ou plutôt recueillir (avec un sourire) dans votre auberge.
Qui est fort plaisante. Mais je ne veux point vous insupportez de tous mon bavardage.

Il vit alors le verre sur la table et le pris et le tendi à Miss qui avait terminé sont verre.
Pouvez vous me raconter un peu de l'histoire de cette ville et de la votre si je puis me permettre?
Il proposa alors à Miss de s'asseoir et se plaça face à elle.
Puis kazan entra de la cours puis il vint saluer Miss.

Hedj vi que ça question sur Miss l'avais génée. Il ne remis donc pas le sujet sur le tapis et répondit à la question de celle-ci.

Mais parlons de choses plus intéressantes voulez vous ?

Vous êtes vous rendu au verger ? Il regorge de bons fruits. Enfin je vous dis ça d’une façon un peu intéressé hein !!! Mais vous voulez peut être vous reposer, je ne voudrais pas vous faire veiller plus que de raison.

Non ça va en effet je me suis rendu au verger un ange m'a apporté une échelle mais je ne sais comment l'utiliser. Sinon savez vous s'il se trouve un herboriste ou un zoologiste dans cette belle ville. Je dois admettre que les choses qui nous entoure m'intéresse et me fascine. Comme le vol de martinet en montagne un soir d'été quand on se pose après une journée de marche et eux qui volent inlassablement comme s'ils se posaient le sol leur brulerais les pattes.

Kazan posa la tête sur les genoux de Miss qui s'était assise et profita des caresses de celle-ci avec une tête qu'Hedj ne lui avait encore jamais vu.
Il lui semblait que son chien aimait bien les dames de cette auberge.

Hedj fatigué lui aussi il vit chez son interlocutrice un signe imperceptible de fatigue qu'il put percevoir par une amplification de Kazan qui avait retiré sa tête des genoux de Miss et était aller se rouler en boule au coin du feu non sans faire un bâillement à se décrocher la mâchoire.
Eh bien il semblerais que tous ici nous ayons besoin de repos. Merci pour vos explications fort approprié. Si j'ai bien compris il me faut me tourner vers Dame Azura puis je venir de votre part ? En espérant vous revoir tantôt.
Hedj se leva et tendis sa main pour aider Miss à se lever il était certes un peu rustre et brute mais il avait quelque notion de galanterie qu'il tenait à respecter.

Hedj suivant miss dans l'escalier lui dit alors
Eh bien à 8h pour le ptit déjeuner je serais là. Bonne nuit Miss.

Sur ce elle entra dans sa chambre et lui dans la sienne.

Kazan était resté en bas au bord du feu il chassera les rats avec le chatton de la maison pendant la nuit.

Hedj tôt le matin avant le lever du jour fut réveillé par Kazan pour sa course matinale. Puis il rentra se changer le froid matinal le réveillait et courir avec ça bête lui procurais toujours autant de plaisir et lui permettait de se mettre les idées en place.

Il fut à l'heure pour le repas il mangea donc de bon appétit tout en écoutant et discutant avec Miss puis lui demanda ce qu'il pouvait faire de ses mains.

Il proposa de s'occuper du jardin (fallait bien qu'il contribue à l'auberge ou gagner sa croute).

L'après midi il s'en alla flâner, observer et écouter pour apprendre et connaitre la forêt. Et ramasser quelque graine qu'il planterais au abord de l'auberge pour rendre l'auberge encore plus attrayante.
Puis le soir venu alors qu'il rentrait à l'auberge de son périple en foret où il avait trouvé quelque plante il trouva un message ou il put lire quelle avait été appelée par la garde.

Hedj se dit qu'il en profiterais pour aller voir son cap qui semblait occuper savoir ce qu'il en était pour lui en attendant il continuait son entrainement et son apprentissage des choses de la vie.

Il pensa à miss alors qu'il se rendait vers le bureau de son lieutenant espérant que son tours se passé bien. Il s'aperçut alors que miss lui avait fait baisser des barrières qu'il dressait en général.

Miss au fond de l'arrière cuisine faisait un inventaire sommaire et un peu de rangement, mais c'est seulement en entendant des voix qu'elle réalisa qu'il y avait du monde dans l'auberge.

*Arf .., va falloir que je mette une sonnette sur le comptoir*

Elle sortit précipitamment et gagna l'entrée et perçue une bribe de la conversation

...... vous offrir un verre ou autre chose?

Bonjour Dame
Oh Méliiiii comme je suis contente de te voir, tu viens visiter mon auberge ? Mais avant donnes moi le temps de m'occuper de la Dame qui me semble bien fatiguée.
Que puis je pour vous Dame .... une chambre ?! un repas ? les deux peut être ?!

En attendant la réponse de la Dame, Miss se tourna vers Méli

Tu sais, ce n'est pas vraiment une taverne ici mais plutôt une auberge pour les gens de passage et même pour ceux qui souhaite prolonger leur séjour à Angoulême. On pourrait même qualifier l'auberge de "pension de famille"

Je suis toujours heureuse qu'on vienne me voir histoire de papoter et de prendre un verre avec les amis et voyageurs !!
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Quand Miss vit les joues de Méli rosir, elle se demanda si elle n'avait pas été un peu brusque dans son explication. Il est vrai que parfoit Miss était un peu brusque dans ses propos mais ce n'était jamais intentionnel et elle ne voulait pas embarrasser son amie mais elle fut vite rassurée.

Tu sais avant de partir en guerre j'avais un endroit comme celui ci!!! L'auberge de passage ça s'appelait!!J'adorais accueillir les gens!!

Oh c'est vrai, je te comprend, j'adore les gens et c'est pour ça que j'ai accepté de m'occuper de l'auberge quand Barracuda me l'a proposé

Miss eut une pensée nostalgique pour Barra, bien qu'elle pensait à lui chaque fois qu'elle mettait les pieds à la "Belle", c'est à dire tous les jours. Elle avait beaucoup apprécié l'homme.

Maintenant je ne saurais m'en passer. Mais là on papote on papote alors que la dame attend toujours !!!
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[hrp : LJD Hedjour, merci de bien vouloir utiliser la touche "virgule" et la touche "retour à la ligne" dans vos phrases, cela rendrait la lecture moins ardue et plus agréable hrp]


Gente dame votre cheval est dans l'étable et apprété bichonné et sabot curé.
Salut Meli
faut il faire quelque chose pour t'aider

Miss un peu vexée que le Sieur Hedjour se dispense de la saluer, elle lui répondit quand même. Peut pas faire sa mauvaise tête tous les jours ....

Bonjour Hedj, non merci, vous êtes bien aimable de proposer vos services mais je n'ai rien à faire pour vous en ce moment

Miss lui adressa un sourire et repris sa conversation avec Méli
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Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
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A peine arrivés qu’ils avaient dû démonter à la Belle d’Angoulême, Thea plus silencieuse que jamais, légèrement frémissante. Colhomban s’était proposé pour soigner les chevaux, et avait mené les deux montures par la bride, se demandant si tout allait bien. Perdu dans ses pensées un homme vint l’aborder et lui proposa de l’aide. Le jeune homme se demandait pourquoi Miss Jones ne payait pas deux palefreniers pour se charger de cette tâche. Il accepta l’aide avec un sourire et finit ainsi plus rapidement.

Les sacoches de voyage n’étaient pas très lourdes, cependant son bras invalide ne l’aida pas à la tâche et il fut devancé par Hedjour dans la salle principale. Là, Col chercha des yeux Alethea qui discutaient avec deux dames.

Mélisandel ! Miss Jones ! Quel plaisir ! Il salua les dames avec respect dardant un œil en coin sur Alethea qui s’était visiblement présentée. Je vois que vous connaissez déjà ma compagne de voyage ! J’en suis ravi. Il sourit à la ronde et exposa son désir de prendre deux chambres à l’auberge.

Méli vit Col arriver son cœur fit un bond!

Oh mon Dieu Col!! Te voilà de retour parmi nous!

Elle ne put s'empêcher de lui sauter au cou et de lui déposer un doux bisous sur la joue même si elle savait qu'il détestait ça! Le bonheur était trop immense et Méli bien trop impulsive pour réfléchir.

Je suis très heureuse de te voir sain et sauf!Comment vas tu? Le voyage était bon? Tu as vu de belles choses?

Son regard descendit discrètement sur son bras... Toujours pas rétabli apparement, elle se pinça la lèvre mais détourna vite son regard.

Ta compagne de route? C'est donc elle!! Méli se tourna vers la Dame encore inconnue!

Et bien je suis ravie de vous connaitre! Elle s'inclina gracieusement et sourit à la Dame dont le nom était encore inconnu...

Col demanda une chambre et Miss proposa un verre par la suite. Méli se dit que ce n'était peut être pas une bonne idée...

euh... Vous devez être éreintés après votre voyage et ne devez pas avoir le cœur à la fête. Vous préférez sans doute vous retrouver tous les deux dans le calme et l'intimité?

Elle les regarda tout deux toute souriante bien trop heureuse de voir le beau Col de retour! Il avait l'air heureux et bien portant! Rien d'autre n'importait.
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[Dans la salle de l’auberge]

L’arrivée d’une habitante puis de l’aubergiste ne sortit pas réellement la jeune femme de ses pensées… elle marmonna une réponse, oubliant même de se présenter, puis laissa les jeunes femmes à leur conversation. Elle vit Col arriver et prendre les choses en main avec un grand soulagement… Elle n’eut plus alors qu’à monter et à s’effondrer sur son lit.

[une heure plus tard … profondément endormie]

Les coups sur la porte ne la réveillèrent pas instantanément… Alethea les entendit, confusément, les mêlant tous d’abord à ses rêves, puis elle réussit à émerger péniblement, obligée tout de même de se lever en plusieurs étapes. Le réveil était difficile, mais le repos avait fait son œuvre, son corps était moins douloureux. Elle se traîna jusqu’à la porte mais ne se souvint de leur promesse de descendre manger qu’en voyant Col tout frais, prêt à honorer l’invitation et à envisager la suite du séjour.

Une tenue… pour le mariage…. à demi-consciente elle cherchait la signification de cette simple phrase…. Il avait sans doute besoin d’aide pour trouver sa tenue… non il avait dit : savoir si vous avez une tenue pour le mariage…. non, non, elle n’avait rien, elle était partie vite, envie de voyager c’était tout, de se reposer pendant qu’il vaquerait à ses occupations…. enfin, en y réfléchissant bien, maintenant que sa tête faisait un peu moins mal, il lui semblait se souvenir du brun l’invitant à être à ses côtés pour la cérémonie… Elle prit une bonne respiration, pour arriver à prononcer sa réponse distinctement :

Non, non Col je n’ai rien. Il faut que j’aille en chercher une et … je crois me souvenir que votre amie, Mel, m’a gentiment invitée à lui rendre visite. Elle a proposé de me faire visiter la ville aussi c’est bien ça ? Si vous voulez, si vous êtes occupé, je peux voir ça avec elle.

A présent elle arrivait même à lui sourire un peu…
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Elle l’avait vu filer et revenir avec un paquet… encore une fois il avait été d’une grande prévenance. Elle était touchée par ses égards et le choix qu’il avait fait des matières et des couleurs… elle se demanda s’il avait pris conseil … Ninon peut être … ou avait-il juste remarqué … alors ce serait encore plus … par Aristote elle était pivoine, heureusement que la contemplation de la robe lui permettait de ne pas croiser son regard !

C’est superbe, vraiment superbe !…. Prune et argent … Merci !!…. Mélisandel travaille magnifiquement.

Elle alla poser la tenue sur son lit le temps de reprendre un teint plus clair mais son regard brillait et un grand sourire éclairait son visage lorsqu’elle put enfin se retourner.

Je vais me rafraîchir à mon tour. J’étais endormie. Et nous descendrons si vous voulez bien.

Elle le regardait bien en face. … La ballade avec Miss et Mel, la cérémonie, la ville et ses habitants à découvrir … l’envie revenait enfin, les remords s’estompaient, Moulins s’éloignait un peu, si ce n’était de son cœur au moins de ses préoccupations. Elle ne regrettait pas son choix.

Ils descendirent donc rapidement retrouvant Miss qui ne pouvait rester longtemps. Il fut convenu qu’elle repasserait chercher Alethea et qu’elles se rendraient ensemble chez Mel.

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Miss s'affairait dans sa cuisine à préparer la collation promise à ses convives. La jeune dame lui semblait bien triste et Miss se disait que cela n'était pas uniquement du au voyage éreintant qu'ils avaient fait mais elle espérait bien vite lui donner le sourire. On ne résistait pas bien longtemps à sa bonne humeur légendaire.

Méli s'était jointe à Miss pour boire une tisane papotant de tout et de rien pendant qu'Arthur s'affairait à rentrer du bois pour la cheminée du salon et le poêle de la cuisine car même si Miss ne craignait pas le froid, il n'en était pas forcément de même pour les personnes qui venaient à "La Belle" et l'humidité avait tendance à s'installer très vite.

Méli repartit assez vite et l'on sentait qu'elle était heureuse de savoir Col en bonne santé et accompagné de si charmante compagnie

*Allez Miss arrête de rêvasser tu as du travail !!!!*

Se secouant Miss se remis au travail en attendant que Dame Alethea descende (elle avait lu son nom sur le registre puisque Colhomban avait omis de lui présenter la jeune dame)
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Miss était concentrée sur la préparation du repas quand la voix de Hedj la fit sursauter

Miss voila un brin de serpollet qui devrait se marié à votre plat du moins d'après l'odeur qui est arrivée à mes narrines.

Merci Hedj, j'ai déjà mis du serpolet dans ma préparation, mais puisqu'il est cueilli je vais le réserver pour un autre mets lui dit Miss en riant

Le jeune homme était attentionné et de bonne volonté, il ne pouvait pas savoir que Miss prenait toujours la précaution de cueillir ses aromates avant de commencer ses préparations culinaires.

Voyant le chien faire une espèce de danse folle, tournoyant sur lui-même, se léchant les babines, Miss l'appela

Allez viens là mon beau Kazan, tu peux entrer, j'ai quelque chose pour toi.

Le chien frétillant de la queue s'approcha de Miss, il se dressa sur les pattes arrières, s'appuyant sur Miss

Eh veux tu descendre, assis Kazan .. le chien s'exécuta et resta sagement assis.

Tiens mon beau Miss lui présenta un os qu'elle avait réservé pour le chien ... et maintenant file dehors !!!!

Le chien prit l'os sans demander son reste et fila dans le jardin, s'installa sur un coin d'herbes, l'os entre les pattes et commença à le ronger sans plus s'occuper de se qui se passait autour de lui
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Merci Hedj s'est une bonne idée, j'ai commencé à cultiver un carré de plantes aromatiques et si vous voulez l'entretenir cela me rendrait service.

A part le laurier qui prend des proportions énormes il ne doit plus y avoir grand chose qui pousse en cette saison. Peut être pourriez vous cueillir de qu'il reste, vous pourriez les faire sécher. Dans l'arrière cuisine il y a de la ficelle pour les mettre en bottes et les accrocher sur la poutre et quand elle seront sèchent je les mettrais dans des verrines
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Col s'apprêtait à partir Hedj avait donc scellé son Cheval et préparé une trousse d'herbe médicinale d'urgence. Qu'il avait accroché à la scelle de celui-ci.
Ceci fait il remit la bête à son propriétaire. Et retourna s'occuper des chevaux restant dans l'auberge.

Hedj vi miss arrivée
Celle-ci lui proposa de venir aider a l'établissement d'un presbytère.
Pas De problème Miss si y a besoin d'aide je suis tout a fait partant si vous n'êtes points pressé pour l'établissement de votre futur jardin dans l'arrière cour.
Sur ce il attendit la réponse de miss en commencant à ranger les outils qu'il utilisait en nettoyant les box.

Hedj acquiesça d'un signe de tête la proposition de Miss puis la regarda s'en aller avant de se remettre plus ardument à la tâche.

Miss s'affairait dans sa cuisine quand elle entendit les sabots d'un cheval.

*eh les affaires reprennent, un client surement !!*

Elle sortit de sa cuisine et prit la direction de l'entrée pour accueillir les arrivants.
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Le chemin se faisant, les deux jeunes enfants ne discutaient pas beaucoup. Lisbelle se demandait si Kenne y gardait le silence de peur de ne pas être compris, ou à cause de ce qu'il s'était passé un peu plus tôt.
Cela l'inquiétait, même si elle n'en parlait pas. De voir son ami ainsi n'était pas pour la rassurer. De ce fait, elle ne parla pas plus que lui.

Le cheval s'arrêta devant une grande bâtisse qui portait une enseigne indiquant "Auberge des voyageurs". Kenne y descendit de Tichval et tendit les bras pour attraper Lisbelle par la taille, voulant l'aider à descendre. La petite jeune fille haussa les sourcils. Elle n'avait pas vraiment l'habitude qu'on l'aide à descendre de son cheval. Mais fallait dire aussi qu'elle n'avait jamais partagé la place sur sa monture avec quelqu'un.
Elle accepta avec un petit sourire l'aide apportée, et alors qu'elle s'apprêtait à descendre, des pas se firent entendre. Lisbelle tourna le regard dans la direction pour voir un homme avec un gros chien à ses côtés. Sur le moment elle eut un peu peur que Croktou ne se mette à grogner, mais visiblement le chien restait calme, se contentant de regarder son cousin canin.

Bonjour messire^^ fit-elle avec un petit sourire de remerciement alors que l'homme tenait les rênes de Tichval pour l'aider à descendre. Elle posa ses mains sur les épaules du jeune garçon, et se retrouva les deux pieds sur le sol.
Elle se tenait alors face à Kenne y, très près de lui, et essaya de capter son regard à travers la capuche du mantel. Mais peine perdue.

Elle lui offrit un petit sourire et avança de quelques pas en direction de l'auberge, et se rappela que c'était Miss qui la tenait. Elle allait donc revoir la jeune femme! Un grand sourire cette fois orna ses lèvres, et elle se retourna sur son ami qui lui donnait le choix entre rester à l'attendre dehors ou l'accompagner.

Bien sûr que je t'accompagne! Je ne suis point venue jusqu'ici pour regarder les nuages dans le ciel tandis que toi tu travailles^^

Avant de pénétrer dans l'auberge, elle se retourna sur l'homme qui s'était proposé pour s'occuper de son cheval.

Merci de bien vouloir mener Tichval à l'écurie messire^^ Elle fouilla dans sa besace et en sortit une carotte qu'elle tendit à l'homme. Si vous pouviez lui donner ceci, il en raffole. Merci^^

Elle se retourna ensuite vers l'auberge, et tout en prenant la main de son ami, entra à l'intérieur, suivie de Croktou.

Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiss!!!! C'est Lisbelle et Kenne y!!! T'es ooooooooooù???^^

Une porte s'ouvrit et la jeune femme apparut dans la pièce. Lisbelle lui offrit son plus grand sourire.

Comme je suis contente de te revoir!!!^^ Comment vas-tu? Pas trop débordée avec l'auberge et le pigeonnier?
Nous amenons des pains venus tout droit de la boulangerie de messire Forth! Tu avais passé commande? J'aide Kenne y à faire ses livraisons^^
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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Le gamin avait sourit lorsque l'homme était venu à eux et l'avait salué en disant monsieur et madame. À leur âge Kenne-y et Lisbelle n'avait rien de grandes personnes. Mais après tout s'il voulait le croire. Il laissa donc et accompagna Lisbelle. Missjones arriva rapidement pour les accueillir. Comme s'ils étaient un peu chez eux. Et ça plaisait à Kenne-y de se sentir chez lui, de se sentir un peu partout chez lui. Il aimait cette idée là. Avec Missjones ou avec qui ce soit.

Rapidement la jeune femme parla affaire. Elle était presque plus pressée que Kenne-y. Lui voulait attendre, discuter négocier. M'enfin avec son mantel qui l'aurait compris à part Lisbelle.

Tant pis. Il trouva le marché fort simple et sûr qu'il dit simplement.

Humpf !

*D'accord.*

Après ce serait à Dame Arlette de négocier. Tant pis ce serait plus son affaire. Déjà il arrivait à vendre ce qu'il n'avait pas vendu au marché.

Il sortit donc ce que Missjones demandait. Une bonne grosse miche et une bonne grosse brioche. Il prit celles qui avaient la meilleure cuisson, qui serait les plus onctueuses même s'il était sûr des autres aussi. Puis il se mura à nouveau dans le silence et se contenta d'écouter la conversation entre la jeune fille et la jeune femme. Très attentif.

Lisbelle secoua négativement la tête en réponse à la question concernant sa sœur.

Non je ne l'ai point encore vue, mais je viens juste d'arriver. J'avais promis à Kenne y de passer lui prendre un pain à mon retour, et je suis donc allée directement au marché^^

Ils avancèrent ensuite jusqu'au salon, où les enfants n'eurent pas à attendre longtemps avant de revoir Miss les bras chargés d'un plateau contenant de quoi les sustenter. Lisbelle prit le bol de lait en main après avoir remercié la jeune femme, et en prit quelques gorgées pour ensuite le reposer sur la table. Elle essuya la moustache de lait qui s'était formée sur le dessus de ses lèvres et écouta la proposition de Miss concernant les affaires.
Elle jeta un petit coup d'œil à Kenne y mais comme d'habitude ne perçut rien de lui. Il semblait juste écouter attentivement.
Elle détourna donc les yeux et se servit une part de gâteau qu'elle dévora, l'appétit s'était réveillé. Elle se rendit alors compte qu'elle n'avait pas mangé depuis un bon moment. Elle détacha tout de même un bout de sa part qu'elle mit dans le creux de sa main pour la tendre ensuite à Croktou, qui ne se fit pas prier pour tout avaler.
Elle essuya sa main sur le bas de sa robe et reporta son attention sur les deux personnes assises à ses côtés, tout en finissant sa part.

Miss se tourna alors sur elle, lui demandant de raconter son voyage. Lisbelle se mit à sourire en pensant que si elle racontait tout, ils n'auraient pas assez de toute la journée pour faire le reste des livraisons et commandes. Mais elle décida d'en raconter tout de même un petit peu.

Eh bien, j'ai déjà commencé par aller à Saint Lizier pour participer à l'enterrement de mon ami. C'était assez étrange, ce n'était pas du tout comme je me l'imaginais. Ce n'était pas une cérémonie aristotélicienne, faite à l'église, mais en tout petit comité, dans un coin perdu, et très sombre...

Elle frissonna en repensant à ce moment. C'était là qu'elle avait connu pour la première fois celle qui avait été la femme de Tad, mais elle avait fait face à une femme qui semblait avoir perdu sa vitalité. Qui n'aurait pas été choqué de perdre l'être aimé?
Elle continua ensuite de narrer son voyage, parlant de Alais où elle avait retrouvé son cher Jean, et une partie de ses amis qu'elle avait laissé là bas en partant pour Angoulême.

... et c'est quand j'étais à Beziers, toujours dans le Languedoc, que j'ai reçu la demande de Azur pour être sa marraine de baptême. Comme je lui ai promis d'arriver le plus vite possible à Angoulême pour ne pas rater la cérémonie, j'ai fait le trajet de Beziers jusqu'à Angoulême sans m'arrêter, à part à St Lizier où j'ai retrouvé un garçon de mon âge qui devrait me rejoindre ici dans quelques temps.
Voilà, je crois avoir dit le principal de mon long voyage^^

Elle finit son bol de lait qu'elle reposa sur la table, et se tourna vers Kenne y.

Alors, pour aujourd'hui, où doit-on aller? Oh au fait, quand tu auras fini tes livraisons, je t'achèterai trois ou quatre pains au chocolat! Je voudrai les offrir à Sorianne et sa famille quand je les reverrai^^
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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

[A l'auberge La belle d'Angoulême - tard]

Elle écoute tout en plongeant sa tête dans un baquet d'eau qui a la politesse inattendue de ne pas être gelé. M'enfin pas chaud quand même... Elle s'ébroue et se sèche à la va-vite. Pas désagréable d'être un chouilla décrassée. Elle jette sur ses épaules son ample manteau de voyage en laine sombre et s'élance dans les rues désertes balayées par un vent glacial.

Elle suit confiante le dédale des rues selon les instructions laissées par sa presque-soeur et trouve facilement l'enseigne attendue. Elle entre et se laisse guider par la tenancière qui la conduit vers un petit salon privé. La discrète aubergiste s'efface après avoir indiqué à sa visiteuse nocturne une porte entrouverte sous laquelle filtre une raie de lumière chaleureuse, accueillante. Pas de questions, pas de mots superflus, à peine quelques signes de têtes polis. Elle attend que le bruit des pas se soit éloignés, jette un oeil par dessus son épaule. Couloir désert. Bien sûr. A quoi s'attendait-elle ? Grand temps pour elle de décrocher un peu... Elle pousse la porte, Kab' est là, qui l'attend en souriant, un pichet alléchant dans sa dextre et deux gobelet d'étain dans l'autre... Isadora se laisse choir à l'abris de regard sur le siège que lui désigne son hôtesse, ôte son manteau et avale une large rasade tout en écoutant les récits de son hôtesse.

-... ma belle, tu sais que mon bras t'est tout acquis. Même si, en toute honnêteté, je comprends rien à ce que tu me racontes... Et je te rappelles quand même que tes prévosts sont plutôt d'avis de me coller derrière des barreaux que sur un rempart !

- Bon. Je suis toute ouïe. Redis-moi tout ça ?!
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Dans la soirée Kab’ vint à la Belle. Après les salutations d’usages, la mairesse annonça à Miss qu’elle attendait une amie avec qui elle souhaitait converser tranquillement.

Miss l’amena vers un petit salon, lui apporta un pichet de vin et deux goblets sur lesquels étaient gravés A la Belle d’Angoulême.

Kab’ dès que ta visiteuse arrive, je la conduit vers toi, si tu as besoin de quoique ce soit, fait tinter la petite clochette qui se trouve sur le bahut lui dit Miss en souriant.

Quelques minutes plus tard une visiteuse arriva et après s’être assurée qu’il s’agissait de la visite qu’attendait Kab, Miss la conduisit vers le petit salon. Puis elle laissa les deux femmes pour regagner sa cuisine.

Miss s’affairait à préparer quelques choses à manger au cas où les dames souhaiteraient manger quand elle se rendit compte qu’elle n’avait plus beaucoup de bois pour sa cuisinière.

*Rhooo flûte, Arthur va se faire remonter les bretelles, je lui avais pourtant dit qu’il me fallait du bois en quantité dans la cuisine*

Miss attrapa sa cape, le panier à bois et sortit pour aller chercher son bois dans la grange. Elle stoppa net. Dans la cour se trouvaient une jeune femme et un garçonnet avec leur monture. Miss se dit qu'ils devaient voyager depuis pas mal de temps compte tenu de leur état. Les nouveaux venus sentaient légèrement le fauve mais Miss n'en laissa rien transparaître et accueillit ces personnes comme elle le faisait avec tous les voyageurs.

Bonsoir Dame, je suis Missjones la propriétaire de cette auberge. Que puis-je pour vous ? dit-elle en souriant à l’enfant.
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Une collation de bienvenue dans un petit salon douillet... Elle se sentait un peu gauche et peu à sa place dans cet environnement oublié depuis qu'elle avait repris la vie de nomade. Marko prit le gateau qui lui était offert et entreprit de l'engloutir mécaniquement sous le regarde désolé de Linon, assise devant lui, et qui lui pressait le bras en espérant lui transmettre tendresse et chaleur. Une fois le lait avalé lentement, il suivit Linon quand celle-ci ramassa leurs affaires et suivit dame Missjones.

Celle-ci tendit une plume et un registre à la jeune femme un peu surprise qui passant ses affaires sous le bras gauche, saisit la plume en se demandant ce qu'elle devait inscrire. Dans le doute, elle inscrivit seulement leurs noms en grandes cursives déliées

Linon, dicte d'Orient, enfin des fois. Et Marko Palmotta.

Souriant gauchement, et poussant Marko devant elle, Linon suivit la propriétaire à l'étage jusqu'au pas de la chambre, espérant y trouver lit propre et eau chaude.

[HRP] Histoire parallèle quand tu nous tiens. Cela se passe donc à l'arrivée de Lisbelle en ville bien avant tout ces évènements dont l'arrivée de mes voisins du dessus.[/HRP]

Un instant d'abscence ? Peut-être. Toujours est-il qu'il ne réagit pas de suite. Il suivit en silence la conversation puis après que le petit groupe se mit en branle il suivit Lisbelle et sortit avec elle. Dehors il mit son sac sur son dos et attendit sa réaction.

Alors, pour aujourd'hui, où doit-on aller? Oh au fait, quand tu auras fini tes livraisons, je t'achèterai trois ou quatre pains au chocolat! Je voudrai les offrir à Sorianne et sa famille quand je les reverrai^^

Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !!

*Pour aujourd'hui on rentre. Je pensais passer à deux autres auberges mais je crois qu'elles sont fermées pour l'instant.*

Il commença le chemin à pied vers le retour attendant que la jeune fille récupère son cheval auprès du sieur Hedjour.

Son silence était semble-t-il continue depuis le début.

Un cliquetis sur la vitre réveilla la jeune femme. Un peu brumeuse, elle s'interrogea un instant sur son origine... le cliquetis se reproduisit, plus fort. Quelqu'un lançait des graviers sur la vitre.

Linon dégagea doucement son bras sur lequel reposait la tête de Marko, se leva et se pencha à la fenêtre. Dans le froid vif de la nuit qui était tombée, une silhouette lui faisait signe de la rejoindre. Elle s'emmitoufla dans sa cape et après un regard à l'enfant qui dormait toujours, quitta la chambre en silence et sortit dans la cour. Elle le reconnut immédiatement et lui fit un large sourire. L'homme l'entraîna à l'écart des fenêtres et se mit à chuchoter

Vous partez ce soir, voici l'itinéraire... Tu emmènes la petite, elle attend dans l'écurie près de ton cheval. Tout est prêt? tu n'as besoin de rien?

Prise au dépourvu, Linon ne put que répondre non, elle n'était pas prête... mais pouvait se dépêcher. Pendant que l'homme retournait à l'écurie, elle regagna rapidement sa chambre, empaqueta leurs affaires et réveilla le petit Marko. L'enfant tout ensommeillé bâilla et et sans dire un mot ni poser une question, s'habilla docilement . Sa belle-mère l'entraîna par la main dans le petit salon, y abandonna le prix de la nuitée dans une soucoupe et les deux se pressèrent vers l'écurie.

Ils y retrouvèrent l'homme qui tenait une jolie fillette brune par la main. Linon l'avait parfois croisée au cours de leur voyage, mais n'avait encore jamais eu l'occasion de lui parler. Elle se pencha vers la fillette et lui sourit doucement

Bonjour Li.. je suis Linon. Sais-tu que certains m'appellent Li aussi? A nous deux, ça fait Lili... Regarde je te présente Marko, mon beau-fils.. hum.. il ne parle plus... mais peut-être qu'avec toi, il voudra bien dire quelques mots? et jouer? Sinon, tu vois, il est plus grand que toi, puisqu'il a 7 ans, presque 8... Je vous laisse faire connaissance...

Linon se redressa et laissant les enfants s'observer en silence, rangea dans les fontes les affaires nécessaires au voyages. Elle se tourna vers l'homme et d'un hochement de tête lui indiqua qu'elle était prête. L'homme lui redonna certaines consignes, vérifia qu'elle avait la carte et l'itinéraire, ses épée et bouclier accessibles, puis quand la jeune femme fut enfin en place, aida Marko à s'installer devant elle, et lui tendit la petite qui se retrouva tout devant. La fillette fort vive se taisait mais regardait partout autour d'elle avec curiosité.
Linon se pencha vers les enfants et chuchota pour les rassurer

Allez mes p'tits loups, c'est parti ! on va faire un petit voyage de quelques jours, on dormira dans les bois et Marko pourra t'apprendre à poser des collets si tu veux Li ! Et qui sait.. je vous ferai peut-être des crêpes ...

Libertà parut vivement intéressée par cette perspective et ses yeux, semblables à ceux de sa mère, pétillèrent de plaisir anticipé. Marko en revanche baissa les siens vers ses pensées noires . Linon força son sourire et se retourna pour saluer gaiement de la main l'homme qui avait ouvert la porte de l'écurie, et les regardait s'éloigner dans la nuit vers un destin tragique.


Edit: ajout d'un lien

Miss était rentrée depuis peu du campement caducée où on lui avait sauvé la vie. Ce matin là encore, elle se leva très tôt. Avec sa main temporairement handicapée elle mettait beaucoup plus de temps à réaliser quoique ce soit.

La veille en se promenant elle avait vu un magnifique sapin qu'avait fait installer Orka et Miss voulait contribuer à le décorer.

Elle se demandait ce qu'elle allait pouvoir utiliser pour faire une belle guirlande et de plus elle devrait être très longue puisque le sapin était grand.

Elle tournait en rond dans sa cuisine, allant dans la réserve, regardant tout ce qu'il y avait autour d'elle, scrutant le plafond comme si l'idée allait en jaillir. Puis ses yeux tombèrent sur le sac de maïs séché qu'elle avait remisé là pour le pigeonnier.

Mais c'est bien sûr !!!!!!! Miss se souvint que quelques grains de maïs étaient tombés sur son fourneau un jour qu'elle cuisinait et avec la chaleur ceux-ci s'étaient gonflés sautant en l'air pour retomber tout boursoufflés sur le fourneau

Miss s'attela à la tâche, elle alluma le fourneau, prit un récipient y jeta du maïs.

POP ...POP .... POP POP POP POP entendait-elle. Quand il n'y eut plus de bruit elle souleva le couvercle, la casserole était pleine de petites boules blanches. Elle en prit une pour la goûter

Hummm c'est pas mauvais, ça se mange en plus, je suis sûr que les enfants du village vont aimer ça. Faut que je leurs trouve un nom.
Euhhh .... voyons voir .... maïs soufflé ?!! non .... maïs ... euhh OUI J'AI TROUVE !!!!! POP MAÏS !!!

C'est à ce moment que Miss réalisa qu'elle parlait toute seule et partit dans un éclat de rire.

Tout en riant Miss alla chercher sa cousette, prit du fil et une aiguille et tant bien que mal enfila son pop-maïs. Cela lui prit une bonne partie de la matinée, mais elle était fière du résultat.

Elle déposa délicatement la guirlande dans un panier et prit le chemin de la place pour y déposer sa guirlande.
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Salut Miss, tu as reçut des personnes bizare dernièrement Hier en arrivant ne voulant pas te réveillé je suis aller directement dans l'écurie voir les chevaux et tu sais comme j'aime cet endroit et en chemin j'ai croisé un cheval monté par trois personne dont deux de ptite taille. Et un homme était dans l'écurie j'ai pas bien compris ce qu'il se passait mais c'était bien la première fois que je voyais quelqu'un quitter un lit de l'auberge en pleine nuit et même pas profité du bon ptit dej que tu serts tiens à propos j'ai pas mangé depuis un moment.

La voix de Hedj fit sursauter Miss.

Oui Hedj se sont surement les clients de l'auberge que j'ai laissé un peu livrés à eux mêmes la nuit de l'attaque et pendant que j'étais au campement caducée pour y recevoir des soins, personne ne s'est occupé d'eux.
Ne vous inquiétez pas rien ne manque à l'auberge, nous n'avions pas à faire à des voleurs.
Entrez donc prendre un petit déjeuner, il y a du lait et de la brioche que nous livre Kenne-y tous les matins.

Dès que Hedj eut pris son petit déjeuner, il repartit laissant Miss à ses occupations.
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Garde Territoriale
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]Tu parles d'un campement de soin eus tu été bléssée?

Miss ouvrit des yeux ronds à la question d'Hedj et regarda sa main gauche bandée, depuis qu'elle était rentrée elle se tenait légèrement penchée sur la gauche à cause de sa blessure au flanc.

Euhh ... oui Hedjour, j'ai été blessé lors de la dernière attaque ... mais laissons cela .... c'est du passé

Miss partit dans ses pensées, comment n'était-il pas au courant, pourtant cela avait fait du bruit dans angoulême et puis elle n'aimait pas en parler. Elle était soldat et quand elle s'était engagée dans la Garde Territoriale elle savait les risques qu'elle encourait et les avait acceptés.

Avec un sourit Miss dit à Hedj

Passez une bonne journée Hedj
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Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Après une retraite pendant la période de noel Hedj revint à la taverne il se dirigea directement vers la grange s'occuper des bêtes et son jardin.
Il amenagea une cage dans la grange et se dirigea vers le bois avec une hache toujours avec kazan sur ses talons.
Faudra que je propose à Miss que l'auberge propose des tours en traineaux quand je l'aurais fait suite à ça il me faudra trouver des chiens mais bon dans un premier temps trouvons miss et du bois.

Un temps plutard hedj n'avait pas de réponse de la part de miss il voulut lui demander à nouveau mais celle ci sembla bien affairé l'anniversaire de Marka approchait et Hedj ne voulut pas la déranger dans ses préparatifs. Il avait commencé l'ouvrage le traineau prenais forme dans la grange il ne lui manquerais plus que les chiens il savait ou il pourrait en trouver.

Juste au moment de partir il croisa Miss
Bonjour Miss l'orga pour l'anniversaire de Marka c'est bien passé?
Je vous prépare une surprise pour ce soir je vous avais parlé d'un projet je l'ai mené dans un coin et vous ferais profiter de la primeur ainsi qu'a Marka si la neige n'a pas toute fondue (sourire au levre) bonne journée. Puis il parti

Psy alla pour aider a la préparation de l'anniversaire de son amie marka. Il sorti de chez lui, embrassa sa douce, puis déposa un bisou sur le front des enfants, puis pris la route. Il traversa les rues, salua les gens qu'il connaissait, puis passa dire bonjour au poste de police, voir si ken avait bien pris sa garde.

Puis continua sa route jusqu'a la salle des fêtes où il y retrouva Miss et Orka :

Salut vous deux vous allez bien?

Bon je suis venu donner un petit coup de main. Que faut il faire?
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[LJD Hedjour fait attention aux posts précédents JE SUIS DANS L'AUBERGE]

Miss vit arriver Orka avec grand plaisir

Coucou Orka, contente de te voir, tu sais pour l'instant il n'y a pas grand chose à faire, mis à part attendre l'invité d'honneur et les autres. Mais viens, on va s'installer près du feu en attendant et siroter quelque chose à boire. Qu'est ce qui te ferais plaisir ?

Pendant que Miss accompagnait Orka vers la cheminée, Psy entra à son tour. Cela lui donna une idée

*si seulement tout le monde pouvait arriver avant Marka on pourrait lui faire une belle surprise*

Après les salutations d'usages, Psy dit

Bon je suis venu donner un petit coup de main. Que faut il faire?

Ben rien merci Psy, tout est sous contrôle nous n'attendons que les invités
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Au bout du temps indiqué précédemment Hedj sorti de sa chambre Il avait une tenue propre et peu reprisé contrairement aux peaux qu'il portait habituellement. La barbe rasé de près il en était presque méconnaissable. Et en arrivant en haut des escaliers il se rendit compte que miss était déjà rentré.

Salut Miss désolé je t'ai pas vu tout à l'heure. Marka n'est pas encore arrivé j'espère? Sais-t-on ou est elle?
J'aimerais aller la chercher avec la surprise dont je t'avais parler miss.
Cela laisserai un peu de temps à tous d'arriver avant elle comme le souhaiter Psycho.
D'ailleurs Monsieur pourriez vous m'aider quelque peu pour la mettre en place?
Dit il en se tournant vers celui ci.
Eh Miss tant que j'y pense pourrais je t'emprunter une couverture?
Il était tout exiter à l'idée de recevoir la personne qui l'avait accueilli ou plutot recueilli à son arrivée et lui avait permis doucement et calmement de renouveler des contacts avec l'espèce humaine.

Eh Miss tant que j'y pense pourrais je t'emprunter une couverture?

Bien sûr Hedj vous pouvez avoir une couverture, demandez simplement à Arthur qu'il vous en donne une. J'espère que vous aurez du succès avec votre idée de traineau, si vous le souhaitez nous en reparlerons plus tard lui dit Miss en souriant.

Euh bonjour tout le monde, Marka n'est pas encore arrivée? ou sont les autres invités?

Eh Face !!!! comment vas tu ? La jeune femme toute essoufflée, venait de faire son entrée à "La Belle".

Marka n'est pas encore là et les invités, ben se font attendre on dirait, mais viens prendre un verre avec nous en attendant
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Bien sûr Hedj vous pouvez avoir une couverture, demandez simplement à Arthur qu'il vous en donne une. J'espère que vous aurez du succès avec votre idée de traineau, si vous le souhaitez nous en reparlerons plus tard lui dit Miss en souriant.

Hedj se tourna vers Arthur et lui demanda une couverture.
Celui-ci disparu l'espace d'un instant avant de revenir avec l'objet.
Hedj s'adressa alors à Miss.

Sais tu te quelle ville elle vient elle doit être fatiguée je vais aller la chercher à l'entrée de la ville.

Hedj attendit la réponse de Miss. Kazan était nerveux et Hedj ne savais qu'une chose il fallait qu'il en face sont chien de tête et l'attelle rapidement avant qu'il ne démonte la porte de la cuisine à force de la gratter il savait aussi que sont chien apprécié particulièrement Marka.

Comme promis schumi se préparer pour l'anniversaire de marka, il était ravi d'y assister, s'habilla pour l'occasion et se rendit vite en ville. Arriver devant la belle, il entra puis alla dire bonjour à tous ceux deja arriva.

bonjour les filles , vous allez bien? j'espere je suis pas en retard

Puis schumi se prit un verre et s'approcha aupres des autres.
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On lui avait gentiment fait savoir qu'il était attendu à "la belle" pour l'anniversaire de Marka. Anniversaire qu'ils n'avaient pu aller fêter chez elle à Sarlat.

Il se rendit donc à l'auberge où il y avait déjà quelques personnes qui attendaient, au coin du feu.
Il entra.

Bonsoir tout le monde les gens!

Comment ça va bien?

Elle est pas encore là mamie?
_________________
Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA

Alors que les personnes déjà présentes échangeaient quelques mondanités et nouvelles du pays, la porte s’ouvrit brusquement laissant entrer un voyageur en piteux état et dont l’apparence pouvait suscité au choix l’effroi, la pitié ou l’hilarité. Ses vêtements étaient couverts de boue et de sang, son bras gauche pendait le long de son corps et semblait inanimé, il affichait sur son visage un teint si pâle qu’on l’aurait dit revenu de chez les morts.
Il avançait péniblement, dans le prolongement de son bras endormi, sa jambe gauche traînait sur le sol.
D’un geste sec il referma la porte de sa main droite et le regard hagard il dit non sans peine :

« Beuuarrgghhh !!!
Bonjour,
J’ai besoin d’une chambre….
….pour 45 jours……

…..s’il vous plait….

Maaaaadameuuuuu….. »
Il attendait q’un lui réponde et qu’on lui permette enfin de pouvoir se reposer. Les muscles de sa mâchoire avaient du mal à la maintenir fermée et il restait ainsi la bouche ouverte.

Kildara arrivait à la taverne, elle avait reçu un pigeon de Marka lui annonçant une petite fête pour son anniversaire, elle trouvait l'occasion idéale pour se revoir et faire connaissance avec d'autres Angoumois et Angoumoises... chose qu'elle n'avait apparemment toujours pas eu le temps de faire...

Elle poussa la porte un peu timidement

Bonjour, je suis Kildara, dite Kil, j'espère que je ne suis pas en retard, je viens pour l'anniversaire de Marka, mais a priori, elle n'est toujours pas là...

Il répondit à l’économie à Miss Jones, tellement la prononciation d’un mot lui semblait intenable. Il lui donna son nom, la remercia, à la question si il souhait un medicastre, il secoua la tête…comme à chaque il s’en débrouillera.

Il remercia encore d’un signe de tête Miss Jones lorsqu’elle quitta la chambre et il contempla béat l’eau couler dans la cuve qui faisait office de baignoire.

Sans se soucier de l’homme qui était encore dans la chambre il se débarrassa de ses vêtements en poussant un gémissement de douleur à chaque morceau de tissu qu’il enlevait. Chacun de ses habits se décomposait lorsqu’il les retirait, les manches de sa chemise lui restaient dans les mains, ses braies se fendirent lorsqu’il commença à déboutonner. Il jetait un à un sur le sol les morceaux de tissus qui formaient ainsi un amas méconnaissable de fils, de boue et de sang.

Il pénétra ensuite dans le bain, il décida de s’enfoncer d’un seul dans l’eau. Le contact avec ses blessures fut sans appel, il ne ou retenir un cri de douleur qui résonna dans toute la chambre et bien au-delà d’ailleurs.

Lorsque Arthur s’apprêtait à quitter la chambre Kemper l’interpella :

« Dis moi l’Ami, Veux tu bien me trouver des habits neufs, je te prie ???

Prends une paire de botte aussi.. des bottes, hein... Pas ces mocassins de paysans… »

Puis il ferma les yeux, il senti son corps reprendre vie peu à peu.
Soudain il renifla une odeur désagréable…elle semblait être là depuis toujours, mais il n’y avait pas encore prêter attention.
Mais qu’elle était cette odeur qui semblait de plus en plus présente ?
Impossible de savoir d’où elle venait, l’odeur lui devint ensuite familière…

*Un animal…ça sent l’animal crevé….*