Cellule de Titca

Nainainus arriva en espérant voir Titca.
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On avait prévenu le frère cuisinier qu'une nouvelle soeur avait rejoint la communauté, Farnor prépare donc plus a manger et manqua de s'étouffer en entendent que la jeune dame était Titca.

Le curé de Millau monte a la cellule de sa filleule, que de temps avait passe depuis qu'il avait accepte d'être sont parrain et il était très surpris de la voir ici.

Toc Toc Toc
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Oui, nous nous connaissons. Alors soeur Titca. Je vais vous guider vers le séminaire pour y suivre les leçons.

Nainainus lui explique le chemin
http://cistercien.forumactif.com/seminaire-aristotelicien-saint-benoit-f67/consignes-et-inscriptions-liens-vers-les-cellules-t1131-700.htm
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Bien plus tard.

Énervée, furieuse, en colère, hors d'elle... fatiguée aussi, la jeune femme retrouva sa cellule et tomba sur le lit brutalement, ses mains sur son visage elle dû respirer calmement pour ne pas fondre en larmes, jamais elle n'y arriverais et son ventre qui criait famine toute les deux secondes ! Toute confiance en elle l'avait quittée et peut être arriverait-elle à la récupérer après une nuit de sommeil mais rien ne semblait moins sur.

Raaah ! Petit crie de douleur parmi bien d'autre, cherchant plume et parchemin dans son sac rester sur le lit, la jeune femme écrivit quelques mots doux, rassurant peut être un peu sombre mais rassurant.

J'ai faim... dit-elle pour combler le silence fouillant dans son sac à la recherche de pomme ou de pain.

Ah ben super en plus d'être en tout ses états elle avait maintenant aussi et également l'air complètement idiote devant Gadriel, posent sa tête dans le creux de son épaule la jeune femme prit un moment à elle pour remettre les idées à leurs place.

Gadriel et...et si j'y arrive pas et si pour une fois dans ma vie j'avais vu trop haut ?! C'est vrais j'aime Dieux mais si juste une fois mes objectif était trop loin...trop...disons trop hors de portée C'est vrais après tout peut être que cette fois-ci c'était impossible. Je passe du temps et pourtant quand enfin je croit avoir comprit, ben non... Son ventre hurla à la faim alors que la jeune femme sécha ses larmes, mais enfaite pourquoi était-il venue ? Il la suivait ? Peu importe tant qui était là toutes ses larmes semblait moins importante, après tout son parrain ne s'occupait que peu d'elle alors que le besoin de parler était présente. Trop de choses en trop peu de temps avait bouleverser sa vie, oh non pas de mauvaise choses juste quelques petit souci qui la rendait moins forte plus sensible, peut être que Titca commençait un perdre doucement sa carapace.

Pourquoi avoir autant confiance en moi ?! Vous semblez croire que j'en suis capable sans même me connaitre vraiment. Ses yeux remplit de larmes se plongèrent dans les siens cherchent une réponse. Dans sa voix aucune reproche plutôt de la curiosité.

Les yeux posé sur Gadriel était triste et rassurée étrange mélange entre deux sentiments bien différent, d'un coter les mots de son professeur la calmais de l'autre absolument pas.

Une...une pomme, heu est bien oui... j'ai toujours pas trouvez le cuisiner mais si je lui met la main dessus il va m'entendre je meurs de faim... Attrapent la pomme, Titca remarqua quel était toujours assez proche de Gadriel les joues rouge, elle croqua dans la pomme à pleine dent.

Vous avez raison oui mais... enfin nous vous avez raison je doute trop de moi. Titca croqua une nouvelle fois dans la pomme et sourit Parler moi de vous ? Et surtout dites moi pourquoi avoir regarder derrière la porte ? Vous me pensiez en charmante compagnie ?... Un peu provocante la Titca, mais toujours franche.

Titca tomba sur son lit un sourire amusée aux lèvres, se redressant un peu elle regarda Gadriel et éclata de rire,il avait bien l'air malin ainsi ! L'écoutant elle tomba un peu plus sur son lit à chaque coup d'oreiller pour finir morte de rire entièrement couchée sur le lit.

Nullement, la gâteuse gamine pensait Gadriel son professeur un rôdeur nocturne.

Nullement, la Dame ne le prenait pour un pervers. Titca le regarda du coin de l'oeil et fini par croquer encore un peu dans sa pomme, fortement bonne. Et au sujet des fantasmes ils sont bien gardés...

Tirent la langue à son professeur elle sourit, au moins il lui avait changé les idées. Étonnamment, et sans comprendre pourquoi elle fut heureux qu'il soit là, Oh non imagions pas que la jeune femme voulait plus de Gadriel ! Juste cela un moment amical bien partagé.

Oh, si vous plait j'aimerais en savoir plus sur vous, comment êtes vous arrivé ici ?! Je suis curieuse et je l'assume.

Curieuse le mot était bien faible avec Titca, s'installa confortablement sur son lit et regarda l'homme face à elle, sautillent d'impatience, allait-il enfin lui en dire plus sur lui ?

La jeune femme loin d'être idiote avait bien remarquer que cet homme était fortement aimable et que les deux compères pourrait devenir de bon amis, ainsi sa curiosité était doublé.

Yipi ! Il allait lui raconter son histoire, écoutent sagement la jeune, sont battement de cils ? Ben quoi il était travailler et soigner son battement de cils ! Il avait causer la perte de bien des hommes et des plus important dans le royaume, souriante elle écouta l'histoire de Gadriel, celle-ci lui rapellea soudainement la sienne, sans l'entrée de Farnor dans sa vie elle y serait encore dans toute cette galère.

Regardent son professeur , le sourire de Titca disparut noyer dans l'incompréhension de et la douleur, sans réfléchir sans que cette acte n'amène quelques choses, la jeune posa sa main sur celle de Gadriel une main tremblante, pleine de tristesse mais aussi sérieuse qui serra celle de l'homme façe à elle doucement., l'air vraiment sérieuse ce qui était rare chez elle

L'enfance n'est pas le meilleur moment de notre vie, et puis ''de l'épée au verbe '' Que voulez vous dire par là ?

La jeune femme pensait bien que Gadriel n'allait pas lui dire compagnie toute la nuit, pourtant elle aurait aimé car loin de chez elle, loin de tout elle ne dormais jamais vraiment bien.

La jeune femme regarda Gadriel, avait-il pas raison, bien que au fond ?! Le passée était du passée et ne devrait en rien gâcher le présent ni même le future, souriante Titca remarqua qui semblait fatigué, jouait-il la comédie ou cela était réel ?! Apparement Gadriel s'inquiètait de sa santé.

Quoi...l'herboriste? Oh non non ! Je refuse de quoi un herboriste ! Ou alors vous me tenez la main, et croyez moi c'est pas de tout repo ! La jeune femme semblait soudainement ne plus rire du tout, un herboriste hors de question ! Elle aurait put mourir ou perdre tout son sang on l'amennerai nulle part ! Paniquée mais sachent que Gadriel lui ferait aucun mal, elle s'accrocha cependant doucement à son bras...

Je... je vais bien...

Lui lançant un regard franc et directe mais toujours curieux et aimable elle ne pu néanmoins s'empêcher de rougir légèrement pas assez pour être vu dans la pièce sombre mais bien assez pour le sentir elle-même, quel idiote il allait pas prendre pour folle, fixent ses yeux sur son professeur elle comprit que celui-ci était un homme bon et vraiment particulier.

* Tss, cet homme va me rendre folle!* Secouent la tête la jeune femme fouilla dans son sac pour y sortir une bouteille, un peu mal polie elle bu un peu de liquide au goulot et fixa Gadriel, le Chouchen il aimait cela ? L'interrogent du regard la Dame sourit, voulait-il goutter au liquide ? oh il allait surement bientôt partir, dommage mais... c'est la vie et puis son histoire était passionnante à très peu de choses près comme celle de Titca et il avait sans doute réponse, pour une fois la jeune femme approuva ne voyant aucun commentaire à faire, choses rare pour une Titca.

J'ai remarquer que vous n'êtes pas bien curieux...vous vous retenez ? Ou c'est juste pas votre genre ? Petit sourire en coin, battement de cil et petit rire, apparemment Titca était heureuse d'être là.

La jeune femme profita du moment ou Gadriel était perdu dans ses pensée pour s'y perdre elle aussi, elle était proche de lui, trop proche ?! Certain dirons que oui, d'autre que non mais après tout cela n'était pas leurs affaires, la jeune femme trouva une place contre lui, assez confortable le dos contre lui elle leva les yeux et haussa la épaule, lui donnent la bouteille.

Des pêchers ? Je pense pas en avoir fait, oh si j'ai tuée quelques personne deux enfaites pendant la guerre, j'ai bien deux enfants alors que je ne suis pas mariée, mais je considère pas cela comme un mal, j'aurais pas dû gouter à la chair mais... disons que je n'est pas eu le choix.

Douleur souvenir, très mauvais souvenir même, secouent la tête la jeune femme lance un coup d'œil à Gadriel, pensait-il que cela serrait un pêchers ? devait-elle en dire plus ?! S'ouvrir à lui...

Gadriel, tu...n'as pas le droit de chair non ?! C'est pas... dur d'être ouvert qu'as l'amour de Dieu et de ne voir que lui. Titca pour elle cela était claire net et précis, elle n'aurais jamais pu ne plus touché un homme du moins tant que son homme était en vie et même elle était trop jeune, trop câline, trop désireuse de plus. se redressent un peut une question lui brula les lèvres, pauvre Gadriel il allait être noyer de questions.


Je... enfin la question peut sembler étrange, mais...que pensez-vous de moi ? Enfin je veux dire comment...je...heu... vous avez comprit non ? Léger tremblement, petit sourire en coin et retour contre Gadriel pour tenter de fuir son regard, elle aimait sa présence mais...oui mais elle tenait à lui plus qu'un professeur et un peu moins qu'un amoureux...oui mais lui ?

La jeune femme regarda Gadriel, que devait ses enfants sans leurs mère ?! Souriante elle haussa doucement les épaules.

Ils sont avent mon compagnon Messire Jacouillet d'Annecy, il est le parrain de Lyes et le grand ami d'Achille. Sa voix était plus timide, moins sûre d'elle, plus perdue, et le souvenir des ses fils loin de son coeur tellement loin, alors que depuis toujours elle donnait sa vie pour ses deux amour, venue au monde dans la haine de leurs pères.

Tu es Laïc ? Voila qui m'étonne ! Je savait pas qu'un Laïc pouvait partir si loin, et si tu me racontait. ?!

C'est à ce moment la que Titca ouvrit de gros yeux et frissonna, ce baiser sans rien avoir de particulier, sauf la douceur des lèvres sur sa tempe, la fit rougir et trembler. * Oh non, non TItca... non !* Pensa la jeune femme en se retournent doucement vers Gadriel, non mais oui !? Au secours !!!

Gad...gadr...gadriel... Je heum, je... veux pas perdre votre amitié...ni votre présence qui... est importante pour moi, mais...j'ai...j'aime mon bond... Pourquoi ce soir, pourquoi avoir dit cela ? Titca dans un geste apeurée retourna contre Gadriel tremblante et pas prête de ce calmer, lui aussi allait fuire comme tout les autres ?!

Me...m'abandonne...pas...je...je...reste la...

Gadriel semblait endormit, non enfaite l'homme semblait lutter pour ne pas dormir , Titca le regarda et se redressa prenant sur elle, comme toujours, de la force du courage et un peu de volonté.

Tout va bien Gadriel, merci d'avoir... prit du temps pour moi, mais je pense que une nuit de sommeil vous rendra heureux et en forme...

La jeune femme regarda son professeur et bu une longue gorgée de Chouchen, l'alcool aidait à ne pas pleurer, et tenir le coup, elle aurait voulut le retenir, mais Titca était pas le genre de femme à ouvrir son cœur en publique encore moins en privée. De plus elle voyait bien que Gadriel ne souhaitait pas rester plus longtemps.

Titca en perdit pied, non seulement il refusait de partir mais en plus à se rythme là il allait brisée la carapace qui lui servait de refuge depuis toujours, regarde Gadriel elle s'assit sur son lit et se blotti à la manière d'une petite fille contre son ami, car il était ami non ?! Bien au chaud contre son professeur, la jeune femme n'avait plus qu'une choses à faire. Raconter...

Ils ont huit et deux ans Achille et Lyes, Achille est né il y à huit ans dans le Domaine Royal, à cette époque j'étais soldat pour le Roy , son père il le pense mort car l'homme a profiter de mon corps comme on profite d'une catin, j'étais jeune j'avais peur, alors une fois l'enfant né Achille à vécu dans mon castel loin des yeux de mes amis...très loin même...ses cheveux sont noir nuit.

Titca dû prendre un petit temps pour sécher ses larmes et boire un peu de Chouchen à la bouteille, puis replaça sa tête contre l'épaule de Gadriel.

Lyes lui il as deux ans, son père... oh sont père nous étions fiancée, mais... la vie à choisi un autre chemin pour nous deux, lui n'aimais pas voyager, moi j'adorais cela ! Il venais de Bretagne... quand j'ai quitter cette endroit j'étais enceinte de six mois, depuis il m'écrit parfois mais Jacou est le père de Lyes c'est lui qui est toujours là pour lui, et puis les deux sont blond alors... Quand je lui est parler d'Achille nous l'avons prit avec nous à Annecy...

Histoire en résumer, elle ne voulait pas renter dans le détail ni même oser dire que depuis huit ans elle fuit le père d'Achille. La jeune femme regarda Gadriel et déposa un baiser sur sa joue avant de continuer.

Pourquoi avoir peur de perdre ton amitié ? Ou ta présence ? Parce que depuis ma plus tendre enfance je passe de ville en ville sans jamais vraiment poser ma maison, alors les amis j'en vois des tonnes, des amis qui reste malgré tout pas beaucoup.

Une autre gorgée de Chouchen fut avaler et Titca soupira doucement, un soupire qui venais du fond de son coeur, une main s'accrocha doucement à la chemise de Gardiel alors que l'autre serra un peu la bouteille dans sa main. Elle avait oubliée comme avoir un ami proche était bon.

La jeune femme semblait plus calme, vraiment plus calme son souffle était doux parfois sanglotant, ses mains tremblait doucement sur la peau de Gadriel mais aucune partie de son corps ne bougeait elle était le plus calme possible désirent tout oublié, profiter de cet homme et tout oubliée, ses jambes enlacer sa peau brulante mais aucune sentiment juste une forte amitié une très grande amitié qui venais de naitre.

Je ne pourrais pas faire vœux de chasteté, j'aime trop les hommes, j'aime trop la chair, sans pour autant être perverse je suis simplement femme et refuser la chair m'est impossible...
La voix de Titca était vague perdue dans le tourbillon de vent qui avait prit son cœur il y as maintenant des années, les yeux perdu dans le vague de la pièce éclairer par une faible bougie la jeune femme se redressa un peu et regarda Gadriel

Pour les hommes un femmes reste un être faible, fragile certain aiment les protégés d'autre préféré les brisée... Ce soir de février on ma détruit mais j'en suis ressortie que plus forte avec l'amour de Dieu. La jeune femme se rappela encore de ce jour ou tout avait basculer et sans réfléchit elle avait pousser la porte de l'église tombent au sol pour prié, maintenant elle ne compta plus les portes pousser, ni les prières lancer au très haut.

Fixent la bouteille de Chouchen vide, Titca reposa sa tête contre Gadriel, que penserait un père en entrent soudainement dans la cellule surement beaucoup de choses très fausses, mais peut importait loin de tout Titca avait besoin de cela de lui, d'elle et de la tentation de leurs corps.

Comment vois tu la femme parfaite Gadriel ? Petit sourire battement de cils et les joues rouges la jeune femme resta bien au chaud contre lui

La jeune femme ne bougea pas, elle ne voulait pas bouger trop bien contre Gadriel trop en sécurité pour oser seulement penser à s'enfuir, son oreille pose sur le coeur de son professeur écoutait son coeur, ses mains serrait les vêtements de celui-ci se refusent à les lâcher, petit fille était de sortie, la Titca que peut de monde voyait trop peu connaissait la petite fille qui avait peur le soir seule, la jeune femme qui ne dormait plus la nuit, celle qui pleurait à l'église d'Annecy réclament dans la prière l'aide du très haut.

Des petit yeux de femme battu, blesser et meurtrie ce posèrent sur Gadriel.

Une porté ? Et bien dites donc c'est au moins assez d'enfants... faudra suivre la cadence quand tu aurais trouvée ta femme parfaite.

Un petit sourire s'empara de ses lèvres avant de déposer un doux baiser sur la joue de Gadriel, sa peau était douce et son odeur rassurante, tout ceci redit Titca calme. La jeune femme entremêla plus fort ses jambes avec celle de son professeur plus fort aussi ses bras. Petite femme fragile serrent contre elle son seul ami ici bas, le seul à croire en elle assez fort pour lui redonner la force de continuer.

Tu...tu pense que tu pourrais rester ici ce soir ? Sans avoir d'ennui ? j'ai peur d'être toute seule la nuit... Murmura Titca la voix tremblante.

Il fallait avouer que dormir seule elle ne voulait pas, ni même ne plus parler, tant de choses encore les deux amis pouvait ce dire, apprendre.

Ton coeur est amoureux d'une femme ? Hein une douce créature dangereuse aurait-elle fait craquer notre petit Gadriel ? Petit clin d'oeil complice et doux soupire de joie.

Alors que Titca était tranquillement installée, Gadrel fit une choses que tout les hommes fessait, il bougea... Il fallait trois heures à une femme pour trouver la bonne position et les hommes se sentait obliger de bouger au moment même ou tout était parfait, logique...les hommes. Bien sur tout cela était ironique et la jeune femme en profita même pour retirée ses bottes et trouver une place sur le lit pas très confortable de sa celulle.

Elles dirigent le Royaume d'une main de fer dans un gant de velours, mais souvent trop souvent elle sont prise pour des minettes qui ne sont bonne que pour les maisons closes à faire les catins de bas étage...Le dictons dit : Si la femme est l'avenir de l'homme et l'homme idiot comme un balai, alors la femme est l'avenir du balai...

La voix de la jeune femme était froide et sans grand envie de débattre sur ce sujet, elle était une femme il était un homme, donc ne pouvait comprendre, Titca regarda Gadriel parler de Février et posa sa tête sur un coussin, quand Gadriel la prit dans ses bras elle ronchonna légèrement et rechercha une position confortable et agréable, regardent les yeux de l'homme en face d'elle.

Février, ont à profiter de mon corps sur la table d'une taverne après quoi...il est partie à la guerre à Compiègne est...depuis aucune nouvelle, sauf Achille, simple et douloureux...je me suis sentie une catin j'en était peut être même une... et j'ai cachée mon enfant longtemps... faut dire que sans me venter beaucoup d'homme me tourne autour et beaucoup pensent que je suis leurs jouet...cela explique surement pourquoi je ne suis pas douce et docile pourquoi je ne supporte pas les ordres, pourquoi je ne suis pas une vrais Dame, pourquoi je préfère les braie au robe, pourquoi je ronchonne, et pourquoi je suis franche... et tout le reste...

Le chatonne était redevenue la lionne et la lionne ne semblait pas prête à changer d'avis, les hommes pour elle ne valait rien sauf certains, mais la plus tard l'avait lâchement abandonner dans les pires moment de sa vie, tout cela pour un rang dans l'armée ou un titre de noblesse, un jouet trop vite jeter.

Mais dit moi donc ton avis, cela m'intéresse l'avis de mon professeur.
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La jeune femme parlait tranquillement à Gabriel quand...ben la porte s'ouvrit ! Fixent Frère Roger elle ferma les yeux aie aie les ennuies arrivait.. ferment ouvrent les yeux elle le regarda et secoua la tête.

Mais... mais... La porte se referma sur un Frère Roger en colère, soupirante et secouent la tête, sans un regard à Gadriel elle prit un parchemin, une plume et de l'encre pour écrire une missive, plus vite cela serrait fait, plus vite les choses s'arrangerait, une fois celle-ci écrite elle regarda son professeur.

C'est ma faute...je vais leurs dire..., pardon... Plus un mot, plus un souffle..le néant, un lieu de débauche encore une fois Titca avait eux raison, homme et femme dans une pièce était forcement amant il était tard trop tard pour parler à Farnor, pas assez tard pour trouvez le sommeil.
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Le Prévôt arrivait de son habituel pas lourd, précédé de l'un des sbirs du Frère Roger qui lui pressait la marche en affichant le visage ravi d'un petit délateur heureux d'avoir fait une bonne prise.
Kro était de très mauvaise humeur aujourd'hui, lui qui avait pour projet de ronfler bien tranquillement au fond de son bureau, il s'était fait réveiller brutalement avec force notes du règlement Cistercien et tout le toutim, enfin bon, à présent qu'il était mis au parfum, il savait à peu près autour de quoi tournait réellement son rôle.

Restait à savoir quelle faute avait été commise au sein de l'abbaye pour pouvoir appliquer la sanction qui s'impose, même si Kro avait déjà dans l'esprit quoi qu'il arrive d'appliquer une peine exemplaire, même si le méfait se résumait à un morceau de pomme avalé trop vite au sein du réfectoire.

Lorsque le Sbir l'emmena vers le couloir des cellules, le chevelu comprit immédiatement de quoi il en retournait.
Il découvrit avec stupéfaction la brute Gadriel qui sentait étrangement bon comme s'il venait de se laver ( Kro en fut immédiatement jaloux ) ainsi qu'une jeune novice qui semblait effrayée d'avoir été prise sur le fait.



Alors.... comme ça on se trouve des activités pour moins s'ennuyer mmmh ??


Il sortit son parchemin afin de pouvoir sévir au plus vite lorsque tout à coup, un pigeon arriva jusqu'à lui.

Une nuée de pigeons s'abattit soudain sur le Prévot comme un Cistercien affamé sur un morceau de râgout.
Le barbu se tenait droit face à la novice qui le regardait de bas en haut d'un air surpris mais pas démonté, Kro se sentait très mal à l'intérieur de sa robe blanche et son scapulaire noir qui faisaient son uniforme réglementaire et qu'il avait enfilé à la sauvette sur le chemin menant aux cellules afin de rester dans les bonnes grâces du vieux Roger.

On juge sans connaitre, chaque son défaut...

* Groumpf, oui, ou chacun son vice * Pensa le chevelu en altenant ses regards entre la novice et la brute.


Vous êtes qui...sans vous paraitre impolie


Il est vrai qu'aucune présentation n'avait été faite, Kro ayant ces derniers temps traîné davantage dans les cérémonies que près de la porte d'entrée. Et puis bon... le réfectoire à nettoyer - il espérait que c'était fait - l'avait un peu poussé à fuir les lieux communautaires.


Je suis Kronembourg de Pacotille, dit-il d'un voix neutre. Prévôt et protecteur de cette abbaye, ce qui veut dire que je suis en charge de faire respecter la charte de charité qui constitue toute les valeurs de l'Ordre Cistercien. Or il apparaît clairement que vous n'avez pas respecté cette charte.


Il attendit que son adjoint Kachalot vienne le rejoindre, et aussi que la brute ait le temps de réagir un peu avant de continuer.

N'empêche, le protecteur en avait appris une bonne sur ce coup là. Lui qui pensait rendre une visite nocturne à Diia dans sa cellule l'un de ces jours prochains afin d'appliquer les conseils de dame Eloin, il voyait tous ses plans tomber à l'eau.

Rhaaa, c'était quoi qui lui grattait la jambe comme ça ? Cochonnerie de robe blanche, franchement...

C'était qui celui-la encore !? Mais il était de vrais malade par ici ! Il était tard il courait partout et en plus parlait d'une façon vraiment étrange, fixent Kronembourg et souriante malgré tout elle pouffe doucement ''prévôt et protecteur.'' A bon ? Et ben il était peut être prévôt mais semblait aussi pas si méchant, respecter la charte de charité, ah ben voui.

Je suis Titca ravie, et pour votre charte je ne savait pas que parler à son professeur était interdit, enfin... pourquoi pas Titca fixa le moustique qui venait d'arrivée et sourit de bon coeur. Je non je ne vous permet pas, je sais pas qui vous êtes et la politesse demande des présentation à toutes personnes, et pour vos conseils garder les donc pour vous... je vous prie... Si le prévôt ce serrait présenter j'aurai pu savoir à qui je parlait...

Haussement d'épaule, petit sourire et doucement Titca s'inclina devant Korenembourg, oublient un peu voir entièrement le nouveau arrivent.

Ravie d'avoir fait votre connaissance Messire le prévôt, excusez-moi mais je vas suivre l'inconnu juste là avant qu'il ne me pique.. Petit rire et à nouveau haussement d'épaules elle allait bien rire avec moustique sans nulle doute, elle partie donc joyeusement derrière lui, mais pas avant prit sa cape et son sac, la soirée semblait s'annoncer très très très longue...
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Un peu surpris que son adjoint emmene aussi rapidement la soeur Titca dans son bureau ( la rapidité étant loin d'être l'apanage de Kro ), le Prévot attendait calmement que le Frère Gadriel puisse s'exprimer au sujet de l'incident.

Il était un peu perplexe au fond car la brute avait tout de même la réputation d'être un excellent professeur. Son opinion sur les faits allait être de la plus grande importance.

Rajustant le revers de sa vieille robe ridicule, Kro ne vit pas tout de suite arriver le jeune prodige qui titubait à travers le couloir. Des vocalises assez affligeantes attirèrent son attention.

Vla t'y pas que le galopin se promenait complètement saoul au sein même de l'abbaye, lui qui voulait tellement cirer les pompes de ses supérieurs pour monter rapidement dans la hiérarchie .



-Mais..mais..bha heu…mais c’est mon amiiiiiiii ! Kro !!!!
Soldat coomme je suis content…blurp..oh pardon…mais j’ai croisé tout à l’heure Gadriel qui m’a servi un jaja de premiere !!! Youhou je me suis jamais senti aussi bien !



Cette fois c'en était trop. Saouler un moinillon aussi innocent et prometteur que le jeune galopin était intolérable pour le protecteur qui, limite, s'en voulait de n'avoir rien vu venir.
Kro rédigea quelques missives à l'attention du grand chapitre et décida d'ouvrir immédiatement une salle de discussions en haut-lieu afin que chacun des membres éminents de cette abbaye puisse porter un jugement sur ces méfaits.
Il se fit vomir dessus avant que le premier pigeon ne prenne son envol...

Enosch était sur la pointe des pieds…de longues secondes s’égrenèrent…la face rougit se contorsionnait, Enosch lâcha un cri de souffrance lorsque Bardieu cessa de lui tirer l’oreille.
Pour le moins cela avait eu l’effet escompté, c'est-à-dire un dégrisement « subit » et violent. Enosch compris que la dernière apparition de Frère Roger n’avait pas été une hallucination et qu’il se retrouvait dans une situation des plus délicates et que certainement dès le lendemain les retombées seraient catastrophiques …
Une larme commença a couler le long de sa joue, et un tremblement parcouru Enosch qui venait de se faire passer un savon par la personne la plus importante (après Frère Roger) à ses yeux : Le brave Bardieu qui lui avait montré le chemin de l’abbaye et l’avait invité à venir y résider…

-Pardonnez moi je ne sais pas ce qui m’a pris, mon frère… je vais aller prier dans ma cellule afin de demander le pardon du Très haut…

Et Enosch la mine déconfite sortit des lieux en direction de sa cellule, tout en continuant à hoquetter.

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Wamarine était en retraite à l'abbaye pour préparer la pastorale qui la conduirait jusqu'au baptème. Titca lui avait indiqué le chemin à suivre pour arriver jusqu'à sa cellule et après avoir parcouru les corridors de l'imposant batiment et après avoir vu défilé des portes et des portes de cellules dont le nom n'était pas celui de son amie, enfin après une ènième porte le nom de Titca apparu enfin plaqué sur le bois rugueux de l'huis derrière lequel vivait la future mariée. Sans hésiter, Wamarine toqua plusieurs fois.
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Ne t'excuse pas, ma cellule n'est pas plus grande que la tienne. De toutes façons nous ne sommes pas ici pour pour vivre dans le grand luxe.

Wamarine trouva Titca un peu ..... ailleurs ...... comme quand on est surpris dans des moments où l'on a envie d'être seuls. Peut-être était-elle passé à un moment importun, peut-être aurait-elle du prévenir avant d'arriver ? Enfin maintenant elle était là et ne pouvait reculer le temps.

Je passais pour te mener ta robe, je pense qu'il te la faut maintenant, l'heure approche !!!! L'abbaye ? oui j'y suis bien, c'est un lieu reposant. On s'y ressource. Le père Uriel est quelqu'un de très bien, il te met à l'aise et t'aide si tu ne comprends pas. Enfin on peut dire que c'est son role mais tu sais où j'étais avant à Auch, il fallait bien te débrouiller parce qu'on te remettait les textes et le questionnaire puis tu ne voyais plus personne pendant plusieurs jours jusqu'au jour où plus personne n'est venu sans même nous prévenir. Alors bien sur je trouve qu'ici c'est très bien.

Tout en parlant, Wamarine sortait la robe du sac qui la contenait, elle l'avait pliée le mieux qu'elle avait pu pour ne pas la froisser avant la cérémonie.

Tiens regarde ce qu'elle donne une fois terminée.


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Soaz était enfin de retour à l'abbaye après une absence pour des raison de politique. Elle était heureuse de retrouver la quiétude de ce lieu béni.
Elle avait reçu le mot de son amie Titca qui se préparait à la pire épreuve de sa vie. Enfin la pire, une des pires selon la conception soazienne des non utilisatrices de persil.

Après avoir arpenté les couloirs pour trouver la cellule de Titca, elle se présenta enfin et toqua.

Titca remercia Wam et l'accompagnai à la porte, derrière ce cachait Soaz ! Oh merci seigneur, Titca plongea dans ses bras et la bisoutta, souriante elle fît ensuite enter Soaz et passa une main sur son bras.

Baffe moi... fort...je suis en panique total ! Les yeux sombres de la jeune femme se posèrent sur ceux de Soaz.
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Titca tournais en rond, puis en carrée parfois en triangle, mais jamais vraiment sans paniquer, une voix arriva depuis la porte et la jeune femme la reconnu sans grand mal, voyant arrivée Lune et son petit sourire, elle se jeta dans ses bras.

Bonjour, oui oui je sais mais...je dois mettre ma robe, prendre les alliances, je vois pas Jacou et... piouf...marie toi ma fille

Petit sourire avant de montrer la robe poser sur le lit à Lune à coter le cousin portant les alliances, soupirant elle secoua la tête, c'était le moment.
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Riant doucement, elle embrassa affectueusement Titca et la repoussa gentiment vers le lit.

Entre là dedans, je te ficellerais ensuite.

Aidant Titca à lacer jupons et bustier, elle lui présenta la robe et la lui passa par dessus la tête. Puis, d'un geste ferme mais emprunt de douceur, lui fit opérer un demi-tour et s'activa à fermer la boutonnière. Lissant et arrangeant les plis de la robe, elle fini par reculer et d'un large sourire, acquiesça d'un signe de tête.

Tu es magnifique. A tu besoin que l'on te coiffe, ou souhaite tu rester ainsi, cheveux libres ?

Réfléchissant un court instant, elle interrogea Titca du regard :

A tu bijoux pour agrémenter ce décolleté ?

La voir si nerveuse amusa Alrune mais plutôt que de la taquiner, elle préféra l'apaiser dans ses craintes.

Ce n'était que questions ma belle. Jacou t'épouse toi, pas ce que tu apporte en bien au ménage.

La regardant d'un œil critique, elle sourit doucement.

Il est certain qu'il est rare de te voir ainsi et je suis certaine que Jacou n'y résistera pas. Garde tes cheveux libres, ils sont le dernier symbole de ton passage de jeune fille à épouse.

Bien que les us et coutumes évoluent sans cesse, une femme marié se devait de couvrir et nouer sa chevelure pour paraitre en public. mais qu'importait au final ?

Souriant doucement à Titca, elle lui frotta délicatement les joues.

C'est bête à dire, mais je suis fière de toi.

Suivant les indications de Titca, elle se saisit du délicat coussin, non sans songer à celui qu'on lui avait offert il y a peu, et prit les alliances.

Je suis prête pour ma part.

Quand Titca s'abattit sur son épaule, elle la serra contre elle, prenant garde de ne rien échapper de ce qu'elle tenait et doucement chuchota tout en la berçant :

Soit heureuse et fière pour ce que tu es et apporte autour de toi ma belle. C'est jour de fête aujourd'hui, laisse tes tracas de cotés et ne vis que pour toi. On redresse le nez, les épaules et on affiche un air niais mais ravi !

Elle rit doucement, n'ayant pu s'empêcher de dire bêtise en espérant que cela détendrait un peu Titca.

Iso qui était un peu perdu dans ces murs, entendit soudain une voie familière et surtout son nom... Ou devrais-je dire son surnom. Il regarda autour de lui puis releva la tête et aperçu Tit du haut de sa fenêtre un mouchoir à la main.

Iso esquissa un léger sourire puis réalisa qu'il venait quand même pour le mariage de Tit et Jac, leur mariage. Il prit une grande respiration calme et posé et lui fit un signe de main suivi d'un baisé volant. Il lui aurait bien parlé mais il se ferait remarquer. Il ajouta quand même d'une petite voix:

On se retrouve à l'intérieur, j'espère pas trop le traque, j'ai hâte de te voir toute belle...

Puis il remarqua que l'on faisait signe aux invités de se presser d'entrer, que la cérémonie allait commencer. Il s'arrêta donc et prit le chemin de l'Abbaye la tête toujours en l'air ne quittant pas la petite fenêtre des yeux.

Ne manquant pas de trébucher il redressa la tête droit devant lui et pénétra dans la bâtisse.
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-Isomer d'Amour, le golden écureuil d'Annecy !
-Frère de Frisk0 et parrain de Tziira

Horrible, sa journée était horrible, elle avait cherché pourtant à s'occuper l'esprit redoublent ses heures de travail au risque de faire du mal à son enfant, à sortir, parler, tentez de plus y pensez, mais rien à faire ! Son homme lui manquait et son absence semblait trop lourd à porter, il était là quelques parts dans l'abbaye en retraite de tous et elle souffrait à en perdre son souffle de vie. Rien, non plus rien à faire que d'attendre, son retour. Mais cela semblait tellement long, déjà ses bras lui manquait, son rire lui manquait et son odeur... Elle qui aimait se dire femme libre, indépendante... un énorme mensonge elle n'était ni libre ni indépendante, elle ne vivait qu'avec lui. Et comme part hasard ses amis avaient décidé d'être trop occupé plie à ce moment-là ! Un complot contre elle ! Voilà, c'était une envie de la voir à bout !

Typhanie poussa la porte de sa cellule et se laissa tomber sur le lit, une main sur son ventre, la tête bien cacher dans le mantel bleu de son époux, seule traces de sa présence, l'alliance à son doigt était encore plus lourde et plus présent que normalement.

Jac...

Typhanie glisse son nez dans le tissu et respira doucement, doucement son sommeil ce fit plus lourd et enfin elle s'endormit, encore quelques jours à tenir pour enfin le revoir, courage...
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Typh avait dormit, combien de temps exactement ? Une heure ? Deux ? Une chose était certaine, le soleil était déjà lever ou pas encore coucher ? Allongée sur son lit de paille médiocre, la jeune femme s'étira et posa les mains sur son ventre rond. Elle c'était calmer, son bébé aussi. Une bonne choses accoucher ici et maintenant n'était pas une bonne idée, elle devait encore faire beaucoup et si sa présence aidait ses frères et sœurs, elle ce devait être présente ! Posant les pieds au sol, elle alla rejoindre la table et de la bassine prit un peu d'eau au creux de ses mains pour ce laver le visage, laissant sa fraicheur glisser le long de sa peau, lui donnant un peu de force au passage.

Kro voulait la voir ? Pourquoi donc ? Lui dire qu'elle était virée après l'épisode Louis ? Une boule se forma au creux de son estomac lui attachant un soupire de tristesse. C'était plus fort que tout, quand il la cherchait avec ses beau mot, Typh ne pouvait que répondre et serrer les dents ! Mouarf maudit noble ! Maudite Savoie, maudite histoire ! Repoussant la bassine, elle prit ses affaires et revêtit l'habit officiel des Cistercien avant de filer rejoindre la cellule du prévôt, autant faire face maintenant.
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Ellya arriva au moment où la porte claquait. Après avoir toqué doucement, elle entra sans attendre de réponse et se dirigea vers sa soeur. Les derniers jours devaient l'avoir atteinte ... Puis le bébé.. L'intronisation proche... Et le reste... Elle devait être à bout.

Ma soeur?

Douce, elle passa ses bras autour du corps de Titca et posa sa tête contre son épaule.

Je vous en prie, ne lui en voulez pas... Il tient toujours des propos... étonnants. Mais c'est un homme doux qui a bon fond. Nous lui demanderons des explications pour éclaircir ces paroles qui n'avaient pas lieu d'être prononcées.

Les larmes ne cessaient pas et la jeune soeur redressa sa tendre étreinte.

Silencieuse, elle se contenta d'être une présence chaleureuse pendant que le flot s'apaisait. Puis elle s'écarta légèrement et laissa Titca reprendre contenance.

Il ne faut pas réagir comme cela avec lui... Sinon, vous le verrez toujours sous un mauvais jours, hélas.

Mal à l'aise, elle posa son regard sur la fenêtre. Si sa famille Cistercienne commençait d'ores et déjà à ne pas aimer son futur époux...

De sa douce main, elle caressa maternellement la joue de sa soeur pour en sécher les larmes.

Vous avez raison, vous n'êtes ni grosse, ni folle. Vous êtes une femme forte et pleine de vie, une Cistercienne que nous chérissons tous.

La pauvre nonnette avait toujours le coeur en miettes quand ses proches souffraient. Aussi essayait-elle de peser tous ses mots afin de trouver au mieux ceux qui consoleraient sa jeune soeur. Sincère, elle reprit,

Les changements sont durs pour nous tous, mais nous nous serrons les coudes en conséquences. Cela permet aussi de nous rappeler combien nous pouvons compter les uns sur les autres. Votre enfant a une chance merveilleuse de vous avoir comme mère et je suppose que le ventre rond fait partie des étapes qui précèdent une nouvelle vie.

Elle esquissa un tendre sourire avant de reprendre,

Vous êtes magnifique en future mère. Ne faites plus attention à ce qu'il vous a dit... Il est trop maladroit pour avoir voulu être méchant intentionnellement mais j'irai chercher des explications, je vous le promets.

Que faire pour vous rendre votre beau sourire, Titca?

Quelques temps après :

Typh poussa la porte de sa cellule, tombant sur le lit elle prit de quoi écrire et chercha les mots, il fallait relever ce défit...pas simple, sa soeur avait taper haut et fort. Dans le calme de sa cellule elle décida de travailler un peu pour la confrérie, entre deux visites.
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Pauvre porte ! Thibalt l'avait frappé comme jamais, avec cela la moité de l'abbaye allait venir en courant. Ne pas pousser ? Quel marrant lui, ben voui mon bébé reste au chaud encore un mois ou deux. Typh posa son dos sur le mur et ses mains sur son ventre, respirer doucement... Aieuuuuuuuh ! Serrer les dents aussi et les jambes semblaient une bonne idée ! Jacou, ou était Jacou ! .

Jacccccccccccccccccccccooooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Un coup d'oeil à droite, un à gauche, puis Tit sans prévenir le moins du monde ce leva en sursaut, mon Dieu ! Il fallait son Mamour, elle voulait le voir c'était important pour son calme et son courage aussi, paniquée, angoissée, complètement inconscience du danger. Elle cherche à se mettre sur ses jambes, mais ne réussit qu'a tomber sur le lit et pousser un petit, mais puissant crie de douleur.


Mon...époux...

Réussit-elle à marmonné en lui montant du doigt un pigeon plutôt costaud sur le bord de la fenêtre, c'était ''Piouf'' son pigeon de guerre, il l'avait aidé durant les diverses guerres faites pour transmettre ses messages rapidement, mais aussi efficacement. Après quand elle était rentrée dans l'ordre Cistercien elle avait dressé Piouf pour retrouver son époux en toutes circonstances, fallait dire que ses débuts était tellement douloureux que l'aide de son chéri n'était jamais refusé dans pareille situation.

]Faut prévenir...Jacouillet.... pitié...

Dans un dernier murmure courageusement prononcer, elle tomba sur le lit, les mains sur son ventre coucher et chercha a calmé sa respiration. Malgré toutes l'amitié que Thiblat et elle pouvait partager, personne et surtout pas un homme irait sous sa robe ! Ou alors son époux... et encore il allait être dégouté pour six mois le pauvre. De l'aide il ne risquait pas d'en avoir, tous était trop occupé à redresser l'abbaye après la retraite du recteur, ils étaient seuls et c'était peut-être mieux ainsi ? Monter sa fleur bleue a tout le monde c'était terriblement gênant.

[Hrp : Comme prévu un petit courrier à Jacouillet en IG si possible et RP forcement ^^' Rajoute peut-être le lien en bas qu'il tourne en rond dans l'abbaye ]
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Typhanie semblait vouloir son mari. Tout du moins, c’est-ce qu’elle faisait comprendre au travers de ses multiples demandes que Thibalt ne pouvait refuser. De toute façon, il voulait que le mari de la demoiselle soit présente tout simplement car il n’avait aucune envie de faire accoucher qui que ce soit. Dans ses études, on lui avait appris que c’était les femmes qui faisaient ce genre de choses, un homme, qui est plus qui ne serait pas le mari serait vraiment mal vu autant pour elle que pour lui.

Alors qu’il tentait de calmer un peu Typhanie tout en faisant quelques allers-retours entre le lit où elle se trouvait et la porte pour vérifier si quelqu’un venait, il tomba finalement nez à nez avec une personne qu’il ne connaissait pas. Alertée par l’appel de Thibalt, il semblerait qu’elle soit venue. Bref, il crut un instant lui sauter dans les bras tant il avait peur de devoir faire cela seul. Il lui dit :

« Ecoutez, Typhanie est en train d’accoucher. Moi, je dois prévenir son mari. J’ose espérer qu’il ne sera pas trop loin… En tout cas, occupez vous d’elle le temps qu’il faudra et si par malheur son mari est trop loin pour arriver dans l’heure qui suit, il va falloir la faire accoucher sans lui. »

Espérant que l’inconnue accepterait d’aider Typhanie dans cette épreuve, il prit presque un air suppliant. Il devait prévenir son mari, mais il se voyait mal écrire un courrier, surveiller que tout se passait bien entre ses jambes et demander de l’aide aux cisterciens. Impossible d’être partout… Chaque chose en son temps, comme on dit.

N’attendant pas la réponse, Thibalt se permit de prendre un parchemin qui se trouvait sur le bureau de Typhanie, une plume ainsi qu’un encrier et lui dit :

« Je vais prévenir ton mari. Ca va aller t’en fais pas. »

Retournant face à l’inconnue, son matériel en main, il attendit sa réponse comme un condamné attendant la sentence.
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Par tous les saints ! Il fichait quoi l'ours hein ! Il était ou son époux quand tout partait de travers ? Respirer avec calme, souffler avec douceur, faire confiance au Très-haut après tout dans un lieu comme l'abbaye il n'y aurait pas de mort hein ? La jeune femme dégluti, si enfaîte cela pouvait arriver les morts. Une voix puis Macricri arriva, miracle une femme ! Oui bon elle n'était pas soeur et semblait perdue, mais une femme quand même ! Et quel soulagement de savoir que personne ne verrait son intimée, du moins pas un homme !

Vous...La douleur une pointe de douleur affreuse à hurler, mais Tit ce contenait dans une abbaye quand même ! Et étant adjointe du prévôt. Aieuh...ne déranger nullement.

Quelle situation ironique, la voilà à papoter tranquillement, les jambes ouvertes l'intimité à l'air comme si de rien était. Une bonne chose cela n'arrivait pas en pleine cérémonie du vingts-neuf aout, le frère Bardieu l'aurait détressé au plus au point, quoi que non vu la sagesse de l'homme il aurait su réagir et intervenir à temps.

Dites lui de...Douleur et petit cri. Bouger ses fesses !!

Pauvre Jacouillet, il était déjà passé par là il savait que dans ce genre de situation, il avait meilleur temps de courir et venir la rassurer au risque de la voir en colère, une sorte de colère amoureuse, jamais dans toutes sa vie elle n'avait ressenti le besoin d'avoir un homme à ses coter pour la soutenir sauf à ses trois accouchements, une sorte de souffre-douleur vivante. La porte s'ouvrit encore, Jac ? Ah non un ange, soeur Eloin en personne ! Un ange oui un véritable ange vivant. Immédiatement Typh ce calma, elle ferma les yeux rassurez. La soeur Eloin savait s'y prendre ! Donner les ordres, prendre les choses en mains ! Piouf.

Ma soeuuuuuuuuuuur ! Agrh... c'est le Très-Haut qui vous envoie ? Question idiote, mais a situation désespérer, parole désespérer ! Titca écouta ses questions ce concentrent sur sa voix et seulement sa voix. Quelle douce voix d'ailleurs.

Je ne veux....Contraction. Pas hurler...Contraction. Trois...trois...enfants... une heure... peu impo...Contraction.Mon époux....

C'était vague, mais l'important était là, elle posa les mains sur son ventre et le caressa, se détendre c'était le plus important, le reste c'était du gâteau ! Pour se détendre au mieux, Tit marmonna une chanson en breton, elle n'avait que cela et puis personne ne comprendrait fort heureusement d'ailleurs.
Bro gozh ma zadoù*Contraction et léger crie.Eviti o gead, Ra vezo digabestr ma Bro ! *D'un geste elle se redressa et lance un regard paniqué à sa soeur, tout ce passait bien ?


[Hrp : * Petit bout de l'Hyme national Breton.]

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Encore une fois la porte s'ouvrit, mais cette fois point d'inconnu simplement son époux, Typh ce redressa tant bien que mal et savoura la douceur de ses lèvres sur son front, un soulagement sans pareil, une délivrance même de la part de son blond. Elle se déplaça sur le coter en douceur et laissa à Jac la place pour s'asseoir à ses coter et occasionnellement reprendre son souffle. Le pauvre avait dû, elle en était certaine arrivée ici paniquée et soucieux. Glissant sa main sagement dans la sienne, loin d'avoir l'envie de mettre leur amour en première cible pour les ragots, elle lui sourit dans une grimace tout de même, ravie de le voir.

Le bébé Jac... il arrive.

Oui bon d'accord, il l'aurait remarqué tout seul qu'il arrivait, mais bon dans ce genre de situation à la limite parlait sans comprendre et on comprenait sans parler. Logique ! Ses doigts écrasaient en douceur la main de son époux, histoire de se donner le courage de pousser, sans hurler. Puis il pouvait bien souffrir aussi hein ! Elle souffrait bien elle, alors lui aussi, Na !
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Elle laissa échapper une petite exclamation amusée lorsque soeur Titca salua son arrivée.

Hum, le Très Hault, je ne sais, ma soeur, mais le cri de messire cy présent certainement !

Elle se concentra ensuite sur le ventre de l'adjointe et sur l'enfant à venir, se plaçant au pied du lit, entre ses jambes, laissant la jeune femme allongée, voyant visiblement qu'icelle n'aurait point la force de tenir accroupie le temps de l'expulsion du nouveau-né.

Ouvrant un flacon contenant des herbes aux propriétés assainissantes, elle le versa dans la bassine d'eau et y plongea ses mains, les frottant avec précision pour enlever toutes traces d'impuretés.
Ensuite, elle les essuya avec un carré de tissu blanc propre qu'elle avoit mis dans sa poche le matin mesme, et examina d'un coup d'oeil presque expert la situation, posant une main sur le ventre de la parturiente. L'enfant sembloit en bonne position, et de légers mouvements luy indiquèrent qu'il estoit bien vivant.
Otant sa main, elle posa son regard sur Titca, adressant un signe de teste au mary qui venoit d'arriver.

Bien, ma soeur. L'enfant semble estre en bonne position et pressé de sortir, nous allons donc l'aider à voir le monde.
Poussez de toutes vos forces dès que vous serez preste, et pensez à bien reprendre vostre souffle entre chaque poussée...

Ayant donné ses instructions, elle attendit le début du travail, puisque le principal effort estoit donné par la mère, parfois au péril de sa vie...
Eloin retint une grimace. Non, ne point penser à Izarra, ne point penser à sa dame morte en couches et dont le souvenir estoit encore si douloureux à évoquer... Se concentrer sur l'instant présent, et sur l'accouchement de sa soeur... Ne point penser...
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Plus beaucoup là, si besoin contactez-moi par MP ou MSN...

Dans sa propre cellule Achille se fit réveillé par un douleur au cœur, quelques choses l'angoissant. Sortant du mondes des rêves en sursaut, il dit comme s'il avait su.

"Mère...."

Et comme pour confirmer ses craintes, une fois laissa un écho de crie dans les couloirs.

*Oh Seigneur ! Mère est en train de mettre bas*

Achille revêtit rapidement ses haillons et se précipita dans le couloir se laissant guider par l'agitation qui régnait juste devant une cellule. Décidément pourquoi est-ce que les accouchements étaient si peu intime se demanda Achille. Il vit brièvement le père à qui il devait son nom mais il ne put que se concentrer sur sa mère. Il bouscula les quelques personnes présente

"Mère ! Mère ! Je suis là !"

Le jeune homme vint agripper la main libre de sa mère, comme pour lui donner un peu sa propre force et l'aider durant cette rude épreuve.
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Un ultime effort, quelques poussées supplémentaires, ajoutant à la fatigue jà grande de la jeune femme, et la délivrance fut complète.
Eloin sourit en posant délicatement dans le drap tendu sur les mains de dame Macricri une jolie petite demoiselle qui ne tarda point à se faire entendre. Voix aïgue et jà fort hault perchée, l'enfançonne serait certainement une petite peste dans quelques temps. A moins que ces premiers instants ne soient trompeurs, et que la petite ne soit aussi sage et disciplinée que sa blonde filleule...

Sursautant légèrement à l'entrée du jeune garçon, Eloin plongea ses mains dans l'eau un peu refroidie et les frotta énergiquement afin que de les nettoyer comme il se devoit, et se tourna enfin vers celle qui fut, durant ces dernières semaines, une soeur portière bien fatiguée par toutes ces allées et venues au seing de l'abbaye.

C'est une belle petite fille que vous avez mis au monde, ma soeur, félicitations !
Elle est faible, pour le moment, mais je gage qu'avec des soins attentifs et un bon allaitement tout devrait prestement rentrer dans l'ordre.

Il va vous falloir faire encore un petit effort, afin que d'éjecter de vostre corps la secondine, mais faites-le quand vous vous sentirez preste. Vous pouvez prendre quelques instants pour recouvrer vostre souffle, si vous le souhaitez.

Puys, avec un sourire amusé, elle adressa un rapide regard aux trois hommes présents dans la petite cellule, préférant les avertir de ce qui surviendrait bientost, plutost que d'avoir à sortir les sels pour réveiller un évanoui !

Messieurs, je tiens à vous prévenir de ce que la secondine a un aspect visqueux et gluant, je vous conseille donc de détourner les yeux de ce spectacle si vous estes de nature sensible...

En attendant l'arrivée du dict élément, Eloin prit quelques isntants pour tester les réflexes de la petite qui avoit gardé des yeux grands ouverts sur le monde qu'elle découvroit. Les mains potelées tentèrent d'attraper les siennes avec des gestes encore mal assurés, tandis qu'un mince sourire paraissoit sur le visage. Quelques cheveux parsemoient un crasne rose et lisse, et la nouvelle venue poussoit de petits vagissements attendrissants.

Prenant un ciseaux et un bandage, elle coupa le cordon ombilical et apposa un petit cataplasme à base de plantes cicatrisantes pour permettre au nombril de se former correctement, et recouvrit le tout de la bande de tissu qu'elle accrocha avec une petite épingle de fer.

Et elle laissa dame Macricri reprendre la petite, tandis qu'elle reportoit son regard vers Titca.

Quel nom souhaitez-vous luy donner ?
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Plus beaucoup là, si besoin contactez-moi par MP ou MSN...

Pourvu que le bébé aille bien, Macricri ne cessait de l'espérer, c'est aussi avec un immense soulagement qu'elle entendit ses premiers cris.
Recueillant l'enfant dans ses mains, elle leva les bras pour le montrer à sa mère tandis que Eloin se lavait les mains, puis celle-ci prodigua les premiers soins à l'enfant. Elle était toute émue, l'arrivée d'un enfant est un instant merveilleux surtout quand tout se passait bien comme c'était le cas en cet instant.

Récupérant le bébé, Macricri le posa sur le lit au coté de sa mère pour lui donner les soins indiqués par la Soeur Eloin : elle enduit le corps de la fillette d'huile de miel et de rose. L'enfant agité, se calma sous le massage. Lorsque Macricri passa ses doigts sur la joue, l'enfant tourna la tête, bouche ouverte, cherchant déjà le sein maternel. La Comtesse ne put s'empêcher de sourire, attendrie se rappelant les mêmes gestes avec ses propres enfants. Le bébé fut envelopper dans un autre linge propre et donné à sa mère.

Toutes mes félicitations Titca, à vous et votre époux, vous avez une magnifique petite fille, plutôt robuste je trouve. Elle réclame déjà à manger.

Macricri jetta à coup d'oeil à Soeur Eloin.

Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais vous laisser entre vous.

Un énergumène fit irruption dans la cellule en hurlant, bâton à la main, une forte odeur de poisson accompagna son entrée.Macricri ne le connaissait pas, n'ayant jamais eu à aller voir le prévot.

Monsieur, ne criez pas ainsi, un enfant vient de naître et je pense que le calme serait plus requis que vos cris.

Ils commençaient à être vraiment à l'étroit dans la cellule, il y faisait chaud, trop peut être, et cette odeur de poisson n'aidait en rien. Incommodée, Macricri, préféra sortir.

Soeur Eloin, je préfère me retirer, la maman a plutôt besoin d'intimité maintenant.
Titca, je viendrai prendre de vos nouvelles plus tard, reposez vous bien.

Elle quitta la pièce non sans jeter un regard désapprobateur au nouvel arrivant avec son poisson.

Typhanie était bouche bée, une petite demoiselle, décidément son époux était doué pour faire venir au monde les filles, souriante elle observa la comtesse laver son bébé. Prête à bondir au moindre bruit pouvant toucher la vie de cette petite, son caractère de femme bien trempée surement. Mais tout allait au mieux et très vite elle puis tenir dans ses bras la petite ange blond - même si elle avait très peu de cheveux sur la tête.- donnant un bisou tendre et délicat sur ça joue de rêve. Pas de doute Titca était heureuse et pleine de joie. Alors qu'elle remerciait Macricri de son aide. La porte s'ouvrit et une voix connue hurla. Titca tendit le bébé à son époux et regarda Kro, mi-amusée, mi-apeurée. Il était devenu fou ou quoi ? ! Dans un effort, elle se redressa encore un peu et regarda soeur Eloin, sachant que celle-ci faisait peur au prévôt pour une raison inconnue.

Bonjour Kro... Pourriez-vous lâche votre ...euh arme ? Et peut-être entrer et fermer la porte. Je suis fière de mes cuisses, mais cela choquerait nos retraitant, sans parler de nos évêque.

Petit clin d'oeil, l'adjointe avait retrouvé un peu d'humour à défaut de ses forces. Il lui restait à sortir la secondine, pas forcement agréable, mais passage obligatoire parait-il. Elle en frissonna rien qu'as l'idée. Autant faire rapidement donc pour oublier ce moment ensuite. Un, deux, trrroiiis ! Aieuh ... quatre, cinq, siiiiiix ! Piouf la voici la voilà. Titca détourna les yeux dégouter, une vache à l'abattoir était plus sexy qu'elle à ce moment-là. Elle en eu même un haut le coeur devant la nature peu ragoutante de la chose. Un coup d'oeil au bébé, qui semblait en forme dans les bras de son père, mmmh il faudra la nourrir, mais pas devant tout ce monde trop d'hommes et puis elle tenait à son intimité de femme, à défaut de ne plus en avoir ailleurs.

Jacou, Achille, Soeur Eloin, Kro... puis-je avoir l'honneur de vous présenter Nathanaëlle de Divonne... Pardonnez-lui de ne pas vous saluer.

Regardant son époux, elle l'embrassa du bout des lèvres, superbe travaille qu'il avait fait là, un petit ange parmi les anges. Dans un sourire elle donna un petit coup de nez au bébé qui bailla déjà, la fatigue sans nul doute.

Félicitations, mon chéri très bon travail... elle est parfaite.

La porte ? Encore a non... Voilà que Kro voulait filer ! Ah non alors hein ! Fallait qu'il rencontre Achille et sa présence la rassurait, après la souffrance être entourée de son époux et d'amis la rendait moins fragile.

Hey oh ! Reste la toi ... allait approche Kro... j'ai plein de personnes à te présenter...mais avant, tu n'aurais pas un peu de nourriture sur toi ? J'ai...faim...

Rougissante, elle lui sourit et lui montra une chaise libre, après tout il ne dérangeait pas, personne ne dérangeait vraiment, d'ailleurs.
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L'assemblé semblait attendrit devant l'arrivé au monde de cette petiote que Typh appela Nathanaëlle. Achille se dit qu'il fallait se contenter à nouveau d'une petite sœur et que désormais il était l'aisné d'une incroyable portée d'enfant. Les choses n'allait pas être simple.

"Bravo mère..."

Le jeune garçon était tout attendris, une nouvelle naissance, une famille grandissante, une mère extraordinaire et son père qui était comme son héros. Comment, tous ensemble ils mèneraient leur vie en Berry ? L'avenir seul nous le dira.
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Jacouillet couvrait le front de Titca mille baisés. Elle avait bien de ça dans cette dure épreuve. Il souffrait avec elle. Achille était arrivé entre temps, du soutient supplémentaire ne faisait pas de mal.

L'accouchement dura quelques temps, trop longtemps pour tout le monde il semblait. Mais le bébé finit par sortir, il s'agissait d'une fille, d'une petite fille. Jacouillet, les larmes aux yeux regarda Titca.

Elle est magnifique. On a vraiment travaillé tout les deux.

Jacouillet tout en caressant la tête de son épouse, souriait. Il appréciait ce moment. Moment qui fût gâcher par un type armé d'un bâton qui entra comme une tempête dans la cellule. Jacouillet se releva d'un bond, posant une main sur la garde de son épée, qu'il avait oublié d'enlever au passage, prêt à dégainer et à défendre sa petite famille au péril de sa vie. Mais il reconnut Kro, armé d'un bâton. Jacouillet se détendit peu à peu et lâcha la garde de son épée et retourna auprès de sa femme.

Hem, bonjours à vous. Vous auriez put frapper avant d'entrer

Jacouillet sourit et se retourna vers les autres personnes présentes.

Oups, je crois qu'avec tout ceci j'ai oublié de vous saluer. Hem...et bien bonjour à tous...et euh merci pour tout.

Jacouillet se gratta la tête avec un sourire gêné.

Misérable ... en cet instant Kro se sentait misérable à tout jamais aux yeux de dame Eloin. C'était tout de même incroyable pour un homme d'Eglise qui ne cessait de prier en cachette pour que ses souhaits se réalisent : A chaque fois qu'il rencontrait celle qu'il nommait " la nonne en chef " au hasard de ses promenades dans l'abbaye, il fallait qu'il se la mette sur le dos.
Là encore elle le transperçait de son fameux regard glacial qui avait le don de le faire frémir. Dire que dans son esprit impressionnable, il aurait révé de se faire adopter par elle même si tous les deux avaient sensiblement le même âge. Heureusement finalement que dame Eloin n'avait jamais accepté : Le barbu aurait passé sa vie à se faire tirer les oreilles.

En était-il à ces pensées qui lui nouaient l'estomac que le mari de soeur Titca ( tiens donc, une soeur qui avait un mari, ça sonnait bizarre tout de même ) s'adressait à lui. Kro était content de le rencontrer, considérant l'homme comme un héros pour le simple fait qu'il avait trouvé le panache et l'extrême courage de prendre son adjointe rebelle en épousailles. Et là, en plus, lui faire un enfant, cela forçait terriblement l'admiration du Prévôt.

Kro retira sa toque, aussi gêné que son interlocuteur, se préparant à une fuite aussi rapide que lâche lorsque tout à coup un petit gars débarqua dans la cellule en lui tirant la langue. Qu'est-ce que c'était encore que ça ... ...


Ooooh, elle est belle maman... c'est... mon bébé... Chouette ! On va pouvoir lui tiré les oreilles et la traumatisé... euh... l'aimer...j'ai dit l'aimer hein papa !


Kro regardait le petiot sans savoir quoi faire, dépité face au flot de paroles ininterrompues que ce dernier débitait.
Il tentait bien de temps en temps d'essayer d'en placer une :


- Mais ... hum ... ah oui mais ... mais euh ... rhooo ...


Et puis la pomme fauchée, l'insolence du petiot qui se tenait les mains sur les hanches, demandant soudain à ses parents :


Ohey ! Mais répond moi, papa pourquoi il ne me répond pas hein.. ce n'est pas gentil... je pourait lui donné un coup de pied hein...pour le réveiller...s'il te plait....


Pas possible, les parents n'allaient pas dire oui quand même !! Dans le doute, eh oui parce que Kro doutait fortement que son ajointe dise oui à son fils rien que pour lui enseigner l'art du coup de pied dans les jambes qu'elle maîtrisait si bien, le Prévôt hésitait entre peur et... peur. C'est qu'une tornade blonde comme ça, ça vous fait plus de dégâts qu'une armée de Gascons affamés en territoire de Guyenne.
Vite vite, il fallait battre en retraite.
Parfois il faut savoir reconnaître que l'ennemi est plus fort. D'autant plus qu'en matière d'enfants Kro n'y connaissait absolument rien, considérant ces derniers comme tout droit venus d'une autre planète.


Umpf, je devrais peut-être vous laisser ?


Regard sur l'enfant. Pourvu que les parents disent oui.


C'est que ... les tartines de fromage tardent à arriver, je devrais peut-être aller surveiller en cuisines ...


Tiens, au passage, il en faucherait bien une avant de les leur ramener.

Quelques jours plus tard, Titca entra dans sa cellule et écrivit une lettre, elle envoya le pigeon en direction de la Savoie. Et tomba sur son lit, séchant ses larmes pour les empercher de salir ses joues.

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