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Archive église Forcalquier

Prouvencao
Prouvencao alla hanter les allées de l'église devenue désormais vide, depuis la démission de son curé, sire Caudelence... La messe ne sera plus dite, les murs resteront silencieux, et ne feront plus résonner les cantiques et les liturgies aristotéliciennes avant un moment, le village ne sera plus le même, le bâtiment sacré ne sera plus entretenu, les bancs seront recouverts de poussières !... Il s'abandonna dans ses tristes pensées, pourquoi tant de malheurs frappaient une aussi charmante ville ?!?
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Uno avulso non deficit alter
Prouvencao
Prouvencao alla dans le bâtiment sacré, dans lequel personne n'avait osé entrer depuis les tristes évènements... On aurait dit que la foi en Aristote se perdait, il ne se l'imaginait point, peut-être un clerc viendrait redonner du courage et de la dévotion à ses concitoyens !

Pourtant, il fit comme si de rien n'était, il commença à dépoussiérer les bancs et l'autel sur lesquels s'étaient accumulés les heures de solitude, il alluma les cierges, comme auraient faire sire Caudelence et dame Ylenia. Puis il ouvrit grandes les portes de l'édifice pour laisser pénétrer un maximum de lumière, la végétation commençant à envahir les vitraux à l'extérieur...

Il sonna enfin de la cloche pour inviter les habitants de Forcalquier à méditer sur ces évènements qui touchent la communauté, jadis si joyeuse et conviviale, qu'il avait connu dès son arrivée !

Puis attendant que les Forcalquiérens se pressent et s'assoient sur les bancs disposés dans la nef, il décida de leur lire un message de sire Caudelence :

Caudelence a écrit:
Ylènia, Adieu, tu as été une personne incroyablement bonne pour la ville de Forcalquier et je ne t'oublierais jamais, tu as rayonné par ta présence et tu as redonné un sens à beaucoup de choses dans ce village.

Que ta mémoire en soit à jamais honoré

Tu as vraiment été quelqu'un de bien.

Un ami sincére qui ta toujours beaucoup aimé.
Caudelence, ancien curé de Forcalquier.


Mes amis, mes frères,
nous allons aujourd'hui réciter un crédo quelque peu différent que d'habitude...


Citation:
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur


Je vous invite, cependant, à garder une place dans vos cœurs pour toutes ces Forcalquiérens qui disparaissent, et je ne pense pas qu'à Ylenia et à Caudelence... et d'aller vers l'avant, pour l'avenir qu'ils auraient souhaité plus radieux pour notre belle ville !

Oui, ainsi soit-il !

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Uno avulso non deficit alter
pnj
Entendant la cloche, elle leva le nez... et courut vers l'église.

Comme à son habitude, elle se faufila sans se faire voir, et écouta Prouvencao.

Elle ne pouvait s'empêcher de penser que, bien qu'ayant peu connu Ylenia, elle l'avait vue enjouée, aimant rire, les tonneaux à foison.... et que la raison évoquée à sa disparition était bien autre que "l'abandon" supposé de Zarco.

Elle pensait qu'Ylenia aurait souhaité que l'on montre de la gaieté, de la bonne humeur, regarder vers l'avenir, tout en la gardant présente en soi.....

Elle s'interrogeait aussi sur les raisons profondes de l'abandon de son poste par le père Caudelence.....

Puis, se resaisissant, elle osa se montrer et entonna :

Citation:
Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
pnj
Verdek entra dans l’église, il était un peu en retard et n’avait pas vraiment d’excuse, du moins si il en avait une, mais pour son cœur, être en retard pour de pareil bagatelles alors qu’Ylenia avait perdue la vie et qu’il n’en fut au courant que très tardivement l’attristait.
Le jeune homme entra humblement dans l’église, il vit tout d’abord Prouvencao, visiblement son ami avait prit les devant, quel sens des responsabilités et quel sérieux il avait.
Verdek s’assis sur l’un des bancs et remarqua également Ascram mais l’heure n’était pas à la salutation…
Verdek récita le crédo de Prouvencao, les mains jointes, murmurant.


« Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur »


Il n’avait que peu connu Ylenia mais elle s’était toujours montrée souriante et aimable avec lui, l’aidant comme elle pouvait, et c’était elle qui avait eu la charge de sa pastorale.
pnj
Labourant un champ, Ghelar fut fort étonné d'entendre les cloches sonner ce dimanche. Y avait-il à nouveau un curé au village ? L'Archevêché avait-il dépêché un diacre à Forcalquier afin d'assurer l'office du dimanche ?

Sa curiosité attisée, Ghelar lâcha le manche de sa charrue et se rendit au village. Passant la porte de l'église, il observa depuis le fond de la nef le spectacle qui s'offrait à sa vue : Prouvencao avait pris l'initiative de préparer une cérémonie commémorative en souvenir d'Ylénia. Son esprit fut d'abord traversée par la pensée suivante : son ami se prenait-il pour un membre du clergé, pour ainsi oser pratiquer pareille cérémonie dans l'église de Forcalquier ? Mais rapidement, son raisonnement changea. Non, l'intention de Prouvencao, quand il avait imporvisé cette cérémonie, n'était aucunement de se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Il ne commettait là nulle hérésie, tout ce qu'il voulait, c'était rendre hommage à Ylenia, qui avait quitté la vie si brutalement, et redonner courage et joie de vivre à tous ceux qui pleuraient sa mort. Il voulait dire à tous, dans le respect et la dignité des disparus, que la vie continuait et que le Très Haut nous aidait à être fort. L'estime que Ghelar portait à son ami s'en vit grandie.

Ghelar, lui, n'avait que peu connu Ylenia, sinon pas du tout. Mais à entendre les conversations dans les tavernes, elle avait été une personne formidable, aimable et serviable, et tous pleuraient sa disparition. Se joignant aux autres personnes présentes, il dit à voix basse :


Elle disait "j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,
Trop lourd de peines"
Elle disait "je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
pnj
fifi envoya un courrier dans l'eglise de forcalquier en esperan avoir reponse assez vite

Citation:
bonjour,
comme nous avons pas de curer ni de diacre a brignoles mon village ou j'habite je voudrai savoir si c'est possible de nous marié laurent1974 et moi meme dans votre eglise ca fait un bon moment que nous attendons une reponse de inge mais rien elle doit etre fort occuper surement.
je compte sur vous pour me repondre assez rapidement et favorablement afin que nous puissons mettre une date a ce mariage merci d'avance
Max_xyl
Max tomba sur le courrier de Fifi.
Il envoya par missive une réponse


Max_xyl a écrit:
Je suis le Maire de Forcalquier, je me permet de vous répondre
J'ai bien peur que Forcalquier ne soit dans la même situation que Brignoles, nous n'avons plus à ce jour ni diacre, ni pretre,


Un flot d'émotion le submergea, il ne pu terminer son courrier
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pnj
Elle avait grand besoin de réflexion. Trop d'évènements d'un coup, qui la troublaient plus qu'il n'y paraissait.

Elle entra dans l'église tristement déserte, afin de profiter du calme qui y régnait pour essayer de mettre de l'ordre dans ses idées....

Elle pensait aux évènements qui se profilaient, tout proches, elle songeait à la demande de destitution du Marquis, à tout ce battage.... et se demandait si ce n'était pas voulu, afin de détourner notre attention de ce qui se mettait en place.....

Elle resta là, la tête bouillonnant d'interrogations.
pnj
Zulme entra dans l'église et salua de la tête Ascram. Depuis quelques temps, elle appréciait ces moments de recueillement dans la solitude et la torpeur des lieux. Ses pensées se mettaient alors à vagabonder avec d'autant plus de liberté et de vivacité que la jeune femme ressentait de nouveau, entre ses murs épais, enveloppée de ce silence intemporel, une réminiscence de sécurité et de paix intérieure.

Une histoire fort ancienne, jadis racontée par l'un des clients de sa mère, s'imposa soudainement. Il était question d'un empire et d'un esclave qui l'avait fait vacillé.Comment s'appelait il? Zulme ne parvint pas à se souvenir du nom malgré une mémoire q'elle voulait forte et fidèle. Un Thrace... un gladiateur qui épousa une fille de joie et qui fit trembler tout un empire.... L'image était belle, elle remplit de joie la jeune femme.
Ingeburge
MESSE DU MERCREDI 4 SEPTEMBRE


Ingeburge remonta la nef, lentement, goûtant chaque seconde passée dans l'église, son esprit s'imprégnant de l'atmosphère inusitée qui y régnait, ses yeux enregistrant les détails perçus.
Il y avait longtemps qu'elle n'était venue à Forcaquier et son dernier office ici remontait à plus loin encore.

Arrivée devant l'autel, elle s'arrêta et ôta ses gants, puis, elle laissa ss doigts courir sur le meuble ouvragé et elle sourit.

Elle perçut un léger bruit derrière elle et se tourna aussitôt afin de voir de qui il s'agissait. Ses gardes étaient restés dehors mais elle se devait d'être prudente, plus encore ces temps derniers que de coutume. Aussi, demeurait-elle sur le qui-vive, attentive à la moindre agitation autour d'elle, au moindre mouvement.
Reconnaissant l'homme à qui elle avait demandé de sonner les cloches, elle se rassura tout en se gourmandant intérieurement. Les conseils de prudence qu'on ne cessait de lui donner allait finir par la rendre paranoïaque.

Elle fit signe à l'homme que le moment était venu et elle se rendit quant à elle dans la sacrsitie afin de se débarasser de sa mante sombre et se concentrer un peu.


Quelques minutes plus tard, les cloches sonnaient à toute volée, invitant les Forcalquiérens à l'office vespéral et Ingeburge émergea de la pièce où elle s'était enfermée, vêtue de soiries noires comme à son ordinaire, un voile de dentelles sombres posée sur la tête, Livre des Vertus à la main. Elle se plaça devant l'autel.

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Prouvencao
Prouvencao approcha de l'église où Ingeburge s'était glissée, et entendant les cloches enfin sonnées, il comprit qu'elle s'était décidée à redonner foi aux habitants de Forcalquier... Il commença à gravir les marches du parvis, et salua les gardes de la Cardinale, qui ne bronchèrent pas, à son grand soulagement ! Il pénétra donc dans le portique, et alla se quérir une place à l'ombre des piliers entre la nef principale et la nef latérale à gauche... Cela lui donnait une vue d'ensemble sur le transept et le chœur, où officiait ce soir-là, l'archevêque de la ville, Ingeburge !
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Uno avulso non deficit alter
Ingeburge
Pourquoi ne fut-elle pas étonnée du vide de l'église? Oh, elle en connaissait les raisons... et elle était résignée.

Elle avait pourtant cru entendre un bruit de pas et avait espéré mais elle n'avait vu personne... sûrement le sonneur de cloches improvisé.

Elle soupira et s'assit sur un des bancs.

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pnj
Ilgrande entrit dans l'église il avait vu Son Emminence y pénetrer dix minutes plus tôt mais ne l'avais pas suivie car en pleine conversation avec le baron Farok de Pazzi sur le programme de l'Alliance Provençale.

Finalement il parvint à rentrer tranquillement dans l'église...


Elle est belle n'est-ce pas? Demande à t il à Inge en parlant bien entendu de l'église...

Tellement belle, et tellement vide, c'est... triste finit il par ajouter en s'installant à côté de Son Emminence qui semblait être près du désespoir dans sa quête à la recherche d'un diacre et d'un curé pour Forcalquier.
Ingeburge
Ingeburge était plongée dans ses pensées même si elle ne demandait qu'à être dérangée. Elle était venue pour les paroissiens de Forcalquier et uniquement eux, pour répondre à leurs questions et les rassurer... Elle se sentait inutile et son séjour se révélait désastreux. Elle avait eu quelques échanges intéressants mais elle en avait espéré plus. Oh, elle ne s'était pas attendue à être accueillie comme une reine - elle ne le voulait de toutes façons pas - elle savait combien les départs de Caudelence et d'Ylenia avaient été difficiles à supporter et elle saait aussi qu'elle n'avait pas été un archevêque très présent. Et elle ne pouvait s'empêcher de penser à l'avenir...

Quelqu'un vint la saluer et s'asseoir à côté d'elle. Elle reconnut Ilgrande et lui adressa un pauvre sourire. Elle murmura :

_ Bien plus que vous ne le croyez...

Ne plus penser à l'avenir... enfin pas sous cet angle.
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pnj
Ilgrande vit non pas un désespoir dans les yeux de Inge, mais de la tristesse sincère, il était évident qu'elle ne s'était attendue à ce que la si belle église de Forcalquier soit un jour laissé à l'abandon de la sorte. Il lui souria poliment.

La première messe que j'ai suivi... Il s'arrêta un instant et regarda droit devant lui, ou il y a un an Babette s'était trouvé et lui avait parlé de la vie de Christos, était de Babette...

Il ferma ses yeux un instant en se rappelant son visage et surtout son regard et son sourire
Ce jour la, la façon dont elle parlait... Je me suis dit, que c'était ça croire, avoir la Foi... c'est elle qui m'a donné la Foi... ce jour la

Ilgrande revint à lui, en fait il se rendit compte qu'il pensait à haute voix et que Inge devait ne pas comprendre où il voulait en venir. Il se tourna vers elle et termina

Voyez-vous, il y a de la Foi à Forcalquier... et - il pausa un instant - tant que cette Foi persistera, il y aura toujours quelqu'un prêt à reprendre le flambeau.

Dernière pause...

Il ne faut pas désesperer, il faut juste convaincre les gens qui ont la Foi et l'envie de la propager et d'enseigner et de partager avec les autres de le faire, tout simplement.

Il se leva et tendit la main à Inge,

On trouvera bientôt quelqu'un j'en suis sur, mais plus aujourd'hui, il se fait tard, venez. Allons boire un verre et discutter avec Max...
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