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[RP-religieux]Grand Temple de Tlaxcala

Norelys
L'agitation régnait sur la place principale de Xaloztoc. Huitzilopochtli n'allait pas tarder à disparaître derrière la cime des arbres, mais les habitants du village étaient plongés dans les préparatifs de la cérémonie qui serait donnée quelques jours plus tard en l'honneur du Grand Dieu Soleil.

Personne ne remarqua d'abord la jeune adolescente qui apparut derrière le temple. Il fallait dire que contrairement à la plupart des voyageurs, elle n'était pas arrivée par l'une des trois routes principales, surveillées par les gardes du village. Elle, elle était apparue comme ça, comme si elle venait de nulle part. En vérité, elle venait tout juste d'émerger du couvert de l'immense et luxuriante forêt qui entourait Xaloztoc.

La jeune femme s'était extraite difficilement des sous-bois. Elle avait titubé sur quelques mètres avant de s'effondrer, sans forces, les yeux vides. C'était une adolescente de quinze ans, avec de longs cheveux et des yeux brillants aussi noir que le geai. Elle paraissait en mauvaise santé, épuisée et affamée, mais sur son corps restaient des traces d'un passé plus clément. Au creux de son dos, un tatouage rituel et le collier en or à son cou étaient ses deux seuls signes particuliers. Sa peau, ses ongles et ses cheveux étaient sales, son corps entier était recouvert de griffures, d'écorchures, ses mains étaient ensanglantées. Elle semblait avoir vécu très longtemps dans les bois.

Elle tomba à genoux aux pieds du temple, tenta durant quelques secondes de lutter contre l'évanouissement avant de finir par s'écrouler inconsciente sur le sol. Elle espérait avoir enfin trouvé un lieu où commencer une nouvelle vie.
Tortuefretillante
La Tortue qui frétille arriva au temple. Elle avait besoin de prier les dieux car la Province se portait mal. Enfin, l'emploi du futur aurait été judicieux car des hommes et des femmes qui n'avaient que leur ambition pour modèle voulaient le pouvoir.
Elle monta les marches pour monter au Zénith et ainsi être au plus près de celle qu'elle venait ce jour, cet instant, cette heure, cette seconde priait. Elle n'était pas prétresse, mais peu importe, il ne fallait pas forcément être drogué pour pouvoir prier. De toute façon, elle n'en avait pas les moyens, le Chef ne lui avait pas encore payé sa dette.


Ô Xochiquetzal !
Déesse des fleurs et de la joie, de la chanson et de la danse, des arts et du jeu, instigatrice d'un souffle en moi qui me brule les entraille à mesure que je me détourne de toi.
Ô Fleur de Quetzal !
Je suis là, en cette heure, pour invoquer ton nom et ta protection.
Déploie sur notre société un voile de bienfaisance et de protection vis à vis de la folie et des hommes, orgueilleux et vils.
Incite la petite Grande Pretesse
S'arrete un instant, pensant qu'il y en avait beaucoup. Alors mimant un dialogue avec la Déesse, la jeune femme poursuivit ainsi. Oui tu sais, la belle soeur du Prince, sa bête noire, à sussurer leur nom pour les prochaines offrandes.
Fait que mes frères et soeurs tlaxcaltèque aient un éclair de lucidité et ne soient pas prit du brin de folie qui habite les désespérés, prêts à succomber aux charmes enjoleurs des profiteurs. Guide leurs pierres dans les urnes et fait que le Grand Mittys continue sa route à la tête de notre Province.
Continue de lui inspirer la sagesse nécessaire à son exercice et profites-en pour ordonner à ton mari
. Se reprend alors à dialoguer, imaginant les réponses intermitantes. Bin oui, puisqu'il veut te récupérer, fait monter les enchères, et demande au Dieu des semences et du maïs de faire que les récoltes soient bonnes.

Se relève alors, prête à déclarer les mots de fin avant de se remettre à genoux.

Cette fois, c'est plus personnel.
Ô Xochiquetzal !
Déesse de l'amour, de la volupté et de la sensualité, du désir et du plaisir. Représentante de tout ce qui est beau et parfait.
Ô Fleur de Quetzal !
Fille de Tlazolteotl, Déesse de l'impudeur et de la sensualité, fait que MON Vénéré, Adoré, Adulé, Admiré, Aimé, Béni, Chéri, Glorifié, Idolâtré, Raffolé, Désiré, Affectionné, Estimé, Chef, me remarque enfin et fasse de moi son épouse.
C'est pas qu'être la Neuvième me pose un problème, d'ailleurs neuf, c'est là où tu habites, le neuvième ciel, quelle coincidence, mais bon, tu me comprend, avant d'être la maitresse, on aime bien avoir été épousé, c'est à toi que je vais l'apprendre alors que tu trompes Centeotl avec Tlaloc. Enfin bref, tu es la défenderesse des prostituées, donc tu dois bien pouvoir me prendre sous ton aile. C'est vrai qu'il a pas encore gouté avec moi, mais j'ai déja été payé, je pense que ça compte non ?


Aucun signe, le dialogue était comme coupé.
Je te comprend, la dernière personne à qui j'ai parlé s'est endormie, alors tu as bien le droit de partir sans que cela m'offense, tu es une Déesse, moi la simple Neuvième.

La Tortue se leva alors définitivement et descendit une à une les marches qui la ramenerait à la terre ferme. La jeune femme aimait prier, elle reviendrait, c'était sûr.
Calice
Bonjour, c'est vraiment joli tout ça de belle histoire en plus du jeu qui ne me déplait pas

que les dieux veille sur nous!...

Calice au Camp des Jaguar

Proutygirl
Elle était arrivée jusque devant ce temple, majestueux. Petite chose éphémère en regard de cet édifice éternel. Elle avait levé le nez et les yeux. Il s'élevait presque jusqu'aux cieux. Son coeur battait, fort. Elle se triturait les mains, nerveusement. Peut être que bientôt, elle monterait l'escalier et s'élèverait.

Un dernier regard, puis aller prévenir ses soeurs. Même si cela va être dur de leur dire qu'elle a fait son choix. Une larme amère coula le long de sa joue. Bagdag, qui prendrait soin d'elle ?... Elle qui n'arrivait même pas à retenir son nom ? Si fragile... Quel bonheur de l'avoir vu sourire.

Elle en était arrivée là, à appeler le Pochteca "machin". Rien de vraiment dramatique. Mais assez pour que la situation dégénère rapidement et violement. Et suffisament pour qu'elle décide de tirer sa révérence. Un vie sans rires est elle une vie ? Si elle devait oublier qui elle est, à quoi bon ?

Essuyer cette grosse goutte salée. Etre courageuse. Elle leur avait promis de l'être. Pourquoi pleurer ? Elle devrait affronter les filles, et les convaincre que c'était sa destinée. Pas le moment de se montrer faible. Lliane, elle, ne le sera pas. Elle serait capable de la séquestrer pour l'en empécher...

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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Lliane
Coup de pied dans le caillou sous ses pieds, parait que les Dieux seraient là, nous entendraient mais alors si c'est le cas, pourquoi les Dieux les regardent-ils mourir de faim sans possible retour à un état normal. Si elle n'avait pas de ressources naturelles si importantes, la Garce aurait bien crevé d'puis un bail mais c'est sans compter sur son ambition et sa rage de vivre.

Tiens en parlant de rage, si elle allait gueuler aux Dieux à quel point, ils l'embêtent, comprenez que même si c'est une égoïste patentée, dérangée de surcroit et qui ne croit qu'en une seule chose : L'argent, la Garce n'en reste pas moins un être humain, 'fin d'après la rumeur, ce qu'elle en pense, c'est pas moins certains, mais enfin .. Pourquoi vous me laissez disgresser ? Rooh pas possible ça ! Donc la Garce décida de prendre son courage à deux mains, pas bien dur vous me direz parce que c'est pas le peu de bouffe dont elle dispose qui nécessiste toute sa capacité à tenir quelque chose. Bref, en fait, ça l'embête un peu la Garce de voir les pisseuses chez la Prouty qui crèvent la dalle.

Il y a les forts et il y a les autres.. Oui mais il y a les forts et ceux qui savent se rendre indispensable aux yeux des forts. A la base, avant d'aller au Temple, elle cherchait la Prouty qu'était devenue indispensable - si, si c'est la vérité, j't'i jure ! - On s'explique, la Garce ayant quelques difficultés à gérer sa folie, avoir quelqu'un à ses côtés assez déterminée pour la pousser en avant quoiqu'il arrive, ça aide. Ca aide même hâchement ! Donc à la base, elle cherchait la Prouty et après le Temple et ..

V'là qu'elle tombe sur la Prouty d'vant le Temple. Finalement sont pas si pourris que ça les Dieux, même si elle connait pas leurs noms, elle croit en eux, hein, pas de problème pour ça, elle pourrait même dire qu'elle les craint si on lui offrait de quoi manger en échange, mais sérieusement dans sa tête les dieux seraient toujours "Machin" "Truc" "Much" "Chose" et "Bidule" avec une préférence pour "Chose".

Se plaçant derrière le petit machin rose, la Garce leva les yeux vers le Temple et haussa un sourcil.


Et dire qu'il y en a qui se sacrifient pour ces Dieux qui nous regardent souffrir. Alors qu'il serait beaucoup plus utile de continuer à lutter pour pouvoir leur rendre hommage à leur juste valeur. Les filles t'attendent.
Bagdag
Bagdag entra en taverne très décontractée, presque à chanter. Pourquoi elle ne savait pas mais p'ête parce qu'elle avait mémorisé 3 choses qui lui donné confiance dans ce clans. Dont, une fille rose, dès qu'elle la voyait elle sentait qu'elle l'aimait, et là aujourd'hui cela s'était gravé dans son cerveau. La fille en rose, je l'aime. Basique mais franchement rassurant quand on a l'impression que toutes les minutes on se retrouve dans un monde inconnu sans référence, sans savoir pourquoi on est là. La Prouty, elle l'avait adopté comme un petit chat qui adopte un humain et ne sait pas pourquoi mais à l'odeur va se pelotonner contre elle. Bag elle, elle allait grattouiller l'oreille. pourquoi? On n'en sait rien, elle avait la mémoire des oreilles. Mais surtout du touché des oreilles. Dans la journée elle s'était aperçu, mais cela sans la conscience juste l'instinct de cela, que si elle tripatouillait une oreille, elle gardait en elle la mémoire intuitive de ce qu'elle ressentait pour les gens.
Complexe dans son aspect basique ma Bagdag.

J'en reviens à l'histoire, elle était entrée dans la taverne, avait gratouillé une oreille qu'elle avait reconnu. L'homme l'avait mal pris, surement, il était parti d'un coup.
Puis un autre homme, dont elle ne put toucher l'oreille raconta un truc horrible de caméléon qui mangeait les yeux et déchiquetait après les hommes, qui enlevait les enfants pour en faire des esclaves. Prise d'une peur panique elle sortie en hurlant de la taverne, et tout en hurlant, même si elle ne savait plus pourquoi au bout de 5 minutes elle arriva au temple. Voyant la Rose, celle qu'elle aime instinctivement, elle se jette sur elle, et la colle comme une enfant apeurée.

J'ai peurrrrrrrrrrrr!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Domenica
Domenica était arrivée au Temple pour prier le Dieu Huitzilopochtli. Elle écarta les bras, ouvrit les mains vers le ciel et entama une incantation pour louer le Dieu tout puissant.

Oh toi, dieu tribal de la Guerre et du Soleil, protecteur de la tribu, ne laisse pas notre peuple dans le noir.... Laisse le colibri revenir nous éclairer......

Domenica s'arrêta dans sa prière. Son esprit était parti bien loin, son estomac gargouillait et lui faisait mal..... Tant de jours de privation, arriverait-elle encore à tenir ? assez longtemps pour voir le colibri revenir et les éclairer de son amour..... Domenica baissa les bras, une larme coulait sur sa joue. Elle reprit le chemin de sa petite maison, et pourquoi pas une taverne pour y boire de l'alcool pour oublier sa faim.
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Yapludecatalpa
Yapludecatalpa s'approcha du temple et se rappela ce qu'il connaissait de l'histoire du Dieu Colibri :

Il savait que le dieu Soleil chez les gens de son peuple, les Aztèques s'appelle Huitzilopochtli, et est symbolisé par un colibri ou par un guerrier portant des plumes de colibri sur son armure.

Il connaissait aussi que c'est lui qui a dirigé la migration de son peuple (petites tribus à cette époque) depuis Aztlan, leur territoire d'origine, jusque vers les hauts plateaux de Tenochtitlan.

Il avait prophétisé que cette migration cesserait quand ils verraient "debout sur un cactus, un aigle en train de dévorer un serpent".

Chaque jour, l'effigie du dieu Soleil, portée par des prêtres, les avait guidés.

Et après une longue migration, la prophétie s'était enfin réalisée, au bord du lac Texcoco.

Là, les Aztèques s'était installés et fondé Tenochtitlan (qui est devenu bien plus tard Mexico).

Les Aztèques considéraient que plusieurs Soleils avaient existé auparavant.

Il y avait eu le Soleil de terre suivi de ceux du vent, du feu et de l'eau.

Tous périrent dans un cataclysme. Le cinquième Soleil fut créé à Teotihuacan.

Les dieux se réunirent pour désigner celui qui aurait l'honneur d'incarner le nouvel astre.

Ce soleil était celui du mouvement. Mais comme les précédents sa destinée était de disparaître lui aussi dans un cataclysme.

Tlacaelel réussit à persuader les sages que l'on pouvait éviter la mort du Soleil en le nourrissant d'eau précieuse.

Ce liquide était le sang des êtres humains que l'on allait sacrifier pour assurer la survie de l'astre solaire.

Pour qu'il ne manque jamais d'eau précieuse, Tlacaelel instaura le principe des "guerres fleuries" entre les cités de la Triple Alliance.

L'objectif était d'obtenir suffisamment de prisonniers pour les sacrifices.

Pour que le Soleil vive, la guerre était devenue indispensable.

Les Aztèques justifiaient alors leurs conquêtes par la mission suprême qu'il devaient accomplir.

Dans toute la vallée de Tenochtitlan les nouveaux codex illustraient la puissance de Huitzilopochtli et la grandeur de son peuple.
Liloow
Liloow arriva devant le temple l'air complètement.. paumée. Elle avait déjà oublié combien c'était grand, combien c'était beau, combien c'était.. temple. Elle s'était préparée, comme sa mère lui avait appris. Les cheveux propres, tressés et enserrés dans une fine corde en feuilles de palmiers. Les ongles court et sans boue dessous, la peau lustrée par l'huile de palmier, la meilleure pour les dieux disait-on. Elle s'était vêtue d'un pagne blanc, pur, qu'elle avait attaché au cou. Elle avait fait attention à sa tenue pour une fois, parce qu'elle voualit faire plaisir aux dieux. Même si elle ne savait déjà plus quel dieu elle avait prévu de prier. Les noms et elle, ça faisait 34.

Elle tourna sur elle-même, doucement, lentement. Elle ne connaissait aucune prière, aucun rite concernant ces dieux qu'elle adorait. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle pouvait danser. Elle n'avait rien à leur donner, à part les mouvements de son corps qu'elle leur destinait spécialement. C'est sa mère qui lui avait appris, ça aussi.
Danse avec ton âme ce que ton esprit ne connait pas. Alors elle dansait, offrant chaque geste à ces dieux dont elle ne connaissait pas les noms. Elle dansait ses prières, elle dansait ses offrandes. Elle faisait danser ses tresses, danser ses bras, et ses jambes. Son corps vibrait, son coeur battait, et Liloow, elle, dansait.

Et quand son corps cria au repos, elle ne l'entendit pas et dansa. Et quand son corps hurla de s'arrêter, Liloow continua de danser. Et même quand son corps s'effondra de fatigue, Liloow, elle, dansa encore, dans son âme, dans son coeur. Et quand elle rouvrit les yeux, comme sortant d'une transe, elle sut qu'elle n'était encore en vie que par la volonté des dieux. Elle sut qu'ils avaient ordonner à son âme de s'arrêter de danser. Elle sut. Alors elle se releva, tituba un peu, essuya son front dégoulinant de transpiration et avant se repartir de là où elle était venue, murmura un "Tlazohcamati" étouffé et sincère.
Yapludecatalpa
Yapludecatalpa s'assit sur une grosse peirre en haute de la montage, jes jambes pendantes dans le vide face à la grande vallée que ses yeux ne cessaient de scruter.

Il repensa à tout ce qu'il savait et qu'il avait appris de la part des anciens de son peuple :


Tonacacihuatl, le Père Nourricier, et son épouse Tonacateculti, la Mère Nourricière, donnèrent naissance à un couteau de silex qui tomba sur terre et enfanta les 1600 dieux de l'univers.

Parmi cette multitude, les quatre plus puissants étaient Huitzilopochtli, Tezcalipoca, Tlaloc et Quetzacoatl.

Le premier représentait le Sud, le feu, la chaleur et le sang.
Le second était le dieu du Nord, de la nuit, de la mort et de la guerre. Tlaloc, lui, venait de l'Est et dispensait l'eau et la fertilité.
Quant au dernier, Quetzacoatl, le Serpent à Plumes, il arrivait de l'Ouest avec l'air, la lumière et la vie.

Il se rappelait aussi qu'il est dit que les dieux créèrent les hommes pour être leurs serviteurs, utilisant pour cela un peu de sang trouvé sur de vieux ossements de Tezcalipoca.

Mais les hommes nés du sang se livrèrent à des guerres sans fin, et quatre fois les dieux durent détruire le monde qu'ils avaient façonné.

La première fois, ce fut le soleil qui s'éteignit.
La seconde, ce fut un vent magique qui souffla et transforma tous les hommes en singes.
Puis le feu et les volcans réduisirent en cendres le troisième monde avant qu'un déluge n'anéantisse le quatrième.
Et la prophétie disait que le cinquième monde, celui dans lequel il vivait, périrait dans un grand séisme.

Le jour où fut créé ce cinquième monde, Quetzacoatl rassembla tous les dieux dans la plaine de Teotihuacan et leur demanda qui voulait se sacrifier pour que renaisse le soleil.

Deux dieux parmi les 1600 s'avancèrent alors.
Tecciztecatl était une divinité riche et puissante, tandis que Nanahuatzin était petit et sans grand pouvoir.
Tecciztecatl commença à railler son faible compagnon, mais Quetzacoatl accepta les deux sacrifices afin qu'il y ait deux soleils dans le ciel et qu'ainsi la lumière ne cesse jamais.

Au moment du dépôt des offrandes, Tecciztecatl amena de riches présents alors que Nanahuatzin ne déposa qu'un buisson d'épines taché de son sang.
Mais ce sang luisait étrangement dans la pénombre qui régnait en ce jour sur lequel le soleil ne s'était pas encore levé.
Les deux divinités construisirent chacune une pyramide sur laquelle faire retraite avant le sacrifice.
La pyramide de Nanahuatzin était plus grande car son manque de pouvoir l'avait habitué à travailler de ses propres mains.

Le quatrième jour, Quetzacoatl alluma le bûcher du sacrifice.
Tecciztecatl hésita à y entrer, recula plusieurs fois, mais quand il vit Nanahuatzin y entrer en marchant, il s'y jeta à son tour.
On vit alors, à l'Est, apparaître un soleil de la couleur du sang de Nanahuatzin, bientôt suivi par celui de Tecciztecatl.
Quetzacoatl jeta un lapin sur le peureux qui se craquela et se ternit, devenant la lune.

Mais malheureusement, les deux astres ne bougeaient pas et la terre cuisait sous la chaleur.
Quetzacoatl décida que pour que le temps se mette en marche, il fallait que tous les dieux meurent.
Il prit son arc et ses flèches et tua ses centaines de frères les uns après les autres.
Seul Xolotl, messager des dieux, réussit à s'enfuir, mais Quetzacoatl se lança à sa poursuite.
Xolotl se changea en maïs, mais Quetzacoatl se changea en serpe.
Xolotl se fit cactus, mais Quetzacoatl devint machette.
Et c'est lorsque les deux divinités se furent transformées en salamandres que Quetzacoatl rattrapa le fuyard et le sacrifia à son tour.
En mourant, Xolotl devint l'étoile du regret, la première étoile du soir.

Quetzacoatl, quant à lui, alla jusqu'au bord de la grande mer, à l'Est, et se confectionna son propre bûcher.
De son sacrifice naquit la dernière étoile du matin.
Quetzacoatl, en mourant, promit de revenir dans ce cinquième monde qui devrait être le meilleur puisque les dieux sont morts pour lui.
Même s'il ne tient qu'à ces mêmes hommes, et à leurs propres sacrifices, d'avoir des dieux vivants.

Ainsi commencèrent les temps.
Sahaleetadi
Sahalée battit des paupières, elle qui avait le regard fixe et halluciné depuis.. Un certain temps sans que personne ne semble s'étonner.
Sans doute le contenu du bol qu'on lui avait filé gentiment à boire.
Elle en voulait encore!!! On se sentait bien, la vie était belle, douce et légère et ciel..Ouah le ciel! Elle pouvait le rejoindre le coeur guilleret, arraché aussi, mais vu l'état d'euphorie, c'etait un détail. Elle regarda autoru et vit que les Pécaris avaient disparus! Quetzalcoatl s'était goinfré comme..elle chercha difficilement le terme.

Un Dieu!

Le monde tangue, Sahalee se demande si en battant des ailes elle pourrait rejoindre cet arbre là bas au loin. Non loin de s'offusquer que se soit si long!
Un sourire béat, elle regarde autour d'elle, sans chercher à comprendre, cela n'a aucun interêt. Et pas la peine de lui dire que sa transe a duré, que le mélange etait trop corsé assurément.
Sahalee, croise les bras, le pied impatient, la figure offusquée.

Mais pourquoi c'est si long par la fiente d'un colibri!

Non mais, comme on dit avant l'heure c'est pas l'heure, apres l'heure c'est plus l'heure!!
Quelle bande de ramollis du couteau ces prêtres..Depuis le temps qu'elle attend ici, plantée. Tsss! ( )
Mais qu'ils se dépechent, Sahalée se sent si bien qu'elle risque de s'envoler, de léviter.

Le prêtre n'aurait pas encore un peu de ce truc qui décoiffe à tel point qu'on en pourrait discuter avec un Lama et l'entendre vous répondre.

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Kaliska
Kaliska se rendait au Grand Temple comme prévu.
Mais il était seul, aucun Guerrier-Prêtre pour le moment, il monta les marches de la grande pyramide et, une fois en haut, prononça ces mots:


-Oh Huitzilopochtli, Grand Dieu de la Guerre et du Soleil, toi qui veilles sur ma tribu d'Ixtacuixtla, acceptes ces quelques offrandes, moi cultivateur de maïs, te donne une partie de ma récolte!
Protège mes Frères et mes Soeurs et excusent les de ne pas venir!


Une fois ceci dit, Kaliska posa sur l'autel quelques épis de maïs...le peu de choses qu'il possédait.
Il rajouta enfin pour apaiser la colère:



-Huitzilopochtli, je suis sur que tous les Frères et Soeurs d'Ixtacuixtla aurait pu venir si seulement cette famine ne ravageait pas nos clans...
Je suis sur qu'ils prient intérieurement en toi et qu'un jour ils te redonneront encore plus d'offrandes...
Veille-sur nous!


Il resta quelques minutes, genoux à terres, avant de repartir au Clan d'Ixtacuixtla!
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Kaliska,coyote chassant le cerf.
*Prêtre Itinérant.
*Prêtre du Conseil des Tlamacazquis.
Alfonse
Il arriva avec quelques jours de retard au temple, le travail
aux champs lui avait pris plus de temps que prévue.
Il portait sur son dos les fruits qu'il avait cueillie ces derniers jours.
Sans grande surprise, il ne vit aucun guerrier-prêtre, ils étaient déjà tous parti, ou n'étaient pas venue.
Cela n'avait aucune importance il devait faire ses prières.


Ô Huitzilopochtli, grand dieu prends ces offrandes et pardonnes mon retard.

Il posa les fruits sur l'autel. Et continua ses prières en silence.
Puis il descendit les marches et repartit vers son champs,
le travail n'était pas terminé.
Chupeke
Chupeke venait d'obtenir un morceau de terrain pour y cultiver le maïs. Élevée dans le respect des dieux elle se rendit au temple avant même de commencer son travail au champ.
Gravissant les hautes marches de la pyramide elle espérait que sa maigre offrande suffirait à attirer la bienveillance des dieux.

Elle déposa ses deux petits fruits près des offrandes déjà présentes et implora le ciel.


Pardonnez cette humble offrande, ô cruels dieux, acceptez-la et je vous réserverais toujours une part de mes futures récoltes.

Elle redescendit lentement vers son champ.
Alast
Et voilà, c'était le jour des prières. Il avait accouru comme il pouvait depuis Ixtacuixtla pour venir honorer Huitzilopchtli. Heureusement, il avait une belle offrande aujourd'hui, la mort de son lapin était tombée le bon jour. La bête sous le bras, c'est ainsi qu'il se rendit jusqu'au temple. La fatigue le prit en montant les marches mais il ne renoncerait pas. Il entra pieds nus dans le temple et, lentement, il s'avança et s'agenouilla.

"Ô grand Huitzilopochtli, je suis là pour toi ! Voilà mon lapin, mort ce matin, j'sais pas comment mais il est mort. Il est pour toi !"

Il déposa la bête, sort son caillou, déjà un peu rouge sang.

"Huitzilopochtli, défends Ixtacuixtla, défends Tlaxcalla, défends nos familles et nos proches, veilles sur nous !"

Il retourne la bête, et l'ouvre d'un coup froid et sec, laissant paraître la couleur rouge sur son caillou, et sur la bête. Il prit la pauvre chose, elle n'était plus grand chose maintenant, et la leva vers le ciel en récitant en même temps des prières. Il n'était plus vraiment dans le même temps et redescendit l'animal. Il le regarda et plongea son visage dans les entrailles pour en arracher le coeur et la couleur du sang. Il proféra de nouveau des prières et se releva, laissant la bête là devant. Le visage imbibé de sang, il sortit lentement du temple, et repartit vers Ixta, doucement en regardant le Soleil.
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