Martymcfly
Pffff.... Bettym le ferait toujours tourner en bourrique... Elle l'envoya paitre en regagnant l'entrée laissant apparaitre son désapointement, et laissant son filleul dans le désarroi. Vraiment ?
Marty n'était pas désolé. S'il avait trouvé un époux pour Bettym, c'était qu'il le devait. Depuis la missive reçue du Lyonnais, lui annonçant la nouvelle de l'événement pas si heureux que ça, il avait tout de suite pris cette décision : l'honneur de celle qui avait tant fait pour elle ne serait jamais bafoué. C'en était devenu une priorité, mais aucun candidat sérieux ne se présentait à lui. Il cherchait sans chercher... Et c'est finalement chez lui qu'il trouva. Bien sûr, il aurait préféré que ce soit un Comte ou un Duc... Mais encore eut il fallut que la fiancée soit noble... Ah si elle avait accepté de devenir Baronne, tout aurait sans doute été différent.
Heureusement, Beths suivit Bettym vers la chambre où cette dernière résiderait tant qu'elle n'aurait pas convolé puis accouché. Son épouse saurait trouver les bons mots pour lui faire comprendre que la situation était grave et que Marty avait pris la bonne décision.
Il guettait donc la sortie de Beths... Et quelle sortie...
Un regard de glace, qu'il connait, et qui ne laisse présager rien de bon. Des pas bien marqués sur les marches du grand escalier. Et finalement...
Comment as-tu pu ?
Bon là c'était sûr, il allait en prendre pour son grade, sans savoir de quoi il en retournait. Et pour demander une explication posée, c'était pas vraiment le quart d'heure, Beths semblant être au bord de la crise, comme quand un Duc instaure la loi martiale en Bourbonnais-Auvergne.
Haussement de sourcil, cherchant malgré tout à comprendre ce qu'il avait bien pu faire. L'avait on mise au courant qu'il avait terminé une caisse entière d'alcool de châtaigne depuis son retour des joutes de Touraine ? Non, cela ne pouvait pas être ça...
Il la laissa arriver près de lui, comme un coupable qui sait qu'on va trancher sa tête. C'est bien ce qu'il se produisit.
Comment as-tu pu choisir un époux à ma jumelle de cur sans même men parler avant de lui en faire part, sans même que je puisse avoir mot à dire dans cette histoire ! Sans même savoir si celui que TU choisis est une personne que japprécie ?! Je naurais jamais, jamais du te prévenir, et jaurais du emmener Bettym loin de tout, loin du BA, loin de toi !
Tu es odieux, tu es infâme, tu es ignoble !
Pourquoi avoir tout gâché ! Pourquoi je tai fait confiance ! Pourquoi ?!
Mais c'est qu'elle le frappait la bougresse ?! Mouvement de recul spontané qui n'empêche pas de se prendre les poings fermes de sa tendre en plein ventre. Elle frappait mais pas au point qu'il se torde de douleur, et il se laissait faire, comme s'il savait qu'il fallait que toute la hargne que Beths ressentait sorte.
Ainsi c'était donc ce mariage qui était la raison de ce courroux. Tandis qu'elle lui assénait ses si mignons doigts refermés dans l'estomac, Marty emmagasinait les paroles de son épouse et restait impassible aux attaques de celle qu'il aimait. Ainsi, il était odieux, infâme, ignoble. Ces mots dans la bouche de l'être aimé le surprenaient tout de même, le peinait, lui faisait doucement monter une boule de colère, comme si, par ses poings, elle lui transférait toute son ire, et que celle-ci empruntait son oesophage pour atteindre bientôt sa bouche. A coup sûr, il allait vomir quelques paroles qu'il ne penseraient pas, et qui ne feraient pas plaisir. Mais, il la laissait faire... Jusqu'à ce qu'elle s'arrête net et se dirige vers la porte, lançant ses derniers mots.
Finalement je préfère la compagnie des sangliers qui arpentent ton domaine. Au moins avec eux je nai pas de surprise, je suis consciente quils mattaqueront !
Il bouillait, mais demeurait ferme, la colère arrivait à la glotte... Il lui emboîta le pas, sans prêter attention aux affolements des servantes.
Elle avait déjà pris le temps de monter son cheval, prête à aller se mesurer aux monstrueux sangliers velus qui peuplaient les alentours et qui ne feraient qu'une bouchée d'une Duchesse, c'était certain !
La rage lui rongeait les papilles alors qu'il affrontait le regard rougi de Beths, assise sur Canasson. Marty leva les yeux vers elle, et ce qui devait arriver arriva... La tempête franchit la porte de ses lèvres...
Bettym est ma marraine, elle aura l'époux que je lui aurais choisi. Un point c'est tout. Insistance sur quelques pronoms... Tu aurais préféré t'éloigner de moi, emmenant Bettym avec toi ? Et bien soit, fait donc. Tu peux quitter ce château et revenir quand bon te semblera. Et Bettym peut t'accompagner. Si ce que tu souhaites c'est qu'elle soit déshonorée, qu'elle accouche en pleine forêt ou dans un hospice miteux, où elle trouvera probablement la mort. Et au mieux, si ce n'est pas le cas, si ce que tu souhaites c'est qu'on ne cesse de lui rappeler jusqu'à la fin de ses jours qu'elle n'est qu'une trainée, fais donc ! Pars ! Je ne suis que ton époux qui ne pense plus qu'à cette terrible nouvelle que tu m'as appris dans une lettre, et qui fait au mieux pour éviter toute cette misère. Oui j'ai estimé que le père de mon Intendant était la meilleure personne pour élever un enfant. Oui j'ai estimé qu'il ferait un bon époux. Et pourquoi ? Parce qu'il l'a déjà fait et été.
Même si son regard était dur, il parvenait à se radoucir, au fur et à mesure qu'il déballait ses propos. Beths était son épouse, et même en colère contre lui, il avait promis de l'aimer dans les pires moments, comme dans les meilleurs.
Evidemment, il ne plaira pas à Bettym. Qu'il fut Duc ou manant, cela aurait été la même chose... Mais il me plait à moi. Un point c'est tout. Elle apprendra à l'aimer. Je sais ce qui sera bien pour cet enfant, et pour elle ce qui sera le mieux.
Une assurance certaine dans les paroles du Duc. Tenir tête à son épouse, l'avait-il déjà fait ?
Tu peux partir si tu le désires. Mais si ce que tu désires vraiment c'est l'honneur de Bettym et de son enfant, alors tu resteras.
Et sans même attendre quoi que ce soit, il tourna les talons, d'un pas décidé pour rejoindre le château.
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Marty n'était pas désolé. S'il avait trouvé un époux pour Bettym, c'était qu'il le devait. Depuis la missive reçue du Lyonnais, lui annonçant la nouvelle de l'événement pas si heureux que ça, il avait tout de suite pris cette décision : l'honneur de celle qui avait tant fait pour elle ne serait jamais bafoué. C'en était devenu une priorité, mais aucun candidat sérieux ne se présentait à lui. Il cherchait sans chercher... Et c'est finalement chez lui qu'il trouva. Bien sûr, il aurait préféré que ce soit un Comte ou un Duc... Mais encore eut il fallut que la fiancée soit noble... Ah si elle avait accepté de devenir Baronne, tout aurait sans doute été différent.
Heureusement, Beths suivit Bettym vers la chambre où cette dernière résiderait tant qu'elle n'aurait pas convolé puis accouché. Son épouse saurait trouver les bons mots pour lui faire comprendre que la situation était grave et que Marty avait pris la bonne décision.
Il guettait donc la sortie de Beths... Et quelle sortie...
Un regard de glace, qu'il connait, et qui ne laisse présager rien de bon. Des pas bien marqués sur les marches du grand escalier. Et finalement...
Comment as-tu pu ?
Bon là c'était sûr, il allait en prendre pour son grade, sans savoir de quoi il en retournait. Et pour demander une explication posée, c'était pas vraiment le quart d'heure, Beths semblant être au bord de la crise, comme quand un Duc instaure la loi martiale en Bourbonnais-Auvergne.
Haussement de sourcil, cherchant malgré tout à comprendre ce qu'il avait bien pu faire. L'avait on mise au courant qu'il avait terminé une caisse entière d'alcool de châtaigne depuis son retour des joutes de Touraine ? Non, cela ne pouvait pas être ça...
Il la laissa arriver près de lui, comme un coupable qui sait qu'on va trancher sa tête. C'est bien ce qu'il se produisit.
Comment as-tu pu choisir un époux à ma jumelle de cur sans même men parler avant de lui en faire part, sans même que je puisse avoir mot à dire dans cette histoire ! Sans même savoir si celui que TU choisis est une personne que japprécie ?! Je naurais jamais, jamais du te prévenir, et jaurais du emmener Bettym loin de tout, loin du BA, loin de toi !
Tu es odieux, tu es infâme, tu es ignoble !
Pourquoi avoir tout gâché ! Pourquoi je tai fait confiance ! Pourquoi ?!
Mais c'est qu'elle le frappait la bougresse ?! Mouvement de recul spontané qui n'empêche pas de se prendre les poings fermes de sa tendre en plein ventre. Elle frappait mais pas au point qu'il se torde de douleur, et il se laissait faire, comme s'il savait qu'il fallait que toute la hargne que Beths ressentait sorte.
Ainsi c'était donc ce mariage qui était la raison de ce courroux. Tandis qu'elle lui assénait ses si mignons doigts refermés dans l'estomac, Marty emmagasinait les paroles de son épouse et restait impassible aux attaques de celle qu'il aimait. Ainsi, il était odieux, infâme, ignoble. Ces mots dans la bouche de l'être aimé le surprenaient tout de même, le peinait, lui faisait doucement monter une boule de colère, comme si, par ses poings, elle lui transférait toute son ire, et que celle-ci empruntait son oesophage pour atteindre bientôt sa bouche. A coup sûr, il allait vomir quelques paroles qu'il ne penseraient pas, et qui ne feraient pas plaisir. Mais, il la laissait faire... Jusqu'à ce qu'elle s'arrête net et se dirige vers la porte, lançant ses derniers mots.
Finalement je préfère la compagnie des sangliers qui arpentent ton domaine. Au moins avec eux je nai pas de surprise, je suis consciente quils mattaqueront !
Il bouillait, mais demeurait ferme, la colère arrivait à la glotte... Il lui emboîta le pas, sans prêter attention aux affolements des servantes.
Elle avait déjà pris le temps de monter son cheval, prête à aller se mesurer aux monstrueux sangliers velus qui peuplaient les alentours et qui ne feraient qu'une bouchée d'une Duchesse, c'était certain !
La rage lui rongeait les papilles alors qu'il affrontait le regard rougi de Beths, assise sur Canasson. Marty leva les yeux vers elle, et ce qui devait arriver arriva... La tempête franchit la porte de ses lèvres...
Bettym est ma marraine, elle aura l'époux que je lui aurais choisi. Un point c'est tout. Insistance sur quelques pronoms... Tu aurais préféré t'éloigner de moi, emmenant Bettym avec toi ? Et bien soit, fait donc. Tu peux quitter ce château et revenir quand bon te semblera. Et Bettym peut t'accompagner. Si ce que tu souhaites c'est qu'elle soit déshonorée, qu'elle accouche en pleine forêt ou dans un hospice miteux, où elle trouvera probablement la mort. Et au mieux, si ce n'est pas le cas, si ce que tu souhaites c'est qu'on ne cesse de lui rappeler jusqu'à la fin de ses jours qu'elle n'est qu'une trainée, fais donc ! Pars ! Je ne suis que ton époux qui ne pense plus qu'à cette terrible nouvelle que tu m'as appris dans une lettre, et qui fait au mieux pour éviter toute cette misère. Oui j'ai estimé que le père de mon Intendant était la meilleure personne pour élever un enfant. Oui j'ai estimé qu'il ferait un bon époux. Et pourquoi ? Parce qu'il l'a déjà fait et été.
Même si son regard était dur, il parvenait à se radoucir, au fur et à mesure qu'il déballait ses propos. Beths était son épouse, et même en colère contre lui, il avait promis de l'aimer dans les pires moments, comme dans les meilleurs.
Evidemment, il ne plaira pas à Bettym. Qu'il fut Duc ou manant, cela aurait été la même chose... Mais il me plait à moi. Un point c'est tout. Elle apprendra à l'aimer. Je sais ce qui sera bien pour cet enfant, et pour elle ce qui sera le mieux.
Une assurance certaine dans les paroles du Duc. Tenir tête à son épouse, l'avait-il déjà fait ?
Tu peux partir si tu le désires. Mais si ce que tu désires vraiment c'est l'honneur de Bettym et de son enfant, alors tu resteras.
Et sans même attendre quoi que ce soit, il tourna les talons, d'un pas décidé pour rejoindre le château.
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