Bireli
Un sourire en coin lors d'un défilé d'nuit... l'armée avance en silence, croise au loin bataillon poit'vin sans sourcilier... la ruse de sioux pour terminer c'qu'ils avaient entrepris dans l'Périgord, la destruction des armées locales... avec la bande à Cartel, les Vilains, deux armées étaient d'jà tombées, la moitié du travail effectué... le taf était à finir, histoire d'éviter d'pourrir le sens d'la mobilisation collective... un passages calme et discret dans les terres poit'vines... rien d'plus amical, on emprunte vos routes en évitant d'se méler au conflit avec les royalos... on est presque pas là, vous nous avez pas vu, nous non plus...
L'rasé esquisse un sourire en s'retournant vers l'armée d'Saintes qui les a laissés passer sans négociations préalables... choix judicieux, presque censé... et pourtant...
Alors que l'soleil pointe sa trogne... des cris s'envolent, arrachent les tympans et les tripes des Libertadiens et autres associés... derriere eux, une gamine de 5 ans et une donzelle refusant qu'le sang coule inutil'ment... laissées hors de l'armée... la fille de Sélène et une ex mairesse rencontrée au bonheur d'un détour forcé, veuve depuis peu, son mari fauché au hasard par une armée périgourdine... démâtée quelques jours plus tôt...
L'Bireli sent une vieille boule grimper en gorge, la colonne se nouer, son corps se tendre, ses muscles saillir... la machoire se crispe, les dents grinçant sournois'ment... non loin d'eux, un massacre en règle... inutile... la Haine... impuissant sur l'instant... le soleil se lève rouge... l'appel du sang résonne lent'ment en caboche... invite l'âme à se corrompre, à flirter avec les bas fonds, à entreprendre l'acte qui les forge, qui laisse exprimer froideur et folie meurtrière... les vies n'ont aucun prix, la sienne encore moins qu'd'autres...
Pour une gamine, pour une amie... une bataille s'ra entamée, leur sang s'ra versé, mais l'leur pas uniqu'ment... stupides, tarés, cinglés... ils sont eux... s'aiment comme tel, trop conscients et déterminés... une rage, impétueuse, incontrolable...
Deux camarades au sol, la possibilité d'une réaction imminente, spontanée... loi du Talion en application concrète... les parlottes de l'après midi ont reveillé les instincts, ont mis d'accord les présents autour d'un rire travaillé entre le psychopate et la démence... Mouhahahaha... ils sont tout, unis dans la mort, dans la violence qui les gagne par intermittence... les informations circulent dans les rangs... que ceux refusant massacre et carnage sortent de l'armée...
L'rasé descend d'son canasson... pose un pied sur le sol poit'vin, passe ses pognes dans l'herbe humide de fin d'journée, renifle l'odeur encore fraiche d'une furie annoncée... crache sur la terre qui devra les compter comme enn'mi ad vitam aeternam... un d'plus après l'Armagnac et l'Périgord...
Il sait qu'le roi s'est fait toucher, il a ri en chopant l'absence de réactions spontannées des royalos... la volonté de s'cacher derrière les conv'nances habituelles... il prend l'temps d'choper une plume... de poser à plat acte de guerre avant qu'la Caite n'apprenne que sa gamine s'est faite déboiter par les locaux... il connait Sélène, l'Fab... les proches de la mioche... des instants où l'intransigeance est reine...
Il a horreur de l'agiss'ment en louc'dé... préfère appuyer vengeance programmée par des mots simples... parfois choquants, trop souvent réalistes...
L'rasé esquisse un sourire en s'retournant vers l'armée d'Saintes qui les a laissés passer sans négociations préalables... choix judicieux, presque censé... et pourtant...
Alors que l'soleil pointe sa trogne... des cris s'envolent, arrachent les tympans et les tripes des Libertadiens et autres associés... derriere eux, une gamine de 5 ans et une donzelle refusant qu'le sang coule inutil'ment... laissées hors de l'armée... la fille de Sélène et une ex mairesse rencontrée au bonheur d'un détour forcé, veuve depuis peu, son mari fauché au hasard par une armée périgourdine... démâtée quelques jours plus tôt...
L'Bireli sent une vieille boule grimper en gorge, la colonne se nouer, son corps se tendre, ses muscles saillir... la machoire se crispe, les dents grinçant sournois'ment... non loin d'eux, un massacre en règle... inutile... la Haine... impuissant sur l'instant... le soleil se lève rouge... l'appel du sang résonne lent'ment en caboche... invite l'âme à se corrompre, à flirter avec les bas fonds, à entreprendre l'acte qui les forge, qui laisse exprimer froideur et folie meurtrière... les vies n'ont aucun prix, la sienne encore moins qu'd'autres...
Pour une gamine, pour une amie... une bataille s'ra entamée, leur sang s'ra versé, mais l'leur pas uniqu'ment... stupides, tarés, cinglés... ils sont eux... s'aiment comme tel, trop conscients et déterminés... une rage, impétueuse, incontrolable...
Deux camarades au sol, la possibilité d'une réaction imminente, spontanée... loi du Talion en application concrète... les parlottes de l'après midi ont reveillé les instincts, ont mis d'accord les présents autour d'un rire travaillé entre le psychopate et la démence... Mouhahahaha... ils sont tout, unis dans la mort, dans la violence qui les gagne par intermittence... les informations circulent dans les rangs... que ceux refusant massacre et carnage sortent de l'armée...
L'rasé descend d'son canasson... pose un pied sur le sol poit'vin, passe ses pognes dans l'herbe humide de fin d'journée, renifle l'odeur encore fraiche d'une furie annoncée... crache sur la terre qui devra les compter comme enn'mi ad vitam aeternam... un d'plus après l'Armagnac et l'Périgord...
Il sait qu'le roi s'est fait toucher, il a ri en chopant l'absence de réactions spontannées des royalos... la volonté de s'cacher derrière les conv'nances habituelles... il prend l'temps d'choper une plume... de poser à plat acte de guerre avant qu'la Caite n'apprenne que sa gamine s'est faite déboiter par les locaux... il connait Sélène, l'Fab... les proches de la mioche... des instants où l'intransigeance est reine...
Il a horreur de l'agiss'ment en louc'dé... préfère appuyer vengeance programmée par des mots simples... parfois choquants, trop souvent réalistes...
Citation:
Au Conseil Poit'vin,
Au guignol capitaine d'armée de Saintes,
A tous ceux qui liront cette missive,
Par le fauchage de deux camarades, une gosse de 5 piges et une veuve pacifiste, vous v'nez d'entrer en conflit ouvert et déclaré...
La dissolution d'l'armée d'Saintes dans la nuit, le renvoi d'son capitaine d'vant les instances appropriées, sa tête sur une pique, son corps torturé en place publique ou offert aux Libertadiens en pardon, votre connétable à genoux pleurant auprès d'une mioche touchée... démerdez vous pour assumer les conséquences des fauchages intempestifs et stupides que vous posez fier'ment sur votre sol...
Les Royalos baissent la tête et s'inclinent, j'crache sur eux, comme j'crache sur vous...
Le sang appelle le sang, la vie crie à la mort,
L'addition s'ra lourde, pour vous, pour nous...
Vous allez souffrir et personne ne s'ra épargné tant qu'réparation sanglante ne s'ra pas versée...
Les mémoires sont la force des âges, nourrissent les furies à v'nir...
Ce soir, dans une semaine, un mois, deux mois... un an...
Sans réponse immédiate dans la nuit, votre territoire ne s'ra jamais en paix...
En mon nom propre, attendant qu'notre Caite vous pourrisse votre race et enterrine mes mots,
Hostil'ment,
Bireli
Au guignol capitaine d'armée de Saintes,
A tous ceux qui liront cette missive,
Par le fauchage de deux camarades, une gosse de 5 piges et une veuve pacifiste, vous v'nez d'entrer en conflit ouvert et déclaré...
La dissolution d'l'armée d'Saintes dans la nuit, le renvoi d'son capitaine d'vant les instances appropriées, sa tête sur une pique, son corps torturé en place publique ou offert aux Libertadiens en pardon, votre connétable à genoux pleurant auprès d'une mioche touchée... démerdez vous pour assumer les conséquences des fauchages intempestifs et stupides que vous posez fier'ment sur votre sol...
Les Royalos baissent la tête et s'inclinent, j'crache sur eux, comme j'crache sur vous...
Le sang appelle le sang, la vie crie à la mort,
L'addition s'ra lourde, pour vous, pour nous...
Vous allez souffrir et personne ne s'ra épargné tant qu'réparation sanglante ne s'ra pas versée...
Les mémoires sont la force des âges, nourrissent les furies à v'nir...
Ce soir, dans une semaine, un mois, deux mois... un an...
Sans réponse immédiate dans la nuit, votre territoire ne s'ra jamais en paix...
En mon nom propre, attendant qu'notre Caite vous pourrisse votre race et enterrine mes mots,
Hostil'ment,
Bireli
Il fait tourner la missive auprès de camarades à ses côtés, claque signe de tête, la paluche agrippant sa lame... la fait envoyer la missive en place publique par l'Ravachol... laisse le camarade non loin à observer et noter les réactions... qu'il leur rapporte, qu'ils sachent les réactions populaires et celles des dirigeants...
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