Personne, personne n'était là encore à cette heure si matinale. Comment faire, comment faire pour que la demoiselle sur mon dos reste en vie? Allongé sur son dos, le visage tombant à côté de son cou, le chaval sent bien la respiration faible de sa maitresse. Mais que peut il faire lui, simple étalon? rien, il n'y a rien à faire. Alors repassant la porte de la ville, l'animal repars, peut être qu'il croisera quelqu'un...
Le jour se lève, et la rosé l'accompagne.
Quelques brins d'herbe bien vert en guise de petit déjeuner, et les yeux fixant l'horizon.
Là, quelqu'un, enfin! Peut il avoir confiance... la personne court, puis doucement ralentie le pas et s'approche de la bête.
L'étalon de se laisse faire, de toute façon il n'y a rien à perdre.
"nabellllll "
Enfin ... enfin ...
Suivant le pas régulier de l'Homme, la monture se laisse guider. Bientôt elle sera en sécurité.
Un vent doux et frais. Les quelques mèches qui ne sont pas collées par le sang sur la peau pâle de la jeune fille volent doucement au grès des humeur du vents du matin.
Le cur ralenti sa course contre la vie, la douleur, elle, s'accroche. Il n'y à rien à faire même dans la plus grande inconscience, Nabel à l'impression que chaque seconde un coup d'épée lui ai porté dans le dos. Chaque seconde son visage est roué de coup.
Chaque respiration, même faible, lui font mal au poumon. En faite chacun de ses membres la fait souffrir.
La vie s'échappe, revient et rien ne cesse. Quel dommage!
Les paupières fermée, et l'esprit serein, elle revoit le doux visage d'un certain Flo, qui laisse sa place aux Volvent. Sa vie aura était bien remplie, elle aura eu la chance de voir sa famille, de voir son frère, son si cher frère. Elle espère que se sera son oncle Th qui célébrera l'enterrement, elle espère que Tsampa se relevera et continuera à vivre.
Sa marraine... comme elle regrette tous ce qui c'est passé. Si la blondinette pouvait revenir en arrière, si elle pouvait elle n'aurai pas rendu sa marraine si malheureuse. Son parrain, son filleul, sa filleule, ses amis...
L'esprit de la blonde part au loin, regardant une dernière fois les terres artèsiennes... ses terres.
Son souffle se coupe, son cur bas moins fort. Les normands n'y sont pas aller de main morte et il semble que maintenant il soit l'heure de laisser derrière soi la vie et l'amour pour aller rejoindre le Très Haut.
Mais non l'esprit ne peux aller plus loin, quelque chose retiens la demoiselle. Une voix, douce et familière, une voix qu'elle connait mais ne reconnait.
Qui est ce ? Qui ? Son prénom, son visage dégagé... Aujourd'hui elle ne pourra mourir, on ne la laissera pas mourir.