[Lieu-RP] Auberge "A la Belle d'Angoulème"

---fromFRMissJones

Miss dressait les plats, et ne faisait pas dans la discrétion, elle posait les plats de service en argent sur la table avec beaucoup de bruit afin d'alerter les deux tourtereaux sur sa présence imminente afin de ne pas les surprendre.

Arrivée dans la salle à manger, son plat garni d'aumônières au fromage à la main, elle vit ses convives bien sagement en train de siroter leur coupe de vin blanc.

Miss n'était pas dupe à voir la lueur briller dans les yeux de Rubi et de Damagnac de la dévorer des yeux. Elle se sentait un peu comme une intruse dans leur bonheur et tout en les invitant à passer à table elle cherchait une excuse pour pouvoir s'éclipser sans que cela ne fasse trop coup monté.

Ces deux là n'avaient aucunement besoin d'elle et ils avaient suffisamment d'éducation et de préséance pour se passer d'un chaperon.

Une fois installés à table Miss présenta le plat à Rubi

Sers toi ma Belle et passe le plat à notre amie s'il te plait.

Encore un peu de vin Damagnac ?
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Membre de la Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Damagnac

Citation:

Encore un peu de vin Damagnac ?

Bien volontié ma chère Miss ! Mais viens donc t'assoir avec nous, ne te cache pas dans ta cuisine, partage ce moment en notre compagnie

Jamais le gascon n'avait connu aussi belle table. La nappe, les fleurs, les couverts en argent... il n'était jamais rentré chez des nobliots à l'heure d'un repas et ne fréquentait évidement pas les auberges pour riches voyageurs.
S'il était impressionné, il se sentait très décontracté, en confiance avec Miss, pour qui il éprouvait une sincère affection filiale et sa tendre Rubi , en face de lui complétait cette image du bonheur.
Rubi , elle venait de lui servir, un jolie petit panier, une coupelle de pâte feuilletée, emplie d'une crème au fromage, que Miss appela aumônière, et c'est vrai que ça ressemblait à une bourse bien garnie .

Damagnac adressa un clin d'oeil complice à Rubi et cria en direction de la cuisine:

Miss ! Ou es tu cachée ? nous t'attendons !

Rubiconde

Les plats que Miss avait préparés, lui ressemblaient ; généreux et délicieux. Les aumônières se rèvélèrent craquantes et fondantes à la fois ; les petites cailles bien dorées furent savoureuses et leurs petits raisins explosaient au palais. Ils mangeaient avec gourmandise et appêtit et riaient beaucoup aussi. Si Miss disparaissait encore souvent dans sa cuisine, c’était juste pour le service ; Rubi, à plusieurs reprises, se proposa de l’aider mais sans y parvenir.Le vin avait délié les langues, ils étaient bien. Damagnac contait maintes anecdotes de ses nombreux voyages à travers la France, les deux femmes l’écoutaient et réagissaient à ses dires, demandant maintes détails. Rubiconde le regardait à la dérobée, le dévisageait, l’étudiait, observait ses expressions et ses gestes. Elle lui souriait souvent, et ça le rendait heureux. Quand le moment du dessert fut proche, elle se leva d’autorité.

-Laisse-moi faire Miss, occupe-toi de la tarte et je ferais le reste. Si!..Si!...J'insiste!

Miss s’exécuta de mauvaise grâce, et fila dans la pièce à côté. Puis approchant de son gascon, Rubi se pencha au dessus de lui pour prendre son assiette, et n'écoutant que son instinc, déposa un baiser à son oreille.

-Quelle soirée merveilleuse !

Sans lui laisser le temps de réagir, elle s’empressa de rejoindre son amie à l’office. Quand elles furent toutes les deux, Rubi s’anima :

-Moi qui pensait être heureuse avant ! Je n’ avais pas conscience que quelque chose me manquait !
-Quelle innocente j’étais !

Elle attrapa ensuite sa besace, laissée à l’entrée sous le porche, et sorti un flacon.
Miss la regardait, sa tarte au cassis posée sur un grand plat, en travers de ses bras.

-J’ai apporté un peu d’eau de vie du pays de notre gascon. Crois moi!...Cette eau est ardente, comme lui et comme mon amour pour lui! Nous allons boire au bonheur !

Elle riait puis profitant de son embarras, déposa rapidement une bise au front de Miss, et se sauva, joyeuse, en direction de son aimé.

---fromFRMissJones

Miss passait une délicieuse soirée. Rubi était heureuse et Damagnac régalait les deux jeunes femmes par ses récits de voyages. Miss riait tellement de ses anecdotes de voyages qu'elle en avait les larmes aux yeux.

Le moment préféré de Miss arriva : Le Dessert eh oui Miss est une grande gourmande est adore tout ce qui est sucré. Elle se leva pour débarrasser la table quand Rubi intervint

Citation:

-Laisse-moi faire Miss, occupe-toi de la tarte et je ferais le reste. Si!..Si!...J'insiste!

De mauvaise grâce Miss obtempéra et parti dans la cuisine dresser sa tarte aux cassis sur un plat quand Rubi la rejoinit. C'est l'air espiègle qu'elle sorti une fiole de sa besace

Citation:

-J’ai apporté un peu d’eau de vie du pays de notre gascon. Crois moi!...Cette eau est ardente

Eh bien dis moi Rubi si cette eau est si ardente, avec tout le vin que nous avons déjà bu je ferais mieux de vous garder cette nuit, je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose sur le retour.

Elles rejoignirent Damagnac dans la salle à manger. Miss servant de généreuses parts de tarte accompagnés d'une crème fraiche épaisse et onctueuse et Rubi de leurs servir de cette fameuse eau de vie.

Miss porta la verre à liqueur à ses lèvres et trinqua

A vos amours mes amis!!!!!
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Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Lyselon

De retour de retraite, Arnor reprend ses tournées, d'autant qu'il semble que les clients n'aient pas lu le panneau sur sa porte et ne sont pas passés à la boutique de Vinou pour récupérer le linge prêt.

Arrivé à l'auberge, il entre et entend qu'une petite fête se déroule dans la grande salle.

Il dépose discrétement le linge dans l'entrée pour ne pas géner les festivités et se dit qu'il repassera demain pour prendre le linge sale.

Damagnac

Dieu Christos ! Que Rubi le touchait ! Qu'il l'a trouvait belle... il ne fallait pas se méprendre à ce sentiment...Rubi physiquement parlant était des plus jolies, gracieuses, féminines...mais quand le gascon pensait cela , il pensait à son être tout entier , il regardait , admirait , souhaitait , cette beauté intérieure qu'elle dégageait... il la savait là, en devenir , comme une fleur prometteuse non éclose, riche d'une richesse qu'elle ne soupçonnait pas.
Il l'aimait , il l'aimait profondément pour toute son existence...
Elle s'ouvrait à lui peu à peu, le baiser qu'elle déposa à son oreille, son mot:

Citation:

Quelle soirée merveilleuse !

lui avait été des plus doux...
Et puis ses rires, ses sourires, ses éclats, alliés à ceux de Miss, quand il comptait ces aventures du trimard...l'apothéose fut sans doute quand debout, il leur mima ce géant blond, hache à la main, regard féroce... et le nain qui l'accompagnait, qu'il savait maintenant être un enfant...
ces deux là, qu'il avait croisé un soir à l'auberge...
Tour à tour , il se dressait sur la pointe des pieds, grimaçant , gonflant des épaules, grognant , menaçant ...un tisonnier à la main...et dans le mouvement suivant s'accroupissant sur ces talons et jouant le nain encapuchonné, caché sous le torchon de service...On pouvait voir les deux cote à cote!
Il rappelait ces comédiens italien qui vont de ville en ville installant leurs tréteaux pour quelques oboles et les imitait dans leurs postures...
Il l'aimait et elle le rendait beau!
Le repas fut fabuleux. Miss l'avait partagée en leur compagnie et il en était heureux. Le dessert arriva, une tarte au cassis, l'un des ses fruits préférés , avec la myrtille, que d'autres là haut , à l'Est appellent brimbelles...
Rubi sortit alors de sa besace , un flacon...
Ah Rubi...douce Rubi...de l'eau de vie de chez lui, de cet esprit de vin, qui se fait en coteaux d'Armagnac, aux dernières marches qui ouvrent sur le dur pays des marais landais...
Il prit son verre , trinqua avec Rubi et Miss...
il serrait le récipient entre ses mains, le réchauffant, faisant tourner le liquide au reflet boisé, lentement , pour le réchauffer, le humant, aspirant ses essences...enfin , il porta le verre à ses lèvres, et aspira une lampée, s'imbibant les papilles, mâchant, roulant de la langue...il avala avec lenteur , presque avec dévotion, le chaleureux liquide...
Quelque chose de profond remonta en lui, violemment...
Ils avaient beaucoup bu, l'émotion , la joie, trop de bonheur...son esprit se perdit quelque part ...l'Armagnac le porta loin , loin , vers son enfance...
Une voix chaude , heureuse, familière, le hélait :
*Jehan ! Jehan !*
C'était la voix de sa mère qui l'appelait...du temps où il avait encore un prénom...avant Toulouse, sa tante Germonde, les frères mineurs...
Il rouvrit ses yeux embués, une larme roula sur sa joue, il saisit la main de Rubi, la serra, serra , serra...la collant à sa joue, à la broyer crut il...et dans un sursaut, se reprenant, d'un rire faux,il réussit à dire: Ça me rappelle une fois ! vous allez pas me croire ...

Damagnac

Damagnac a écrit:

Citation:

Quelle soirée merveilleuse !

lui avait été des plus doux...
Et puis ses rires, ses sourires, ses éclats, alliés à ceux de Miss, quand il comptait ces aventures du trimard...l'apothéose fut sans doute quand debout, il leur mima ce géant blond, hache à la main, regard féroce... et le nain qui l'accompagnait, qu'il savait maintenant être un enfant...
ces deux là, qu'il avait croisé un soir à l'auberge...
Tour à tour , il se dressait sur la pointe des pieds, grimaçant , gonflant des épaules, grognant , menaçant ...un tisonnier à la main...et dans le mouvement suivant s'accroupissant sur ces talons et jouant le nain encapuchonné, caché sous le torchon de service...On pouvait voir les deux cote à cote!
Il rappelait ces comédiens italien qui vont de ville en ville installant leurs tréteaux pour quelques oboles et les imitait dans leurs postures...
Il l'aimait et elle le rendait beau!
Le repas fut fabuleux. Miss l'avait partagée en leur compagnie et il en était heureux. Le dessert arriva, une tarte au cassis, l'un de ses fruits préférés , avec la myrtille, que d'autres là haut , à l'Est appellent brimbelles...
Rubi sortit alors de sa besace , un flacon...
Ah Rubi...douce Rubi...de l'eau de vie de chez lui, de cet esprit de vin, qui se fait en coteaux d'Armagnac, aux dernières marches qui ouvrent sur le dur pays des marais landais...
Il prit son verre , trinqua avec Rubi et Miss...
il serrait le récipient entre ses mains, le réchauffant, faisant tourner le liquide au reflet boisé, lentement , pour le réchauffer, le humant, aspirant ses essences...enfin , il porta le verre à ses lèvres, et aspira une lampée, s'imbibant les papilles, mâchant, roulant de la langue...il avala avec lenteur , presque avec dévotion, le chaleureux liquide...
Quelque chose de profond remonta en lui, violemment...
Ils avaient beaucoup bu, l'émotion , la joie, trop de bonheur...son esprit se perdit quelque part ...l'Armagnac le porta loin , loin , vers son enfance...
Une voix chaude , heureuse, familière, le hélait :
*Jehan ! Jehan !*
C'était la voix de sa mère qui l'appelait...du temps où il avait encore un prénom...avant Toulouse, sa tante Germonde, les frères mineurs...
Il rouvrit ses yeux embués, une larme roula sur sa joue, il chercha la main de Rubi, la prit et la serra,il la serra si fort...la collant à sa joue, qu'il crut lui briser... dans un sursaut, se reprenant, d'un rire faux,il réussit à dire: Ça me rappelle une fois ! vous allez pas me croire ...

Rubiconde

Le vin lui était doucement monté à la tête, et le verre d’armagnac qu’elle chauffait aux creux de ses mains comme le lui avait appris le bouilleur de cru, exhalait ses parfums. Rubi porta le liquide brun et odorant à ses lèvres ; elle se rappela le vieil homme lorsqu’il alimentait, inlassablement la chaudière de l’alambic avec du bois d’aulne. Elle pouvait rester des heures à regarder son étrange installation qui distillait l’alcool.
Après la première sensation de feu dans sa bouche, les arômes de fruits se mêlèrent, mais elle eut bien du mal a retenir sa toux lorsqu’une douce chaleur envahit son corps. Cette même chaleur venant de son ventre remontait maintenant vers son crâne, rougissant ses yeux au passage, elle eut envie de rire en voyant Miss qui semblait subir le même sort.

Damagnac, lui, avait été comme transporté et ses yeux embrumés par l’alcool larmoyaient. Il semblait absent et triste aussi, l'espace d' un court instant Rubi aperçut à travers ce visage d’homme, l’enfant qu’il avait été. Son émotion était forte et Rubi se senti désemparée, c’est ce moment qu’il choisit pour attraper sa main et la pressée. Il pressait si fort cette main que ses phalanges devenaient blanches mais Rubi était heureuse. Heureuse; qu’il s’accroche à elle de la sorte ! Heureuse; de pouvoir être son réconfort! Heureuse; qu’il partage avec elle ce moment d’intensité ! Lorsqu’il frotta cette main contre sa joue, elle senti le contact un peu râpeux de sa barbe naissante, et une légère humidité, lui confirma que c’était bien une larme qu’elle avait vu couler.
Bien vite la nostalgie quitta son regard, il ri mal assuré et reparti de plus belle :

Citation:

Ça me rappelle une fois ! vous allez pas me croire ...

Quand il avait fait ses pitreries en imitant des clients de l’auberge, Rubi et Miss avaient hurlé de rire. C’était si drôle de le voir grandissant rapetissant, passant d’un personnage à l’autre. Elle le regardait toutes les deux hilares, béates de plaisir. Miss qui avait eut à faire à ces deux voyageurs, avait dit qu’il les caricaturait à la perfection.

Comme il lui plaisait ! Débordant de vie, débordant d’amour. A ce moment elle fixait sa lèvre supérieur qui frémissait légèrement ; une furieuse envie de l’embrasser la fit rougir jusqu’aux oreilles. Qu’il était beau son gascon !

-Oh si ! Raconte nous mon bien aimé !... Raconte nous encore !... Nous promettons de te croire ! Je pourrais t’écouter toute la nuit !

En disant ces mots Rubiconde pensa à leur hôte. Miss se levait tôt ils ne pourraient pas abuser de son hospitalité si longtemps. Alors son cœur se mit à battre à l’idée que son gascon lui proposerait de la raccompagner chez elle, et; à la certitude que cette fois, elle accepterait.

---fromFRMissJones

Miss commençait à être fatiguée, la journée avait été très longue et un réveil tôt était prévu pour le lendemain, mais elle n'avait pas le cœur à écourter le rendez vous des amoureux.

Alors elle dit

Il faut que j'aille me coucher, il se fait tard et je dois me lever tôt demain

Rubi et Damagnac se levèrent dans dans un bel ensemble

Non non restez, je ne vous chasse pas, vous pouvez rester tant que vous voulez.
J'ai fermé la porte de devant, vous pourrez sortir par la cuisine et fermer derrière vous. Rubi tu pourra mettre la clé dans la cache secrète que je t'ai montré
Par contre, vous pouvez également passer la nuit à l'auberge, il y a encore quelques chambres libres, servez vous sur le panneau derrière le comptoir de l'entrée.

Miss alla planter une bise sur les joues de Rubi et en fit autant à Damagnac puis elle les laissa pour regagner sa chambre non sans les avoir remercier pour l'excellente soirée qu'elle avait passé en leur compagnie
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Damagnac

Ils étaient à présent seul.
Miss venait de les quitter, chaleureuse, attentionnée... *une belle personne que cette MissJones...* pensa le Gascon.
Pour l'instant, il serrait Rubi dans ces bras, lui offrant un baiser brulant, passionné , empreint d'une sensualité et d'un désir, que l'alcool avait contribué à libérer ...
Ces lèvres chaude, douce , pulpeuse, avaient gardée quelque chose de poivré , quelque chose de boisé de l'armagnac et cela ajoutait une note torride à leur étreinte.
Pour rien au monde Damagnac ne voulait quitter Rubiconde. Pour rien au monde , il n'eut voulu écourter cette soirée, qu'il rentre chacun de leur cotés. Il voulait la garder contre lui, la regarder dormir, la voir à son réveil...
Il entendit dans son esprit les propos de Miss:

Citation:

Par contre, vous pouvez également passer la nuit à l'auberge, il y a encore quelques chambres libres, servez vous sur le panneau derrière le comptoir de l'entrée.

L'instant était délicat et décisif ...comment ne pas effaroucher Rubi, tout en l'incitant à partager sa nuit, sans se montrer trop pressant, mais avec assurance dans sa demande...

Il dit:

Amour...je ne peux imaginer un instant te quitter ce soir...
il ponctuât sa phrase d'un léger baiser je veux dormir à ton coté, je veux te regarder dormir, je veux te voir t'éveiller demain matin...
Rubi ouvrit la bouche pour lui répondre ...il lui adressa de nouveau un petit bisou complice et chahuteur et posant un doigt doux mais certain sur ces lèvres : Chuuut...écoute moi...
Nous pourrions accepter la proposition de Miss de loger ici mais...pour une première nuit...je crois que je partagerais ton trouble au lever, croisant le regard de Miss et ...les gentilles allusions qu'elle ne manquerait pas de nous adresser !
Non...
je... je pourrais te raccompagner chez toi, à ta porte, doux damoiseau...chevalier servant...qui prendrait le risque de voir cette porte se refermer avec toi d'un coté et moi ...de l'autre... je ne me vois pas trop forçant ton entrée et miaulant, grattant comme un matou à ton huis MIAOOUU MIAOOUU..!
Je risquerais d'ameuter ton quartier et de nuire à ta réputation... et même tiens ! Je te promet un beau scandale ! Oui !
il rit de sa boutade et de son assurance...
Alors...alors...je n'ai plus aucun argument ...si... si...la sincérité des mots et du coeur...Amour...tendre Amour accompagne moi chez moi...
suis moi dans ma petite maisonnette, toute parfumée de copeaux...d'ailleurs nous ne serons pas seule tu sais ... et même plutôt nombreux ! Il rit à gorge déployée...Je suis comme qui dirait chargé de familleIl pouffaMais si tu veux en savoir plus...et chuchotant à son oreille: Viens, viens je t'en prie...
Il serra son aimée contre lui...une main jouant avec les cheveux de sa nuque, l'autre lui serrant la taille...c'est alors qu'il sentit sous sa chemise le présent qu'il avait apporté...
Il avait eu la chance de trouver dans son tas de planche , une petite masse de noyer bien sec et sans nœud. Un bois à sculpter, doux, agréable.
C'est naturellement qu'il avait sculpté dans ce bloc, deux cœurs enlacés , formant deux maillons d'une chaine, lié mais mobile...et pour parfaire le tout il avait ciselé en relief sur chacun d'eux, sur leur façade, ces mots:

le chèvrefeuille et la rose
s'unissent pour que senteurs d'amour éclosent

Puis une fois frotté de cire d'abeille, il avait enveloppé son présent dans un morceau de ce brocart de Flandre , acquis chez Vinou.
Il sortit le paquet de sous sa chemise.
Tiens j'ai aussi quelque chose pour toi...
il mit le paquet entre les mains de Rubi et déposa un baiser à son front.

---fromFRakeri

La porte de l'auberge s'ouvrit en douceur et dans l'embrasure de la porte apparut une jeune femme d'environ 17 ou 18 ans qui promena son regard saphir dans l'auberge.

Elle avait de très long cheveux noir et brillant comme de la soie. Il était élégamment relever sur sa tête en un chignon compliquer. Elle n'était ni grande ni petite et portait des vêtement de bonne facture, sans être extravagant.

Elle avança d'un pas gracieux et élégant, tout en cherchant une table libre ou elle pourrait s'installer.
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Le courage de suivre nos rêves est le premier pas vers notre destinée !

---fromFRMissJones

(HRP : l'action se situe le lendemain du dîner)

Les vins de la veille associés à l'armagnac qu'avait apporté Rubi n'était pas fait pour apporter à Miss un levé avec ses pleines facultés. Un mal de cheveux lui taraudait la tête.

Au bas des escaliers elle vit les draps propres qu'Arnor avait déposé et se demandait à quel moment il était passé.

*il faudra que je pense à l'en remercier et puis il faut revoir notre arrangement maintenant qu'il était fiancée*

Miss avait beaucoup de travail à l'Auberge en ce moment. Lyu était partie pour quelques jours et Miss ne savait pas quand elle allait revenir. Elle passa la matinée à faire du ménage dans les chambres et au rez de chaussée. Personne n'ayant commandé de repas Miss termina les restes du repas de la veille, débarrassa la table et s'y réinstalla pour siroter un thé bien chaud sucré au miel.

Elle se massait doucement les tempes en repensant à la soirée en compagnie de Rubi et Damagnac quand elle entendit des pas, redressant la tête elle vit une jeune damoiselle entrer.

Bonjour Damoiselle, Je suis Missjones la propriétaire de l'Auberge, que puis je pour vous ?
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Conseillère Filière Fruits
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---fromFRakeri

Akeri lui fit un sourire chaleureux. Elle avait un visage avenant et sympathique. Et la jeune tavernière lui semblait sympathique.

"Juste un bon repas demoiselle."

Elle s'assis à une table et lui donna quelque écu pour le repas. Elle se mit alors à observer l'auberge elle-même. Elle était belle, spacieuse et confortable. Akeri tait seulement un peu déçu d'y être la seule cliente.
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---fromFRMissJones

Citation:

"Juste un bon repas demoiselle."

Miss se dit que la damoiselle devait être bien timide pour ne l'a salué que d’un sourire fort beau au demeurant mais elle se faisait fort de lui délier la langue.

Installez-vous à la table, je vous apporte cela de suite.

Miss partie vers la cuisine et prépara un plateau pour la jeune fille. Il était un peu tard pour cuisiner quelque chose. Elle trouva dans l'arrière cuisine du pâté de lièvre, des cornichons, des petits oignons au vinaigre. Elle prépara une laitue qu'elle avait ramassé le matin dans son potager. Puis Miss sortie du fromage et de la compote de pommes qu'elle avait faite avec les pommes cueillies au verger. Elle chargea tout ça sur un plateau et regagna la salle à manger.

J'espère que cela vous conviendra lui annonça Miss en lui installant un couvert. Je vous ai confectionné un repas, malheureusement il est froid, les fourneaux sont déjà éteints à cette heure

S'asseyant à la table pour boire son thé et tenir compagnie à la Demoiselle Miss vit la jeune fille regarder autour d'elle semblant chercher âme qui vive.

L'auberge est très calme en ce moment. Heureusement car la jeune femme qui m'aide à du s'absenter mais et je suis ravie d'avoir de la compagnie

Comment vous appelez-vous jeune demoiselle ?
Je ne vous ai encore jamais vue à Angoulême
Vous êtes de passage peut être ?

Miss n’était pas une aubergiste comme les autres, elle s’intéressait toujours aux personnes qui fréquentaient son établissement.
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---fromFRakeri

Akeri lui sourit avec chaleur, elle était heureuse de pouvoir seulement se sustenter.

"Cela fera parfaitement l'affaire."

Elle sourit de plus belle devant toute ses questions. Voila une femme qui était des plus sympathique, Akeri en était enchanter.

"Je suis nouvelle, en effet, mais je viens m'installer dans la région. Je me cherche un époux de bonne famille et surtout à me faire une réputation et peut-être éventuellement briquer quelque titre de noblesse auquel mon éducation me prédispose."

Le ton de voix d'akeri était mélodieux et sympathique. Elle n'était pas de celle qui regarde les autre de haut parce qu'elle avait reçu cette-dite éducation.
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[Lieu-RP] Auberge "A la Belle d'Angoulème"

Sorianne

Quand elle entendit l'invitation à entrer, So poussa doucement la porte, pour atterrir dans une chambre sombre, les lourds rideaux tirés cachant la lumière du jour.

Bonjour, tu vas bien?

Apparemment pas la pleine forme non plus. Avec un sourire, elle entra, ferma la porte derrière elle, posa le panier qu'elle portait sur une table et se permit d'aller ouvrir les tentures qui cachait le jour.

Tu verras, il fait beau, il faut en profiter. Ça remet en forme!

Suivant la main qui lui faisait signe, So ne prêta pas attention à l'aspect débraillé de son ami, et alla s'asseoir prés de lui, se posant en tailleurs, jupes coincées sous les genoux.

Ne t'en fais pas pour ta mine, tu es malade, tu as tous les droits^^ D'ailleurs! Je veux savoir pourquoi ce plongeon dans l'abreuvoir! Faut vraiment le vouloir^^ Un excès de chaleur?^^

S'en suivit une explication et imaginant le comique de la situation, So regretta de ne pas avoir vu tout ça. A son tour, elle raconta les dernières nouvelles, sans jamais en rajouter, et de façon on ne peut plus détachée. Blasée, ça ne la touchait même plus... Allongée à côté de lui, elle parlait de tout, de rien... Puis Col lui demanda de partir... Elle prit un moment de réflexion... Elle aimait ce village plus que tout, mais des gens complètement aveuglés ou pire lui avait fait renoncé...

Cela fait un moment que j'y pense déjà... Il ne me fallait pas grands choses pour me décider... Mais là j'ai eu plus que ma dose... Donc... Oui... Filons... Ork et Cmyrille voulait qu'on les rejoignent... Ils vont être contents...

So se redressa séant et regarda Col qui semblait encore tout enrhumé, un grand sourire aux lèvres.

Tu veux une tisane? Tu ne me redonnes pas ce que tu as hein!

Attrapant le panier elle lui colla sous le nez.

Une fraise? Profites en ce sont les toutes premières! Elles poussent dans les bois derrière chez moi!
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Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. Théognis

Missjones

Miss en avait assez de cette mauvaise ambiance à Angoulême, Col quittait « La Belle » emmenant So avec lui. Orka était parti avec Cap’. Au conseil municipal tout était bon pour se tirer dans les pattes, décourageant les bonnes volontés au lieu d’aider, entraînant ainsi la démission de Fantess. Miss avait passé la nuit à réfléchir sur son avenir à Angoulême, elle aimait sa ville, mais n’aimait pas ce qu’elle devenait. Après avoir remis sa démission à Planta, elle retourna dans son havre « La Belle » pour y réfléchir. Que faire …. Schumi lui avait fait une proposition …. là encore il fallait réfléchir … mais elle avait encore de temps. Elle était très tentée par cette proposition … lui avait fait entrevoir qu’elle acceptait …. elle le voulait … mais elle avait besoin d’être sûr d’elle.

Miss tournait en rond dans sa chambre …et si … pourquoi pas …. Loin d’angou elle pourrait mieux peser le pour et le contre … mais elle ne voulait pas partir seule aussi se rendit-elle à l’asile parler avec Paulette. Il se trouva qu’elle aussi ne pensait ne plus avoir sa place dans la vie du village et accepta tout de suite la proposition de Miss à condition d’emmener Alamass, requête que Miss accepta tout de suite, elle aimait trop cette gamine.

De retour à « La Belle », Miss alla trouver Arthur pour lui annoncer son projet, le jeune garçon la supplia de rester, mais Miss avait pris sa décision. Alors Arthur monta dans sa chambre, Miss était désolée de lui faire autant de peine, mais elle lui laisserait la gestion de l’auberge. Moins d’une demi-heure plus tard, Arthur redescendait l’escalier, un grand sac de toile sur l’épaule

J’viens avec vous Miss, j’veux pas rester si vous partez
Mais Arthur .. ta vie est ici avec tes amis
Non j’viens avec vous
Soit si c’est ta décision … alors tu peux venir mais avant va mettre les pigeons dans les cages de transport et ferme le pigeonnier s’il te plait, ensuite tu me rejoindras aux portes de la ville. J’ai beaucoup de chose à faire avant notre départ.

Dans sa chambre, Miss fit ses baguages qu’elle chargea dans la charrette, ferma toutes les chambres après avoir mis des draps sur les meubles, ferma les volets. Elle prit un vélin sur lequel elle écrivit « La Belle sera fermée pour une durée indéterminée » puis le placarda sur la porte. Elle fit encore une dernière vérification puis ferma la porte à clé, la mit sur lien de cuir et le passa autour de son cou.

Après avoir attelé Aubépine à la charrette, elle partit chercher Paulette et Alamass pour ensuite prendre la direction de …. l’aventure !!

---fromFRMissJones

Bonjour Lyu, je me nomme MissJones mais tout le monde m'appelle Miss, je suis la propriétaire de l'auberge et le petit déjeuner est offert rassurez vous.

Miss accompagna Lyu jusqu'à la cuisine, elle fit chauffer du lait, sortie une miche de pain et un pot de confiture.

Attrapez deux bols derrière vous et asseyez vous.

Pendant qu'elles déjeunaient Miss observa sa visiteuse. Elle avait un beau visage et était très jeune. Miss ne savait pas pourquoi mais elle eu tout de suite confiance en la damoiselle, elle avait un regard franc et n'avait pas peur de reconnaitre qu'elle était sans le sou. Tout à coup une idée

émergea dans son esprit.

Avez vous un endroit où loger jeune Damoiselle ?

---fromFRlyubhinna

Lyu ne se fit pas prier et mangea de bon coeur deux belles tartines.

Miss l'avait accueillie et conviée à sa table sans lui poser la moindre question et Lyu se sentait bien avec elle.
Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas été reçue avec autant de générosité.
Luy était une fille du voyage, vivant de ses chants et de ses danses, et son arrivée dans certains villages n'était pas toujours du goût de certains.

Elle allait demander à Miss si elle pouvait disposer d'une chambre pour quelques jours lorsque celle ci retira les mots de la bouche.
Luy se mit à rire.... leurs esprits venaient de se rencontrer

J'allais vous demander l'hospitalité Miss !
J'aimerais rester quelques jours dans votre village histoire de remplir un peu ma bourse. Et puis j'ai entendu que la place du marché était animée et remuante... et qu'il y avait un bal. Peut être que je pourrais y aller et chanter pour les villageois !
Et puis comme ça, je pourrais vous donner quelques écus pour la chambre !

Luy pensait à autre chose mais n'osa pas le proposer à Miss.

---fromFRSéraphin

Séraphin revenait de chez le m'sire Alor, qui devait passer une bonne partie d'son temps au pieu.
A vouloir pêcher la truite directement dans l'eau, fallait ben s'attendre à attraper la crève. Menfin l'avait eu d'la chance qu'les deux dames l'aient trouvé à temps, sinon l'aurait pas été beau à voir.

Avant cet incident, le jeune homme pensait trouver sa cavalière parmi les voyageuses, vu que les angoumoisines lui refusait leur accord. Fallait dire qu'il s'y prenait un peu tard le Séraphin.

Il arriva donc en vue de l'auberge du voyageur, que la jolie dame Marka avait voulu tenir pour en donner par la suite les clés à la dame Jones.
Séraphin avait essayé à la taverne d'Antan, mais n'y avait trouvé personne. Il espérait qu'il aurait un peu plus de chance à cette auberge-là. De plus c'était la première fois qu'il y mettrait les pieds, et la curiosité le poussait à aller y jeter un œil.
Il poussa la porte en entra dans la salle principale. Celle-ci était accueillante, éclairée par une multitude de bougies qui créaient une atmosphère douçâtre.

B'soir là-d'dans! lança-t-il presque en chantant. Ya quelqu'un?!

Il avança jusqu'au comptoir et attendit que quelqu'un arrive.
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---fromFRMissJones

Lyu disait

Citation:

J'allais vous demander l'hospitalité Miss !
J'aimerais rester quelques jours dans votre village histoire de remplir un peu ma bourse. Et puis j'ai entendu que la place du marché était animée et remuante... et qu'il y avait un bal. Peut être que je pourrais y aller et chanter pour les villageois !
Et puis comme ça, je pourrais vous donner quelques écus pour la chambre !

Bien sur que je vous offre l'hospitalité belle demoiselle. Il est vrai que la place du marché est très vivante et je gage que nombreux sont ceux qui voudront entendre votre belle voix. Et si vous savez dire la bonne aventure ce sera un plus pour vous.

Par contre je ne veux point de vos écus. En contre partie de la chambre et des repas j'accepterais volontiers de l'aide pour m'aider à l'entretien de l'auberge. Quand dites vous ?

Miss répandait une généreuse couche de confiture sur sa tartine tout en regardant la jeune fille réfléchir, elle ne voulait pas la brusquer et lui lassa le temps de prendre une décision quand elle entendit du bruit à la réception.

Excusez moi Lyu, j'ai entendu du bruit à l'entrée, finissez votre déjeuner, je vais voir ce qu'il en ait.

Miss sortit de la cuisine et se dirigea vers la réception, c'était Séraphin le cadas....treur ou cadas....trier enfin elle savait pas comment exactement !!

Messire Séraphin quelle bonne surprise, aurais je oublié quelque chose dans votre bureau ?

Lyselon

Arnor vint à l'auberge pour reprendre son ouvrage et bien sûr voir MissJones, malheureusement ele était absente.

Une jeune personne l'accueilli, visiblement du voyage, il fit le signe mais elle ne semblait pas initiée où du moins n'en laissa rien paraître.

Elle ne voulut pas lui remettre le linge de l'Auberge en l'absence de consigne formelle de MissJones.

Dépité, Arnor ressortit fort contrarié.

Peut être est elle au pigeonnier pensa t'il, mais il n'avait plus le temps d'aller voir, d'autres clients à visiter et la lessive à mettre à bouillir.

hrp ljd Sérafin t'inquiète pas c'est l'ucronie, qui voudra rebondira sur mon post ultérieurement fin hrp

---fromFRSéraphin

Séraphin n'eut pas longtemps à attendre, la dame Jones arriva.
Le jeune homme lui adressa un grand sourire.

B'soir dame Jones! Non non, vous n'avez rien oublié, ou du moins j'ai rien trouvé qu'aurait pu vous appartenir

En fait j'ai un p'tit service à vous d'mander... V'savez qu'ya l'bal ce soir, bientôt... Et euh... ma partenaire peut malheureus'ment pas v'nir... L'est tombée malade la pauvre... Enfin du coup j'me r'trouve sans partenaire... J'voulais savoir... V'zavez un partenaire pour ce soir?

Ou alors yaurait des jolies dames ici qu'pourraient être ma partenaire?

J'suis pas ben difficile, et j'sais... hum... bien danser, ça pour sûr! V'serez pas prête d'oublier comme j'danse!

"Ca c'est certain", pensa Séraphin.

Le jeune homme pencha un peu la tête, regardant derrière la dame Jones. Il semblait y avoir du monde dans la cuisine. Et puis ça sentait bon...

Vous faites quoi à manger?

(hrp) Désolée de pas aller dans le sens de ton post ljd Lyselon, mais on a commencé un RP, Miss est dans la pièce principale^^ (/hrp)
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---fromFRMissJones

Miss souriait en entendant Séraphin se dépatouiller dans ses explications. Elle était amusée de la voir rougir en donnant les raisons de sa visite. C'était donc ça il cherchait une cavalière pour le bal.

Une cavalière dites vous ? Laissez moi réfléchir une seconde .. hummfp ... bof non ..... ou alors .....!! Mais oui j'ai une idée

Je connait une personne que vous pourriez emmener au Bal Messire Séraphin, c'est une de mes amies mais il faut que je lui en parle auparavant. Vous seriez aimable de bien vouloir attendre dans le petit salon et ne rêvez pas vous n'aurez rien à manger maintenant sinon vous ne ferez pas honneur au buffet de Dame Arya.

Miss se précipita dans la cuisine. Elle regarda Lyu

Allez jeune fille mettez vous debout que je vous regarde un peu mieux

Oui c'est ça pas de doute, ça lui ira

Mais que vous arrive t-il Miss, qu'est ce qui se passe

En voyant la réaction de Lyu Miss se dit que Lyu devait penser qu'elle avais perdue la tête

Eh bien vous allez au Bal ce soir, un beau et jeune cavalier vous attend dans le petit salon. Allez venez et montons que je vous trouve une robe.

Au bal, comment ça au bal, mais je suis pas invitée moi

Mais si ...... tout le monde est invité ce soir et vous rendre au Bal sera une façon de rencontrer du monde puisque vous venez d'arriver.

Miss trouva dans sa chambre une jolie robe pourpre bordée d'hermine au col, au bas des manches et au bas de la robe. Elle aida Lyu à l'enfiler, l'installa devant la coiffeuse et essaya de dompter sa chevelure, là ce n'était pas une mince affaire. Miss enfin satisfaite du résultat poussa Lyu hors de la chambre et l'emmena dans le petit salon

J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre Messire Séraphin

Je vous présente Lyu, elle vous accompagnera au Bal, mais ATTENTION, cette jeune personne est ma protégée et vous êtes responsable d'elle. Qu'il lui arrive quoique ce soit vous m'en répondrez.
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Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Louaneesperance

LouaneEspérance était arrivée la veille a Angouleme pour y attendre son amie. Elle avait poussé la première porte d'une taverne qui lui semblait etre la plus proche. Elle était surprise et agréablement charmée de cet accueil si chaleureux. Elle y passa une soiree forte sympathique comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps...

Sur les conseils de son nouvel ami Lyselon, elle le suivi jusqu'a cette auberge d'accueil. Enfin suivi était un bien grand mot... c'est plutot elle qui couvrait ses arrières ^^.

Arrivant a l'accueil, elle demanda a voix haute :

- Bonsoir Dame. Je me nomme LouaneEspérance. Je voyage actuellement. Votre ami Lyselon m'a préconnisé de veni ici voir si une de vos chambrées serait disponible pour quelques jours. Est-ce toujours le cas ?

Elle attendait là, postée devant l'aubergiste attendant sa réponse.

---fromFRMissJones

Miss laissa Lyu et Séraphin dans le petit salon elle avait entendu du bruit à la réception.

Elle vit une jeune femme et la salua

Bonsoir Dame, que puis je pour vous être agréable

Citation:

Je me nomme LouaneEspérance. Je voyage actuellement. Votre ami Lyselon m'a préconnisé de veni ici voir si une de vos chambrées serait disponible pour quelques jours. Est-ce toujours le cas ?

Miss se tourna vers le panneau situé derrière elle, il y avait encore quelques clés accrochés signe que des chambres étaient disponibles.

Mais certainement nous avons encore une chambre de libre. La numéro 3 sera pour vous jolie Dame. Je vais vous montrer la chambre mais avant tout il vous faut signer le registre

Miss tourna vers la Dame un registre en cuire décoré d'enluminures et doré sur les tranches. Il lui avait couté une sacrée somme, mais il était très beau. Miss tendit une plume à la Dame en lui souriant

Louaneesperance

Louane saisit la plume tendue par la maitresse des lieux et signa le registre. Cela était bien normal. Elle lui dit alors :

- Je resterai cette nuit c'est sur. Mais pour demain qui sait... on verra. Mon amie ne devrait pas tarder a me rejoindre.

Sur ces mots, elle suivit la Dame jusqu'a la chambrée 3. Entrant dans la pièce, elle contempla les lieux. Elle se disait que seule une femme pouvait tenir une auberge de si belle facon. Elle restait la quelques minutes a contempler les parrures, les fleurs...
Elle sourit a son hote et la remercia chaleureusement.
Que de bonnes surprises depuis son arrivée...

---fromFRlyubhinna

Lyu avait à peine terminé sa dernière tartine que Miss entra à nouveau dans la cuisine.

Lyu ne comprenait pas bien ce qui lui arrivait.
Elle n'avait même pas eu le temps de remercier Miss pour sa gentillesse, que la jolie aubergiste lui annonçait qu' un jeune cavalier allait l'emmener au bal !
Lyu se mit à rire.
Elle se leva et essaya de voir par dessus l'épaule de Miss, qui était ce mystérieux inconnu qui l'attendait dans le salon.
Elle n'eut pas le temps que Miss lui prit le bras et la dirigea à l'étage.
Elles entrèrent dans une chambre et Miss sortit de son coffre une très belle robe qu'elle destinait à Lyu.

Mais Miss je ne peux pas c'est vraiment trop beau, vous me mettez dans beaucoup d'embarras

En vérité, bien que la robe fut très belle, Lyu ne se sentait plus vraiment elle même.
Elle avait besoin de jupes amples qui tournent à chacune de ses danses et puis de couleurs et de tissus légers.... Et puis de fleurs dans ses cheveux...
Mais Miss était si prévenante.... qu'elle ne pouvait pas lui dire.
Et puis Lyu était impatiente de voir son cavalier.... elle descendit quatre à quatre les escaliers suivant de près Miss.

En entrant dans le salon, elle vit un beau jeune homme.... Son cavalier pour sa première soirée à Angoulême.

Bonjour Séraphin.... Vous êtes la providence.... J'étais prête à aller seule au bal !
Je m'appelle Lyubhinna et je suis vraiment très heureuse.

Elle lui fit un large sourire, s'inclina un peu et fît quelques pas de danse pour le remercier.

Lyu se demandait tout de même pourquoi ce jeune homme n'avait pas de cavalière pour le bal et l'attendait avec autant de patience et d'impatience.
Bien que bien plus à l'aise avec ses cartes, Lyu se dit qu'elle allait regarder les lignes de la main de ce gentil Séraphin....

---fromFRSéraphin

Séraphin qui attendait qu'on lui donne de quoi grignoter se retrouva dans le petit salon, sans avoir compris ce qui lui arrivait.

Bah...

Un petit moment passa, durant lequel le jeune homme apprit à connaître cet endroit, charmant soit dit en passant. Une pièce faite pour les hommes, où ceux-ci s'adonnaient à la boisson et aux cartes? Voilà qui serait une sacrée idée tient! Faudrait qu'il en parle un de ces jours à la dame Jones.

Alors qu'il regardait par la fenêtre histoire de voir si quelque chose d'intéressant pouvait se passer, une personne qui glisse sur du crottin de cheval par exemple, la porte d'entrée sembla s'ouvrir, et le son d'une voix féminine se fit entendre. Séraphin passa la tête dans l'entrebâillement de la porte, pour voir qu'une belle dame attendait qu'on s'occupe d'elle. Le jeune homme posa sa main sur la porte afin d'aller l'accueillir, mais alors la dame Jones refit apparition, avec... une beauté sans nom

Bah ça alors!

Il ne l'avait jamais vue, sûrement une voyageuse. En tout cas, il avait eu raison de venir jusqu'ici!

Euh nan nan, j'ai pas trop attendu... réussit-il à répondre tout en continuant de détailler la jolie dame.

B'soir belle dame

La dame Jones lui apprit que cette jolie dame était dorénavant sa cavalière... Séraphin fut ravi de cette nouvelle, se rendre au bal au bras d'une si jolie femme ne pouvait que lui plaire, mais il ne voulait pas lui forcer la main.
Mais alors qu'il ouvrait la bouche pour lui dire qu'elle n'était pas obligée de l'accompagner si elle ne voulait pas, ou pire, si elle avait déjà un cavalier potentiel, la jolie dame prénommée Lyu lui fit un compliment... Il était la providence...

Séraphin ne sut plus où se mettre. C'était bien la première fois qu'on lui disait cela...

Oh j'sais pas si providence est l'mot juste, mais j'suis ben content d'pouvoir y aller avec vous

Ce s'rait vraiment dommage qu'deux personnes comme nous y aillent seules...

Il la regarda faire lorsqu'elle fit ses quelques pas de danse, se sentant immédiatement rougir. Il allait sûrement lui marcher sur les pieds... A coup sûr...
Voulant penser à autre chose, il lui prit délicatement la main et la posa sur son avant bras.

Si v'zêtes d'accord, allons-y maint'nant, sinon yaura plus à manger

Dites, j'peux vous d'mander d'où vous v'nez? Si vous étiez d'Angoulême, soyez sûre qu'vous aurai r'connue

Il mena la belle dame jusque dans la salle principale, dans laquelle il salua la dame Jones et la nouvelle arrivante. D'avoir cette beauté à son bras l'empêcha de rougir devant l'autre dame... Puis après avoir remercié et salué tout le monde, ils sortirent, pour se rendre à ce fameux bal.
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---fromFRgabbi

Gabbi et Isabeau arrivent enfin en vue d'une auberge. Elles ont du demandé leur chemin à un passant, s'étant perdu dans le village. Toujours autant le sens de l'orientation la Gabbi...^^

La jeune femme met pied à terre et attache la bride de sa jument à un arbre, et aide sa fille à descendre de son poney. Isabeau regarde les deux montures et lève ses jolis yeux ambre vers sa mère.

Dis maman, tu crois qu'y vont pas partir les sevaux?

Gabbi esquisse un sourire et prend dans ses bras sa fille, dépose un baiser sur sa joue rose et lui dit que non, qu'ils sont bien attachés. Mais la fillette ne semble pas vraiment convaincue...

Et si y zarrachent les zarbres, y peuvent partir... Ze veux po perdre Fripounette...

La jeune maman se met cette fois à rire, et rassure Isabeau. Fripounette ne risque pas de partir, même si elle arrive à arracher l'arbre^^

Un couple sort de l'auberge alors que Gabbi et Isabeau entrent, la silhouette de l'homme lui dit quelque chose... Mais l'obscurité n'aide pas, et la jeune femme n'arrive pas à mettre un nom sur cette personne. Bah tant pis, elle saura peut-être le reconnaître si elle le revoit plus tard.

Elles se dirigent jusqu'au comptoir, et attendent que l'aubergiste arrive pour demander une chambre. Elle s'est rendue compte qu'il y a de l'effervescence dans les rues, peut-être fêtent-t-ils quelque chose. Et pourquoi ne pas sortir ce soir? Voilà qui les changerait de leur voyage.

L'aubergiste est sûrement à l'étage, peut-être en train de donner une chambre, vu qu'elle ne la voit pas encore arriver. Gabbi décide de l'appeler. Elle a vraiment envie de se reposer un peu.

Bonsoir, il y a quelqu'un??

Isabeau veut faire comme sa maman, et crie à son tour:

Ya kekun????
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Aimer c'est trouver sa richesse hors de soi

Ancienne PJ, à présent PNJ

---fromFRMissJones

Voilà .... Voilà !!! j'arriiiiive cria Miss en entendant une personne dire

Bonsoir, il y a quelqu'un?? et ensuite une petite voix dire Ya kekun????

Miss arriva à la réception et vit une jeune femme avec une fillette.

Bonsoir Dame, je suis Missjones la propiétaire de l'Auberge mais appelez moi Miss. Que puis je faire pour vous dit-elle en souriant à l'enfant.

La jeune Dame désirait une chambre pour elle et sa fille. Pas de problème il y en avait encore de disponible à l'auberge.

Une chambre avec deux lits eh bien voyons il y a la 2 et la 5, mais la 5 est plus jolie, je vais vous donner celle-là.
Bien si vous voulez signer le registre, ensuite je vous montre la chambre.

Miss tendit une plume à la jeune femme qui signa Gabbi sur le registre

A ce moment Dame Gabbi l'informa qu'elle et sa fille étaient arrivées à cheval. Les chevaux étaient attachés à un arbre devant l'auberge.

Je vous montre votre chambre et quand vous serez installées nous mettrons vos chevaux à l'abri dans la grange et nous leurs donneront à manger.

Bien vite Dame Gabbi redescendit avec l'enfant. Miss conduisit la Dame vers la grange et après s'être occupée des bêtes elles repartirent vers l'auberge.

Il se fait tard et vous devez avoir faim toutes les deux. Suivez moi dans la cuisine, je vais bien trouver quelque chose à vous donner à manger.

Gabbi suivit Miss tenant son enfant par la main.

Installez vous, j'ai un petit reste de ragout j'espère que vous aimerez. Miss déposa une assiette devant chacune de ses convives qui commencèrent tout de suite à manger. Mon dieu comme elles avaient faim les pauvres. Miss ne dit mot, elle les laissa manger tout leur soul et quand elles eurent finies ...

Comment s'appelle cette jolie petite fille demanda Miss. Sa mère n'eut pas le temps de répondre que la fillette lança

Moi ze sui Isabeau et mon seval s'est fripounette.

Eh bien tu as une très jolie nom Isabeau et ton cheval aussi

Gabbi s'étonnait de l'agitation qui régnait en ville.

Oh Dame il y a bal chez Dame Arya ce soir, si vous souhaitez vous y rendre vous serez la bienvenue avec votre fille. Je suis sur qu'Arya trouvera un endroit pour faire dormir Isabeau pendant que vous pourrez vous amuser et rencontrer les angoumois.
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Conseillère Filière Fruits
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Lyselon

Lorsqu'Arnor passa, MissJones n'était point là, curieusement cela le soulagea un peu, il s'était trompé d'une journée dans sa date anniversaire et se sentait bête.

Cette fois elle avait laissé des consignes à la demoiselle du voyage, Dame Lyu, lui avait précisé MissJones et il put donc remettre le linge propre et emporter celui à laver, avec les autres clients qu'il avait rencontré, il avait de quoi s'occuper pour un moment et le distraire de sa déconvenue, s'il est possible.

Je passerai bien voir Sérafin se dit il, il m'amuse toujours ce bon ami.

Lyselon

Arnor vint vers midi rapporter le linge propre, il avait grand faim et MissJones avait insisté hier pour qu'il ne reparte pas sans prendre son repas, mais il était toujours géné et encore plus depuis qu'elle avait répondu à son offre d'emploi, la savoir labourant son champs le rendait encore plus misérable et confus. Sait elle que j'ai rencontré une Dame qui m'aime, que pense t'elle de moi, toutes sortes de questions ajoutant à son trouble.
La bonne odeur qui provenait des cuisines raviva son appétit et lui fit presque oublier sa gène.

---fromFRMissJones

Miss vit arriver Messire Lyselon avec les draps propres de l'Auberge.

Bonjour Messire Lyselon, vous m'apportez les draps, comme c'est aimable à vous. Mais entrez , le repas est prêt.

Miss conduisit Messire Lyselon jusqu'à la salle à manger où étaient déjà attablées Lyu, Gabbi et sa petite fille Isabeau. Miss trouvait que Messire Lyselon avait un air bizarre comme gêné pourtant il était bien convenu qu'il prenne ses repas à l'Auberge au moins que .... ah oui le pigeon envoyé au lavoir. Elle ne comprenait pas, c'est elle qui devrait être gênée. Alors tout en se dirigeant vers la salle à manger elle voulu dissiper tout malentendu.

Euh ... Messire .... à propos de ma missive ... eh bien j'espère que vous ne m'en voulez pas ... je ne pouvais pas vous laisser espérer en vain, s'eut été cruel. Quand vous êtes venu chercher le linge de l'Auberge je n'ai point eu le temps de descendre pour vous parler. Lyu m'a informé de votre passage mais vous êtes parti avant qu'elle est eu le temps de m'appeler.

Messire Lyselon n'eut pas le temps de répondre, nous étions arrivée dans la salle à manger. Miss fit les présentations et proposa à Messire Lyselon de s'assoir. Il restait une place vide alors Miss s'enquit auprès de Lyu

Lyu, Dame Esperance n'est pas encore descendue ? Je ne l'ai point encore vue ce matin.

Lyu paraissait embarrassée mais fini par informer Miss que la Dame était partie en emportant tous ses effets.

Miss tu devrais faire plus attention avec les clients de passage et demander le règlement de leur chambre d'avance.

Mais non Lyu la Dame a surement eu un imprévu et elle reviendra payer plus tard, ne t'inquiète pas.

Miss retira un couvert puis servit son petit monde.

Allez mangeons, bon appétit !!
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Damagnac

Damagnac poussa la porte de l'auberge des voyageurs que lui avait indiqué Arnor Lyselon. Il n'avait point eu de mal à la trouver, il est vrai que les indications du blanchisseur l'avait bien enseigné...
Le lieu était plaisant, du moins faut il entendre qu'il y faisait chaud, qu'un feu craquait dans l'âtre et qu'une odeur de chou bouilli et de bière rance emplissait l'atmosphère, gage de ventre plein et de semblant de douceur d'un foyer...
Une femme entra dans la pièce, s'essuyant les mains à un tablier douteux.
Avisant Damagnac, elle le toisa de pied en cap et se plantant devant lui, les bras croisées sur sa poitrine, la tête légèrement penchée de coté, le menton relevé, les yeux interrogateurs, elle indiquait clairement ainsi qu'elle était la maitresse des lieux et qu'elle souhaitait en savoir plus sur l'étranger .

Bien le bon jour dame aubergiste, je me nomme Damagnac, j'arrive il y a peu en ville, je cherche le gite et le couvert au moins pour ce soir, Arnor Lyselon, le blanchisseur me recommande à vous . Je ne suis que peu en fortune, et me contenterais de peu.

---fromFRMissJones

Le déjeuner se passait bien et ses convives étaient satisfait du repas et se régalaient.Elle allait leur apporter le dessert, une belle tarte aux pommes et un bol de crème bien épaisse quand elle entendit du bruit à la réception aussi s'excusa t-elle auprès des ses invitées et s'y rendit-elle.

Devant le comptoir de la réception attendait un homme, il regardait autour de lui d'un air ... méprisant ... Miss se sentit vexée elle qui mettait un point d'honneur à ce que tout soit en ordre et d'une propreté irréprochable aussi toisa t-elle l'inconnu et lui demanda plus sèchement qu'elle l'aurait voulue

Bonjour Messire, vous désirez ?

L'homme lui répondit

Citation:

Bien le bon jour dame aubergiste, je me nomme Damagnac, j'arrive il y a peu en ville, je cherche le gite et le couvert au moins pour ce soir, Arnor Lyselon, le blanchisseur me recommande à vous . Je ne suis que peu en fortune, et me contenterais de peu.

Miss prit sur elle pour ne rien laisser transparaitre de ce qu'elle ressentait et accueillit l'inconnu comme il se devait. Il avait l'air sur la défensive et devait s'attendre à passer à la question mais Miss était une personne discrète et n'interrogeait jamais ses clients, ils lui parlaient seulement s'ils en avaient envie

Bonjour Messire Damagnac, je suis MissJones la propriétaire de l'auberge et soyez le bienvenu à Angoulême. J'ai bien sur une chambre pour vous et ne vous inquiétez pas mes prix sont très raisonnables. Il vous en coutera 18 écus pour la chambre et les repas. Si vous voulez bien signer le registre, je vous montre la chambre.

Miss tourna le registre vers l'inconnu et lui tendit une plume. Celui ci s'exécuta puis suivit Miss à l'étage. Elle lui ouvrit une porte, la chambre bien que petite était claire et ensoleillée, elle sentait bon l'encaustique. Miss tendit à l'homme une clé sur laquelle était gravée le chiffre 6.

Installez vous Messire et rejoignez nous dans la salle à manger, vous devez avoir faim, c'est en bas des marches, vous prenez le couloir à droite et c'est la deuxième porte avant la cuisine, je vous dresse un couvert. Ah! .. et vous pourrez voir Messire Lyselon il déjeune actuellement avec nous.

Sans plus attendre Miss regagna la salle à manger avec sa tarte aux pommes. Eh bien ça commence mal avec Messire Damagnac , il ferait mieux de se rendre compte qu'il est dans une maison respectable et non dans un bouge, qu'est ce qu'il avait à regarder son établissement de cet air méprisant marmonnait-elle.

Voilà le dessert dit-elle et le sourire lui revint aux lèvres en voyant les yeux ronds plein de gourmandise d'Isabeau.

Ah ! Messire Lyselon, une de vos connaissances va se joindre à nous
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---fromFRMessager de l'Ombre

Un homme se présenta à la porte de l’auberge. Capuche recouvrant son visage, il était toujours de noir vêtu. Il frappa par trois reprises de coups francs et secs. Il patienta sur le seuil que quelqu’un daigne lui ouvrir la porte.

Damagnac

Damagnac accepta l'offre et remercia hativement l'aubergiste , il lui sembla que celle-ci ne le regardait pas d'un bon oeil et ce demanda ce qui pouvait lui avoir déplu dans son attitude. Il savait que la timidité qu'il avait hérité de sa pauvre mère , en plus de lui donné un air gauche pouvait parfois être prise pour du dédain, alors que lui essayais simplement de se donner une contenance et de cacher sa gène derrière une assurance bravache. Cela lui avait déjà joué des tours à son insu. Mais pour l'heure la faim le tenaillait, que fi de l'aubergiste et de son ressenti ! Il trouva un broc d'eau, sur une petite table, en bu une goulée avidement, puis en versant au creux d'une main , s'en frotta le visage, passa ces doigts humides dans ces cheveux, et de ce peigne grossier démêlât quelques mèches rebelles. Ainsi rafraichit , il se dirigea vers la porte de la chambre pour ce diriger vers la salle à manger.
Il ne lui déplaisait pas de savoir Arnor présent, cela faciliterait peut être un meilleur contact avec l'aubergiste ? Alors qu'il quittait la chambre, il entendit en bas, frapper à la porte, et de lourd pieds marteler le plancher de la salle commune. Il descendit les marches posément . Au pied de l'escalier se tenait une sombre silhouette...Damagnac le salut d'un signe de tête, indifférent. Manger l'obsédait !

---fromFRMissJones

Messire Damagnac venait de se joindre à nous et Miss lui proposa de s'assoir à coté de Messire Lyselon. Elle lui servit de son ragout. L'homme avait meilleur allure après un brin de toilette et Miss se radoucit en voyant qu'il avalait goulument son repas. Pas un mauvais bougre s'il apprécie ma cuisine pensa t-elle.

Mais un homme attendait à la réception la prévint Messire Damagnac entre deux bouchées aussi s'excusa t-elle et alla voir.

Devant elle se tenait un homme, tout de noir vêtu et je visage dissimulée par une capuche.[/i]

Bonjour Messire, je suis Missjones la propriétaire de l'auberge, que puis-je pour vous ?
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---fromFRMessager de l'Ombre

L’homme releva légèrement la tête, laissant à peine entre apercevoir son regard.

- Je suis fort aise de vous trouver Dame MissJones. C’est vous que je cherchai justement. Ne me demandant point mon nom Dame. Je ne suis que de passage et je n’aurai l’audace de mettre pied en si belle demeure.
Ma maîtresse, Dame LouaneEspérance, m’a envoyé ici.

Le sombre messager tendit un morceau de parchemin où étaient griffonné quelques phrases :

Dame MissJones,
Pardonnez mon départ précipité. J'ai du partir hativement la nuit dernière. Je ne puis vous en dire plus. J’ai manqué à mes devoirs en omettant de signer le registre de sortie de votre si belle auberge. Mon messager vous donnera mon dû également ainsi qu’une compensation complémentaire pour mon inconduite.
Je vous remercie également de votre accueil et vous présente encore mes plus humbles excuses.
Cordialement
LouaneEspérance.

Le messager tendit alors une clef en direction de cette honorable Dame. Elle portait le numéro 3. Cette dernière était attachée une petite bourse qui semblait bien remplie.

L’homme lui dit alors :

- Pouvez-vous, je vous prie, m’indiquer le chemin menant au lavoir d’Angoulême ? J’ai un pli à remettre.

---fromFRMissJones

Miss prit la missive et la clé des mains de l'homme. Elle espérait qu'il n'était rien arrivée de grave à Dame Esperance. C'est une gentille personne pensait Miss. Elle lirait plus tard la missive.

Sur la clé était attachée une bourse, Miss regarda et compta les écus, il y en avait beaucoup trop et Miss en rendit une partie à l'homme quand celui-ci demanda

- Pouvez-vous, je vous prie, m’indiquer le chemin menant au lavoir d’Angoulême ? J’ai un pli à remettre.

Bien sur Messire vous verrez c'est facile d'accès, mais ... sans vouloir me montrer indiscrète .... c'est à Messire Lyselon que vous devez remettre un pli parce que si c'est le cas, il déjeune actuellement à l'auberge.
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Damagnac

Le ragout de chou au lard était du gout de Damagnac. Cela ce voyait à la brillance goulue que prenaient ces yeux à chaque cuillerée ingurgitée.
MissJones puisses qu'elle ce nommait ainsi, l'avait savamment placé à coté d'Arnor. Pour l'instant chacun mangeait en silence. On n'entendait que le bruit des cuillères tintant sur le grès des écuelles et le petit glou glou des bouches qui ce remplissait de soupe chaude et odorante. Arrivée à la fin du repas, s'essuyant d'un revers de manche sa lippe repue, Damagnac s'adressa à Arnor:

Et bien vous ne m'avez point trompé Arnor en m'indiquant ce gite ! La table y est fort bonne et le peu que j'ai gouté du dormoir me semble de la même veine ! Me voici près pour ma journée de demain à la carrière, l'adresse fut elle aussi bonne qu'y séant !

MissJones venait de quitter l'étranger, et rentrait dans la salle, les mains chargées d'une belle croustade , dont la garniture de pommes exhalaient leurs effluves gouteuses aux narines frétillantes des convives.
Devant l'écuelle parfaitement réssuyées de Damagnac, celle-ci esquissa un sourire et vint se poster à sa droite pour lui servir la part la plus grosse de la tourtière.
A son habitude Damagnac pris le rouge au joues et ne put que baraguiner:

OH !Mi... Mi...Mi ... MissJones... MissJones ... babillât il ...je... je vous remercie !
Puis il baissa la tête si profond dans son écuelle que son nez semblât toucher la galette et que l'on put croire qu'il eut voulu s'y cacher !

---fromFRMessager de l'Ombre

L’homme fit un pas en arrière, apposant ses mains face à la Dame qui souhaitait lui rendre monnaie.

- Madame, je ne puis accepter. Ma maîtresse a était bien claire à ce sujet. Si je reviens avec cela, elle m’en voudra certainement. Peut-être pourriez-vous voir cela au retour de Dame LouaneEspérance. Je ne voudrais point avoir d’ennuis comprenez moi…

Il se tue assez rapidement pour ne point en dévoiler plus. Sa maîtresse avait était très claire sur ce point. Nul ne devait savoir.

Il toussota légèrement et reprit parole :

- Sir Lyselon dites vous ?

Honte a lui d’avoir un léger trou de mémoire à ce moment là. Il regarda furtivement le cachet apposé sur la missive. Il aperçu les lettres « AL ». L, Lyselon ? Il eu beau se forcer a se souvenir ce que lui avait demandé sa maîtresse … rien n’était très sur.

- Euh … s’il s’agit bien de ce Messire Dame, ne le dérangez point en plein repas. Je serai patienter devant son échoppe. Auriez-vous l’amabilité de me d’écrire comment y accéder ?

Il descendit légèrement sa cape sur ses yeux. Honte à lui… si elle savait…

---fromFRMissJones

Miss reprit la bourse des mains de l'homme et la rangea dans un tiroir derrière le comptoir. Elle ne voulait pas qu'il ai des ennuis avec sa maitresse.

Miss était de plus en plus intriguée par l'homme, elle ne pouvait voir son visage et ne reconnaissait pas sa voix.

Il ne voulut pas remettre son pli à Messire Lyselon préférant l'attendre au lavoir aussi Miss lui indiqua le chemin à prendre. Celui-ci la salua et prit congé. Miss le regarda s'éloigner en direction du lavoir

Miss retourna vers la salle à manger l'air préoccupé, qui pouvait bien être cet homme. Elle chassa vite ses pensées.
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Lyselon

Lyselon fût rai de voir entrer le gascon dans la salle à manger, il faisait tout son possible pour envoyer des clients à MissJones.
Chère MissJones, si aimable et délicatement attentionnée, pas étonnant qu'il était tombé amoureux d'elle, enfin c'est fini maintenant la page est tournée, elle s'est montrée aussi génée que lui et s'est crue obligée de s'excuser la pauvre, Arnor comme un imbécil n'a rien su répondre, mais en tout cas il lui sera toujours dévoué en toutes occasions.
mais pour l'heure il savoure son repas, tout en pensant à Lou sur les routes, s'éloignant de plus en plus d'Angoulême.

Il donna une tape amicale dans le dos du gascon :

- Mangez mon ami, la table est bonne vous ne le regretterez pas, et rappelez moi votre nom, je crains de ne point l'avoir saisi tantôt.

MissJones revint dans la salle à manger l'air préoccupée, Arnor s'en étonna :

- Quelque chose vous tracasse MissJones ?

- Messire Lyselon, un messager est passée et m'a demandé de lui indiquer le lavoir, il a préférer partir vous y attendre pour vous remettre un pli.

Un pli pour lui, par un messager, serait ce la Demoiselle d'Ysengrin-Louvelle qui annonce sa venue prochaine aec le Comte Perturabo comme elle le lui avait promit à Rochechouart ? A moins que ce ne soit Lou, mais pourquoi Lou enverrait elle un messager, mon pigeon ne l'a pas rejointe ?

- Que vous a dit ce messager exactement, d'où vient il ? de Rochechouart ?

---fromFRMissJones

Oh lala Messire que de questions. Je ne connais pas le nom du messager. Je sais simplement qu'il travail pour Dame Esperance et qu'il avait un pli pour moi et qu'il devait remettre une missive au lavoir mais sans se rappeler du nom de la personne, j'en ai déduit que s'était pour vous mais il a préféré vous attendre au lavoir.
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Lyselon

Entendant le nom de Lou, Arnor se leva précipitamment sans finir son dessert (flûte alors) et courut au lavoir, dans sa course l'inquiétude le gagnait, était il arrivé quelque chose de facheux à sa bien aimée, pourquoi un messager sinon pour une mauvaise nouvelle.......il arriva haletant et aperçut de loin un homme en cape debout prés du lavoir.
(la suite à la blanchisserie)

Damagnac

Damagnac n'avait rien perdu des conversations échangées...
bien que la tape amicale d'Arnor ait failli le faire s'étouffer alors qu'il avalait une grosse bouchée de tarte au pomme copieusement additionnée de crème,
celui ci avait saisit au vole l'œillade qu'Arnor et MissJones avait échangée... ces deux là n'étaient pas qu'enfants de curé pensa t'il...
Repu, euphorisé quelque peu par le vin blanc sec de pierraille , issu des coteaux de l'Angoumois qui avait accompagné son repas, celui ci décida de sortir en ville.
Je vous remercie dame MissJones pour ce délicieux repas. Je vais profiter de cette agréable soirée pour pousser plus avant dans les rues de cette belle contrée, je me sens d'humeur à renarder quelque peu, bonne soirée et à demain pour matine.
Ayant pris congé, il sortit.
La douce chaleur de juillet rendait la soirée envoutante. Nombreux était les badauds dans les rues. Déjà le service du gué arpentait les venelles, se frayant un chemin à coup de coudes et usant parfois de la hampe de leurs hallebardes pour avancer dans ce magma d'humanité...
Comme un papillon attiré au falot d'une lanterne, Damagnac cheminant de rue en rue se trouva bientôt au abord d'une blanchisserie... ARNOR LYSELON disait l'enseigne de fer noirci, PROPRE ET LYSSE...

---fromFRMissJones

Miss s'était levée de bon matin pour préparer les petits déjeuner de ses pensionnaires. Une fois ceux-ci partis vaquer à leurs occupations Miss avec l'aide de Lyu mis de l'ordre dans l'Auberge. Pendant que Lyu s'affairait à faire les lits, balayer les chambres et changer les fleurs, Miss elle débarrassait la salle à manger et mis de l'eau à chauffer pour faire la vaisselle.

Tout en travaillant elle repensait à ce qui s'était passé la veille, le départ précipité de Messire Lyselon, la visite de l'inconnu et elle commença à s'inquiéter pour Dame Espérance.

Messire Lyselon n'avait beau ne rien dire Miss était au courant de sa liaison avec Dame Esperance et elle était contente pour eux (dommage qu'il ne lui fasse pas plus confiance), il faut dire qu'Angoulême est une petite ville et les langues allaient bon train.
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Damagnac

Damagnac était rentré sans bruit bien après la mi nuit ...la tête un peu lourde des choppes ingurgitées dans diverses tavernes du bourg.
L'ivresse n'avait pas effacé de sa mémoire la vision d'Arnor Lyselon devisant avec l'homme en noir aux abords du lavoir. Un instant il avait même cru qu'une échauffourée allait se jouer là. Le son sifflant de l'acier que l'on tire du fourreau avait agacé la nuit une fraction de seconde, avant que le silence ne viennent recouvrir à nouveau la ruelle déserte. Il avait vu l'homme tirer quelque chose de sa poche , avant qu'il ne suives Lyselon à l'intérieur de l'échoppe du blanchisseur. Damagnac se demanda soudain se qu'il faisait là, caché derrière cette roue de charrette, et son intuition lui dit qu'il ferait sans doute mieux de déguerpir des lieux. Il avait toujours été trop curieux , non pas par mauvais esprit non , mais plutôt par gout du romanesque et par intérêt des vies de ces semblables...qu'il observait comme d'autres observent la gent à plumes ou à poils dans ces mœurs naturelles, pour en connaitre l'essence.
Le hasard avait voulu qu'il croise plus tard Lyselon au "sanglier périgourdin", il ne lui dit bien sur rien de l'homme en noir , ni de son observation. Le "sanglier" fut sa dernière étape de la soirée, avant son retour à l'auberge.

La nuit fut courte. Dormit il vraiment ? Il eu l'impression d'entendre le tout premier oiseau des aurores chanter pour accueillir les premières lueurs de l'aube, le tout premier,oui.Bientôt suivit par le concert des coqs se faisant écho de rue en rue, d'un bout de la ville à l'autre. Il se leva prestement, et après un coup d'eau fraiche jeté à son visage pour le débuer des vapeurs d'alcool lui cassant le front, il descendit les marches et rejoignit les autres manouvriers et voyageurs qui comme lui démarraient leur journée.
Dame MissJones leurs servit bouilli d'avoine et lait de chèvre.
Avant de prendre congé de son hôtesse, il lui demanda où se trouvait la loterie municipale. Il avait entendu parler de cette fameuse loterie hier soir dans les tavernes où la rumeur en vantait les vertus de fortune facile.
Avec sa bonhommie habituelle MissJones lui indiqua le chemin à suivre, Il l'en remercia et s'en fut. Après le bon repas de la veille, la courte nuit certes mais dans un bon lit de plume, Damagnac savait qu'il ne reviendrait pas de sitôt à l'auberge. Bien que modique et d'un rapport intéressant, cet extra dans son quotidien ne pouvait se produire que rarement, quand le besoin de se sentir au chaud et bien nourrit se faisait trop pressant. Quand le souvenir de la maison de son père lui serrait trop l'esprit et le coeur au détour d'une odeur de soupe échappée par une fenêtre ou la vue d'un édredon de plume aéré au soleil.
Damagnac sortit dans la rue déjà animée et ce dirigea en direction de la loterie . Se soir il dormirait sous un porche ou dans un fenil des faubourgs de la ville.

---fromFRgabbi

[Avant le petit matin]

Gabbi et Isabeau ont suivi l'aimable aubergiste, pour se trouver dans une chambre somme toute confortable.
La petite fille avait remercié la dame avec un grand sourire, Gabbi avait fait de même.
Mais cette dame Jones a eu la gentillesse de leurs offrir un repas. La mère et la fille n'ont pas eu longtemps à réfléchir, leur estomac criant famine.

Ce serait avec plaisir, merci dame Miss^^

Avant de se rendre à la cuisine, toutes trois se dirigent d'abord vers les écuries, et mettent la jument et le poney à l'abri, sous l'œil ravi d'Isabeau.

Au moins comme ssssa, Fripounette dormira pô dehors. Elle aura pô froid! dit-elle avec un air convaincu.

Gabbi se met à sourire et confirme de la tête les paroles de sa fille.

Puis elles rentrèrent pour faire honneur au ragoût de dame Miss.

Le ragoût ne fait pas long feu tant elles ont faim! Isabeau a de la sauce tout autour de la bouche, qu'elle essuie du revers de sa manche, obligeant ainsi sa maman à lui taper la main.
Oups, elle avait oublié que ça ne se faisait pas^^

Gabbi demande ensuite la raison de l'effervescence au-dehors. C'est alors qu'elle apprend que dame Arya offre un bal aux angoumoisins.

Dame Arya? fait Gabbi surprise.

Se peut-il que ce soit Arya qu'elle connaît? La seule façon de le savoir, c'est d'aller s'en rendre compte par soi-même. Donc ce soir, bal!^^

Je pense que nous allons y faire un tour oui, fait-elle en se levant, et apporte les assiettes et les verres dans le bac prévu pour la vaisselle. J'ai appris qu'une amie était venue habiter ici, voici la raison de ma présence à Angoulême. Peut-être nous y retrouverons-nous^^

Elle prend Isabeau dans ses bras et se dirige vers la salle principale, afin de monter à leur chambre.

Merci beaucoup pour ce repas, c'était vraiment très bon! Et ce n'est pas Isabeau qui vous dira le contraire^^

En effet, la fillette se léche le bout des doigts, et lève son visage vers la dame.

Oh vi, crééé bon!!

Nous allons monter, histoire de nous rendre plus présentables. A plus tard, et encore merci.

La mère et la fille montent alors l'escalier, pour se rendre dans leur chambre. Là, Gabbi fait une rapide toilette à Isabeau, et change sa robe, lui mettant la verte et blanche. Un petit tablier complète le tout, et ses petites boucles noires se retrouvent sur le dessus de sa tête, coiffées à l'aide d'un ruban du même vert que la robe.
Elle se change également, optant pour sa robe rouge, qu'elle aime mettre pour les grandes occasions. Ses cheveux sont laissés libres dans son dos, formant une cascade bouclée brune.

Alors, qu'en dis-tu, demande-t-elle à sa fille qui se met alors à battre des mains.

Ohhh t'es zoliiiiiiiiiiiie!!

Gabbi esquisse un sourire et tend la main à sa fille.

Oh mais moins que toi ma chérie^^

Isabeau s'empare de la main de sa maman, et toutes deux sortent de la chambre, descendent les escaliers et sortent de l'auberge après avoir salué tout le monde présent.

Elles s'enfoncent alors dans les rues d'Angoulême, et c'est seulement après avoir tourné et virer pendant quelques temps qu'elles se sont rendues compte d'une chose... Elles ont carrément oublié de demander où se passait ce fameux bal...
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Aimer c'est trouver sa richesse hors de soi

Ancienne PJ, à présent PNJ

---fromFRMissJones

Miss s'était levée de bon matin ce jour là. Elle ouvrit les volets du rez de chaussée et regarda le ciel, il allait faire une belle journée pensait-elle quand son regard tomba sur l'enseigne de son Auberge.

Ah ben c'est trop fort ça !!!!

Dans le nuit son enseigne avait changé de nom, mais qui avait bien pu faire cela.
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---fromFRMissJones

Miss n'arrivait pas à décolérer , elle avait besoin de se dépenser physiquement aussi confia t-elle l'auberge à Lyu.

Après avoir ramassé quelques affaires elle prit la direction du pigeonnier.
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---fromFRMissJones

Après avoir passée une nuit au pigeonnier et heureusement d'ailleurs sinon le gamin envoyé par Forth aurait trouvé maison close, Miss alla dans sa propriété donner à manger aux animaux et vérifier que son champs n'avait subit aucun dégat.

Allez Canaille, je t'emmène avec moi aujourd'hui, nous allons à l'auberge du voya....

*mais non suis je bête, il va falloir que tu t'y fasses ma fille*
*c'est quand même pas compliqué à retenir et puis c'était la volonté de Barra alors bon sang fait un effort*

Se reprenant Miss et s'adressant à son chien dit

nous allons à l'auberge A la Belle Angoulême et ne trainons pas j'ai laissé Lyu toute seule depuis trop longtemps, la pauvre doit se demander où je suis

Arrivée à hauteur de l'Auberge Miss vit que les volets étaient ouverts, elle entra laissant le chien gambader dehors.

Lyu tu es là, c'eeeeeeeeeeeest moiaaaaa !!!!

Entendant du bruit à l'étage Miss monta les marches quatre à quatre pour rejoindre la jeune femme.

Eh Miss ... c'est pas trop tôt ... mais t'étais où à la fin .... je me suis inquiétée, c'est pas des choses à faire
Excuses moi Lyu, j'avais besoin d'être seule pour réfléchir mais tout va bien maintenant et Miss lui raconta les évènements de la veille, l'arrivée du gamin au pigeonnier, le meurtre de Barracuda, la disparition de Cyrielle.

Tu t'es fort bien débrouillée ici la complimentait Miss l'Auberge sentait le propre et une bonne odeur se dégageait de la cuisine, il était bientôt midi et Miss s'attendait à voir arrivée Dame Gabbi, sa fille Isabeau et le jeune gascon Damagnac sans oublier Messire Lyselon.
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Lyselon

Arnor est en retard dans ses livraisons, il a passé une annonce pour embaucher et il attendait une candidate qui tarde à venir, il espère bien aussi que Damagnac va venir manger à l'auberge avec lui, le pauvre n'a plus que la peau sur les os, sur que MissJones aura pitié de lui malgré ses soucis financiers. Encore faut il que le gascon se montre.

- Bonjour MissJones, désolé pour le retard, j'espère que vous n'avez pas trop attendu votre linge ?

---fromFRMissJones

Messsire Lyselon apportait les draps propres de l'Auberge. C'était toujours un plaisir car les draps embaumaient les senteurs de l'été mais il s'inquiétait du retard de livraison aussi Miss le rassura t-elle

Bonjour Messire Lyselon, mais non ne vous inquiétez pas nous avons suffisamment de draps à l'Auberge pour faire des roulements

Miss prit les draps et demanda à Lyu de bien vouloir les monter et les ranger dans la grande armoire prévue à cet effet.

Dites moi Messire je ne vois plus Messire Damagnac, il a quitté l'auberge et je ne sais pas pourquoi, n'était -il pas satisfait de sa chambre et de ses repas ? J'avais pourtant eu l'impression que ma cuisine ne lui déplaisait pas.
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Lyselon

MissJones est parfaite comme toujours, elle s'enquiere même de mon gascon, c'est le moment de la convaincre d'avoir un bon geste, ce ne sera pas difficile elle a toujours bon coeur sur la main, comme on dit.

- Je vous suis trés reconnaissant, MissJones de tant d'indulgence, dit il tout en aidant Lyu à porter les draps jusqu'aux armoires. Puisque vous me demandez des nouvelles, j'ai bon espoir que Damagnac nous rejoigne ici pour le repas, le pauvre n'a pas mangé à sa faim ces jours ci et n'a pas voulu abuser de votre hospitalité sachant qu'il ne pourrait payer ses repas, mais si vous le voulez bien je vous ferai des lessives supplémentaires en échange du couvert pour lui, quant au gîte il dormira chez moi, c'est déjà arrangé.

Damagnac

Le gascon, sa toilette faite au lavoir avec le savon prêté par Arnor, et comme convenu avec lui, le rejoignit à l'auberge des voyageurs ...enfin le crut il ! car parvenu devant l'établissement il pensât avoir perdu raison !
Il regardât à droite , à gauche, encore , il n'y avait pas d'erreur possible , c'était bien là ! Et pourtant l'auberge s'appelait maintenant "a la belle d'Angoulême" !
Rien d'étonnant d'ailleurs , ce nouveau nom convenait bien à sa tenancière pensa t'il !
Il n'était pas fâché de revenir prendre son repas ici sur l'invitation d'Arnor.
Il avait déjà largement apprécié la cuisine du lieu et l'ambiance sympathique qui y régnait .
C'est d'un pas décidé et le sourire aux lèvres qu'il franchit le seuil. MissJones sortait justement de sa cuisine à ce moment.
Bonsoir à vous MissJones, très heureux de vous revoir. Le parfum de votre cuisine embaume la rue entière ! Lyselon est il arrivé? Il m'avait donné rendez vous à votre table ?

---fromFRMissJones

Messire Lyselon était déjà dans la salle à manger et lui parlait des petits problèmes que rencontrait Messire Damagnac quand elle entendit du bruit dans l'entrée.

S'excusant auprès de son invité elle s'y rendit. Messire Damagnac se tenait là et lui disait

Bonsoir à vous MissJones, très heureux de vous revoir. Le parfum de votre cuisine embaume la rue entière ! Lyselon est il arrivé? Il m'avait donné rendez vous à votre table ?

Miss rougit légèrement sous le compliment du jeune homme

Bonsoir Messire Damagnac, je suis bien contente de vous voir, Messire Lyselon est là, suivez moi je vous prie mais avant tout j'aurai une proposition à vous faire. Accepteriez vous en échange de vos repas à l'auberge de vous occuper des menus travaux qui sont inhérents à l'entretien d'une telle bâtisse ainsi que du nettoyage de l'écurie. Ne me répondez pas de suite, prenez le temps de la réflexion.

Sur ces paroles Miss invita Messire Damagnac à la suivre dans la salle à manger où les attendaient Lyu et Messire Lyselon. Dame Gabbi et sa fillette n'étaient pas arrivée, sans doute retenues dehors. Qu'à cela ne tienne elle leurs garderait du poulet rôti et des légumes au chaud.

Après avoir servit son petit monde, Miss s'installa à table

Allez mangeons tant que c'est chaud. Par contre il serait temps Messire Lyselon que vous m'appeliez Miss ne sommes nous pas amis ?!! Et vous Messire Damagnac vous m'obligeriez en m'appelant Miss comme le font tous mes amis.
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Lyselon

Lyselon n'était pas mécontent de lui, il avait bien fait d'en appeler au bon coeur de MissJones, elle avait aussitôt trouvé un moyen de faciliter les choses pour tout le monde, dommage qu'elle n'ait pas voulu de moi, regretta t'il une fois de plus, enfin la page était tournée désormais, amis ils étaient et amis ils resteront sans plus.

- Et bien Misss ... euh, appelez moi Arnor comme tous mes amis et encore merci.

Il fit signe à Damagnac de prendre place prés de lui, les deux hommes avaient des confidences à se faire sur leurs amours respectifs.

- J'ai lu les poèmes du concours, et bien vous êtes un génie mon ami, si la Demoiselle ne comprend pas que votre poésie rèpond à la sienne c'est qu'elle ne l'aura pas lue.

Damagnac attaquait déjà son repas comme si sa vie en dépendait, c'était un peu le cas certes, mais Arnor n'était plus inquiet pour le gascon, il reprendrait vite des forces avec les bons plats de Miss.

Damagnac

Damagnac eut à cet instant l'impression d'être de quelque part ...de s'intégrer dans une communauté de vie...ces amitiés naissantes, une esquisse de confort, la promesse d'une alimentation plus saine, tout cela , il y a bien longtemps qu'il ne l'avait connu. Oh ! Il aimait les chemins, le trimard, la gambade, il aimait sa condition d'aspirant, son apprentissage prenait sens sur le tour qu'il effectuait...
Mais pour l'heure il souhaitait savourer cette esquisse de stabilité, d'enracinement. le désir de rouler, le reprendrait bien assez tôt...
La proposition de MissJones le ravissait. Il savait, du moins se doutait il que son ami Arnor n'y était pas pour rien dans cette offre.
MissJones, pardon Miss...nul besoin de réflexion pour vous répondre positivement. J'accepte avec plaisir de m'occuper de l'entretien des lieux et de l'écurie. Votre demeure est grande, je m'emploierais à remettre en état le nécessaire et à créer le possible. Comptez sur moi !
Miss acquiesça avec un contentement non feint au propos du gascon et l'invita à rejoindre Arnor à la table déjà dressée.
Ami Arnor!Cette soirée démarre sous les meilleurs hospices !
Sur l'invitation d'Arnor, il prit place près de lui. Comme si la question lui brulait les lèvres, Lyselon lui parla aussitôt du poème que Damagnac avait déposé pour le concours... il resta un instant sur la réserve, mais la confiance en Arnor prenant le dessus sur la pudeur du coeur, Damagnac lui sourit, se pencha à son oreille et lui dit à mi voix:

satisfaisons nos estomacs, goutons de ce vin généreux, ces vapeurs délieront nos langues et ouvriront nos cœurs sur les belles qui les habitent. Je vous crois aussi sous certains charmes, allons ne vous en cachez pas ! N'est ce pas là nos destins naturels ?

Pour appuyer ces propos, Damagnac emplit deux gobelets de ce même petit vin blanc des coteaux, qu'il avait déjà pu apprécié.
Il en tendit un à Arnor , et les compères, se regardant rieur, trinquèrent bruillamment.

---fromFRMissJones

Citation:

nul besoin de réflexion pour vous répondre positivement. J'accepte avec plaisir de m'occuper de l'entretien des lieux et de l'écurie. Votre demeure est grande, je m'emploierais à remettre en état le nécessaire et à créer le possible. Comptez sur moi !

Eh bien vous m'en voyez ravie Messire, vous m'ôtez une épine du pied car j'ai vraiment besoin d'aide.

Le jeune gascon plaisait beaucoup à Miss bien que leurs débuts ne présageaient rien de bon. Miss avait eu le temps de se rendre compte que le jeune homme était plus maladroit que désobligeant.

Damagnac emplit deux gobelets de ce même petit vin blanc des coteaux, qu'il avait déjà pu apprécié. Il en tendit un à Arnor, et les compères, se regardant rieur, trinquèrent bruyamment.

Miss s'amusait de la complicité des deux hommes

Merci de vous occuper de remplir les gobelets Messire mais n'oubliez pas ceux des Dames. Nous les femmes apprécions également un peu de vin pendant les repas lui dit Miss en riant de le voir rougir, elle aimait bien taquiner le jeune homme.

Damagnac remplit le gobelet de Lyu et de Miss et tous commencèrent à manger de bon appétit.
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Damagnac

Voilà Miss ! Votre palissade est comme neuve ! A oui ! Je voulais vous dire, demain je viendrais un peu plus tôt, si ça ne vous dérange pas, la porte de l'écurie à bien besoin d'être revue, plusieurs planches sont trop disjointe, il me faut la déposer, et si j'ai du temps il faudrait aussi ...

Damagnac depuis qu'il travaillait pour Miss se donnait sans compter à l'ouvrage. Il aimait bien cette auberge. Il avait ,envers Miss, une certaine forme de tendresse très respectueuse, il l'a considérait un peu, comme une soeur, comme celle qu'il avait laissé quatre ans plus tôt , à la demeure familiale, celle qui était responsable de la mort de lors m...
Non ! il chassa aussitôt cette idée, il savait que c'était faux,que la petite n'y était pour rien, mais le père leur avait tellement dit, dit et redit, que des fois il y avait presque cru...
De ce fait,il faut bien tirer le positif des choses.... Damagnac était assez naturellement protecteur envers la gent féminine. S'en être pesant et dirigiste, il savait prendre ses responsabilités, et pensant à Miss il se demandait pour quoi une aussi agréable personne, n'avait pas trouver homme pour partager ces jours. Il ne lui connaissait pas de galant, cela la regardait après tout !
Reste qu' une femme seule , même aidée, avait de très lourdes charges à mener cette auberge, plus l'entretien du pigeonnier, plus les cueillettes, plus la garde territoriale...la garde territoriale, son esprit s'évada un instant...

---fromFRMissJones

Missjones

C’est la faim qui la tira de son sommeil. Elle se leva, enleva ce qu’elle put de brins de paille de ses vêtements et de sa chevelure et sans bruit regarda à travers les planches de la porte de la grange. Il faisait nuit noire et personne en vue.

Elle regarda autour d’elle mais pas de nourriture dans la grange, il allait falloir sortir. Elle ouvrit la porte très doucement s’assurant de ne faire aucun bruit afin de ne pas alerter les occupants de la maison.

Au dessus de la porte elle vit une enseigne et lut « Auberge à la Belle Angoulême ». Ce fut une grande révélation pour elle. ELLE SAVAIT LIRE. Enfin elle venait d'apprendre quelque chose sur elle-même.

Elle fit le tour de l’auberge, la porte de derrière était mal fermée. Elle s’en approcha et vit qu’elle donnait sur une cuisine donc sur de la nourriture. Elle entra sans faire de bruit et avisa sur la table deux assiettes avec du poulet et des légumes. Prenant un torchon elle y mit le poulet, pris du pain et un morceau de fromage et s’en fut aussi silencieusement qu’elle était entrée.

Malgré la faim qui la tenaillait, elle attendit d’être très loin des habitations pour manger.

---fromFRMissJones

Miss avait une sensation étrange, elle avait froid et en même temps elle sentait la chaleur du soleil sur sa joue. Ouvrant doucement les yeux, elle mit un certain temps à réaliser où elle se trouvait.

Allongée au pied d’un arbre au bord de la Charente ?!!! Mais que faisait-elle là ? Elle se redressa, s’étira quand elle se souvint.

*Ah oui la fin du bal, la promenade et ……. dodo*

Réalisant cela, elle se leva d’un bond et courut en direction de l’auberge espérant que personne (c’est à dire Lyu) n’était réveillé. Passant par derrière elle entra par la cuisine en s’étonnant de trouver la porte ouverte. Quelque chose lui semblait bizarre mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Haussant les épaules, elle monta l’escalier et regagna sa chambre, elle retira ses vêtements mouillés et se glissa dans son lit quand quelques minutes plus tard Lyu avec sa bonne humeur habituelle frappa à sa porte.

Debout Miss il est l’heure !!!
Déjàaaaa !!! Nooooonnnnnn !!!

Miss n’avait pas le choix si elle ne voulait pas que l’on sache qu’elle avait passé la nuit dehors aussi s’extirpa t-elle de son lit, se coula un bain espérant que cela allait détendre ses muscles engourdis et descendit rejoindre Lyu devant un bon petit-déjeuner.
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---fromFRHeimdall Hémon Hyacinthe

Après avoir franchi le poste de gardes, Heimdall et le sale mioche pénétrèrent dans la cité.

*Pouah ! Que c’est moche ici ! Me demande comment ils font pour vivre toute leur vie ici. Doivent être tous aveugles ! A moins que ce soit que des crèves la faim qu’ont pas le fric pour se permettre de voyager.*

Heimdall se racla la gorge et cracha. Mais, par chance ou malchance, son crachat toucha un homme allonger dans le caniveau plutôt que l’un des pavés de la rue. L‘homme se redressa avec un cadavre de bouteille en main, prêt à frapper.

Hey ! Ch.…

Le reste mourut dans la gorge de l’homme lorsque son regard tomba sur le visage d’Heimdall qui souriait à pleines dents malgré la menace de l’homme. D’ailleurs l’homme ne resta pas après un signe de la croix il partit en courant pour le grand regret d’Heimdall.

Non mais, sont tous lâches ici ?!?! Ils font tous dans leur froc rien qu’en se disant qu’il risque d’y avoir bagarre ?

Tout en prononçant ces mots Heimdall balayait la rue du regard. Puis il se tourna vers le gosse.

Mets ta capuche. Et je ne veux pas t’entendre ou te voir parler à qui que ce soit. Si tu désobéis tu reverras pas tes parents, et eux te verront entre quatre planches, pigé ?

Comme toujours Heimdall parla en fixant le gamin droit dans les yeux, afin que le gosse voit qu’il serait tué sans hésitation. Une fois qu’il eut récolté sa réponse affirmative, Heimdall donna un léger coup de talon à sa monture qui se mit à avancer. L’homme et le gamin traversèrent plusieurs rues et ruelles à la recherche d’une écurie.

*Non mais c’est pas vrai ! Y’a pas une écurie ici ! Et y’a pas une trace de cette Draupnir. Le jour où on se verra elle va m’entendre ! Et elle va sacrément morfler ! Parole d’Heimdall Hémon Hyacinthe d’Olenius ! Que je me face arracher les c***ll*s si je manque à ma parole.*

Finalement la chance pointa le bout de son nez et Heimdall trouva une écurie. Il détacha la hache à double tranchant accroché à la selle du cheval et commença à arpenter la ville à la recherche d’un autre lieu d’hébergement, mais pour homme cette fois.

*Tu vas pas m’dire qu’il va falloir faire comme l’autre gars là ?!? Ah non ! J’dors pas dans l’caniveau moi ! J’te préviens ! *

Après quelques minutes de marche et toujours la hache à double tranchant en main. Heimdall et le gosse finir par arriver à une auberge.

*La belle d’Angoulême qui disent ? Zont intérêt à être plus belle qu’Angoulême et à avoir un service impeccable sinon ça va mal se passer !*

Il poussa la porte de l’auberge et marcha droit vers le comptoir. Ses yeux fous détaillèrent un instant la pièce avant de se rivés droit vers la personne se tenant devant lui.

Deux chambres pour une durée indéterminée.

Pas de bonjour ni aucune formule de politesse. Pire ses yeux se faisaient menaçant, semblant vouloir dire à son interlocuteur d’être docile, sinon y’aurait de la casse…
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Description physique : Homme bien bâti de deux mètres de haut. Long cheveux blonds. Des yeux bleus pétillant si fort que souvent on se demande s'il y a toujours une once de lucidité chez lui. Et pour finir une longue balafre sillone de son front jusqu'au bas de sa joue droite.

---fromFRVegoku Jr

Junior pensait déjà à tout ce qu’il allait pouvoir dire à Lysi lorsqu’il la croiserait. Il savait qu’il la croiserait, ils n’avaient tout de même pas fait tout ce chemin pour rien ? On ne lui avait pas laisser lire la lettre, mais, il savait que c’était son père qui avait commandé son rapatriement cela voulait logiquement dire qu’il verrait ses parents. Junior fut sorti de ses profondes réflexions par la voix de son oncle. L’enfant leva les yeux vers l’adulte le temps de comprendre ce qu’il lui avait dit.

Oui, je garderai le silence.

Sans faire plus attention à son oncle, Junior se tourna et regarda derrière. Il apperçu un bout de la Charente… S’il remontait le fleuve il serait vite de retour chez lui… Le problème était le cheval de son oncle, beaucoup plus rapide qu’un poney… Si jamais il tentait de fuir il serait sans doute rattrapé en moins de deux… Non, il fallait trouver beaucoup mieux…

Deux voix inconnues sortirent Junior de ses projets d’évasions. Des gardes mobiles ! Junior étouffa un éclat de rire en se souvenant comme Lysi et lui s’amusait à rendre chèvre certain de ces gardes. Malheureusement les deux qui contrôlaient les entrées étaient inconnus à Junior. Ce n’est pas par eux qu’il pourrait faire passer un message…

Une fois que son oncle eu prononcé son mensonge et qu’une femme entra dans Angoulême en courant, les gardes mobiles laissèrent les deux cavaliers entrés en ville… Une fois qu’il eut franchit les portes d’Angoulême, Junior se sentit beaucoup mieux. Il allait forcément rencontrer son père ou sa mère. Dans le cas contraire ce ne serait plus de la malchance !

Suivant son oncle, Junior ne cessait de regarder tout autour de lui. Il était de retour chez lui ! Depuis sa naissance il avait voyagé encore et encore, mais Angoulême était la première ville où il avait eu une maison. Et à cause d’un gros malabar il ne pouvait même pas retrouver son lit !

Junior fit une grimace en voyant son oncle cracher sur un autre homme. Dégouttant. Dire que lui on lui disait qu’il fallait pas cracher n’importe où… A moins que sur un homme ne soit pas n’importe où… Sans plus y réfléchir Junior regarda autour de lui espérant que quelqu’un relève le défi de son oncle et le combatte. Comme ça il pourrait filer…

Mais personne ne dit ou ne fit rien… Sauf son oncle qui se tourna vers lui pour le menacer. Junior déglutit difficilement en se disant qu’il était bien trop jeune pour finir entre quatre planche. Il mit donc sa capuche et suivit son oncle dans ses déambulations dans la ville. Junior aurait certainement pu se rendre utile, mais, il n’en avait pas envie. Il voulait laisser son oncle se débrouiller pour chercher et l’écurie et l’auberge.

Ils finirent par trouver les deux. Junior s’arrêta un moment et se dit qu’il pourrait peut être fuir… Mais, il remarqua que son oncle l’observait attentivement. Non pas tout de suite… Junior suivit son oncle jusqu’au comptoir de l’auberge qui était bien plus grand que lui… Il se recula donc jusqu’à pouvoir voir la personne qui était derrière le comptoir puis abaissa sa tête afin d’être bien caché sous sa capuche…

Damagnac

Damagnac était comptant de ce rendre à l'auberge. Depuis le bal, il n'y avait mis les pieds. Il savait que Miss ne lui en tiendrait pas rigueur. De toutes façons , les planches pour la porte de grange, n'avaient théoriquement pas étaient livrées avant vendredi dans l'après midi, il n'était pas en retard.
Toujours aussi joyeux, blagueur et plein d'énergie, sa longue nuit , l'ayant remis sur pied, il poussa la porte et farceur dit en faisant une révérence appuyée:

Gente damoiselles , je vous salue bien bas !

Il ne s'était pas encore redressé, qu'il sentit comme un vent glacial recouvrir la pièce...
Lentement , il se releva et la ...géante et blonde ''damoiselle", accompagné d'un nain encapuchonné, qui se trouvait devant lui, n'était pas celles qu'il pensait distraire...

---fromFRMissJones

Miss se préparait à aller se coucher, la journée avait été longue après une nuit très courte passée sur les bords de la Charente quand elle vit la porte s'ouvrir bruyamment.

Un homme suivit d'un enfant entrèrent. Miss prête à accueillir les visiteurs avec toute l'amabilité qui la caractérisait fut arrêté dans son élan. Miss n'était pas spécialement petite mais l'homme la toisait de toute sa hauteur et sans même une marque de politesse lui dit avec un regard menaçant

Deux chambres pour une durée indéterminée

Miss n'était pas le genre de femme à se laisser intimider et le regard de l'homme lui faisait ni chaud ni froid. Voulant le lui faire comprendre Miss avec un beau sourire s'adressa à lui avec une extrême politesse

Bonnsoiiir !! Messire, deux chambres dites vous, mais bien sur.

Miss présenta le registre de l'Auberge afin que son visiteur le signe.

Pendant qu'il le remplissait, Miss jeta un coup d'œil au garçon et bien qu'il fit tout ce qu'il pouvait pour cacher son visage, Miss l'entra perçut. Ce visage lui était familier mais elle n'aurait su dire à qui il lui faisait penser. Quelque chose gênait Miss dans l'attitude de l'enfant. Il ne disait mot, se tenant en retrait.

A ce moment Damagnac entra dans l'auberge et avec sa fougue habituelle pensait saluer Miss et Lyu quand il se rendit compte qu'il s'agissait d'étranger.

Miss lui sourit Bonsoir Damagnac, je suis à vous dans un instant

Miss pris deux clés sur le panneau derrière elle et invita les deux personnes à la suivre. Elle gravit l'escalier, sur le palier elle ouvrit une première porte et se tournant vers l'enfant lui dit.

Cette chambre sera la tienne, installes toi et si tu as faim fait le moi savoir, il y a toujours un petit quelque chose à manger dans la cuisine.

Laissant l'enfant s'installer, Miss conduisit l'homme vers sa chambre deux portes plus loin et se tournant vers lui, lui remit sa clé et lui fit la même proposition qu'à l'enfant.

Si vous avez des chevaux Messire, vous pouvez les installer dans l'écurie mais vous devrez vous en occuper. Le petit déjeuner est compris dans le prix de la chambre, il est servit à partir de 6h00 jusqu'à 8h00.

Et avec un grand sourire histoire de lui montrer qu'il ne l'intimidait toujours pas elle lui souhaita une bonne nuitée.

Miss redescendit l'escalier rejoindre Damagnac qui avait subit par la même le regard glacial du visiteur.

Eh bien quel mal embouché ce visiteur !!!! et le pauvre enfant, ça ne doit pas être drôle tous les jours pour lui

Merci d'être passé Damagnac, pouvez vous venir demain pour réparer la porte de l'écurie, les planches ont été livrées, elles sont remisées dans l'écurie.

Le jeune gascon acquiesçât et l'ayant salué s'apprêtait à quitter l'auberge quand Miss le rappela

Damagnac faites moi une faveur, je vous prie, laissez tomber le vouvoiement, je vous considère comme un ami et j'espère qu'il en ait de même pour vous.
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Damagnac

*Sale bon homme!* se dit le gascon.
Il avait suivis toute la scène et pensa que Miss faisait preuve de cran ou de diplomatie. En fait le nain était un enfant, qui d'après son air effacé, n'avait pas l'air très heureux...

Les planches était arrivée, Miss le lui confirma. A sa demande il viendrait donc demain.
Il salua, s'apprêtât à partir, mais Miss lui dit:

Citation:

Damagnac faites moi une faveur, je vous prie, laissez tomber le vouvoiement, je vous considère comme un ami et j'espère qu'il en ait de même pour vous.

Bien sur vous ...tu es mon amie... bien qu'elle fut véritable et qu'il le pensa bien évidement , cette parole prononcée fit drôle au gascon, qui y voyait peut être trop de proximité affirmée d'un coup.
et puisque v... tu me le demande se sera avec plaisir ! Alors à demain Miss, et méfie toi quand même de cette énergumène
dit il en pointant l'escalier du menton...
Il sortit dans la nuit.

---fromFRMissJones

Miss se rendit compte que Damagnac était gêné par sa proposition, pourtant il n'y avait aucune ambigüité dans son esprit. Elle ne nourrissait pas d'autre sentiment qu'une simple affection qu'aurait une sœur pour son frère. Par un fait étrange quand elle voyait Damagnac, Miss pensait à ses frères massacrés des années plus tôt et se disait qu'ils auraient peut être été comme lui s'ils avaient survécus.

Miss vérifia que les portes de l'auberge étaient bien fermées et gagna sa chambre, et pour la première fois, ferma sa porte à clé en repensant à la mise en garde de Damagnac
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---fromFRHeimdall Hémon Hyacinthe

A peine Heimdall passa-t-il sa commande auprès de l’aubergiste que la porte s’ouvrit derrière lui. Il ne se retourna pas pour voir qui s’était, il serra juste un peu plus le manche de la hache qu’il tenait en main.

*Faîtes que ce soit enfin celui qui m’attaquera. Allez je demande pas la lune quand même !*

Malheureusement, l’homme qui était entré ne semblait pas être la pour se battre. Il devait plutôt être là pour faire la cour à l’aubergiste ou autre chose du genre, mais rien qui n’intéressait Heimdall. Il porta son regard sur la femme et eut envie de lui écraser la tête sous sa botte. Elle avait sur le visage un sourire qui ne plaisait pas du tout à Heimdall qui prenait ça comme un défi.

Mais, d’après les instructions qu’il avait reçues tant qu’on ne l’attaquait pas il devait attendre… Il émit un imperceptible grognement. Il attrapa la plume qu’elle lui tendait afin de remplir le registre et écrivit juste trois fois le chiffre huit. Il fit ensuite glisser le registre avec la plume en direction de l’aubergiste sans prononcer un mot.

*A la moindre incartade elle va le regretter. Je me ferai un de ces plaisir en m’occupant d’elle… *

Tandis qu’il pensait une lueur mauvaise fit son apparition sur son visage tandis qu’un sourire tout aussi mauvais fendait son visage.

*Le premier qui lèvera la main contre moi le regrettera amèrement, si bien que je suis sûr que d’autres auront envie de l’imiter et donc mourront à leur tour…*

Il fit un signe de la main au gosse et tout deux emboîtèrent le pas de l’aubergiste. Ils montèrent et la jeune femme ouvrit une première porte. Heimdall laissa l’aubergiste prendre un peu d’avance et en profita pour se pencher vers le gamin et lui murmurer.

Je serai là dans moins de dix minutes, si tu manques à l’appel tu le regretteras amèrement.

Puis Heimdall se redressa et rejoignit l’aubergiste qui était déjà deux portes plus loin. Il écouta ce qu’elle avait à lui dire puis lança quand elle commença à s’éloigner :

Merci, mais faîtes attention j’ai vu de drôles de types en venant ici… Ils semblaient être du genre dangereux…

Il ponctua ces quelques mots par un éclat de rire à donner froid dans le dos. Une fois que l’aubergiste eut disparu de son champ de vision Heimdall se dirigea vers la chambre du gosse. Il ouvrit la porte et prit la clef qui était toujours sur la serrure.

Interdiction de tenter quoique ce soit. Mes oreilles sont plus fines que tu ne le crois.

Sans un mot de plus il ferma la porte de la chambre du gamin et tourna la clef dans la serrure avant de s’en aller en la glissant dans sa poche. Heimdall alla dans sa chambre et posa sa hache proche de la tête du lit afin de l’avoir à portée de main.
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---fromFRMissJones

Miss avait mal dormi et se réveilla très tôt, beaucoup plus tôt qu'à l'habitude. La maisonnée était encore endormie alors sans bruit elle descendit l'escalier en évitant soigneusement la marche craquelant. Elle avait bien avancé le ménage du rez de chaussée. La salle à manger, le salon et la réception brillaient comme un écu neuf, pas un grain de poussière, le sol était tellement propre que l'on pouvait s'y voir dedans.
Deux heures plus tard, Lyu fit son apparition et fut surprise de trouver Miss dans l'arrière cuisine rangeant les ustensiles ayant servis au ménage.

Bonjour Miss Eh bien tu es tombée de ton lit ce matin
Bonjour Lyu Oh non je n'arrivais pas à dormir alors autant m'occuper et puis tu n'auras que l'étage à faire et ensuite tu pourras disposer de ta journée à ta guise

Toutes deux s'installèrent pour prendre leur petit déjeuner alors Miss l'informa de l'arrivée des pensionnaires de la soirée.

Méfie toi de l'homme à la balafre, il n'a pas l'air commode, il est inutile de le provoquer lui dit Miss connaissant le tempérament enflammée de son amie.

Miss se rendit compte qu'elle ne connaissait pas le nom de cet homme, sur le registre il avait simplement inscrit trois fois le chiffre 8. Peut être ne savait-il pas écrire pensa t-elle.

Ayant rapidement avalée son bol de lait et son gruau Miss informa Lyu qu'elle se rendait au pigeonnier.
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Rubiconde

"A la belle Angoulème"
Encore hésitante ; Rubiconde s'approcha de l'auberge. Son panier, chargé de fruits, reposait sur sa hanche, accentuant sa démarche. Elle se rendait sur la place du marché, mais avait grand espoir d’apercevoir Damagnac.
Malgré sa timidité, et ses doutes encore pressants, elle avait prit sa décision. L’auberge était l’endroit le plus convenable pour le rencontrer, après ce bal.

Rubi heurta à la porte,
TOC...TOC...TOC... doucement d’abord...
puis un peu plus fort.TOC...TOC...TOC...
A l’étage les battants de deux fenêtres n’avaient pas encore été ôtés, signe que des clients dormaient encore.
*Il est encore tôt !*

Elle n’osa insister et fit le tour de la bâtisse afin d’essayer d’apercevoir Miss par une fenêtre.Elle lui avait apporté des cassis cueillis dans son jardin derrière la maison.

Il lui avait fallu tant de courage pour arriver jusqu’ici, qu’elle refusa d’abandonner tout espoir. Sous prétexte de reprendre son souffle, elle posa son panier sur la margelle du puits, plongea ses mains en coupe dans le seau de bois sombre, et but. L’eau claire était fraîche, et désaltérante. Un petit caillou glissa au fond du trou noir et le son caverneux qu’il produit, ravi les oreilles de Rubi.

PLOC !!!...

---fromFRMissJones

Miss sortait par la porte de derrière quand elle vit son amie Rubi près du puits.

Bonjour Rubi, quelle bonne surprise. Je suis tellement contente que tu sois venue me rendre une visite.

Miss invita Rubi à entrer, il était très tôt aussi lui proposa t-elle de prendre un petit déjeuner. Miss d'un naturel curieux voulait tout savoir sur la fin de soirée du bal avec Damagnac, elle les trouvaient si bien assortis tous les deux mais elle se fit discrète, elle ne voulait pas embarrasser son amie. Rubi était d'un naturel exubérant et joviale qui cachait son coté timide

Rubi suivit Miss dans la cuisine et lui offrit un panier de fruits ... des cassis

Merci Rubi avec tes cassis je ferais une belle tarte pour le dessert de ce soir. Pourquoi ne viendrais tu pas dîner ce soir et invite Damagnac par la même occasion. J'adore avoir des amis autour de ma table.

Ce disant Miss posa devant Rubi un bol de lait chaud, une miche de pain et un pot de confiture de framboises.
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Rubiconde

Le bruit d’une porte qui s’ouvre fit sursauter Rubiconde. C’était Miss et un grand sourire chaleureux illuminait son visage.

"Bonjour Rubi, quelle bonne surprise. Je suis tellement contente que tu sois venue me rendre une visite."

A ces mots, Rubi se sentit coupable. Certes, elle aimait beaucoup Miss, mais n’était encore jamais venu la voir à l’auberge. Elle espérait que cette femme si compréhensive ne lui en tiendrait pas rigueur, et accepterait de bonne grâce, ce qu’elle avait à lui dire.

C’est avec joie qu’elle accepta l’offre de Miss, pour un petit-déjeuner. Les hésitations qu’elle avait eu, à savoir si elle passerait à l’auberge aujourd’hui, lui avait noué l’estomac et elle n’avait pu avaler son bol de gruau.

Dans la cuisine, Rubi offrit ses cassis, et son amie la remercia en l’invitant à manger le soir même; puis ajouta :

"et invite Damagnac par la même occasion. J'adore avoir des amis autour de ma table."

Son cœur cogna très fort dans sa poitrine, lorsqu'elle entendit son nom:Da-ma-gnac.
Quelle femme merveilleuse, qui avait tout compris !
Les yeux remplis de reconnaissance, Rubiconde prît la main de Miss dans la sienne.

-Je suis si heureuse Miss, je ne pensais pas qu’un homme puisse autant occuper mes pensées.
-Je ne sais pas ce qui m’arrive ! Tous mes serments de liberté, toutes mes idées tenaces sur les hommes, la vie à deux, l’amour, tout cela n’a plus d’importance !
-J’ai la curieuse sensation de ne plus être la même et cela me fait si peur !
-C’est si bon de pouvoir se confier. Miss aide-moi !...

Ses yeux s’étaient agrandis d’effroi en disant cela, et s’adoucirent très vite quand son cœur continua.

-Mais il me semble si doux, si prévenant et sincère. Lorsqu’il me parle, ces paroles sont comme du nectar à mes oreilles et je pourrai l’écouter des heures durant.
-As-tu déjà connu l’amour Miss ? Est ce que cela y ressemble ? Tu connais ce gascon pour l’avoir eu à ta table souvent, crois-tu qu’il soit personne respectable ?

Soudain consciente de s’être laissée un peu aller, Rubiconde lâcha la main de Miss Jones et lui sourit franchement.

-Excuse-moi !... je dois te sembler stupide et bien niaise !
Puis rougissante:
-Ne pense-tu pas qu’il serait préférable que tu invites toi-même le gascon ?
-Je n’aurai pas la force de faire pareille chose.

Elle posa alors son regard sur le bol de lait chaud et la miche odorante, confuse de s’être dévoilée autant.

Lyselon

Arnor qui venait d'entrer dans l'auberge entendit les paroles de Rubi et se dit qu'il aurait aimé qu'on parle de lui en ces termes, hélas il s'était torpillé lui-même, une des dames présente pouvait en témoigner. Il espère bien se racheter en demeurant fidèle à Vinou, enfin Rubi a surement tiré le bon lot avec Damagnac, c'est vrai qu'il inspire naturellement confiance, que ses paroles sont agréables à entendre et qu'il fait toujours ce qu'il dit. Un vrai ami sur qui compter en cas de coup dur, Arnor en sait quelque chose.

---fromFRMissJones

Miss sentit bien que son amie était embarrassée mais ne comprenait pas pourquoi, elles étaient amies. Miss qui n’avait plus de famille considérait Rubiconde comme une sœur.

Miss n’eut pas longtemps à attendre quand Rubi prit ses mains et lui fit ses confidences.

-Rubi je suis si heureuse pour toi, tu mérites ce bonheur et vous allez si bien ensemble.
-Tu n’as pas besoin de mon aide, laisse simplement parler ton cœur et fit toi à lui.

Rubi l’écoutait mais Miss savait qu’elle prêchait une convaincue mais quand Rubi lui dit

-As-tu déjà connu l’amour Miss ? Est ce que cela y ressemble ? Tu connais ce gascon pour l’avoir eu à ta table souvent, crois-tu qu’il soit personne respectable ?

Ai je déjà ressenti de l’amour Miss ne pouvait répondre à cette question aussi ne s’y attarda t-elle pas.

-Ton Damagnac est un gentil garçon, plein de prévenance. Tu sais j’ai eu le temps d’apprécier ce gascon le temps qu’il a séjourné à l’Auberge. De plus c’est un homme très courageux qui ne rechigne pas à la tâche.
-Regarde tout le travail qu’il abat, il travaille à la carrière, il remet en état sa maison et son échoppe et il trouve le temps de faire quelques travaux pour l’auberge.
-Et non je ne l’inviterais pas pour toi, c’est à toi de le faire, courage ma grande tu verras cela se passera bien.
-Maintenant fini ton petit déj ensuite je vais devoir t’abandonner, il faut que j’aille au pigeonnier, les pauvres bêtes vont mourir de faim ou mieux s’y tu n’es pas trop occupé tu peux m’y accompagner. Peut être rencontreront-nous ton amoureux en route et nous pourrons l’inviter toutes les deux.

Miss était heureuse que Rubi se soit confiée à elle car maintenant elle était sur d’avoir une véritable amie

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Damagnac

Ayant quitté Navette le gascon arriva tôt à l'auberge.
Miss était là, déjà levée et finissait son petit déjeuner. Damagnac lui parla brièvement de son passage de la veille, du travail effectué sur la porte de grange et des prochaines réparations à envisager.
Puis dans une expiration rapide dit à Miss:

Miss, je viendrais manger ce soir si tu le veux bien. Je ne serais pas seul.
Rubiconde m'accompagnera. Bien sur nous mangerons tous ensemble...tu nous chaperonneras en quelques sortes...acceptes tu? Je vais passer au pigeonnier maintenant et lui envoyer un message pour l'inviter .

Il était conscient d'hypothéquer un peu, voir beaucoup, la décision et de Rubi et de Miss, mais voilà les résolutions qu'il avait prises. Il les suivrait.

Rubiconde

(La veille)

Il faut parfois savoir se prendre par la main, et Rubi en était capable, mais son désarroi était si grand qu’il la paralysait.
Elle refusa, d’accompagner Miss au pigeonnier, invoquant ses divers labeurs de la journée.

-Aurevoir Miss, tu as été si gentille avec moi et tu as su me rassurer.
-Je te suis redevable pour tout ça, n'hésite pas si tu as besoin de moi...Je serai là!

Mais en réalité, elle ressortie de l’auberge, plus désemparée qu’elle n’y était entrée.
Comment faire pour inviter ce gascon ?
A nouveau des questions, des tourments, des hésitations…Etait cela l’amour ?
En faisant chemin vers la place du marché, Rubiconde avait décidé de remettre son destin aux mains du tout puissant.
Peut être se rencontreraient ils ?

---fromFRMissJones

Miss finissait son petit déjeuner quand Damagnac pointa son nez. Il lui débita un déluge de paroles sur les travaux à faire à l'auberge et enchaina en disant

Miss, je viendrais manger ce soir si tu le veux bien. Je ne serais pas seul.
Rubiconde m'accompagnera. Bien sur nous mangerons tous ensemble...tu nous chaperonneras en quelques sortes...acceptes tu? Je vais passer au pigeonnier maintenant et lui envoyer un message pour l'inviter .

Miss s'amusait beaucoup avec ses deux là, entre Rubi qui n'arrivait pas à inviter son amoureux et l'amoureux qui fonçait bille en tête .......

Miss n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle en serait enchantée que telle la flèche il avait déjà passé la porte. Décidément elle n'arriverait pas à lui passer la commande qu'elle souhaitait faire et le repas du soir ne sera pas le moment propice.

Bah on verra bien pensa t-elle mais comme elle voulait que le repas pour ses amis soit parfait elle s'installa à la table de la cuisine et commença à feuilleter les recettes qu'elle tenait de sa mère, de sa grand-mère et la mère de celle-ci.

Après avoir fait son choix, elle attrapa un cabas et parti en direction du marché.
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Rubiconde

A l’heure où les cloches sonnent la dernière prière, a l’heure où les femmes s’affairent aux fourneaux réchauffant dans l’âtre la soupe pour leurs hommes affamés ; Rubiconde prit le chemin de "la belle Angoulème ". Elle avait tenu à partir tôt, pour proposer son aide à Miss. Ce soir elle mangerai avec Damagnac à l'auberge. Il n'avait pas résisté plus à l'envie de la voir et l'avait invité.
Son cœur battait la chamade bien sûr, mais elle s’était familiarisée avec ses rythmes fous.
Au détour des rues elle croisait des voisins, des connaissances:
-Bon Soir Rubi!!!... Tu vas où dans tes beaux atours!!!???

Elle répondait à leur salut, d'un sourire bonne enfant, mais n'en disait pas plus.
-La bonne soirée a vous aussi!

Ses cheveux étaient rassemblés en un chignon lâche, découvrant sa nuque gracieuse. Elle portait sa seule robe de gros drap, qu’elle avait lavée à l’eau claire et séchée au grand air. La coupe de celle-ci, accentuait sa taille fine et, tombait fluide sur ses hanches. Ses épaules fines et musclées, bien rejetées en arrière emportaient le vêtement.
Son teint était doré par les travaux des champs, ses lèvres pleines, et ses yeux rieurs.
Dans sa besace, elle apportait un peu d’eau ardente dans un flacon ; elle avait reçu cette eau de vie d’un bouilleur de cru chez qui elle avait travaillé, lors de son passage dans les landes. Jusqu’ici elle gardait précieusement la boisson a des fins médicamenteuses ; mais elle pensait que le gascon apprécierait un produit de son terroir.

En passant près du puits, elle jeta un œil à son reflet. Elle se sentait stupide comme une oie blanche et parfois ça la dérangeait un peu. Elle se tira la langue.
Arrivée sur le seuil, la porte était ouverte et les gamelles tintaient. Des efflûves épicées montèrent délicieusement à ses narines.

-Miss ???...Miss ???... C’est Rubi !!!...Tu es là ???...
-Si tu as besoin de moi...Tu n'as qu'à demander!

Derrière elle des pies firent écho à sa voix. Rubi n'aima pas du tout leur ton moqueur.

---fromFRMissJones

Miss depuis son retour du marché était affairée à la préparation du repas, elle avait prévue de confectionner des aumônières au fromage pour l'entrée. Dans le four rôtissaient de belles cailles bien dodues que Miss arrosait fréquemment de graisse d'oie.

Les raisins étaient lavés et égrainés prêt à rejoindre les cailles dans le four.

Sur la table était posé un plat à tarte garnit d'une pâte sablée attendant de recevoir les cassis que lui avait apporté Rubi le veille.

Miss s'agitait en tout sens pensant qu'elle n'aurait jamais le temps de tout terminer avant l'arrivée de ses convives quand elle entendit la voix de Rubi.

-Miss ???...Miss ???... C’est Rubi !!!...Tu es là ???...
-Si tu as besoin de moi...Tu n'as qu'à demander!

-Oh Rubi tu es mon sauveur, tu arrives à point nommé
-Et oui j'ai besoin de toi, si tu veux bien peux tu t'occuper de mettre la table dans la salle à manger, j'ai encore à faire dans la cuisine et je n'ai pas le temps de m'en occuper.
-Mais que tu est belle, ce n'est quand même pas pour moi que tu as fait ces efforts de toilette ?!!

Miss adorait taquiner son amie et sourit de la voir piquer un fard

-Allons sort de la cuisine tu vas te salir
-Tu trouveras dans le buffet de la salle à manger les nappes, serviettes et la belle vaisselle pour dresse la table.

Rubi sortit de la cuisine en emportant le vase de fleurs que Miss lui mit dans les mains.

Miss finit de garnir sa tarte et l'enfourna, sortit le plat dans lequel doraient les cailles et y ajouta les raisins. Puis elle s'attela à cuisiner une poêlée petits légumes qu'elle avait ramassé le matin dans le potager et les champignons cueillis le matin après son passage au verger.

Quand tout fut prêt elle retira le tablier qui protégeait sa robe et alla rejoindre Rubi dans la salle à manger. Celle-ci avait dressé une table de toute beauté, les assiettes et les verres étincelaient sur une belle nappe blanche ornée de dentelle de Calais. De part et d’autre des assiettes Rubi avait disposé les couverts en argent qui étaient les seuls biens de valeur que possédait Miss. Le vase trônait au centre de la table.

-La table est ravissante Rubi. Il ne nous manque plus que notre dernier invité.
-Que dirais tu d’un petit verre de vin blanc en attendant son arrivée.
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Rubiconde

L’accueil de Miss avait été très chaleureux, et Rubi fut soulagée de pouvoir se rendre utile.
Elle l’avait bien taquinée un peu sur ses efforts de toilette, mais l’ironie de son amie l’amusa, et bien qu’elle rougit un peu cela la détendit.
Miss était une femme adorable, et Rubiconde savait à quel point elle lui était redevable.

Lors de ses errances dans divers comté, Rubi avait travaillé quelques fois dans des cuisines de nobliots. Elle n’avait pas les deux pieds dans le même sabot, et dressa une jolie table. Les fleurs en son centre, illuminées par les derniers rayons de soleil, égayaient à elles seules la pièce entière.

Miss revint des cuisines, et lui fit des compliments.
-La table est ravissante Rubi. Il ne nous manque plus que notre dernier invité.

L’aubergiste avait retiré son tablier et Rubi la regardait et se demandait pourquoi aucun homme n’avait encore pris le cœur de la belle. Qu’elle était ravissante ! Elle l’avait déjà questionné au sujet de l’amour et Miss était restée discrète. Rubiconde ne voulais pas insister.Miss lui proposa :
-Que dirais tu d’un petit verre de vin blanc en attendant son arrivée.

-Oui un peu de vin ne me fera pas de mal, je suis un peu nerveuse.
-Je me rappelle avoir beaucoup ri avec lui au bal, mais tous ces jours sans le voir ont ravivé mes peurs.
-Je sais que mon cœur est à lui, mais ma raison parfois prend le dessus. Mes sentiments sont encore confus.
-Mais quand il franchira ta porte; c’est mon cœur qui l’emportera sur ma raison.J'en suis certaine!
Puis riant :
-Mon cœur s’emportera tout court d’ailleurs, je ne l’ai jamais senti cogner aussi fort ! là !
Elle porta sa main à la poitrine et de l’autre leva son verre pour trinquer avec Miss.
-A l’amour Miss ! Puisses tu trouver le tien !

Damagnac

Damagnac activait le pas. Qui l'eut croisé dans les ruelles aurait eu du mal à le reconnaitre !
Raisonnablement, il n'avait pu garder ses vêtes usuels pour cette soirée qu'il attendait tant. Encore aurait il pu les porter, s'ils eurent été lavés!
La promptitude et l'inattendu de l'évènement ,ainsi que sa pudeur personnel lui avait interdit de demander à son ami Arnor de s'occuper de sa tenue.
Il avait bien une autre tenue...mais celle là...celle là était dévouée aux conduites qui mènent aspirants et compagnons sur le chemin des savoirs , c'est à dire celle qui sert pour les cérémonies de sa corporation , celle des huchiez.
Et notamment lorsque ceux ci prennent le chemin pour une nouvelle destination... les autres compagnons en ville lui font un brin de conduite...
Cette tenue ne lui appartenait pas à proprement parler.
elle appartenait quasiment à sa corporation, offerte, par les dons effectués par les membres de la société auquel il appartenait.
Jamais Damagnac n'eut pu croire faire tel sacrilège !
Il décousait les rubans de couleurs ornant sa tenue ! la coquetterie et sa fierté de mâle avait eu raison...de son attachement aux rites !
Que ne nous fait donc faire l' Amour !
Somme toute, une fois rendu anonyme, il faut reconnaitre qu'elle avait du cachet cette tenue !
Une chemise de lin , sur laquelle un pourpoint vert olive,rehaussé de cordons marron entrelacés, ornant la poitrine et les épaules venait s'ajuster . Des braies de laine , elles aussi marron, complétaient l'ensemble.Il est curieux de penser que pour des compagnons passants, rien n'était prévu comme chausse ! Ainsi dut il faire avec ces vieilles chausses éculées, mais si l'on se contentait de le mirer de cape ...en mollet ... il été tout à fait présentable !

Il pensa à son couvre chef...
mais se dit il ...*cela ferait peut être trop* !
Et il ne pu se résoudre à découdre les médailles bénites représentant Hiram l'architecte du Temple de Jérusalem, ni celle de Saint Joseph , son saint patron ! L'impudence avait ces limites !

Récuré, ses cheveux mi long parfaitement peigné, bien qu'ayant oublié deux petits copeaux de chêne près de son oreille droite, c'est ainsi qu'il arrivait en vue de l'auberge de Miss...
Il se réajusta , tira sur son pourpoint , remonta ces braies et recala sous sa chemise , le petit présent, sorti tout droit de ses mains, qu'il avait préparé pour Rubi.

Arrivé devant la porte, il ferma les yeux, aspira une bonne lampée d'air,
souffla deux fois, caricatura un sourire excessif, se fendant de manière burlesque jusqu'au oreilles...il entra.

Ce ne fut d'abords qu' odeurs, parfums mêlés, fumets suaves...
La lumière contrastante de la salle lui fit une seconde cligner des yeux...et quand il les rouvrit...Rubi était là...à portée de son regard, bientôt de ces mains.
Qu'elle était jolie... ce reste d'enfance et pourtant tellement femme...Ces cheveux relevées, dégageant son cou fin, ourlant ces oreilles, dégageant son visage...et formant sur son front, ce diadème mobile et souple... les deux perles fines de ces yeux et ce petit nez fin complétaient son minois, qu'elle était donc belle... un mélange de douceur et de rébellion, une farouche tendresse à prendre et à comprendre...

Elle se tenait là, au coté de Miss, rieuses toutes deux, une coupe fine à la main...
La bienséance eu voulut , qu'il salua Miss en premier, mais le coeur l'emporta sur la politesse d'usage. Il se dirigea d'instinct vers Rubi,
se plaça souriant devant elle, lui saisit les mains avec douceur, lui serrant imperceptiblement et murmurant lui dit :

Toi , enfin...

Son regard captura ces yeux, son sourire confiant illuminait son visage.Il mourait d'envie de l'embrasser. Il se retint.

Revenant à ces devoirs d'invité, il lâchât une à une les mains de Rubi et se tournant vers Miss, lui adressa le plus complice des sourires:

Miss pardonne moi mon impolitesse, je te souhaite le bon soir, l'accueil que tu nous réserves , comme le présage les parfums qui embaument, restera longtemps dans nos esprits, je suis fier de compter parmi tes amis.

Il était ému le gascon , et il aurait bien pris l'univers dans ces bras pour crier son bonheur, il rejoignit Rubi , lui prit une main et la portant à ses lèvres , la baisa avec dévotion.

Vous m'offrez un verre ? dit il malicieux et rieur

---fromFRMissJones

Miss une coupe à la main papotait avec Rubi en attentant l'arrivée de Damagnac, elles parlaient de tout et de rien, riant de leurs plaisanteries tout en dégustant leur coupe de vin quand Damagnac fit son apparition. Comme il était beau, lui aussi avait choisit avec minutie sa tenue mis à part un couvre chef un peu bizarre agrémenté de médailles. Quelle idée de mettre des médailles sur un couvre-chef pensa Miss.

Damagnac n'avait d'yeux que pour Rubi, il était sous le charme de sa belle et Miss voyait bien qu'il se retenait de prendre sa belle dans ses bras quand il se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls, se détachant péniblement de Rubi il salua Miss

Miss pardonne moi mon impolitesse, je te souhaite le bon soir, l'accueil que tu nous réserves , comme le présage les parfums qui embaument, restera longtemps dans nos esprits, je suis fier de compter parmi tes amis.

-Bonsoir Damagnac et ne t'excuses pas et je suis également très fière de vous compter tous les deux parmi mes amis.
-Tiens prend cette coupe et buvons à vos amours lui dit Miss en lui donnant une coupe de vin blanc.

Voulant leurs laisser un peu d'intimité Miss prétexta quelque chose à faire en cuisine pour les laisser seuls.

Souriante Miss partit vers la cuisine, vérifiant que tout était en ordre, il est vrai que cela sentait bon.
Prenant tout son temps, elle disposa les aumônières dans le plat de service et les passa au four pour les réchauffer.
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Membre de la Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Rubiconde

Quand dans l’embrasure de la porte, le gascon apparut ; le temps fut suspendu. Comme dans un rêve, Rubi avait conscience de ce qui se passait autour d’elle, mais ne pouvait agir. Elle se contenta de le regarder.
Son allure était superbe dans cet habit bien taillé, qu’elle ne lui connaissait pas.
Il y avait toujours cette constance chez lui; le gascon se tenait là, droit et fier; résolu ; il savait ce qu’il voulait.
Ses cheveux lâchés, tombaient sur ses épaules vigoureuses ; sa mâchoire était forte, son menton volontaire, ses yeux comme deux braises, il lui plaisait tant !

Elle le vit approcher. Il souriait tranquille, comme rassuré, elle pouvait voir par l’échancrure de sa chemise, une veine battre à son cou et un élan de tendresse la submergea. Quand il prit ses mains dans les siennes, elle ressentit cette attraction de leurs deux corps.
Dans un effort vain elle tenta de tourner la tête vers Miss… Il murmura :
Toi, enfin…
Sa voix basse et grave, son accent et sa façon bien particulière d’insister sur les syllabes, avaient quelque chose de rassurant.

Elle plongea ses yeux dans les siens. Son regard profond lui disait combien il avait envie de l’embrasser, combien elle lui avait manqué, et Rubiconde espérait que ses yeux lui parlent aussi bien.
Il semble qu’en même temps, ils eurent conscience de la présence de Miss Jones ; Damagnac se tourna vers son hôte, et Rubi sortit de sa torpeur.
Les paroles d’usages prononcées, les compliments et les sourires complices échangés, Damagnac la rejoint. Le baiser qu’il déposa sur sa main était chargé d’émotion.

Vous m’offrez un verre ?... Dit-il

A peine Miss l’eut-elle servi, qu'elle s’éclipsa, les deux tourtereaux ne furent pas dupes lorsqu’elle prétexta l’urgence en cuisine. Quel merveilleux chaperon ils avaient trouvé !
Rubiconde n’avait pas encore ouvert la bouche et profita de cette intimité pour lui dire :

-Depuis le soir du bal, j’attendais cet instant, Damagnac ! Comme tu m’as manqué ! Pardonne- moi de t’avoir fait attendre.

Avec un sourire amusé, délicatement, Rubi décrocha d’une mèche des cheveux de son aimé, deux petits copeaux de bois. Deux petites spirales oubliées, témoins de son savoir faire, témoins de son appartenance à sa coorporation. Elle avait déjà envisagé la possibilité qu’il reprenne la route ; que son amour du métier, sa soif d’apprendre, le pousse à chercher ailleurs un idéal. Mais pour l’heure, il avait fait halte ici à Angoulème, et il semblait sincère.
Leurs yeux s'absorbaient, leurs mains se touchaient, ils savouraient tous deux avec délices, leurs retrouvailles.
"Qu’importe l’avenir quand le présent est si intense !"

Damagnac

Ils étaient seul. Le verre apporté, Miss filée dans la cuisine, le moment plus intime de leurs retrouvailles , de leurs retrouvailles rien qu'a eux , était arrivé.

Citation:

-Depuis le soir du bal, j’attendais cet instant, Damagnac ! Comme tu m’as manqué ! Pardonne- moi de t’avoir fait attendre.

C'est Rubi qui dit les premiers mots...il les reçut avec bonheur, elle prenait une initiative à son égard et cela parlait à son coeur.
La main qu'elle passa en suivant dans ces cheveux, dégageant deux petits copeaux, son sourire tendre , offert , amusé lui disait :
*Toi, je m'offre à toi...je me rend à ton Amour, je le partage et le fait mien*

Pour la première fois, certainement pour la première fois depuis leur rencontre , il sentit que Rubi l'aimait, l'aimait vraiment, et elle qu'elle se voulait sienne ...
Il posa son verre sur le bord d'une table qui se trouvait là, s'approcha de son aimée. Posant ces mains au cou de Rubi, les pouces caressant, et il déposa un baiser à son oreille gauche, puis à sa joue, ces lèvres de velours joignirent enfin les lèvres de Rubi...selon la carte du tendre que suivent les amants...
Il l'attira contre lui, la tenant par sa taille souple, un bras enlaçant ces épaules dorées, leurs coeurs battaient, battaient, faisant vibrer leur peau comme peau de tambour, boum, boum boum...
Il l'a serrait dans ces bras, l'enserrant, la libérant quelques peu,l'enserrant de nouveau, au rythme des bouffées d'émotion qui , par vague, montaient du plus profond de leur êtres...

Je ne te décevrais pas Rubi, je t'en fais le serment, jamais , jamais...
je suis encore comme toi surpris de cette histoire que je n'attendais pas...
mais le Très Haut ne t'as pas placé sur mon chemin par hasard...tu as sens... je veux tout vivre , tout...je t'ai intensément voulu et ne t'abandonnerai pas sur le bord de la route ...

il regretta sur l' instant cette toute dernière parole, qui pouvait être mal entendu par Rubi, car lourde de sens pour un compagnon passant... il était pourtant vraiment sincère. Droit et responsable il était le gascon !
S'il avait une seule fierté, c'était bien celle là ! Il détestait la sentence populaire "paroles de gascon" qui voulait dire tout l'inverse ! C'était une tache à ses origines! le gascon n'était pas de ceux là qui font des promesses aux bises des frimas d'automne et repartent aux premières douces brises de printemps...

Il déserra son étreinte, gardant une main de Rubi, souriant, jeta un regard circulaire, découvrit la magnifique table dressée, les fleurs...il reprit son verre, tendit le sien à Rubi...et levant sa coupe dit avec emphase:

A toi ! A la Vie ! A l'Amour ! A l'imprévu ! A la folie !
Le décor est dressé pour la plus belle des fêtes ! La table est magnifique ! Les fleurs nous chantent leurs couleurs et bruissent de parfum ! Miss nous comble d'éffluves qui torturent mes papilles !
Et Toi ! Toi ! tu es la reine qui sied à tout fabliaux !

Rubiconde

-Depuis le soir du bal, j’attendais cet instant, Damagnac ! Comme tu m’as manqué ! Pardonne- moi de t’avoir fait attendre.

N’avait –elle pas rendu trop tôt les armes ? N’allait-il pas être choqué, déçu qu'elle se soit jetéé à sa tête de la sorte ?

Rubiconde se rassura bien vite, Damagnac semblait très heureux, ses yeux pétillaient et son sourire entendu disait : Enfin tu t’ouvres à moi !
Lorsqu’il posa son verre, elle se sentit chavirer et partir en arrière ; les mains de son gascon l’en empêchèrent, et la cueillirent à son cou.
Ses doigts dans sa nuque appuyaient légèrement à cet endroit délicat qui secrète des endorphines, comme anesthésiée ne ressentant que douceur et plaisir la jeune femme se laissa aller. Sa respiration était à peine perceptible, elle n’osa déglutir quand ses pouces caressèrent son cou.
Chaque baiser qu’il lui donna, elle en perçut la profondeur. Le baiser près de son oreille disait les mots tendres ; celui, sur sa joue exprimait sa sincérité ; celui, à ses lèvres, criait son amour et son désir.
Quand il enserra sa taille finement au creux de son bras puissant ; quand de son autre bras protecteur, il entoura ses épaules ; Rubiconde aurait aimé que cela dure l’éternité. Elle avait cette sensation d’être arrivé quelque part après de longues années d’errance.

Leurs deux corps étaient étroitement liés, leurs deux cœurs palpitaient à l’unisson, puis enflaient et pulsaient, en une musique belle et sauvage. Ils se laissaient porter par les déferlantes de passion, et roulaient et tanguaient aux rythmes de leurs assauts.
A la crête d’une vague, au plus fort de sa puissance, de sa voix chaude et rocailleuse il assura :

Citation:

Je ne te décevrais pas Rubi, je t'en fais le serment, jamais , jamais...
je suis encore comme toi surpris de cette histoire que je n'attendais pas...
mais le Très Haut ne t'as pas placé sur mon chemin par hasard...tu as sens... je veux tout vivre , tout...je t'ai intensément voulu et ne t'abandonnerai pas sur le bord de la route ...

Comme lui elle aurait tant aimé que cela puisse être, mais son histoire ; le manque d’un père, lui disait que la vie n’est pas toujours telle qu’on l’aurait rêvée. Elle était pourtant si heureuse qu’elle se laissa bercer par ses illusions.

Il avait aussi compris que le moment où Miss reviendrait était proche et il prit un peu de recul. Il ne fallait pas que celle-ci se sente mal à l’aise ou inopportune, ils lui devaient tant !
Tout était si parfait en lui, sa finesse d’esprit, ses paroles si justes, ses compliments si sincère.

Rubi reprit sa coupe et doucement la porta à la sienne. Le regardant au fond des yeux elle laissa son cœur parler.

-Avec toi je bois à l’amour, à l’imprévu à la folie, et au très haut qui nous a réunis.
-Ces moments de bonheur que tu m’offres je les prend, sans penser au lendemain.
-Ma vie est pleine grâce à toi, et si je dois être une reine laisse moi être la tienne tout simplement.

Des cuisines, les odeurs montaient et se faisaient plus alléchantes encore. Quelques bruits étouffés témoignait du mal que se donnait Miss pour les recevoir.

---fromFRMissJones

Damagnac

Citation:

Encore un peu de vin Damagnac ?

Rubiconde

---fromFRMissJones

Citation:

-Laisse-moi faire Miss, occupe-toi de la tarte et je ferais le reste. Si!..Si!...J'insiste!

De mauvaise grâce Miss obtempéra et parti dans la cuisine dresser sa tarte aux cassis sur un plat quand Rubi la rejoinit. C'est l'air espiègle qu'elle sorti une fiole de sa besace

Citation:

-J’ai apporté un peu d’eau de vie du pays de notre gascon. Crois moi!...Cette eau est ardente

Lyselon

Damagnac

Citation:

Quelle soirée merveilleuse !

Damagnac

Damagnac a écrit:

Citation:

Quelle soirée merveilleuse !

lui avait été des plus doux...
Et puis ses rires, ses sourires, ses éclats, alliés à ceux de Miss, quand il comptait ces aventures du trimard...l'apothéose fut sans doute quand debout, il leur mima ce géant blond, hache à la main, regard féroce... et le nain qui l'accompagnait, qu'il savait maintenant être un enfant...
ces deux là, qu'il avait croisé un soir à l'auberge...
Tour à tour , il se dressait sur la pointe des pieds, grimaçant , gonflant des épaules, grognant , menaçant ...un tisonnier à la main...et dans le mouvement suivant s'accroupissant sur ces talons et jouant le nain encapuchonné, caché sous le torchon de service...On pouvait voir les deux cote à cote!
Il rappelait ces comédiens italien qui vont de ville en ville installant leurs tréteaux pour quelques oboles et les imitait dans leurs postures...
Il l'aimait et elle le rendait beau!
Le repas fut fabuleux. Miss l'avait partagée en leur compagnie et il en était heureux. Le dessert arriva, une tarte au cassis, l'un de ses fruits préférés , avec la myrtille, que d'autres là haut , à l'Est appellent brimbelles...
Rubi sortit alors de sa besace , un flacon...
Ah Rubi...douce Rubi...de l'eau de vie de chez lui, de cet esprit de vin, qui se fait en coteaux d'Armagnac, aux dernières marches qui ouvrent sur le dur pays des marais landais...
Il prit son verre , trinqua avec Rubi et Miss...
il serrait le récipient entre ses mains, le réchauffant, faisant tourner le liquide au reflet boisé, lentement , pour le réchauffer, le humant, aspirant ses essences...enfin , il porta le verre à ses lèvres, et aspira une lampée, s'imbibant les papilles, mâchant, roulant de la langue...il avala avec lenteur , presque avec dévotion, le chaleureux liquide...
Quelque chose de profond remonta en lui, violemment...
Ils avaient beaucoup bu, l'émotion , la joie, trop de bonheur...son esprit se perdit quelque part ...l'Armagnac le porta loin , loin , vers son enfance...
Une voix chaude , heureuse, familière, le hélait :
*Jehan ! Jehan !*
C'était la voix de sa mère qui l'appelait...du temps où il avait encore un prénom...avant Toulouse, sa tante Germonde, les frères mineurs...
Il rouvrit ses yeux embués, une larme roula sur sa joue, il chercha la main de Rubi, la prit et la serra,il la serra si fort...la collant à sa joue, qu'il crut lui briser... dans un sursaut, se reprenant, d'un rire faux,il réussit à dire: Ça me rappelle une fois ! vous allez pas me croire ...

Rubiconde

Citation:

Ça me rappelle une fois ! vous allez pas me croire ...

---fromFRMissJones

Damagnac

Citation:

Par contre, vous pouvez également passer la nuit à l'auberge, il y a encore quelques chambres libres, servez vous sur le panneau derrière le comptoir de l'entrée.

---fromFRakeri

---fromFRMissJones

---fromFRakeri

---fromFRMissJones

Citation:

"Juste un bon repas demoiselle."

---fromFRakeri

---fromFRMissJones

Citation:

"Je suis nouvelle, en effet, mais je viens m'installer dans la région. Je me cherche un époux de bonne famille et surtout à me faire une réputation et peut-être éventuellement briquer quelque titre de noblesse auquel mon éducation me prédispose."

Eh bien voilà un vaste programme Damoiselle.
Et en attendant de trouver votre prince charmant avez vous une idée sur la façon dont vous allez occuper votre temps?
Ah mais excusez vous je n'ai pas compris votre nom ?

Miss pensa que pour une personne ayant reçue une si bonne éducation, il y avait encore quelques lacunes à moins que pour une raison obscure elle ne souhaitait pas divulguer son nom.
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Rubiconde

(La veille, à la fin du dîner)

Lorsqu’ils se retrouvèrent seuls leurs deux corps s’étaient rapprochés et leurs lèvres s’étaient soudées dans un baiser alangui qui promettait maintes merveilles encore. Les sensations que Rubi éprouva alors n’étaient que délices. Il lui semblait que des fleurs, écloses au fond de son coeur, croissaient pour s’épanouir derrière ses yeux fermés. Une douce musique chantait à ses oreilles une mélodie qu’elle ne pouvait imaginer. La passion, violente, dévorante avait envahi son être tout entier. Damagnac serrait et desserrait son étreinte, parfois doux et parfois plus impétueux, plus sauvage. Tout n’était que volupté !

Elle entendit ses paroles :

Citation:

Amour...je ne peux imaginer un instant te quitter ce soir...
je veux dormir à ton coté, je veux te regarder dormir, je veux te voir t'éveiller demain matin...

Elle partageait son envie, et appréhendait tout autant que lui la séparation, mais ses vieux doutes, ses vieilles peurs resurgirent. Sa bouche s’arrondit mais elle ne pu prononcer aucune parole, résignée elle l’écouta.

Comme elle, il savait qu’ils ne pouvaient pas accepter la proposition de Miss et dormir à l’auberge, et elle en fut soulagée.
Naïvement elle avait imaginé, qu’il se contenterait de la raccompagner, mais redoutait aussi le moment inévitable où il lui faudrait refermer sa porte sur lui. Malgré son angoisse renaissante elle avait sourit lorsqu’il s’était imaginé, matou griffant sa porte et avait feulé à son oreille.
MIAOOUU MIAOOUU..!
Elle avait envié un instant ces chats qui vivaient, impudiques, leurs amours; faisant grand bruit de leurs ébats les nuits de pleine lune.

Citation:

Alors...alors...je n'ai plus aucun argument ...si... si...la sincérité des mots et du coeur...Amour...tendre Amour accompagne moi chez moi...
suis moi dans ma petite maisonnette, toute parfumée de copeaux...d'ailleurs nous ne serons pas seule tu sais ... et même plutôt nombreux !
Je suis comme qui dirait chargé de famille.
Mais si tu veux en savoir plus… Viens, viens je t'en prie...

Elle l’écoutait, amusée, intriguée, et sa gorge se serra lorsqu’il sorti de sa chemise un joli paquet fait dans une étoffe de soie bleue et jaune précieusement brodé d’or et d’argent.

Citation:

Tiens j'ai aussi quelque chose pour toi...

De ses mains tremblantes, Rubi ouvrit le délicat tissu et dévoila une merveille de sculpture. Elle comprit aussitôt à travers cet ouvrage que le gascon avait de l’or dans les mains. Les deux cœurs de bois sombres, s’accrochaient, s’emboitaient l’un à l’autre ;. Ils étaient chauds et lisses au toucher. Elle fut terriblement émue par l’épigraphe dont ils étaient ornés.

le chèvrefeuille et la rose
s'unissent pour que senteurs d'amour éclosent.

Elle releva la tête et c’est les yeux débordant d’amour qu’elle lui dit :

-Merci mon tendre amour, c’est très beau ! J’accepte avec plaisir ce présent. Ta délicate attention me touche et je garderais, près du mien, ces deux cœurs enlacés.
-Puisse Aristote jamais ne les séparer !

Son présent dans une main elle passa ses bras sous les épaules de Damagnac, caressant de sa main libre son dos, et pressa ses lèvres aux siennes, elle mit dans son baiser toute sa fougue, lui se laissant faire et en désirant toujours plus. Elle posa sa main sur son torse, se recula légèrement pour le regarder bien en face et se lança :

- Dormir à tes côtés serait mon plus doux rêve, mais je crains que cela ne soit pas prudent
- Comme toi je sens le désir qui monte, et comme toi je me sens prête à y succomber.
-Je consent toutefois à venir chez toi, car je suis curieuse… Du moins feras tu semblant de croire que c’est la seule raison qui me fait venir… Cependant je veux que tu promettes de me raccompagner chez moi avant les premières lueurs de l’aube… Et, bien que j’ai confiance en toi, promet moi également de ne rien tenter que nous puissions regretter par la suite.

Elle posa cette fois sur sa bouche un baiser furtif, puis prenant un air grave :

-Promet le moi !

Damagnac

Citation:

Promet le moi !

Cette demande de Rubi n'admettait qu'une réponse...Damagnac se plia de bonne grâce, l'amour forge souvent de très bonnes chaines... on peut même s'enferrer seul et jeter la clé dans un puits,avec le plus grand bonheur !
En vérité, cette pudeur, cette retenue de Rubi le séduisait.
Il la sentait si proche de son désir, elle partageait tellement son émoi, qu'il n'avait nul doute sur la sincérité de son sentiment pour lui...
Elle voulait simplement un peu de temps et certainement quelques choses d'autres qu'il ne savait , mais qu'il sentait...une crainte, une peur profonde, quelques choses à dénouer...et il voulait lui apporter la sécurité et la confiance qu'elle demandait.
Celle-ci n'était pas une fille de chemin...elle était bien plus, elle était un miracle dans sa vie et il y tenait.

Je te promet ma douce, je te promet...mais... si nous nous endormions cote à cote comme deux enfants...par inadvertance...m'en voudrais tu beaucoup de n'avoir monté la garde jusqu'aux aurores pour nous tenir éveillés? ajoutât il malicieux.
Je plaisante Rubi, je plaisante !crut il bon d'ajouter, lui tenant le menton et lui adressant un bécot qu'il voulait rassurant.
Alors allons , venez ma reine en mon modeste palais, que je vous présente mes gens !
Avisant au porte manteau, près de la porte des cuisines, l'une des deux capes à capuchon de Miss, il en prit une, qu'il posa aux épaules de Rubi et releva le capuchon sur ces cheveux...Le visage de son aimée, ainsi cerné, comme nimbé d'une auréole, provoqua en lui une bouffée d'amour qui monta du plus profond de son être...il ferma les yeux , soupira profondément ... Rubi...Rubi... il ne finit pas sa phrase...
Ne t'inquiète pas pour la cape, Miss ne nous en voudra pas, je lui rendrais demain , tu seras ainsi anonyme à mon coté dans les rues... allons à présent... Il lui prit la main , la porta à ses lèvres, et sans la lâcher , ils sortirent par la porte arrière, fermèrent à clé et la déposèrent dans la cachette.

---fromFRMissJones

(HRP : le lendemain du diner en début d'après midi avec Dame Akeri)

Miss avait beau essayer d'entretenir la conversation avec la Demoiselle mais elle n'en était quand même pas au point de faire les questions et les réponses.

Laissant la Demoiselle "bien éduquée" à son repas, Miss se leva et reparti dans sa cuisine y mettre un peu d'ordre avant de se rendre au pigeonnier.
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Membre de la Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits
Heureuse propriétaire du Pigeonnier et de L'Auberge A la Belle Angoulême

Missjones

Après être passée dans l'échoppe de Damagnac Miss revint à l'auberge, sa cape sous le bras. Arrivée elle l'accrocha derrière la porte de l'arrière cuisine et la regardant elle pensa à ses deux tourtereaux d'amis. Miss était si heureuse pour eux.

*Bah c'est pas tout ça de rêvasser, y'a du travail à faire*

Depuis la disparition de Messire Lyselon, Miss devait se rendre régulièrement au lavoir pour le lavage des draps et serviettes. Heureusement pour elle il n'y avait pas grand monde en ce moment mais il lui faudrait quand même songer à embaucher quelqu'un pour l'aider. Lyu ne lui avait pas donné de nouvelle et elle n'avait aucune idée de la date de son retour, si tant est qu'elle revienne du coté d'Angoulême.

Miss mit dans une brouette les draps et serviettes, un battoir, le savon qu'elle avait fabriqué avec du suif récupéré chez un boucher et les cendres qu'elle avait trouvé dans la cheminée de la bicoque qu'elle occupait à son arrivée à Angoulême et se rendit au lavoir.

*Que de chemin parcourue depuis ce temps là, j'ai l'impression que cela fait des années que je suis arrivée vagabonde dans cette belle ville*

La seule ombre qui attristait de temps en temps l'humeur de Miss était son absence de famille. Bien sur elle avait des amis sincères qu'elle chérissait mais elle pensait de plus en plus à sa sœur et celle-ci lui manquait cruellement
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Missjones

Miss s'était levée trèstôt ce matin, il fallait mettre en ordre l'Auberge avant de fermer. Tous ses pensionnaires étaient partis.

Miss attaqua un grand ménage, récura les sols, nettoya les meubles, . Dans les chambres elle changea les draps de tous les lits, épousseta le mobilier, vida tous les brocs et toutes les cuvettes puis elle descendit pour aller mettre en ordre la cuisine, s'assura que toute nourriture était bien rangée au cellier. Elle mit toutes les denrées périssables (lait, beurre, crème, viande ....) dans un panier pour les donner à Orka

*inutile de laisser perdre de la nourriture et ça fera plaisir à Orka*

Miss ferma les volets de l'Auberge et parti chez Orka lui déposer le panier. Ne la trouvant pas chez elle, Miss s'assoit sur une marche au bas de la porte d'entrée et rédige un mot à son attention.

Miss prends soin de bien écrire pour en faciliter la lecture

Citation:

MA ORKA

COMME JE TE L'AI DIT AU PIGEONNIER, JE PARS POUR UN TEMPS INDETERMINE. PROFITES DE CES VICTUAILLES. JE TE DONNERAIS DE MES NOUVELLES ET MERCI ENCORE DE T'OCCUPER DU PIGEONNIER
JE T'EMBRASSE
MISS

Miss se relut, plia le parchemin et le mit dans le panier qu'elle laissa sur la marche.

* maintenant chez Vinou à la taverne "Au Pélerin de la Paix" y déposer les clés pour ....*

Miss croisa les pans de sa cape et mit la capuche, un vent frais s'était levé et elle avait froid. Elle reprit sa course en direction de la taverne.
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Orkaange7876

Orka était un peu honteuse, elle avait manqué à sa promesse, et n'était pas passée depuis que Miss était partie. En sortant de chez la dame Azur, Elle se rendit donc à l'auberge. Elle ouvrit les volets, aéra un peu. Miss l'avait laissé très propre, elle n'aurait pas beaucoup de travail. Elle fit le tour des chambres, et étala les provisions qu'elle avait faite au marché dans la cuisine.

Voilà je vais la réouvrir. Il n'y a pas beaucoup de voyageurs ces derniers temps faute à la loi martiale, mais bon on sait jamais...

Elle réfléchit, puis pris une plume et un vélin, et de sa plus belle écriture de débutante, rédigea un petit panneau

Citation:

Voyageurs voyageuses

En l'absence de la tenancière de cette merveilleuse auberge, Dame Orkaange se tient à votre disposition pour la remplacer. Si je ne suis point là veuillez vous adresser au pigeonnier où à la taverne d'antan.

A bientôt chers voyageurs

Bien à vous

Orkaange

Elle relut, puis, satisfaite, accrocha son oeuvre sur la porte bien en vue
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Damagnac

En passant devant l'auberge de Miss, Damagnac remarqua tout d'abord que les volets étaient ouverts, puis un petit panneau accrocher à la devanture attira sont regard, il fit un détour pour y jeter un oeil :

Citation:

[i]Ainsi donc Dame Orkaange maintenait un peu de vie en ce lieu qu'il aimait tant. Que de bon souvenir ici...

* Je vais lui proposer mes services à tout hasard, comme avant...il faut que ça vive ici ...maudite soit la guerre !*

Le gascon poussa la porte et entra

Markama

Marka n'en revenait pas...
MissJones venait de lui témoigner une belle amitié.

VirtuelleVinou venait de lui remettre les clefs de l’auberge des voyageurs. MissJones lui avait expliqué qu’elle ne voulait pas que Marka trouve l’auberge fermée à son arrivée.

Marka se dirigea aussitôt vers l'auberge avec le même empressement que le premier jour, celui où Messire Barracuda lui avait remis les clefs de cette belle bâtisse.
Elle lui avait alors promis d’en faire un refuge et un lieu de convivialité pour tous ceux qui se présenteraient.

Comme tout ceci était déjà loin…

Marka n’avait jamais regretté d’avoir laissé l’auberge à MissJones.
Elle savait que son amie était la personne idéale pour faire vivre ce lieu et accueillir les voyageurs avec sympathie et réconfort.

Elle arriva devant l’auberge, son cœur ne fit qu’un bond…. les volets étaient ouverts ! MissJones serait elle rentrée ?

Elle poussa la lourde porte, impatiente d’embrasser son amie.

Un homme qu’elle ne connaissait pas attendait dans l’entrée.

Bonjour Messire, je m’appelle Marka, je reviens de voyage et je cherche MissJones.
Savez vous si elle est ici ?
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Damagnac

Derrière Damagnac , la porte s'ouvrit...
il se retourna, souriant et se trouva face à une dame qu'il ne connaissait pas...
Elle se présenta, dit se nommer Marka ,
Elle revenait de voyage et pour l'instant cherchait Miss...

Bien le bon jour Dame...Marka .
J'aimerai vous répondre que oui ! Mais malheureusement Miss...Missjones est engagée depuis quelque temps dans notre garde territoriale...
vous n'ignorez sans doutes pas que nous sommes sous le coup de la loi martiale par ces temps troublés...
nos territoriaux sont au loin...partis guerroyer , et Missjones est de ceux là...
Mais pardonnez moi, je ne me suis pas présenté, je suis Damagnac, on m'appelle le gascon aussi... je suis huchiez, je fais des meubles et autres choses en bois, il m'arrive de travailler pour Miss , ici, je fais quelques travaux de réparation...l'escalier...la porte de grange...
Miss est une amie sincère...et l'amie de ma fiancée Rubiconde, qui guerroie elle aussi...

Orkaange7876

Orka décida de repasser à l'auberge aujourd'hui, histoire de voir si tout allait bein. Personne ne s'était manifesté, suite à la pancarte qu'elle y avait mise mais sait on jamais; Elle tournait le coin de la rue quand elle vit de loin la porte de l'auberge ouverte.. Tiens donc bizarre quand même, des clients peut être..

Elle entra et vit une dame qui parlait avec un messire de dos. Elle ne les reconnut pas tout de suite dans la pénombre

Citation:

Mais pardonnez moi, je ne me suis pas présenté, je suis Damagnac, on m'appelle le gascon aussi... je suis huchiez, je fais des meubles et autres choses en bois, il m'arrive de travailler pour Miss , ici, je fais quelques travaux de réparation...l'escalier...la porte de grange...
Miss est une amie sincère...et l'amie de ma fiancée Rubiconde, qui guerroie elle aussi...

Ahh le sieur Damagnac oui bien sûr. Elle l'avait déjà croisé en taverne. Et la dame bien sûr c'était Markama.... Miss lui en avait parlé

Bonjour Dame et Messire, je peux vous être utile ?????
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Markama

Markama écoutait Messire Damagnac et ne put cacher sa déception.
Bien sur il y avait peu que de chances pour Miss soit déjà rentrée de ce terrible périple.
Marka avait simplement voulu y croire même un seul instant. Que tout rentre dans l’ordre et qu’ils rentrent tous sains et saufs .

Merci Messire Damagnac.
Non je n’ignorais pas que Miss était partie et je prie pour que le Tout Puissant les protège et nous les ramène tous ….Miss, Forth, votre bien aimée que je n’ai pas le plaisir de connaitre et tous les autres.

En tout cas merci de votre accueil, je suis enchantée de vous avoir rencontré, je vois que nous avons au moins une amie en commun.
Vous me dîtes que vous faites des meubles, alors sachez que vous avez devant vous une future cliente! J’ai le projet d’ouvrir à Angoulême des …....

Marka n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une jolie jeune femme entra dans la taverne.

Bonjour Dame, je m’appelle Marka, je suis de retour à Angoulême après des semaines de voyage et je désirerais m’installer quelque temps à l’Auberge….
Oh, juste quelques jours, le temps de me retourner et surtout de récupérer les clefs de ma maison que j’avais laissées à Séraphin.
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Damagnac

Cette rencontre avec Dame Marka était fort sympathique au Gascon.
Elle paraissait franche et accorte mais surtout...une amie de Miss ne pouvait être qu'une bonne personne, digne de confiance.

Juste à ce moment , alors que Marka lui adressait une parole affable, entra à son tour Dame Orkaange, Damagnac l'avait aperçu en taverne un soir et en gardait également bon souvenir.

Le bon jour à vous Dame Orkaange !
Vous tenez donc le logis de notre amie ? J'ai vu les volets ouverts ...et j'ai pensé...enfin...je serais ravi de pouvoir vous être utile si vous avez besoin de quelques menus travaux...
je suis un familier du lieu et c'est avec plaisir que je servirais Miss même en son absence !
Qu'elle nous reviennes vite ...à vrai dire, je suis gourmand et sa cuisine manque à mon estomac !

Il partit d'un éclat de rire franc et communicatif...puis pensif...

Foutu guerre...prononça t'il

Quand à vous Dame Marka, je me tiens à votre disposition pour quelques meubles que se soit, passez donc à l'atelier à l'occasion...
Les copeaux enchanteurs au 4, le 4 rue Rochechouart !

Orkaange7876

Citation:

Bonjour Dame, je m’appelle Marka, je suis de retour à Angoulême après des semaines de voyage et je désirerais m’installer quelque temps à l’Auberge….
Oh, juste quelques jours, le temps de me retourner et surtout de récupérer les clefs de ma maison que j’avais laissées à Séraphin.

Oui Marka, bien sûr, Miss m'a prévenu de votre retour.. Ca va faire du bien à cette auberge un peu d'animation. Vous savez que vous êtes ici chez vous... Instrallez vous comme vous le souhaitez et aussi longtemps que vous le voulez.

Elle se tourna alors vers le sieur Damagnac qui lui parlait

Citation:

Le bon jour à vous Dame Orkaange !
Vous tenez donc le logis de notre amie ? J'ai vu les volets ouverts ...et j'ai pensé...enfin...je serais ravi de pouvoir vous être utile si vous avez besoin de quelques menus travaux...
je suis un familier du lieu et c'est avec plaisir que je servirais Miss même en son absence !
Qu'elle nous reviennes vite ...à vrai dire, je suis gourmand et sa cuisine manque à mon estomac !

Oui messire Damagnac, nous espérons tous qu'elle nous revienne vite, je suis impatiente de la revoir. Et quant à sa cuisine vopus avez bien raison, ce n'est surement pas moi qui vait lui faire concurrence. Je ne sais faire qu'un plat, le ragout d'ours, vous vous en lasseriez vite. J'ai eu des nouvelles de Sarlat, Miss m'envoie des pigeons de temps en temps.... Il me tarde qu'elle soit de retour vous savez c'est elle qui m'a tout appris...

Quant aux menus travaux oui je veux bien. En fait j'en aurai surtout besoin au pigeonnier, certaines cages commencent à fatiguer.. Mais contre factures s'entend, on sait tous ce que c'est de commencer.......

Tout d'un coup elle s'interrompit en rougissant......

Bon je vais arrêter de vous souler avec mes paroles ininterrompues et nopus allons installer Marka confortablement, suivez moi donc....

Et Ork emprunta l'escalier, invitant Marka à la suivre
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Markama

Merci Messire Damagnac...
4 rue de Rochechouart c’est noté !
Soyez certain que je ne manquerais pas de vous rendre visite et de vous parler de mon projet. Enfin projet est peut être un bien grand mot mais je suis persuadée que vous me serez de bons conseils… Alors à très bientôt !

Markama ramassa sa besace qu’elle avait déposée à l’entrée et suivit Ork.

Il y a quelques semaines encore, elle n'imaginait pas revenir à Angoulême. Et aujourd’hui, elle était à l’auberge des voyageurs.
Cette pensée la fit sourire…
Depuis son départ, il y a quelques mois, elle s’était posé mille questions, certainement trop mais elle avait appris le pardon et aussi la confiance.

Ah merci Ork…
Je vais enfin pouvoir me reposer un peu et faire un brin de toilette.
Mais tu sais, je vais prendre la petite chambre au fond du couloir. Elle me suffit amplement.
Et puis je ne veux pas te retenir trop longtemps. Tu sais je connais un peu les lieux et je vais me débrouiller.
D' ailleurs, je ne vais pas rester là à me tourner les pouces et si je peux te donner un coup de main, n'hésite pas.

Je passerai au pigeonnier tout à l’heure envoyer quelques mots à MissJones.

En tout cas, merci beaucoup.
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Orkaange7876

Citation:

Ah merci Ork…
Je vais enfin pouvoir me reposer un peu et faire un brin de toilette.
Mais tu sais, je vais prendre la petite chambre au fond du couloir. Elle me suffit amplement.
Et puis je ne veux pas te retenir trop longtemps. Tu sais je connais un peu les lieux et je vais me débrouiller.
D' ailleurs, je ne vais pas rester là à me tourner les pouces et si je peux te donner un coup de main, n'hésite pas.

Je passerai au pigeonnier tout à l’heure envoyer quelques mots à MissJones.

En tout cas, merci beaucoup.

Mais de rien Marka je te laisse t'installer alors.... Et effectivement si il ya par hasard des voyageurs qui se présentent, accueille les et appelles moi.
Merci beaucoup en tout cas.
Et messire Damagnac, je vous attend alors au pigeonnier, ça me rendrait bien service....;
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Damagnac

Bien à vous gentes Dames ...

dit il en souriant à ces interlocutrices...

Dame Orkaange comptez sur moi au pigeonnier...j'ai d'ailleurs quelques mesures à y prendre...Miss avant de partir m'avait commandé ouvrage et je vais en commencer la conception, je m'attèle au dessin à ce jour !

Quand à vous Dame Marka, quand vous aurez déterminée vos besoins,

n'hésitez pas à passer à l'atelier !

Je vous laisse à présent, j'ai à faire...
Bonne installation Dame Marka !
A bientôt Dame Orkaange !
Bonne journée à vous deux !

Damagnac vira sur ses talons et se dirigea vers la porte. Il était content de s'être arrêté , il aimait l'auberge , et il semblait que dans l'attente du retour de Miss...elle serait bien tenue...

Hedjour

Une fois la porte ouverte une fleche entre et va se placer à coté de la tenanciere
KAZAN TA PLACE
une mouche vole zzzzzzzzzzz
Bonjour la compagnie pour une entrée duscrete va falloir revenir

reste ici Sale beste ne va pas déranger la dame pendant son travail elle viendra te voir quand elle en aura le temps en attendant reste au pied.
Dame Marka vous m'avez invité à faire un tours dans sa taverne me voici puis je vous demander un repas?

Markama

Alors que Marka était dans la remise, elle entendit du bruit dans l'entrée.
Elle s'y dirigea un peu surprise, il n'y avait pas beaucoup de voyageurs en ce moment et pour cause....

Oh Hedjour, c'est toi !! Soit le bienvenu à l'Auberge....

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le loup enfin le chien de Hedjour lui sauta dessus histoire de lui dire bonjour.
Marka se mit à rire mais se dit qu'elle aurait préféré le voir courir dehors.
L'animal, bien que gentil, venait de lui saloper l'entrée en deux temps trois mouvements !

Tu sais Hedjour, c'est pas vraiment une taverne ici, c'est une auberge pour les voyageurs. Elle appartient à mon amie MissJones.
On n'y sert pas non plus vraiment de repas mais de très bons petits déjeuners !
Mais tu tombes bien, j'allais me mettre à table, je t'invite.
Débarrasse toi de tes affaires et suis moi, il fait encore beau, on va s'installer dehors.

Au fait, as tu besoin d'une chambre pour quelques nuits et d'une petite place dans la remise pour ton compagnon ?
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Hedjour

Markama a écrit:

Tu sais Hedjour, c'est pas vraiment une taverne ici, c'est une auberge pour les voyageurs. Elle appartient à mon amie MissJones.
On n'y sert pas non plus vraiment de repas mais de très bons petits déjeuners !
Mais tu tombes bien, j'allais me mettre à table, je t'invite.
Débarrasse toi de tes affaires et suis moi, il fait encore beau, on va s'installer dehors.

Désolé pour l'entrée je la nettoierais je vous doit bien ça.
Où puis-je laisser mes chausses qui sont empli d'un niveau de boue et de poussière largement supérieur à celui de mon compagnon

Markama a écrit:

Au fait, as tu besoin d'une chambre pour quelques nuits et d'une petite place dans la remise pour ton compagnon ?

Oh oui volontiers le temps que j'arrive à me fournir un petit terrain et un travail.
Hedj se déchaussa et suivi Marka pied nu (pour ne pas salir le planchet de l'auberge vers une arrière cours ou il attacha kazan qui s"était calmé et pausa ses chausses à coté de celui ci qui' s'en fit un lit avant de s'allonger dessus.
Hedj se tourna alors vers Marka et lui demanda si elle pouvait lui indiqué le cours d'eau le plus proche pour qu'il puisse se rafraichir après la journée de travail il humait tant la bête qu'il se sentait honteux de se présenter ainsi devant une dame qui l'invitait au repas.

Markama

Super ! Hedjour allait passer quelques jours à l'Auberge, enfin un peu de vie et puis Marka n'aimait pas rester seule dans cette grande bâtisse, surtout la nuit et une présence masculine allait la rassurer.

Je vais te donner une belle chambre Hedjour.

Elle cherchait les clefs sur le panneau quand elle s'aperçut qu'il était pieds nus. Cela la fit sourire.
Elle aimait que l'Auberge soit propre mais fallait pas exagérer quand même.

Hedjour.... ça va pas ?!!! Remets tes chausses, tu vas pas rester comme ça !
Tu sais l'Auberge en a vu d'autres et en verra encore ! C'est tout ce que je lui souhaite d'ailleurs.

Tu veux te rafraichir ? Oh bien sur, je manque à tous mes devoirs, je vais te monter ce qu'il te faut dans ta chambre.
Par contre je veux bien que tu ailles tirer un peu d'eau au puit dans la cour.
Pas assez chaud pour aller prendre un bain dans la Charente... enfin c'est comme tu veux.

Prends ton temps, je t'attends pour déjeuner.
Comme ça, je vais pouvoir te parler d'Angoulême puisque si j'ai bien compris tu vas t'y installer et de tout ce qu'il faut savoir pour que tu puisses t'y sentir bien.
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Hedjour

Markama a écrit:

Hedjour.... ça va pas ?!!! Remets tes chausses, tu vas pas rester comme ça !
Tu sais l'Auberge en a vu d'autres et en verra encore ! C'est tout ce que je lui souhaite d'ailleurs.

Ne vous inquietez pas mes pieds en ont vu d'autre et si l'odeur n'est pas insuportable il est aussi agréable de marché pied nu dès que j'aurais rassembler un peu de fond je vous promet que mon premier achat sera des sandales pour l'auberge.

Markama a écrit:

Tu veux te rafraichir ? Oh bien sur, je manque à tous mes devoirs, je vais te monter ce qu'il te faut dans ta chambre.
Par contre je veux bien que tu ailles tirer un peu d'eau au puits dans la cour.
Pas assez chaud pour aller prendre un bain dans la Charente... enfin c'est comme tu veux.

Hedj se dirigea donc vers la porte opposé a celle par laquelle il venait de rentrer et demanda
[b]par là ??Ne vous inquiétez pas pour l'eau y a deux jour je cassais la glace pour me laver l'eau du puits ira très bien

Markama a écrit:

Prends ton temps, je t'attends pour déjeuner.
Comme ça, je vais pouvoir te parler d'Angoulême puisque si j'ai bien compris tu vas t'y installer et de tout ce qu'il faut savoir pour que tu puisses t'y sentir bien.[/b]

Oh je serais rapide je ne puis me permettre de vous faire attendre trop longtemps c'est bien agréable d'être reçut comme un prince.
Puis je me permettre de vous demander une dague ou un couteau bien affuté pour me raser?
Je serais fort aise d'apprendre tout de cette belle cité au cours du repas

Markama

Hegjour était revenu rapidement comme il l'avait promis.
Il était proprement vétu et rasé de près. Marka le reconnaissait à peine ! A moins, il faisait honneur à son invitation.

Alors au menu du jour Messire, saucisses au chou et tarte aux pommes ! Cela vous convient il ?
dit elle en riant

Tu sais, tu peux détacher ton chien, qu'il puisse courir un peu.
Il ne va pas rester attaché toute la journée . Il n'y a personne à cette heure ci et je pense que nous n'aurons pas de visite, les temps n'y sont pas propices malheureusement.

Marka avait installé le repas dans la cour de façon à profiter encore un peu du soleil. Elle avait faim et remplit copieusement les assiettes.
C'était la première fois, depuis son retour à Angou, qu'elle ne mangeait pas seule sur un coin de table.
Enfin un peu de vie dans l'Auberge !

Elle lui raconta longuement la vie d' Angoulême et l'amour qu'elle portait à ce village ...
Hedjour était curieux, d'humeur joyeuse et le déjeuner dura tard dans l'après midi.

Ah, j'oubliais Hedjour... Si toutefois je ne suis pas là, je vais te montrer l'endroit où je laisse la clé.

Elle se dirigea vers la remise et lui indiqua l'endroit caché. Elle lui faisait confiance, Hedjour était là depuis peu mais était déjà fort apprécié des villageois.
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Hedjour

Ce fut avec plaisir qu'Hedj profita du repas apres avoir libéré Kazan qui se fit plaisir à reniflé partout dans la cours et courir après les oiseaux *heureusement qu'il ne réussit pas a en attrapé un seul*
Le repas fut délicieux ça changé pour Hedj du lapin grillé et des oiseaux cuit au cendre il apprécia le repas et fut heureux de partager la table de Marka.
Après le repas Marka l'entraina dans un coin de la remise il l'a suivit.

Markama a écrit:

Ah, j'oubliais Hedjour... Si toutefois je ne suis pas là, je vais te montrer l'endroit où je laisse la clé.

Elle se dirigea vers la remise et lui indiqua l'endroit caché. Elle lui faisait confiance, Hedjour était là depuis peu mais était déjà fort apprécié du villageois.

Ce fut pour lui montrer ou elle caché la clé de l'auberge. Hedj fut touché de cette marque de confiance que Marka lui montrait il n'y était vraiment pas habitué. Et il se fit la promesse de ce montrer digne de cette confiance.
Puis se proposa de faire la vaisselle et de donner un coup de main au rangement et travail de l'auberge qui après le passage de Kazan avait besoin d'un passage de serpillère.
Pouvez vous me dire ou je puis trouver une serpillère et un balais s'il vous plait reposez vous un peu profiter de l'après midi si vous accepter je m'occupe du rangement.

Markama

Mais non Hedjour! Je n'en ai pas pour longtemps à faire tout ça...
Profite de la journée...
Va en taverne ... Tu vas y rencontrer du monde !
D'ailleurs, on s'y retrouvera, je vais y aller moi aussi.

Par contre, si tu rencontres une certaine Mandalle... fais gaffe à ton dentier mon ami !!
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Espe

Espé avait promis à Marka de passer un de ces jours la voir dans son auberge, elle avait cueilli un bouquet de fleurs de son champs, fleurs sauvages certes mais les couleurs étaient superbes.
Elle avait envie de passer un moment avec elle, discuter et voir comment était l'auberge puisqu'à son arrivée celle-ci était fermée.
Sur le chemin quelques mètres avant d'arriver elle croisa Kazan, elle ralenti légèrement, mais l'animal après un coup d'oeil indifférent continua à paresser au soleil, aussi rassurée elle franchit les quelques pas qui la séparait.
Franchissant le seuil, elle chercha du regard Marka

- Marka, coucou!! tu es là???

Hedjour

Marka laissez moi dont vous aidé d'ailleurs voila une de vos amies qui vient vous rendre visites je m'occupe de tout j'aurais tout le temps d'aller en taverne. après avoir fait un coup de lessive aussi il me faudra aller faire un tours en foret et dans la pleine avoisinante connaissez vous un herboriste dans la ville??

Markama

Eh bien puisque tu insistes Hedjour, d'accord.... je te laisse t'occuper des corvées !!! En tout cas merci, je saurais m'en souvenir tu sais !
Et en plus tu as raison... il me semble que j'ai de la visite.

Marka aperçut son amie Espe et courut à sa rencontre.

Quel plaisir de te voir Espe ...
Il va falloir que j'aille bruler un cierge ! Tu es la première à venir à l'auberge depuis mon arrivée à Angou.
Je ne fais pas les présentations...je pense que tu connais Hedjour.

Marka l'embrassa chaleureusement, la prit par le bras et l'entraina dans l'auberge.
Elle avait plein de choses à lui dire, trop contente de pouvoir un peu bavarder.

Tu connais l'Auberge Espe ? Non ! alors, je vais te la faire visiter. Ah oui, il faut que je te dise aussi.....hier en allant au marché..............
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Hedjour

Les dames allant visité Hedj se mit en tache de faire le menage il commença par aspergé Kazan avec un sceau d'eau et le lavé puis il se mit à attaqué le nettoyage commençant par la vaisselle puis attaqua les sols. Entendant les dames discuté en haut il était heureux d'avoir tout nettoyé il ne lui restait plus que ça lessive et trouver l'herboriste de la ville avec qui il pourrait partager des connaissances.

Espe

Sur le chemin du retour Espé rêvait le sourire aux lèvres, Marka l'avait vraiment bien accueillie, elle lui avait fait visiter l'auberge, donné un bout de tarte qui lui restait, et avaient papoté une bonne partie de l'après midi. Le seul locataire qui résidait à l'auberge s'était occupé de laver les lieux pendant qu'elles conversaient.
Puis vint le moment de prendre congé, Espé promit à Marka de revenir, elle avait décidément passé un bon moment.......

Markama

Marka avait passé une excellente journée. Elle avait beaucoup apprécié la visite de Espe et souhaitait la revoir très rapidement.
Elles s'étaient échangées des mots et des rires et vraiment, c'était très agréable....
Marka sourit en voyant l'auberge propre comme un écu neuf. Hedjour pouvait rester le temps qu'il voulait à l'Auberge !! Il était discret, drôle et serviable et il mettait un peu d'animation dans cette vieille batisse. Bavard aussi.... mais cela ne lui déplaisait pas, bien au contraire.

La nuit allait tomber....
Elle remit quelques buches dans la cheminée, il commençait à faire froid et humide.
Elle s'installa tranquillement, prenant dans ses bras le petit Koppo qui se lèchait les babines après avoir bu un peu de lait.

Demain, il fallait qu'elle aille voir Meli à la mairie pour son projet et aussi Damagnac.
Tout était encore si flou dans sa tête... enfin, à chaque jour suffisait sa peine.

Il se faisait tard et Marka allait fermer les volets lorqu'elle entendit une voix qui lui était familière.
Elle sortit précipitemment, non elle ne se trompait pas, c'était bien elle ! Son coeur ne fît qu'un tour.

Almériiiiiia ma jolie ! mais que fais tu là ?

Marka se pinça pour être sure qu'elle ne rêvait pas !
C'était bien elle, égale à elle même, arrivée tambour battant dans sa roulotte.

Marka l'avait rencontrée à plusieurs reprises lors de ses voyages et en gardait un souvenir extraordinaire.
Alméria disait communiquer avec les astres et lui racontait toujours tout un tas de choses !
Elle prévoyait la pluie et le beau temps, l'influence de la lune sur les personnes et lisait même dans les lignes de la main ! C'était souvent drôle et espiègle !
Chingrelin l'avait même surnommé Charivari tellement elle arrivait à troubler les esprits.
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--Almeria

Maarka !!!! Et ben tu peux dire que je t'ai cherché !
Toi aubergiste ! Ah ben là, tu m'en bouches un coin ! Il va falloir que je revois deux ou trois choses ... les astres me trahiraient ils ?

Elle rit de bon coeur et prit Marka dans ses bras.

Comment vas tu Marka ?
Tu sais je n'ai pas beaucoup le temps.
Il faut que je trouve un endroit où installer ma roulotte avant la tombée de la nuit, un endroit où on me verra bien !
Je compte rester à Angoulême pendant les mauvais mois d'hiver et j'ai déjà plein de choses à dire aux villageois ! A l'allure où marche mon bourricot d'âne, tu sais, j'ai eu tout le temps de regarder mes cartes et le ciel !!!

Mais si tu peux me servir un bon bol de bouillon, ce ne serait pas de refus, j'ai l'estomac dans les talons !!!

Les deux filles, heureuses de se retrouver entrèrent dans l'Auberge.

--Almeria

Maarka !!!! Et ben tu peux dire que je t'ai cherché !
Toi aubergiste ! Ah ben là, tu m'en bouches un coin ! Je n'avais pas cherché dans cette direction.
Il va falloir que je revois deux ou trois choses ... les astres me trahiraient ils ?

Elle rit de bon coeur et prit Marka dans ses bras.

Comment vas tu Marka ?
Tu sais je n'ai pas beaucoup le temps, ne m'en veux pas !
Il faut que je trouve un endroit où installer ma roulotte avant la tombée de la nuit, un endroit où on me verra bien ! Tu me connais un peu !
Je compte rester à Angoulême pendant les mauvais mois d'hiver et j'ai déjà plein de choses à dire aux villageois !
Tu sais, à l'allure où marche mon bourricot, j'ai eu tout le temps de regarder mes cartes et le ciel !!!

Mais si tu peux me servir un bon bol de bouillon, ce ne serait pas de refus, j'ai l'estomac dans les talons !!!

Les deux filles, heureuses de se retrouver, entrèrent dans l'Auberge.

Hedjour

Marka je vais aller faire un tours en forêt chercher quelque plantes et faire courrir kazan sinon avec Koppo ils vont faire la fête toute la nuit.
Si ça te dérange pas j'espere revenir pour le soupé. Ou du moins pas longtemps après la nuit tombé.

Bonjour dame Hedj pour vous servir gitane?

(Hrp voila comment Hedj se retrouva à rencontrer la chasse à l'ours)

Markama

Marka s'installait avec Alméria auprès de la cheminée lorsqu'elle entendit la porte claquer.
C'était Hedj qui rentrait.
Il les salua mais avait l'air pressé.... toujours ces histoires d'herbes en forêt.... si seulement il lui en disait un peu plus !
Marka et Alméria n'eurent pas le temps de lui répondre qu'il était déjà sorti.

C'est Hedj, un des locataires de l'Auberge Alméria, je ne comprends pas ce qu'il cherche mais toi tu pourras peut être lire dans ses pensées !!!

Elles se parlèrent longtemps, les moments étaient drôles et quelquefois moins.
Ainsi s'étaient elles rencontrées dans la joie et la tristesse.

Marka regardait son amie.... une jolie furie rousse....
ça c'était certain.... mais une jeune femme généreuse et affable.

Au bout de quelques heures, Alméria prit congé.
Marka ne lui proposa pas de chambre.
Elle la connaissait trop bien pour savoir qu'elle aurait refusé, sa roulotte étant sa seule demeure.
Elle ferma ses volets... prit Koppo dans ses bras et monta se coucher.
Tout allait bien comme aurait dit Chingrelin !
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Markama

Marka venait de se reveiller....
Elle avait passé une nuit pleine d'images et de souvenirs.
Des émotions et des sentiments pas très clairs, comme toujours depuis qu'elle avait quitté Chingrelin... Et tout ça la bousculaient beaucoup.
Elle n'avait pas de nouvelles de lui et cela l'inquiètait.
Chingrelin avait toujours pris soin d'elle et ce silence ne lui ressemblait pas.

Elle se leva en poussant doucement le chaton qui dormait comme un bienheureux.

Elle ouvra les volets. Et comme hier.... pas de surprise, il pleuvait...

Elle descendit à la cuisine, tout était en ordre.... Hedj n'était sans doute pas rentré.
Peut être avait il trouvé chaussure à son pied !

Elle se servit un bol de lait chaud et souria en pensant à son amie Alméria qui devait être sur la place du marché et de la curiosité qu'elle devait susciter.
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Damagnac

Citation:

Tu es un fils du vent !

Les mots de la gitane résonnait en sa tête...rythmés par ses pas , qui le menaient à l'auberge ...

Citation:

Tu es un fils du vent !

Cette rencontre l'avait troublé dans sa sédentaire quiétude .

Fils du vent... Fils du vent... oui, il avait bien été celui là.

L'était il encore ?

Damagnac homme libre . Est il encore ?

*J'ai décollé la terre grasse des chemins qui collait à mes chausses,
pour le sol sec mais tranquille des pavés d'Angoulême...

me voici installer...heureux de l'être sans doute...
Un bel amour à mon bras...un atelier qui prospère...des amis qui m'apprécient... mais suis je encore ce Damagnac libre dans le vent? libre dans ma tête?
Celui, qui sur une simple envie de départ,
ou l'attrait d'une passion quitte tout sans regarder derrière lui ,
sans s'occuper des conventions tacites qui nous enchainent les uns aux autres, nous enfermant nous même dans la plus sur des prisons ?*

Le doute l'assaillait.
Encore une rue et il serait arrivé à l'auberge.
Alors peut être pour sa fierté d'homme , peut être pour repousser le doute, ou tout simplement, parce qu'il arrivait en vue de l'auberge, et qu'il lui fallait conclure son monologue intérieur, il se dit encore:

*On ne prend plus les chemins à cette date avancée...et puis cette sale guerre rendrait le périple dangereux...
au printemps ...au printemps...je...nous partirons...au printemps nous prendrons la route...si Christos le veux ...*

Qu'il aurait aimé que Rubi soit là, maintenant.
Pour le protéger de lui même ? Peut être.
Mais Rubi, elle , n'était pas là.

Il se vit prendre l'allée qui menait à la porte de l'auberge, encore à sa méditation.
Il poussa la porte et entra.
L'odeur familière, de propreté, de bois ciré, de feu à l'âtre et d'un repas mijotant à la braise du foyer, le lavât instantanément de son trouble intérieur.
Il aimait ce lieu et s'y sentait un peu chez lui.
Il aperçut Koppo, dormant au coin du feu , sur une chaise.
Il sourit à sa vue.
Du bruit venait de l'arrière salle.

Bonjour ! C'est Damagnac ! Il y a quelqu'un ?

Puis , il s'approcha de Koppo et se baissant , lui adressa quelques gratouilles et caresses , qu'affectionnent particulièrement les chats.

Markama

Marka avait passé sa matinée à faire un peu tout et n’importe quoi…
aucune activité n’ayant pu retenir son attention.

Elle n’avait cessé de repenser aux paroles d’Alméria la veille.
«… enterre tes fantômes Marka, on ne vit pas avec le passé…. même s’il ne faut pas l’oublier....
tu m’entends ? …. »
Ces simples conseils résonnaient dans sa tête comme une évidence incontournable ce matin….

Elle avait ouvert son coffre et prit les précieuses lettres….
Elles les avaient lues et relues combien de fois … elle en connaissait tous les mots….
Ces mots qui l’avaient transportée et qu’elle avait attendu toujours avec la même impatience.

Elle se dirigea vers la cheminée ….
« enterre tes fantômes Marka…. » .
Les parchemins s’enflammèrent….
Ses pensées iraient encore souvent vers lui.
Mais Barra était mort…

.../...
_________________

Markama

(Plus tard dans la matinée ...)

La matinée était déjà bien avancée et bien que n’ayant pas vraiment faim, Marka se dirigea dans la cuisine afin de préparer les quelques champignons qu’elle avait ramassés en forêt.
Elle n’aimait pas mangé seule et elle aurait aimé que Hedj soit là.

Elle souhaitait son arrivée lorsqu’elle entendit la clanche de la porte d’entrée tourner .
Ah! et bien quand on parle du loup ….

Citation:

Bonjour ! C'est Damagnac ! Il y a quelqu'un ?

Damagnac ?

Marka se précipita dans la salle.

Quelle belle surprise Dama !!! Je suis très heureuse de vous voir !
Votre visite me fait plaisir... vraiment !
Je comptais justement passer à votre atelier cet après midi.
Débarrassez vous et entrez !

En riant, elle lui fit une petite révérence en signe de bienvenue.
Marka aimait beaucoup cet homme.
Il lui avait tout de suite inspiré confiance et sa présence lui était rassurante.
Il pouvait entrer chez elle comme un ami.
_________________

Damagnac

AH AH AH AH! Marka !
Je ne mérite point cette révérence de votre part...
Vous êtes gracieuse...merci pour votre accueil !

A la vue de cette coquette et rieuse révérence, Damagnac était parti d'un grand éclat de rire sincère...

Je me devais de venir vérifier l'état de santé de ce petit bout de chat que je vous ai confié...je vois qu'il a déjà prospéré ...
j'envie parfois je vous l'avoue ces charmantes bestioles !
Je passais par là...je me suis arrêté... vous allez bien?

Damagnac regarda un instant Marka en souriant. C'est vrai qu'elle était gracieuse, son visage ouvert et franc plaisait au gascon.

Et puis...je me demandais si vous aviez murit vos projets...et si vous aviez un peu de plus à m'en dire...aujourd'hui ?

Markama

Damagnac avait eu à l’encontre de Marka un regard qu’elle ne lui connaissait pas…
Cela la troubla… son cœur venait de cogner…
Que se passait il ?
Une chose tout juste perceptible… mais qu’elle pouvait presque toucher du bout des doigts…
Cet homme là comptait bien plus qu’elle ne voulait se l’avouer… et depuis le début.
Elle avait essayé de rejeter ce sentiment mais il était bien là…

Gênée et un peu confuse, elle baissa un peu les yeux de façon à ne rien laisser transparaitre et se reprit aussitôt

Le chaton… oui il va bien… tu peux en juger par toi même !
Quant à mes projets…. je suis un peu perdue, je ne sais pas par où commencer…. Je crois que je vais avoir besoin de toi
Mais, je t’en prie… entre

Elle ne se rendit même pas compte qu'elle était en train de le tutoyer...
_________________

Damagnac

Le gascon sentit le trouble de Marka.

Il pensa tout d'abord que celle ci avait peut être mal reçu son rire concernant la révérence?

Mais non...se n'était pas cela.
Et cette manière de baisser les yeux devant lui...comme une petite fille fautive, prise sur le fait de quelques pensées...
Et puis , elle l'avait tutoyée...d'une voix si mal assurée mais qui se dévoilait...

Il comprenait. Il avait compris.

D'ailleurs ... il n'avait que faire de ce chaton, bien sur qu'il était bien traité !
Les projets ? Ah oui les projets ...ben ...ils allaient en parler...

Marka...je me demandais si...tu m'inviterais à manger ?

Lui aussi adoptait maintenant le tutoiement...

Maintenant ...enfin ...oui aujourd'hui...deux œufs...une salade ferait l'affaire...

Damagnac lui sourit , cherchant ses yeux, voulant lui dire...

* chuuuuut apaise toi...soit sereine...*

Et riant , pour alléger l'atmosphère:

et nous pourrons ainsi deviser de ces projets qui te tiennent tant à cœur !

Un... coup de main pour éplucher les œufs et casser la salade ?

Il rit de nouveau...

Markama

Bien sûr que je t’invite Dama…. J’allais te le proposer
Il n’y aura pas de salade mais quelques œufs cassés sur une fricassée de champignons ! ça te va ?

Marka avait des étoiles dans les yeux et sentait son cœur battre la chamade.
Que lui arrivait il ?
Elle avait peu de fois ressenti ce sentiment… cette émotion intense et si envahissante…le chamboulement des sens.
Elle se ressaisit, ses gestes et ses mots ne devaient pas la trahir.

Car elle savait….ce bonheur là n’était pas pour elle.
Il fallait absolument qu’elle se le répète… ne te fais pas de mal Marka... protège toi...

Elle installa rapidement une petite table près de la cheminée et invita Dama à s’y installer.
Elle n’avait pas envie de lui parler de son projet … mais parler de tout et de rien, de s’évader un peu… simplement parler de sa vie, de ses joies et de ses peines…

On se connaît peu finalement Dama, veux tu que je te raconte un peu mes voyages ?

Alors tu vois… tout a commencé il y a longtemps lorsque j’ai rencontré Chingrelin à Patay dans l’Orléanais.
Un homme des chemins… qui me contait si bien sa vie que je suis partie avec lui. Et oui... et sans me retourner !
C’est cet homme qui m’a tout appris… le chant des oiseaux, le bruit du vent… les arbres et les fleurs, la tolérance et l’écoute … Il m'a même emmenée au bord la mer !

Marka continua de parler et de se raconter pendant un long moment…. et cela lui faisait du bien.
Dama l’écoutait, souriait et la regardait.
Elle aurait pu lui parler encore pendant des heures…
Les assiettes étaient maintenant vides et Marka se rendit compte qu’elle avait été bien bavarde...
Elle parlait rarement de sa vie et cette explosion de paroles l'étonna.
_________________

Damagnac

Ils avaient mangé...
La table dressée près du feu, leur avait créée un petit coin d'intimité.
Marka luttait pour ne pas laisser le trouble l'envahir toute entière, et cela se voyait, cela perlait de son être et la rendait sans doute encore plus belle et plus désirable.
Elle parlait , parlait d'elle, des chemins, de rencontres...Damagnac buvait ses paroles...il l'écoutait et plus il l'écoutait, plus...

Il savait bien au fond de lui même... l'impossible...l'impossible consenti d'ailleurs , voulu , accepté ...mais il était aussi ému qu'elle.
Sans doute qu'il luttait aussi contre lui même à ce moment là.
Le choix est une déterminante majeure de toutes vies d'humain...

Le repas était fini et s'installait l'un de ces moments des plus doux et des plus redoutables, où les silences crient tout ce que l'on veut taire...
Le cœur du gascon battait très fort, le sang pulsait à ces tempes moites...
Sans vouloir réfléchir, sans dire un mot de trop, il se leva prit sa chaise d'une main et vint s'assoir tout près de Marka.
Dans un profond soupir , comme un soupir de renoncement, il ferma les yeux un instant et sentit ses mains se poser sur les joues de Marka...
ses lèvres déposèrent un baiser à ses lèvres ...juste un baiser , comme une impuissance , un peu comme un désespoir , une solitude profonde que l'on ressent quelques fois...avec quelques choses de triste , comme une morceau , abandonné à la vie...un prix à payer...
Il baissa la tête, lui prit les mains et prononça avec difficulté tant sa gorge était nouée:

Je sais Marka...je le ressens comme toi...
la vie est parfois cruelle , trop cruelle...
Ce baiser, c'est tout ce que je peux t'offrir...
il te dit tout les mots que je ne t'adresserais pas , il te dit toutes les caresses que je ne te prodiguerais pas, il te dit...

Il s'arrêta un instant, tant il était déchiré en deux et tant il se sentait marchant un fil où reposait ses pieds, prêt à se dérober au moindre faux pas...

Je pourrais , nous pourrions connaitre une histoire...
je ne veux pas que tu sois...

Il ne trouvait pas ces mots...

Je ne veux pas te donner qu'une partie de mon affection...et je ne peux te la donner toute entière.
Ce baiser et mes mots, aussi insignifiants qu'ils soient, te donnent beaucoup plus...qu'un amour qui te ferait encore plus de mal, car je ne serais entièrement tien . Comprend bien que c'est parce que je sens que je t'....

Un mot s'étouffa dans sa gorge...

Que je te parle ainsi...

Il releva la tête, ces yeux étaient troublés, mais il savait qu'il avait choisi à cet instant...il le souhaitait ...avait il choisi vraiment ?

Tu me plais beaucoup Marka, je ne veux pas t'offrir une histoire au rabais, comprend tu ?
Je voudrais ...j'aurais aimé...
la vie est ainsi...

Il avait mal et se perdait dans ces contradictions, son sentiment était tellement confus...
A cet instant , une colère sourde montait en lui...il sentit très fort en lui un reproche énorme envers l'absente, son départ, son absence, sa retraite...il la maudissait...à cette instant confronté à lui même, à l'homme , au mâle, il cherchait des excuses ailleurs...
De plus le mot liberté , qui lui était si cher , raisonnait dans sa tête, il eut voulu tout lâcher...
il était balancé comme ces âmes de la "divinia comedia",
de cet italien du nom de Dante, entre enfer et paradis, et des feux de l'hymen aux feux des tourments, seul le combustible change...

Des vers de ce Dante traversait son esprit:

*Mais un seul point fut ce qui nous vaincu.
Lorsque nous vîmes le rire désiré
être baisé par tel amant
celui ci qui jamais plus ne sera loin de moi
me baisa la bouche tout tremblant *

*Pour un tel manque, et non pour d'autres crimes,
nous sommes perdus et notre unique peine,
est que sans espoir nous vivons en désir". *

il réunit ces pensées et continua:

Peut être vais je te paraitre fou, exigeant, cruel , qu'importe !
mais je veux te garder , proche et complice...pas une amie, le mot est terrible dans cette situation, tu ne seras jamais plus simplement qu'une amie...tu seras...oh Marka...

Il était perdu...il aurait tellement ...il voudrait tellement...le doute le lardait de coup qui le meurtrissait tout entier...

il se tut . Il sembla cependant se détendre, même si son tourment était encore sensible...il espérait avoir été suffisamment sincère pour être compris de Marka...il avait voulu lui exprimer son amour, même s'il ne pouvait lui accorder rien qu'à elle.
Il savait que sa vie , son histoire était ailleurs .. son corps et son désir où est il à cette instant ?

Markama

Marka l’avait toujours ressenti…. dés leur première rencontre, ici à la « Belle »…
Son cœur avait immédiatement cogné fort …. elle avait aimé…. et n’avait pas cherché à résister et à lutter contre ses sentiments….

Elle écoutait Dama… ses paroles…. sentait son trouble.
Elle n’aurait pas eu le courage, elle… de lui dire….

Il était là… à cet instant… près d’elle.
Dans ce moment trouble et délié du temps.
Un instant à l’écart, pour un moment seulement... où l’on s’éloigne un peu à l’abri des regards.
Ces instants où l’on glisse furtivement hors des chaînes de nos vies.
Des minutes éphémères....
Le temps était en pause.

Elle avait goûté à ses lèvres comme à un fruit défendu et à ses doigts sur son visage…

Dama parlait….elle ne l’écoutait plus ….. elle savait tout ça….
Mon dieu….

Cet amour là ne connaitrait peut être pas de lendemain...
Seulement l’instant présent et cette douce fragrance …

Elle le regarda.
Des larmes sur ses joues...de tristesse et de bonheur mélangés ...
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Missjones

Miss était fatiguée, elle avait marché deux jours durant depuis le départ de Périgueux avec l’armée de Buchette. Quand elle vit se profiler les remparts d’Angoulême, elle eut un regain d’énergie en pensant à l’auberge.

Réunissant le peu de force qu’il lui restait, c’est presque en courant qu’elle fit les derniers mètres qui la séparaient d’un bon bain et de son lit.

Elle vit de la lumière * Ah Marka doit être là, je vais enfin la revoir* Miss poussa la porte et réussit à entrer bien qu’encombrée de son barda. Elle laissa tomber dans l’entrée le sac contenant les vêtements qu’elle avait emporté, sa besace, son bâton et son bouclier

MARKA ….. MARRRRKAAAAA !!!! TU ES LAAAAA !!!!

N’obtenant pas de réponse, elle alla vers le salon pensant l’y trouver, mais quelle ne fut pas sa surprise de voir son amie ….. avec Dama. Miss sentit qu’il se passait quelque chose entre eux et recula espérant ne pas être vue.

Mon dieu …… Rubi ….. que faire …. que dire

Miss dans le couloir attrapa ses affaires et monta dans sa chambre, elle ne remarqua même pas que sa chambre avait été entretenue pendant son absence et pas même le bouquet de fleurs trônant sur son petit secrétaire.

Miss tomba sur son lit plus qu’elle ne s’assit perdue dans ses pensées. Elle n’osa pas redescendre pour aller chercher de l’eau pour se préparer un bain
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Damagnac

Le silence était juste rompu par le crépitement des flammes dans la cheminée.
Des larmes coulaient sur les joues de Marka.
Le gascon s'approcha de nouveau d'elle.
Les larmes d'une femme lui était insupportables.

Marka...je ne sais pas , je ne sais plus...laisse moi du temps ...

Il lui avait tout dit et n'avait plus de mots.

Esquisser un geste ou prononcer d'autres mots, les aurait entrainé dans une inconnue qu'au fond de lui même, il ne voulait pas connaitre.
Brisant le silence, la porte de l'auberge s'ouvrit.
Le bruit d'une charge , d'un ballot que l'on dépose sur le sol.
Un bruit sourd.

Citation:

MARKA ….. MARRRRKAAAAA !!!! TU ES LAAAAA !!!!

La voix de Miss raisonna dans l'entrée.

* MISS ! Ils sont revenus !*

Et soudain pour le gascon, le temps reprit instantanément son cour, une parenthèse se refermait, comme une douce aile qui serait venue l'envelopper.
Miss à cette instant, représentait pour lui comme un ange gardien, envoyé par le ciel, pour lui apportait une réponse.
Un signe.
Elle était là, bien à son insu, la messagère et la dépositaire...
Il sentit ses yeux se brouiller , il aurait voulu, serrer Miss dans ses bras et la faire danser en riant...

Markama

Ils s’étaient parlés.
Les mots étaient sortis…. troublants et libérateurs.
Des mots de tendresse, d’humilité et de respect...
La sincérité des sentiments déchirés.

Chut Dama.... chut....
Marka releva la tête et le regarda.
Elle voulait le rassurer du regard….
Ils se turent , le silence les apaisait.

Marka sursauta, elle venait d'entendre du bruit …
Quelqu'un venait d’entrer dans l’auberge.
Elle reconnut tout de suite la voix de Miss.
Dama je ne rêve pas, tu as entendu comme moi ?!

Marka se précipita dans l’entrée, il n’y avait personne…
Elle monta rapidement à l'étage frapper à la porte de son amie

Miss tu es là ?

Pourquoi était elle montée aussi vite ?
Malgré son impatience à la retrouver, Marka n'était pas très à l'aise.
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Missjones

Miss ne savait plus que penser, elle les aimait tous les trois Marka, Dama et Rubi. Mon dieu quelle situation, comment devait -elle réagir. Faire comme si de rien n'était ? En serait-elle capable ? Elle était effondrée. Elle voulait ses amis heureux autour d'elle.

Dama était comme un frère pour elle aussi avait-elle envie de le gifler pour le remettre dans le droit chemin, mais d'un autre côté cela ne la regardait pas. Il était assez grand pour prendre ses responsabilités.

Et Marka, elle était sa meilleures amie et ne souhaitait que son bonheur, elle le méritait

*Oh pourquoi cela devait tomber sur ces deux là. Rubi est mon amie aussi. Nous avons tant partagé ..... des moments de doutes ..... de la tristesse et quelques petits moments de joies*

Miss en était la de ses réflexions quand elle entendit frapper à la porte et Marka l'appeler

Miss tu es là ?

Elle devait répondre

Oui Marka, je suis là, donnes moi une minute

Miss versa de l'eau du broc dans la vasque posée sur la commode, prit de l'eau dans ses mains et s'aspergea le visage, essayant ainsi de cacher les effets qu'avaient eues ses pensées sur son visage. Puis elle alla ouvrir la porte.

Markaaa !!! Comme je suis contente de te voir, nous sommes arrivés plus tôt que prévu, il faut dire qu'on a accéléré le pas pour arriver au plus vite.

Miss se rendait bien compte qu'elle se noyait dans un flot de paroles mais elle n'y pouvait rien
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Markama

Marka se précipita dans ses bras et la serra.
Qu’il était bon de la retrouver …
Elle se recula et la regarda….
Elle avait les traits tirés et une grande fatigue se lisait sur son visage.
Mais elle était revenue et Marka resterait le temps nécessaire pour l’aider à l’auberge.

Quelle surprise Miss, je t’avais promis une fête pour votre retour à tous !!
Pourquoi ne m’as tu pas prévenue ! Quel bonheur de tous vous retrouver.

Marka se tut.... il fallait qu'elle lui dise, elle ne lui avait jamais rien caché.

Il faut que je te dise aussi…
Dama est en bas... mais je crois que tu le sais déjà…
Ne me juge pas… ne nous juge pas s’il te plait…

Marka s’arrêta de parler… cherchant la compréhension dans les yeux de son amie.

Viens Miss, descendons…. Tu es chez toi .
Dama aussi doit être tout aussi impatient de te voir.

Elle la prit par le bras, l'embrassa à nouveau et l'entraina vers la pièce principale
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Missjones

Quand Marka la prit dans ses bras et l'embrassa, Miss oublia tout, elle était si contente de revoir son amie. Cela faisait si longtemps .... depuis Barra .....

Quelle surprise Miss, je t’avais promis une fête pour votre retour à tous !!
Pourquoi ne m’as tu pas prévenue ! Quel bonheur de tous vous retrouver.

Je sais, je voulais te prévenir d'autant que j'avais mon pigeon Schwartzi avec moi mais on nous annonçait notre départ qui était ensuite reporté, puis coincé une semaine à Périgueux. J'ai préféré ne rien dire ne sachant pas quel jour nous allions levé le camp et nous mettre en marche.

*et voilà que je parle encore à tord et à travers, bon sang tais toi Miss*

Miss regarda Marka, lui prit la main, la fit pirouetter.

Tu n'as pas changé, toujours aussi belle ma Marka, je suis si heureuse de te revoir et j'espère que cette fois ci tu resteras pour de bon

Quand Marka commença à parler Miss voulut l’arrêter, elle ne voulait pas savoir, faire comme si elle n'avait rien vue, mais il était trop tard

Il faut que je te dise aussi…
Dama est en bas... mais je crois que tu le sais déjà…
Ne me juge pas… ne nous juge pas s’il te plait…

Oui je m’en suis rendue compte, mais ne crois pas que je vous juge tous les deux, vous êtes assez grands pour savoir ce que vous faites. Tout ce que je demande c’est que vous ne fassiez pas souffrir Rubi. Si les sentiments de Dama ont changés envers elle, qu’il le lui dise avant qu’une âme bien pensante ne vienne lui en parler.

Marka la prit par le bras et l’entraîna vers le salon, Miss la suivit impatiente de voir Dama.

Quand Miss entra dans le salon, Dama lui tournait le dos, elle se sentait gauche dans sa propre maison, c’était ridicule. Doucement Dama pivota sur ses talons et fit face à Miss qui lui adressa un grand sourire en se jetant dans ses bras et lui asséna deux énormes bises sur les joues

Dama, je suis heureuse de te voir, je te remercie d’être là pour m’accueillir, c’est tellement plus agréable que de rentrer dans une maison vide.
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Orkaange7876

[plus tot ce matin la ]

Orka avait décidé de commencer sa distribution par son amie Marka.. Pensant la trouver à l'auberge, elle s'y dirigea, marchant d'un bon pas dans les rues saluant ses connaissances au passage. Elle poussa joyeusement la porte de l'auberge et lança

Coucou c'est le facteur.. Ya quelqu'un??

N'obtenant pas de réponse, elle entra et poussa jusqu'à la cuisine, pensant l'y trouver mais personne.. Elle laissa le parchemin bien en évidence sur la table

Citation:

Troyes, le 12ème jour du mois d’octobre de l’an de grasce 1456

Ma très chère filleule Markama,

Je prends le temps de prendre ma plume pour vous adresser ce parchemin ; qui j’espère vous trouvera en pleine forme.

Je manque à tous mes devoirs … mon second mon mandat de Prévôt des Maréchaux de Champagne m’accapare de plus en plus, veuillez m’en excuser.
Alors, que me racontez- vous depuis que vous êtes revenu dans la belle ville d’Angoulême.
J’ai eu vent qu’il y avait un artisan Huchiez, doué pour la fabrique et la restauration de meubles. Comme vous le savez, je cherche des artisans pour mon domaine à Tracy.
Auriez l’amabilité de lui transmettre ma demande, je serai ravie, s’il acceptait.

Je vais partir à nouveau faire le tour de Champagne dans quelques jours pour inspecter les Casernes et recruter. Moi qui n’aimais pas voyager, je commence à y prendre goût.

Vous me manquez ma chère Filleule, Je vous embrasse affectueusement

Que le Très haut veille bien sur vous

Votre Marraine qui pense bien à vous

Elle repartit comme elle etait venue, de son pas agile et felin, se demandant ou pouvait bien se cacher son amie...
_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Damagnac

Appuyé contre la poutre de la cheminée,le front reposant sur son bras, Damagnac, contemplait la sarabande des flammes .
Son regard perdu dans le jeu d 'arabesques rougeoyantes,
il pensait à Miss qui venait de rentrer et à tout ce que cela pouvait évoquer pour lui de très personnel.
Il n'était pas très fier de savoir qu'il allait se trouver bientôt face à elle, devoir supporter son regard et sans doute, sa réprimande.
Miss, son amie , leur amie , à Rubi et lui, leur chaperon comme il aimait l'appeler avec affection et respect.
Miss, qui avait tant soutenue Rubi pendant cette campagne, qui avait tenu son moral, elle qui l'avait protégée, elle qui l'avait certainement sauvée d'une fin tragique , en la menant chez les nonnes, se faire soigner de sa blessure au bras.

Il lui parlerait , plus tard , lui dirait ...

Dans un sursaut de révolte qui était tout lui, il se dit avec une certaine arrogance et cette sincérité qui lui était propre:

* D'ailleurs qu'avons nous fait ? Qu'avons nous fait de si coupable ?
Nous avons échangé un baiser, un simple baiser...
nous ne nous sommes jamais affiché ensemble par Angoulême, n'avons jamais manqué de respect à Rubi en public... Christos nous en garde...
un simple baiser...alors ?
Le désir...oui...le désir...beaucoup de désir ...et alors ?

Le désir n'est pas l'acte... et s'il est déjà l'interdit...à quoi sert de vivre , d'être, d'avoir un cœur, une raison...et...un corps pour l'exprimer...?

J'ai fauté ? Nous avons fauté ?
Je déteste ce mot et ce qu'il implique de saleté et de culpabilité...
l'amour naissant , l'amour qui s"exprime est un don qui nous est offert et que nous offrons ...
non pas quelques exclusivités éternelles ou immondices de l'âme suivant le coté des choses que l'on veut regarder...
Christos nous à fait ce don et ne devons en avoir peur.
J'ai vu les coupables libations de ceux qui ayant fait vœu de l'abandon de tout commerce charnel, faisaient promptement leurs affaire dès que jupons de pauvres filles passaient, contre quelques indulgences de dieu... et le soir revenu en leur murs, s'infligeaient le silice! Hypocrites !
Je ne renierais rien , j'aime et j'aimerais !
Je soutiendrais le regard de Miss et expliquerais à Rubi le moment venu...et elle comprendra, puisqu'elle me connait bien et sait cela... *
Il se souvint encore de leur conversation le soir du bal.. Rubi lui avait dit:

Citation:

qu'elle n'aimait pas les oiseaux en cage, fut il le plus beau...

Et encore , ses paroles à lui, le matin de leur première nuit au 4:

Citation:

nous devons garder nos identités propres, de crainte de nous perdre... et de nous briser.
L'Amour devient prison lorsqu'il n'a plus d'horizon pour s'exprimer... et je veux que nous puissions nous aimer longtemps...

Rubi comprendrait , il le savait , car elle l'aimait pour cette liberté aussi...ce qui ne voulait pas dire que tout était permis...mais que l'humain est beau aussi dans ces errances et ces contradictions.

* Et si , si par malheur , elle ne comprenait pas , si elle ne voulait me pardonner, c'est qu'elle n'aime pas le Damagnac que je suis , mais un autre qu'elle imagine , et qui m'effraie...*

Il en était là de sa réflexion lorsqu'il entendit derrière lui les pas des femmes qui redescendaient de l'étage...elles approchaient , étaient là derrière lui...il se retourna lentement , un peu inquiet...
Furtivement, il regarda Marka qui se tenait un peu en retrait et lui adressa un sourire complice, voulant lui dire:.

* ne t'inquiète pas... *

Citation:

Dama, je suis heureuse de te voir, je te remercie d’être là pour m’accueillir, c’est tellement plus agréable que de rentrer dans une maison vide.

Miss était devant lui, les traits tirés , amaigrie.

Elle lui adressa un large sourire en guise de réprobation, lui claqua...
deux énormes bises sur ces joues mal rasées,
ses yeux ne reflétaient qu'affections à son égard...

Le gascon l'attira fraternellement contre lui, lui donna l'accolade, et ses mains restant un instant sur les épaules de son amie lui adressa ces mots:

Miss ! enfin... vous voilà revenus... toi , le major Forth...tout ceux qui nous ont manqués...il ne manque plus que R...

Sa voix s'étouffa dans sa gorge, instinctivement,il baissa les yeux devant Miss...

Missjones

Miss ! enfin... vous voilà revenus... toi , le major Forth...tout ceux qui nous ont manqués...il ne manque plus que R...

Oui Dama, nous sommes revenus sains et saufs et j'espère ne pas repartir de si tôt mais sait-on jamais nous n'avons pas été démobilisé .... alors ......

Miss sentit la gène de Dama et elle était partagée entre deux sentiments, dans un sens l'envie de le rassurer, lui dire qu'elle ne le jugeait pas et dans un autre le laisser patauger dans son mal être. Mais Miss n'était pas de celles là, elle aimait trop Dama pour le laisser dans cet état.

Dama, ne baisses pas les yeux et regarde moi

Miss entoura son visage de ses mains, lui redressa doucement la tête et lui dit droit dans les yeux

Je ne te juge pas, tu es comme un frère pour moi. Dans mon esprit tu remplaces un peu celui que j'ai perdu étant enfant.
Ce qui se passe n'est qu'entre Marka, Rubi, ta conscience et toi.
La seule chose que je te demande, comme je l'ai dit à Marka est que tu ne fasses pas souffrir Rubi.

Je vais simplement te rassurer en te disant que Rubi est hors de danger, sa fièvre a baissé et d'après les nonnes son bras n'aura aucune séquelle puisqu'elle a pu être soignée très rapidement.

Maintenant n'en parlons plus et célébrons mon retour avec un bon verre de vin veux tu ?
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Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Damagnac

Miss...

Il ne trouvait pas ces mots, trop d'émotion...

Alors, un large sourit illumina son visage, il dit en claquant des mains:

Tu as raison trinquons ! Buvons à ton retour !

Et il conclut en esquissant un pas de danse et une volte sur lui même.

Une joie d'enfant l'animait. Il était cet enfant.

Markama

Marka était restée en retrait… avait cherché le regard de Dama…
Elle avait eu peur des mots qu’il allait prononcer… peur de l’abandon…

Il l’avait rassuré à chacun des ses mots et de ses gestes….
Mais elle savait…. elle avait compris qu’elle allait bientôt avoir mal…

Le retour de Forth , de son amie Miss et demain de Rubi….
Rubi qu’elle ne connaissait pas mais dont elle connaissait l’existence…
Rubi qu’elle avait essayée d’ignorer…

Pourtant la réalité était là... brutale....
Miss venait de l’y ramener…

Cet amour qu'elle avait à peine effleuré, seulement touché du bout des mots, lui était interdit.
Elle le savait… l’avait toujours su....

Demain allait être sombre …
Froid comme ce lit où Dama ne serait jamais…

Elle aimait Dama.
Marka s’était accrochée à cet amour… aveugle et aimante.... à ces moments de confession et de partage.
Leurs pensées s’étaient rencontrées….
Et ce désir, là tout proche, qui la chavirait…. tout au fond de ses entrailles…

Il lui avait offert ce joyau…
Elle allait l’emporter et le ranger dans son plus bel écrin.

Mais…
Eviter les blessures….
Ne pas attendre de perdre son souffle.
Tout tournait dans sa tête…
Ne pas goûter à la lie... à l'amertume pour pouvoir croire encore en demain.

Déchirures ….
Pages qui tournaient à l'envers…
Cœur serré et broyé….
Éclatement et douleur ….

.../...
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Hedjour

Hedj revenais de sa sortie en forêt il était maculé de boue Kazan était guère mieux.
Salut Marka, Oh bonjour la compagnie excuser ma tenue
Il se dirigea alors vers la cours pour cherché de l'eau ne voulant pas déranger plus la réunion qu'il avait intérompu

Markama

L’entrée de Hedj dans l’auberge la sortit de ses pensées.

Miss et Dama étaient là, heureux de se retrouver, emportés par leur belle amitié.
Elle aurait aimé les rejoindre …
Mais non… les mots ne sortaient plus de sa bouche…. Comme une paralysie qu’elle ne pouvait maîtriser

Puis … l’envie de rentrer chez elle
De s’y réfugier….
De tout fermer, de ne plus voir, de ne plus entendre.

Elle prit Koppo dans ses bras et sortit sans faire de bruit… sans se retourner.

Miss comprendrait.
Dama aussi...

Il faisait froid.
Elle releva sa capuche et se dirigea chez elle presque en courant.
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Missjones

Miss fut amusée par la réaction enfantine de Dama qui se mit à virevolter, sûrement heureux d'être passé au travers d'un orage

Tu as raison trinquons ! Buvons à ton retour !

Miss alla sortir trois verres pour trinquer à son retour mais jetant un regard à Marka, elle vit que celle-ci n’allait pas bien, elle avait le regard triste
Miss n’avait jamais vécu ce genre de situation mais elle comprenait. Miss allait lui parler quand un Messire fit son entré, elle ne le connaissait pas

Salut Marka, Oh bonjour la compagnie excuser ma tenue

Bonsoir Messire, je suis Missjones la propriétaire de cette auberge, soyez le bienvenu.

Miss regarda l’animal d’un air méfiant mais reporta aussitôt son attention sur son maître

Ne vous excusez pas pour votre tenue, la mienne était pire à mon arrivée il y a quelques minutes.

L’homme partait en direction de la porte arrière sûrement pour aller chercher de l’eau au puits quand Miss l’arrêta en allant chercher un autre verre et le tendit à Dama pour qu’il le remplisse

Tenez, buvez avec nous, nous fêtons mon retour à Angoulême, vous pourrez prendre un bain ensuite.

Miss se tourna alors vers Marka pour reprendre où elle en était mais vit qu’elle n’était plus là. Elle s’était éclipsée sans faire de bruit
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Damagnac

Ils trinquèrent à leur amitié, à la joie de se revoir.
Miss lui racontât quelques faits de sa campagne, de sa vie à Sarlat, émaillée de quelques évocations de Rubi...
A chaque fois que Miss prononçait son nom,
le gascon souriait, de la tendresse perlait à ses yeux,
à chaque fois qu'elle prononçait son nom,
il sentait Rubi se rapprocher un peu plus...
et cet éloignement qui l'avait dévié un instant de l'évidence , de la force de leur Amour, s'estompait...
Le retour de Miss était comme une avant-présence de Rubi, une émissaire qui lui disait : "j'arrive ! "

La porte s'ouvrit et un homme que Damagnac ne connaissait pas entra, accompagné d'un chien.

Citation:

Salut Marka, Oh bonjour la compagnie excuser ma tenue

Miss sortit un verre supplémentaire, pour l'homme au chien.
C'est alors qu'elle s'aperçut que Marka n'était plus là...

Marka...c'est vrai ..?
Elle s'était fait discrète...ils l'avaient tout à leur joie, un peu délaissée...
Il entendit la porte de la rue se refermer, presque sans bruit, à peine le gascon vit il un pan de cape, s'échapper dans la rue...
Il se précipita à la porte, posa la main sur la clanche...

A travers les carreaux, il la voyait s'éloigner...
quelqu'un qui n'aurait su, eut pu pensé qu'elle virevoltait, le pas leste, rejoignant un amour...
lui savait qu'elle fuyait la douleur... elle n'était plus qu'une ombre encapuchonnée au bout de la rue...
trop loin déjà...pour que leurs ondes opèrent et se relient, le fil était rompu...

Damagnac revint vers Miss, les bras ballants , une certaine lassitude, une mélancolie l'emplissait ...
Il allait rentrer chez lui, il en avait envie, s'enfermer seul , se faire du feu, prendre Navette sur ses genoux et rester là attendant la nuit.

En passant près de la grande table, il vit qu'un parchemin s'y trouvait ,
par banal curiosité , il y jeta un œil et lu le nom de Markama...
il poussa plus avant sa lecture, un peu gêné, mais intrigué...

Une gente Dame , des provinces de Champagne,là haut dans l'est, parlait d'un huchiez d' Angoulême...sa réputation dépassait le Duché...des travaux à effectuer pour elle...

* La marraine de Marka ! Oui ! elle m'avait dit...Darkaprincesse...je crois, je ne suis pas sur...il faudra que je lui dem...*

Il prit le parchemin le roula, et le mit dans sa chemise. De retour près de Miss, il lui sourit et dit:

Il me faut partir maintenant...je veux rentrer chez moi...je sais que tu es là , que l'auberge va reprendre sa vie avec toi et j'en suis heureux.
A bientôt Miss, à bientôt mon amie.

Il laissa glisser une main le long du bras droit de Miss et se dirigea vers la porte...
Dehors, dans la rue, l'air vif lui fit du bien.Il serait le parchemin sous sa chemise en marchant.
Soudain , il secoua le chef, sourit très légèrement...des pensées jaillir de sa tête...

*Marka...je ne suis pas près de t'oublier...*

Missjones

L'atmosphère était tendue, Marka était partie et Dama venait de s'en rendre compte aussi la suivit-il mais il revint bien vite.

Miss le vit prendre un vélin pensant qu'il l'avait laissé trainer sur le meuble puis

Il me faut partir maintenant...je veux rentrer chez moi...je sais que tu es là , que l'auberge va reprendre sa vie avec toi et j'en suis heureux.
A bientôt Miss, à bientôt mon amie.

Miss était désolée de voir partir ainsi ses amis, sa seule famille en quelque sorte.

Bonne nuit Damagnac

Eh bien Messire nous voilà seuls. Finissez donc votre verre. Je vais fermer la porte d'entrée.
Quand vous aurez regagnerez votre chambre, je vous prierais de bien vouloir fermer la porte arrière et de mettre la clé sur son clou.

Miss expliqua au jeune homme où se trouvait le clou et monta dans sa chambre pensive.

*Drôle de retour au bercail*
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Hedjour

Hedj revint il s'était lavé et rafraichit avait passé sa deuxième chemise qui était propre. Marka était parti Damagnac fit de même il se tourna donc vers la jeune dame qui était encore là.
Il lui semblait avoir compris qu'elle était une personne importante de la ville.
Elle était marquée par la fatigue d'un voyage sembla-t-il.
Hedj ne voulu pas la dérangée.
Bonsoir madame excusé mon passage en coup de vent Hedj pour vous servir.
Il se présenta donc et alla vers l'escalier d'un pas assez lent pous que si elle désirer lui parler la dame l'interpelle ou si elle voulait rester seule avec ses pensées il monterais dans ça chambre.

Missjones

Le jeune homme allait prendre congé mais Miss n'avait aucune envie de se retrouver seule le soir de son arrivée.

Eh bien enchantée Messire Hedj, je suis Missjones la propriétaire de cette auberge mais appelez moi Miss. Marka a eu la gentillesse de s'occuper de la "Belle" en mon absence. Je suis garde territoriale et j'ai du m'absenter pour raison de service.

Miss l'invita à venir prendre un verre avec elle

Cela fait longtemps que vous êtes arrivée à Angoulême ?
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Hedjour

Je suis arrivé pendant votre absence ça fait à peu près un mois.
Pour ma part je fait parti de la réserve de la Coppa. Et la bête qui s'amuse dehors et mon chien Kazan qui tient autant du chien que du loup.
Marka à eut la gentillesse de me recevoir ou plutôt recueillir (avec un sourire) dans votre auberge.
Qui est fort plaisante. Mais je ne veux point vous insupportez de tous mon bavardage.

Il vit alors le verre sur la table et le pris et le tendi à Miss qui avait terminé sont verre.
Pouvez vous me raconter un peu de l'histoire de cette ville et de la votre si je puis me permettre?
Il proposa alors à Miss de s'asseoir et se plaça face à elle.
Puis kazan entra de la cours puis il vint saluer Miss.

Missjones

Miss écouta Hedj lui parler un peu de lui et fut contente d’apprendre qu’il était engagé dans la COPPA.

Je suis ravie d’apprendre que vous avez décidé comme moi de vous engager à la défense non seulement de notre chère ville mais également du pays.

Marka à eut la gentillesse de me recevoir ou plutôt recueillir (avec un sourire) dans votre auberge. Qui est fort plaisante.

Miss ne fut pas surprise de l’accueil que Marka avait réservé au jeune homme. Elle se félicitait de plus en plus de lui avoir demandé de s’en occuper. Mais que d’étonnant à cela ? Il ne fallait pas oublier que c’est Marka qui lui avait « léguée » la « Belle ».

Je vous remercie Hedj, il est vrai que la « Belle » est accueillante, sans vouloir me vanter, mais nous faisons tout pour que cela le soi.

Miss prit, avec un sourire, le verre que lui tendait Hedj et commença à le siroter doucement

Pouvez vous me raconter un peu de l'histoire de cette ville et de la votre si je puis me permettre?

Hedj fit les présentations quand son chien entra

Bonsoir Kazan dit Miss, prodiguant des caresses sur la tête de l’animal.

L’histoire d’Angoulême ? Je ne saurai trop en dire, je ne suis pas originaire de cette ville, j’y suis arrivée en avril. Je vous conseillerais plutôt d’en parler avec les anciens du village pour qu’ils vous en parlent, j’aurais trop peur de vous dire des bêtises.

Par contre, je puis vous affirmer que c’est un village où il fait bon vivre, les Angoumoisins sont des gens chaleureux, mais vous avez du vous en apercevoir lui dit Miss en souriant

Angoulême est un village très animé. Demain j’irais flâner dans ses rues pour voir les changements qu’il y a eu en mon absence.

Quand Hedj lui demanda de parler d'elle. Miss eut un moment d'hésitation, elle n’aimait pas beaucoup parler d’elle-même, elle avait laissé son passé derrière elle et ne sachant trop que dire, le regard légèrement assombri, Miss reporta son attention sur Kazan qui était resté près d’elle, la tête posée sur sa cuisse. Il avait une fourrure douce et soyeuse.

Oh sur moi …. eh bien …. il n’y a pas grand chose à en dire. Ma vie a commencé en arrivant à Angoulême où j’ai trouvé ma place peu à peu.

Elle éluda plus ou moins la question en l'interrogeant à son tour

Mais parlons de choses plus intéressantes voulez vous ?

Vous êtes vous rendu au verger ? Il regorge de bons fruits. Enfin je vous dis ça d’une façon un peu intéressé hein !!! Mais vous voulez peut être vous reposer, je ne voudrais pas vous faire veiller plus que de raison.
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Hedjour

Hedj vi que ça question sur Miss l'avais génée. Il ne remis donc pas le sujet sur le tapis et répondit à la question de celle-ci.

Mais parlons de choses plus intéressantes voulez vous ?

Vous êtes vous rendu au verger ? Il regorge de bons fruits. Enfin je vous dis ça d’une façon un peu intéressé hein !!! Mais vous voulez peut être vous reposer, je ne voudrais pas vous faire veiller plus que de raison.

Non ça va en effet je me suis rendu au verger un ange m'a apporté une échelle mais je ne sais comment l'utiliser. Sinon savez vous s'il se trouve un herboriste ou un zoologiste dans cette belle ville. Je dois admettre que les choses qui nous entoure m'intéresse et me fascine. Comme le vol de martinet en montagne un soir d'été quand on se pose après une journée de marche et eux qui volent inlassablement comme s'ils se posaient le sol leur brulerais les pattes.

Kazan posa la tête sur les genoux de Miss qui s'était assise et profita des caresses de celle-ci avec une tête qu'Hedj ne lui avait encore jamais vu.
Il lui semblait que son chien aimait bien les dames de cette auberge.

Missjones

Miss apprécia que Hedj n'insiste pas sur son souhait d'en connaître plus sur sa vie et elle fut heureuse de pouvoir le renseigner pour autant qu'elle le pu

un ange m'a apporté une échelle mais je ne sais comment l'utiliser

Eh bien vous avez là un bel ange gardien. Il est très simple d'utiliser votre échelle. Je vous conseille de vous rendre au bureau des cueillettes où je viens d’afficher le mode d’emploi du verger. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires, mais si vous avez d’autres questions je vous y répondrais avec plaisir.

Miss était contente que l’on s’intéresse au verger et espérait qu’Hedj ferait parti des personnes assidues à la cueillette.

Sinon savez vous s'il se trouve un herboriste ou un zoologiste dans cette belle ville. Je dois admettre que les choses qui nous entourent m'intéresse et me fascine.

Eh bien un herboriste !!! laissez-moi réfléchir, mais oui …. suis-je bête, vous devriez vous adresser à Azura, je pense qu’elle pourra vous aider dans vos recherches, quant à un zoologiste ma foi, je n’en connais point, mais peut être que si vous posez la question en taverne, l’on pourra vous répondre.

Miss espéra que Hedj serait satisfait de ses réponses. Très discrètement elle posa sa main devant sa bouche pour cacher un baillement. Elle commençait a être passablement fatiguée mais n’osait laisser son interlocuteur en plan.
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Hedjour

Hedj fatigué lui aussi il vit chez son interlocutrice un signe imperceptible de fatigue qu'il put percevoir par une amplification de Kazan qui avait retiré sa tête des genoux de Miss et était aller se rouler en boule au coin du feu non sans faire un bâillement à se décrocher la mâchoire.
Eh bien il semblerais que tous ici nous ayons besoin de repos. Merci pour vos explications fort approprié. Si j'ai bien compris il me faut me tourner vers Dame Azura puis je venir de votre part ? En espérant vous revoir tantôt.
Hedj se leva et tendis sa main pour aider Miss à se lever il était certes un peu rustre et brute mais il avait quelque notion de galanterie qu'il tenait à respecter.

Missjones

Bien sûr Hedj, vous pouvez lui dire venir de ma part.

Hedj s'était rendu compte de l'état de fatigue de Miss et galamment lui tendit la main pour l'aider à se lever.

Eh bien, je vous souhaite une bonne nuitée Messire Hedj dit Miss en riant et lui faisant une révérence.

Petit déjeuner à 8h00 si vous le souhaitez bien sûr.

Sur ces paroles, Miss précéda Hedj, monta l'escalier et entra dans sa chambre. Elle se déshabiller très vite et s'endormit aussitôt comme une masse
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Hedjour

Hedj suivant miss dans l'escalier lui dit alors
Eh bien à 8h pour le ptit déjeuner je serais là. Bonne nuit Miss.

Sur ce elle entra dans sa chambre et lui dans la sienne.

Kazan était resté en bas au bord du feu il chassera les rats avec le chatton de la maison pendant la nuit.

Missjones

[HRP : pour recadrer ce topic dans le temps, les actions se situent plus de deux semaines après le retour des soldats à Angoulême]

Miss avait repris ses habitudes, l'entretien de l'auberge et la gestion du pigeonnier lui prenait beaucoup de temps, sans oublier la culture de ses champs. Deux jours après son retour, en faisant ses achats au marché Miss avait vu Arthur errer sur la place comme une âme en peine. Miss s'enquit de sa santé et celui-ci finit par lui avouer n'avoir point retrouvé sa famille. Il passait son temps à marcher dans la ville et quand il avait trop froid, il se réfugiait à la caserne et y avait trouvé un petit coin pour dormir.

Miss ne pouvait laisser le jeune garçon dans cette situation d'autant que le climat automnal devenait de plus en plus froid et pluvieux alors elle lui proposa d'aménager à "La Belle" et de travailler pour elle contre le gîte et le couvert, ce qu'Arthur s'empressa d'accepter.

Miss comme tous les matins se leva de très bonne heure, elle monta l'escalier menant vers les combles où étaient aménagées des petites chambres pour le personnel et alla réveiller Arthur.

Frappant doucement à la porte

Arthur ..... debout .... il est l'heure

Miss n'avait pas besoin d'insister, le garçon se levait toujours dès qu'elle l'avait appeler et il avait très vite appris qu'elles étaient ses tâches.

Miss ouvrit touts les volets des pièces du rez de chaussée ainsi que quelques fenêtres pour aérer avant le levé de ses clients ..... enfin de son client. Eh oui !!, il n'y avait pas foule à la « Belle » en ce moment.

Quand elle regagna sa chambre, Arthur avait rempli sa grande baignoire d'eau bien chaude et Miss put prendre son bain. Elle avait dépensé toute sa solde dans l'achat de cette baignoire, c'était son luxe et il ne se passait pas une journée sans qu'elle y passe au moins une heure à se délasser.

*Dès que j'aurais un peu d'argent, j'en ferais installer dans toutes les chambres*

Mais il était temps de redescendre, Hedj allait bientôt se lever pour prendre son petit déjeuner.

Pendant que Miss s'affairait dans sa cuisine, Arthur vidait la baignoire dans sa chambre puis il vint la rejoindre dans la cuisine où tout était prêt.

Ils s'installèrent tous deux à table, consommant avec gourmandise du pain frais avec des confitures et de grands bols de lait chaud.

Arthur, aujourd'hui il n'y aura pas grand chose à faire, tu iras vérifier que tout est en ordre à l'écurie et ensuite tu iras voir où en sont les champs.
Oui Miss, t'inquiète pas, mais ça va pas m'prendre beaucoup d'temps et après j'fais quoi ?
Bah, ce que tu veux, le reste de la journée t'appartient, vérifie simplement la réserve de bois pour la cheminée, moi je passerais la journée au pigeonnier.

Sur ces entre faits Hedj arriva à son tour pour le petit déjeuner. Ils discutèrent de tout et de rien, puis chacun parti vaquer à ses occupations.

Quand Miss mit le nez dehors, elle fut accueillie par une bruine glacée qui vous pénétrait les os. Elle regarda le ciel couvert de nuages gris, resserra les pans de sa capeline et affronta le froid pour se rendre au pigeonnier. Le sol était jonché de feuilles mortes. L’air était très froid et Miss pensa qu’il ne tarderait sûrement pas à neiger.

Quelques heures plus tard, en fin d’après midi, Miss était de retour à la « Belle », Arthur avait pensé à allumer un feu dans la cheminée, elle s’installa dans le sofa qui lui faisait face. Elle avait eu un drôle de pressentiment toute la journée. Chassant ses pensées, elle se leva pour préparer le souper.

La soirée se passa gentiment, Miss avait oublié ses pensées moroses, elle allait regagner sa chambre quand un gamin frappa à la porte.

Eh bien !!! mon garçon … qu’est ce que tu fais à cette heure dehors dans le froid ?
M’dame, c’est l’Major qui m’envoit, vous d’vez aller à la caserne qu’il a dit

Miss donna la pièce au garçon puis monta dans sa chambre, retira sa jolie jupe rouge pour revêtir sa tenue de combat, prit ses armes et alla chercher Arthur

*eh bien le voilà mon mauvais pressentiment, il doit y avoir encore du grabuge, je comprends maintenant pourquoi nous n’étions pas encore démobilisés*

Arthur !!! prend ton bâton, on va à la caserne, j’ai l’impression qu’on va devoir repartir

Miss laissa un mot bien en évidence pour Messire Hedj, lui expliquant qu’elle devait s’absenter et qu’elle n’avait pas vu Marka pour la prévenir.

Miss et Arthur partirent en courant vers la caserne, non pas qu’ils étaient pressés à ce point mais surtout pour ne pas geler sur pieds avant d’être arrivée à destination
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Hedjour

Hedj tôt le matin avant le lever du jour fut réveillé par Kazan pour sa course matinale. Puis il rentra se changer le froid matinal le réveillait et courir avec ça bête lui procurais toujours autant de plaisir et lui permettait de se mettre les idées en place.

Il fut à l'heure pour le repas il mangea donc de bon appétit tout en écoutant et discutant avec Miss puis lui demanda ce qu'il pouvait faire de ses mains.

Il proposa de s'occuper du jardin (fallait bien qu'il contribue à l'auberge ou gagner sa croute).

L'après midi il s'en alla flâner, observer et écouter pour apprendre et connaitre la forêt. Et ramasser quelque graine qu'il planterais au abord de l'auberge pour rendre l'auberge encore plus attrayante.
Puis le soir venu alors qu'il rentrait à l'auberge de son périple en foret où il avait trouvé quelque plante il trouva un message ou il put lire quelle avait été appelée par la garde.

Hedj se dit qu'il en profiterais pour aller voir son cap qui semblait occuper savoir ce qu'il en était pour lui en attendant il continuait son entrainement et son apprentissage des choses de la vie.

Il pensa à miss alors qu'il se rendait vers le bureau de son lieutenant espérant que son tours se passé bien. Il s'aperçut alors que miss lui avait fait baisser des barrières qu'il dressait en général.

Missjones

Cela faisait trois jours que Miss avait réapparu dans l'auberge. Elle n'avait été appelée que pour une nuit à l'extérieur de la ville et depuis elle était en défense à Angoulême.

Elle pouvait ainsi s'occuper de la "Belle" la journée et assurer ses patrouilles, toujours en compagnie d'Arthur, les nuits.

Miss ne voyait pratiquement personne, elle rentrait fourbue au petit matin et s'affalait comme une loque sur son lit sans même prendre la peine de se changer. Elle dormait jusque tard dans la matinée et après un bon bain chaud elle descendait en cuisine préparer les repas de midi et du soir, puis elle partait s'occuper du pigeonnier. Quand cela était fait, elle partait directement à la caserne attendre ses ordres.

Elle repartait ainsi tous les soirs en patrouille rêvant au moment où les brigands seraient définitivement chassés du comté, reprendre un semblant de vie, retrouver ses amis en taverne, rire de tout et de rien en toute insouciance
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Alethea

Au fond ça la mettait en rage. Avoir été aussi stupide lui était plus pesant que ses courbatures. Du plat de la main elle envoya la porte rejoindre le mur. Seule, pendant que le brun s’occupait des chevaux, elle pouvait laisser remonter son dépit….. Ne même pas tenir sur un cheval ! Affligeant bien sur ! Mais pas autant que d’être restée pétrifiée, à regarder ce maudit loup, déconcertée, interdite, sans même penser à s’accrocher.

Debout face au comptoir, Alethea réalisa enfin qu’elle était arrivée et que la pièce était vide. Ca valait mieux au fond, ça lui laissait le temps de se calmer ou, de cesser de marmonner toute seule au moins. Elle lâcha son sac et se laissa tomber sur une chaise, ce qui eu pour déplaisant effet de lui rappeler ses cuisants déboires. Alors, laissant reculer son agacement, elle se prit à rêver d’un bouillon chaud et d’un bon lit. Ce n’était qu’un contretemps, une contrariété dont elle rirait plus tard, lorsque la lassitude et l’épuisement auraient disparu.

Tient oui…. Les chambres justement. Elle était là pour les prendre et commander un repas chaud. Pas question de cuisiner ce soir. Dormir et voir après….. peut être ressortir, peut être juste ranger ses affaires. Ses yeux se posèrent sur son sac… pas très lourd…. Elle était partie vite, n’avait pas posé de questions. Il avait des obligations ici, et elle trahissait ses promesses, là bas. Demander à une amie de se présenter, de les sortir du bourbier d’une candidature douteuse, l’assurer de son soutien et… partir quand même. Pas d’quoi être fière. Et la voilà encore en train de ruminer la brune….

Il était temps que quelqu’un arrive…

Melisandel

Méli avait de s'amuser, de changer ses diées noires et de rendre à son cœur un peu de baume qui lui donnait son sourire qui ne la quittait jamais d'habitude!

Elle avait trainait chez elle, la maison était vide... C'était tristounet le maison vide... Alors après avoir fait un peu de rangement, son travail achevé, elle prit le chemin de la taverne de Miss! Depuis son retour pas une seule fois elle n'y avait mis les pieds! Quelle honte!!

Elle poussa la porte de la taverne, espérant trouver du monde, des amis surtout avec qui papoter, boire un verre et rire de tout et de rien!

Il y avait un peu de monde mais pas beaucoup de visage connu! Son regard balaya la salle... Elle ne reconnut personne et espérait voir bien vite Miss accourir!

Elle vit une jeune femme un peu perdue... Un nouveau visage dans le village! En tant que tribun adjoint Méli se dit qu'elle pourrait l'accueillir!

Alors sourire au visage, elle s'approcha de la Dame...

Bonsoir Dame! Méli était toujours à l'aise avec les gens et prenait plaisir à proposer son aide en cas de besoin, aussi elle ne fut pas intimidée de lui adresser la parole...

Je suis M2lisandel, tribun adjoint de ce village! Je suis chargée d'accueillir les gens en taverne! Enchantée et bienvenue à Angoulême!! Vous êtes ici pour un séjour ou vous vous installez parmi nous? Si vous avez besoin d'aide, de conseils, ou d'un guide pour visiter la ville n'hésitez pas!

Méli était un vrai moulin à parole!! Elle rougit se rendant compte qu'elle noyait la pauvre femme sous ses questions...

Excusez moi je parle beaucoup! ....

Elle la regarda et lui sourit amicalement attendant qu'elle lui réponde.
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Missjones

Miss au fond de l'arrière cuisine faisait un inventaire sommaire et un peu de rangement, mais c'est seulement en entendant des voix qu'elle réalisa qu'il y avait du monde dans l'auberge.

*Arf .., va falloir que je mette une sonnette sur le comptoir*

Elle sortit précipitamment et gagna l'entrée et perçue une bribe de la conversation

...... vous offrir un verre ou autre chose?

Bonjour Dame
Oh Méliiiii comme je suis contente de te voir, tu viens visiter mon auberge ? Mais avant donnes moi le temps de m'occuper de la Dame qui me semble bien fatiguée.
Que puis je pour vous Dame .... une chambre ?! un repas ? les deux peut être ?!

En attendant la réponse de la Dame, Miss se tourna vers Méli

Tu sais, ce n'est pas vraiment une taverne ici mais plutôt une auberge pour les gens de passage et même pour ceux qui souhaite prolonger leur séjour à Angoulême. On pourrait même qualifier l'auberge de "pension de famille"

Je suis toujours heureuse qu'on vienne me voir histoire de papoter et de prendre un verre avec les amis et voyageurs !!
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Melisandel

Miss fit son apparition! Méli fut ravie de la voir!

Bonjour Dame
Oh Méliiiii comme je suis contente de te voir, tu viens visiter mon auberge ? Mais avant donnes moi le temps de m'occuper de la Dame qui me semble bien fatiguée.
Que puis je pour vous Dame .... une chambre ?! un repas ? les deux peut être ?!

Elle s'écarta et se tut le temps que Miss accueille la Dame! Puis Miss se retourna vers elle et lui expliqua des choses:

Tu sais, ce n'est pas vraiment une taverne ici mais plutôt une auberge pour les gens de passage et même pour ceux qui souhaite prolonger leur séjour à Angoulême. On pourrait même qualifier l'auberge de "pension de famille"

Je suis toujours heureuse qu'on vienne me voir histoire de papoter et de prendre un verre avec les amis et voyageurs !!

Méli s'empourpra! Elle avait pensé que c'était une taverne comme celle de schumi avec des chambres en haut! Et bien non c'était une auberge comme Méli avait eu elle même avant de partir en Bretagne et d'être obligé de fermer....Elle était vraiment heureuse qu'il y ai de nouveau un endroit comme celui ci pour accueillir les voyageurs et les amis!

Excuse moi Miss d'avoir confondu! En tout cas, c'est un endroit magnifique!! Tu dois être ravie! Et je ne suis jamais venue! Alors je me sis dit que j'allais venir faire un coucou et puis j'ai vu cette Dame, je me suis dit que je pouvais lui apporter mon aide en tant que tribun adjoint de SHapelles!

Elle lui sourit toute guilerrette et heureuse de voir un visage amical.

Tu sais avant de partir en guerre j'avais un endroit comme celui ci!!! L'auberge de passage ça s'appelait!!J'adorais accueillir les gens!!

Une lueur nostalgique glissa dans ses yeux, mais elle ne la laissa pas gagner son regard qui retrouva bien vite ses étincelles et son beau sourire!
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Missjones

Quand Miss vit les joues de Méli rosir, elle se demanda si elle n'avait pas été un peu brusque dans son explication. Il est vrai que parfoit Miss était un peu brusque dans ses propos mais ce n'était jamais intentionnel et elle ne voulait pas embarrasser son amie mais elle fut vite rassurée.

Tu sais avant de partir en guerre j'avais un endroit comme celui ci!!! L'auberge de passage ça s'appelait!!J'adorais accueillir les gens!!

Oh c'est vrai, je te comprend, j'adore les gens et c'est pour ça que j'ai accepté de m'occuper de l'auberge quand Barracuda me l'a proposé

Miss eut une pensée nostalgique pour Barra, bien qu'elle pensait à lui chaque fois qu'elle mettait les pieds à la "Belle", c'est à dire tous les jours. Elle avait beaucoup apprécié l'homme.

Maintenant je ne saurais m'en passer. Mais là on papote on papote alors que la dame attend toujours !!!
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Hedjour

Hedj revint d'un tours une dame lui demanda de rentrer son cheval dans l'étable et fut interdite en voyant kazan.
Il s'exécuta (il avait appris quelque rudiment de politesse) et l'état de fatigue de la dame visible il ne se fit pas prié une fois la dame descendu il emmena le cheval dans l'étable le cura le bichonna kazan tournant autours sans que le cheval ne s'en émoisse il avait du en voir d'autre.
Une fois le cheval apprête il revint vers la maison. Il entra au moment ou Miss parlais de pension de famille ce qui semblait selon lui bien définir ce lieu fort agréable qui recueillait les personnes fatigué de voyage ou qui avait perdu la notion de ville.

Il dit alors :

Gente dame votre cheval est dans l'étable et apprété bichonné et sabot curé.

Il s'appercut alors de la présence de Meli

Salut Meli (souriant) ça faisait longtemps.
/se tournant vers Miss/

faut il faire quelque chose pour t'aider

Missjones

[hrp : LJD Hedjour, merci de bien vouloir utiliser la touche "virgule" et la touche "retour à la ligne" dans vos phrases, cela rendrait la lecture moins ardue et plus agréable hrp]

Gente dame votre cheval est dans l'étable et apprété bichonné et sabot curé.
Salut Meli
faut il faire quelque chose pour t'aider

Miss un peu vexée que le Sieur Hedjour se dispense de la saluer, elle lui répondit quand même. Peut pas faire sa mauvaise tête tous les jours ....

Bonjour Hedj, non merci, vous êtes bien aimable de proposer vos services mais je n'ai rien à faire pour vous en ce moment

Miss lui adressa un sourire et repris sa conversation avec Méli
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Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Hedjour

Excusé ma grossierté miss.

Il trainait tellement qu'il en avait oublié qu'il n'avait point eut l'occasion de saluer miss depuis son départ pour un tours de garde.

Bon si vous avez besoin de mon aide je serais au fond de la cours dans la partie terreuse Hesité pas à m'appeler en cas de besoin.

Il était en train de préparer un jardin agréable au cours de sa dernière sortie en foret il avait ramassé quelque plant qu'il voulait étudié d'un peu plus prés et quoi de mieux que leur culture pour ce faire de plus il avait commencé à placer quelque pousse d'herbe médicinal et aromatique.
Il en gardait pour le moment le secret pour voir si son travail tenait un peu les affres du temps.

Puis il se dirigea vers la porte laissant les dames entre elle avec kazan qui était allé saluer à sa façon Meli sur ses talons.

Colhomban

A peine arrivés qu’ils avaient dû démonter à la Belle d’Angoulême, Thea plus silencieuse que jamais, légèrement frémissante. Colhomban s’était proposé pour soigner les chevaux, et avait mené les deux montures par la bride, se demandant si tout allait bien. Perdu dans ses pensées un homme vint l’aborder et lui proposa de l’aide. Le jeune homme se demandait pourquoi Miss Jones ne payait pas deux palefreniers pour se charger de cette tâche. Il accepta l’aide avec un sourire et finit ainsi plus rapidement.

Les sacoches de voyage n’étaient pas très lourdes, cependant son bras invalide ne l’aida pas à la tâche et il fut devancé par Hedjour dans la salle principale. Là, Col chercha des yeux Alethea qui discutaient avec deux dames.

Mélisandel ! Miss Jones ! Quel plaisir ! Il salua les dames avec respect dardant un œil en coin sur Alethea qui s’était visiblement présentée. Je vois que vous connaissez déjà ma compagne de voyage ! J’en suis ravi. Il sourit à la ronde et exposa son désir de prendre deux chambres à l’auberge.

Missjones

Mélisandel ! Miss Jones ! Quel plaisir !

Bonjour Col.... le plaisir est pour nous .... de retour parmi nous ?

Miss était toujours contente de voir revenir des personnes Angoumoisins ou non qu'elle appréciait.

Donc deux chambres .... pas de problème .... il n'y a pas grand monde à la "Belle" en ce moment

Leurs présentant le registre

Pouvez vous signer le registre ? .... en suite je vous montre vos chambres. Quand vous serez installés venez nous rejoindre avec Méli prendre un verre pendant que je vous prépare une petite collation.

Après qu'ils eurent signé le registre Miss les conduisit à l'étage et leurs montra leurs chambres

S'il vous manque quelque chose n'hésitez pas à demander hein !!!!
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Melisandel

Méli vit Col arriver son cœur fit un bond!

Oh mon Dieu Col!! Te voilà de retour parmi nous!

Elle ne put s'empêcher de lui sauter au cou et de lui déposer un doux bisous sur la joue même si elle savait qu'il détestait ça! Le bonheur était trop immense et Méli bien trop impulsive pour réfléchir.

Je suis très heureuse de te voir sain et sauf!Comment vas tu? Le voyage était bon? Tu as vu de belles choses?

Son regard descendit discrètement sur son bras... Toujours pas rétabli apparement, elle se pinça la lèvre mais détourna vite son regard.

Ta compagne de route? C'est donc elle!! Méli se tourna vers la Dame encore inconnue!

Et bien je suis ravie de vous connaitre! Elle s'inclina gracieusement et sourit à la Dame dont le nom était encore inconnu...

Col demanda une chambre et Miss proposa un verre par la suite. Méli se dit que ce n'était peut être pas une bonne idée...

euh... Vous devez être éreintés après votre voyage et ne devez pas avoir le cœur à la fête. Vous préférez sans doute vous retrouver tous les deux dans le calme et l'intimité?

Elle les regarda tout deux toute souriante bien trop heureuse de voir le beau Col de retour! Il avait l'air heureux et bien portant! Rien d'autre n'importait.
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Colhomban

Les chambres étaient spacieuses et propres. Ca changeait de certains trous à rat dans lesquels ils avaient parfois dû dormir. Chacun choisit son lieu de villégiature et les sacs y furent déposés. Miss Jones fut remerciait pour son amabilité et ils promirent de descendre prendre un repas.

Col alla toquer à la porte de Thea une heure plus tard, baigné et rasé de frais.

Thea, je me doute que vous êtes fatiguée, mais je voudrai savoir si vous avez une tenue pour le mariage. Et surtout si... Il hésita se raclant la gorge. Vous allez bien ?

Levant les yeux il la dévisagea un instant avec de se rendre compte de son impolitesse.

Alethea

[Dans la salle de l’auberge]

L’arrivée d’une habitante puis de l’aubergiste ne sortit pas réellement la jeune femme de ses pensées… elle marmonna une réponse, oubliant même de se présenter, puis laissa les jeunes femmes à leur conversation. Elle vit Col arriver et prendre les choses en main avec un grand soulagement… Elle n’eut plus alors qu’à monter et à s’effondrer sur son lit.

[une heure plus tard … profondément endormie]

Les coups sur la porte ne la réveillèrent pas instantanément… Alethea les entendit, confusément, les mêlant tous d’abord à ses rêves, puis elle réussit à émerger péniblement, obligée tout de même de se lever en plusieurs étapes. Le réveil était difficile, mais le repos avait fait son œuvre, son corps était moins douloureux. Elle se traîna jusqu’à la porte mais ne se souvint de leur promesse de descendre manger qu’en voyant Col tout frais, prêt à honorer l’invitation et à envisager la suite du séjour.

Une tenue… pour le mariage…. à demi-consciente elle cherchait la signification de cette simple phrase…. Il avait sans doute besoin d’aide pour trouver sa tenue… non il avait dit : savoir si vous avez une tenue pour le mariage…. non, non, elle n’avait rien, elle était partie vite, envie de voyager c’était tout, de se reposer pendant qu’il vaquerait à ses occupations…. enfin, en y réfléchissant bien, maintenant que sa tête faisait un peu moins mal, il lui semblait se souvenir du brun l’invitant à être à ses côtés pour la cérémonie… Elle prit une bonne respiration, pour arriver à prononcer sa réponse distinctement :

Non, non Col je n’ai rien. Il faut que j’aille en chercher une et … je crois me souvenir que votre amie, Mel, m’a gentiment invitée à lui rendre visite. Elle a proposé de me faire visiter la ville aussi c’est bien ça ? Si vous voulez, si vous êtes occupé, je peux voir ça avec elle.

A présent elle arrivait même à lui sourire un peu…
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Colhomban

Son sourire était un peu endormi, mais comme à son habitude, hormis quelques mèches éparses et un pli de coussin qui ornait sa joue, Alethea était charmante. Colhomban lui rendit le sourire et ne put s'empêcher de ressentir du contentement quand elle lui dit qu'elle n'avait pas de tenue adéquate.

Ca tombe bien ! Il la laissa en plan sur la porte de sa chambre pour repartir vers la sienne. Il revint un paquet caché dans son dos. C'était peut-être puéril de sa part mais il avait véritablement envie de faire une surprise à Théa. Du moins espérait-il qu'elle serait contente.

Voilà ! Le bras tendu il lui montra une robe dans les tons violines aux manches évasées bordées d'un liseré argenté. La coupe était simple avec un buste en pointe vers le bas et un décolleté sage. Un col haut remontait suffisamment pour se perdre dans un futur chignon de boucles brunes, et la jupe était divisée en deux au milieu laissant deviner dessous un tissu plus fin et plus clair.

Je me suis permis de demander une robe d'avance à Mélisandel, elle était venue me la porter quand vous l'avez croisée. J'ai eu peur que vous puissiez l'apercevoir ! J'ai tenté de lui décrire vos... votre... enfin vos mesures... Il rougit. Et je pense qu'elle s'en est bien tirée. Si des reprises doivent être faites ce serait bien de les faire avant demain. Mon costume a été taillé dans le même tissu, aussi nous serons assortis. Il se gratta la tête de façon penaude. J'espère que je ne suis pas cavalier en vous proposant cette tenue. C'est en quelque sorte un présent de bienvenue...

Il attendit anxieux la réaction.

Alethea

Elle l’avait vu filer et revenir avec un paquet… encore une fois il avait été d’une grande prévenance. Elle était touchée par ses égards et le choix qu’il avait fait des matières et des couleurs… elle se demanda s’il avait pris conseil … Ninon peut être … ou avait-il juste remarqué … alors ce serait encore plus … par Aristote elle était pivoine, heureusement que la contemplation de la robe lui permettait de ne pas croiser son regard !

C’est superbe, vraiment superbe !…. Prune et argent … Merci !!…. Mélisandel travaille magnifiquement.

Elle alla poser la tenue sur son lit le temps de reprendre un teint plus clair mais son regard brillait et un grand sourire éclairait son visage lorsqu’elle put enfin se retourner.

Je vais me rafraîchir à mon tour. J’étais endormie. Et nous descendrons si vous voulez bien.

Elle le regardait bien en face. … La ballade avec Miss et Mel, la cérémonie, la ville et ses habitants à découvrir … l’envie revenait enfin, les remords s’estompaient, Moulins s’éloignait un peu, si ce n’était de son cœur au moins de ses préoccupations. Elle ne regrettait pas son choix.

Ils descendirent donc rapidement retrouvant Miss qui ne pouvait rester longtemps. Il fut convenu qu’elle repasserait chercher Alethea et qu’elles se rendraient ensemble chez Mel.

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Colhomban

Colhomban prit congés visiblement soulagé que Thea prenne bien son présent, et partit à son tour s'enquérir de ses propres affaires. Il devait passer à la chancellerie, visiter son atelier de charpentier et voir si au champ tout se déroulait comme convenu : de bonnes moissons avant l'hiver et surtout avant de mettre le terrain en jachère. De petites affaires qui avaient donc besoin d'être réglées avec intérêts et sérieux.

Il chassa mille et une pensées de sa tête, enfila bottes et cape avant de filer dans Angoulême même et au Domaine des Nanteuils.

Missjones

Miss s'affairait dans sa cuisine à préparer la collation promise à ses convives. La jeune dame lui semblait bien triste et Miss se disait que cela n'était pas uniquement du au voyage éreintant qu'ils avaient fait mais elle espérait bien vite lui donner le sourire. On ne résistait pas bien longtemps à sa bonne humeur légendaire.

Méli s'était jointe à Miss pour boire une tisane papotant de tout et de rien pendant qu'Arthur s'affairait à rentrer du bois pour la cheminée du salon et le poêle de la cuisine car même si Miss ne craignait pas le froid, il n'en était pas forcément de même pour les personnes qui venaient à "La Belle" et l'humidité avait tendance à s'installer très vite.

Méli repartit assez vite et l'on sentait qu'elle était heureuse de savoir Col en bonne santé et accompagné de si charmante compagnie

*Allez Miss arrête de rêvasser tu as du travail !!!!*

Se secouant Miss se remis au travail en attendant que Dame Alethea descende (elle avait lu son nom sur le registre puisque Colhomban avait omis de lui présenter la jeune dame)
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Hedjour

Une bonne odeur sortie des fourneaux dans le jardin Kazan se redressa en se lechant les babines. Hedj la senti aussi et pensa proposer quelque hérbes aromatique à Miss pour la préparation il se rendit donc dans le carré du jardin approprié pris un peu de serpolet trouvé en montagne (il ne comprenait pas comment il poussait là mais il poussait) il se dit que cela se marierait bien avec l'odeur qu'il sentait.
Il se rendit donc à la fenêtre des fourneaux (il ne voulait pas entrer de peur que kazan veuille gouter au plat qui ne lui était pas destiné.)
Et appella : Miss voila un brin de serpollet qui devrait se marié à votre plat du moins d'après l'odeur qui est arrivée à mes narrines.

Missjones

Miss était concentrée sur la préparation du repas quand la voix de Hedj la fit sursauter

Miss voila un brin de serpollet qui devrait se marié à votre plat du moins d'après l'odeur qui est arrivée à mes narrines.

Merci Hedj, j'ai déjà mis du serpolet dans ma préparation, mais puisqu'il est cueilli je vais le réserver pour un autre mets lui dit Miss en riant

Le jeune homme était attentionné et de bonne volonté, il ne pouvait pas savoir que Miss prenait toujours la précaution de cueillir ses aromates avant de commencer ses préparations culinaires.

Voyant le chien faire une espèce de danse folle, tournoyant sur lui-même, se léchant les babines, Miss l'appela

Allez viens là mon beau Kazan, tu peux entrer, j'ai quelque chose pour toi.

Le chien frétillant de la queue s'approcha de Miss, il se dressa sur les pattes arrières, s'appuyant sur Miss

Eh veux tu descendre, assis Kazan .. le chien s'exécuta et resta sagement assis.

Tiens mon beau Miss lui présenta un os qu'elle avait réservé pour le chien ... et maintenant file dehors !!!!

Le chien prit l'os sans demander son reste et fila dans le jardin, s'installa sur un coin d'herbes, l'os entre les pattes et commença à le ronger sans plus s'occuper de se qui se passait autour de lui
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Hedjour

Sur ce Hedj voyant kazan obéir à Miss il en fut eberlué c'était bien une des rares fois qu'il obéissait à quelqu'un ainsi (autre qu'a son maître).
Bon Hedj une fois les idées remis en place.
Sinon je suis en train de faire un ptit carré aromatique dans l'arrière cours de la pension familiale si tu euh vous avez besoin que j'y place quelque plants que vous utilisé le plus souvent je me ferais un plaisir de vous les cultivés.
Je vais aller voir les chevaux voir s'ils ont bien tout ce qu'il leur faut.

Missjones

Merci Hedj s'est une bonne idée, j'ai commencé à cultiver un carré de plantes aromatiques et si vous voulez l'entretenir cela me rendrait service.

A part le laurier qui prend des proportions énormes il ne doit plus y avoir grand chose qui pousse en cette saison. Peut être pourriez vous cueillir de qu'il reste, vous pourriez les faire sécher. Dans l'arrière cuisine il y a de la ficelle pour les mettre en bottes et les accrocher sur la poutre et quand elle seront sèchent je les mettrais dans des verrines
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Missjones

Hedjour

Oh je m'en occuperais avec plaisir je vais essayé aussi de cultivé quelque plantes aux vertus médicinal d'autre pour notre bon plaisir et quelque autre autre propriété que nous tairons.Pour les faires sécher je m'en occuperais dès que possible je les placerais dans un coin de l'étable ou essairais de faire un ptit séchoir avec une petite remise pour nos outils. Qu'en pensez vous?

Colhomban

Sacoches pleines sur le lit, cape de voyage posée sur une chaise, bottes cirées de frais, on sentait le départ proche. Dans la petite chambre que Colhomban occupait à la Belle d’Angoulême, tout avait été parcimonieusement rangé, personne ne se serait douté qu’un jeune homme avait occupé la pièce durant une quinzaine.

Dans quelques minutes il irait toquer à la porte de Thea pour savoir si elle était prête. Ils avaient rassemblé la veille la nourriture nécessaire au voyage qu’ils allaient entreprendre. Ils ne savaient pas quand ils s’arrêteraient, aussi il fallait être prévoyant afin de ne pas vivre sur une petite réserve de nourriture plusieurs jours : la faim irritait les caractères !

Le jeune homme avait hâte de partir, comme il aurait aimé rester, sentiments contradictoires pour caboche pleine de soucis. Le voyage allé avait été des plus agréables, et on leur avait attribué, à Thea et à lui-même, une réputation de petit couple non fondée. C’était agaçant de savoir comment les ragots allaient bon train à Angoulême, et fatigant d’essuyer les petites remarques de certaines personnes. Hormis cela, il aimait bien l’ambiance générale, et cela lui manquerait.

Il ne partait pas pour toujours, un mois tout ou plus, mais pas de façon définitive. Il avait son tour d’Auvergne à finir, et de nombreuses choses à découvrir. Il soupira un brin nostalgique et boucla sa dernière sacoche.

En route…

Hedjour

Col s'apprêtait à partir Hedj avait donc scellé son Cheval et préparé une trousse d'herbe médicinale d'urgence. Qu'il avait accroché à la scelle de celui-ci.
Ceci fait il remit la bête à son propriétaire. Et retourna s'occuper des chevaux restant dans l'auberge.

Missjones

Miss n'avait plus beaucoup de travail à la "Belle", Col et Althea étaient partis, ne restaient plus qu'Arthur et Hedj.

Miss vit qu'il était dans la grange qui servait d'écurie et alla le voir

Dites moi Hedj, si vous n'êtes pas trop occupé, cela vous dirait de nous aider sur le chantier du presbytère.
Notre Diacre Forth_With cherche des volontaires pour aider dans un premier temps au déblaiement.

Miss attendit sa réponse
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Hedjour

Hedj vi miss arrivée
Celle-ci lui proposa de venir aider a l'établissement d'un presbytère.
Pas De problème Miss si y a besoin d'aide je suis tout a fait partant si vous n'êtes points pressé pour l'établissement de votre futur jardin dans l'arrière cour.
Sur ce il attendit la réponse de miss en commencant à ranger les outils qu'il utilisait en nettoyant les box.

Missjones

Je suis ravie que vous soyez volontaire pour la remise en état du presbytère Hedj. Forth a vraiment besoin de l'aide de tous.

Quant au potager, ne vous en faites pas, cela peu attendre, le chantier est bien plus important. Si vous le voulez bien nous partirons ensemble demain matin au presbytère. Par contre je vous déconseille de vous y aventurer seul, c'est bien trop dangereux.

Quand vous aurez fini ce que vous faites, passez donc dans la cuisine, une collation vous y attend. Bon je vous laisse à votre tâche, je pars au pigeonnier.

Passez une bonne journée. Miss lui fit un signe de la main et s'en alla
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Hedjour

Hedj acquiesça d'un signe de tête la proposition de Miss puis la regarda s'en aller avant de se remettre plus ardument à la tâche.

--Kenny

[HRP] Je viens de me rendre compte de la difficulté de concordance des évènements entre eux. Bon vu que je ne sais pas trop comment ça se passe vous pouvez considérer que ces évènements se passe en même temps que le presbytère, la veille, bien avant. J'avoue ne pas trop savoir.[/HRP]

Le voyage ne fut guère long. Même si leur monture était un petit cheval ils arrivèrent pourtant rapidement devant l'auberge. Délicatement Kenne-y après avoir sauté au sol, pris Lisbelle par la taille et la fit descendre au sol.

Puis il attrappa son sac, le mit sur son dos et regarda l'auberge. C'était un joli lieu, fleuri et bien décoré. Il regarda ensuite Lisbelle et dit.

Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf !

*Je vais aller voir Missjones. Tu fais comme tu veux tu viens avec moi où tu m'attends.*

Il commençait déjà à se diriger vers l'auberge seul.

Missjones

Miss s'affairait dans sa cuisine quand elle entendit les sabots d'un cheval.

*eh les affaires reprennent, un client surement !!*

Elle sortit de sa cuisine et prit la direction de l'entrée pour accueillir les arrivants.
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Hedjour

Hedj vayant quelqu'un passer sous l'arche de l'auberge avança pour s'occuper des chevaux, Kazan à son habitude se tenait le flanc contre sa jambe.
Bonjour Monsieur

Puis voyant la dame

Pardon bonjour madame, Miss doit se trouver en cuisine vous la rejoindrez en prenant cette porte je vais m'occuper de vos bêtes.

Sur ceux aliant la parole au geste il prit les rennes tenant la bête pendant que le propriétaire aidait sa compagne à en descendre.[/b]

Lisbelle

Le chemin se faisant, les deux jeunes enfants ne discutaient pas beaucoup. Lisbelle se demandait si Kenne y gardait le silence de peur de ne pas être compris, ou à cause de ce qu'il s'était passé un peu plus tôt.
Cela l'inquiétait, même si elle n'en parlait pas. De voir son ami ainsi n'était pas pour la rassurer. De ce fait, elle ne parla pas plus que lui.

Le cheval s'arrêta devant une grande bâtisse qui portait une enseigne indiquant "Auberge des voyageurs". Kenne y descendit de Tichval et tendit les bras pour attraper Lisbelle par la taille, voulant l'aider à descendre. La petite jeune fille haussa les sourcils. Elle n'avait pas vraiment l'habitude qu'on l'aide à descendre de son cheval. Mais fallait dire aussi qu'elle n'avait jamais partagé la place sur sa monture avec quelqu'un.
Elle accepta avec un petit sourire l'aide apportée, et alors qu'elle s'apprêtait à descendre, des pas se firent entendre. Lisbelle tourna le regard dans la direction pour voir un homme avec un gros chien à ses côtés. Sur le moment elle eut un peu peur que Croktou ne se mette à grogner, mais visiblement le chien restait calme, se contentant de regarder son cousin canin.

Bonjour messire^^ fit-elle avec un petit sourire de remerciement alors que l'homme tenait les rênes de Tichval pour l'aider à descendre. Elle posa ses mains sur les épaules du jeune garçon, et se retrouva les deux pieds sur le sol.
Elle se tenait alors face à Kenne y, très près de lui, et essaya de capter son regard à travers la capuche du mantel. Mais peine perdue.

Elle lui offrit un petit sourire et avança de quelques pas en direction de l'auberge, et se rappela que c'était Miss qui la tenait. Elle allait donc revoir la jeune femme! Un grand sourire cette fois orna ses lèvres, et elle se retourna sur son ami qui lui donnait le choix entre rester à l'attendre dehors ou l'accompagner.

Bien sûr que je t'accompagne! Je ne suis point venue jusqu'ici pour regarder les nuages dans le ciel tandis que toi tu travailles^^

Avant de pénétrer dans l'auberge, elle se retourna sur l'homme qui s'était proposé pour s'occuper de son cheval.

Merci de bien vouloir mener Tichval à l'écurie messire^^ Elle fouilla dans sa besace et en sortit une carotte qu'elle tendit à l'homme. Si vous pouviez lui donner ceci, il en raffole. Merci^^

Elle se retourna ensuite vers l'auberge, et tout en prenant la main de son ami, entra à l'intérieur, suivie de Croktou.

Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiss!!!! C'est Lisbelle et Kenne y!!! T'es ooooooooooù???^^

Une porte s'ouvrit et la jeune femme apparut dans la pièce. Lisbelle lui offrit son plus grand sourire.

Comme je suis contente de te revoir!!!^^ Comment vas-tu? Pas trop débordée avec l'auberge et le pigeonnier?
Nous amenons des pains venus tout droit de la boulangerie de messire Forth! Tu avais passé commande? J'aide Kenne y à faire ses livraisons^^
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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Missjones

Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiss!!!! C'est Lisbelle et Kenne y!!! T'es ooooooooooù???^^

Mais oui, c'est bien elle, Miss était certaine d'avoir reconnu la voix de la jeune Lisbelle.

Comme je suis contente de te revoir!!!^^ Comment vas-tu? Pas trop débordée avec l'auberge et le pigeonnier?

Oh Lisbelle, tu es enfin rentrée lui dit Miss en la prenant dans ses bras pour l'embrasser. Je suis si contente de te voir.
Je vais très bien, l'auberge et le pigeonnier aussi, mais tu dois être fatiguée par ton voyage. Quand es tu arrivée ? As tu eu le temps de voir sa soeur avant de venir ici ?
Rhooo, je parle, je parle, entres t'installer dans le salon.

Quand Lisbelle avança, c'est là qu'elle vit le jeune Kenne-y

Eh bien entres aussi kenne-y, tu accompagnes Lisbelle ?

Nous amenons des pains venus tout droit de la boulangerie de messire Forth! Tu avais passé commande? J'aide Kenne y à faire ses livraisons^^

Je n'ai pas à proprement passé de commande, Lisbelle mais j'avais demandé à Forth de m'envoyer Kenne-y pour que l'on convienne d'une façon de travailler.

Mais avant tout une tisane, une bonne part de gâteau et ensuite on parle affaire, à moins que vous ne préfériez un lait tous les deux ?

Miss installa les enfants dans le salon et alla préparer la petite collation. Quand elle revint elle les servit sans s'oublier tout de même.

Bon Kenne-y voilà ce que je propose, tu me laisses aujourd'hui une grosse miche de pain et une grosse brioche. Pour demain matin, attention j'ai besoin de ma commande assez tôt, il me faut trois grosses miches et une belle brioche. Chaque jour je te dirais ce qu'il me faut pour le lendemain et si je ne suis pas là, passes par le jardin, tu entres par la porte de la cuisine, la liste sera sur la table.

Cela te convient-il comme cela ? Ah oui, penses tu qu' Arlette me céderait les miches rassis pour les pigeons ? Mais il faudra qu'elle me fasse un bon prix !!!

Pendant que Kenne-y réfléchissait, Miss se tourna vers Lisbelle

Alors jeune fille, racontes moi un peu ton grand voyage. As tu fais de belles rencontres ?
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--Kenny

Le gamin avait sourit lorsque l'homme était venu à eux et l'avait salué en disant monsieur et madame. À leur âge Kenne-y et Lisbelle n'avait rien de grandes personnes. Mais après tout s'il voulait le croire. Il laissa donc et accompagna Lisbelle. Missjones arriva rapidement pour les accueillir. Comme s'ils étaient un peu chez eux. Et ça plaisait à Kenne-y de se sentir chez lui, de se sentir un peu partout chez lui. Il aimait cette idée là. Avec Missjones ou avec qui ce soit.

Rapidement la jeune femme parla affaire. Elle était presque plus pressée que Kenne-y. Lui voulait attendre, discuter négocier. M'enfin avec son mantel qui l'aurait compris à part Lisbelle.

Tant pis. Il trouva le marché fort simple et sûr qu'il dit simplement.

Humpf !

*D'accord.*

Après ce serait à Dame Arlette de négocier. Tant pis ce serait plus son affaire. Déjà il arrivait à vendre ce qu'il n'avait pas vendu au marché.

Il sortit donc ce que Missjones demandait. Une bonne grosse miche et une bonne grosse brioche. Il prit celles qui avaient la meilleure cuisson, qui serait les plus onctueuses même s'il était sûr des autres aussi. Puis il se mura à nouveau dans le silence et se contenta d'écouter la conversation entre la jeune fille et la jeune femme. Très attentif.

Hedjour

Hedj de loin ne s'était pas rendu compte de l'age des voyageur qui venaient d'arrivé mais bon l'erreur était faite.
La jeune femme lui tendit une carrote pour son cheval

Si vous pouviez lui donner ceci, il en raffole. Merci^^

Bien Ma Demoiselle il sera fait selon votre désir Dois je le desceller? Mais sa question parti en l'air la jeune femme apparemment une connaissance de Miss et préssée de la retrouvée Hedj pris donc le cheval et parti l'installer confortablement dans l'écurie ou pour le moment ce qui servait d'écurie. Il donna au cheval la récompense de sa maitresse une fois qu'il l'eut deseller bouchonné et curé les sabots.
Kazan de son coté s'installa dans un coin et resta tranquille.

Lisbelle

Lisbelle secoua négativement la tête en réponse à la question concernant sa sœur.

Non je ne l'ai point encore vue, mais je viens juste d'arriver. J'avais promis à Kenne y de passer lui prendre un pain à mon retour, et je suis donc allée directement au marché^^

Ils avancèrent ensuite jusqu'au salon, où les enfants n'eurent pas à attendre longtemps avant de revoir Miss les bras chargés d'un plateau contenant de quoi les sustenter. Lisbelle prit le bol de lait en main après avoir remercié la jeune femme, et en prit quelques gorgées pour ensuite le reposer sur la table. Elle essuya la moustache de lait qui s'était formée sur le dessus de ses lèvres et écouta la proposition de Miss concernant les affaires.
Elle jeta un petit coup d'œil à Kenne y mais comme d'habitude ne perçut rien de lui. Il semblait juste écouter attentivement.
Elle détourna donc les yeux et se servit une part de gâteau qu'elle dévora, l'appétit s'était réveillé. Elle se rendit alors compte qu'elle n'avait pas mangé depuis un bon moment. Elle détacha tout de même un bout de sa part qu'elle mit dans le creux de sa main pour la tendre ensuite à Croktou, qui ne se fit pas prier pour tout avaler.
Elle essuya sa main sur le bas de sa robe et reporta son attention sur les deux personnes assises à ses côtés, tout en finissant sa part.

Miss se tourna alors sur elle, lui demandant de raconter son voyage. Lisbelle se mit à sourire en pensant que si elle racontait tout, ils n'auraient pas assez de toute la journée pour faire le reste des livraisons et commandes. Mais elle décida d'en raconter tout de même un petit peu.

Eh bien, j'ai déjà commencé par aller à Saint Lizier pour participer à l'enterrement de mon ami. C'était assez étrange, ce n'était pas du tout comme je me l'imaginais. Ce n'était pas une cérémonie aristotélicienne, faite à l'église, mais en tout petit comité, dans un coin perdu, et très sombre...

Elle frissonna en repensant à ce moment. C'était là qu'elle avait connu pour la première fois celle qui avait été la femme de Tad, mais elle avait fait face à une femme qui semblait avoir perdu sa vitalité. Qui n'aurait pas été choqué de perdre l'être aimé?
Elle continua ensuite de narrer son voyage, parlant de Alais où elle avait retrouvé son cher Jean, et une partie de ses amis qu'elle avait laissé là bas en partant pour Angoulême.

... et c'est quand j'étais à Beziers, toujours dans le Languedoc, que j'ai reçu la demande de Azur pour être sa marraine de baptême. Comme je lui ai promis d'arriver le plus vite possible à Angoulême pour ne pas rater la cérémonie, j'ai fait le trajet de Beziers jusqu'à Angoulême sans m'arrêter, à part à St Lizier où j'ai retrouvé un garçon de mon âge qui devrait me rejoindre ici dans quelques temps.
Voilà, je crois avoir dit le principal de mon long voyage^^

Elle finit son bol de lait qu'elle reposa sur la table, et se tourna vers Kenne y.

Alors, pour aujourd'hui, où doit-on aller? Oh au fait, quand tu auras fini tes livraisons, je t'achèterai trois ou quatre pains au chocolat! Je voudrai les offrir à Sorianne et sa famille quand je les reverrai^^
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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny

Missjones

Pendant que Miss écoutait la jeune fille avec attention, elle tendit une assiette avec un bon morceau de gâteau à Kenne-y. Elle était ravie de voir Lisbelle engloutir son morceau de gâteau, elle devait être affamée la pauvre.

Kenne-y toujours aussi silencieux se contentait d'écouter Lisbelle raconter une partie de son voyage. Miss avait pris l'habitude de ces silences et se débrouillait tant bien que mal pour le comprendre. Elle espérait bien qu'un jour il aurait suffisamment confiance en elle pour se montrer sous son vrai jour. Chaque fois qu'elle voyait l'enfant, elle se disait qu'il devait porter un très lourd fardeau pour rester engoncé dans ses vêtements. Mais Miss respectait son désir "d'anonymat". Elle même ne s'épanchait jamais sur son passé ou celui de sa famille aussi pouvait-elle comprendre cela.

Lisbelle après avoir fini son lait, se tourna vers Kenne-y

Alors, pour aujourd'hui, où doit-on aller? Oh au fait, quand tu auras fini tes livraisons, je t'achèterai trois ou quatre pains au chocolat! Je voudrai les offrir à Sorianne et sa famille quand je les reverrai^^

Miss se rendit compte qu'elle monopolisait les enfants et qu'ils devaient avoir encore beaucoup à faire.

Excuses moi Lisbelle, je te fais perdre ton temps avec mes questions. Tu as surement beaucoup à faire. Je ne te retiens pas plus longtemps, mais avant de partir emmène Croktou dans la cuisine, j'ai posé sur le sol un récipient avec le l'eau bien fraiche. Il doit avoir soif et faim le pauvre alors donnes lui donc un bon morceau de gâteau. Il y en a plus qu'il n'en faut. Pendant ce temps je vais régler le pain à Kenne-y.

Miss laissa la jeune fille emmener son chien à la cuisine et pendant ce temps elle alla chercher une bourse.

Tiens Kenne-y, voici pour le pain que tu me laisse aujourd'hui lui dit Miss en souriant et n'oublies pas ma commande pour demain matin, je compte sur toi.

Lisbelle revint bien vite avec son chien, Miss les raccompagna vers la porte. A demain Kenne-y, Lisbelle tu reviens quand tu veux !!!!
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Isadora.da.vinci

suite d'un RP commencé sur le topic arrivées-départs

[A l'auberge La belle d'Angoulême - tard]

Elle écoute tout en plongeant sa tête dans un baquet d'eau qui a la politesse inattendue de ne pas être gelé. M'enfin pas chaud quand même... Elle s'ébroue et se sèche à la va-vite. Pas désagréable d'être un chouilla décrassée. Elle jette sur ses épaules son ample manteau de voyage en laine sombre et s'élance dans les rues désertes balayées par un vent glacial.

Elle suit confiante le dédale des rues selon les instructions laissées par sa presque-soeur et trouve facilement l'enseigne attendue. Elle entre et se laisse guider par la tenancière qui la conduit vers un petit salon privé. La discrète aubergiste s'efface après avoir indiqué à sa visiteuse nocturne une porte entrouverte sous laquelle filtre une raie de lumière chaleureuse, accueillante. Pas de questions, pas de mots superflus, à peine quelques signes de têtes polis. Elle attend que le bruit des pas se soit éloignés, jette un oeil par dessus son épaule. Couloir désert. Bien sûr. A quoi s'attendait-elle ? Grand temps pour elle de décrocher un peu... Elle pousse la porte, Kab' est là, qui l'attend en souriant, un pichet alléchant dans sa dextre et deux gobelet d'étain dans l'autre... Isadora se laisse choir à l'abris de regard sur le siège que lui désigne son hôtesse, ôte son manteau et avale une large rasade tout en écoutant les récits de son hôtesse.

-... ma belle, tu sais que mon bras t'est tout acquis. Même si, en toute honnêteté, je comprends rien à ce que tu me racontes... Et je te rappelles quand même que tes prévosts sont plutôt d'avis de me coller derrière des barreaux que sur un rempart !

- Bon. Je suis toute ouïe. Redis-moi tout ça ?!
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Linon

[Campement....]

Nouveau comté, nouvelle ville... Angoulême... des jours de route sur les chemins boueux sous le soleil d'hiver ou les pluies andalouses, des nuits froides et humides réchauffées par les feux de camp et les rires, des courbatures chaque matin à cause du canasson, et l'inquiétude de Linon contrastant avec la farouche détermination de ses compagnons à la promesse de batailles... Nouveau comté... même martialité...

La jeune femme s'étira douloureusement, bâilla puis regarda d'un air morose le verger où elle avait dormi, les bancs de brume qui erraient entre les troncs bien alignés, la rosée qui perlait sur l'herbe piétinée. *pfff... encore un verger... j'aime les forêts moi...*

Se lever, faire jouer ses muscles peu accoutumés à cette vie nomade, Linon en retrouvait peu à peu les habitudes, mais l'interlude d'une vie sédentaire l'avait franchement ramollie...

Elle se pencha sur le tas de couvertures et entreprit de les fouiller pour retrouver l'enfant enfoui encore au chaud.. lui chatouiller le menton comme chaque matin pour le réveiller, caresser ses jolies boucles brunes et l'espoir toujours déçu de le voir sourire et cette fois dire quelques mots.

Marko ouvrit les yeux, posa un regard vide sur Linon, se redressa pour regarder autour de lui, revint à elle... puis se leva, attrapa l'épée de bois qu'il ne lâchait plus et se dirigea vers le feu sans un mot.. Elle le regarda s'éloigner... rien à faire... l'enfant muet le restait obstinément. Elle le rejoignit en réfléchissant sombrement au moyen de le sortir de son apathie... et comme chaque matin ne trouva rien. Ils mangèrent donc en silence les restes de la veille. Une idée... pourquoi pas...

Humm... Marko, mon p'tit bonhomme, tu ne sens pas la rose... m'est avis que ce fumet de p'tit cochon que tu dégages va finir par attirer les loups, voire pire... un ogre mangeur d'enfants !!

Linon brandit les bras au-dessus de la tête du Marko, découvrit les crocs et grogna férocement, affichant un air tout à fait ogresque qui aurait terrifié le plus vaillant des brigands... mais pas l'enfant qui cilla à peine. Elle laissa retomber les bras... le regarda un instant en soupirant, et prit une décision. Sautant sur ses pieds :

Bon ça suffit... tu sens mauvais, moi aussi, et il fait trop froid pour la rivière. A nous les joies de la civilisation ! Ses villes puantes mais si vivantes, ses marchés animés de voleurs, ses soldats mal peignés, ses hordes de gosses des rues, mais surtout, mais surtout ... ! Ses auberges aux baquets d'eau chaude !
Allez Marko, on est partis !!

Les yeux bleus de l'enfant s'assombrirent encore un peu plus. Il regarda le campement si propice à la solitude qu'il affectionnait dorénavant et aux idées noires qui le hantaient, mais se releva lentement pour rejoindre sa belle-mère, les doigts blanchis sur la garde de son épée.

Linon avertit Baile de ses projets, ramassa leurs affaires et les entassa comme elle put sur le dos de Grison qui renâclait... elle jucha Marko sur le tout et tenant la jument par la bride, prit la route d'Angoulême et ses promesses de bains.

[L'auberge et ses promesses]

La jeune femme et l'enfant levèrent les yeux sur la bâtisse de pierres qu'on leur avait indiquée comme étant l'auberge. Il entrèrent dans la cour, jetèrent le même regard circulaire et circonspect sur les lieux, puis plantés là, attendirent que quelqu'un s'aperçoive de leur présence. Linon aida Marko à descendre de la jument. Un bruit de pas sur sa gauche, elle tourna la tête...

Missjones

Dans la soirée Kab’ vint à la Belle. Après les salutations d’usages, la mairesse annonça à Miss qu’elle attendait une amie avec qui elle souhaitait converser tranquillement.

Miss l’amena vers un petit salon, lui apporta un pichet de vin et deux goblets sur lesquels étaient gravés A la Belle d’Angoulême.

Kab’ dès que ta visiteuse arrive, je la conduit vers toi, si tu as besoin de quoique ce soit, fait tinter la petite clochette qui se trouve sur le bahut lui dit Miss en souriant.

Quelques minutes plus tard une visiteuse arriva et après s’être assurée qu’il s’agissait de la visite qu’attendait Kab, Miss la conduisit vers le petit salon. Puis elle laissa les deux femmes pour regagner sa cuisine.

Miss s’affairait à préparer quelques choses à manger au cas où les dames souhaiteraient manger quand elle se rendit compte qu’elle n’avait plus beaucoup de bois pour sa cuisinière.

*Rhooo flûte, Arthur va se faire remonter les bretelles, je lui avais pourtant dit qu’il me fallait du bois en quantité dans la cuisine*

Miss attrapa sa cape, le panier à bois et sortit pour aller chercher son bois dans la grange. Elle stoppa net. Dans la cour se trouvaient une jeune femme et un garçonnet avec leur monture. Miss se dit qu'ils devaient voyager depuis pas mal de temps compte tenu de leur état. Les nouveaux venus sentaient légèrement le fauve mais Miss n'en laissa rien transparaître et accueillit ces personnes comme elle le faisait avec tous les voyageurs.

Bonsoir Dame, je suis Missjones la propriétaire de cette auberge. Que puis-je pour vous ? dit-elle en souriant à l’enfant.
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Linon

C'est une dame qui s'approchait d'eux, aimable et presque l'air content de les voir. Linon finalement plus très habituée à côtoyer des étrangers posa la main sur l'épaule de Marko et se retint de l'attirer contre elle. Elle détailla la propriétaire des lieux, finit par afficher un sourire...

Bonjour Dame Missjones, je suis Linon, de passage à Angoulême... et voici mon ... beau-fils, Marko... Nou avons besoin d'une chambre et surtout, d'eau très chaude..

Elle se pencha légèrement vers l'enfant

Voyons... dis bonjour, fais pas le sauvage

Marko leva son insondable regard bleu sur l'aubergiste puis le détourna sans un mot.

Nattascha

Tranquillement en train d'lire les nouvelles du jour, attablée dans un coin, Natt laissait doucement couler le temps en ce enième dimanche après la pentecôte.. sirotant une tisane, cause mal de tête de la veille.. enfin tranquille quoi.
et voilà que l'bout d'gras débarque. Fidèle à lui même. dégueulasse et puant on n'sait plus quoi tellement ça dégage d'relents mélangés. le Juliuz dans toute sa splendeur. Ecoeurant de crasse et LE neurone en vrille.
Commence à lui dire qu'il aurait pu tomber mieux... ben qu'il se casse, le retiendrait sûrement pas la Natt. valait mieux être seule que mal accompagnée.
mais non, insiste le bougre de crasseux, va même jusqu'à lui choper l'bras et la t'nir à ptite distance de lui. suffocation, nez qui préfère s'boucher plutôt que d'se cogner une telle pestilence, poils qui se hérissent sur les bras, et dague qui sort de la botte, sans discretion aucune et vient s'flanquer sous l'menton ballotant de graisse.
tu m'laches ou j't'entailles.
lâche pas, va même jusqu'à lui mettre une main au cul. réflexe inné "tu m'touches sans que j't'en donne la permission, tu morfles".
La dague remonte du haut du cou jusqu'au ras du menton. petite estafilade pas bien méchante. mais suffisante pour le faire lacher prise le gros tas.
quand on peut pas blesser avec les poings, on essaie avec les mots. peine perdue, elle est rodée à ce genre d'exercice la Natt. "parait qu't'aimes te faire culbuter par les nobliaux" qu'il lui sort. dernier recours pour avoir le dessus...
ricanement de la Natt qui s'demandait quand ce genre de connerie arriverait sur l'tapis.. lui répond simplement "les on dit tu sais" en souriant.
Pauvre neurone obligé, parce que pas le choix, de se contenter de ce qu'on lui raconte.. incapable de réfléchir par lui même et de s'poser les bonnes questions..
"t'es vénale mais c't'une qualité" qu'il ajoute... sourire, impossible à retenir.. vénale Natt ? toujours fauchée, à la recherche d'un idéal bien plus que d'une situation.
mélangeons pas les torchons et les serviettes s'il vous plait. et encore, si on pouvait éviter les chiffons crasseux pleins de bile, ce s'rait encore mieux.

Et puis, une derniere tentative pour déstabiliser la sauvage.. peine perdue.
pas d'aigreur sous cette chevelure aussi sauvage que ce qu'elle cache, juste... l'envie d'en rire..

d'ailleurs elle se marre lorsque le gros quitte la taverne, certainement dépité de n'avoir pu la déstabiliser.
pathétique tentative, quand on sait d'où viennent les informations qu'il tient.. ptête que s'il avait été un peu plus ragoutant elle lui aurait expliqué certaines choses. qu'il ne tarderait pas à comprendre par lui même d'ailleurs.

Reprend la lecture de sa gazette du coin, le sourire aux lèvres, s'demandant quand les gens arrêteront d'être aussi naïfs et cons..

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Missjones

Bonjour Dame Missjones, je suis Linon, de passage à Angoulême... et voici mon ... beau-fils, Marko... Nous avons besoin d'une chambre et surtout, d'eau très chaude..

Eh bien Linon si vous voulez bien me suivre avec ce jeune homme, je vais vous indiquer votre chambre, mais avant je vous installe dans un petit salon avec une collation de temps que mon aide Arthur vous prépare un bain. Laissez votre cheval attaché, il s'occupera également de l'installer à l'écurie.

Miss précéda la jeune femme et l'enfant, les installa dans un des petits salons. La Belle ne possédait pas de salle commune, elle avait voulu faire de son établissement une auberge/pension de famille où les voyageurs se sentiraient comme chez eux sans avoir à côtoyer les ivrognes qui peuplaient habituellement les tavernes. La Belle était un endroit chaleureux et calme. La plupart des voyageurs qui arrivaient à la Belle appréciait ces qualités.

Le temps que ses clients prennent leur collation, Arthur s'était occupé du cheval, avait rempli deux baquets d'eau bien chaude dans la chambre que lui avait indiqué Miss.

Retournant voir Linon, Miss lui annonça que la chambre était prête. L'enfant avait avalé son bol de lait et un bon morceau de gâteau. Miss lui adressa un sourire un peu intriguée que l'enfant n'ait pas dit un mot depuis son arrivée. Miss se dit qu'il devait être très timide

Je vous demanderais simplement de signer le registre et nous pourrons monter à l'étage.

Dans le couloir, sur le comptoir près de l'entrée, Miss présenta le registre et une plume à la Dame.
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Linon

Une collation de bienvenue dans un petit salon douillet... Elle se sentait un peu gauche et peu à sa place dans cet environnement oublié depuis qu'elle avait repris la vie de nomade. Marko prit le gateau qui lui était offert et entreprit de l'engloutir mécaniquement sous le regarde désolé de Linon, assise devant lui, et qui lui pressait le bras en espérant lui transmettre tendresse et chaleur. Une fois le lait avalé lentement, il suivit Linon quand celle-ci ramassa leurs affaires et suivit dame Missjones.

Celle-ci tendit une plume et un registre à la jeune femme un peu surprise qui passant ses affaires sous le bras gauche, saisit la plume en se demandant ce qu'elle devait inscrire. Dans le doute, elle inscrivit seulement leurs noms en grandes cursives déliées

Linon, dicte d'Orient, enfin des fois. Et Marko Palmotta.

Souriant gauchement, et poussant Marko devant elle, Linon suivit la propriétaire à l'étage jusqu'au pas de la chambre, espérant y trouver lit propre et eau chaude.

Missjones

La jeune femme signa le registre et Miss les conduisit à l'étage vers leur chambre.

C'était la chambre bleu dans laquelle se trouvait deux lits, les tentures étaient bleues ainsi que la faïence du broc et de la cuvette sur la commode. Arthur avait disposé deux baquets séparés par un paravent.

Miss tendit la clé de la chambre à Linon

Je vous laisse vous installer, je serais dans ma cuisine si vous avez besoin de quoique ce soit.

Miss referma doucement la porte et redescendit l'escalier
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--Kenny

[HRP] Histoire parallèle quand tu nous tiens. Cela se passe donc à l'arrivée de Lisbelle en ville bien avant tout ces évènements dont l'arrivée de mes voisins du dessus.[/HRP]

Un instant d'abscence ? Peut-être. Toujours est-il qu'il ne réagit pas de suite. Il suivit en silence la conversation puis après que le petit groupe se mit en branle il suivit Lisbelle et sortit avec elle. Dehors il mit son sac sur son dos et attendit sa réaction.

Alors, pour aujourd'hui, où doit-on aller? Oh au fait, quand tu auras fini tes livraisons, je t'achèterai trois ou quatre pains au chocolat! Je voudrai les offrir à Sorianne et sa famille quand je les reverrai^^

Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !! Humpf !!

*Pour aujourd'hui on rentre. Je pensais passer à deux autres auberges mais je crois qu'elles sont fermées pour l'instant.*

Il commença le chemin à pied vers le retour attendant que la jeune fille récupère son cheval auprès du sieur Hedjour.

Son silence était semble-t-il continue depuis le début.

Linon

La chambre était large et claire. Linon poussant Marko entra à l'invitation de dame Missjones et déposa leurs affaires au sol. Elle remercia la propriétaire et referma la porte en soupirant de satisfaction...

Eh bien Marko, voilà qui nous fera le plus grand bien non? Une nuit au chaud après un bain brûlant...

Elle sourit gentiment à l'enfant qui affichait un air revêche et l'aida à se déshabiller pour entrer dans le bain, dû même le pousser un peu tant il semblait avoir peur de fondre comme un sucre

Allons allons, ce n'est que de l'eau..., et le baquet n'est pas assez profond pour que tu te noies !

Affichant un sourire un peu ironique, elle tendit brosse, éponge et savon au garçonnet qui commença mollement à se savonner.

N'oublie pas les oreilles hein?

Elle-même passa derrière le paravent et put enfin se débarrasser de ses vêtements crasseux... Le baquet n'était pas assez grand pour étendre les jambes, mais la chaleur de l'eau eut tôt fait de détendre ses muscles endoloris par cette satanée monte. Les vapeurs chaudes de l'eau achevèrent de lui ramollir l'esprit, Linon ferma les yeux, posa la tête sur ses genoux repliés et se laissa aller à la rêverie...

Le soleil avait passé le zénith quand elle rouvrit les yeux à cause de l'eau froide. Elle se sécha rapidement, se rhabilla de vêtements sinon propres, du moins... moins sales et rejoignit l'enfant qui somnolait sur un des lits.

Allongée près de lui, elle passa le bras sous la tête enfantine et tenta encore de le faire réagir en chuchotant à son oreille

Parles-moi Marko, je t'en prie... ça ne peut pas durer ainsi indéfiniment...

L'enfant aux yeux absents détourna la tête.

Veux-tu que je te raconte une histoire...?

Linon décida que qui ne dit mot consent et entreprit de raconter une histoire qu'elle inventait au fur et à mesure du récit, tout en caressant les boucles brunes du petit garçon.

Il était une fois, dans un lointain duché, un village qui vivait sous la terreur. En effet, chaque nuit des villageois disparaissaient, avalés par un ogre que nul ne voyait jamais car il ne se déplaçait que la nuit quand tout le monde dormait. Pourtant beaucoup de villageois pensaient que l'ogre les protégeait et que les voyageurs qu'il croquait l'avaient sûrement bien cherché.

Or la population diminuait, le commerce s'affaiblissait, car nul n'osait plus s'approcher du village... Il y avait dans ce village, un petit garçon de ton âge, très malheureux et très en colère car l'ogre avait mangé son père... Aussi ce garçon sortait-il chaque nuit pour chercher l'ogre et venger la mort de son père.

Et une nuit... il crut voir quelque chose bouger dans le noir... comme une montagne, énorme ! Un bruit de mastication parvint aux oreilles de l'enfant abasourdi qui comprit que l'ogre était en train de manger quelqu'un !

Ce petit garçon était fort vaillant et n'avait peur de rien... mais surtout, sa colère était si grande qu'il oublia le danger et se précipita au devant de l'ogre . Il se planta bien droit sur ses jambes, poings sur les hanches et cria à l'ogre

Va-t-en !! C'est ici chez nous ! Nous ne voulons pas de toi !!

L'ogre tourna lentement sa face immonde vers l'enfant qui semblait vraiment tout petit, du sang coulait de sa bouche infernale... Il se mit à rire d'un rire d'ogre abominable, faisant trembler les arbres et renversant l'enfant.

Je fais ce que je veux ! C'est ici mon territoire et je mange qui je veux ! D'ailleurs tu feras mon dessert....

Et l'ogre tendit son énorme main vers le petit garçon qui se mit à courir en tout sens, l'ogre n'arrivait pas à l'attraper et se mit à vociférer tant et si bien qu'il réveilla les enfants de l'orphelinat où vivait le petit garçon. Ils se mirent tous à la fenêtre et entendirent les cris de rage de l'ogre... Tous avaient perdu un parent à cause de l'ogre. Alors ils se ruèrent dehors et se mirent à hurler comme des possédés ! Ça réveilla même une partie du village qui se dit qu'il était grand temps de se débarasser de cet orphelinat ! Mais les enfants continuèrent et se mirent à ramasser des pierres et à les jeter sur l'ogre... sans dépasser la taille.

Alors ils prirent leurs lance-pierres pour avoir plus de puissance et se mirent d'accord pour tous viser au même endroit : la tête. Et l'ogre se retrouva sous une pluie de pierres... pas très grosses mais si nombreuses et violentes qu'elles le piquèrent comme des centaines d'abeilles. L'ogre rugissait et vacillait, battant l'air de ses énormes mains.

Notre petit garçon courageux, au comble de l'excitation et ne sentant plus sa force attrapa une pierre plus grosse que les autres, la plaça dans son lance-pierres, le fit tournoyer de plus en plus vite et lâcha la pierre en visant le front.
La pierre vola jusqu'au front de l'ogre et se planta juste entre les deux yeux, le tuant sur le coup ! L'ogre s'abattit d'une seule masse, faisant trembler le sol...
Les gamins hurlèrent de joie et se tapèrent dans les mains, découvrant la force de leur union.

Et c'est ainsi mon Marko que le village fut sauvé par une bande de garnements qui criaient trop fort.
Mais le village ne montra aucune reconnaissance, toujours persuadé que l'ogre était son allié.
On fit démollir l'orphelinat pour ne plus les entendre crier tout le temps, ils devinrent gamins des rues et le village dut s'habituer à les voir passer en bandes, chantant à tue-tête.

Linon se pencha sur son beau-fils et sourit doucement en constatant qu'il s'était endormi. Elle posa la tête sur l'oreiller, contre ses boucles brunes, et souriant aux bandes de gamins hurlant, s'endormit également.

Linon

Un cliquetis sur la vitre réveilla la jeune femme. Un peu brumeuse, elle s'interrogea un instant sur son origine... le cliquetis se reproduisit, plus fort. Quelqu'un lançait des graviers sur la vitre.

Linon dégagea doucement son bras sur lequel reposait la tête de Marko, se leva et se pencha à la fenêtre. Dans le froid vif de la nuit qui était tombée, une silhouette lui faisait signe de la rejoindre. Elle s'emmitoufla dans sa cape et après un regard à l'enfant qui dormait toujours, quitta la chambre en silence et sortit dans la cour. Elle le reconnut immédiatement et lui fit un large sourire. L'homme l'entraîna à l'écart des fenêtres et se mit à chuchoter

Vous partez ce soir, voici l'itinéraire... Tu emmènes la petite, elle attend dans l'écurie près de ton cheval. Tout est prêt? tu n'as besoin de rien?

Prise au dépourvu, Linon ne put que répondre non, elle n'était pas prête... mais pouvait se dépêcher. Pendant que l'homme retournait à l'écurie, elle regagna rapidement sa chambre, empaqueta leurs affaires et réveilla le petit Marko. L'enfant tout ensommeillé bâilla et et sans dire un mot ni poser une question, s'habilla docilement . Sa belle-mère l'entraîna par la main dans le petit salon, y abandonna le prix de la nuitée dans une soucoupe et les deux se pressèrent vers l'écurie.

Ils y retrouvèrent l'homme qui tenait une jolie fillette brune par la main. Linon l'avait parfois croisée au cours de leur voyage, mais n'avait encore jamais eu l'occasion de lui parler. Elle se pencha vers la fillette et lui sourit doucement

Bonjour Li.. je suis Linon. Sais-tu que certains m'appellent Li aussi? A nous deux, ça fait Lili... Regarde je te présente Marko, mon beau-fils.. hum.. il ne parle plus... mais peut-être qu'avec toi, il voudra bien dire quelques mots? et jouer? Sinon, tu vois, il est plus grand que toi, puisqu'il a 7 ans, presque 8... Je vous laisse faire connaissance...

Linon se redressa et laissant les enfants s'observer en silence, rangea dans les fontes les affaires nécessaires au voyages. Elle se tourna vers l'homme et d'un hochement de tête lui indiqua qu'elle était prête. L'homme lui redonna certaines consignes, vérifia qu'elle avait la carte et l'itinéraire, ses épée et bouclier accessibles, puis quand la jeune femme fut enfin en place, aida Marko à s'installer devant elle, et lui tendit la petite qui se retrouva tout devant. La fillette fort vive se taisait mais regardait partout autour d'elle avec curiosité.
Linon se pencha vers les enfants et chuchota pour les rassurer

Allez mes p'tits loups, c'est parti ! on va faire un petit voyage de quelques jours, on dormira dans les bois et Marko pourra t'apprendre à poser des collets si tu veux Li ! Et qui sait.. je vous ferai peut-être des crêpes ...

Libertà parut vivement intéressée par cette perspective et ses yeux, semblables à ceux de sa mère, pétillèrent de plaisir anticipé. Marko en revanche baissa les siens vers ses pensées noires . Linon força son sourire et se retourna pour saluer gaiement de la main l'homme qui avait ouvert la porte de l'écurie, et les regardait s'éloigner dans la nuit vers un destin tragique.

Edit: ajout d'un lien

Hedjour

Hedj rentra tard ce soir là voir au milieu de la nuit il ne savait plus Kazan toujours contre ça jambe alors qu'il passait l'encablure de l'auberge Kazan s'arreta et ce mis à grogner Hedj compris que quelque chose de louche se passait au sein de l'auberge.
Un cheval passa avec trois personnes dessus Hedj ne les connaissait pas.

Bonjour la compagnie le cheval parti sans un mot.

Hedj devrait en parler à Miss.

Il se rendit à son habitude dans l'espace qui servait d'écurie. Un box venait juste d'être quitté il y croisa un homme Kazan ce placa devant celui-ci sans bruit les babines retroussé la tête baissé et le museau relevé. Seul leur vie en commun permis à Hedj de comprendre que Kazan ce mefier de cette persone.
Il dit alors :
Bonsoir Monsieur que faite vous ici

Hedj pensa il se passe des choses bien étranges à l'auberge il me faudra en parler à Miss dès que je la verrai

Missjones

Miss était rentrée depuis peu du campement caducée où on lui avait sauvé la vie. Ce matin là encore, elle se leva très tôt. Avec sa main temporairement handicapée elle mettait beaucoup plus de temps à réaliser quoique ce soit.

La veille en se promenant elle avait vu un magnifique sapin qu'avait fait installer Orka et Miss voulait contribuer à le décorer.

Elle se demandait ce qu'elle allait pouvoir utiliser pour faire une belle guirlande et de plus elle devrait être très longue puisque le sapin était grand.

Elle tournait en rond dans sa cuisine, allant dans la réserve, regardant tout ce qu'il y avait autour d'elle, scrutant le plafond comme si l'idée allait en jaillir. Puis ses yeux tombèrent sur le sac de maïs séché qu'elle avait remisé là pour le pigeonnier.

Mais c'est bien sûr !!!!!!! Miss se souvint que quelques grains de maïs étaient tombés sur son fourneau un jour qu'elle cuisinait et avec la chaleur ceux-ci s'étaient gonflés sautant en l'air pour retomber tout boursoufflés sur le fourneau

Miss s'attela à la tâche, elle alluma le fourneau, prit un récipient y jeta du maïs.

POP ...POP .... POP POP POP POP entendait-elle. Quand il n'y eut plus de bruit elle souleva le couvercle, la casserole était pleine de petites boules blanches. Elle en prit une pour la goûter

Hummm c'est pas mauvais, ça se mange en plus, je suis sûr que les enfants du village vont aimer ça. Faut que je leurs trouve un nom.
Euhhh .... voyons voir .... maïs soufflé ?!! non .... maïs ... euhh OUI J'AI TROUVE !!!!! POP MAÏS !!!

C'est à ce moment que Miss réalisa qu'elle parlait toute seule et partit dans un éclat de rire.

Tout en riant Miss alla chercher sa cousette, prit du fil et une aiguille et tant bien que mal enfila son pop-maïs. Cela lui prit une bonne partie de la matinée, mais elle était fière du résultat.

Elle déposa délicatement la guirlande dans un panier et prit le chemin de la place pour y déposer sa guirlande.
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Hedjour

L'homme ne répondit pas et partit Hedj passa la nuit dans la grange au coté des chevaux avec le flanc de son chien contre le sien pour le réchauffé (faute de mieux).

Au matin il fut réveillé par miss qui faisait semblait il des recherches en explosions en tout genre.

Hedj pris le parti d'aller chercher des affaires propre en passant d'abord la tête par la fenetre de la cuisine pour saluer miss et lui parlait de l'histoire de la veille.

Salut Miss, tu as reçut des personnes bizare dernièrement Hier en arrivant ne voulant pas te réveillé je suis aller directement dans l'écurie voir les chevaux et tu sais comme j'aime cet endroit et en chemin j'ai croisé un cheval monté par trois personne dont deux de ptite taille. Et un homme était dans l'écurie j'ai pas bien compris ce qu'il se passait mais c'était bien la première fois que je voyais quelqu'un quitter un lit de l'auberge en pleine nuit et même pas profité du bon ptit dej que tu serts tiens à propos j'ai pas mangé depuis un moment.

Hedj avait tout déballé d'un coup sans même laisser de temps à Miss.

Missjones

Salut Miss, tu as reçut des personnes bizare dernièrement Hier en arrivant ne voulant pas te réveillé je suis aller directement dans l'écurie voir les chevaux et tu sais comme j'aime cet endroit et en chemin j'ai croisé un cheval monté par trois personne dont deux de ptite taille. Et un homme était dans l'écurie j'ai pas bien compris ce qu'il se passait mais c'était bien la première fois que je voyais quelqu'un quitter un lit de l'auberge en pleine nuit et même pas profité du bon ptit dej que tu serts tiens à propos j'ai pas mangé depuis un moment.

La voix de Hedj fit sursauter Miss.

Oui Hedj se sont surement les clients de l'auberge que j'ai laissé un peu livrés à eux mêmes la nuit de l'attaque et pendant que j'étais au campement caducée pour y recevoir des soins, personne ne s'est occupé d'eux.
Ne vous inquiétez pas rien ne manque à l'auberge, nous n'avions pas à faire à des voleurs.
Entrez donc prendre un petit déjeuner, il y a du lait et de la brioche que nous livre Kenne-y tous les matins.

Dès que Hedj eut pris son petit déjeuner, il repartit laissant Miss à ses occupations.
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Hedjour

Missjones a écrit:

Dès que Hedj eut pris son petit déjeuner, il repartit laissant Miss à ses occupations.

Sans oublier en mangeant de prendre des nouvelles de miss.
Tu parles d'un campement de soin eus tu été bléssée?

Missjones

]Tu parles d'un campement de soin eus tu été bléssée?

Miss ouvrit des yeux ronds à la question d'Hedj et regarda sa main gauche bandée, depuis qu'elle était rentrée elle se tenait légèrement penchée sur la gauche à cause de sa blessure au flanc.

Euhh ... oui Hedjour, j'ai été blessé lors de la dernière attaque ... mais laissons cela .... c'est du passé

Miss partit dans ses pensées, comment n'était-il pas au courant, pourtant cela avait fait du bruit dans angoulême et puis elle n'aimait pas en parler. Elle était soldat et quand elle s'était engagée dans la Garde Territoriale elle savait les risques qu'elle encourait et les avait acceptés.

Avec un sourit Miss dit à Hedj

Passez une bonne journée Hedj
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Missjones

Quelques jours plus tard

Miss avait passé une journée agréable tranquillement à la Belle. Il n'y avait pas de client aussi en profita t-elle pour faire un grand ménage, aussi bien dans les chambres qu'au rez de chaussée. Cela fait, le journée était bien entamée et Miss s'installa au coin du feu, un chandelier sur un guéridon. Elle prit le panier dans lequel s'entassa moult pelotes de laine et s'attela à la confection de gants qui lui sembla plus que nécessaire en cette période de grand froid.

Cela faisait à peine une demi-heure qu'elle tricotait quand les bougies s'éteignirent. Elle partit à la recherche de nouvelles bougies dans la réserve
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Hedjour

Après une retraite pendant la période de noel Hedj revint à la taverne il se dirigea directement vers la grange s'occuper des bêtes et son jardin.
Il amenagea une cage dans la grange et se dirigea vers le bois avec une hache toujours avec kazan sur ses talons.
Faudra que je propose à Miss que l'auberge propose des tours en traineaux quand je l'aurais fait suite à ça il me faudra trouver des chiens mais bon dans un premier temps trouvons miss et du bois.

Missjones

Ce matin, Miss s'était levée très très tôt, c'est l'anniversaire de Markama et Miss voulait lui organiser une fête dont elle se souviendrait longtemps. Elle passa rapidement au marché chercher les victuailles qui lui manquaient.

De retour à la Belle elle appela Arthur qui arriva très vite

Oui Miss, besoin d'un coup de main ?
Non Arthur, aujourd'hui je serais dans ma cuisine et je ne veux pas être dérangée, je n'y suis pour PERSONNE, tu as bien compris ?!!
Très bien Miss, personne n'entrera

Miss s'enferma dans sa pièce favorite et se mit à l'ouvrage. On aurait dit une tornade, tantôt dans la cuisine, tantôt dans le garde mangé, un rapide saut dans le jardin. La matinée passa avec une vitesse surprenante. Bien qu'exténuée Miss avait réussit à faire tout ce qu'elle avait prévu.

Miss s’autorisa une petite sieste et se réveilla dans le milieu de l’après midi. Il lui restait encore à faire la décoration de la salle commune puis y installer son buffet. Avec l’aide d’Arthur elle poussa les tables le long d’un mur, les couvrit de belles nappes. Elle déposa les plats. En bout de table elle mit une pile énorme d’assiettes, des couverts et des verres. Au milieu trônait un grand saladier de punch. Elle déposa de-ci, de-là des petits bouquets de fleurs.

Miss fit quelques pas en arrière pour juger de l’effet. Toujours avec l’aide d’Arthur, elle plaça des chaises le long du mur en face du buffet. Elle alluma la cheminée et s’assura que la réserve de bois était suffisante pour tenir toute la soirée.

Elle quitta la pièce, jetant un dernier regard d’ensemble. Elle était fière du travail accompli et espérait que plairait à Marka.

Bon maintenant il fallait mettre une affiche à la mairie pour annoncer à tout le monde qu’il y avait une fête à la Belle et que tous le monde était convié

Miss n'avait pas mis longtemps à faire l'aller/retour, il ne lui restait plus qu'à attendre les invités
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Hedjour

Un temps plutard hedj n'avait pas de réponse de la part de miss il voulut lui demander à nouveau mais celle ci sembla bien affairé l'anniversaire de Marka approchait et Hedj ne voulut pas la déranger dans ses préparatifs. Il avait commencé l'ouvrage le traineau prenais forme dans la grange il ne lui manquerais plus que les chiens il savait ou il pourrait en trouver.

Juste au moment de partir il croisa Miss
Bonjour Miss l'orga pour l'anniversaire de Marka c'est bien passé?
Je vous prépare une surprise pour ce soir je vous avais parlé d'un projet je l'ai mené dans un coin et vous ferais profiter de la primeur ainsi qu'a Marka si la neige n'a pas toute fondue (sourire au levre) bonne journée. Puis il parti

Orkaange7876

Orka pensait être en retard pour la fête organisée pour Marka, aussi elle se hâtait à travers les rues d'Angoulême. Elle était heureuse de revoir son amie et de pouvoir fêter les retrouvailles comme il se doit. En chemin elle pensa soudainement que l'anniversaire de Schumi était pour bientôt et en arrivant, elle se précipita dans la salle, se disant que l'on pourrait même faire une fête qui regrouperait les deux impétrants

MIIIISSS MIIISSSS chuis là, je viens t'aider.

Elle jeta un oeil dans la salle et eut un sifflement d'admiration.. Tout était parfait comme d'habitude avec Miss. Elle partit dans la cuisine à sa recherche

MIIISSSS j'ai pensé à un truc, comme quoi ça m'arrive des fois de penser^^.; C'est l'anniversaire de schumi aussi bientôt, on pourrait peut être les associer non??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Psych0

Psy alla pour aider a la préparation de l'anniversaire de son amie marka. Il sorti de chez lui, embrassa sa douce, puis déposa un bisou sur le front des enfants, puis pris la route. Il traversa les rues, salua les gens qu'il connaissait, puis passa dire bonjour au poste de police, voir si ken avait bien pris sa garde.

Puis continua sa route jusqu'a la salle des fêtes où il y retrouva Miss et Orka :

Salut vous deux vous allez bien?

Bon je suis venu donner un petit coup de main. Que faut il faire?
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Hedjour

Quand hedj revint de sa sortie avec non plus un chien mais 5 dont 4 nouveau qu'il tenait en laisse il alla les palcer silencieusement dans l'espace qu'il avait aménager à cet effet puis entra dans l'auberge par la porte de la cuisine à son habitude. Il fut surpris d'entendre des bruits dans la salle que miss avait préparé.
Il passa la tête par l'encablure de la porte il vit alors Orka et psycho qui entrait.
Salu Orka puis pensant qu'il devait empester le chien et la sueur Donne moi 5 mn je reviens je vais aller me rendre un peu plus présentable que je ne le suis actuellement. Prends place miss à tout préparer elle est aller à la mairie et ne devrait pas tarder

Sur ce il traversa la pièce en courant d'air pour monter l'escalier et éviter de laisser un fumet derriere lui

Missjones

[LJD Hedjour fait attention aux posts précédents JE SUIS DANS L'AUBERGE]

Miss vit arriver Orka avec grand plaisir

Coucou Orka, contente de te voir, tu sais pour l'instant il n'y a pas grand chose à faire, mis à part attendre l'invité d'honneur et les autres. Mais viens, on va s'installer près du feu en attendant et siroter quelque chose à boire. Qu'est ce qui te ferais plaisir ?

Pendant que Miss accompagnait Orka vers la cheminée, Psy entra à son tour. Cela lui donna une idée

*si seulement tout le monde pouvait arriver avant Marka on pourrait lui faire une belle surprise*

Après les salutations d'usages, Psy dit

Bon je suis venu donner un petit coup de main. Que faut il faire?

Ben rien merci Psy, tout est sous contrôle nous n'attendons que les invités
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Markama

(Quelque part entre Périgueux et Angoulême)

Marka avait pris du retard…
Elle n'était plus très loin mais ce voyage n’en finissait pas.
Miss devait s'inquiéter et elle n'avait aucun moyen pour la prévenir.

Mais pourquoi diable avait elle entreprit ce retour à Angoulême à cette période ?
Pourquoi ce besoin impétueux de régler maintenant ses affaires... la vente de son champ, l'argent qu'elle devait encore à Psy...
Et voir ses amis... oui, les voir et les embrasser.
Retourner une dernière fois à l'auberge chez son amie de toujours.

Ou voulait elle se faire peur dans le blanc et s’égarer ?
Le vent effacerait vite les lignes de ses pas dans la neige…

Elle savait depuis longtemps qu’aucun chemin ne conduit vraiment où on veut aller.
Il fallait savoir revenir sur ses pas et repartir.
Mais là… quelque chose n’allait pas… une tourmente qu’elle ne saisissait pas.
Elle avait quitté Lenance la veille... il n'avait pas compris et était inquiet... elle n'avait pas réussi à le rassurer.

Et plus elle avançait… plus les lignes de ses pas devenaient des lignes de mots.

Marka se surprit à repenser et revivre tout ça…
Cela ne lui ressemblait pas.
Elle se retournait peu sur son passé… même si elle avait appris à ne rien oublier.

Le froid sans doute… la solitude de ce voyage...
Cette route qui n’en finissait pas et cette douleur dans la poitrine qui l’obligeait à s’arrêter souvent… à se courber et s’accroupir en attendant que les assauts de ce feu lui laissent un peu de calme et d’apaisement.

Les mots s'entrechoquaient...
Les souvenirs se précipitaient...

Len avait raison… rattrapée par le passé tout comme lui.
Il était là... la nuit du drame...

Angoulême…
.../...
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Hedjour

Au bout du temps indiqué précédemment Hedj sorti de sa chambre Il avait une tenue propre et peu reprisé contrairement aux peaux qu'il portait habituellement. La barbe rasé de près il en était presque méconnaissable. Et en arrivant en haut des escaliers il se rendit compte que miss était déjà rentré.

Salut Miss désolé je t'ai pas vu tout à l'heure. Marka n'est pas encore arrivé j'espère? Sais-t-on ou est elle?
J'aimerais aller la chercher avec la surprise dont je t'avais parler miss.
Cela laisserai un peu de temps à tous d'arriver avant elle comme le souhaiter Psycho.
D'ailleurs Monsieur pourriez vous m'aider quelque peu pour la mettre en place?
Dit il en se tournant vers celui ci.
Eh Miss tant que j'y pense pourrais je t'emprunter une couverture?
Il était tout exiter à l'idée de recevoir la personne qui l'avait accueilli ou plutot recueilli à son arrivée et lui avait permis doucement et calmement de renouveler des contacts avec l'espèce humaine.

Facetie

Facétie entra dans la taverne les joues toutes rouges, elle avait couru pour ne pas être en retard, elle avait promis à Miss de l'aider au service si besoin, un retard serait un peu incongru.

Elle déboula dans la taverne avant de voir qu'elle était presque vide... Si elle avait été pleine, son entrée aurait pu passer inaperçue mais là point de vue discrétion, il y avait mieux.
Elle les regarda un peu gênée et essoufflée de sa course.

Euh bonjour tout le monde, Marka n'est pas encore arrivée? ou sont les autres invités?

Puis elle se rendit compte à leurs regards qu'elle était un peu survoltée et se calma donc en laissant la tension s'échapper par un éclat de rire.

Pardonnez moi, j'avais si peur d'être en retard...
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Missjones

Eh Miss tant que j'y pense pourrais je t'emprunter une couverture?

Bien sûr Hedj vous pouvez avoir une couverture, demandez simplement à Arthur qu'il vous en donne une. J'espère que vous aurez du succès avec votre idée de traineau, si vous le souhaitez nous en reparlerons plus tard lui dit Miss en souriant.

Euh bonjour tout le monde, Marka n'est pas encore arrivée? ou sont les autres invités?

Eh Face !!!! comment vas tu ? La jeune femme toute essoufflée, venait de faire son entrée à "La Belle".

Marka n'est pas encore là et les invités, ben se font attendre on dirait, mais viens prendre un verre avec nous en attendant
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Markama

(Suite 2 – Quelques heures plus tard aux abords d’Angoulême)

Marka ne sentait même plus les morsures du froid…
Elle avançait.
Et ses souvenirs qui ne la lachaient pas et qui subitemment refaisaient surface...
Pourquoi ?

Angoulême…
Elle y avait vécu démesurément et passionnément…

Elle y était arrivée au début de l’année 1456 contrainte et forcée.
Elle voyageait avec Chingrelin et Angoulême n’était pas le but de leur voyage.
Mais ils n’avaient plus un sou…
Brigandage d’une nuit qu’elle ne regrettait plus finalement quand elle pensait à tout ce qui avait suivi… à toutes ces rencontres.
Elle se surprit à sourire…

Schumi avait été le premier à les accueillir.

Et puis la rencontre rapide, évidente…
Charisma venait de rejoindre le tout puissant.

Il l’avait suppliée de ne pas reprendre la route et l'avait alors installée au domaine à l’abri des indiscrétions et des rumeurs.
Et les jours heureux jusqu’à cette terrible nuit…

La nuit où la vérité avait éclaté…
Non Forth… Barra n’a pas été assassiné.
Il l'avait trahie, reniée et s’était donné la mort…
Les secrets de sa famille étaient sortis de leur lourd silence.

Peu de personnes connaissent la vérité et savent ce qui s’est réellement passé cette nuit là.
Schumi vraisemblablement... Len... et Miss à qui Marka s’était confiée.
Len… qui depuis lui avait apporté les morceaux manquants à la pièce…

Marka avait du fuir sous la pression vulgaire et injurieuse de personnes dont elle ne connaissait même pas l’existence avant le drame.

Elle avait été aimante...
Cette histoire allait lui laisser des traces à tout jamais...
Plus rien ne serait jamais comme avant...

Les prédictions des fées sur son berceau...
Tout se mettait en place...

Marka s’arrêta un instant… releva la tête et aperçut enfin les murs de son village.
Encore quelques efforts et elle allait pouvoir enfin serrer Miss dans ses bras.

Et se reposer.
Elle était épuisée... quelque chose n'allait pas.
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Hedjour

Bien sûr Hedj vous pouvez avoir une couverture, demandez simplement à Arthur qu'il vous en donne une. J'espère que vous aurez du succès avec votre idée de traineau, si vous le souhaitez nous en reparlerons plus tard lui dit Miss en souriant.

Hedj se tourna vers Arthur et lui demanda une couverture.
Celui-ci disparu l'espace d'un instant avant de revenir avec l'objet.
Hedj s'adressa alors à Miss.

Sais tu te quelle ville elle vient elle doit être fatiguée je vais aller la chercher à l'entrée de la ville.

Hedj attendit la réponse de Miss. Kazan était nerveux et Hedj ne savais qu'une chose il fallait qu'il en face sont chien de tête et l'attelle rapidement avant qu'il ne démonte la porte de la cuisine à force de la gratter il savait aussi que sont chien apprécié particulièrement Marka.

Orkaange7876

A l'invitation de Miss, Ork se rapprocha de la cheminée. elle trouva bien vite de quoi se désaltérer, et prépara aussi un verre à son amie qui débattait avec Hedjour d'un mystérieux traineau. Elle était impatiente de voir Marka, qui lui manquait bien depuis quelques temps. celle ci était partie à Sarlat quelques mois auparavant, furieuse contre certains angoumoisins, et cherchant un nouveau départ. ork éspérait qu'elle avait trouvé une nouvelle raison de vivre, et qu'ils la reverraient plus éclatante que jamais. Elle souriait, perdue dans ses souvenirs de soirées en tavernes, de parties de rigolades et de danses effrénées venues de lointains pays. Mais Marka ce n'était pas que celà pour la blonde. c'était aussi une amie et confidente remarquable, toujours à l'écoute, toujours compatissante et jamais fatiguée d'écouter ses amies dévoiler leur mal être. Et que dire de sa vitalité et de son inventivité, que la blondasse avait pu remarquer lors de leur passage dans le conseil municipal formé par Méli; Celle ci manquerait d'ailleurs pour fêter cet anniversaire.....
Elle fut tirée de sa rêverie par l'arrivée de Face, à qui elle fit des grands signes tout en lui servant un verre

Coucou ma belle.. tiens viens te réchauffer ici en attendant l'impétrante.. Ca va?? Pis faut qu'on parle sérieusement, j'ai plein d'idées pour l'écho...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Schumif1

Comme promis schumi se préparer pour l'anniversaire de marka, il était ravi d'y assister, s'habilla pour l'occasion et se rendit vite en ville. Arriver devant la belle, il entra puis alla dire bonjour à tous ceux deja arriva.

bonjour les filles , vous allez bien? j'espere je suis pas en retard

Puis schumi se prit un verre et s'approcha aupres des autres.
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--Kazan_chien_loup

Bon il se dépeche le bipede là c'est pas que mais fait pas chaud dehors et la bipede est dans le froids. C'est pas que mais je sais ou aller moi. Bon je prends les choses en gueule maintenant.
Kazan se dirigea de la porte de la cuisine ou il se trouvait directement vers Hedj pris sa main dans sa gueule sans serrer attendit de voir s'il allait se faire attraper Hedj de son coté l'observer sans savoir.
Kazan s'engaillardi puis se dirigea alors en tirant Hedj vers la porte.
Hedj le suivi et kazan l'emmena à l'étable et pris sa place sur la ligne de trait.
Hedj compris ou il voulait en venir il l'acrocha et retourna à l'auberge en lui disant
Bouge pas j'arrive je préviens les autres et on y va.

Cmyrille

On lui avait gentiment fait savoir qu'il était attendu à "la belle" pour l'anniversaire de Marka. Anniversaire qu'ils n'avaient pu aller fêter chez elle à Sarlat.

Il se rendit donc à l'auberge où il y avait déjà quelques personnes qui attendaient, au coin du feu.
Il entra.

Bonsoir tout le monde les gens!

Comment ça va bien?

Elle est pas encore là mamie?
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA

Hedjour

Hedj rerentra après avoir été enlevé par sa bete passa juste la tete par la porte.
Il entendit :

Elle est pas encore là mamie?

Ce à quoi il répondit

Je pars la chercher et vous la ramène

Il disparut aussi vite qu'il était apparu en entrant dans la grange un brouhaha se fit sentir à son entrée les chiens s'exciter de sa présence.

Il leur plaça harnet et collier les plaça sur la ligne de trait et Kazan enleva le traineau sur la neige qui se trouvait dans la cours il avait neigé pas mal ces dernier temps la route avait donc une bonne épaisseur tassé par les pas des passant.

Hedj s'accrochait a son traineaux laissant les reines à kazan qui semblait il savait ou aller.

Puis ce que celui-ci au bout d'un certain temps s'arrêta a coté de quelqu'un emmitouflé dans des couches et des couches de vêtement seul une fente pour les yeux sortait de cette masse.

Hedj dit alors

Bonjour Dame

Suspectant que kazan c'était arrété à coté de Marka

Kemper

Alors que les personnes déjà présentes échangeaient quelques mondanités et nouvelles du pays, la porte s’ouvrit brusquement laissant entrer un voyageur en piteux état et dont l’apparence pouvait suscité au choix l’effroi, la pitié ou l’hilarité. Ses vêtements étaient couverts de boue et de sang, son bras gauche pendait le long de son corps et semblait inanimé, il affichait sur son visage un teint si pâle qu’on l’aurait dit revenu de chez les morts.
Il avançait péniblement, dans le prolongement de son bras endormi, sa jambe gauche traînait sur le sol.
D’un geste sec il referma la porte de sa main droite et le regard hagard il dit non sans peine :

« Beuuarrgghhh !!!
Bonjour,
J’ai besoin d’une chambre….
….pour 45 jours……

…..s’il vous plait….

Maaaaadameuuuuu….. »
Il attendait q’un lui réponde et qu’on lui permette enfin de pouvoir se reposer. Les muscles de sa mâchoire avaient du mal à la maintenir fermée et il restait ainsi la bouche ouverte.

Missjones

Schumi venait de faire son apparition et pendant que Miss l'accueillait, le chien Kazan fit son entrée, entrainant son maître derrière lui ce qui fit rire Miss

Bonsoir Schumi, je suis contente que tu sois venu, nous attendons encore Marka, mais va rejoindre les autres. Demandes à Orka de te servir quelque chose à boire lui dit Miss en souriant

Puis se fut au tour du Cap de faire son entrée.

Bonsoir Cap, ben non comme tu le vois on attend toujours Marka, mais fait comme les autres. Sers toi à boire, j'espère que l'invité d'honneur ne va pas tarder à arriver

Puis Miss vit Hedj faire un aller/retour éclair annonçant qu'il allait chercher Marka. *Enfin* pensa Miss

Quand quelques temps plus tard elle entendit la porte s'ouvrir Miss s'apprêtait à accueillir son amie Marka, mais c'est un homme qui se présenta

Bonjour,
J’ai besoin d’une chambre….
….pour 45 jours……
…..s’il vous plait….
Maaaaadameuuuuu….. »

L'homme était dans un état pitoyable et tout de suite Miss pensa qu'il avait du être agressé.

Bonsoir Messire, je suis Miss, la propriétaire de l'auberge et bien sûr qu'il y a une chambre, je vous la montre de suite. Suivez moi s'il vous plait

Miss précéda l'homme dans l'escalier, se tournant de temps à autres pour s'assurer qu'il arrivait à gravir les marches.

Miss ouvrit une porte et s'effaça pour laisser l'homme entrer dans la chambre.

Je vais vous faire préparer un bain, auriez vous été agressé Messire ... euhh ... Messire comment au fait ? Etes vous blessé ? Voulez vous que j'appelle un médicastre ?

Miss savait bien qu'elle se noyait dans un flot de questions mais elle ne pouvait laisser cet homme en l'état. Mais pour l'instant il fallait parer au plus pressé. L'homme s'était laissé tomber sur le lit, ses jambes ne semblaient plus le soutenir. Miss appela Arthur

ARTHUUUUUR, va me préparer un bain de suite pour le Messire, apporte beaucoup d'eau chaude.

Puis se tournant vers l'homme,

Arthur va vous préparer un bain, si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites lui de venir me chercher.

Miss laissa les deux hommes et redescendit dans la salle pour accueillir Marka
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Kildara

Kildara arrivait à la taverne, elle avait reçu un pigeon de Marka lui annonçant une petite fête pour son anniversaire, elle trouvait l'occasion idéale pour se revoir et faire connaissance avec d'autres Angoumois et Angoumoises... chose qu'elle n'avait apparemment toujours pas eu le temps de faire...

Elle poussa la porte un peu timidement

Bonjour, je suis Kildara, dite Kil, j'espère que je ne suis pas en retard, je viens pour l'anniversaire de Marka, mais a priori, elle n'est toujours pas là...

Orkaange7876

Orka était assise près de la cheminée, devisant avec Face de leurs projets pour l'enimation d'Angoulême qui semblait prise de léthargie ces derniers temps, quand elle vit arriver Schumi.

Tiens patron, t'as quitté ton fauteuil à la taverne? Rhoo ben je serais Marka, je serais flattée dis donc. Tiens prends donc une chope, pour une fois tu vas boire.

Elle lui préparait donc un verre de vin, quand elle entendit une voix connue qui venait de l'entrée
Comment ça va bien?
Elle est pas encore là mamie?

Elle se retourna avec un large sourire, et alla vers lui pour l'embrasser. Elle l'attira près de la cheminée, lui servant aussi un verre.

Coucou toi. Ca fait plaisir de te voir de nouveau rôder dans Angoulême, vais finir par croire que t'as une autre maitresse à Périgueux moi.. Allez viens donc boire un coup avec nous en attendant mamie comme tu dis.

Un courant d'air froid se fit sentir quand Hedj partit enfin chercher Marka sur la route, et Ork frissonna, se rapprochant de la cheminée, souriant de voir ses amis réeunis, et impatiente de revoir Marka. Tout à coup, la porte se rouvrit et ils virent entrer un homme dans un état pitoyable, à croire qu'une armée lui était tombé dessus ^^. Elle resta figée, tandisque Miss se précipitait pour lui donner une chambre et lui faire préparer un bain par Arthur. Miss était toujours en haut quand Kildara entra elle aussi dans la pièce

Bonjour, je suis Kildara, dite Kil, j'espère que je ne suis pas en retard, je viens pour l'anniversaire de Marka, mais a priori, elle n'est toujours pas là...

Ork alla à sa rencontre, et l'invita auprès de la cheminée, Miss étant toujours occupée à l'étage
Kil viens donc par ici.. Tu connais tout le monde?? tu veux boire quelque chose?
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Kemper

Missjones a écrit:

Arthur va vous préparer un bain, si vous avez besoin de quoi que ce soit, dites lui de venir me chercher.

Miss laissa les deux hommes et redescendit dans la salle pour accueillir Marka

Il répondit à l’économie à Miss Jones, tellement la prononciation d’un mot lui semblait intenable. Il lui donna son nom, la remercia, à la question si il souhait un medicastre, il secoua la tête…comme à chaque il s’en débrouillera.

Il remercia encore d’un signe de tête Miss Jones lorsqu’elle quitta la chambre et il contempla béat l’eau couler dans la cuve qui faisait office de baignoire.

Sans se soucier de l’homme qui était encore dans la chambre il se débarrassa de ses vêtements en poussant un gémissement de douleur à chaque morceau de tissu qu’il enlevait. Chacun de ses habits se décomposait lorsqu’il les retirait, les manches de sa chemise lui restaient dans les mains, ses braies se fendirent lorsqu’il commença à déboutonner. Il jetait un à un sur le sol les morceaux de tissus qui formaient ainsi un amas méconnaissable de fils, de boue et de sang.

Il pénétra ensuite dans le bain, il décida de s’enfoncer d’un seul dans l’eau. Le contact avec ses blessures fut sans appel, il ne ou retenir un cri de douleur qui résonna dans toute la chambre et bien au-delà d’ailleurs.

Lorsque Arthur s’apprêtait à quitter la chambre Kemper l’interpella :

« Dis moi l’Ami, Veux tu bien me trouver des habits neufs, je te prie ???

Prends une paire de botte aussi.. des bottes, hein... Pas ces mocassins de paysans… »

Puis il ferma les yeux, il senti son corps reprendre vie peu à peu.
Soudain il renifla une odeur désagréable…elle semblait être là depuis toujours, mais il n’y avait pas encore prêter attention.
Mais qu’elle était cette odeur qui semblait de plus en plus présente ?
Impossible de savoir d’où elle venait, l’odeur lui devint ensuite familière…

*Un animal…ça sent l’animal crevé….*

Kildara

Kil aperçut un visage familier parmi tous les inconnus ou presque tous. Orka venait vers elle

Citation:

Kil viens donc par ici.. Tu connais tout le monde?? tu veux boire quelque chose?

Je te remercie la belle, une choppe me ferait plaisir! Hé bien non je ne connais pas encore tout le monde, mais je suis certaine que ça ne saurait tarder! Il faut bien, un jour ou l'autre, se confronter à la vie et au monde! lui répondit-elle en souriant.

Elle suivit Orka près du comptoir et s'installa en attendant la reine de la soirée.

Lenanceendu25

Len. ne sait combien de minutes se sont écoulées avant qu'il ne se décide de pousser la porte de l'auberge...
Il n'était pas vraiment à l'aise lors de ces fêtes ou autres mais il n'avait eu à coeur de refuser l'invitation de Dame Miss.

S'il avait prit un moment pour un bain, il n'avait malheureusement eu que quelques minutes de repit depuis son arrivée. Entre le moulin qu'il fallait inspecté soigneusement à chaque retour de mission et divers tâches. Donc c'est le visage marqué par la fatigue qu'il pénétra dans " La belle Angoulème "

Il se promis de ne rester qu'un court instant...

Bonjour, dame Missjones m'a aimablement invité à me joindre à vous. J'espère n'être en retard pour les festivités...

Orkaange7876

ORka faisait les présentations, quand la porte s'ouvrit de nouveau. Décidément, l'anniversaire de Marka attirait du monde.. Elle reconnut Len, qu'elle pensait à Périgueux. Elle le connaissait très peu, mais c'est avec le sourire qu'elle s'approcha

Bonjour Len, je t'en prie approche de la cheminée. Tu veux un verre?? Marka n'est pas encore arrivée, mais ne saurait tarder. Hedj est parti la chercher avec un ingénieux traineau qu'il fait tirer par des chiens. da'illeurs en parlant de ça Miss, l'un d'eux a failli me bouffer le cuissot récemment. Tu devrais faire attention, c'est pas bon pour le commerce...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Missjones

Miss venait de descendre de l'étage quand elle vit la marraine de Dama. Heureusement que Orka était là pour accueillir les invités.

Bonjour Kildara, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, nous nous sommes croisées au bureau du cadastre. Bienvenue à "La Belle"

Miss surveillait la salle, s'assurait que tout le monde avait une chopine à la main. Des groupes se formaient, les discussions allaient bon train. Miss était tout sourire et se dirigeait vers Orka quand elle l'entendit dire

Bonjour Len, je t'en prie approche de la cheminée. Tu veux un verre?? Marka n'est pas encore arrivée, mais ne saurait tarder. Hedj est parti la chercher avec un ingénieux traineau qu'il fait tirer par des chiens. da'illeurs en parlant de ça Miss, l'un d'eux a failli me bouffer le cuissot récemment. Tu devrais faire attention, c'est pas bon pour le commerce...

Ah!! Messire Len vous êtes venu, comme c'est gentil à vous. J'espère que notre Marka arrivera sans tarder

Rhoo c'est pas possible Orka, en effet il va falloir que je demande à ce jeune homme d'éloigner ses chiens. J'envisage de lui trouver un endroit où installer son commerce. Il faut absolument que je sillonne les rues d'angoulême pour lui trouver un endroit adéquate.
Tu n'es pas blessée au moins, laisses moi voir
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Facetie

Facétie s'était assise près du comptoire prête à aider Miss. Tant de monde arrivait au goutte à goutte, mais Marka n'était encore point arrivée. Elle salua les arrivant et tentait de suivre les discutions quand elle entendit Ork:

D'ailleurs en parlant de ça Miss, l'un d'eux a failli me bouffer le cuissot récemment. Tu devrais faire attention, c'est pas bon pour le commerce...

Facétie éclata de rire

Ork! il n'ont fait cela que pour voir si la chaire de notre une blonde est aussi tendre que ses paroles!

Orka avait commencé les présentations, une dame nommée Kildara était arrivée:

Enchantée dame, je suis Facétie,c'est un plaisir de voir de nouvelles têtes!
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Kildara

Kildara reconnut Miss au moment où celle-ci s'avançait

Citation:

Bonjour Kildara, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, nous nous sommes croisées au bureau du cadastre. Bienvenue à "La Belle"

Bien sûr que je me souviens de vous! Peut-être pourrions-nous nous tutoyer après tout? Je vous avais promis que je viendrai et me voici, l'occasion fait le larron comme on dit!

On s'affairait autour de Kil, aussi se faisait-elle toute petite pour ne gêner personne quand une dame se présenta:

Citation:

Enchantée dame, je suis Facétie,c'est un plaisir de voir de nouvelles têtes!

Enchantée également de vous connaître lui répondit-elle en souriant Je commençais à m'ennuyer un peu à rester solitaire. La compagnie des gens, il n'y a rien de tel pour couper la routine!

Markama

(Un peu plus tard…)

Enfin elle arrivait… la pensée de revoir Miss, de lui parler installée au chaud près de la cheminée lui redonnait du courage…
Miss allait la requinquer… elle en était certaine…

Elle avançait…
Quand elle vit au loin un drôle d’attelage…
La fatigue la trompait elle ?
Non… c’était bien des chiens qui tiraient quelqu’un… un homme… il semblait glisser sur la neige… incroyable…

Elle se détourna sans vraiment s’en rendre compte du chemin… elle avait toujours eu une peur bleue des chiens…
Mais l’attelage se rapprocha et arriva près d’elle…

Kazan !!!
Elle releva la tête et reconnut Hedj !

Hedj…quelle bonne surprise !!
Tu te souviens de moi … Marka… je vais à l’auberge !

Hedj, souriant, lui dit qu’il était venu la chercher… qu’on l’attendait là bas et que Miss s’inquiétait…

Il l’aida à s’installer.
Pour la première fois depuis des heures, elle pouvait s’asseoir…
Elle apprit que Hedj était resté chez Miss…
Quel drôle de garçon !
Toujours prêt à rendre service, entrant et sortant de l’auberge sans déranger et revenant toujours avec ses idées… bricolant dans la grange… nettoyant la trace de ses pas dans l’entrée quand il salissait…
C’était ça aussi l’auberge… oui… comme elle l’avait toujours imaginé… et Miss portait bien le flambeau...

Ils arrivaient… première à droite…
« La belle » était là…
Hedj stoppa l’attelage.

Hedj… je rentre tout de suite… j’ai trop froid… à tout de suite mon ami.

ll l’aida à descendre et Marka se précipita dans l'auberge.
Elle appréhendait un peu le regard que Miss allait porter sur elle…
Elle était dans un sale état… amaigrie… elle ne pouvait plus rien avaler et ne comptait plus le nombre de trous qu’elle avait du faire à sa ceinture…

Elle poussa la porte de l’entrée et sentit la chaleur que répandait cet endroit.
C’était bon…
Du bruit et des rires derrière la porte qui menait à la pièce principale…

Elle se débarrassa de son barda et de sa cape en les laissant tomber dans l’entrée.
Sans bruit, elle poussa la porte… ils étaient tous là…
Ork son amie de tous les instants, des rires, des danses et des pleurs aussi... Cmyrille pour qui elle avait eu un petit béguin il y a longtemps, ben oui^^, son vieux Schumi toujours fidèle à lui même, Psy de Chinon qu'elle considérait comme son frère ... Facétie qu’elle connaissait par Ork !... et Kil cette femme sympathique et directe qu’elle avait rencontré à Sarlat…
Et Miss !!

Marka balaya la pièce du regard...
A l’écart… Len… l’homme de l’ombre… celui qu'elle ne voyait ni entrer... ni sortir... mais qui était toujours là.
Marka le regarda et lui sourit… elle savait qu’il comprendrait…

Impossible de sortir un mot…
Elle ne savait plus si elle devait rire ou pleurer…
Etait elle en train de rêver ?
C’était ça Angoulême…
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Psych0

Psy était là, avec tout le monde, pour l'anniversaire de sa grande Amie Marka...

Sa grande Amie? Non!!!! Sa petite soeur de coeur!

Elle qu'il a connu a chinon, elle qui était là quand il s'est installé à Angoulême.......

Elle qui est la marraine de sa fille Noémie..... et qui en est fière.

Psy était là avec les enfants, ces enfants que Marka adore, et adore chérir.

La voila, elle entra.....
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Lenanceendu25

Dés son entrée Len. fut accueillit par Orka. et Miss.et après avoir accepté le verre proposé suivit son conseil.
Donc c'est tout naturellement qu'il se dirigea vers le seul endroit pas trop investie par les convives.
Il avait là... un large aperçu de la salle mais également il était face à la porte d'entrée.

Len. reconnaissait nombre d'Angoumoisin pourtant il ne pouvait dire qu'il avait de l'affinité avec chacun... Tout au plus quelques rencontres derrière le zinc d'une taverne. Mais Marka. elle avait une histoire à partagée avec chacun donc c'est tout naturel que chacun ai répondu favorablement à cette invitation.

La dernière fois qu'il avait lui même vu Marka...
Ceci remontait à une dizaine de jours en la Capitale. Elle lui avait fait part de cette fête organisée pour son anniversaire, mais aussi sa joie de revoir ses amis... Quelques mots échangés... qu'il ne comprennait pas pour certains, qu'il regrettait pour d'autres...

Len. reposait le verre porté à ses lèvres, quand il releva les yeux... Elle était là.
Marka. se tenait face à lui mais Len. ne quitta sa position, il se contenta de lui sourire a son tour lorsque leur regard se croisèrent.
Malgrés l'obscurité qui envahissait la salle, il pouvait distinguer ses traits tirés, ses joues creusées mais surtout son incroyable maigreur...

Hedjour

Hedj après avoir recup Marka sur le chemin la ramena directement à l'auberge ou elle était attendue il l'a déposa devant la porte puis à son habitude alla enfermer ces chiens de le chenil de fortune en espérant que l'un d'eux ne s'échappe pas à nouveau. Ils n'étaient pas dangereux et mais fort joueur.
Il les nourrit leur donna à boire puis entra dans l'auberge pour changer il aller passer par la porte principale et non par celle de la cuisine ou une des fenêtres comme à son habitude.
En passant dans l'entrée il vit la cape de Marka et son barda. Il ramassa la cape qu'il mit à sécher à coté du poêle de telle sorte qu'elle ne risque pas de s'embraser mais soit sèche et chaude quand Marka voudrait la reprendre il plaça le barda de celle ci dans une des loges du garde bagage aménagé depuis. Et entra discrètement dans la grande salle et s'aperçut que pas mal de monde était arrivé en son absence. Comme il ne connaissait que peu de monde dans l'assemblé il se rendit dans une partie de la pièce vide qu'il affectionnait particulièrement au bord de la fenêtre ou le froid de l'hiver et le chaud de la cheminée se rejoignait. Et d'ouï en regardant par la fenêtre avec le soir qui tombait il pouvait observer la salle, en silence.

Missjones

Bien sûr que je me souviens de vous! Peut-être pourrions-nous nous tutoyer après tout? Je vous avais promis que je viendrai et me voici, l'occasion fait le larron comme on dit!

Avec plaisir Kildara, moi aussi je préfère le tutoiement, surtout avec les gens que j'apprécie. Fais comme chez toi Kildara et merci d'être venue

Miss laissa Kildara en bonne compagnie, Face venant se présenter à elle.

Tout le monde avait un verre à la main et papotait, il ne manquait plus que la principale intéressée quand la porte s'ouvrit à nouveau.

Tous les regards convergèrent et Miss poussa un cri de joie

MARKAAA !!!!! ..... , enfin tu es là dit Miss en se jetant dans les bras de son amie. Je commençait sérieusement à m'inquiéter. Allons viens, entre et approches toi de la cheminée, tu dois être transis de froid.

Miss prit Marka dans ses bras pour l'embrasser, elle lui tenait les mains, recula d'un pas pour mieux la voir et là Miss tiqua, Marka avait mauvaise mine et avait beaucoup maigri, ses traits étaient tirés mais elle n'y fit aucune allusion.

Le temps sembla s'être arrêté puis les convives dans un même élan voulurent la saluer, alors Miss s'effaça pour que tout le monde puisse lui dire bonjour. Elle aurait bien le temps plus tard de discuter avec elle.
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Schumif1

Voyant arriver marka se leva et alla lui faire la bise pour lui souhaiter un joyeux anniversaire.

coucou, comment tu vas? joyeux anniversaire!!! content que tu es pu venir à angoulème. Bon je te laisse un moment d'autres attendent surement.

schumi alla chercher un verre et retourna près de la cheminée.
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Psych0

Psy vit marka arriver. Il se leva et alla lui faire la bise :

Bon anniversaire ma belle!!! Un an de plus ça se fête^^!!!!

Puis Psy prit Noémie dans ses bras pour qu'elle puisse souhaiter un bonne anniversaire a marka :

Bon anniversaire Marraine!!!!!!!!

Noémie fit un bisou a sa marraine et resta dans les bras de son papa.
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Orkaange7876

Ayé.; elle était là.. Ork en resta saisie un instant. Les autres furent plus réactifs qu'elle, se précipitant pour l'accueillir. Elle l'observait de loin, ayant peine à reconnaitre son amie. Marka était couverte de neige, pâle, amaigrie..Etait ce le voyage qui l'avait fatigué??.. Ork l'espérait, sans trop y croire. Elle connaissait Marka, et ce n'était pas un voyage périgueux Angou qui aurait pu la mettre dans cet état là. Elle attendit que Psy et sa fille lui disent bonjour et s'approcha. Des larmes lui montèrent aux yeux, de joie et d'inquiétude, et elle prit Marka dans ses bras.

Coucou ma belle. Tu eux pas savoir comme je suis heureuse de te voir. j'espère que tu vas te poser un peu qu'on ai le temps de te voir. Comment tu vas toi?? Et bon anniversaire à propos

Ses propos n'avaient ni queue ni tête, elle parlait juste pour essayer de faire descendre la boule qui se logeait dans sa gorge
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Kildara

Après une attente toujours trop longue, Marka était enfin arrivée. Kil laissa les autres l'accueillir, elle préfèrait rester un peu en retrait et leur laisser le soin de la traiter comme il fallait, eux qui la connaissait mieux.

Même si elles ne s'étaient pas cotoyées longtemps, Kil était persuadée qu'une amitié sincère était née entre les deux femmes depuis leur rencontre à Sarlat jusqu'à leur retour à Angou.

Kil profitait des retrouvailles entre Marka et ses amis pour l'examiner un peu plus; elle trouvait qu'elle avait bien changée depuis leur dernière entrevue, sans doute la route avait-elle été bien rude, Kil en savait quelque chose.

Profitant d'une acalmie, Kil se glissa auprès de Marka pour l'accueillir à son tour.

Oh Marka! Te voilà enfin! Tu n'es pas une femme pour rien... Que je suis contente de te revoir, cela fait si longtemps! lui dit-elle en la prenant délicatement dans ses bras
Il me semble que tu devrais reprendre un peu de poids lui glissa-t-elle à l'oreille de ce ton maternel qu'elle avait malgré elle

Je te laisse entre de bonnes mains, je retourne m'asseoir, je ne suis pas loin, j'ai promis de venir et au risque d'y passer la nuit, je ne bougerai pas!

Kil lui claqua une bise bruyante sur la joue avant de s'éclipser une larme coulant sur sa joue et de laisser la reine de la soirée en compagnie des autres.

--Arthurlejeune

A la demande de Miss, le jeune Arthur prépara un baquet dans la chambre du messire. Il n'osait pas le regarder tellement l'homme faisait peur à voir, se concentrant sur l'eau qui coulait. Quand il leva les yeux, le blessé s'était débarassé des loques sanglantes qui lui faisaient fonction de vêtements, et se rapprochait du bain. Arthur s'écarta promptement, fixant un point loin au fond de la pièce pour ne pas voir le corps meurtri de l'inconnu, qui tenait tout du steack hâché il faut bien le dire. Il ferma les yeux convulsivement quand il entendit le cri de douleur poussé par l'homme quand ses blessures arrivèrent au contact de l'eau, et pour se donner une contenance, ramassa promptement le tas informe des loques boueuses et sanglantes.

« Dis moi l’Ami, Veux tu bien me trouver des habits neufs, je te prie ???

Prends une paire de botte aussi.. des bottes, hein... Pas ces mocassins de paysans… »

Tout de suite messire, à votre service

Trop heureux de quitter la chambre, Arthur se précipita dans les escaliers, manquant trébucher maintes fois, et se rendit en bas dans la réserve voir ce qu'il pourrait trouver. Il traversa la pièce principale de l'auberge, ou beaucoup de monde s'était rassemblé. La réserve était glacée, mais Arthur finit par mettre la main sur des vieux oripeaux abandonnés par on ne sait quel voyageur. Une chemise, des braies, ainsi que de vieilles bottes crasseuses abandonnées dans un coin. Il remonta ausi vite qu'il put et tendit les habits au messire, qui reprenait un peu figure humaine

Voilà.. J'espère que cela fera vos affaires... Mais.. comment vous êtes vous retrouvé dns cet état??

Markama

( Pendant ce temps, dans la salle principale)

Elle avait pris la petite Noémie dans ses bras… l’enfant avait blotti sa tête dans son cou…
Un petit bouchon tout chaud qui sentait encore le bébé… hummm… c’était bon…

Marka s’était laissé embrasser par ses amis… tout était bien…
Len souriait...
Elle savait qu'elle allait le retrouver...
Et qu'elle serait bientôt dans ses bras.

Malgré la fatigue et la douleur qui ne lui laissaient aucun répit depuis des semaines, elle se sentait mieux et se demandait si elle n’avait pas commis une erreur en envoyant la veille un pigeon à Chingrelin.

Elle avait longuement hésité…
Peut être allait elle l’affoler pour rien…
Peut être se trompait elle…
Il lui semblait qu’ici… auprès de ses amis et de l'homme qu'elle aimait... rien n’était insurmontable... tout pouvait redevenir comme avant…

Elle lui avait écrit quelque chose comme ça...

Citation:

Mon cher Chin, mon vieil ami,

Je prends ma plume ce soir... des larmes plein les yeux...
Je vais à Angoulême...
Oui... je sais ce que tu vas me dire... que tu n'as jamais compris mon attachement à ce village.

Je vais à l'auberge... tu te souviens ? chez Miss.

Chin... je ne sais pas ce qui m’arrive, je ne me reconnais plus… mes forces me lâchent et je n'ai plus de goût à rien...
Je ne sais pas ce que cela veut dire... ou plutôt si… et je ne peux y croire. J'ai peur Chin...

Je pense à toi tout le temps... à nos voyages heureux, à nos chicanes aussi !
A nos soirées en taverne... à nos retours en brouette... à nos sommeils paisibles au bord des chemins avant de reprendre la route...
Et pourtant... tu te souviens comme tu me faisais peur lorsque je suis arrivée à Patay ? je n'osais pas entrer en taverne !

Je ne sais pas si nous nous reverrons Chin... mais saches que tu seras toujours avec moi.
Nous nous retrouverons au paradis des gens heureux et des gentils...
Mais ne te précipite pas... je saurais t'attendre...

Belle vie à toi mon Chin
Ton amie Marka
Une fille du vent à un fils de rien...

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Lenanceendu25

Marka. disparaissait dans les bras de ses amis qui les uns après les autres lui manifestaient de l'amitié, voire de l'affection pour d'autre.
Délaissant son verre posé sur le zinc, Len.fit les quelques pas qui les séparaient...

Même si celui-ci affichait un sourire, il ne pouvait ne pas être inquiet...Ils s'étaient séparés à Périgueux il y a de cela trois semaines quand Marka. avait pris la décision de prendre la route seule et que lui même défendait cette ville...
Elle lui avait bien envoyée quelques hiboux, mais rien qui ne le préparerait à une telle apparition...

Etait-ce un manque de confiance ? Il ne le pensait point... mais il cessa là ses pensées pour à son tour l'embrasser et prendre Marka. dans ses bras...

Joyeux anniversaire, bienvenue chez toi Marka !!!.
Viens ne restons pas là..allons nous asseoir ...

Markama

"Je te laisse entre de bonnes mains, je retourne m'asseoir, je ne suis pas loin, j'ai promis de venir et au risque d'y passer la nuit, je ne bougerai pas!"
Marka sourit à Kil… pas étonnant qu'elles se soient appréciées !

Puis son regard se porta sur Miss....
Quelle femme exceptionnelle... elle avait cette convivialité incroyable... Miss savait entourer, recevoir... et savait dire aussi quand les choses n’allaient pas...
Marka en avait quelque fois pris pour son grade...

Oui... L'auberge des voyageurs existait bien !
Marka n'avait pas compris d'ailleurs pourquoi on l'avait renommée… C’était sous le mandat de Vegoku... L'auberge n'avait jamais appartenu à la mairie et pendant la campagne électorale, Barra parlait de rebaptiser la taverne municipale pas l'auberge des voyageurs...
Enfin cela n'avait pas beaucoup d'importance... l'établissement vivait et ce soir ses amis étaient là…

Elle aurait aimé pouvoir en profiter, chanter avec son amie Ork… elle avait tout de suite eu beaucoup d’amitiés pour cette femme pertinente et vivante !!! Que de souvenirs en taverne !!
Elle se surprit à rire…
Ce soir les choses étaient un peu différentes… c'était au dessus de ses forces...
Elle avait bien remarqué le regard de ses amis sur elle…
Cette pensée l'assombrit lorsqu’elle sentit Len s’approcher d’elle avec cette façon particulière qui n’appartenait qu’à lui.
Il était surprenant… curieusement, il ne frappait jamais avant d’entrer chez elle… il entrait tout simplement et s’installait… tout juste avait elle eu le temps d’entendre ses pas dans la neige…
Combien de soirées autour de la cheminée à parler de tout et de rien pendant des heures, à manger des châtaignes, à rire, à se raconter leurs vies.
Jusqu’au soir où Len l’avait portée sur sa couche et n’était pas reparti…

Il était là… lui qui ne sortait que très rarement…
Elle le suivit dans un coin de la pièce… et comprit son regard… il savait que le moment n’était pas à la fête…
Alors il lui parla…
Marka posa la tête sur son épaule… elle l'écoutait... il la rassurait...
Elle entendit qu’il devait repartir le soir même… elle aurait aimé qu’il reste…

Elle se sentit porter doucement par le sommeil...
Une sorte de fête gitane prenait place dans ses songes...
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Missjones

Miss allait d'une personne à l'autre, s'assurant que tout le monde avait un verre à la main et leurs disait

N'hésitez pas à vous servir au buffet, il faut tout manger hein !!! Les restes ne sont pas permis à "La Belle"

Miss cherchait Marka et la vit avec Len au coin du feu. Miss était inquiète, elle avait bien vue que le jeune femme était à bout de force et bien qu'elle était l'invitée d'honneur, Marka avait besoin de se reposer.

Miss s'approcha d'eux pour voir s'ils avaient besoin de quelque chose, Marka était pratiquement endormie.

Excusez moi Len, mais je pense que notre amie est à bout de force, je vais la conduire à l'étage et la coucher si vous le permettez.

Le jeune homme acquiesça et proposa son aide.

Merci Len mais je pense que cela ira, si j'ai un problème je vous appellerais

Miss secoua doucement Marka qui ouvrit péniblement un oeil

Allons, viens avec moi ma Belle, tu es à bout de force, je t'accompagne dans ta chambre

Miss prit Marka par les épaules pour la soutenir et quitta discrètement la salle. Arrivée devant l'escalier Miss se dit que Marka aurait beaucoup de mal à gravir les marches, elle passa le bras gauche de Marka autour de sa nuque, puis mit son bras droit autour de la taille de Marka et l'aida ainsi à monter.

Arrivée dans la chambre, Miss déshabilla Marka, l'allongea sur le lit et la recouvrit d'une couverture de laine bien épaisse et d'un édredon. Miss souffla la bougie et quitta la chambre sans faire de bruit.

*Quand les invités seront partis j'irais voir comment elle va*

De retour dans la salle, Miss alla rassurer Len qui lui annonça qu'il devait partir. Miss le raccompagna à la porte et lui assura qu'elle s'occuperait bien de Marka et lui donnerait des nouvelles.

Miss retourna auprès des invités, tout le monde avait l'air de s'amuser et elle en était heureuse mais il lui fallait les avertir de la situation

Excusez moi !! .... EXCUSEZ MOI !!! je vous demande une seconde.

Voyant qu'elle avait l'attention de tous, Miss reprit la parole

Bon, je dois vous annoncer que Marka est à l'étage et dort profondément. Son voyage la énormément fatiguée aussi je vous prie de l'excuser
Mais la fête n'est pas finie pour autant, alors s'il vous plait amusez vous, mangez, buvez
Je suis sûre que c'est ce que souhaite Marka
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Garde Territoriale
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Markama

Marka s’était enroulée dans la couverture... elle ne voulait plus bouger…
Elle avait entendu la porte se fermer derrière Miss et le bruit de ses amis en bas.
Elle était bien.
Sorte de flottement doux dans lequel elle se laissait aller…
Elle n'avait plus froid.
Elle pensait à Chin... avait il reçu son message ?

Et puis, le rêve gitan…
Des couleurs... et des tissus légers pour les femmes...
Des saveurs ramenées des quatre coins de leurs voyages…
Un campement sous le soleil…
Un feu…
De la musique... la sienne...

Tout était un peu trouble.

Pourtant ils étaient tous là…
Il y avait Lyu qui dansait…
Tiens… Alméria était là aussi… assise sur les marches de sa roulotte à coté d'une personne dont elle ne voyait pas le visage.

Marka avait l'impression de flotter un peu au dessus d’eux…

Plus loin… un lanceur de couteaux se laissant aller aux plaisirs d'alcools sans nom…
Et puis… un peu à l’écart… elle aperçut Griffes…

Marka ouvrit un instant les yeux…

Que faisait-il là parmi les siens ?
Pourquoi s’était il invité dans son rêve ?

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Orkaange7876

Orka était inquiète. Son amie était montée avec Miss , et elle avait bien vu qu'elle se faisait au trois quart porter. Elle ne fit aucon commentaire, et quand Miss redescendit et annoça que Marka dormait, son sang ne fit qu'un tour. MArka dormait alors que yavait à boire.. et que tous ses amis étaient là?? Non.. pas possible... Elle allait mal... La blonde piqua une chope discrétement et pendant que tout le monde se pressait autour de la cheminée, elle s'éclipsa dans les escaliers, une chope dans chaque main. Après avoir ouvert quelques portes, elle trouva enfin la chambre de Marka, s'y glissa et posa les chopes sur la table. Elle s'approcha de son amie et lui mit la main sur l'épaule

Marka?, Mon amie??? Tu vas bien?? Je t'ai amené une chopine.. Qu'on discute un peu au calme..
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Markama

Marka s’était rendormie… replongeant doucement dans son rêve…
Oui Griffes était bien là… il se dirigeait vers Alméria…
Pourquoi ?

Et la fête continuait….

"A l'heure où la nuit tombait,
nuit de la nuit toute pleine,
les gitans sur leurs enclumes
forgeaient des soleils et des flèches..."

Marka avait rejoint Lyu autour du feu pour une danse.
A l’heure où le flamenco s’infiltre comme un long cri qui s’échappe lorsque la fatigue dépassée et l’alcool ouvrent la porte à la fête et que l’on oublie de dormir.
Les rythmes éclatèrent, chargés de ruptures insolites sous le chant profond et tragique d’un homme à la voix râpée…

Marka danse et danse encore... elle prend sa jupe des deux mains, la soulevant au dessus du genou et entame quelques pas frappant le sol de la pointe et du talon de ses chaussures.
La voix du chanteur se mêlait aux furieux claquements de talon, à la simplicité et à la violence de ses gestes…. le flamenco célébrait alors comme une sorte de noce avec la terre.

Puis soudain un cri… rauque… comme un sanglot….
NOOOONN !!!
Griffes hurlait…
Que se passait il et pourquoi lui tapait on sur l’épaule ?

Marka sursauta…
Elle ouvrit les yeux …
Une douleur dans la poitrine la gênait pour respirer…

Oh…. ma Ork !!! c'est toi...
Mais que fais tu ici ?
Je suis où ?
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Missjones

La fête avait été une réussite bien que Marka ne soit pas restée jusqu'à la fin. Les invités étaient partis peu à peu, tard dans la soirée. Miss s'attela à tout ranger avant d'aller voir son amie.

Il lui fallut une bonne heure pour que l'auberge retrouve son aspect habituel. Miss prépara une tisane et monta à l'étage, un plateau dans les mains. Elle arrivait à hauteur de la porte de Marka quand elle l'entendit parler

Oh…. ma Ork !!! c'est toi...
Mais que fais tu ici ?
Je suis où ?

*C'est pas possible, elle doit être plus malade que je ne le pensais, voilà qu'elle délire maintenant*

Tout en ouvrant la porte, Miss dit à Marka, mais non c'est moi Miss et tu es à la Belle, quand elle se rendit compte qu'Orka était dans la pièce

Oh !! Orka, je ne t'avais pas vue monter, comment va t-elle ? Son état m'inquiète beaucoup
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Orkaange7876

Euh.. Je sais pas Miss... Elle a l'air de délirer.. Quand je lui ai posé ma main sur l'épaule elle a sursauté comme si elle était poursuivie par le diable en personne..

Ork se repencha sur son amie.

marka.; t'es dans ta chambre à la belle.. On vient de te fêter ton anniversaire, et tu es montée dans ta chambre sans même boire un verre.; Alors je t'ai apporté une tite chopine.; c'est mieux que de la tisane non?? Alors ma bele.. Raconte moi.. ça fait tellement longtemps que je ne t'ai vue..

Elle s'affaira un instant faisant semblant de ramasser quelque chose d'invisible qui serait tombé, se cachant derrière ses cheveux pour essuyer ses yeux pleins de larmes. Son amie avait les traits tirés, le visage d'un pâleur impressionnante.. Elle se releva rapidement et se tourna vers la table pour prendre sa chope, puis tira une chaise près du lit. Ell prit la main de Marka dans la sienne, but une bonne rasade pour se donner une contenance..

Marka.. Ca fait longtemps.; Alors raconte moi..tu as fait quoi tout ce temps??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Markama

Marka se releva doucement… la douleur se calmait et allait lui laisser un peu de repos…
Elle s’était réveillée en sursaut, affolée… sans savoir vraiment pourquoi…
Des bruits dans sa tête, un vacarme infernal… des images qui s’entrechoquaient …
Et ce corps douloureux qui ne lui laissait plus de pardon…

Elle entendait Ork et Miss lui parler…
Oui elle se souvenait maintenant…
Elle était à la Belle… la fête, ses amis… et la fatigue qui s’était emparée d’elle l’aidant à fuir l’évidence et sa souffrance…

Elle ouvrit les yeux…
Ork lui tenait la main…
Sa Miss juste à coté la regardait inquiète…

Oh mes amies… comme je suis heureuse que vous soyez là…
Mais chut… chut... ne dites rien… je sais que vous savez aussi…
je sais que je ne verrais pas l’éclosion des prochains bourgeons…

Et toi Ork… sèche tes larmes s’il te plait ma belle ou je vais pleurer aussi…

Marka s’efforçait de sourire et reprit calmement...

Vous savez les filles... je ne sais pas combien de temps tout ça va encore durer… et si finalement je n’ai pas peur de mourir … j’ai peur des jours qui viennent.
Et puis il y a tant de choses que je n’ai pas faites… et j’ai tant de choses à régler… des mots à dire à ceux que j’aime et que je ne reverrais certainement pas.

Marka se tut… comme tout ceci était difficile…
Avait-elle le droit de faire supporter ça à Miss et à Ork ?
Ses meilleures amies…

Je voudrais partir en paix les filles …
Et je sais que je peux compter sur vous.

Marka se leva difficilement et alla chercher sa besace…
Elle la déposa sur le lit et en sortit des lettres qu’elle avait entourées d’un ruban rouge.

Je vous confie ces messages… je ne les ai jamais envoyés…
Il faut me promettre de les faire parvenir à leur destinataire mais quand je ne serais plus là…
Vous verrez et je sais que vous comprendrez…
Je te les confie Miss...

Et puis il va falloir que j’écrive aussi à tous ceux qui me sont chers… que je leur témoigne du bonheur que j’ai eu à partager un moment de vie avec eux.
On ne peut pas partir sans dire au revoir … non ?

Marka s’interrompit un instant… le souffle lui manquait.

Et puis il y a tant d’autres choses…
Je ne sais plus par où en commencer pour en finir…

Tenez mon argent… j’en ai peu mais je ne vais pas l’emporter… je vais vous le donner.
Faites en profiter les nécessiteux, ceux qui sont dans l’inconfort et la misère ou simplement ceux qui veulent faire quelque chose de bien et à qui il manque quelques pièces pour faire un écu…
Enfin vous verrez… je vous fais confiance…
Et puis il y a mon champ qui n'est pas vendu...

Il faudra en donner aussi à Forth pour que le collège ouvre enfin ses portes…
Tiens en parlant de Forth... je ne suis pas trop "curé" mais ça serait bien qu'il vienne... peut être réussira t' il à calmer ma peur...

Il faudra prévenir aussi Griffes les filles ...

Et puis je dois une houppelande à Psy.

Et puis tellement d’autres choses…

Marka sourit à ses amies …

Je crois que j’ai brulé la vie par les deux bouts les filles…
J’ai toujours cru que rien ne pouvait m’arriver…
J’ai aimé cette vie…
J'ai donné.. et j'ai beaucoup reçu.. oui...
Et je ne regrette rien…

Alors pas de tristesse je vous en prie…
Les moments que nous avons passés ensemble, personne ne nous les retirera !
Et dieu sait si nous en avons passé des bons moments !

Marka remarqua la chope sur la table.

Elle est pour moi celle là ?
Alors trinquons !
Venez près de moi les filles !
On est pas bien là ?

Elle s’efforçait de rire, cachant la douleur qui l'envahissait de nouveau et trempa le bout de ses lèvres dans la boisson.

Eh !! On est presque mieux qu’en taverne ici !
Alors... Joies sous nos jupons !!!

Puis Marka s’arrêta sur Ork…
Elle savait que son amie devait partir le lendemain…
C’était peut être leur dernière soirée ensemble…
Elle ne la reverrait peut être pas...
Cette pensée lui était insupportable.
Elle avait envie de hurler...
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Orkaange7876

Ork écoutait Marka parler.. Elle était lancée on ne pouvait pas l'arreter.. Une sorte de diatribe qui ressemblait à un testament..Elle prit les missives que Marka lui confiait, toujours en se cachant derrière son rideau de cheveux blonds, et les passa à Miss... On ne peut pas partir sans dire au revoir.. Ces mots la firent sursauter et trembler, et elle releva le tête d'un air de défi.. elle ne pouvait pas flancher, son amie avait besoin d'elle.. Il serait toujours temps de s'écrouler une bonne fois après quand elle ne serait plus là... Mais dieu qu'elle allait manquer Marka...

Alors... Joies sous nos jupons !!!

Par réflexe Ork sourit et leva sa chope, plongeant son regard dans celui de son amie.; Et ce qu'elle y vit lui fut insupportable... Un adieu, un renoncement....Et le sentiment de voir Marka pour la dernière fois... Elle reprit la parole d'une petite voix étranglée qu'elle ne reconnut pas comme étant sienne

Alors.. prévenir Griffes, donner des sous à Forth, Une houppelande pour Psy... Tu veux que Forth vienne maintenant?? Miss tu crois que Arthur pourrait aller le chercher??

Des mots qui n'avaient ni queue ni tête.. Juste pour meubler un silence insoutenable, et pour éviter que Marka ne s'épuise à parler. Elle voulait la garder le plus longtemps possible, ne serait ce que quelques minutes, quelques secondes...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Missjones

Plus Marka parlait, plus Miss sentait une énorme boule se former dans son estomac. Que lui dire pour qu'elle se batte et vive. RIEN. Marka avait renoncé et aucune parole n'aurait pu lui donner l'envi de vivre.

Miss écouta les instructions de Marka, tâchant de tout mémoriser. Elle avait du mal à respirer, n'arrivait pas à sortir un mot. Elle ne pouvait imaginer la vie sans son amie de toujours. Miss prit les papiers que lui tendit Orka et les fourra dans sa poche.

Alors... Joies sous nos jupons !!!

Oh qu'il était difficile de trinquer, mais Miss prit sur elle, leva sa tisane en essayant de ne pas la renverser et trinqua avec Marka et Orka qui était dans le même état pitoyable qu'elle.

Alors.. prévenir Griffes, donner des sous à Forth, Une houppelande pour Psy... Tu veux que Forth vienne maintenant?? Miss tu crois que Arthur pourrait aller le chercher??

Arthur n'est pas là en ce moment Orka, je lui ai donné sa soirée, il est sorti s'amuser mais puisque je sais que tu resteras à veiller Marka, je cours à l'église le chercher moi-même. Je reviens au plus vite.

Miss s'approcha du lit, se pencha au dessus de Marka et lui déposa un tendre baiser sur la joue en lui murmurant Je reviens très vite ma Marka, je ne t'abandonne pas puis Miss quitta la pièce, attrapa sa capeline et fila vers l'église les yeux inondés de larmes
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Chingrelin

A l’extérieur de l’auberge

Enfin, Chingrelin était arrivé à Angoulême. Depuis qu’il arrivait reçu cette lettre alarmante de Markama, il avait pris ses cliques et ses claques et était venu le plus vite possible, accompagné du jeune Lazario. Il ne pouvait croire que son amie, si pleine de vie, soit en train de s’éteindre. Non, impossible. Il fallait qu’il la voie.

Il était tard, la nuit était déjà très avancée, mais tant pis, cela ne pouvait être reporté au lendemain. Il arrivait en vue de l’auberge, Domino, son chien fidèle, trottinant à ses côtés, quand il vit une silhouette encapuchonnée sortir du bâtiment. De toute évidence, elle était fort pressée. Elle passa rapidement à côté de lui, sans sembler le remarquer, et partit en toute hâte vers le village.

Une fois devant la porte, n’osant pas trop entrer comme ça à cette heure indue, il avisa le heurtoir et frappa trois coups brefs.

Bam ! Bam ! Bam !

Ohé! Y'a quelqu'un ?

--Le_jeune_arthur

Arthur rentrait tard, Miss lui avait donné sa soirée qu'il avait passé en taverne avec des amis. Il rentrait passablement éméché et essayait de se faire le plus discret possible.

Quand il arriva devant l'auberge, il vit un homme qui attendait là et se demandait bien pourquoi on lui avait pas encore ouvert. Pourtant ce n'était pas dans les habitudes de Miss de laisser un voyageur à la porte.

B'soir *hips* Messire, chuis Arthur *hips* ... l'homme *hips* à tout faire de Miss ... ben faut entrer si vous voulez *hips* une chambre

Arthur poussa la porte en titubant suivit par l'homme qui entra derrière lui, son chien trottinant à ses côtés

MISSSSEUUUU ..... Y'A UN MESSIRE QUI VEUT UNEUUU *hips* CHAMBREUUU

Arthur ne se rendait même pas compte du vacarme qu'il faisait et du risque qu'il avait de réveiller les hôtes de Miss

Chingrelin

Ola, arrête de brailler comme un âne, tu vas réveiller tout le village !!

Chin grogna et suivit le jeune garçon à l’intérieur.
Comme le lui avait dit Marka, l’auberge était gaie et agréable. Cela ne l’étonna pas.
Il huma dans l’air le doux parfum de la viande qu’on avait fait rôtir plus tôt dans la soirée. Mmmmh, son estomac se réveilla mais ce n’était pas le moment.

En tout cas, on peut dire que tu tombes à pic, mon p’tit gars. J’ai bien cru que j’allais passer la nuit planté devant cette porte.
Bon, euh… Oui, une chambre, pourquoi pas, mais ce n’est pas vraiment ce qui m’amène. Je viens voir une amie à moi, une certaine Markama. Je parie que tu la connais, elle ne passe pas inaperçue.

Missjones

Miss arriva à la Belle juchée sur la monture derrière Forth, s'accrochant à se qu'elle pouvait à savoir son mantel. Elle aurait préférer s'accorcher à sa taille pour se rassurer et ne pas tomber, mais c'était Forth quoi et elle n'aurait jamais osée le faire.

Dès qu'il furent devant la porte, Miss sauta de la monture comme si elle avait le diable au corps et se précipita à l'intérieur laissant Forth rassembler ses effets avant de la suivre

Quand elle entra, Miss vit un homme qu'elle ne connaissait pas et à ses côtés Arthur dans un état qu'elle ne lui avait jamais vu auparavent.

Arthur !!! mais tu es ivre ... files dans ta chambre cuver ta vinasse ... on en reparlera demain

Le jeune Arthur ne demanda pas son reste et fila tête basse en titubant, c'était la première fois qu'il voyait Miss en colère contre lui

Miss essuya discrètement les larmes baignant ses yeux puis s'adressa à l'étranger

Bonsoir Messire, je suis Miss .. que puis je pour vous ? Un repas .. une chambre ?

Miss n'avait pas l'impression d'être très aimable avec le voyageur, mais son inquiétude pour Marka prenait le pas sur tout le reste. Elle n'avait qu'une envie .. se débarrasser de l'homme pour grimper à l'étage

*Christos fait qu'elle soit encore en vie*
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Facetie

Facétie était sortie un instant pour chercher Gnoufgnouf.
Cet idiot de cochon était encore aller flairer des truffes dans le jardin de sa voisine.
Quelle idée avait eut Ork d'apprendre de tels tours à ce porc!

Elle s'était attardée quelque peu, profitant du calme avant cette folle soirée que serait le retour et l'anniversaire de Marka! Il est vrai que celle-ci avait quitté la ville peu après l'arrivée de Facétie, néanmoins Face appréciait beaucoup cette dernière et espérait la connaitre plus encore maintenant qu'elle était revenue.

C'est donc certaine que la soirée battait son plein, que Face repris le chemin de la Belle.

Quand elle revint elle vit que tout le monde était parti. Face ne comprenait pas... Il y avait encore peu de temps, à la place du vide il y avait une foule de personnes attendant impatiemment l'invitée d'honneur!
Ce vide était pesant, pourquoi tout le monde était parti? Qu'est-ce qui avait bien pu arriver?
Miss était là, elle parlait à un client semblait il... Facétie ne remarqua pas Forth que le battant de la porte dissimulait.
Quand elle vit le visage morne de Miss qui répondait à l'homme, son pressentiment se confirma d'autant plus, elle accouru vers elle.

Pardonnez moi...
Miss que s'est-il passé? pourquoi tout le monde est parti?
... pourquoi cette inquiétude sur ton visage?

En voyant l'anxiété dans le visage de son ami, Face sut que quelque chose de grave s'était produit. Elle pris donc la main de Miss pour la rassurer, de quoi? ça elle l'ignorait encore...
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Forth_with

Un peu plus loin

Il était étrange comme quoi certaines choses ne vous quitte pas. Il avait déjà eu se sentiment auparavant et finalement malgré tout ce qu'il avait fait, malgré son activité continue, malgré que c'était parfois son essence même. Il n'y arrivait toujours pas.

Lorsqu'il était venu rendre visite à Flex lorsque celui-ci était malade il avait eu cette réticence aussi. Mais à l'époque c'était le major de la garde, ce n'était qu'un petit diacre. Désormais il était le Curé d'Angoulême, le Nonce apostolique de ce Comté et pourtant rien n'avait changé.

C'était comme viscéral chez lui, il n'y pouvait quasiment rien et à chaque fois qu'il devait le faire il passait outre le temps nécessaire mais ce sentait mal des journées après.

Forth avait peur de la mort, peur des maladies, peur de ces choses qui vous coupent des gens, des choses réelles. Il avait peur et pourtant il savait qu'un monde meilleur attendait ces gens. Mais il rêvait de toujours pouvoir imaginer les gens auquel il tenait comme ils avaient toujours été auprès de lui. Il refusait ce genre de situation.

Et c'est pourquoi Forth se mit en retrait tout de suite en arrivant à l'auberge. Il fit comme s'il s'occupait d'attacher son cheval, comme si c'était ça l'indispensable. Alors même que l'animal peu sauvage et bon compagnon n'aurait été guère loin. Mais non il devait le faire, là, à l'instant.

Il laissa donc Missjones parler avec cet homme et ne montra pas plus sa présence lorsque Facétie arriva. Tout juste prit-il sa sacoche une fois qu'il eut fini d'attacher la brave bête, dont il flatta la croupe.

Mais il ne pourrait pas retenir l'instant éternellement.
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Chingrelin

En temps normal, Chingrelin aurait trouvé la situation cocasse quand la tenancière, à ce qui lui semblait, rabroua le jeune homme bien alcoolisé et le renvoya dans sa chambre. Mais quand il vit le visage bouleversé de la femme et quand il entendit sa voix éraillée, il n’eut pas du tout envie de rire. Clairement, la situation tournait en jus de boudin.

Citation:

Bonsoir Messire, je suis Miss .. que puis je pour vous ? Un repas .. une chambre ?

Oui, il s’en doutait, c’était la fameuse Miss Jones dont Marka lui avait tant rabattu les oreilles. Triturant son chapeau entre ses mains, il chercha ses mots. Il avait l’impression de débarquer comme un cheveu sur la soupe et l’accueil n’arrangeait rien.

Bonjour, m’dame… euh… Miss Jones. J’suis bien désolé de vous déranger mais il se trouve que je suis un ami de Markama. Je m’appelle Chingrelin. Elle m’a envoyé une lettre pour me prévenir que sa santé diminuait alors j’ai fait le voyage jusqu’à Angoulême le plus vite possible pour la voir.

A cet instant-là, une jeune femme entra et se précipita vers son interlocutrice. Apparemment, elle aussi voulait savoir ce qui ne tournait pas rond.
Comme une épidémie, la panique et l’inquiétude commençaient à le gagner lui aussi, et c’est avec une boule dans la gorge qu’il finit par demander :

Je peux la voir ?

Un bruit attira alors son attention. Domino, son chien qui aimait tant se planquer sous les jupons de Marka, se tenait en bas de l’escalier menant aux chambres. Il grattait les marches et émettait de petits gémissements plaintifs. Lui aussi bouillait d'impatience de la voir enfin.

Missjones

Chingrelin ? Oh oui Marka m'a beaucoup parlé de vous, je suis bien heureuse de vous soyez là.

Miss adressa à Face un sourire triste et lui fit signe qu'elle s'occupait d'elle dans un instant

Je peux la voir ?

Mais oui Messire Chingrelin, je vous mène à sa chambre de suite, Face installes toi je reviens. Vous nous suivez Forth ?

Miss trouvait Forth étrangement silencieux, l'air mal à l'aise mais Miss était trop préoccupée par l'état de Marka pour y réfléchir plus avant.

Se tournant vers Chingrelin Miss lui précisa
Forth est notre curé et Marka l'a demandé à son chevet

Miss précéda les deux hommes dans l'escalier et les mena à la chambre de Marka où Orka se trouvait encore à son chevet

Orka ... comment vas t-elle ? souffla Miss, je suis avec Forth et Messire Chingrelin
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Garde Territoriale
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Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Orkaange7876

Orka était restée silencieuse à côté de Marka qui avait l'air de s'être endormi. Elle s'était assise au chevet du lit avait pris la main de son amie et attendait avec impatience la venue de Forth. Qui sait, les miracles existaient peut être. Et puis, prise d'une inspiration subite, elle s'était levée et s'était mise à chanter d'une pauvre petite voix ridicule une chanson qui lui venait à l'esprit quand elle pensait à Marka. Quand Miss entra, elle s'était rassise et somnolait.

Je ne sais pas Miss.. Elle est restée silencieuse depuis que tu es partie.. Elle respire, mais faiblement. Tu as ramené Forth??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Melisandel

Méli arrivée depuis deux jours n'avait pas osé venir encore voir Marka... Il devait y avoir tant de monde près d'elle et puis elle était épuisée du voyage il est vrai. Il lui avait fallu un peu de temps pour retrouver ses marques et remettre et mettre en ordre la bulle un peu...

Mais aujourd'hui, ce serait le jour de Markama! Méli était rentré rien que pour elle, alors il était tant d'affronter ses peurs.
Il prit une besace et fourra tout un tas de plante médicinales. Son voyage lui avait permis d'apprendre beaucoup de choses et de récolter des spécimens rares. Ses études de médecines se prolongeaient et elle était heureuse de pouvoir se rendre utile de la sorte, elle avait soigné plusieurs personnes en chemin grâce à son petit savoir.

Alors peut être pourrait elle trouver le mal qui rongeait Marka et la remettre sur pied! Voilà ce à quoi pensait Méli nuit et jour depuis qu'elle avait appris dans quel état se trouvait Marka... La douleur était insupportable de perdre un être cher... Et puis elle avait vu la souffrance de Miss à l'idée de perdre sa meilleur amie, celle d'Orka aussi... C'était pas possible son heure n'était pas venue! Aristote ne pouvait pas leur faire ça!

Non! Au fond de son cœur Méli voulait la sauver! Elle défierait Dieu et sa mort à la noix! Elle avait tant de gens qu'elle aimait mourir... Pas encore! Non elle s'y refusait! Marka était une amie, une confidente...une mère...
Les larmes montèrent dans les yeux de Méli alors qu'elle marchait... Mais elle se repris bien vite.

Elle tenait dans la main le cadeau de voyage qu'elle avait prévue pour Marka. Elle en avait un pour chacun mais elle ne savait pas si... Non elle ne voulait pas y penser... Et pourtant... Il fallait bien voir la réalité en face. Alors elle tenait dans sa main le petit paquet de souvenirs qu'elle lui avait rapporté... Elle, elle l'aurait aujourd'hui...

Méli leva les yeux au ciel comme pour faire un affront à Aristote lui même!

J'ai tant souffert Aristote! Tu m'as pris tellement de choses! Ne nous enlève pas Marka! Je t'en supplie! Laisse la vivre! Laisse la rependre sa joie et sa vie comme elle l'a toujours fait! Je t'en prie Aristote!

Elle poussa un profond soupir et arriva enfin à la belle. Elle entra dans le lieu où elle n'avait pas mis les pieds depuis trois longs mois... Face était là seule en bas.
Méli se précipita dans ses bras et l'embrassa fort.

Bonjour ma Face. Je suis venue voir Markama!Où est elle? Miss est avec elle je suppose?

Face n'avait pas l'air d'en savoir plus qu'elle... alors Méli décida de monter à l'étage pour voir s'il y avait du monde dans le couloir ou autre....
Elle chuchota pour ne déranger personne et en espérant être entendue... Bien que dans ce long couloir si on l'entendait elle aurait bien de la chance!

Youhouuuuu! Est ce qu'il y a quelqu'un? Miss? Marka? C'est Méli...

Elle avançait à pas feutrés serrant sa besace et son petit paquet contre son cœur.
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Markama

Marka s’était laissée retomber doucement dans le sommeil…
Miss lui avait murmuré des mots qui l’avaient rassurée…
Et Ork était là…
Sa présence la calmait…
Leur amitié était vraie et c’est tout naturellement que Marka s’en accaparait encore une fois.

Elle l’entendit fredonner et se surprit à sourire…
C’était sa chanson…
Celle du temps où elle se couchait heureuse, sans peur du lendemain, impatiente de voir le lever du soleil…

Oui… juste un jour parfait ma Ork…

A combien de personnes avait elle dit ces mots ?
Beaucoup certainement mais peut être pas assez finalement…
On croit toujours qu’il sera toujours temps…

Il fallait vraiment que Forth vienne...
Elle ne savait encore ce qu'elle allait lui dire... peut être rien d'ailleurs...
Mais lui aurait certainement des mots...

Puis soudain du bruit en bas… la porte d’entrée … des voix…
Marka ne supportait plus le bruit…
Envie de se boucher les oreilles… d’enfouir sa tête dans l’oreiller… et de crier…

Puis… une voix…

Citation:

Je m’appelle Chingrelin...

Rêvait-elle ?
Non…. Miss aussi venait de prononcer son nom.

Elle essaya de se relever…

Elle n’avait pas rêvé…
Chin était là… son ami de toujours…
Son Chin…
Son ami le plus cher…
Son… son....
Elle ne trouvait même plus les mots...

La porte de la chambre s’ouvrit…
Il était là…
A peine eut-elle le temps d’ouvrir les yeux que Domino se précipitait sur elle…
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Forth_with

Il s'était laissé guidé comme on guide une petite poupée de chiffon, sans vraiment de la volonté ni du ressenti. Il croyait qu'ainsi il était protégé, immunisé. Vaste fumisterie comme aurait dit Benoît. Il ne faisait que retarder l'inéluctable et fermer les yeux. Mais comment pouvait-il aller contre sa nature.

C'était incroyable. Ce serait peut être tout une partie de sa vie et pourtant il y avait cette difficulté, insurmontable.

Il suivit donc le petit groupe qui c'était constitué, Missjones, Mélisandel qu'il salua tout juste, ce messire Chingrelin et Facétie. Que ferait-il à l'intérieur ? Que devait-il faire ? Il n'était pas Sacha. Il n'était pas celui des deux qui n'a peur ni de la mort ni de la maladie. Il n'était pas le soignant. Oh le Très-Haut lui en était témoin, il lui manquait terriblement à cet instant précis.

Et finalement il se retrouva auprès de la porte de la chambre sans avoir encore quoi faire. Encore et toujours.
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Phyladelphia

Phyla de retour comme beaucoup d'autre entra dans la taverne
Elle ne sais pourquoi elle aimait cette taverne...
Peut-être sa chaleur son décore...

Bonjour... alors qui puis-je souler ???

Apparement il y a vait pas beaucoup de monde au dans la salle commune
Elle s'instala pret de la cheminée comme à son habitude et partit dans ces pensées...
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BARBIER DU PERIGORD ANGOUMOIS

Chingrelin

Lui qui avait voulu être discret, c’était raté.
Markama avait de nombreux amis qui s’inquiétaient pour elle, il le comprenait. Il ne pouvait pas leur en vouloir.
Mais Chingrelin n’était pas rationnel, ses sentiments ne se laissaient pas dicter par ce genre de bon sens.
Il était de mauvaise foi et avait mauvais caractère. Et se rendre compte qu’il n’était pas le seul dans la vie de son amie, c’était dur à avaler. Très dur.
Oui, il était jaloux. Oui, il aurait voulu qu’ils soient seuls au monde. Oui, il aurait voulu balayer toutes ces personnes d’un revers de main.
Mais il savait que Markama l’aurait mal pris et il ne voulait pas la fâcher. Alors il fit avec.

Il bougonna tout en montant l’escalier.
Miss Jones le devançait et il était suivi par le curé.

Quand Miss Jones ouvrit la porte, Domino s’engouffra comme un forcené dans la pièce et se précipita pour lécher la main de la femme dans le lit.
Chingrelin s’avança dans l’embrasure de la porte. Et là, comme par magie, le reste du monde disparut. Il n’y avait plus que elle et lui.

Bonjour, ma p’tite Marka.

Elle était éveillée et le regardait d’un air incrédule. Il s’approcha d’elle et l’embrassa maladroitement sur les deux joues. Puis il la prit dans ses bras et la serra fort.
Il n’avait pas l’habitude de ce genre d’effusions et se sentait très pataud. Mais c’était si bon de sentir la chaleur de son corps contre lui. Cela faisait si longtemps.

Ne sachant pas trop quoi dire, il prit un ton léger :

Ben alors, c’est pas des manières de recevoir les gens au lit ! Pis à mon âge, c’est pas très sage de me faire une peur pareille.

Il sourit mais le cœur n’y était pas. Et tout à coup, la bulle magique dans laquelle ils étaient éclata. Il vit ce que ses yeux avaient jusqu’alors refusé de voir et la réalité lui sauta à la gorge.
Markama n’était plus que l’ombre d’elle-même. De larges traits noirs cernaient ses yeux et ses joues étaient creusées, ses lèvres étaient desséchées et son corps très amaigri. Il régnait dans l’atmosphère l’odeur rance de la maladie. Malgré tout, son regard pétillait encore un peu.

Il essaya de dissimuler son désarroi, se força à un sourire un peu plus large. Il s’assit sur une chaise près de la tête du lit, bredouilla une excuse à la femme derrière lui qu’il n’avait pas vu et qu’il avait failli piétiner, et prit la main de Markama.

Non ! La vie ne pouvait pas être aussi cruelle, il refusait de l’accepter. Il allait rester là jusqu’à ce qu’elle se remette.
D’une voix enrouée, l’air perdu, il demanda dans le vide :

Y’a pas un médecin pour s’occuper d’elle ?

Markama

Non… elle ne rêvait pas… il était là…
Marka sentit aussitôt les larmes couler sur ses joues…
Pas des larmes de chagrin… non les autres…
Celles qui viennent de loin sous le coup des émotions qu’on ne contrôle pas, qu’on laisse aller parce qu’elles font du bien…
Le sentiment du bonheur.
En tout cas cela y ressemblait bien…

Chin était là…

Marka se redressa sous l’étreinte de son ami et s’aperçut que ses amis avaient quitté sa chambre…
Ils avaient bien compris qu’à cet instant elle voulait être seul avec celui qui n’avait jamais quitté ses pensées.
Combien de fois leur avait elle parler de Chin ?

Depuis combien de temps ne s’étaient ils pas vus ?
A l’entrée de l’automne peut être… à Thiers… elle ne se souvenait plus bien…
Tout était si trouble...

Elle le regarda… lui aussi avait changé… sans doute les traces de la vie…

Curieusement, elle n’avait jamais su son âge, Chin n’était pas du genre à donner de l’importance à ce genre de choses, il ne connaissait ni les anniversaires, ni les fêtes…
Mais, elle avait toujours été persuadée qu’il était beaucoup plus jeune qu’il ne voulait le laisser croire…

Son Chin était là…
Cet homme ne ressemblait à aucun autre...
Tant de choses... de complicité... de sentiments...

Elle le regarda et lui murmura...
Oh Chin, je me suis fait du souci… je n’avais pas de nouvelles de toi…
Tu étais où ?
Tu voyages seul ? T'as rencontré quelqu'un d'autre ?
Dis moi…
Viens t'allonger près de moi que je me cale dans tes bras… comme avant…
On va écouter le bruit de vent… tu te souviens ?

Chin s’allongea près d’elle et Domino en profita pour monter sur le lit.
Oui comme avant… lorsqu’ ils voyageaient ensemble…
Les fous rires, les coups de gueule, les départs, les retours… mais une indéfectible affection…

T'as vu Chin… dans quel état je suis…
Je n’arrive pas y croire et j’ai peur…
J'ai même demandé à Forth de venir, c'est le curé d'Angou mais c'est surtout un homme bien…
Ne dis rien… je sais ce que tu penses de tout ça…

Elle n’appréhendait pas le regard de Chin sur elle…
Ces deux là se connaissait trop bien et avaient bien trop d’affection et d’amour l’un pour l’autre…

Marka se blottit contre lui…

J’ai tellement de chose à te dire…
Mais avant… dis moi que tu restes avec moi… tu ne repars pas ?

Elle sourit malgré la souffrance qu'elle tentait de dissimuler en pensant à la fois où Chin avait pris ses jambes à son cou lorsqu'elle lui avait demandé de l'épouser et de lui faire tout un tas d'enfants...

Mon Chin...

Elle ferma les yeux...
Les autres larmes coulaient...
Combien de fois lui avait il dit qu'il n'était pas un homme pour elle...
Alors elle était partie..
Mais elle avait toujours aimé Chingrelin...
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Forth_with

Il s'était avancé malgré tout. Pour Markama et aussi un peu pour lui. Car cette peur n'était faite que d'irrationnel, de choses invérifiables. Il le savait depuis le début mais quand on ne veut pas l'affronter que voulez vous. Alors il se mit légèrement dans l'encadrement de la porte, laissant tout le temps à l'ami de Markama de discuter avec elle.

Elle était amaigrie c'était vraie, elle était malade c'était sûr mais finalement elle semblait encore comme pétillante. Le sourire ne la quittait toujours pas. Cela contenta Forth et cela le réjouit presque. Il avait le sentiment que ce serait moins difficile.

Dans une autre époque un homme qui lui aurait trituré le cerveau en lui posant des tas de question aurait vu que cela venait sans doute de sa mère, morte à sa naissance. Dans une autre époque qu'il ne connaîtrait jamais et que personne ici. Aujourd'hui ce qui lui importait ce fut de s'occuper de Markama et finalement forcé ou pas il ne sût lui même et il sourit en attendant.
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Missjones

Maintenant que Marka était avec son ami, Miss se retira pour faire un peu de place. Elle quitta discrètement la chambre et failli heurter Méli.

Youhouuuuu! Est ce qu'il y a quelqu'un? Miss? Marka? C'est Méli...

Oh Méli !! Enfin tu es là .... *Miss embrasse son amie* mais vient descendons, tu la verras un peu plus tard ... Allons rejoindre Face .... pour l'instant Marka est avec son ami Chingrelin et Forth, ils nous appelleront quand ils auront besoin de nous.

Tu dois être exténuée par ton voyage !!

Miss et Méli redescendirent l'escalier pour aller rejoindre Face et essayer de lui donner des nouvelles. Elles étaient arrivées en bas des marches quand Miss entendit

Bonjour... alors qui puis-je souler ???

Bonjour Dame, je suis Miss ... qu'est ce que je vous sers ?

Miss avait déjà croisé la jeune femme, mais n'avait encore jamais eu l'occasion de lui parler

En attendant la réponse Miss fit signe à Face de les rejoindre.

Ah !! Face ... excuses moi j'étais un peu occupée comme tu as pu le constater. Marka ne va pas mieux, mais j'espère que l'arrivé de son ami lui donnera l'envi de se battre pour vivre.
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Phyladelphia

Phyla qui c'était instalée vers la cheminée avait bien deviner qu'il y avait des trucs qui ce passait à l'étage...

Faite donc une tournée de bières... merci ...

Elle avait aussi remarquer Forth et était heureuse de le revoir
Aprés ces quelque batailles remportées l'un a coté de l'autre...

Que la dame de là haut ce porte mieux... Santé...
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BARBIER DU PERIGORD ANGOUMOIS

Melisandel

Finalement Méli ne verrait pas Marka tout de suite...Elle serra davantage son petit paquet entre ses doigts et suivit Missjones en bas.

phyla était là de retour à Angoulême! Méli la salua chaleureusement puis écouta attentivement les nouvelles que pouvait apporter Miss.

Marka ne va pas mieux, mais j'espère que l'arrivée de son ami lui donnera l'envi de se battre pour vivre.

A ces mots Méli sentit son cœur bondir dans sa poitrine, elle était donc en si mauvaise posture! Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire! Certes son grand amie de toujours était là! Mais si une maladie l'emporte c'était d'un médecin qu'elle avait besoin!

Miss! Je t'en prie laisse moi monter! Je suis étudiante en médecine et j'ai apporté avec moi tout un tas de remèdes et de plantes que j'ai trouvé durant mon voyage et que j'ai pu confectionnés! Je pourrais peut être l'aider? il faut essayer! Je t'en prie!!

Elle lui tenait les mains le regard suppliant brillant de larmes. Décidément, la vie était vraiment une chienne!
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Missjones

Après avoir servit la tournée de bière et trinquée à la santé de Marka, Miss se tourna vers Méli

Miss! Je t'en prie laisse moi monter! Je suis étudiante en médecine et j'ai apporté avec moi tout un tas de remèdes et de plantes que j'ai trouvé durant mon voyage et que j'ai pu confectionnés! Je pourrais peut être l'aider? il faut essayer! Je t'en prie!!

Eh bien, vas y ma Méli, si tu peux faire quelque chose n'hésites pas. Forth a également apporté des remèdes ... peut être qu'à vous deux .....
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Melisandel

Méli embrassa Miss et fila à toute allure à l'étage.

Toc toc toc, elle frappa à la porte et entra...Marka était là, ainsi que son ami et forth. Timidement, elle fit quelques pas dans la pièce et vit enfin Markama... Elle salua Forth et Chingrelin et reste un peu en retrait pour ne pas interrompre la conversation...
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Chingrelin

Dans la chambre de Markama

Malgré tout, Chingrelin était heureux.
Malgré les mois perdus, malgré la santé défaillante de Marka, malgré les mines assombries, Chingrelin était heureux de l’avoir retrouvée. Que son amie puisse mourir et que tout puisse disparaître, il ne se le disait pas, il n’y croyait pas.
Il se serra un peu plus contre elle et s’enivra de sa chaleur. Il ne comprenait que maintenant à quel point il avait souffert de sa solitude.

Elle lui posa mille questions et il essaya d’y répondre au mieux. Il lui parla de ses vagabondages depuis qu’ils s’étaient séparés à Thiers et surtout, il lui parla de cette rencontre étonnante qu’il avait faite.

Te souviens-tu de ce jeune vaurien qui avait essayé de te dérober sur la route de Thiers ? Ce petit gringalet suivie de son bâtard de chien ? Oui, bon, il m’avait échappé de justesse.
Quelques mois plus tard, alors que je m’étais établi dans une cahute de pierre aux alentours de Castelnaudary, je me suis de nouveau retrouvé nez à nez avec ce bougre. Figure toi qu’il avait élu domicile dans mon repaire ! Ah, je l’ai pas laissé faire !
On s’est battus avec rage et je dois avouer qu’il s’est pas trop mal défendu pour une crevette. Mais nous ne nous étions pas aperçus que les braises du foyer avaient volé dans la pièce et le feu se mit à dévorer tout ce qui se trouvait là. Du coup, on s’est retrouvés comme deux andouilles ne sachant même plus pourquoi on se battait.
Maintenant, on fait route ensemble. Quelle ironie du sort, tu ne trouves pas ? Il s’appelle Lazario, son chien s’appelle Fouinot, et ils m’ont accompagné jusqu’ici. Tu le verras certainement.

Il lui demanda ce qu’elle avait fait pendant ce temps.
Ils parlèrent encore un moment, entrecoupant leur discussion de silences complices.
Ils écoutèrent le vent secouer les branches des arbres au dehors. Un volet claqua.

Il la rassura, lui promit qu’il ne repartirait pas, pas sans elle en tout cas.

Elle lui avait présenté l’homme qui se tenait à l’écart.

Citation:

J'ai même demandé à Forth de venir, c'est le curé d'Angou mais c'est surtout un homme bien…

Chingrelin regarda l’homme en question, se releva et s’adressa à lui.

Et bien m’sieur, le curé, excusez moi de m’être accaparé l’une de vos brebis, mais voyez-vous, on ne s’était pas vus depuis si longtemps. Mais approchez donc, je fréquente peu les bénitiers, mais c’est pas pour ça que je vais vous bouffer.
Et pis tous ceux qui peuvent apporter un remède à son âme et à son corps sont les bienvenus.

Au même instant, une femme frappa à la porte et entra. Elle tenait un petit paquet contre sa poitrine. Chingrelin lui fit signe d’entrer.

Forth_with

A ce moment précis Forth aurait tant voulu que quelqu'un tire les rideaux, que tout se monde s'égrène un peu en ce lieu. Le silence, l'absence de lumière et cette agglutination de tous le gênait et peut-être que celle-ci déteignait sur sa façon de voir la réaction de Markama. Mais il avait le sentiment que ce n'était pas le mieux pour elle. Qu'ainsi compressés dans un huis clos terrible on ne l'accompagnait, on ne communiait pas avec mais on accumulait nos propres plaintes et nos propres craintes.

Il savait désormais. C'était terrible et si vrai à la fois. Il savait pourquoi il avait peur de venir ici et cette révélation rendit encore plus irrémédiable cette peur car infondée.

Il n'avait pas peur des autres, de la maladie. Il avait peur de lire dans la souffrance de l'autre ça propre souffrance. C'était un comportement puéril et totalement égoïste. Mais l'être humain n'était-il pas tout à la fois communiant et égoïste ? N'y avait-il pas chez tout le monde une réaction que quand cela nous touche de prêt ou de loin ?

Il était alors à ces réflexions qui le tenait un peu debout lorsque l'homme qui était auprès de Markama et qui semblait avoir été son compagnon s'adressa à lui. Il fit bonne figure et lui répondit tout en lui tendant la main.

N'ayez aucune crainte, vous avez pris le temps qu'il vous fallait. Et moi je suis ici aussi et surtout en ami.

Il s'approcha peu à peu, feintant l'appréhension par une délicatesse et tout en regardant Markama lui dit tout simplement.

Bonjour Markama
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Markama

Marka avait écouté Chin... il lui faisait du bien...
C'était bien lui tel qu'elle l'aimait... comme ça avec son verbe haut, ses convictions et sa générosité...
Fils de rien comme il aimait à le répéter mais un fils du vent aussi... épris de liberté...
Ainsi il s'était trouvé un nouveau compagnon... oui elle se souvenait de ce Lazario...

Mais elle était fatiguée... Chin avait du le comprendre et s'était doucement levé.

Elle ferma les yeux priant que Chin ne s'éloigne pas trop quand elle entendit une voix familière la saluer...

C'était Forth... oui...
Elle l'avait demandé et ne savait plus à cet instant si c'était l'homme d'église ou la personne à qui il voulait parler...
Marka n'avait jamais fait de l'église son lieu de passage...
Mais elle y allait oui... de temps en temps quand l'église était vide... comme ça... pour ses prières à elle.

Mais tout était si difficile aujourd'hui...

Elle releva les yeux...
Qu'allait lui dire ?
Elle ne le savait pas à cet instant...
Elle avait confiance en Forth...
Mais peur aussi de la vérité, celle qui lui refroidissait le corps et la meurtrissait...
Oui, il fallait qu'il comprenne qu'elle avait peur...

Pourquoi elle ?
Pourquoi maintenant...

Forth ...
C'est bien que vous soyez là...
Je ne vais pas bien Forth... et je crois que ...

Elle se tut ... les mots ne sortaient plus...
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Orkaange7876

Ork, quand tout le monde était entré, était restée tout au fond de la chambre, dans un petit coin, se faisant dicrète. Oh.; elle ne voulait pas déranger les retrouvailles de Marka et de son ami, mais elle avait une peur panique de partir de là et de quitter Marka des yeux. Superstitieuse la blonde, elle avait l'impression que si elle gardait marka sous les yeux, celle ci ne pouvait pas mourir. Elle avait repéré un fauteuil dans un petit coin, et s'y était recroquevillé silencieusement; Elle vit alors Forth rentrer, et un espoir fou renaquit .. Forth. bien sur lui saurait quoi faire.. IL savait.. Il avait la science, et puis il avait l'oreille de Aristote.. Elle se fit une promesse.. Si Forth arrivait à guérir Marka, à leur rendre, elle irait tous les jours à l'église, suivrait la pastorle comme il lui avait demandé, et ne manquerait pas un office du dimanche... oui.. c'est cela.. elle deviendrait la première groupie de Aristote si il réeussissait avec le concours de Forth à faire des miracles.. Elle se redressa un peu et ouvrit grand les yeux , pour assister à la réurrection.; Peut être...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Forth_with

Le jeune homme comme emporté par la situation, comme si par delà les évènements, par de là ce qu'il voyait il passait sur tout, il passait même sur cette peur se fit tout à coup prévenant et gentil.

Ne parlez plus, il n'est pas nécessaire de vous fatiguez.

Il passa sa main pour lui remettre une mèche de cheveux mais plus comme aurait fait un père à sa fille qu'autre chose. Il alla alors à la fenêtre et tira les rideaux.

Vous savez quoi ? C'est étrange en ce moment là saison. Il fait beau, un peu moins froid et pourtant on est encore en Mars. Mais déjà quelques bourgeons sortent et les oiseaux chantent. Et dire qu'il y a à peine deux mois les sols étaient gelés sur un mètre de profondeur.

Il fit signe dans l'entrée aux gens de se disperser un peu afin que l'air circule un brin. Puis il reconnût Mélisandel. Elle lui avait donné un jour une potion qui avait fait passé un mal de crâne monumental. Il savait donc qu'elle s'y connaissait en plantes. Il fallait donc qu'elle s'approche.

La fin de l'hiver est toujours étrange. Vous ne trouvez pas ? Si vous avez toujours des difficultés pour parler quelqu'un pourra vous aider à aller un peu mieux, vous voulez bien ?

Puis il se tourna vers Mélisandel.

Approche Méli, approche. J'en suis le témoin elle s'y connaît bien en plante, ça devrait vous faire du bien.

Il se mit alors à réciter mentalement sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche une prière pour elle et continuait alors à sourire tendrement. Sa peur ne s'était pas évanouie loin s'en faut mais elle s'effaçait derrière sa tâche.
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Melisandel

Méli n'avait pas vu Ork... A l'ombre dans un coin de la pièce, le petit rayon de soleil semblait bien pâle... Méli sentit son cœur vaciller davantage à la vue de son amie si inquiète.
Sur l'invitation de Chingrelin et Forth, la brunette s'approcha de son amie Marka...

D'abord hésitante, voulant contrôler sa voix qui semblait avoir été laissée un étage plus bas, elle finit par déglutir quelques mots à peine audible.

Bonjour...

Elle s'approcha tout près de Marka et posa une main amicale sur la sienne et déposa un doux baiser sur le front de son amie.
Sa peau était douce et chaude et Méli put enfin afficher son large sourire. Elle était heureuse de pouvoir l'approcher et malgré toute les réticences et la peine qui pesait sur le visage de chacun, Méli souriait. Elle avait la conviction naïve que tout était encore possible! Et que peut être ils réussiraient à la soigner! Après tout tant qu'elle vivait tout espoir était permis!

Marka! Mon amie, c'est Méli. Je suis rentrée de voyage et je suis venue te voir dès que j'ai pu.

Elle lui tendit son petit paquet.

Je t'ai ramené un petit cadeau de mon voyage...

Regarde Marka, je t'ai ramené des chocolats Tastevin... c'est un lieux à coté de Peronne où vivent seulement des moines ils fabriquent des merveilles! Et de l'alcool!huùmmmm! Un régal! Il faudra que tu ailles voir ca dans un de tes voyages prochains! Pour sur que ca te remettrai sur pied en une seule gorgée! Mais ces chocolats! Ils sont tombé directement du paradis! C'est un délice! il faut que tu goutes cela!

Elle continuait de sourire en lui tenant la main.

Et puis j'ai trouvé ce jeu de tarot... Il m'a fait pensé à toi...Mais surtout j'ai tenu à te faire un cadeau tout particulier... Elle sortit la chaine en or fin avec le pendentif en forme de cœur. Regarde Marka, c'est un bijoux tout spécial pour toi. Pour que tu saches où que tu sois, où que je sois, qu'il y a quelque part une petit Méli qui t'aime et qui te considère beaucoup! Sa voix était emprunte de chaleur et de sentiments bienveillants qui cachées sa tristesse.

Tu veux que je te l'accroche? Elle était un peu mal à l'aise... Elle finit par plonger son regard de braise dans les yeux brillants de son amie.

Marka, durant mon voyage, j'ai pu étudier des tas de choses! J'ai rencontrer des tas d 'érudits et de grands médecins, ils m'ont enseigné leur sagesse et leur savoir. J'ai pu trouver des plantes rares et des remèdes miraculeux! Marka je t'en prie veux tu bien que nous essayons de faire quelque chose? Je suis sure que cette vilaine maladie ne durera pas si tu me laisses la traiter!

Elle la regardait intensément ne perdant pas son sourire. Elle voulait lui transmettre autant d'amour et de chaleur qu'il lui été possible.
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Markama

Forth avait ouvert les rideaux… un rayon de soleil perça la chambre…
C’était bien…
Forth lui faisait partager par des mots simples ce qu’il voyait et qu’elle ne verrait plus…
Son cadeau à lui…
Il lui tournait le dos et c’était bien ainsi…
Elle aurait aimé lui dire… mais n’en avait plus la force…
Lui dire merci... il avait toujours été là aussi...
Il lui avait fait confiance... même si elle lui avait quelquefois bien mal rendu... le collège....

Il parlait de la fin de l’hiver… de l'éclosion prochaine des bourgeons…
Marka ferma les yeux…
Oui … la fin de l’hiver… temps intermédiaire entre le froid et la douceur des premiers soleils… de la nature en renaissance… des premières violettes…
Les saisons avaient toujours guidées le rythme de sa vie…
L’an dernier à quelques jours près… elle avait été la plus heureuse… elle quittait Patay avec Chin…
Aujourd’hui, elle était là dans ce lit qui serait sa dernière couche…

Tout était bien finalement…
Elle avait aimé, elle avait reçu beaucoup…
Peut être avait elle simplement voulu aller trop vite…

Elle était près de ses amis…

Elle ne reverrait pas Len mais savait qu’il l’accompagnait de là où il était…
Len avait cette pudeur et cette discrétion particulières qui n’appartenaient qu’à lui… et que Marka aimait.

Quelques mots de son dernier billet…
...
Je vais envoyer ce pigeon avant de ne pouvoir ne plus pouvoir le faire.
Je ne t'oublierai jamais Marka…
Adieu Marka ou simplement au revoir... un jour nous nous reverrons c'est immuable...
....

Sa pensée s’égara à nouveau…
Forth se tenait toujours près de la fenêtre…

Les fées… les saloperies...
Oui… ça avait été ça aussi sa vie…
Drôle d’histoire que la sienne…
Une voix lointaine lui rappelait...
La voix de sa marraine...

On ne peut pas dire que les fées se soient penchées sur ton berceau Marka..
Afin de fêter dignement ta venue au monde, les fées ont été invitées afin de faire un don à la petite brunette pleurant dans son berceau que tu étais …

La première se pencha sur de toi et dit :
A toi petite fille je te fais don de la naïveté… tu seras donc une cruche ma jolie.

La seconde prit la place et dit :
Et moi je t’offre l’insolence mon enfant…

Une troisième prit elle aussi son tour les autres attendant en file indienne.
Et les dons de ce genre n’arrêtèrent pas d’affluer jusqu'à l’arrivée d’une fée magnifique qui dut tenir à peu prés ces mots là…

Comme vous n’avez point pensé à m’inviter je vais moi aussi faire un don à cet enfant.
Je lui offre la beauté ainsi que le pouvoir de subjuguer n’importe quel homme…

Puis elle disparut dans un grand fracas sous le regard médusé et effrayé des personnes présentes.
Cet échange de don aurait pu en rester là et le dernier aurait pu compenser les cadeaux merdiques parce qu’il faut l’avouer, elles n’avaient pas été des plus gentilles envers cette pauvre petite fille… en l’occurrence toi…
Mais non c’était trop demander.
Il a fallut qu’une idiote de fée vienne en fanfaronnant.

Ne vous inquiétez pas je suis là, et si je n’ai point le pouvoir de défaire ce que la vieille harpie a souhaité à Marka je peux au moins l’atténuer.
Donc Marka recevra la beauté et un pouvoir sur les hommes mais jamais... au grand jamais... un homme en tombera sincèrement épris.
Elle ne sera que leur maitresse ou rencontrera des amours impossibles...

Ceux là n’étaient pas là aujourd’hui…
Ils devaient la regarder de loin… heureux pour certains dans leurs épousailles et priant que ma fièvre ne m'égare pas dans leur sillage...

Amour impossible... Dama... elle n'avait jamais cherché à le revoir et c'était bien ainsi...
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Missjones

Miss s'affairait dans la salle, n'importe quoi pour s'occuper et montrer un visage neutre. Sa douleur lui appartenait et elle ne voulait la partager avec personne. Mais au bout d'un moment, n'y tenant plus elle monta à l'étage, elle voulait rester le plus possible avec Marka. Miss entra doucement dans la chambre, Marka montrait un visage serein, bien que marqué par la maladie. Elle donnait l'impression d'être heureuse, Miss avait mal, elle savait qu'elle allait perdre son amie mais essaya de montrer bonne contenance
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Markama

Citation:

Approche Méli, approche. J'en suis le témoin elle s'y connaît bien en plante, ça devrait vous faire du bien.

Meli ?

Marka leva la tête…
C’était bien son amie Meli…. Elle était là…
Depuis combien de temps ne s’étaient elles pas vues ?
Des mois peut être… elle ne s’en souvenait plus…
Elle était enfin rentrée…
Que de souvenirs avec Meli que de fous rires et que de confidences aussi…
Elle était partie elle aussi…

Marka essaya de se relever un peu mais elle n’y parvient pas…
Seules les larmes coulaient sur ses joues...
Meli parlait avec cette générosité qui lui appartenait.

Meli… il ne fallait pas… tous ces cadeaux… il ne fallait pas…

Marka ferma les yeux… des remèdes, des plantes rares…
Non c’était trop tard tout ça… trop tard ma Meli...

Elle allait mourir… elle le savait…

Miss savait... Marka la chercha du regard...
Et puis Chingrelin...
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--Gardes_mobiles

[Les gardes mobiles, c'est vraiment pas la dernière chance au dernier moment]
- Allez !
- Aller quoi ?
- Mais dépêches toi Non de Dieu !
- Ça va je refaisais juste mes chausses c'est tout !
- C'est tout ? Tu n'a pas cessé de nous faire retarder tout le long du chemin.
- Pas du tout !
- Ah bon et dis moi pourquoi tu viens de t'arrêter devant l'auberge d'Angoulême s'il te plaît ?
- Je viens de te dire que je remettais mes chausses.
- Et mon cul c'est du poulet !
- Je sais pas j'ai pas tâté !
- Non mais oh arrêtes, tu t'es arrêté pour remettre tes chausses 20 fois depuis que l'on est parti, sept fois tu avais la lanière de ta veste défaite, quatre fois ton épée allait tombée, huit fois tu avais une douleur dans le mollet, trois fois tu avais laisser tomber quelque chose et une fois tu as tenté de reluquer une fille au lavoir.
- Ça compte pas tu t'es arrêté aussi.
- Bon pour ce coup-ci je te l'accorde mais c'est tout. Dis moi enfin franchement que tu nous fait retarder !
- Non mais pas tout à fait..., seulement que..., et...
- Arrêtes je te dit ! Je sais que tu nous fait retarder alors tu as peur ?
- Peur ? Pas du tout j'ai jamais eu peur et c'est pas ça qui va me faire peur.
- Tu sais je comprendrais, moi aussi la dernière fois j'étais horrifié. C'est une épreuve très difficile dans la vie d'un garde. Nombreux sont ceux qui ont pas supporté et ont craqué. Et je comprendrais tout à fait que tu en fasses autant.
- Non mais pas du tout je ne le ferais pas... seulement effectivement j'ai une certaine appréhension.
- Ah tu vois je te le dis ! Vas-y explique toi.
- Comme toi j'ai eu les souvenirs d'autres gardes qui ont eu à subir cela. Personne n'en est jamais revenu dans le même état quand ils en sont revenus...
- C'est vrai paix à l'âme de ceux qui furent perdu.
- Alors tu vois c'est normal que je fasses ralentir.
- Oui je comprends mais tu sais que tout le monde y passe un jour ou l'autre...
- Tu es sûr ?
- Oui. J'y suis passé moi aussi.
- Et c'était comment ?
- Terrible.
- Dramatique ?
- L'enfer lunaire ici bas.
- Oh par le Très-Haut.
- Mais je n'ai pas pût l'éviter.
- Tu es sûr ?
- Sinon c'est fini tu n'ai plus garde.
- Oh non c'est le seul travail où je me suis pas fait jeté.
- Aller courage on y est.
- Non non ! Je veux pas y aller !
- Si ! Tu va y aller d'ailleurs c'est ton tour !
- Urbain Jean. C'est à vous pour la visite médicale, le médicastre va vous recevoir !

--Zoizeau_de_poste

Raide comme la justice, fier comme un paon, l'oiseau postale emmenait la missive à son destinataire, sans broncher. Fier de lui et de son travail le zoizeau. Il évita un matou qui guettait, mais le volatile était bien trop fort pour lui et réussit même à lui faire tâter de son aile au décollage. Il finit par trouver l'auberge indiquée, où logeait le destinataire, et là, posé sur la fenêtre il piaillait aussi fort qu'il le pouvait pour que l'on vienne lui ouvrir et prendre le courrier où était indiquer un nom. Pour Colhomban d'Eusébius
Une fois ouvert le mot, le sieur pourrait lire...

Bonjour Col,
J'espère que tu vas bien depuis le temps.
Je t'écris pour te dire que tu as un nouveau filleul! Il s'appelle Darendule.
Je vais t'avouer que je t'impose un peu à lui, car il m'a répondu mais pas en ce qui concernait le parrainage. Mais si je ne force pas ils ne demanderont jamais.
J'espère qu'il te répondra, il l'a fait avec gentillesse pour moi, je ne vois pas pourquoi il n'en serait pas de même.
Par contre mes excuses Sieur d'Eusébius, je n'ai pas de filleulE à disposition ^^ Je cherche, je cherche!!
A bientôt...

So

Missjones

Miss affairée dans la salle, entendit un genre de cliquetis sur une fenêtre. Elle alla voir ce qui se passait. Un zoziau tapait du bec visiblement très désireux d'entrer.

Miss ouvrit la fenêtre, l'oiseau s'engouffra à l'intérieur et se posa sur le comptoir.

Viens là mon beau .... Miss prit le parchemin accroché à sa patte et vit qu'il s'agissait d'une missive pour Col.

Arthur !!!! va porter cette missive à Messire Colhomban.

L'atmosphère à la Belle était lourde et Miss avait de plus en plus de mal à afficher son sourire légendaire. Marka gisait toujours sur son lit, les personnes défilant dans sa chambre les uns après les autres. Cela devenait insoutenable. Miss se dit qu'il fallait qu'elle se reprenne, les clients allaient fuir l'auberge à ce rythme
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Garde Territoriale
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Markama

Marka s’était retrouvée seule dans la chambre…
Il faisait presque nuit et le moment était venu pour elle d’écrire.
Elle avait retardé ce moment et l’avait appréhendé…
Cette lettre renfermerait ses derniers mots et elle avait du mal à les classer…
Il ne fallait rien oublier, ni personne...

Citation:

Ma chère Miss,

Je sais que le moment est venu pour moi de m’en aller…
Je vais essayer de trouver les mots… mais comme il est difficile de le faire.
Tu es mon amie et vois tu je vais te mettre encore un peu à contribution…
Tu trouveras Miss dans ma besace tout l’argent que j’ai… Il doit y avoir environ 1 700 écus.
Je veux que tu les prennes et qu’Ork et toi-même puissiez en faire profiter ceux qui en ont besoin.
J’ai confiance en vous et je sais que cet argent sera bien utilisé…
Il faudra aussi donner de l’argent à Forth pour le collège ou pour l’église... tu verras avec lui…

Et puis il y a le reste… oh… presque rien…
Tu vois mes bracelets ?
Le petit ruban rouge à mon poignet… tu le joindras aux lettres que je t’ai demandé de remettre à son destinataire une fois que tout sera fini…
Et puis mes breloques… je les ai toujours portées… prends en une pour toi et donne l’autre à Ork… cela me fera plaisir...

La médaille que j’ai autour du cou est pour mon Chingrelin…
C’est Sainte Sara la patronne des gens du voyage… c’était Alméria qui me l’avait donnée et j’aimerais qu’il la porte…
Il faudra lui donner aussi mon bâton…
Et dis lui combien il a compté pour moi… même s’il le sait…

Et puis il y a cette lettre pour Len que je n'aurais pas revu…
Donne lui aussi les violettes séchées que tu trouveras dans mon sac… pour ce parfum qui fut le mien et qu'il aimait.
Et dis lui...

Voilà Miss…
Les mots me manquent à cet instant… je ne sais plus vraiment comment continuer… on a toujours tant de choses à dire.

Alors je vais m’arrêter là… et je vais faire comme si nous allions nous revoir demain...
Prend soin de toi mon amie, tu es quelqu’un de bien…
Je t'embrasse avec toute l'affection que je te porte.

Marka

PS : je te laisse Koppo, sa place est ici.
Ah j'oubliais... laissez moi la médaille de Meli autour du cou..

Marka avait laissé la lettre en évidence sur le petit meuble près du lit.

Elle s'était éteinte dans la nuit doucement.
Peut être qu'elle même ne le savait pas d'ailleurs...

Son corps fut transporté dans le nord du Royaume chez sa marraine.
Elle repose au pied d'un seringat...
Cela sent bon et tout est bien...
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Colhomban

La mine un peu défaite par les derniers événements Col se terrait à la Belle. Ce n'est pas qu'il n'avait pas envi de sortir, mais la possibilité de croiser des gens pour essuyer leurs condoléances au sujet de sa mère le mettait à mal. A l'abri dans sa chambre il passait ses journées à griffonner des amorces de lettres dans lesquelles il annonçait à ses deux jeunes frères et sa sœur qu'il renonçait à tout droit sur le domaine d'Eusébius.

Mais les mots de Tristan résonnaient encore dans sa tête : "Tu es l'aîné maintenant ! Col tu es l'aîné !". Colhomban avait fui le domaine le lendemain de l'enterrement de sa pauvre mère et avait traversé la Bretagne en un seul galop, poussant Fengor, sa monture, à la limite de l'épuisement. Il était terrifié... La tête dans les mains il se massa les tempes. Prendre la direction du domaine signifiait renoncer à Angoulême, renoncer à Sorianne... Il déglutit. Combien de temps parviendrait-il à faire le mort ? Ses frère et sœur le retrouveraient-ils ? Tôt ou tard il devrait annoncer à la femme qu'il aimait qu'il lui avait menti en se prétendant fils unique.

Sa main censée être inerte et abîmée avait été débandée. Il regarda sans ciller les marques profondes qui barraient le poignet jusqu'au coude, cette peau noirâtre dû à une hémorragie sous cutanée lui donnait des vertiges. C'était là toute l'horreur de la guerre. Il passa un doigt sur les cicatrices informent et se promit pour la énième fois, un jour, d'expliquer à ses amis pourquoi il leur avait faire croire à un handicap.

Sur la cheminée deux pots de porcelaine trônaient, ébréchés par de nombreux voyages ils contenaient les cendres de Cubitérus et Azmaria, deux amies décédées en Bretagne lors du second assaut. Il les avait amené partout avec lui, continuant de veiller sur les deux espiègles qu'il se refusait de mettre en terre. Un vieux fou... Sûrement...

Le brun en était là de ses pensées quand on toqua à sa porte. Un message lui fut apporté de la part de la Tribun : elle venait de lui attribuer un filleul. Un petit sourire étendit ses lèvres blanches, et il ferma les doigts sur une lettre encore plus précieuse que celle qu'il venait de recevoir. Relisant quelques passages, il se décida à achever sa réponse pour qu'enfin l'intéressée prenne connaissance de son désir.

Ma chère Sorianne,

Ta lettre écrite avec la plus exquise des maladresse dépose du baume sur mon cœur. Je ne saurai t'en vouloir de m'avoir demandé d'être libre, je comprends maintenant le véritable sens de tes propos. Tu sais que nous deux ne sommes pas les meilleurs dans l'art du direct, aussi je réfléchirai avant de mon côté la prochaine fois que je dois t'annoncer quelque chose...

Sache que vivre au jour le jour une histoire comme la notre est mon désir le plus cher, aussi ma mie, j'accepte bien volontiers de représenter un couple. De toute façon j'aurai fini par te le demander... Et même de me risquer à un deuxième enlèvement !

J'espère te retrouver dès que possible dans un lieu de ton choix... Tu me manques...

Col,
Ton serviteur,
Maintenant et à jamais.

L'homme déposa son sceau dans la cire chaude qui cachettait la lettre et la donna au messager. Une pièce d'un écu scella l'échange, et il referma sa porte un grand sourire aux lèvres.

Missjones

Miss avait passé une très mauvaise nuit, elle s'était agitée des heures durant et c'est très fatiguée qu'elle se leva de bon matin. Sa toilette faite, elle s'habilla à la hâte et alla voir Marka.

Quand elle entra dans la chambre, il n'y avait pas un bruit, elle s'approcha du lit où reposait son amie. Elle était assoupie mais quelque chose d'indéfinissable attira l'attention de Miss. S'approchant encore plus du lit, Miss prit la main de Marka qui était .... froide. Sa plus chère amie s'était éteinte dans la nuit.

NOONNNNNNNNNNN hurla Miss

Oh non .... Marka .... non ... tu ne peux pas me faire ça .... tu n'as pas le droit de partir ainsi et me laisser .....

Miss était désespérée, elle s'écroula sur la chaise au chevet de Marka, sa main toujours dans la sienne, pleurant à chaudes larmes. Elle ne savait combien de temps s'était écoulée quand elle finit par relever la tête, Miss vit le parchemin laissé par Marka.

Il lui était impossible de lire, elle essayait ses yeux et aussitôt les larmes coulaient à nouveau. Miss était prostrée sur la chaise, l'air hagard, ne pouvant se résoudre à la quitter.
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Garde Territoriale
Conseillère Filière Fruits & Responsable du verger
Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"

Colhomban

Colhomban venait juste de refermer la porte sur le messager Arthur, que le sommeil ne tarda pas à le gagner. Cette fin de journée avait été éprouvante en émotion, et il se sentit d’attaque pour piquer un bon roupillon. Aussitôt pensé : aussitôt fait ! En caleçon de flanelle il se coula dans des draps frais, prenant tout le plaisir du monde à glisser vers les bras de Morphée.

La nuit bien avancée, perdu dans un rêve, notre homme sommeillait allègrement quand un cri lugubre fit écho dans l’auberge, se répercutant dans le couloir de l’étage. Se réveillant en sursaut Col ne manqua pas de se cogner sur l’étagère qui surplombait son lit, à force de cris et de grognements il parvint tout de même à allumer sa chandelle et regarda avec inquiétude autour de lui. L’avait-il seulement rêvé ?

Le brun enfila à la hâte braies et chemise, et s’enquit de connaître la raison d’un tel hurlement. Ce n’était sûrement pas une marâtre en train de battre son mari, le bruit de bouche n’était certainement pas le même et cela ne fit qu’aiguiser sa curiosité, et son malaise. Les derniers événements du jour de l’an à l’auberge lui revinrent en mémoire, et il déglutit avant de mettre un pied dans le couloir. Sa rapière en main il avança doucement vers les escaliers menant au rez de chaussée, se demandant si Miss Jones avait également perçu l’étrange bruit.

Alors qu’il avançait sur la pointe des pieds, bien vite une raie de lumière qui filtrait par delà une porte entrouverte attira son œil. Peu d’honnêtes gens laissaient les entrées ouvertes à cette heure de la nuit et il glissa précautionneusement une main dans la fente pour pousser le battant de bois. Là, ce qu’il vit ne le rassura pas outre mesure.

Miss Jones prostrée sur une chaise avait l’air complètement abattue. A côté d’elle, allongée sur un lit, le teint cireux de la mort déjà déposé sur son visage Marka dormait du dernier sommeil. Col se signa et s’agenouilla prés de l’aubergiste. Il ne connaissait Marka que de nom, mais il se sentait solidaire de la tristesse de Miss dont il accueillit les mains dans les siennes.

Miss… Je suis vraiment désolé pour ton ami. Il fit glisser la tête de la jeune femme dans le creux de son épaule essayant de la réconforter comme il le pouvait, peut-être avec maladresse. Je vais te laisser la veiller encore, pendant ce temps je me charge de tout ce qui est administratif… Je vais prévenir Forth… Il déposa un baiser sur le front de son amie et s’enquit du prêtre d’Angoulême qui avait plus que l’habitude de se faire réveiller avant l’aube.

Missjones

Il semblait à Miss qu'une éternité s'était écoulée quand Col fit irruption dans la chambre de Markama

Miss… Je suis vraiment désolé pour ton amie. Je vais te laisser la veiller encore, pendant ce temps je me charge de tout ce qui est administratif… Je vais prévenir Forth…

Merci Col lui dit Miss en lui adressant un pauvre sourire mais ne te donne pas cette peine. Marka veut ... elle veut être enterrée chez sa marraine. Si tu pouvais *hoquet* trouver une charrette attelée et *hoquet* deux hommes *hoquet* pour convoyer son corps *nouveaux sanglots* Peut être *hoquet* voir avec Messire Chingrelin *hoquet* ami de Ma ar *hoquet* ka

Miss se retourna vers le lit, elle ne pouvait se détacher de son amie
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Damagnac

Sa main effleurait la poignée de fer...un flash lui vint...

Il se souvenait de cette soirée ... le soir du retour de Miss de Sarlat...cette soirée magnifique avec Marka...cette rencontre avec Marka...le désir...les vers de Dante..cette même main à lui sur la poignée de cette même porte...mais sur sa face opposée...cette main qui n'avait pas eu la force d'ouvrir la porte pour la retenir... pour l'appeler...pour lui dire ...à elle ...fuyant sous sa cape... il voyait son pas gracile , souple ...fuyant...le fuyant...il se souvenait de cette chevelure encapuchonnée, masquant son visage, ses larmes...Marka...

Il poussa la porte, entrât...
La salle de l'auberge était vide...
A l'étage, vers les chambres, des voix...

Damagnac grimpa quatre à quatre les marches...

Une porte entrouverte...
Elle était là...
Miss à son coté , un inconnu aussi...
Le gascon inclinât la tête vers le quidam en signe de salut, s'approchât de Miss, qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps...
Prit les mains qui se tendaient vers lui, les pressât légèrement, et plus fort...cherchant un réconfort , un consolamentum...puis , se baissant...murmurât à l'oreille de son amie...

Laisse moi seul avec elle un instant...

Missjones

Miss entendit des pas dans l'escalier, elle sentit une présence plus qu'elle ne la vit et quand Miss releva la tête .... Dama !! elle se leva d'un bond en tendant ses mains vers lui. Dama qu'elle n'avait pas revu depuis des semaines et Rubi ... où est-elle ? pensa t-elle instinctivement.

Oh !!! Dama .... Marka .... mais il ne proféra pas un mot, il serra dans les siennes les mains de Miss et lui demanda

Laisse moi seul avec elle un instant...

Miss se raidit, l'ordre était donné ... Miss mit cela sur le compte de l'émotion et s'effaça.

Je serais dans la salle commune ... puis elle s'enfuit, dévalant les escaliers

Colhomban

Alors que le jeune homme avait la main sur la poignée de la porte, le cœur lourd du chagrin de son amie, soucieux de pouvoir l’aider au mieux, cette dernière hacha ses mots mais lui expliqua que Markama ne souhaitait pas être enterrée en la ville d’Angoulême. Une dernière onction n’était apparemment pas non plus la bienvenue, tout ce ferait ailleurs…

Un peu interdit Colhomban s’exécuta sans mot dire et croisa dans le couloir le Sieur Damagnac le visage grave et les yeux sévères. Se faisant le plus discret possible il descendit au rez-de-chaussée demander à ce qu’on attelle une carriole pour la défunte. Il ne savait qui conduirait l’expédition, et espéra que ce ne serait pas Miss Jones. Dans son état de profonde tristesse elle risquait plus l’accident qu’autre chose !

Une fois son service rendu notre homme alla s’enfermer dans sa chambre où bien vite il sombra dans un sommeil sans rêve.

Damagnac

Damagnac sentit une certaine réprobation dans le regard de Miss lorsqu'il lui demandât de le laisser seul avec Marka.

Sa demande n'avait rien d'un ordre, mais il sentit que son amie l'avait pris comme tel...chacun trop ému pour se contrôler parfaitement, lui sa voix et son intonation, elle, le ressentir et la réception des mots.
Elle acquiesçât cependant, quittant la chambre. Un léger couinement de la porte sur ses gonds et le silence recouvrit la pièce.

Le gascon s'approchât, se saisit de l'escabelle qui se trouvait là, puis se ravisant vint s'assoir au bord du lit, près de Marka.

*Que tu es belle Marka...*

Il fut presque gêné de sa pensée à cet instant...
Pourtant c'est vrai qu'elle était belle...son visage était émacié certes, mais continuait à dégager de cette fierté posée, de cette tenue...une présence forte et sereine.
Elle semblait dormir, les traits reposés, ses cheveux noirs entourant son visage d'une mandorle ondoyante.
Damagnac restât ainsi un long moment à la contempler, respirant calmement, assis près d'elle. Parfois ces yeux se fermaient sur quelques images qui lui venaient...il soupirait alors...
Un très léger sourire plissait son visage soudain, ses yeux s'animaient un instant d'une lumière teintée de plaisir.
Il se remémorait avec elle, car c'était bien une conversation qui se tenait là, il se remémorait avec elle, tout les moments qui avaient émaillés leur rencontre. De ces visites à l'atelier, de ce fameux travail qu'elle devait lui confier...prétexte à sa venue. Le chaton...Koppo...

*Quel drôle de nom pour un chat*

Il était venu à elle, très vite, sans réfléchir, où plutôt en refusant de réfléchir, se jetant en avant, animé par ce désir d'elle...
Et en rentrant à l'auberge ce jour là, il savait déjà ce qu'il était venu chercher...

Ses yeux passèrent du plaisir à la tristesse en un éclair...les larmes lui vinrent...alors qu'il se tenait penché sur le visage de l'endormie, l' une d'elle se détachât de sa joue, et puis une autre et vinrent choir tout près de l'oeil droit de Marka...ils pleuraient tout les deux...
Il glissât une main sur l'étoffe de la robe et vint la poser sur celle déjà trop froide de la défunte.

Pardon... Murmurât t'il

Pardon de n'avoir pu te donner plus, pardon de n'avoir voulu prendre ton amour en entier...je sais de quelle abnégation tu as fait preuve, je sais ton effacement, je sais que par amour pour moi, tu as subie... t'exilant même...je sais ma responsabilité de te voir ici allonger...

Les sanglots lui inondaient le visage et celui de Marka.
Ses mains vinrent entourer les joues trop blanche.
Doucement il essuyait les larmes, doucement il caressait...c'était comme ci il voulait l'apaiser...la consoler...il cherchait sans doute aussi, par ces gestes, son propre apaisement ...à lui...

Il reprenait son calme. Machinalement une main lissait l'étoffe du drap.
Les yeux baissés, il se souvenait encore de cette dernière soirée, où il l'avait croisé en taverne, il n'y avait pas si longtemps.
Elle avait déjà changé, une mélancolie profonde l'a marquée...cette lassitude de vivre qu'elle lui exprimait...

Il l'avait supplié s'agenouillant devant elle la suppliant de vivre, de reprendre force, de rester parmi eux.
Il sentait encore sa tête poser sur ses genoux à elle, sa main caressant doucement ses cheveux...ne l'entendant pas , plus , comme une résignation...se fut la dernière fois qu'il l'a vit...

Damagnac releva la tête, respirât profondément.
Ses yeux contemplèrent encore une fois le visage de Marka .
D'un revers de main, il caressât une dernière fois le visage de l'absente.
Il se levât, marquât une pause, esquissât comme un geste d'au revoir et se dirigeât vers la porte.

Sa main lâchât la poignée déjà tenue...il revint vers le lit, se penchât, déposât un baiser aux lèvres de Marka et dit dans un souffle :

Je t'ai aimé Marka... je t'aime...j'aurais du savoir te le dire...

Sortit de la chambre cette fois , tout était dit , tout était bien...

Déjà, ses pas dévalaient l'escalier.

Missjones

Miss entendit Dama débouler les escaliers, elle voulait aller le voir pour s'excuser du ton un peu sec dont elle l'avait gratifié. Miss était tellement en colère après Aristote et Marka qu'elle s'en prenait injustement à ses amis. Elle fut arrêtée dans son élan quand elle entendit les roues d'une charrette et les sabots de chevaux derrière "La Belle"

Col égal à lui même et toujours aussi serviable lui avait trouvé l'attelage, Miss sortit et lui adressa un pauvre sourire.

Merci Col, Chingrelin s'est chargé de trouver deux hommes pour accompagner Marka au domaine de Tracy.

Euhh ... Col, je vais partir dans deux jours pour les funérailles de Marka et je vais confier la "Belle" au jeune Arthur ... Oh j'ai toute confiance en lui ... mais je serais rassurée si tu voulais bien jeter un oeil sur lui sur le ton de confidence il a tendance à se laisser entrainer et quelques fois il rentre totalement saoul
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Damagnac

En revenant dans la salle, Damagnac eut juste le temps de voir Miss venir vers lui, puis bifurquer très vite vers la porte de la cour, s'en même lui dire un mot.
Elle était maintenant en grande conversation avec le sieur qu'il avait croisé à l'étage.

Un peu décontenancé, un peu penaud...
Il se dandinât un instant sur ses pieds, ne comprenant pas tout de l'attitude de son amie...

N'y tenant plus, d'un pas ferme il se dirigeât vers la porte de la rue...l'ouvrit et sans doute sous le coup des émotions, la refermât plus bruyamment qu'il ne l'eut voulu...

Colhomban

Le corps de Markama avait été chargé sur la carriole apprêtée à cette occasion tandis que Miss Jones montait son hongre robuste pour la route. L'aubergiste avait donné ses dernières recommandations à Colhomban, s'attendant à un petit coup de main de sa part, il acquiessa sans mot dire, bien conscient de la charge qui l'attendait vu l'étourdi qu'était Arthur.

Les premiers jours s'écoulèrent paisiblement. La comptabilité était faite tous les soirs, et la cuisine, ainsi que les parties communes nettoyées avec attention dès le dernier client parti. Les chambres étaient elles aussi aérées au petit matin, et on pouvait même trouver des draps propres dans la grande armoire de l'établissement avec facilité. Col bluffé, se rendait compte qu'Arthur faisait réellement de son mieux, et se sentit un peu bête d'avoir pensé à mal au sujet du jeune homme.

Bien décidé à aller lui transmettre ses plus sincères félicitations il se dit qu'une petite bouteille de Pineau des Charentes ferait du bien au jeune homme, l'occasion de trinquer ensemble et de s'apesantir sur quelques sujets intéressants. Ce jeudi soir le brun savait que Sorianne était occupée avec ses enfants, aussi prit-il bouteille, miche de pain et jambon salé pour inviter l'apprenti tenancier à un pique nique sur le pas de la porte. Arthur répondit à la positive, content qu'on se soucie de ses efforts, et il sortit un des bancs de bois dans la cour arrière, là où le soleil dardait ses derniers rayons sur l'auberge. Il faisait bon, un peu frais certes, mais une bonne laine paraît le plus froid des courants d'air. Les verres furent remplis, et bientôt les langues se délièrent, et chacun échangea anecdotes et petits potins. Tout sourire, Colhomban servit Arthur plusieurs fois, ne se rendant pas compte que le jeune homme ne tenait pas si bien l'alcool...

Je... J'voudrai t'dire... Ha, à ce moment là de la soirée, apparemment, on passait la barre des vouvoiements pour tomber dans le non protocolaire. Col haussa un sourcil, surpris de la voix pâteuse, et écouta attentivement l'apprenti.

J'voudrai t'dire qu't'es un chic type. Y'a pas un seul gars d'Angou qu'viendrait picoler avec moé... Il bailla sans retenue et se leva, titubant vers l'entrée des écuries qui donnaient elles aussi dans la cour. Miss c'est une femme extra. Avec un coeur gros comme ça... Il étendit ses bras de part et d'autre de son corps. Faut dire qu'elle a de quoi avoir un gros coeur... Le gloussement se changea en un rire un brin pervers, Col fit une grimace et se leva à son tour, décidé à aller dégriser le jeune homme en le collant au lit. Miss Jones le tuerait si elle apprenait qu'il avait saoulé son aide...

Bon allez mon gars, c'était chouette oui, mais maintenant le lit nous appelle! N'est-ce pas ? Il saisit Arthur par sa chemise et glissa un bras sous les épaules du jeune homme, l'aidant à regagner l'auberge. Mais ce dernier bien décidé à profiter de sa soirée sans la patronne, enlaça à son tour Col, et perdant l'équilibre ils se retrouvèrent tous deux dans l'abreuvoir des chevaux, trempés jusqu'aux os.

Par Aristote... Col ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Miss lui avait dit qu'Arthur se laissait un peu trop entraîné, aussi il n'avait qu'à y prêter attention. Se relevant avec peine, claquant des dents, les lèvres déjà bleutées, il attrapa le pauvre bougre par la manche et le tira à l'intérieur devant le feu de la salle principale. Le désapant sans aucune pudeur il lui lança une couverture à la tête, l'aida à se sécher et le traîna jusque dans son lit.

Voilà... ça m'apprendra à vouloir faire du social... Pris de remord, éternuant sans cesse, le brun retourna également à sa chambre. Et comble d'ironie il y resta cloitré le lendemain, un vilain coup de froid l'ayant achevé pour la semaine. C'est ainsi que le nez coulant, la gorge en feu, les mains tremblantes il ne put donner signe de vie...

Sorianne

Des jours qu'elle attendait des nouvelles. Il la fuyait?! Qu'à cela ne tienne! Après avoir passé une nuit calme avec ses enfants, eu une petite conversation avec eux, petite hein, parce qu'ils s'étaient vite endormis, elle avait pris la résolution d'aller le trouver. Après tout, ça elle savait faire! Elle prit le temps de coiffer ses boucles brunes, légèrement en pagaille. Barf, So laissa vite tomber et laissa ses cheveux libres dans son dos, ça allait bien plus vite. Une robe vert sombre, et une mante d'un ton un peu plus clair. Oui ça devrait aller comme ça. Les joues roses à penser à son audace, elle allait amener les jumeaux à la vieille dame, quand elle reçut un courrier. Courrier qui la fit sourire et qui lui apporta l'explication sur le pourquoi des non nouvelles. La jeune femme attrapa le panier dans lequel elle avait placé les quelques fruits qu'elle avait trouvé dans les bois derrière chez elle et toute la petite famille finit par se rendre au village.

Elle laissa les jumeaux filer vers la grand mère tandis qu'elle partait dans l'autre sens en direction de l'auberge. Bon sang qu'est-ce qu'il dirait qu'elle débarque de cette façon, totalement à l'improviste?? Bof autant le tenter! Elle passa la porte, et observa autour d'elle. Elle aperçut le jeune homme derrière le comptoir, celui qui gardait la maison quand Miss n'était pas là, So lui sourit et lui fit un geste de la main, avant de filer en direction des marches. Discrètement discrètement! Attrapant ses jupes, elle commença à gravir les escaliers et s'arrêta devant la porte, prête à frapper. Prête, parce qu'elle ne le fit pas!

Rhoo mais allez vas-y... Oui mais s'il n'est pas là... Oui mais s'il est là??

Les mimiques allaient bon train pendant qu'elle pesait le pour et le contre... Mais elle finit par donner un coup très léger au battant. Les pommettes devenues rouges, So passa une main dans les cheveux qu'elle regrettait de ne pas avoir coiffé plus que ça. Ne serait-ce qu'un ruban pour les maintenir en queue de cheval! Elle aurait dû... La jeune femme prépara son panier plein de fruits rouges, le mettant devant elle, et refrappa un peu plus fort.
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Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. Théognis

Colhomban

Oui...

Voix tremblotante à souhait, Col émergea de sous sa couette, une goutte au bout du nez. Entrez... Il éternua avant de se redresser dans son lit, les yeux encore fiévreux, les cheveux ramenés en arrière, son front humide. La pièce était sombre, aussi dut-il plisser les paupières pour reconnaitre à contre jour sa mie de pain.

So ! Il se redressa encore, arrangeant avec une frénésie toute nouvelle les mèches brunes qui lui tombaient sur le visage, tirant sur sa chemise froissée et refroissée. Je suis ravi de te voir ! Mais quelle triste mine je dois te montrer... Mais entre, viens, assieds toi... Il tapota le lit devant lui, penaud d'offrir à sa demoiselle une si triste image de lui, la barbe hirsute et le cheveux sale.

Le jeune homme lui expliqua sommairement son rhume et le couchage forcé, tandis que la brune lui racontait les dernières rumeurs. Il passa du vert au blanc, et s'arma de patience pour ne pas aller en déculotter plus d'un en place publique.

Sorianne, que penserais-tu de prendre le large ? Toi, tes monstres et moi pour nous installer ailleurs. Ce qui a fait ce village n'est plus. Tu vois comment ils se mangent le nez toujours à cause de la même histoire. Je n'en peux plus... Qu'en penses-tu ?

Sorianne

Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. Théognis

Missjones

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[Lieu-RP] Auberge "A la Belle d'Angoulème"