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[Lieu-RP] Auberge "A la Belle d'Angoulème"

---fromFRMissJones
Miss sortait par la porte de derrière quand elle vit son amie Rubi près du puits.

Bonjour Rubi, quelle bonne surprise. Je suis tellement contente que tu sois venue me rendre une visite.

Miss invita Rubi à entrer, il était très tôt aussi lui proposa t-elle de prendre un petit déjeuner. Miss d'un naturel curieux voulait tout savoir sur la fin de soirée du bal avec Damagnac, elle les trouvaient si bien assortis tous les deux mais elle se fit discrète, elle ne voulait pas embarrasser son amie. Rubi était d'un naturel exubérant et joviale qui cachait son coté timide

Rubi suivit Miss dans la cuisine et lui offrit un panier de fruits ... des cassis

Merci Rubi avec tes cassis je ferais une belle tarte pour le dessert de ce soir. Pourquoi ne viendrais tu pas dîner ce soir et invite Damagnac par la même occasion. J'adore avoir des amis autour de ma table.

Ce disant Miss posa devant Rubi un bol de lait chaud, une miche de pain et un pot de confiture de framboises.
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Membre de la Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême
Rubiconde
Le bruit d’une porte qui s’ouvre fit sursauter Rubiconde. C’était Miss et un grand sourire chaleureux illuminait son visage.

"Bonjour Rubi, quelle bonne surprise. Je suis tellement contente que tu sois venue me rendre une visite."

A ces mots, Rubi se sentit coupable. Certes, elle aimait beaucoup Miss, mais n’était encore jamais venu la voir à l’auberge. Elle espérait que cette femme si compréhensive ne lui en tiendrait pas rigueur, et accepterait de bonne grâce, ce qu’elle avait à lui dire.

C’est avec joie qu’elle accepta l’offre de Miss, pour un petit-déjeuner. Les hésitations qu’elle avait eu, à savoir si elle passerait à l’auberge aujourd’hui, lui avait noué l’estomac et elle n’avait pu avaler son bol de gruau.

Dans la cuisine, Rubi offrit ses cassis, et son amie la remercia en l’invitant à manger le soir même; puis ajouta :


"et invite Damagnac par la même occasion. J'adore avoir des amis autour de ma table."

Son cœur cogna très fort dans sa poitrine, lorsqu'elle entendit son nom:Da-ma-gnac.
Quelle femme merveilleuse, qui avait tout compris !
Les yeux remplis de reconnaissance, Rubiconde prît la main de Miss dans la sienne.


-Je suis si heureuse Miss, je ne pensais pas qu’un homme puisse autant occuper mes pensées.
-Je ne sais pas ce qui m’arrive ! Tous mes serments de liberté, toutes mes idées tenaces sur les hommes, la vie à deux, l’amour, tout cela n’a plus d’importance !
-J’ai la curieuse sensation de ne plus être la même et cela me fait si peur !
-C’est si bon de pouvoir se confier. Miss aide-moi !...


Ses yeux s’étaient agrandis d’effroi en disant cela, et s’adoucirent très vite quand son cœur continua.

-Mais il me semble si doux, si prévenant et sincère. Lorsqu’il me parle, ces paroles sont comme du nectar à mes oreilles et je pourrai l’écouter des heures durant.
-As-tu déjà connu l’amour Miss ? Est ce que cela y ressemble ? Tu connais ce gascon pour l’avoir eu à ta table souvent, crois-tu qu’il soit personne respectable ?


Soudain consciente de s’être laissée un peu aller, Rubiconde lâcha la main de Miss Jones et lui sourit franchement.

-Excuse-moi !... je dois te sembler stupide et bien niaise !

Puis rougissante:
-Ne pense-tu pas qu’il serait préférable que tu invites toi-même le gascon ?
-Je n’aurai pas la force de faire pareille chose.


Elle posa alors son regard sur le bol de lait chaud et la miche odorante, confuse de s’être dévoilée autant.
Lyselon
Arnor qui venait d'entrer dans l'auberge entendit les paroles de Rubi et se dit qu'il aurait aimé qu'on parle de lui en ces termes, hélas il s'était torpillé lui-même, une des dames présente pouvait en témoigner. Il espère bien se racheter en demeurant fidèle à Vinou, enfin Rubi a surement tiré le bon lot avec Damagnac, c'est vrai qu'il inspire naturellement confiance, que ses paroles sont agréables à entendre et qu'il fait toujours ce qu'il dit. Un vrai ami sur qui compter en cas de coup dur, Arnor en sait quelque chose.
---fromFRMissJones
Miss sentit bien que son amie était embarrassée mais ne comprenait pas pourquoi, elles étaient amies. Miss qui n’avait plus de famille considérait Rubiconde comme une sœur.

Miss n’eut pas longtemps à attendre quand Rubi prit ses mains et lui fit ses confidences.


-Rubi je suis si heureuse pour toi, tu mérites ce bonheur et vous allez si bien ensemble.
-Tu n’as pas besoin de mon aide, laisse simplement parler ton cœur et fit toi à lui.


Rubi l’écoutait mais Miss savait qu’elle prêchait une convaincue mais quand Rubi lui dit

-As-tu déjà connu l’amour Miss ? Est ce que cela y ressemble ? Tu connais ce gascon pour l’avoir eu à ta table souvent, crois-tu qu’il soit personne respectable ?

Ai je déjà ressenti de l’amour Miss ne pouvait répondre à cette question aussi ne s’y attarda t-elle pas.

-Ton Damagnac est un gentil garçon, plein de prévenance. Tu sais j’ai eu le temps d’apprécier ce gascon le temps qu’il a séjourné à l’Auberge. De plus c’est un homme très courageux qui ne rechigne pas à la tâche.
-Regarde tout le travail qu’il abat, il travaille à la carrière, il remet en état sa maison et son échoppe et il trouve le temps de faire quelques travaux pour l’auberge.
-Et non je ne l’inviterais pas pour toi, c’est à toi de le faire, courage ma grande tu verras cela se passera bien.
-Maintenant fini ton petit déj ensuite je vais devoir t’abandonner, il faut que j’aille au pigeonnier, les pauvres bêtes vont mourir de faim ou mieux s’y tu n’es pas trop occupé tu peux m’y accompagner. Peut être rencontreront-nous ton amoureux en route et nous pourrons l’inviter toutes les deux.


Miss était heureuse que Rubi se soit confiée à elle car maintenant elle était sur d’avoir une véritable amie

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Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême
Damagnac
Ayant quitté Navette le gascon arriva tôt à l'auberge.
Miss était là, déjà levée et finissait son petit déjeuner. Damagnac lui parla brièvement de son passage de la veille, du travail effectué sur la porte de grange et des prochaines réparations à envisager.
Puis dans une expiration rapide dit à Miss:


Miss, je viendrais manger ce soir si tu le veux bien. Je ne serais pas seul.
Rubiconde m'accompagnera. Bien sur nous mangerons tous ensemble...tu nous chaperonneras en quelques sortes...acceptes tu? Je vais passer au pigeonnier maintenant et lui envoyer un message pour l'inviter .


Il était conscient d'hypothéquer un peu, voir beaucoup, la décision et de Rubi et de Miss, mais voilà les résolutions qu'il avait prises. Il les suivrait.
Rubiconde
(La veille)

Il faut parfois savoir se prendre par la main, et Rubi en était capable, mais son désarroi était si grand qu’il la paralysait.
Elle refusa, d’accompagner Miss au pigeonnier, invoquant ses divers labeurs de la journée.

-Aurevoir Miss, tu as été si gentille avec moi et tu as su me rassurer.
-Je te suis redevable pour tout ça, n'hésite pas si tu as besoin de moi...Je serai là!

Mais en réalité, elle ressortie de l’auberge, plus désemparée qu’elle n’y était entrée.
Comment faire pour inviter ce gascon ?
A nouveau des questions, des tourments, des hésitations…Etait cela l’amour ?
En faisant chemin vers la place du marché, Rubiconde avait décidé de remettre son destin aux mains du tout puissant.
Peut être se rencontreraient ils ?
---fromFRMissJones
Miss finissait son petit déjeuner quand Damagnac pointa son nez. Il lui débita un déluge de paroles sur les travaux à faire à l'auberge et enchaina en disant

Miss, je viendrais manger ce soir si tu le veux bien. Je ne serais pas seul.
Rubiconde m'accompagnera. Bien sur nous mangerons tous ensemble...tu nous chaperonneras en quelques sortes...acceptes tu? Je vais passer au pigeonnier maintenant et lui envoyer un message pour l'inviter .


Miss s'amusait beaucoup avec ses deux là, entre Rubi qui n'arrivait pas à inviter son amoureux et l'amoureux qui fonçait bille en tête .......

Miss n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle en serait enchantée que telle la flèche il avait déjà passé la porte. Décidément elle n'arriverait pas à lui passer la commande qu'elle souhaitait faire et le repas du soir ne sera pas le moment propice.

Bah on verra bien pensa t-elle mais comme elle voulait que le repas pour ses amis soit parfait elle s'installa à la table de la cuisine et commença à feuilleter les recettes qu'elle tenait de sa mère, de sa grand-mère et la mère de celle-ci.

Après avoir fait son choix, elle attrapa un cabas et parti en direction du marché.

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Rubiconde
A l’heure où les cloches sonnent la dernière prière, a l’heure où les femmes s’affairent aux fourneaux réchauffant dans l’âtre la soupe pour leurs hommes affamés ; Rubiconde prit le chemin de "la belle Angoulème ". Elle avait tenu à partir tôt, pour proposer son aide à Miss. Ce soir elle mangerai avec Damagnac à l'auberge. Il n'avait pas résisté plus à l'envie de la voir et l'avait invité.
Son cœur battait la chamade bien sûr, mais elle s’était familiarisée avec ses rythmes fous.
Au détour des rues elle croisait des voisins, des connaissances:

-Bon Soir Rubi!!!... Tu vas où dans tes beaux atours!!!???

Elle répondait à leur salut, d'un sourire bonne enfant, mais n'en disait pas plus.
-La bonne soirée a vous aussi!

Ses cheveux étaient rassemblés en un chignon lâche, découvrant sa nuque gracieuse. Elle portait sa seule robe de gros drap, qu’elle avait lavée à l’eau claire et séchée au grand air. La coupe de celle-ci, accentuait sa taille fine et, tombait fluide sur ses hanches. Ses épaules fines et musclées, bien rejetées en arrière emportaient le vêtement.
Son teint était doré par les travaux des champs, ses lèvres pleines, et ses yeux rieurs.
Dans sa besace, elle apportait un peu d’eau ardente dans un flacon ; elle avait reçu cette eau de vie d’un bouilleur de cru chez qui elle avait travaillé, lors de son passage dans les landes. Jusqu’ici elle gardait précieusement la boisson a des fins médicamenteuses ; mais elle pensait que le gascon apprécierait un produit de son terroir.

En passant près du puits, elle jeta un œil à son reflet. Elle se sentait stupide comme une oie blanche et parfois ça la dérangeait un peu. Elle se tira la langue.
Arrivée sur le seuil, la porte était ouverte et les gamelles tintaient. Des efflûves épicées montèrent délicieusement à ses narines.


-Miss ???...Miss ???... C’est Rubi !!!...Tu es là ???...
-Si tu as besoin de moi...Tu n'as qu'à demander!


Derrière elle des pies firent écho à sa voix. Rubi n'aima pas du tout leur ton moqueur.
---fromFRMissJones
Miss depuis son retour du marché était affairée à la préparation du repas, elle avait prévue de confectionner des aumônières au fromage pour l'entrée. Dans le four rôtissaient de belles cailles bien dodues que Miss arrosait fréquemment de graisse d'oie.

Les raisins étaient lavés et égrainés prêt à rejoindre les cailles dans le four.

Sur la table était posé un plat à tarte garnit d'une pâte sablée attendant de recevoir les cassis que lui avait apporté Rubi le veille.

Miss s'agitait en tout sens pensant qu'elle n'aurait jamais le temps de tout terminer avant l'arrivée de ses convives quand elle entendit la voix de Rubi.


-Miss ???...Miss ???... C’est Rubi !!!...Tu es là ???...
-Si tu as besoin de moi...Tu n'as qu'à demander!


-Oh Rubi tu es mon sauveur, tu arrives à point nommé
-Et oui j'ai besoin de toi, si tu veux bien peux tu t'occuper de mettre la table dans la salle à manger, j'ai encore à faire dans la cuisine et je n'ai pas le temps de m'en occuper.
-Mais que tu est belle, ce n'est quand même pas pour moi que tu as fait ces efforts de toilette ?!!


Miss adorait taquiner son amie et sourit de la voir piquer un fard

-Allons sort de la cuisine tu vas te salir
-Tu trouveras dans le buffet de la salle à manger les nappes, serviettes et la belle vaisselle pour dresse la table.


Rubi sortit de la cuisine en emportant le vase de fleurs que Miss lui mit dans les mains.

Miss finit de garnir sa tarte et l'enfourna, sortit le plat dans lequel doraient les cailles et y ajouta les raisins. Puis elle s'attela à cuisiner une poêlée petits légumes qu'elle avait ramassé le matin dans le potager et les champignons cueillis le matin après son passage au verger.

Quand tout fut prêt elle retira le tablier qui protégeait sa robe et alla rejoindre Rubi dans la salle à manger. Celle-ci avait dressé une table de toute beauté, les assiettes et les verres étincelaient sur une belle nappe blanche ornée de dentelle de Calais. De part et d’autre des assiettes Rubi avait disposé les couverts en argent qui étaient les seuls biens de valeur que possédait Miss. Le vase trônait au centre de la table.


-La table est ravissante Rubi. Il ne nous manque plus que notre dernier invité.
-Que dirais tu d’un petit verre de vin blanc en attendant son arrivée.

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Rubiconde
L’accueil de Miss avait été très chaleureux, et Rubi fut soulagée de pouvoir se rendre utile.
Elle l’avait bien taquinée un peu sur ses efforts de toilette, mais l’ironie de son amie l’amusa, et bien qu’elle rougit un peu cela la détendit.
Miss était une femme adorable, et Rubiconde savait à quel point elle lui était redevable.

Lors de ses errances dans divers comté, Rubi avait travaillé quelques fois dans des cuisines de nobliots. Elle n’avait pas les deux pieds dans le même sabot, et dressa une jolie table. Les fleurs en son centre, illuminées par les derniers rayons de soleil, égayaient à elles seules la pièce entière.

Miss revint des cuisines, et lui fit des compliments.
-La table est ravissante Rubi. Il ne nous manque plus que notre dernier invité.

L’aubergiste avait retiré son tablier et Rubi la regardait et se demandait pourquoi aucun homme n’avait encore pris le cœur de la belle. Qu’elle était ravissante ! Elle l’avait déjà questionné au sujet de l’amour et Miss était restée discrète. Rubiconde ne voulais pas insister.Miss lui proposa :
-Que dirais tu d’un petit verre de vin blanc en attendant son arrivée.

-Oui un peu de vin ne me fera pas de mal, je suis un peu nerveuse.
-Je me rappelle avoir beaucoup ri avec lui au bal, mais tous ces jours sans le voir ont ravivé mes peurs.
-Je sais que mon cœur est à lui, mais ma raison parfois prend le dessus. Mes sentiments sont encore confus.
-Mais quand il franchira ta porte; c’est mon cœur qui l’emportera sur ma raison.J'en suis certaine!

Puis riant :
-Mon cœur s’emportera tout court d’ailleurs, je ne l’ai jamais senti cogner aussi fort ! là !
Elle porta sa main à la poitrine et de l’autre leva son verre pour trinquer avec Miss.
-A l’amour Miss ! Puisses tu trouver le tien !
Damagnac
Damagnac activait le pas. Qui l'eut croisé dans les ruelles aurait eu du mal à le reconnaitre !
Raisonnablement, il n'avait pu garder ses vêtes usuels pour cette soirée qu'il attendait tant. Encore aurait il pu les porter, s'ils eurent été lavés!
La promptitude et l'inattendu de l'évènement ,ainsi que sa pudeur personnel lui avait interdit de demander à son ami Arnor de s'occuper de sa tenue.
Il avait bien une autre tenue...mais celle là...celle là était dévouée aux conduites qui mènent aspirants et compagnons sur le chemin des savoirs , c'est à dire celle qui sert pour les cérémonies de sa corporation , celle des huchiez.
Et notamment lorsque ceux ci prennent le chemin pour une nouvelle destination... les autres compagnons en ville lui font un brin de conduite...
Cette tenue ne lui appartenait pas à proprement parler.
elle appartenait quasiment à sa corporation, offerte, par les dons effectués par les membres de la société auquel il appartenait.
Jamais Damagnac n'eut pu croire faire tel sacrilège !
Il décousait les rubans de couleurs ornant sa tenue ! la coquetterie et sa fierté de mâle avait eu raison...de son attachement aux rites !
Que ne nous fait donc faire l' Amour !
Somme toute, une fois rendu anonyme, il faut reconnaitre qu'elle avait du cachet cette tenue !
Une chemise de lin , sur laquelle un pourpoint vert olive,rehaussé de cordons marron entrelacés, ornant la poitrine et les épaules venait s'ajuster . Des braies de laine , elles aussi marron, complétaient l'ensemble.Il est curieux de penser que pour des compagnons passants, rien n'était prévu comme chausse ! Ainsi dut il faire avec ces vieilles chausses éculées, mais si l'on se contentait de le mirer de cape ...en mollet ... il été tout à fait présentable !

Il pensa à son couvre chef...
mais se dit il ...*cela ferait peut être trop* !
Et il ne pu se résoudre à découdre les médailles bénites représentant Hiram l'architecte du Temple de Jérusalem, ni celle de Saint Joseph , son saint patron ! L'impudence avait ces limites !

Récuré, ses cheveux mi long parfaitement peigné, bien qu'ayant oublié deux petits copeaux de chêne près de son oreille droite, c'est ainsi qu'il arrivait en vue de l'auberge de Miss...
Il se réajusta , tira sur son pourpoint , remonta ces braies et recala sous sa chemise , le petit présent, sorti tout droit de ses mains, qu'il avait préparé pour Rubi.

Arrivé devant la porte, il ferma les yeux, aspira une bonne lampée d'air,
souffla deux fois, caricatura un sourire excessif, se fendant de manière burlesque jusqu'au oreilles...il entra.

Ce ne fut d'abords qu' odeurs, parfums mêlés, fumets suaves...
La lumière contrastante de la salle lui fit une seconde cligner des yeux...et quand il les rouvrit...Rubi était là...à portée de son regard, bientôt de ces mains.
Qu'elle était jolie... ce reste d'enfance et pourtant tellement femme...Ces cheveux relevées, dégageant son cou fin, ourlant ces oreilles, dégageant son visage...et formant sur son front, ce diadème mobile et souple... les deux perles fines de ces yeux et ce petit nez fin complétaient son minois, qu'elle était donc belle... un mélange de douceur et de rébellion, une farouche tendresse à prendre et à comprendre...

Elle se tenait là, au coté de Miss, rieuses toutes deux, une coupe fine à la main...
La bienséance eu voulut , qu'il salua Miss en premier, mais le coeur l'emporta sur la politesse d'usage. Il se dirigea d'instinct vers Rubi,
se plaça souriant devant elle, lui saisit les mains avec douceur, lui serrant imperceptiblement et murmurant lui dit :


Toi , enfin...

Son regard captura ces yeux, son sourire confiant illuminait son visage.Il mourait d'envie de l'embrasser. Il se retint.

Revenant à ces devoirs d'invité, il lâchât une à une les mains de Rubi et se tournant vers Miss, lui adressa le plus complice des sourires:


Miss pardonne moi mon impolitesse, je te souhaite le bon soir, l'accueil que tu nous réserves , comme le présage les parfums qui embaument, restera longtemps dans nos esprits, je suis fier de compter parmi tes amis.

Il était ému le gascon , et il aurait bien pris l'univers dans ces bras pour crier son bonheur, il rejoignit Rubi , lui prit une main et la portant à ses lèvres , la baisa avec dévotion.

Vous m'offrez un verre ? dit il malicieux et rieur
---fromFRMissJones
Miss une coupe à la main papotait avec Rubi en attentant l'arrivée de Damagnac, elles parlaient de tout et de rien, riant de leurs plaisanteries tout en dégustant leur coupe de vin quand Damagnac fit son apparition. Comme il était beau, lui aussi avait choisit avec minutie sa tenue mis à part un couvre chef un peu bizarre agrémenté de médailles. Quelle idée de mettre des médailles sur un couvre-chef pensa Miss.

Damagnac n'avait d'yeux que pour Rubi, il était sous le charme de sa belle et Miss voyait bien qu'il se retenait de prendre sa belle dans ses bras quand il se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls, se détachant péniblement de Rubi il salua Miss


Miss pardonne moi mon impolitesse, je te souhaite le bon soir, l'accueil que tu nous réserves , comme le présage les parfums qui embaument, restera longtemps dans nos esprits, je suis fier de compter parmi tes amis.

-Bonsoir Damagnac et ne t'excuses pas et je suis également très fière de vous compter tous les deux parmi mes amis.
-Tiens prend cette coupe et buvons à vos amours lui dit Miss en lui donnant une coupe de vin blanc.


Voulant leurs laisser un peu d'intimité Miss prétexta quelque chose à faire en cuisine pour les laisser seuls.

Souriante Miss partit vers la cuisine, vérifiant que tout était en ordre, il est vrai que cela sentait bon.
Prenant tout son temps, elle disposa les aumônières dans le plat de service et les passa au four pour les réchauffer.

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Rubiconde
Quand dans l’embrasure de la porte, le gascon apparut ; le temps fut suspendu. Comme dans un rêve, Rubi avait conscience de ce qui se passait autour d’elle, mais ne pouvait agir. Elle se contenta de le regarder.
Son allure était superbe dans cet habit bien taillé, qu’elle ne lui connaissait pas.
Il y avait toujours cette constance chez lui; le gascon se tenait là, droit et fier; résolu ; il savait ce qu’il voulait.
Ses cheveux lâchés, tombaient sur ses épaules vigoureuses ; sa mâchoire était forte, son menton volontaire, ses yeux comme deux braises, il lui plaisait tant !

Elle le vit approcher. Il souriait tranquille, comme rassuré, elle pouvait voir par l’échancrure de sa chemise, une veine battre à son cou et un élan de tendresse la submergea. Quand il prit ses mains dans les siennes, elle ressentit cette attraction de leurs deux corps.
Dans un effort vain elle tenta de tourner la tête vers Miss… Il murmura :

Toi, enfin…
Sa voix basse et grave, son accent et sa façon bien particulière d’insister sur les syllabes, avaient quelque chose de rassurant.

Elle plongea ses yeux dans les siens. Son regard profond lui disait combien il avait envie de l’embrasser, combien elle lui avait manqué, et Rubiconde espérait que ses yeux lui parlent aussi bien.
Il semble qu’en même temps, ils eurent conscience de la présence de Miss Jones ; Damagnac se tourna vers son hôte, et Rubi sortit de sa torpeur.
Les paroles d’usages prononcées, les compliments et les sourires complices échangés, Damagnac la rejoint. Le baiser qu’il déposa sur sa main était chargé d’émotion.


Vous m’offrez un verre ?... Dit-il

A peine Miss l’eut-elle servi, qu'elle s’éclipsa, les deux tourtereaux ne furent pas dupes lorsqu’elle prétexta l’urgence en cuisine. Quel merveilleux chaperon ils avaient trouvé !
Rubiconde n’avait pas encore ouvert la bouche et profita de cette intimité pour lui dire :


-Depuis le soir du bal, j’attendais cet instant, Damagnac ! Comme tu m’as manqué ! Pardonne- moi de t’avoir fait attendre.

Avec un sourire amusé, délicatement, Rubi décrocha d’une mèche des cheveux de son aimé, deux petits copeaux de bois. Deux petites spirales oubliées, témoins de son savoir faire, témoins de son appartenance à sa coorporation. Elle avait déjà envisagé la possibilité qu’il reprenne la route ; que son amour du métier, sa soif d’apprendre, le pousse à chercher ailleurs un idéal. Mais pour l’heure, il avait fait halte ici à Angoulème, et il semblait sincère.
Leurs yeux s'absorbaient, leurs mains se touchaient, ils savouraient tous deux avec délices, leurs retrouvailles.
"Qu’importe l’avenir quand le présent est si intense !"
Damagnac
Ils étaient seul. Le verre apporté, Miss filée dans la cuisine, le moment plus intime de leurs retrouvailles , de leurs retrouvailles rien qu'a eux , était arrivé.

Citation:
-Depuis le soir du bal, j’attendais cet instant, Damagnac ! Comme tu m’as manqué ! Pardonne- moi de t’avoir fait attendre.


C'est Rubi qui dit les premiers mots...il les reçut avec bonheur, elle prenait une initiative à son égard et cela parlait à son coeur.
La main qu'elle passa en suivant dans ces cheveux, dégageant deux petits copeaux, son sourire tendre , offert , amusé lui disait :
*Toi, je m'offre à toi...je me rend à ton Amour, je le partage et le fait mien*

Pour la première fois, certainement pour la première fois depuis leur rencontre , il sentit que Rubi l'aimait, l'aimait vraiment, et elle qu'elle se voulait sienne ...
Il posa son verre sur le bord d'une table qui se trouvait là, s'approcha de son aimée. Posant ces mains au cou de Rubi, les pouces caressant, et il déposa un baiser à son oreille gauche, puis à sa joue, ces lèvres de velours joignirent enfin les lèvres de Rubi...selon la carte du tendre que suivent les amants...
Il l'attira contre lui, la tenant par sa taille souple, un bras enlaçant ces épaules dorées, leurs coeurs battaient, battaient, faisant vibrer leur peau comme peau de tambour, boum, boum boum...
Il l'a serrait dans ces bras, l'enserrant, la libérant quelques peu,l'enserrant de nouveau, au rythme des bouffées d'émotion qui , par vague, montaient du plus profond de leur êtres...


Je ne te décevrais pas Rubi, je t'en fais le serment, jamais , jamais...
je suis encore comme toi surpris de cette histoire que je n'attendais pas...
mais le Très Haut ne t'as pas placé sur mon chemin par hasard...tu as sens... je veux tout vivre , tout...je t'ai intensément voulu et ne t'abandonnerai pas sur le bord de la route ...


il regretta sur l' instant cette toute dernière parole, qui pouvait être mal entendu par Rubi, car lourde de sens pour un compagnon passant... il était pourtant vraiment sincère. Droit et responsable il était le gascon !
S'il avait une seule fierté, c'était bien celle là ! Il détestait la sentence populaire "paroles de gascon" qui voulait dire tout l'inverse ! C'était une tache à ses origines! le gascon n'était pas de ceux là qui font des promesses aux bises des frimas d'automne et repartent aux premières douces brises de printemps...

Il déserra son étreinte, gardant une main de Rubi, souriant, jeta un regard circulaire, découvrit la magnifique table dressée, les fleurs...il reprit son verre, tendit le sien à Rubi...et levant sa coupe dit avec emphase:


A toi ! A la Vie ! A l'Amour ! A l'imprévu ! A la folie !
Le décor est dressé pour la plus belle des fêtes ! La table est magnifique ! Les fleurs nous chantent leurs couleurs et bruissent de parfum ! Miss nous comble d'éffluves qui torturent mes papilles !
Et Toi ! Toi ! tu es la reine qui sied à tout fabliaux !
Rubiconde
-Depuis le soir du bal, j’attendais cet instant, Damagnac ! Comme tu m’as manqué ! Pardonne- moi de t’avoir fait attendre.

N’avait –elle pas rendu trop tôt les armes ? N’allait-il pas être choqué, déçu qu'elle se soit jetéé à sa tête de la sorte ?

Rubiconde se rassura bien vite, Damagnac semblait très heureux, ses yeux pétillaient et son sourire entendu disait : Enfin tu t’ouvres à moi !
Lorsqu’il posa son verre, elle se sentit chavirer et partir en arrière ; les mains de son gascon l’en empêchèrent, et la cueillirent à son cou.
Ses doigts dans sa nuque appuyaient légèrement à cet endroit délicat qui secrète des endorphines, comme anesthésiée ne ressentant que douceur et plaisir la jeune femme se laissa aller. Sa respiration était à peine perceptible, elle n’osa déglutir quand ses pouces caressèrent son cou.
Chaque baiser qu’il lui donna, elle en perçut la profondeur. Le baiser près de son oreille disait les mots tendres ; celui, sur sa joue exprimait sa sincérité ; celui, à ses lèvres, criait son amour et son désir.
Quand il enserra sa taille finement au creux de son bras puissant ; quand de son autre bras protecteur, il entoura ses épaules ; Rubiconde aurait aimé que cela dure l’éternité. Elle avait cette sensation d’être arrivé quelque part après de longues années d’errance.

Leurs deux corps étaient étroitement liés, leurs deux cœurs palpitaient à l’unisson, puis enflaient et pulsaient, en une musique belle et sauvage. Ils se laissaient porter par les déferlantes de passion, et roulaient et tanguaient aux rythmes de leurs assauts.
A la crête d’une vague, au plus fort de sa puissance, de sa voix chaude et rocailleuse il assura :


Citation:
Je ne te décevrais pas Rubi, je t'en fais le serment, jamais , jamais...
je suis encore comme toi surpris de cette histoire que je n'attendais pas...
mais le Très Haut ne t'as pas placé sur mon chemin par hasard...tu as sens... je veux tout vivre , tout...je t'ai intensément voulu et ne t'abandonnerai pas sur le bord de la route ...


Comme lui elle aurait tant aimé que cela puisse être, mais son histoire ; le manque d’un père, lui disait que la vie n’est pas toujours telle qu’on l’aurait rêvée. Elle était pourtant si heureuse qu’elle se laissa bercer par ses illusions.

Il avait aussi compris que le moment où Miss reviendrait était proche et il prit un peu de recul. Il ne fallait pas que celle-ci se sente mal à l’aise ou inopportune, ils lui devaient tant !
Tout était si parfait en lui, sa finesse d’esprit, ses paroles si justes, ses compliments si sincère.

Rubi reprit sa coupe et doucement la porta à la sienne. Le regardant au fond des yeux elle laissa son cœur parler.


-Avec toi je bois à l’amour, à l’imprévu à la folie, et au très haut qui nous a réunis.
-Ces moments de bonheur que tu m’offres je les prend, sans penser au lendemain.
-Ma vie est pleine grâce à toi, et si je dois être une reine laisse moi être la tienne tout simplement.


Des cuisines, les odeurs montaient et se faisaient plus alléchantes encore. Quelques bruits étouffés témoignait du mal que se donnait Miss pour les recevoir.
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