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Archive église Forcalquier

Minaflora
Mina etait arrivée le matin meme dans le village accompagnée d'arthur sa douce protection.

Elle fit le tour des auberges avec lui afin d'y trouver une chambre ou se changer pour la grande occasion, mais elles etaient toutes prise "et ben va y'en avoir du monde a c'te mariage" se dirent ils. Ils se regardèrent puis ils se sourirent "mon coeur je crois qu'on est abonné aux cabanes de jardin", ils partirent donc au grés des ruelles le nez au vent pour trouver l'abris requis.

Un cabanon branlant, la porte a moitié arraché,c'est tout ce qu'ils trouvèrent, mais c'etait bien assez pour ce qu'ils comptaient y faire.
Chacun de leur coté ils firent sauté leurs orripaux et revetir les tenues de gala.

La robe etait jolie, rouge comme elle aimait, mais decidement la citrouille qui lui tenait lieu de ventre et la poitrine qui le surplombait tendaient le tissus a croire qu'il allait craquer.

Elle tapa du pied chagrine, "je ressemble a marguerite la vache d'heri" dit elle a arthur, celui ci esquissa un sourir attendri et lui prit la main pour la conduire vers l'eglise "ne tardons pas" lui dit il "ta soeur t'attend et cal aussi".

Ils firent donc le chemin aussi vite qu'ils le purent, lui la soutenant d'un bras sauveur et elle soutenant l'occupant de ses entrailles d'une main ferme......Arrivés devant l'eglise ils virent cal et sarada faire leur entrée,

"ben ca je m'en doutais qu'on serait en retard, allez mon coeur faufilons nous si j'y arrive" lança t'elle avant d'entrer dans l'eglise pour se mettre au fond.
Calentot
A l’intérieur de l’église :

Apres le consentement de sa sœur, Calentot les entraina à l’intérieur de l’église. La plupart des invités avaient prit place et il vît au loin Tommy qui les attendaient. Bien qu’en général les églises soient froides, il y régnait une température ambiante.
L’allée était étroite et longue, quelques pétales de fleurs y étaient négligemment jetés au sol et les flammes des bougies venaient danser avec eux. Un doux parfum flottait dans l’air et l’odeur habituelle de poussière avait disparue.

Sarada à son bras, Calentot avançait d’un pas long mais assuré vers l’autel. Il jeta quelques coups d’œil par ci par là et reconnu Mina et Arthur dans leurs beaux costumes de cérémonie. Il fit un clin d’œil au jeune couple et bomba encore plus le torse. On aurait dit un coq prêt au combat, il lui manquait plus que la crête et les argots de sortis.

Continuant son chemin, il aperçut Coccianté et lui fit un léger signe de tête puis arriva le tour de Jadounett et des enfants. Sarada lui avait beaucoup parlé de Thomas et de Maëlys. Il les reconnu sur le champ en voyant la petite tête brune de son coquin de filleul qui regardait sous la jupe d’une dame devant lui. Un rictus se forma sur les lèvres de Calentot et sa fierté de mâle gonfla un peu plus. Il regarda rapidement Maëlys et sourit encore plus, en voyant sa petite tête couleur châtain. Tubleu !!! Elle ne tenait pas ça de sa mère… La petite tendait ses mains vers sa mère et Calentot put remarquer la couleur de ses yeux. Ils étaient verts comme la plupart des Mamio.

Il finit son chemin sur les témoins, hocha la tête pour les saluer, en lâchant le bras de sa sœur, planta son regard dans celui de Tommy. Les sourcils froncés, le regard noir, il se radoucit quand il vit son regard plein d’amour envers sa sœur.
Une pirouette habile, il reprit le chemin inverse et alla se mettre à coté de Mina, prenant discrètement son filleul au passage…

La cérémonie pouvait commencer …
Tommyheinrich
Au loin, à hauteur de la porte, une magnifique demoiselle apparut, accompagné par un homme, grand brun. Tommy sourit et se retourna une fois vers le diacre et Prou, leur faisant un signe de tête.
La belle demoiselle s'avanca, pas à pas, ainsi que l'homme à ses côtés. Au fur et à mesure qu'ils avancaient, le regard de Tommy devint plus doux et les larmes lui vinrent. Il regarda Sarada, ne la quittant des yeux, puis regardant ses deux enfants pendant quelques secondes avant de revenir sur sa future épouse. Lorsque Sarada ne fut plus qu'à quelques mètres de Tommy, son frère, Calentot, lui lâcha le bras, la laissant désormais à Tommy qui lui fit un grand sourire. Le regard détourné vers le frère de sa fiancée, il le regarda étonné. Ce dernier le regardait d'un regard froid, sourcils froncés... Un léger sourire apparut sur le coin des lèvres de Tommy et le visage de son beau-frère parut aussi bien plus doux...

Tu es magnifique, dit-il doucement...

Désormais, le regard sur sa douce, il lui prit la main et se mit face au diacre avec elle...
Il regarda le diacre, droit dans les yeux, souriant, puis tourna son visage vers sa belle...
Ysabelle
Ysabelle serra la main de Guirre lorsque sa soeur fit son entré dans l'Église, elle était tou simplement magnifique. Elle attendit que Sarada soit auprès de son futur époux pour aller la rejoindre et se plaça à sa gauche ne manquant pas de faire un clin d'oeil à Tommy.
Sarada
Fiere comme pas deux ,elle avançat au bras de son frere . Le regard scintillant ,sa tenue parfaite ,elle regardait tommy ,le fixant presque . Calentot la laissa devant l autel au pres de tommy qui lui pris la main. Elle le regarda un instant et tourna son regard vers le Diacre attendant que la cérémonie commence .
pnj
Voyant que tout le petit monde de la cérémonie était là, Karl alla tranquillement se poser derrière l'autel de l'église de Forcalquier pour commencer ce mariage. Posant devant lui l'immense Livre des Vertus qui lui servait de livre de chevet, il put commencer la cérémonie.

Mes frères, mes soeurs, nous voici aujourd'hui réunis pour voir se sceller l'amour de deux jeunes personnes sous le regard bienveillant du Très Haut, dame Sarada, diaconesse et messire TommyHeinrich, qui servit dans l'ordre teutonique. Tous deux ont ou ont eu à coeur la défense de notre foi, celle qui nous réunit tous ensemble par un sentiment si fort: l'Amitié. C'est l'Amitié Aristotélicienne qui fait de nous ce que nous sommes, qui nous aide créer nos contacts, à nous faire une place dans la société. Et de l'Amitié découle l'Amour, sentiment si parfait où deux personnes ont réussi à atteindre le summum de cette Amitié Aristotélicienne pour être prêts à mener une vie à l'unisson tout en adorant le Très Haut.

Le diacre ouvrit son volumineux premier volume du Livre de Vertus au chapitre VII puis continua à parler.

Rappelons nous un extrait du Chapitre VII, du Volume I du Livre des Vertus, l'Amour. Le Très Haut venait d'entendre une créature sans nom qui prônait la domination du fort sur le faible mais Il l'ignora, Il préféra demander à toutes les créatures qu'il a créé, et c'est maintenant le tour des humains, représentés par Oane.

    ... Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

    Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

    “C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

    “Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Voyez, ce texte nous montre le véritable sens de l'Amour. Seule l'Humanité la possède et devrait connaitre son sens. Malheureusement beaucoup oublient la véritable nature de l'amour et partent dans une logique de haine envers son prochain et de concurrence acharnée pour devenir meilleur qu'un autre. A cela il faut dire stop! Au lieu de travailler à s'entredéchirer, il faut travailler ensemble pour voir resplendir nos cadres de vie. Aimez vous les uns les autres, vous qui partagez la foi aristotélicienne et aimez votre Créateur! Aimez celui qui veille sur vous en tout instant. Si vous l'aimez, soyez franc avec lui, avouez vos péchés et repousser ce qu'il y a d'infamant en vous. Vivez en hommes dignes de votre foi, respectez vous et ne cessez jamais de l'adorer.

[i]Le diacre prit un instant pour reprendre son souffle, il avait failli partir dans une envolée qu'on pourrait encore lui reprocher. Pourtant, faire une corrélation entre l'amour au sens dogmatique et la parole d'Aristote "le sage doit contribuer à la vie de la société" aurait été parfaitement logique, l'homme participe à la vie de la société avec une motivation, celle de travailler avec ceux qu'il apprécie. Donc, l'on pourrait presque dire "l'homme qui aime contribue à la vie de la société", bien que par moment le cas se montre invérifiable.
Sarada
Sarada ecouter avec attention le Diacre . Elle regardait Tommy et lorsqu il fallut s approchait sur demande de Necro ,elle prit la main de Tommy et s avançat avec lui .
Tommyheinrich
Tommy écouta attentivement le diacre. Il réfléchit à toutes les paroles qu'il disait. Sa main se mit doucement dans celle de Sarada et ils s'avancèrent tous les deux vers le diacre, le regardant attentivement, attendant la suite.
pnj
Voyant que les deux mariés s'approchaient, le diacre put continuer son long discours appris il y avait de cela plusieurs mois et répété depuis bien longtemps.

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Tommyheinrich et Sarada, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
Sarada
Sarada regarda le Diacre ,puis Tommy et repondit :

Oui .

Tout en prenant bien conscience de ce que ce oui signifié.
Tommyheinrich
Tommy garda son regard sur le diacre qui se remit à parler. Quand la question fut posée, il n'hésita pas une seconde et dit directement :

Oui !

Il sourit au diacre puis se tourna vers Sarada...

Sarada, veux-tu être ma femme?
Calentot
Calentot ne trouvant pas utile d’écouter le discours du diacre au sujet de l’amour se concentra sur son filleul qui avait du mal à tenir en place. Le petit Thomas s’agitait sur les genoux de son parrain comme une girouette en pleine tempête. Tournant la tête à droite puis à gauche, tentant de se retourner sans même bouger son corps. Crin vin dious que c’était agile à cet âge là ! Pas sur que les tibias de tonton Calentot tiennent tout le long de la cérémonie.

Pour occuper l’esprit de Thomas et le sien aussi pour être honnête, Calentot commença une série de grimaces les plus farfelues les unes que les autres. Les rires de la petite tête brune raisonnaient dans toute l’église. Quelques regards désapprobateurs se tournèrent vers eux et malgré les coups de coudes incessants de Mina, Calentot poursuivit ses grimaces entre deux clins d’œil envoyés aux plus belles donzelles célibataires.

Calentot cessa quand le diacre proposa au jeune couple de s’unir. Thomas toujours pas décidé à se tenir tranquille avait de sa petite main attrapé la joue de son parrain et tirait dessus comme un jeune chiot sur une oreille de cochon. Calentot, le visage déformé et marqué rouspéta pour la forme et tendit l’oreille pour entendre la question fatidique pour lui.
Il ne valait mieux pas que le diacre demande si quelqu’un voulait s’opposer à cette union. Mina prévenante comme à son habitude, posa sa main sur la bouche de son frère pour qu’il se taise au cas où.
Calentot attendit la fin des événements pour aller se pistacher le museau et fêter le plus beau jour de sa sœur et de son mari…
Sarada
Le coeur battant la chamade et les larmes lui montant aux yeux, le bonheur lui venait. Elle regarda Tommy droit dans les yeux comme il l avait souvent fait pour prendre des décisions importante ou encore pour leurs discussions très sérieuse.

Ou...oui, je le veux et toi Tommyheinrich veux-tu être mon mari ?

Sa voix remplie d émotion donna l impression que les mots tremblaient.
Tommyheinrich
Il la regarda, dans les yeux, souriant. Elle lui donna une réponse positive et son sourire parut s'agrandir encore plus ! Il respira un bon coup et parla :

Oui, je le veux. Moi, Tommyheinrich, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.


Il reprit son souffle à la fin de sa phrase comme un soulagement... La cérémonie était belle mais il avait hâte qu'elle soit finie... Il avait une boule au milieu du ventre et avait du mal à retenir ses émotions...
Sarada
Sarada sourit à Tommy, puis un instant de panique lui vint. Elle ne savait plus ce qu 'il fallait répondre. Elle se repris et tourna la tête vers son frère ,lui lançant un regard complice et vu par la même occasion qu 'il faisait l 'andouille avec Thomas. Elle se fixa sur Thomas et un bref instant ses pensées se mélangèrent. Un petit cri de Maëlys lui fit reprendre ses esprits et elle regarda Tommy.

Moi, Sarada, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Maintenant venait le moment de l échange des alliances.
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