[RP] Une sortie hasardeuse

[En route vers Chinon]

La nuit avait mit son voile sur la ville de Saumur , l'armée du Capitaine angevin faisant lever les étendards , le départ fut venu. Les premiers pas étaient hésitant , Aurélien menant sa petite troupe vers la ville de Touraine , en cette nuit clair et fraiche ou la lune dans le ciel avait de quoi glacer le sang. Les ordres étaient clair , prendre route vers le Berry pour aller soutenir l'allier de leur province , une mission qui pouvait être considéré comme simple banalité , mais encore devaient-ils traversé le territoire du duché de Touraine , fraichement devenu ennemi du Berry , et à ce qui s'entend d'après les derniers missives venant de l'Est ennemi de l'Anjou. Le matin de ce jeudi pas encore si noir que ça , on avait annoncé comme rapport au jeune homme qu'une seule et unique armée se trouvait à Chinon et que celle-ci stationnait à l'intérieur des murailles voulant sans doute éviter l'affrontement . "Parfait" se disait le Penthièvre , il pourrait passer devant la première grande ville de la province voisine sans avoir à trop tâter des lames voisines. Tout semblait devoir se passer pour le mieux du monde ...

En cette nuit noir comme rarement ces dernières semaines , nul marchand ne s'aventurait sur les routes de la région , la guerre étant sonné par ci , par la , la rencontre d'une faucheuse serait plus vite venu que la bise. Ainsi donc , la compagnie de l'Ost angevin ne s'attendait à croiser personne au détour des sentiers , d'aucun n'oserait venir se mettre sur cette route si ce n'était une armée . Mais la seul qui aurait put arriver en face de eux serait une bannière angevine , celle des buses ; qui n'avait pas encore d'après certains courrier décidé de vers demi tour.

Le destrier du capitaine était encore loin d'être au galop , juste un pas haletant , une envie de déferler sur la campagne , mais bien retenu par le cavalier qui savait que laisser ses hommes pour faire profiter son cheval d'une escapade n'était surement pas la meilleur des idées. En tout cas un peu d'action ne serait pas mal , et il semblait que le très haut ait entendu les vœux du brun. Voila que non loin devant lui mouvait une ombre , pas de quoi discerner quelque chose d'humain mais ça bougeait , ça c'était sur. Aurélien fit signe d'une légère halte à ses troupes signifiant le mouvement non loin de la , et leur demandant de prendre les armes en main.

Il descendit donc de sa monture , et accompagné de la grande majorité de l'armée -quelque soldat sont resté de coté , gardant le peu de vivre et chevaux de l'armée- , il s'approcha de ce qui était maintenant clairement identifié : un vagabond. La mémoire du breton fit quelque tour et paf ! Il s'en souvenait , il avait vue cette homme à Saumur , au détour d'une taverne , il voulait rentrer chez lui en Touraine d'après ces paroles . Ne cherchant pas vraiment à réfléchir , il se lança à l'assaut de l'homme avec le reste du groupe qui allait n'en faire qu'une bouchée.

Ça y est , ils avaient fondu sur l'homme , celui-ci ne devait pas bien comprendre ce qui se passait. *caméra mode recule rapide* Voici une scène magnifique , imaginez dix américain réunis dans une salle vide , sans rien à manger , leur poids moyen est de 150 kilogramme , et lancez dans cette salle un magnifique hamburger , triple dose de viande bien juteuse. Et voila que les morfales sautent tous d'un coup sur le pauvre sandwich qui finira surement plutôt sur les ventres bombé que à l'intérieur d'un estomac. Remplacez donc ce burger , par ce tourangeaux , et les américains par les angevins , remplaçant la salle par cette route menant vers Chinon , et vous obtenez cette scène grandiose. D'ailleurs Aurélien ne s'en priva pas pour assener ces coups d'épées , vieux souvenir de Provence ou c'était lui qui se trouvait sous un tel amas de lame venant le perforer de toute part , un voyage qu'il préférerait ne plus avoir à faire.

Le boulot était joliment fini , l'homme nageait dans son sang , si il n'avait encore succombé , cela ne devrait pas tardé vue la furie des hommes de l'armée "Tiss" . Au détour de ce sanglant incident , un bruit se fit entendre , quelqu'un avait dut entendre la scène , car ce bruit ne provenait pas du groupe resté en retrait , mais de légèrement plus en avant. Les soldats tournèrent dans tout les sens pour savoir d'ou provenait le son , des pas dans tout les sens , une légère dispersion et voila que l'un des membres de la compagnie sonnait ses compagnons d'avoir trouvé l'origine du bruit , une jeune tourangelle avait admiré le carnage précédant. Il ne fallait pas laisser de témoin , cela aurait fait mauvaise figure devant les autorités lors du futur passage à Chinon.

Pas de pitié , et une seconde rafale de coup de lame angevine . Il faut croire que cet ost aurait presque belle allure ainsi , à mettre à terre chaque voyageur suspect qu'ils auraient rencontré. Il est inutile d'expliquer plus en détail la boucherie qui sévit actuellement sur cette route angevine , la guerre laisse bien souvent des séquelles qui ne seront pas oubliés avant des années ... avant la guerre suivante en général , que c'est beau ce sang qui coule ... enfin lorsque l'on est dans le camp des vainqueur , jusqu'ici ça va. Et hop un dernier coup de l'épée et l'affaire est fini ... Il est temps de reprendre route vers Chinon.

[Chinon , le soleil pointe son nez ... mais l'est pas seul]

La suite de la route fut plus paisible . les lames passèrent quelques coups à croiser les chiffons , histoire de bien les faire briller devant les murailles de Chinon , un peu impressionner ces pédants deux minutes avant de continuer la route vers le Berry. Aurélien avait reprit place sur l'étalon , bien reprit ces aises , il calcula un peu la suite du trajet , le plus dur semblait être le passage à Chinon , sauf si la Touraine envoyait une armée à Loches , hypothèse assez probable ... Pendant qu'il réfléchissait tête baissé à la tactique et aux mouvement à adopté , il n'oubliait pas qu'il croiserait surement son oncle , se demandant ou celui-ci pourrait poursuivre sa route ... vers le Nord ? Vers le Berry ? On lui laisserait bien la surprise , ça c'était sur. Perdu dans ces réflexions il ne vit pas qu'ils avaient atteint le plateau faisant face aux remparts Occidentaux de la ville. Il releva la tête pour admirer la vue assez surprenante de la cité , ou flottait une oriflamme non loin des plus gros bastion de le bourgade.

On avance ... mais pas trop prêt ... faudrait pas leur faire peur à ces gens.

Il était présomptueux à souhait ce 'réré comme aimait à l'appeler le Titi de toute les Titi. Franchement la manœuvre avait l'air des plus banales , légèrement s'écarter des murailles pour éviter des tir de flèche perdu ... Dès fois qu'ils n'aiment vraiment pas la visite de Aurélien et son armée. Mouvement rectiligne uniformément varié vers la droite , et l'armée se retrouve traçant le chemin vers un bois non loin de la cité , voila un lieux qui fera office de bon campement. Aurélien regarda alors leur place vis à vis de la ville , la distance était acceptable , sans doute n'oseraient-ils pas sortirent de la ville tout ces pédants , ils étaient donc en sécurité pour se reposer cette matinée.

Tu parles , voila à peine quelque minute que l'armée avait cessé sa progression pour installer un camp sommaire que sur le flanc septentrional de Chinon , des étendards rouges sang vaguaient . Quelques soldat avaient tournés leur regard vers cette étrange apparition , qui fut bientôt plus problématique que magique , comme on aurait put croire à une hallucination. Voila que longeant les murailles de la citée , une armée ne devant pas se trouver dans cette zone ,et surtout pas dans la pampa local se trouvait nez à nez avec l'Ost angevin.

Ouille ... ça va êt' plus compliqué que prévu j'crois.

Petit instant d'hésitation , se mettre en position d'attaque ? Attendre qu'ils attaquent ? Faire des signaux pour parlementer avec les visiteurs impromptues ? Avouons que la dernière solution n'est pas vraiment la plus habituel du jeune homme qui a pour habitude d'aimer le conflit , sur son sol ou sur le voisin d'ailleurs. En face ça se mettait en position , apparemment ils n'étaient pas venu pour négocier une sortie en calme du territoire façon charter express. C'était plutôt le catapultage qui était prévu , mais rien n'était joué . L'avantage du terrain était aux locaux , mais la rage de se faire ainsi accueillir avait de quoi revigorer les troupes angevines , surtout après les combats de la nuit contre ces voyageurs ...

En formation ... On charge !

Pas vraiment eu le temps de voir les troupes angevines en position que en face , on s'apprêtait déjà à donner l'assaut , aucun respect de l'art de la guerre ces voisins , z'attendent même pas la bonne formation ! Heureusement les angevins étaient pour une fois assez organisé , et arrivèrent à créer des rangs assez semblants à celle d'une armée colossal , son capitaine en tête , le cheval prêt à foncer pour abattre les meneurs adverses. Il était la , légèrement en hauteur de la bataille imminente , ils avançaient de chaque coté , cheveux dans le vent , Aurélien fonçait au galop sur les troupes adverses , en premier lieu le chef de l'armée opposé.

Le jeune homme fonçait , suivi de près par les quelques cavalier soutenu par l'infanterie en formation à l'arrière , tout se passa assez rapidement , le combat gardait l'allure de ces batailles organisés . Meneur contre meneur , cavalerie contre cavalerie et les fantassins à frapper en tout sens tentant de mettre le maximum de monde à terre en évitant son collègue. Le brun frappa son épée en avant , vers les quelques hommes en armures en face qui tentaient de le faire tomber de sa monture , les coups se paraient de tout coté , le combat se durcissait à chaque instant . Les premiers petits coup sur les coins des des bras , un coup sur la jambes , les premier militaire de chaque coté prenaient quelque handicap . Par ci , par la Aurélien repoussait les assauts des hommes d'armes s'approchant de chaque coté , malheureusement un réussi à le désarçonner et voila que le Penthièvre vole par dessus son destrier. Il tomba violemment au sol percutant la jambe de quelque sans vraiment savoir de qui , celui-ci était aussi tombé à terre derrière ça ; il n'eut pas le temps de voir qui il avait déséquilibré que voila le chef de l'armée tourangelle qui se retrouvait en face de lui , épée pointé en sa direction. Le blason rouge et bleu du capitaine angevin était évidemment décelable au milieu du reste de l'armée et voila un beau duel qui se présentait , le breton se releva en se forçant sur son bouclier afin de faire face .

Il avait les jambes assez écarté pour tenir une position qui lui permettrait de remporter ce duel en fonction de ces maigre qualité de vivacités , se focalisant surtout sur la force de son poignet pour envoyer l'épée au bon endroit. Les deux trois premier accrochage furent sans dégât pour tout deux , mais le chef de l'armée local envoya un coup latéral qui fit voler en éclat le bouclier aux armoiries angevines .

Félon que tu es ! J'm'en vais te péter ta face de chien galeux !

Il se lança instantanément sur son adversaire les deux mains tenant le manche de l'épée , tentant de la faire s'abbatre sur le front de P3r3v3rt. Sa lame s'écrasa contre le bouclier de l'homme qui avait parfaitement remonté son bras , et celui-ci eut plus de chance que l'angevin , car son écu ne céda pas , et profita de cet état de fait pour envoyer son se planter vers la ceinture du capitaine angevin qui s'écroula sur le coup . L'épée était juste passé sous les côtes , faisant perdre l'équilibre au jeune homme avant de se faire littéralement assommer par un coup dont ne sait ou.

....

A ses cotés , l'armée angevine connu plusieurs défaites dans le combat , la seconde de Aurélien n'eut que de choix de battre retraite et d'emmener avec elle les presque mort et les blessés , la délégation se devait de retourner en Saumur . La bas les blesser pourrait être remis d'aplomb et le reste de l'armée pourrait reprendre des directives. Aurélien ne se réveilla pas durant le trajet , un retour en hâte au bercail qu'il ne vivra pas .

[Les autres peuvent jouer le combat pour ceux de l'armée et les gens de saumur , le retour de cette magnifique débandade pour voir les blesser ^^ et Titi le mec salement amoché ^^]
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.

[Sur la route de Chinon]

Klervia jeta un coup d'oeil à ses camarades. La lune offrait une bonne visibilité, les casques et les boucliers luisaient d'une lueur presque surnaturelle. L'armée se déplaçait silencieusement, on entendait bien sur les bruits de pas marcher à l'unisson et quelques ferrailles s'entrechoquer mais peu de soldats échangeaient des paroles. Après tout on était pas là pour tailler la causette n'est ce pas?
Un léger frisson parcouru le dos de la jeune fille, elle réfléchissait à ce qui allait se passer. Elle ne détenait aucune information car elle n'était qu'un simple soldat... Un soldat comme tant d'autres avec bien peu d'importance comparé aux supérieurs.
Au fur et à mesure que la garnison avançait, Klervia essayait de se persuader qu'elle avait pris la bonne décision en s'engageant dans l'armée. La volonté de défendre son duché, l'esprit de franche camaraderie qui pouvait régner dans l'armée. Mais maintenant qu'elle était face à la guerre, elle n'était plus très sure de son choix. Elle se regardait et se rendait compte qu'elle était loin d'avoir fière allure : sans casque, sans bouclier, sans épée...juste un bâton. Petite elle jouait à la guerre avec ses frères et soeurs avec des bâtons , mais ce soir ce n'était plus le jeu de son enfance.

Perdue dans ses pensées, elle fut brusquement ramenée à la réalité quand les soldats commencèrent à s'agiter autour d'elle. Un vagabond se trouvait sur le chemin. Pauvre fou pensant Klervia, il ne s'en sortira pas vivant.

Effectivement, les soldats se jetèrent sur l'inconnu et sans pitié ni remords le conduisirent à la mort. Ce semblant de combat terminé, Klervia regarda son bâton, celui-ci s'était brisé sous la violence des coups portés.

Elle contempla un léger moment son "arme" puis la laissa tomber au sol, ne lui servant désormais plus à rien. La jeune femme passa une main sur son visage, essayant de ne pas céder à la panique. Aucune arme, aucune défense, elle savait que si un autre combat s'engageait, elle n'avait aucune chance de s'en sortir glorieuse. A peine réalisait-elle sa mauvaise posture qu'un nouveau combat s'engagea contre une femme cette fois-ci.

La pauvre femme ne fut pas longue à maitriser, Klervia n'eut pas besoin de faire grand chose. Encore un cadavre laissé sur le bord de la route, tandis que l'armée reprenait sa marche inexorablement.



[Chinon, au petit matin.]

Enfin, les soldats étaient aux portes de Chinon, les faibles rayons matinaux d'un soleil d'octobre remplaçaient la pâle lueur de la lune. Fatiguée et un peu démoralisée, Klervia marchait un peu plus lentement que d'habitude. Il lui tardait d'arriver, et de pouvoir se repose mais elle avait vraiment du mal à avancer. C'était sa première guerre et comme beaucoup de soldats à ses côtés, elle avait la trouille que ce soit la dernière. Heureusement pour elle, l'armée ne tarda pas à stopper pour établir un campement non loin des murailles de Chinon. Le sourire revenant un peu sur son visage, Klervia était empressée de défaire son paquetage et de reprendre des forces. Quant, brusquement le camps s'agita. Instinctivement, Klervia tourna la tête vers la cité et le spectacle qu'elle vit la plongea dans une grande frayeur. Des bannières flottaient et se faisaient les annonciatrices d'un combat sanglant. Le soldat rejoignit les rangs qui se formaient en tout hâte.

Le choc entre les deux armées fut violent. On se battait dans tous les sens, chacun montrant de plus en plus en de rage et de fureux pour pouvoir s'en sortir le mieux possible. Klervia ne fit pas partie de ceux qui s'en sortirent avec brio. En effet, alors qu'elle essayait de se battre avec panache dans la débâcle générale, un soldat solidement bien armé et plus expérimenté la faucha en un seul coup.

Klervia tomba lourdement sur le sol. Entre la vie et la mort, son corps meurtrie et devant supporter milles souffrances, il valait mieux pour elle qu'elle soit inconsciente. Le combat terminé, elle fut rapatriée à Saumur avec les autres blessés. Luttant pour ne pas y laisser sa peau, la jeune femme n'avait plus conscience de ce qui existait autour d'elle. Elle savait juste qu'il fallait qu'elle rassemble ses dernières forces si elle ne voulait pas être totalement vaincue cette fois.
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Un sourire tenant plus du rictus que de la risette mignonette plus loin faisant suite aux propos du maigrelet.

On a laissé sur le chemin du hachis sans avoir même le temps de récupérer ce qui ressemblait à une bourse sacrément pleine. Vraiment du gâchis, quand on sait que la demoiselle fait planton aux côtés du jeune Capitaine depuis un peu plus de deux semaines. Entre ordres et contre-ordres, et vas-y qu’on va à gauche et puis à droite, ah nan, en haut, oh et puis non, retour à la case départ, ça tenait déjà du miracle qu’ils n’aient pas été poutrés alors qu’ils n’étaient encore que deux sous l’étendard.

Ainsi va la vie… Enfin pour elle… Pour l’Aurélien ça ne tient qu’à un fil là… Au moins, il sera à la maison pour la convalescence, une façon comme une autre de positiver.


J’sais pas si l’Anjou aime la guerre, mais niveau organisation sont encore pire que Namay les angevins…


Maugrée-t-elle. Et c’est pas peu dire… Déjà qu’elle se demande si l’entièreté de la troupe avait suivi au vu du résultat.
Heureusement que certains ont du métier, l’air de rien, comme ça en passant.
Finalement elle prend le parti d’en rire d’ailleurs. Myrmidon à la tête de la troupette c’est moins pire que majorette sur les remparts de Labrit la grise.
Bon bon bon… "Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire avec cet embryon d’armée moi maintenant ?"

Elle sursaute quand la question est posée… On fait quoi ??

Euh… Si tu veux mon avis… doivent pas être bien loin derrière les tourangeaux… On fait… Ben on va déposer les blessés et puis voir ce que les hautes instances locales préconisent… Après tout c’est bien le fils de la duchesse qui vient de se faire étripailler devant Chinon… Ca va p’têt les motiver un peu…

Pourvu qu’on leur dise d’aller se dégourdir un peu les pattes. Tout sauf stationner encore. Les effluves de poisson lui flanquent la nausée.

Sauf si la duchesse oublie jusqu’à leur existence, espérant sans doute que la Fourmi tente de déchiffrer un quelconque augure dans les tripes de son fils comateux. A se demander si elle n’a pas dans un geste désespéré fait occire toutes les volailles de son pigeonnier dans la crainte d’un blocus et d’une famine…
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Ils nous épuisent ces rêveurs, qu’ils meurent donc avant de nous avoir épuisés avec leurs maudites chimères.

Sur le route de Tours a Chinon, le 09/10

P3 donna l'ordre a son armée de descendre sur Chinon, ils partirent la nuit venu pour éviter de trop se faire remarquer par d'éventuels espions planqués sur les routes.
La nuit tombait, l'air était frais et le ciel brumeux, un temps parfait pour la discrétion pensais p3.
Le Vicomte dit quelques mots a son armée avant le départ.

Soldat, le temps de nettoyer notre duché de tous ses morpions foulant nos terres avec leurs armées est venu, préparez vous a livrer bataille, car sur cette route que nous emprunterons, nous ne sommes pas a l'abri de croiser de la vermine, si tel est le cas souvenez vous d'une chose, nous sommes ici chez nous, ils n'ont rien a y faire, si ils viennent là, c'est pour piller nos villes, violer nos femmes et nos enfants, alors lorsque vous les regarderez droit dans les yeux, je ne veux voir que haine et mépris de votre part envers eux, soyez sans pitié écorchez les, saignez les comme de vulgaire porc qu'ils sont.

Enfin soldats n'oubliez pas notre devise

Si J'avance Suivez Moi. Si Je Meurs Vengez Moi. Si Je Recule Tuez moi !

Sur ces mots la colonne partit, sur la route rien a signaler, tout était normal.
La colonne arriva aux abords de Chinon, soudain un éclaireur revint tout excité.

Lieutenant, lieutenant venez vite!!

Qui a t il soldat?

Une armée battant étendard Angevin vient de poser ses pieds vers le petit bois juste la, ils vont faire un campement dirait on.

Très bien soldat, rejoignez votre chef de section et tenez vous prêt.

P3 fit venir ses chefs de sections Soldats, voici le topo, une armée angevine a pris pied sur nos terres, une de plus, ça commence a suffire, faites former l'armée pour une charge frontale, nous allons leur donner une petit leçon a ceux là.

L'ordre ne tarda pas a tomber.

Soldats Chaaaaaaaaarrrrrrrgggeeeeezzzz

L'armée déferla sur l'ennemie, le combat ne dura pas très longtemps, les blessés et le morts jonchaient le sol, c'est au moment d'une décision de fuite de l'armée Angevine que p3 reconnu le capitaine Angevin, il lança sont étalon a sa poursuite, et lui coupa la route, un combat entre les deux chef d'armée commença, le premier coup de p3 explosa le bouclier du capitaine, faut dire qu'en Anjou, sont pas très fort question forgeron, ils en sont presque resté a l'age de bronze..., le capitaine riposta, mais p3 évita rapidement le coup tout en faisant une esbroufe, il planta son été dans le petit capitaine, celui ci tomba a même le sol et resta inconscient.
L'armée Angevine était en déroute.

Soldat, cessez le combat, laissez les retourner chez eux. Avançons jusqu'à Chinon.

L'armée se dirigea devant Chinon et installa son campement.[/i]
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tic tac, tic tac.... SCHPLAFFF dans ton nez



Pfffffff c’que les nuits sont longues à arpenter les remparts en attente d’une éventuelle trogne à castagner. Deux ? Mieux encore. Plus ? Alors là c’est le bonheur pour la brune qui aurait comme on dit, un besoin certain de se défouler.

Sauf que là, les marrons tardent à tomber. Vu qu’il n’y a personne. Que dalle, que tchi, peau d’… enfin rien.
Alors on s’croise, on s’lance quelques pichenettes entre camarades arpentant les murailles, on discute aussi, de choses plus ou moins graves, mais en tout cas on passe le temps.

Et puis arrive au loin le bruit d’un galop, ce bruit qui fait trembler la terre, ce bruit qu’on n’oublie jamais quand on a, au moins une fois, eu à croiser le fer avec une armée. L’échine se couvre d’un frisson d’excitation, le cœur se lance dans des battements un peu plus soutenus… ça y est. On y est.

Les yeux fixés sur le lointain, elle observe, attend le nuage de poussière qui lui dira qu’il est temps de sortir sa lame de son fourreau et de passer à l’attaque.

Mais voilà t’y pas qu’elle sent comme…

Ah oui, elle n’est pas fatiguée au point de confondre un papillon de nuit qui serait venu se fracasser sur l’arrière de sa tête… aaaaaaaaah mais qui recommence en plus…. Avec deux grands coups de boucliers bien sentis derrière la calebasse. Un gros lache surement. Ça peut être que ça… un gars qui attaque par derrière, ça ne peut être qu’un pleutre.

Elle se retourne alors pour faire face à celui qui doit être venu en éclaireur, mais n’a pas compris qu’il faut attendre le reste de la troupe pour attaquer, histoire de lui mettre sa race. Comme aurait dit l’Andalou.
Et O surprise, elle se retrouve face à un gars avec qui elle a bu une ou deux chopines en taverne quelques jours avant.

Ben mais t’es frappé toi ou quoi ? Qu’est ce que tu viens m’cogner d’sus là ? Et par derrière en plus…
T’as pas honte nan ?
Allez zou, dégage, va apprendre à pas frapper tes frangins, r’tourne apprendre l’art de la guerre. Visiblement y’a des trucs qu’on vous a pas expliqués..

Quand même ça énerve. Attendre du tourangeau et se retrouver face à un ancien frère d’armes qui vous assène quelques coups de bouclier bien sentis… ben oui, ça énerve. Alors elle lui colle une bonne grosse baffe sur le coin du nez, un coup de pied au cul, et l’envoie valser plus loin histoire de lui apprendre la vie.

Nanmého !!!

Petit massage de la nuque, il a pas fait semblant quand même le bougre, et elle va un p’tit peu se poser là, sur le bord des remparts, pieds qui balancent dans le vide, avec un peu de maïs soufflé, pour admirer la suite du spectacle.
Y’a un truc qu’a pas du coller bien comme il faut dans la tête de l’armée alliée pour venir attaquer elle-même Saumur.
On a p’t’être une chance de se marrer, faute de se castagner.
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[ Sur les remparts, tard le soir .... ]

Comment qu'on s'fait chier ... bordel qu'on se fait chier , c'est pas possible ....

C'est sur ses pensées que la jarretière était, les gosses étaient excités comme des puces , tout le monde reluquait le lointain en se demandant quand finirait par arriver l'ennemi.
Mais d'ennemi on ne voyait pas même le bout d'une épée, une masse, pas même un bâton ! Rien !
Pour passer le temps avec les filles, elles avaient fait le tour de la question sur les boïdés, il en ressortait qu'elle n'en n'avait toujours pas vu la tête ... Pis elle comprenait pas toutes ces histoires de boa dont les filles parlaient.
L'en avait jamais vu de boa elle, savait même pas où y'en avait, devait y avoir un double sens à leur histoire l'en était sûre !
M'enfin ça avait eu le mérite de faire passer le temps et le temps c'est de l'argent comme on lui avait dit récemment...
L'aurait p'tet dû emmener son jeu d'échec !
Sur ces nobles considération, se fait entendre un bruit ....

Hey !! s'passe quoi là ???

Et de voir Korel qui se jette sur Natt et maintenant c'est Nattascha qui tape sur Korel ...
Bah v'là Tiss qui se jette sur Korel, ah pis elle le massacre la Vicomtesse ...
C'est quoi c'bordel ?!
Haussement d'épaules de la Jarretière , doit être complètement bourré le Korel , quelle idée de se jetter sur l'ancienne Vagabonde .. à moins que ...ouais c'est ça , c'est un qu'elle a viré !!
Pas possible autrement sinon ça voudrait dire que ceux de leur camps viennent leur taper d'ssus ... inconcevable !!!!

Bah ma Natt , z'ont de drôles de manies tes prétendants qu't'as éconduit ...
D'vrais t'méfier moi j'dis....

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Jo se trouvait sur le haut des remparts lorsqu'elle vit les deux armées angevines se croiser. L'oriflamme angevin flottait sur Saumur.

Tout à coup , les armes parlérent , Jo écarquilla les yeux , ne semblant pas vouloir enregistrer ce qu'elle voyait.

Desangevins se battant entre eux, et les coups ne semblaient pas être retenus ... non , il s'agissait bien d'une bataille rangée.

Elle fut de courte durée mais violente.. des corps gisaient sur le champs qui par endroit avait pris couleur rouge. Certains gémissaient d'autre ne bougeaient plus. La mort avait du se réjouir.

Jo ne put rien faire d'autre que d'assister à ce massacre bête et inutile.

L'incompréhension la plus totale l'habitait ainsi qu'un sentiment bien plus profond de désespoir et de découragement.

Là ou il y aurait du avoir unité , cohésion , elle ne voyait que bêtise et ridicule.

Voyant que son amie Kilia ainsi que d'autres s'en sortaient indemne , elle retourna sous sa tente afin de libérer tous ses soldats.
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On dit d'eux tant et tant..

Tu crois qu'ils diront quoi à leurs crotteux?


L'étendart abandonné aux ombres de Saumur sera leur indice d'où ils pourront tirer la vérité.
Cartel connait fort bien ces Ducs et Duchesses prisant le mercenaire ou le routier de métier. Sacrifiables à l'envie par les officiers d'Osts ne connaissant que la charge bovine .
Ils servent à provoquer les guerres, offrir un casus belli qui n'entache pas ces Elus. Faire la guerre, d'accord, mais toujours en incarnant le Bien..
Releguables si la victoire advient, vite éclipsés par un étendart et quelques missives scellées.

Pour lui c'est la normalité du décor. Il est l'outil de ces gens la.
Mais Anjou a fait comme tant d'autres. Engager des gens de cuir , des guerriers de metier nescessite plus qu'une promesse d'écus.
A défaut de respect, un peu de confiance mutuelle.

Cymoril a tranchée, il l'a secondé.



Haro! Haro!

Il fut si aisé de mener la troupe aux ordres. Enfantin même.
De la conduire et la déployer de telle façon plutot qu'une autre.

De la jeter par chemin de traverse entre les sentinelles, de la précipiter vers les épées de l'armée de Kilia.
Avec entre deux feux, ces déserteurs de renom.

Utiliser le chaos est une régle de base.

.................

L'étendart à terre est le seul indice fiable de ces événements.
L'osseux long fossoyeur et la fourmis carapaçonnée ont fait leur metier.
Et en bons gens d'armes professionnels sont tout deux vivants. A peines éraflés.

N''empêche..Dans ce beau bordel...Kilia est encore vivante..Hum...On ne peut tout avoir, hein?

Son rire est le couinement de la roue du pilori.
Devant eux s'ouvrent des routes hérissées d'Osts ayant leur beau blason en liste. Derriére eux aussi..Voire sur les diagonales itou.
La belle vie. Donc.



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Tableau de chasse de Guyenne:

Son Oriflamme volait dans le vent d'ouest, et elle le regardait au loin, c'était la première fois qu'elle réussissait à sortir après le coup de massue qu'elle avait prit en apprenant la mort de son fils. Faible elle l'était, mais c'est le coeur qui se meurt qui fait le plus de mal.

Chienne de vie murmura-t-elle.

Elle fit pivoter Savage et s'engouffra dans le premier taudis sur son chemin. La journée était à peine commencée, mais ne faisant que des cauchemars depuis une semaine, elle se levait tôt et boire dès le réveille raccourcirait la journée. Verres après verres les idées noires s' estompaient un peu.
Elle devait former les rangs de surveillance pour ce soir mais n'arrive pas à aller les voir. Donner les ordres semble pour elle plus difficile que jamais. Rester dehors avec quelques soldat ne l'effraye même pas. La vie a quoi ça sert de toute façon...

Heureusement qu'elle avait croisé Tiss, sinon elle aurait donné congé à tout le monde.

Elle se trouva un coin tranquille aux pieds des remparts un peu loin de tous. Elle ruminait son cafard quand elle entendit le bruit de sabot au grand galop.

Elle leva un œil. Une armée...

Elle sauta sur Savage, d'un coup elle avait retrouvée la forme, changer le naturel et il revient au galop avec claquement de sabot.
Une épée à la main, c'est qu'elle va pouvoir se défouler de toute cette avalanche de coup du sort qui lui tombe dessus depuis quelques temps. Elle peut se battre et le veut. Épées qui s'entrechoquent contre un gars à cheval, il tourne dans tous les sens et le pinard ingurgité depuis ce matin fait la même chose en elle. Elle décide de mettre pied à terre et de combattre au sol, le temps de sauter de Savage, le gars se barre au grand galop.

Mais reviens Saligot Revient NomdéDiuSSSS!

Mais le gars se barre, le temps de rattraper Savage pour le courser il est déjà loin...

Chienne de vie peste-t-elle. Même pas le temps de sortir sa rage.


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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

13 à la douzaine


La guerre est tout sauf propre.Même s'il a des principes ethiques issus d'une noblesse anachronique en ces temps de copinages et d'héritages multiples.
Anjou au final aura perdu une armée en plus de jeter les cartes. La partie contre la Touraine n'est pas de son niveau.
Pour Cartel tout est question d'argent à présent.
Il n'y a que les roturiers et pequenots assis prés d'un champs qui peuvent jouer aux soldats du dimanche en bénévoles.
Ou alors ces grassouillets notables. Ceux qui produisent à prix si bas qu'ils ont oté toute valeur au commerce et au travail..Ils s'en moquent de donner un peu de temps , ils ne consomment que du Maîs destiné aux cochons..Un jour sur deux, en plus.

Pour des soldats de fortunes faut du butin, des soldes , pour s'équiper, acheter chevaux et fourniment.
Anjou fut radine.
Mais dans le chaos qu'ils ont provoqué devant Saumur des effets en ricochets sont interressants.
Ca galope en tout sens.
Voyageurs avec la peur au ventre.
Marchands pressés de détaler.
Trouffions courant à leurs postes.
Brigands allechés....

Des vairons s'éparpillant devant deux brochets.
Cymoril et lui , en demies armures et allures de conflits frontaliers font moisson .
Qu'ils glosent en Anjou sur le pourquoi et si tel ou tel vient de ruiner sa carriére politique..Eux mangeront chauds et pourront payer un forgeron ou quelque tisserand au besoin.
Cela dans l'hypothése où ils parviendront à se faufiler hors du bourbier.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Un sourire en coin qui se dessine sur lèvres mutines.


Ouaip, on a raté Kilia… Pas grave…


Les rares à avoir pris sont les pauvres soldats qui avaient suivi. A leur place, elle demanderait des indemnités, voir une prime de risque pour les dégâts occasionnés.

Enfin, c’est plus son problème à la Fourmi. Débarrassée de l’étendard encombrant, elle avait pu apprécier la fin de cette pittoresque bataille angevino-angevine sans être embêtée plus que l’épée du gus qui avait brassé l’air au-dessus de sa tête.

Et ils étaient allés se poser non loin, de là où l’on peut aisément admirer les étendards flottant sur Saumur, ayant repérés deux sympathiques confrères marchands apparemment aux bourses plus que garnies.

On va pas non plus en demander trop. L’est pas belle la vie ? Une fois l’an, faire douanier en Anjou est une expérience à ne pas omettre. Le passant est souvent généreux, à l’insu de son plein gré mais bon… Dommage d’avoir raté le fruit de la veille, son juteux semblait prometteur.


Bon…
T’es vraiment obligé de me cuire ça sous le nez ? Tu veux profiter du même traitement que l’autre ou quoi ?

Nan mais vrai quoi…
Fourmi verte, attention les chausses. Elle supporte pas le poisson, même en peinture ça finira par la rendre malade. D’ailleurs elle lui laisse volontiers sa part pour le coup. Rajoutant même généreusement accessoire de mode bien trop éloigné de sa condition de myrmidon :


Tiens, pour ton Apopo… Ca fera chic pour votre mariage…
C’est pour quand ce grand évènement ?


Pas inquiète pour deux sous sur leur devenir immédiat. A vue de nez, les angevins sont trop empressés de contenter la Touraine pour oser même bouger le moindre soldat et on peut donc tranquillement causer de tout de rien, de la pluie et du beau temps en attendant le prochain passant.
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Ils nous épuisent ces rêveurs, qu’ils meurent donc avant de nous avoir épuisés avec leurs maudites chimères.

[La veille ...]

- Qu'est ce qui lui à prit à lui?

Isatan entendit Karyl lui poser cette quesion , là v'là vien avancée... Va répondre quoi au mioche ?
Petite méditaion interne, petite car pas grande envie d'avoir un mal de crâne ....
Regard vers le pauvre Korel, elle a bien vu que même sa fille lui avait tapé dessus, l'pauvre l'avait bien morflé pour ce coup !
Idée , ça y'est !
Se baissant vers le jeune garçon elle essaye de garder un air sérieux , elle avait bien l'intention de lui donner sa version, p'tet hasardeuse et fumeuse mais sa version quand même ...

Bon alors là tu vois c'est tout simple, si un jour tu manques de respect à une femme, tu te retrouveras dans le même état !

Elle avait à peine fini qu'elle entendit une sorte de cri .... se redressant elle vit son frère arriver comme une furie, bah v'là autre chose, il fait des bruits lui maintenant , se promettant à part de nier si jamais on lui demandait dans quel groupe il était .... C'est qu'il déconnait pas quand il disait qu'il n'était pas une buse, là on en avait la preuve ...m'enfin là l'aurait p'tet dû garder l'doute ...
Sa fille les ayant rejoint, elle laissa les deux enfants pour aller finir sa nuit un peu plus loin .


[ En cette nuit de grâce du 11 octobre 1457 ...]

Alors déjà que la veille c'était foireux , mais alors là ...
Allongée sur un rempart, après avoir compté les fissures, les étoiles, les autres comme elle qui glandaient royalement, elle se mit à contempler les douves .
Un bain de minuit, y'avait longtemps tiens , arf vu l'odeur des douves p'tet pas le bon plan en fait ...
Y'a bien les filles qui font un rampo, mais elle en a marre de leur servir de bourse.Depuis que Natt a fait du gringue au croupier pas moyen de gagner un pécos !
Pis bon l'est pas forcément de bonne compagnie la Jarretière vu le torchon que lui a envoyé le père de sa fille .. Encore un qui perd rien pour attendre, l'accepte d'jà pas trop les crtitiques, mais les insultes encore moins ...Venant d'un cardinal raté en jupe courte c'était quand même risible , il avait pas trop dû le lire lui le livre des Vertues , m'enfin d'un autre côté si les culs bénis étaient vertueux ça se saurait ...
Lui répondre ? Nan paqsa afoute !
L'avait son amant particuliers à combler la Jarretière, alors l'ex susceptible pouvait aller s'acheter des braies qu'elle s'en tamponnait le coquillage namého !
Regard vers la lune , 'tain y'a pas une heure de passer ..
Mais c'qu'on s'fait chier .....
La Jarretière se redresse , remonte la dite jarretière resserre le bustier et se penche aux remparts

HEYYYYYYYY OOOHHHHH les tourangeaux !!!!!!
Pourriez viendre ? Nan parce que là l'air de rien on s'fait chier !!!
Pourriez avoir l'politesse d'ramener vos miches au moins !!!!
Si z'êtes pas jolis pourriez au moins être polis BORDEL !!!!!
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Des héros trés ordinaires- 13 à l'aube

Dame Cymoril, tu devrais frotter ton harnois au sable de Loire pour en chasser la rouille. Puis passer dessus ce bout de couenne afin d'épargner mes oreilles de tes grincements.
Hum..Gibier en vue..Les tâches ménagéres attendront.



Il parait qu'attaquer ainsi est indigne du soldat ou du hobereau.
Alors que ce n'est que facette de la vie en armes.
Il y a siéges et batailles. Il y a escarmouches et prises de campagne.

Le fleuve déroule des spirales de brumes qui s' accrochent aux arbres des rives de leurs doigts fantomatiques.
Les mors cliquétent , les sabots tambourinent mollement dans le sol gorgé de bruine.
Il a entrevu un équipage bien doté. Trop pour être simples marchands et pas assez metallique pour être militaire.

L'attaque n'est que choc de chevaux de guerre contre destriers de bonne marque, jurons et coups feutrés.
D'une rapidité propre aux méchantes surprises.

Un rapide examen en gardant les montures et les bagages conduit à un interrogatoire succint.
Quelques documents scrutés d'un oeil expert ont déjà révélé beaucoup.



Ser le Secretaire d'Etat d'Orléannais, bonne route..La prochaine fois, plutot qu'un ambassadeur , prenez troupe digne de votre rang.
Vous insultez votre fonction à ainsi exercer avec autant de train qu'un vulgaire marchand de gorets.
A bientôt si Dieu veult.
Orleans est sur ma route.Qui sait si votre Duc n'aura pas emploi de mon épée.

Il dit ça pour la forme.
C'est de notorieté que ces gens la préférent Ordres Royaux et soldats idiots plutôt que capitaines comme Cartel.

Les voila plus riches de montures de remontes.
L'air frisquet devient rose à l'Est.
Aucune patrouille ou armée à l'horizon.

Par contre , passant le gué de Loire, une armoirie illustre capte le regard du maigrelet.


Voici la logique divine..Chassez petits vous n'aurez que de gras lapins au mieux.
Chassez haut, Aristote vous offre plus haut encore.


Commence alors un jeu dangereux.
Celui oudeux cavaliers en armes s'arrangent pour se faire voir de leur proie.
Disparaissent puis coupent la route.
Souvent à portée de vue et s'éclipsant jamais au dela de portée d'oreille.

Cartel chasse du Duc.


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Tableau de chasse de Guyenne:

[fin de soirée du 13 octobre]

Cat avait réussi à sortir de la taverne on ne sait comment, tellement le voile brumeux devant ses yeux était opaque.

Il avait errer dans les rues histoire de se remettre les idées en place, et riait seul à toutes les bétises qu'il avait pu dire dans la soirée.

Régulièrement, des *hips* venaient couper ses rires, mais il s'en moquait, il avait la boulasse.
il se mit à beugler :

"Mais vous êtes fou mon capitaine de nous faire boire de la sorte!"

Il maudissait Aurelien, qu'il avait croisé en taverne dans la soirée, qui avait payé tournée sur tournée.
Mais il l'aimait bien. au moins un capitaine qui passe son temps avec ses hommes, et qui sait s'amuser!

Une voix au loin lui répondit :
Allez brailler ailleurs! laissez dormir les honnêtes gens!

cat gloussa et se cacha sous un porche.

il se ressaisit : "bon , faut rentrer dormir! elle est ou la grange des soldats?"

Cat se cala contre le mur et pencha la tete en avant pour se reposer.
il ne fallait pas qu'il tombe, sinon sa blessure se rouvrirait.

il decida de glisser contre le mur, jusqu'à s'asseoir.

"Alors, la soeur de l'ex de la mairesse .... " il éclate de de rire.

"Sacrée soirée, on a bien rigolé"

Puis Cat s'endormit sur place...
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Loire, noir fleuve aux flots assassins..

Sinueux et versatiles. Je ne boirai de ton eau aux saveurs de Lethé, Ô Loire , amante jalouse de ses rives.

Claquement sec, la visiére est baissée, le gorgerin relevé.
Le Duc Poitevin s'est escamoté sans vraiment de panache, fuyant cette escorte subie qui risquait de l'emporter aux enfers.
Mais la Fourmi ronchon laboure un vallon d'alluvions dans sa lancée.
Haro! Haro! Encore une fois.

Lui, manchot depuis funeste Guyenne en est encore à décrocher la lance.
Le quidam ne mérite pas l'épée ou quelconque prudence.

C'est un passant en armes du genre roture ou déçu d'un Ost. Accent du Maine.
Les deux cavaliers font ronde autour de lui.
Pas de mots, à peine un geste au sol.

Cela suffit pour qu'en guise de resistance il dépose bourse et chiche baluchon.
Son lourd palefroi renacle dans le dos de victime, précipitant sa fuite vers un lendemain de loqueteux.


Adorable couveuse de tonnelet, nous allons tenter d'entrer à Chinon!
Ils nous doivent bien ça..Merdaille!
Anjou a perdu son armée et son capitaine..
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Tableau de chasse de Guyenne:

Les remparts ...l'en avait sa dose la Jarretière des remparts ...
Monter, descendre, arpenter ça commençait à la gonfler sévère .
On avait bu en attendant les tourangeaux, on avait joué en attendant les tourangeaux, on avait chanté en attendant les tourangeaux, on avait même appelé les tourangeaux !
Mais de tourangeaux on n'en avait toujours pas vu la queue , ni même la tête d'ailleurs , alors pour parler d'une épée ....
Avisant Natt qui passait dans le coin , devait faire semblant de bosser tiens elle aussi, elle se précipita sur elle avec son jeu d'échec ...
Depuis le temps, elle ne quittait plus son jeu .

Si tu ne viens pas à l'Anjou , l'Anjou viendra à toi !
Une partie avant de partir ?
T'as tout le monde toi ?
Les miens ont intégré ....
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La jarretière vit ses pions voler un peu partout et le pied de Natt envoyé la reyne valdinguer ...
Toisant la Vagabonde qui se barrait c'est d'une voix peu amène qu'elle l'interpella

Namého grognasse !!!
Ca va aller oui !!
C'est la mauvaise période ou quoi !!!
Prend une tisane ma pauv' fille !!!

De toute façon une fois de plus on n'allait rien faire , à croire que dorénavant l'Anjou brillerait par son inaction ....
C'te coup de bluff encore, heureusement qu'on jouait mieux au rampo qu'à la guerre sinon on se ferait plumer par le premier venu.
Mais l'allait pas l'avouer ça, préférait encore se mettre à dos la brune que de dire qu'elle n'en pouvait plus de ne rien faire et qu'elle n'en pouvait plus de passer pour une tâche, m'enfin pas plus que les autres angevins mais quand même !

Pis tu vas m'parler sur un autre ton hein !
M'faire foutre !
J'te d'mande moi c'que tu fais d'tes nuits ? NAN !
Alors tu s'ras bien aimable d'en faire autant !

L'allait pas non plus lui avouer qu'elle n'avait aucune vie en dehors de son boulot de prévôt, manquerait plus qu'elle fasse pitié tiens !
Mais elle n'avait pas trop envie de se battre contre Natt , c'était pas le moment, un autre temps en d'autres lieux pourquoi pas mais là...
S'adossant à un rempart, elle se laissa glisser contre la parois en bougonnant

Ouais c'est ça, casse toi d'toute façon tout l'monde se casse !
M'en cogne !!! t'entends !!
j'm'en cogne !!!
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