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[RP] Ainsi va la vie ... ou la mort

Nabel7
Rp ouvert à tous... je vous cache pas qu'une petite aide médicale sera la bienvenue !




Deux jours, deux jours qu'elle avait quitté Bertincourt.

Nabel avait pris les quelques sacs de maïs qui lui restait à ramener en Alençon, elle avait acheter des provisions sur le marché de Bertincourt. C'est l'épée à la hanche, le bâton dans le dos, qu'elle était montée sur le cheval offert par son oncle.
Heureuse de partir, de le retrouver, de retrouver sa Tsampa, de retrouver sa nouvelle ville.

En passant la porte de la ville, la blondinette ne cessait de sourire. Songeuse à des projets qu'elle verrait bientôt naitre, elle était heureuse.
Un champs de blé, ou de maïs... une échoppe, boulangerie ou boucherie. Et puis elle deviendrait animatrice ducale, pour remplacer Tsampa qui elle devenait Porte Parole. Des projets, elle en avait plein la tête. Elle était heureuse.

Alors pour éviter la ville de Dieppe, elle avait fait une escale entre l'Artois et la Normandie. Tout aller bien, bientôt elle serait chez elle.
Une nuit étoilée, parfaite à un bivouac. Nabel avait allumer un feu avant la tombée de la nuit, elle avait attaché sa monture à un arbre, lui avait donner de quoi boire et quelques pommes en guise de repas. La route serait longue, la monture chargée, il lui fallait y faire attention.
Quand le feu eut bien pris, elle laissa cuire un morceau de viande embroché au dessus des flammes.
Puis la nuit était passée. Etonnant à quelle vitesse le temps passe. Les premiers rayons du soleil était venu lui caressaient le visage, obligeant la jeune fille à ouvrir les yeux pour contempler le ciel.

Remontée sur son cheval, l'épée à porté de main, la Nabnab avait reprit son chemin.
Bientôt elle entrerait sur le territoire Normand. Rien de bon à son goût, mais après tout, elle était seule, peu armée, et surtout elle était déjà passée une fois.
La blonde avait décidé de ne s'arrêtait dans aucune ville, pour ne pas se faire remarquée, et pour ne pas être tentée de s'y attarder !

Rien ne délimiter les deux duché/comté, pourtant Nabel avait su des la première seconde que l'Artois était derrière elle.
Sans rien y comprendre, elle regarda la groupe de personne s'approchait à grands pas d'elle. Le drapeau de la Normandie flottait au vent. Ils avançaient trop vite, bien trop vite. A peine le temps de sortir son épée de son fourreau que la demoiselle se faisait déjà attaqué. Taper avant de parler... des bons à rien c'est normands !

Tous se passa bien trop vite, un coup brisant son épée. Une douleur, insupportable et trop violente pour le corps d'une jeune fille de dix sept ans. Un autre, tout prêt du premier, bien trop prêt... et cette douleur qui n'arrête pas. Qu'est ce ? sur ce visage ? un filet de sang macule le visage blanc de la blondinette, un cri s'échappe de sa bouche, des lames lui transpercent le corps.
Trou noir. Comme fatiguée, épuisée par la douleur, Nabel de Volvent, se laisse aller contre l'encolure de sa monture. Déjà le silence se fait autour d'elle. Elle est laissée pour morte. Elle est morte. Elle se croit morte, mais la vie ne veux s'échapper d'elle. Le ruisseau c'est transformé en rivière, un flot de sang s'échappe du petit corps, inondant le sol et le cheval du liquide rouge.

Sa vue est flou, et se voile bientôt. Le noir envahit son esprit. Elle prie, elle ne peut faire que cela, jusqu'à ce qu'elle perde connaissance, et oublie la douleur, la peur.
Elle qui était si joyeuse de son retour, elle qui était si heureuse de revoir son amie, sa famille, et maintenant plongée dans les méandres de l'enfer.
Le Très Haut sera t-il en mesure de lui pardonner les quelques pêchés commis. Nabel ne sait plus, Nabel ne pense plus.



Les heures passent, la bête est courageuse. Elle marche au pas, espérant bientôt que quelqu'un la verra. Pas elle, mais la demoiselle sur son dos, qui ne se réveille pas mais qu'elle sent respirer, douloureusement. Il n'y a rien à faire. Marche arrière, retour à l'envoyeur, direction l'Artois.
Doucement, elle franchie la frontière qui sépare la Normandie de l'Artois. Doucement, elle voit apparaitre un village. A bout de force, elle passe la porte et s'arrête en place publique. Elle ne sait pas où elle est, mais elle espère que quelqu'un viendra porter secours...

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Nefi


bertincourt le matin de bonne heure.

il était bien tôt, levée au aurore, arraché du lit par un de ses cauchemars elle marchait sur dans les dunes. la brumes matinal l'enveloppait de ses bras laiteux et translucide, la rosée perlait sur les hautes herbes, humidifiant ses chausses et le bas de sa robe. le calme, voilà ce qu'elle cherchait puisque ses nuit depuis son retour étaient peuplé des cries d'agonie, des hurlements de champs de batailles, de cliquetis d'armes. Elle ne pouvait fermer les yeux sans voir des plaies béantes, du sang, même l'odeur était encore présente.

ça passerait elle le savait, mais c'était encore si vif... regardant ou elle mettait les pieds elle marchait tête baissé quand sont regard fut attiré par une auréole rougeâtre dans le sable.

arfff voilà que je rêve encore éveillé...


regardant de plus prés elle prit un peu de sable taché entre ses doigts qui rougir aussitôt.

du sang ? misère il est frais en plus


relevant la tête elle parcourut les environs du regard. d'autre traces était visible et elle lui suivit un moment. quand elle vit plus loin devant elle un cheval sur lequel le cavalier avait une bien drôle de posture.

par aristote...


elle courrut dans sa direction, puis ralentit pour ne pas effaroucher la monture. l'attrapant par les rênes avec douceur elle le stoppa.

hola tout doux.


regardant la cavalière car de prés ça ne faisait aucun doute elle s'approcha, la jeune femme perdait beaucoup de sang et était totalement avachi sur l'encolure de son cheval.

écartant quelques mèches blondes collés de bruine et de sang séché. elle ne put retenir un crie d'effroi.

nabellllll


portant la main à sa bouche pour étouffer son crie et retenir une nausée elle mit le temps à reprendre ses esprits. prenant le pouls de la jeune femme elle se rendit compte que celle ci était encore en vie.

nabel au ma pauvre nabel mais quel barbare ta mise dans cette état. tiens bon ma belle soit courageuse je te ramène à berti.


traînant le cheval à sa suite elle rentra le plus vite possible, et se dirigea vers l'infirmerie du fort.

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Nabel7


Personne, personne n'était là encore à cette heure si matinale. Comment faire, comment faire pour que la demoiselle sur mon dos reste en vie? Allongé sur son dos, le visage tombant à côté de son cou, le chaval sent bien la respiration faible de sa maitresse. Mais que peut il faire lui, simple étalon? rien, il n'y a rien à faire. Alors repassant la porte de la ville, l'animal repars, peut être qu'il croisera quelqu'un...
Le jour se lève, et la rosé l'accompagne.
Quelques brins d'herbe bien vert en guise de petit déjeuner, et les yeux fixant l'horizon.

Là, quelqu'un, enfin! Peut il avoir confiance... la personne court, puis doucement ralentie le pas et s'approche de la bête.
L'étalon de se laisse faire, de toute façon il n'y a rien à perdre.
"nabellllll "
Enfin ... enfin ...
Suivant le pas régulier de l'Homme, la monture se laisse guider. Bientôt elle sera en sécurité.




Un vent doux et frais. Les quelques mèches qui ne sont pas collées par le sang sur la peau pâle de la jeune fille volent doucement au grès des humeur du vents du matin.
Le cœur ralenti sa course contre la vie, la douleur, elle, s'accroche. Il n'y à rien à faire même dans la plus grande inconscience, Nabel à l'impression que chaque seconde un coup d'épée lui ai porté dans le dos. Chaque seconde son visage est roué de coup.
Chaque respiration, même faible, lui font mal au poumon. En faite chacun de ses membres la fait souffrir.

La vie s'échappe, revient et rien ne cesse. Quel dommage!
Les paupières fermée, et l'esprit serein, elle revoit le doux visage d'un certain Flo, qui laisse sa place aux Volvent. Sa vie aura était bien remplie, elle aura eu la chance de voir sa famille, de voir son frère, son si cher frère. Elle espère que se sera son oncle Th qui célébrera l'enterrement, elle espère que Tsampa se relevera et continuera à vivre.
Sa marraine... comme elle regrette tous ce qui c'est passé. Si la blondinette pouvait revenir en arrière, si elle pouvait elle n'aurai pas rendu sa marraine si malheureuse. Son parrain, son filleul, sa filleule, ses amis...
L'esprit de la blonde part au loin, regardant une dernière fois les terres artèsiennes... ses terres.

Son souffle se coupe, son cœur bas moins fort. Les normands n'y sont pas aller de main morte et il semble que maintenant il soit l'heure de laisser derrière soi la vie et l'amour pour aller rejoindre le Très Haut.
Mais non l'esprit ne peux aller plus loin, quelque chose retiens la demoiselle. Une voix, douce et familière, une voix qu'elle connait mais ne reconnait.
Qui est ce ? Qui ? Son prénom, son visage dégagé... Aujourd'hui elle ne pourra mourir, on ne la laissera pas mourir.

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Nefi


le fort enfin en vue elle hâte le pas, l'appréhension lui vrille l'estomac, seigneur que va t'elle trouver ne descendant sa jeune amie de sur sa monture ?

le post de garde passé sans encombre bien qu'en tenue civil, les soldats de garde la connaisse trop bien pour ne point la reconnaître, elle entre dans la courre la traverse, et stop l'étalon devant la porte de l'infirmerie, mais comment la descendre de la sans lui faire violence encore...

puis soudain sa voix clair chargé d'angoisse retentit et se répercute sur les murs de pierre.

à l'aidddeeeeee. j'ai besoin d'aide.


espérant que son crie réveillerait les quelques soldats restant la nuit au dortoir

tiens bon nabel soit courageuse on s'occupe de toi.
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Willdechampagne
[terrain d'entrainement - Fort de *hips*tincourt]

Will était entrain de s'entrainer dans la cour lorsque Néfi arriva en tenant un cheval par la bride. Sur le destrier un soldat avait l'air mal en point. Ses supposition s'avèrent exact lorsque Néfi se mit à hurler.

Il se précipita alors vers l'infirmerie pour venir en aide au malheureux soldat et à la médicastre.


Que puis-je faire pour t'aide Néfi ?

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Nefi


le seconde lui paraissaient des heures, mais elle vit bientôt will arriver au pas de course vers elle repondant à son appel, elle eu un soupir de soulagement.

oh will il faut faire vite, je me promener dans les dunes ce matin quand j'ai trouvé nabel ainsi. j ai besoin d'aide pour la descendre de cheval et l'instaler dans l'infirmerie.
j'ignore ce qu'il s'est passé elle est inconsciente et faible. je vais prendre une civière tu pourras m'aider ?


n'attendant pas la réponse elle partit en courant dans l'infirmerie envoyant dans sa précipitation voler la porte de bois contre le mur, sans y préter attention elle se saisit d'une civière dont la toile usé laissait encore paraitre les traces de sang d'autres victimes qui bien que lavé de nombreuse fois ne voulait partir comme un témoignage des souffrances de ses compagnons d'armes. elle revient vers will étalant la civière au sol.


voilà il faut la faire glisser doucement.

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Nabel7


Enfin la marche du cheval se fit calme, puis s'arrêta doucement sur les pavés de la cour du fort.
Sous ses cheveux collés, le visage de Nabel se détends. Elle peut enfin être immobile, et est protéger de tous mouvements relançant la douleurs de ses blessures.
Douleurs encore bien trop insupportable pour un réveil, blessures bien trop profonde qui engendre une perte de sang bien trop volumineuse. Les poils de la monture sont souillés du sang de la cavalière. Le calme se fait, rompu par le cris de la femme, la femme à la voix douce et connu, mais qui reste inconnue. Une demande d'aide, la blonde est en piteuse état.
Tout est calme pourtant, malgré l'arrivée de l'autre personne.
Les yeux fermé, condamné par le sang séché qui à couler de son crâne, Nabel écoute.

Elle écoute sans écouter, entends sans entendre, comprends sans comprendre. La jeune fille ne cesse de sentir des lames dans son dos, elle sent aussi l'air frais venir lui caressait la peau, là où le tissu à rendu les armes sur le champs de bataille. Bataille si on peut appeler cela comme ça. A prêt tout, une armée entière contre une simple voyageuse ce n'est pas réellement un combat.

Alors que tout s'apaisent autour de la choupinette, une douleur viens lui déchirer le corps. On essaie de la hisser, de la faire descendre de son fidèle destrier. Le mal se réveille et se déchaîne dans son corps, sa seule envie c'est de crier.
Alors quand elle sent sa jambe passer de l'autre côté, et lorsqu'elle comprends que on l'allonge, la douleur devient insupportable. Son visage et son corps la font tellement souffrir, et les coups portés dans le dos ont l'air si réalistes, que ses yeux s'ouvrent et sa bouche laisse échapper un cri. Devant elle apparaissent le visage de Néfi et celui de Will, où est-elle ? elle rentrait en Alençon, pourquoi rien ne ressemble à là bas ?

Doucement, sa vue se brouille, et tout devient flou devant elle, seule la douleur persiste, alors Nabel sombre.

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Willdechampagne
Néfi, toute nerveuse qu'elle était, donna à Will des consignes avec un débit de paroles important ... La seule chose qu'il a retenu est que le cavalier n'est autre que Nabel et qui faut l'emmener d'urgence à l'infirmerie ... Il n'a pas le temps d'acquiescer que Néfi est déjà parti dans son cabinet ... Il à tout juste le temps de tendre les bras pour maintenir Nabel sur son cheval ...

Néfi reviens alors comme une furie avec une civière. Sans mot dire, Will comprend ce que Néfi attend de lui et s'exécute.

La manoeuvre est délicate car Nabel à l'air mal en point ... Les yeux de Will s'écarquillent lorsqu'il aperçoit le sang collé sur la selle et le cheval. Ce qui prenait pour la couleur normale de la robe du destrier n'était rien d'autre que le sang de Nabel ... Will devint livide un instant ...

Malgré toute la délicatesse dont Néfi et lui pouvaient faire preuve, Will senti le corps de Nabel protester contre se déplacement ... Nabel ouvra furtivement les yeux avant de replonger dans le coma ...

Will aida Néfi à transporter la blessée à l'infirmerie ...

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--Leonie


La gamine était contente d'être là ce matin là. On l'avait envoyé travailler au écurie du fort en échange de quelques écus. Ecus qui serviraient à acheter la bière de son paternel, mais qu'importe au moins elle n'était pas enfermée dans la bicoque de ses parents, à attendre qu'un des deux rentre de la journée de travail.
C'est elle qui s'occuper de la mule chez elle, et la fillette était contente qu'on l'eut envoyée ici plutôt que d'aller récolter un champs.

Ce matin là, elle avait vu entrer dans le fort une dame, suivit d'un cheval ... chargé.
Léonie avait assistait à la scène qui se déroulait devant elle. Sans bien comprendre ce qu'il se passait, elle entendit le cri d'une femme.
Quand tout le monde eut disparut de la cours, la gamine s'approcha doucement de la monture qui avait l'air effrayée.
Attrapant les rênes qui trainaient à même le sol, elle l'entraina vers les écuries. A près tout c'était là son travail.
Passant sa main sur le coup de l'étalon, Léonie vit que quelques chose recouvrait le pelage de la bête.
Sa mains était rouge, aucun doute, même jeune, elle savait de quoi il s'agissait.


T'inquiète pas mon beau, je vais m'occuper de toi.

Les mots furent murmurés de sa voix d'enfant, et la sincérité percer. Entrainant le cheval en dehors des murs du fort, elle l'amena prêt d'un ruisseau. Le dégageant de la selle et du harnais, elle prit un seau et le vida.
Bien sur la réaction ne se fit pas tarder, l'animal se cabra en signe de mécontentement. Mais c'est qu'elle a pas d'autres choix la Léonie, alors elle recommence, et les seaux se vidant, l'étalon s'habitue.
Au sol, l'eau tinté d'un rouge vif, s'écoule.
Quand la monture est enfin propre, la jeune fille la ramène au fort. Quelques box sont libres, certains des soldat ne sont pas encore arrivés.


Tiens, un peu de paille, mange donc !

Laissant le cheval, Léonie se dirigea dans le fort. Elle monta les quelques marches, puis pénétra dans le bâtiment quelque peu imposant. Jamais elle n'était entrée, pourtant elle se mit en quête de l'endroit où le blesser avait était transféré.


Nefi


une fois la jeune femme descendu de sa monture avec mille précautions ils parvinrent à la transporter dans l'infirmerie et l'installer sur la table de soin.

will tu veux bien me faire chauffer de l'eau, une grande quantité s'il te plaît je vais la dévêtir pendant ce temps.

prenant une cisaille pendant que will sortit de la pièce elle tailla les vêtements pour l en débarrasser sans la brusquer. Puis fit le tour de toute ses blessure, outre de nombreuse hématomes sur les bras, les jambes et le visage, elle présenté une large blessure sur le coté droit de la tête et de grande lacération dans le dos.

oh les traîtres oser frapper une femme dans le dos de cette façon...

elle la fit pivoter sur le coté la mettant dans une position stable après avoir vérifier qu'elle n'avait aucune fracture des membres. puis la couvrit d'un drap avant le retour de will par pudeur pour cette jeune demoiselle.

se dirigeant vers l'armoire à remèdes elle en sortit le nécessaire, les gestes était rapide et sans hésitation
charpie, onguent, macérât et autre préparation furent placé à porté de mains pour la suite des soins en un temps record.
puis évaluant la gravité des blessures elle commença par celle du dos plus profonde. la blessure de la tête ayant finit par sécher


les blessures ont été décidés avec la joueuse de nabel avant l'écriture du rp

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--Leonie


Léonie était entrée dans le bâtiment, frôlant les murs dans l'espoir de ne pas se faire remarquer. Mais c'était cause perdu, les soldats se retournaient au passage de la gamine de 7 ans, l'invitant à sortir de la bâtisse où elle n'avait rien à faire et où l'entrée aurait du lui être interdite. Mais la fillette était têtue, et surtout elle voulait se rendre utile.

Le sang du blessé avait laisser des marques sur ses mains d'enfant, et sous ses petits ongles persistaient les preuves d'un carnage. Si elle avait laisser le cheval à son sort dans les écuries, c'était pour une bonne raison, et elle ne baissait pas les yeux devant tant de soldats. Non la tête haute, elle n'ouvrait la bouche uniquement pour crier lorsqu'un d'eux souhaiter la faire sortir de force. Vite venu à bout des tympans de ceux là, elle reprenait sa course.
Avec certains elle avait ouvert un dialogue, essayant par plusieurs subterfuges de connaitre l'endroit où elle voulait se rendre. Bientôt, Léonie parvint à ses fins, et c'est accompagnée qu'elle parvint aux portes de l'infirmerie du fort.
Après avoir remercier l'homme comme une petite bien élevée, elle poussa la porte et entra. Devant elle se tenait une dame, celle que la gamine avait vue entrée suivit du cheval.
Sur une table, allongée sur le flanc, une jeune femme.
La gamine resta la bouche bée, à regarder ces deux femmes, ne sachant que dire, ne sachant que faire devant la vue de tant de sang.


Willdechampagne
Dans l'infirmerie, l'ambiance d'habitude plutôt chaleureuse était devenue froide ...
Will viens de déposer sur la paillasse de l'infirmerie une de ses camarades du fort. Il n'arrive pas à croire ce qu'il a devant les yeux. Lors d'une guerre, voir des soldats blessés est monnaie courante, malheureusement ... Mais, là, c'est un drame. Un voyageur ne peut plus se déplacer sans risquer de se massacrer ...
Will a du mal à détacher ses yeux des nombreuses plaies qui recouvrent le corps de la pauvre Nabel ...

il revient au moment présent lorsque Néfi lui demande :


Will tu veux bien me faire chauffer de l'eau, une grande quantité s'il te plaît je vais la dévêtir pendant ce temps.


Il ne sait même pas si elle lui a parlé avant, tellement il était plongé dans ses pensées ...

Oui, Néfi, j'y vais répond Will d'un ton presque mécanique.

Au moment de se mouvoir, Will s'aperçoit que ces jambes sont flageolantes. Il ferme les yeux et respire un bon coup. Will tu dois faire ton maximum pour aider Néfi à soigner Nabel ! Tu dois être fort, ce n'est pas le moment de flancher !
Un peu ragaillardit, il sort de l'infirmerie pour se rendre aux cuisine afin de faire chauffer l'eau ...

Plusieurs minutes plus tard, Will transporte un gros chaudron rempli d'eau fumante. Marcher avec un récipient rempli de liquide n'est pas aisé et quand celui-ci est brulant ...
Après avoir laissé un peu de peau sur l'arceau malgré les chiffons qui le protégeaient, les doigts de Will ressemble quasiment à des saucisses grillée ...
Il dépose son chaudron au pied de Néfi.
En évitant de regarder dans la direction de Nabel, Will demande :


Que puis-je faire d'autre Néfi ...
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Nefi
will revient bientôt avec une marmite pleine et s'apporcha de nouveau lui demandant en quoi lui être utile.

tu peux me faire une bassine d'eau plus petite en la refroidissant un peu que je ne l'ébouillante pas. s'il te plait...


levant le nez vers lui, elle vit son regard fuyant et son tient livide.

will ?? ça va ? arfff prends donc une rasade de calva pour te requinquer il se trouve dans l'armoire là


lui montrant du menton elle continua ses les soins qu elle faisait quand une petite frimousse se présenta à la porte. la regardant surprise.

ben qu'es que tu fais la ma petite ? c'est pas un endroit pour une petite princesse ici...
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--Leonie


Léonie n'était pas très grande, peut être pour ça que le beau soldat ne l'avait pas vu alors qu'il était passé tout prêt d'elle. Mais elle avait l'habitude, alors elle n'avait rien dit et continuer à fixé la dame qui soignée la blessée.

L'homme quand à lui semblait mal en point. La gamine, elle restait plongée dans ses pensée à savoir, qu'est ce qu'elle pouvait bien faire !
Elle en fut sortie par la voix douce de la doctoresse qui lui posa une question


ben qu'es que tu fais la ma petite ? c'est pas un endroit pour une petite princesse ici...

La Léonie ne savait pas trop quoi répondre, de toute façon elle n'avait aucun avenir, sa mère était une gueuse, simple lavandière, le même sort lui était réservée. Pourtant au fond d'elle, la fillette souhaiter faire du bien autour d'elle, et quand elle regarda la Dame, elle se dit qu'elle aussi, elle aurait aimé faire ça ... sauver des vies ...

Alors après une bonne inspiration, Léonie se lança


Je vous z'ai vu m'dame, et je me suis occupé du chval d'elle, et ... je voulai zavoir si je pouvais vous z'aider m'dame... à la soigner ...

Petit mouvement de menton, puis tête baissé, la gamine attends la sentence.


Nabel7


La douleur c'était calmée, pour mieux se réveillée lorsque du brancard, on avait déplacé le corps de Nabel sur une table. Comment était ce possible de souffrir autant... Si fatiguée de tous cela, Nabel n'ouvrit même pas un œil lorsque la douleur vint la saisir de nouveau. Elle ne cria pas, ne bougea pas. Son combat elle l'avait perdu, combat peu équitable mais elle ne pouvait plus rien à cela alors que le sang s'écouler de son corps.

Elle senti pourtant la position dans laquelle on la mettait, elle entendait tout. Nabel savait ce qui se passait mais les forces lui manquaient. La blondinette aurait aimée leur dire de la laisser mourir, de ne pas s'acharner sur ce corps mutilé. Pourtant une étincelle persistait et la jeune femme n'avait au fond d'elle aucune envie de rejoindre le Très Haut. Non, elle avait juste envie de voir sa marraine, de revoir Tsampa et sa famille.

L'air vint caresser son corps mis à nu puis la sensation s'atténua, et la douceur d'un drap vint la réchauffer. Les voix retentirent et, Nabel en reconnue certaines . Son retour à la réalité lui fit ressentir aussi les soins que lui prodiguait Nefi. Sa délicatesse et sa douceur était une bénédiction.

La blondinette se sentait en sécurité, si Nefi était là en train de s'occuper d'elle, c'est qu'elle était en Artois, et plus rien ne pourrait lui arriver.
Trois personnes ... et soudain une douleur, douleur bien trop horrible pour être acceptée même à bout de force.
Un cri, un spasme. Un liquide chaud dans son dos. Les blessures séchées redeviennent fraîche.


NEFIi




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