--Gardes_mobiles
[Les gardes mobiles, c'est vraiment pas la dernière chance au dernier moment]
- Allez !
- Aller quoi ?
- Mais dépêches toi Non de Dieu !
- Ça va je refaisais juste mes chausses c'est tout !
- C'est tout ? Tu n'a pas cessé de nous faire retarder tout le long du chemin.
- Pas du tout !
- Ah bon et dis moi pourquoi tu viens de t'arrêter devant l'auberge d'Angoulême s'il te plaît ?
- Je viens de te dire que je remettais mes chausses.
- Et mon cul c'est du poulet !
- Je sais pas j'ai pas tâté !
- Non mais oh arrêtes, tu t'es arrêté pour remettre tes chausses 20 fois depuis que l'on est parti, sept fois tu avais la lanière de ta veste défaite, quatre fois ton épée allait tombée, huit fois tu avais une douleur dans le mollet, trois fois tu avais laisser tomber quelque chose et une fois tu as tenté de reluquer une fille au lavoir.
- Ça compte pas tu t'es arrêté aussi.
- Bon pour ce coup-ci je te l'accorde mais c'est tout. Dis moi enfin franchement que tu nous fait retarder !
- Non mais pas tout à fait..., seulement que..., et...
- Arrêtes je te dit ! Je sais que tu nous fait retarder alors tu as peur ?
- Peur ? Pas du tout j'ai jamais eu peur et c'est pas ça qui va me faire peur.
- Tu sais je comprendrais, moi aussi la dernière fois j'étais horrifié. C'est une épreuve très difficile dans la vie d'un garde. Nombreux sont ceux qui ont pas supporté et ont craqué. Et je comprendrais tout à fait que tu en fasses autant.
- Non mais pas du tout je ne le ferais pas... seulement effectivement j'ai une certaine appréhension.
- Ah tu vois je te le dis ! Vas-y explique toi.
- Comme toi j'ai eu les souvenirs d'autres gardes qui ont eu à subir cela. Personne n'en est jamais revenu dans le même état quand ils en sont revenus...
- C'est vrai paix à l'âme de ceux qui furent perdu.
- Alors tu vois c'est normal que je fasses ralentir.
- Oui je comprends mais tu sais que tout le monde y passe un jour ou l'autre...
- Tu es sûr ?
- Oui. J'y suis passé moi aussi.
- Et c'était comment ?
- Terrible.
- Dramatique ?
- L'enfer lunaire ici bas.
- Oh par le Très-Haut.
- Mais je n'ai pas pût l'éviter.
- Tu es sûr ?
- Sinon c'est fini tu n'ai plus garde.
- Oh non c'est le seul travail où je me suis pas fait jeté.
- Aller courage on y est.
- Non non ! Je veux pas y aller !
- Si ! Tu va y aller d'ailleurs c'est ton tour !
- Urbain Jean. C'est à vous pour la visite médicale, le médicastre va vous recevoir !