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[Lieu-RP] Auberge "A la Belle d'Angoulème"

Markama
Marka avait passé une excellente journée. Elle avait beaucoup apprécié la visite de Espe et souhaitait la revoir très rapidement.
Elles s'étaient échangées des mots et des rires et vraiment, c'était très agréable....
Marka sourit en voyant l'auberge propre comme un écu neuf. Hedjour pouvait rester le temps qu'il voulait à l'Auberge !! Il était discret, drôle et serviable et il mettait un peu d'animation dans cette vieille batisse. Bavard aussi.... mais cela ne lui déplaisait pas, bien au contraire.

La nuit allait tomber....
Elle remit quelques buches dans la cheminée, il commençait à faire froid et humide.
Elle s'installa tranquillement, prenant dans ses bras le petit Koppo qui se lèchait les babines après avoir bu un peu de lait.

Demain, il fallait qu'elle aille voir Meli à la mairie pour son projet et aussi Damagnac.
Tout était encore si flou dans sa tête... enfin, à chaque jour suffisait sa peine.

Il se faisait tard et Marka allait fermer les volets lorqu'elle entendit une voix qui lui était familière.
Elle sortit précipitemment, non elle ne se trompait pas, c'était bien elle ! Son coeur ne fît qu'un tour.


Almériiiiiia ma jolie ! mais que fais tu là ?

Marka se pinça pour être sure qu'elle ne rêvait pas !
C'était bien elle, égale à elle même, arrivée tambour battant dans sa roulotte.

Marka l'avait rencontrée à plusieurs reprises lors de ses voyages et en gardait un souvenir extraordinaire.
Alméria disait communiquer avec les astres et lui racontait toujours tout un tas de choses !
Elle prévoyait la pluie et le beau temps, l'influence de la lune sur les personnes et lisait même dans les lignes de la main ! C'était souvent drôle et espiègle !
Chingrelin l'avait même surnommé Charivari tellement elle arrivait à troubler les esprits.

_________________
--Almeria
Maarka !!!! Et ben tu peux dire que je t'ai cherché !
Toi aubergiste ! Ah ben là, tu m'en bouches un coin ! Il va falloir que je revois deux ou trois choses ... les astres me trahiraient ils ?


Elle rit de bon coeur et prit Marka dans ses bras.

Comment vas tu Marka ?
Tu sais je n'ai pas beaucoup le temps.
Il faut que je trouve un endroit où installer ma roulotte avant la tombée de la nuit, un endroit où on me verra bien !
Je compte rester à Angoulême pendant les mauvais mois d'hiver et j'ai déjà plein de choses à dire aux villageois ! A l'allure où marche mon bourricot d'âne, tu sais, j'ai eu tout le temps de regarder mes cartes et le ciel !!!

Mais si tu peux me servir un bon bol de bouillon, ce ne serait pas de refus, j'ai l'estomac dans les talons !!!


Les deux filles, heureuses de se retrouver entrèrent dans l'Auberge.

--Almeria
Maarka !!!! Et ben tu peux dire que je t'ai cherché !
Toi aubergiste ! Ah ben là, tu m'en bouches un coin ! Je n'avais pas cherché dans cette direction.
Il va falloir que je revois deux ou trois choses ... les astres me trahiraient ils ?


Elle rit de bon coeur et prit Marka dans ses bras.

Comment vas tu Marka ?
Tu sais je n'ai pas beaucoup le temps, ne m'en veux pas !
Il faut que je trouve un endroit où installer ma roulotte avant la tombée de la nuit, un endroit où on me verra bien ! Tu me connais un peu !
Je compte rester à Angoulême pendant les mauvais mois d'hiver et j'ai déjà plein de choses à dire aux villageois !
Tu sais, à l'allure où marche mon bourricot, j'ai eu tout le temps de regarder mes cartes et le ciel !!!

Mais si tu peux me servir un bon bol de bouillon, ce ne serait pas de refus, j'ai l'estomac dans les talons !!!


Les deux filles, heureuses de se retrouver, entrèrent dans l'Auberge.

Hedjour
Marka je vais aller faire un tours en forêt chercher quelque plantes et faire courrir kazan sinon avec Koppo ils vont faire la fête toute la nuit.
Si ça te dérange pas j'espere revenir pour le soupé. Ou du moins pas longtemps après la nuit tombé.


Bonjour dame Hedj pour vous servir gitane?

(Hrp voila comment Hedj se retrouva à rencontrer la chasse à l'ours)
Markama
Marka s'installait avec Alméria auprès de la cheminée lorsqu'elle entendit la porte claquer.
C'était Hedj qui rentrait.
Il les salua mais avait l'air pressé.... toujours ces histoires d'herbes en forêt.... si seulement il lui en disait un peu plus !
Marka et Alméria n'eurent pas le temps de lui répondre qu'il était déjà sorti.


C'est Hedj, un des locataires de l'Auberge Alméria, je ne comprends pas ce qu'il cherche mais toi tu pourras peut être lire dans ses pensées !!!

Elles se parlèrent longtemps, les moments étaient drôles et quelquefois moins.
Ainsi s'étaient elles rencontrées dans la joie et la tristesse.

Marka regardait son amie.... une jolie furie rousse....
ça c'était certain.... mais une jeune femme généreuse et affable.

Au bout de quelques heures, Alméria prit congé.
Marka ne lui proposa pas de chambre.
Elle la connaissait trop bien pour savoir qu'elle aurait refusé, sa roulotte étant sa seule demeure.
Elle ferma ses volets... prit Koppo dans ses bras et monta se coucher.
Tout allait bien comme aurait dit Chingrelin !

_________________
Markama
Marka venait de se reveiller....
Elle avait passé une nuit pleine d'images et de souvenirs.
Des émotions et des sentiments pas très clairs, comme toujours depuis qu'elle avait quitté Chingrelin... Et tout ça la bousculaient beaucoup.
Elle n'avait pas de nouvelles de lui et cela l'inquiètait.
Chingrelin avait toujours pris soin d'elle et ce silence ne lui ressemblait pas.

Elle se leva en poussant doucement le chaton qui dormait comme un bienheureux.

Elle ouvra les volets. Et comme hier.... pas de surprise, il pleuvait...

Elle descendit à la cuisine, tout était en ordre.... Hedj n'était sans doute pas rentré.
Peut être avait il trouvé chaussure à son pied !

Elle se servit un bol de lait chaud et souria en pensant à son amie Alméria qui devait être sur la place du marché et de la curiosité qu'elle devait susciter.

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Damagnac
Citation:
Tu es un fils du vent !


Les mots de la gitane résonnait en sa tête...rythmés par ses pas , qui le menaient à l'auberge ...

Citation:
Tu es un fils du vent !


Cette rencontre l'avait troublé dans sa sédentaire quiétude .

Fils du vent... Fils du vent... oui, il avait bien été celui là.

L'était il encore ?

Damagnac homme libre . Est il encore ?


*J'ai décollé la terre grasse des chemins qui collait à mes chausses,
pour le sol sec mais tranquille des pavés d'Angoulême...

me voici installer...heureux de l'être sans doute...
Un bel amour à mon bras...un atelier qui prospère...des amis qui m'apprécient... mais suis je encore ce Damagnac libre dans le vent? libre dans ma tête?
Celui, qui sur une simple envie de départ,
ou l'attrait d'une passion quitte tout sans regarder derrière lui ,
sans s'occuper des conventions tacites qui nous enchainent les uns aux autres, nous enfermant nous même dans la plus sur des prisons ?*


Le doute l'assaillait.
Encore une rue et il serait arrivé à l'auberge.
Alors peut être pour sa fierté d'homme , peut être pour repousser le doute, ou tout simplement, parce qu'il arrivait en vue de l'auberge, et qu'il lui fallait conclure son monologue intérieur, il se dit encore:


*On ne prend plus les chemins à cette date avancée...et puis cette sale guerre rendrait le périple dangereux...
au printemps ...au printemps...je...nous partirons...au printemps nous prendrons la route...si Christos le veux ...*


Qu'il aurait aimé que Rubi soit là, maintenant.
Pour le protéger de lui même ? Peut être.
Mais Rubi, elle , n'était pas là.

Il se vit prendre l'allée qui menait à la porte de l'auberge, encore à sa méditation.
Il poussa la porte et entra.
L'odeur familière, de propreté, de bois ciré, de feu à l'âtre et d'un repas mijotant à la braise du foyer, le lavât instantanément de son trouble intérieur.
Il aimait ce lieu et s'y sentait un peu chez lui.
Il aperçut Koppo, dormant au coin du feu , sur une chaise.
Il sourit à sa vue.
Du bruit venait de l'arrière salle.


Bonjour ! C'est Damagnac ! Il y a quelqu'un ?

Puis , il s'approcha de Koppo et se baissant , lui adressa quelques gratouilles et caresses , qu'affectionnent particulièrement les chats.
Markama
Marka avait passé sa matinée à faire un peu tout et n’importe quoi…
aucune activité n’ayant pu retenir son attention.

Elle n’avait cessé de repenser aux paroles d’Alméria la veille.

«… enterre tes fantômes Marka, on ne vit pas avec le passé…. même s’il ne faut pas l’oublier....
tu m’entends ? …. »

Ces simples conseils résonnaient dans sa tête comme une évidence incontournable ce matin….

Elle avait ouvert son coffre et prit les précieuses lettres….
Elles les avaient lues et relues combien de fois … elle en connaissait tous les mots….
Ces mots qui l’avaient transportée et qu’elle avait attendu toujours avec la même impatience.

Elle se dirigea vers la cheminée ….

« enterre tes fantômes Marka…. » .
Les parchemins s’enflammèrent….
Ses pensées iraient encore souvent vers lui.
Mais Barra était mort…

.../...
_________________
Markama
(Plus tard dans la matinée ...)

La matinée était déjà bien avancée et bien que n’ayant pas vraiment faim, Marka se dirigea dans la cuisine afin de préparer les quelques champignons qu’elle avait ramassés en forêt.
Elle n’aimait pas mangé seule et elle aurait aimé que Hedj soit là.

Elle souhaitait son arrivée lorsqu’elle entendit la clanche de la porte d’entrée tourner .

Ah! et bien quand on parle du loup ….
Citation:
Bonjour ! C'est Damagnac ! Il y a quelqu'un ?

Damagnac ?

Marka se précipita dans la salle.

Quelle belle surprise Dama !!! Je suis très heureuse de vous voir !
Votre visite me fait plaisir... vraiment !
Je comptais justement passer à votre atelier cet après midi.
Débarrassez vous et entrez !


En riant, elle lui fit une petite révérence en signe de bienvenue.
Marka aimait beaucoup cet homme.
Il lui avait tout de suite inspiré confiance et sa présence lui était rassurante.
Il pouvait entrer chez elle comme un ami.

_________________
Damagnac
AH AH AH AH! Marka !
Je ne mérite point cette révérence de votre part...
Vous êtes gracieuse...merci pour votre accueil !


A la vue de cette coquette et rieuse révérence, Damagnac était parti d'un grand éclat de rire sincère...

Je me devais de venir vérifier l'état de santé de ce petit bout de chat que je vous ai confié...je vois qu'il a déjà prospéré ...
j'envie parfois je vous l'avoue ces charmantes bestioles !
Je passais par là...je me suis arrêté... vous allez bien?


Damagnac regarda un instant Marka en souriant. C'est vrai qu'elle était gracieuse, son visage ouvert et franc plaisait au gascon.

Et puis...je me demandais si vous aviez murit vos projets...et si vous aviez un peu de plus à m'en dire...aujourd'hui ?
Markama
Damagnac avait eu à l’encontre de Marka un regard qu’elle ne lui connaissait pas…
Cela la troubla… son cœur venait de cogner…
Que se passait il ?
Une chose tout juste perceptible… mais qu’elle pouvait presque toucher du bout des doigts…
Cet homme là comptait bien plus qu’elle ne voulait se l’avouer… et depuis le début.
Elle avait essayé de rejeter ce sentiment mais il était bien là…

Gênée et un peu confuse, elle baissa un peu les yeux de façon à ne rien laisser transparaitre et se reprit aussitôt


Le chaton… oui il va bien… tu peux en juger par toi même !
Quant à mes projets…. je suis un peu perdue, je ne sais pas par où commencer…. Je crois que je vais avoir besoin de toi
Mais, je t’en prie… entre


Elle ne se rendit même pas compte qu'elle était en train de le tutoyer...
_________________
Damagnac
Le gascon sentit le trouble de Marka.

Il pensa tout d'abord que celle ci avait peut être mal reçu son rire concernant la révérence?

Mais non...se n'était pas cela.
Et cette manière de baisser les yeux devant lui...comme une petite fille fautive, prise sur le fait de quelques pensées...
Et puis , elle l'avait tutoyée...d'une voix si mal assurée mais qui se dévoilait...

Il comprenait. Il avait compris.

D'ailleurs ... il n'avait que faire de ce chaton, bien sur qu'il était bien traité !
Les projets ? Ah oui les projets ...ben ...ils allaient en parler...


Marka...je me demandais si...tu m'inviterais à manger ?

Lui aussi adoptait maintenant le tutoiement...

Maintenant ...enfin ...oui aujourd'hui...deux œufs...une salade ferait l'affaire...

Damagnac lui sourit , cherchant ses yeux, voulant lui dire...

* chuuuuut apaise toi...soit sereine...*

Et riant , pour alléger l'atmosphère:

et nous pourrons ainsi deviser de ces projets qui te tiennent tant à cœur !

Un... coup de main pour éplucher les œufs et casser la salade ?


Il rit de nouveau...
Markama
Bien sûr que je t’invite Dama…. J’allais te le proposer
Il n’y aura pas de salade mais quelques œufs cassés sur une fricassée de champignons ! ça te va ?


Marka avait des étoiles dans les yeux et sentait son cœur battre la chamade.
Que lui arrivait il ?
Elle avait peu de fois ressenti ce sentiment… cette émotion intense et si envahissante…le chamboulement des sens.
Elle se ressaisit, ses gestes et ses mots ne devaient pas la trahir.

Car elle savait….ce bonheur là n’était pas pour elle.
Il fallait absolument qu’elle se le répète… ne te fais pas de mal Marka... protège toi...

Elle installa rapidement une petite table près de la cheminée et invita Dama à s’y installer.
Elle n’avait pas envie de lui parler de son projet … mais parler de tout et de rien, de s’évader un peu… simplement parler de sa vie, de ses joies et de ses peines…


On se connaît peu finalement Dama, veux tu que je te raconte un peu mes voyages ?

Alors tu vois… tout a commencé il y a longtemps lorsque j’ai rencontré Chingrelin à Patay dans l’Orléanais.
Un homme des chemins… qui me contait si bien sa vie que je suis partie avec lui. Et oui... et sans me retourner !
C’est cet homme qui m’a tout appris… le chant des oiseaux, le bruit du vent… les arbres et les fleurs, la tolérance et l’écoute … Il m'a même emmenée au bord la mer !


Marka continua de parler et de se raconter pendant un long moment…. et cela lui faisait du bien.
Dama l’écoutait, souriait et la regardait.
Elle aurait pu lui parler encore pendant des heures…
Les assiettes étaient maintenant vides et Marka se rendit compte qu’elle avait été bien bavarde...
Elle parlait rarement de sa vie et cette explosion de paroles l'étonna.

_________________
Damagnac
Ils avaient mangé...
La table dressée près du feu, leur avait créée un petit coin d'intimité.
Marka luttait pour ne pas laisser le trouble l'envahir toute entière, et cela se voyait, cela perlait de son être et la rendait sans doute encore plus belle et plus désirable.
Elle parlait , parlait d'elle, des chemins, de rencontres...Damagnac buvait ses paroles...il l'écoutait et plus il l'écoutait, plus...

Il savait bien au fond de lui même... l'impossible...l'impossible consenti d'ailleurs , voulu , accepté ...mais il était aussi ému qu'elle.
Sans doute qu'il luttait aussi contre lui même à ce moment là.
Le choix est une déterminante majeure de toutes vies d'humain...

Le repas était fini et s'installait l'un de ces moments des plus doux et des plus redoutables, où les silences crient tout ce que l'on veut taire...
Le cœur du gascon battait très fort, le sang pulsait à ces tempes moites...
Sans vouloir réfléchir, sans dire un mot de trop, il se leva prit sa chaise d'une main et vint s'assoir tout près de Marka.
Dans un profond soupir , comme un soupir de renoncement, il ferma les yeux un instant et sentit ses mains se poser sur les joues de Marka...
ses lèvres déposèrent un baiser à ses lèvres ...juste un baiser , comme une impuissance , un peu comme un désespoir , une solitude profonde que l'on ressent quelques fois...avec quelques choses de triste , comme une morceau , abandonné à la vie...un prix à payer...
Il baissa la tête, lui prit les mains et prononça avec difficulté tant sa gorge était nouée:


Je sais Marka...je le ressens comme toi...
la vie est parfois cruelle , trop cruelle...
Ce baiser, c'est tout ce que je peux t'offrir...
il te dit tout les mots que je ne t'adresserais pas , il te dit toutes les caresses que je ne te prodiguerais pas, il te dit...


Il s'arrêta un instant, tant il était déchiré en deux et tant il se sentait marchant un fil où reposait ses pieds, prêt à se dérober au moindre faux pas...

Je pourrais , nous pourrions connaitre une histoire...
je ne veux pas que tu sois...


Il ne trouvait pas ces mots...

Je ne veux pas te donner qu'une partie de mon affection...et je ne peux te la donner toute entière.
Ce baiser et mes mots, aussi insignifiants qu'ils soient, te donnent beaucoup plus...qu'un amour qui te ferait encore plus de mal, car je ne serais entièrement tien . Comprend bien que c'est parce que je sens que je t'....


Un mot s'étouffa dans sa gorge...

Que je te parle ainsi...

Il releva la tête, ces yeux étaient troublés, mais il savait qu'il avait choisi à cet instant...il le souhaitait ...avait il choisi vraiment ?

Tu me plais beaucoup Marka, je ne veux pas t'offrir une histoire au rabais, comprend tu ?
Je voudrais ...j'aurais aimé...
la vie est ainsi...


Il avait mal et se perdait dans ces contradictions, son sentiment était tellement confus...
A cet instant , une colère sourde montait en lui...il sentit très fort en lui un reproche énorme envers l'absente, son départ, son absence, sa retraite...il la maudissait...à cette instant confronté à lui même, à l'homme , au mâle, il cherchait des excuses ailleurs...
De plus le mot liberté , qui lui était si cher , raisonnait dans sa tête, il eut voulu tout lâcher...
il était balancé comme ces âmes de la "divinia comedia",
de cet italien du nom de Dante, entre enfer et paradis, et des feux de l'hymen aux feux des tourments, seul le combustible change...

Des vers de ce Dante traversait son esprit:


*Mais un seul point fut ce qui nous vaincu.
Lorsque nous vîmes le rire désiré
être baisé par tel amant
celui ci qui jamais plus ne sera loin de moi
me baisa la bouche tout tremblant *

*Pour un tel manque, et non pour d'autres crimes,
nous sommes perdus et notre unique peine,
est que sans espoir nous vivons en désir". *


il réunit ces pensées et continua:

Peut être vais je te paraitre fou, exigeant, cruel , qu'importe !
mais je veux te garder , proche et complice...pas une amie, le mot est terrible dans cette situation, tu ne seras jamais plus simplement qu'une amie...tu seras...oh Marka...


Il était perdu...il aurait tellement ...il voudrait tellement...le doute le lardait de coup qui le meurtrissait tout entier...

il se tut . Il sembla cependant se détendre, même si son tourment était encore sensible...il espérait avoir été suffisamment sincère pour être compris de Marka...il avait voulu lui exprimer son amour, même s'il ne pouvait lui accorder rien qu'à elle.
Il savait que sa vie , son histoire était ailleurs .. son corps et son désir où est il à cette instant ?
Markama
Marka l’avait toujours ressenti…. dés leur première rencontre, ici à la « Belle »…
Son cœur avait immédiatement cogné fort …. elle avait aimé…. et n’avait pas cherché à résister et à lutter contre ses sentiments….

Elle écoutait Dama… ses paroles…. sentait son trouble.
Elle n’aurait pas eu le courage, elle… de lui dire….

Il était là… à cet instant… près d’elle.
Dans ce moment trouble et délié du temps.
Un instant à l’écart, pour un moment seulement... où l’on s’éloigne un peu à l’abri des regards.
Ces instants où l’on glisse furtivement hors des chaînes de nos vies.
Des minutes éphémères....
Le temps était en pause.

Elle avait goûté à ses lèvres comme à un fruit défendu et à ses doigts sur son visage…

Dama parlait….elle ne l’écoutait plus ….. elle savait tout ça….
Mon dieu….

Cet amour là ne connaitrait peut être pas de lendemain...
Seulement l’instant présent et cette douce fragrance …

Elle le regarda.
Des larmes sur ses joues...de tristesse et de bonheur mélangés ...

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