Jacouillet
Jacouillet était tranquillement installé sous un arbre, pensant à...à rien en fait. Juste en train de profiter du soleil pendant que son épouse s'occupait de ses petites affaires à Noirlac. Que c'était bon de ne rien faire sous cette arbre, enfin du temps passer en tête à tête avec lui même, sans enfants pour lui brailler dans les oreilles. Même George, l'ours de la famille, l'avait lâché.
Le sol commençait à meurtrir son dos, il se leva en grimaçant un peu. Fallait dire qu'il nétait plus aussi fringuant que dans le passé. Il se massa les reins, ce qui lui fit un bien fou. Il marcha un peu pour se dérouiller les jambes quand, tout à coup, quelque chose l'atteignit la tête, le faisant chanceler. Il sortit son épée, prêt à en découdre, quand il découvrit un pigeon qui gisait raide mort sur le sol. Il rangea son épée et récupéra le message accroché à la patte du volatile.
Bon alors, qu'est ce qu'on me veut cette fois ci ?
Il déplia et lut avec un attention
Citation:Bonjour Sieur,
Je m'appelle Thibalt Dominguez, pardonnez mon écriture un peu sale mais votre femme est actuellement à Noirlac et est en train d'accoucher.
J'ose croire que ce pigeon vous amènera ce courrier et que vous saurez arriver à temps. Elle hurle après vous et semble nécessiter votre présence.
En espérant que vous soyez là au plus vite
Thibalt D
Quoiiiiiiiiiiii !!!! pffff, bon sang, je suis encore le dernier prévenu. Aller en route
Jacouilletrécupéra ses enfants qui étaient en train de jouer tranquillement dans une prairie non loin de la. Les laissa à Takoda et pris Neige, son cheval, le faisant cravacher comme jamais pour arriver à temps à Noirlac.
Aller avance sale bête, je n'ai pas que ça à faire !!!
Malgré les coups de cravaches de Jacouillet, la calvacade fut longue, trop longue pour lui. Il espérait qu'il n'arriverait pas trop tard.
Noirlac était en fin en vue. Jacouillet poussa encore plus son cheval. Tous les deux entrèrent en trombe dans le monastère. Jacouillet mit pied à terre, ne saluant pas le portier et courut tout droit en bousculant quelques moinillons au passage. Dans un autre moment il aurait dit que ça défoulait. Mais la il s'agissait d'une urgence et ne faisait pas attention à ce qu'il faisait. Il courut, courut et arriva enfin devant la porte de la cellule de Titca. Pauvre porte, elle avait bien morflée. Ce qui inquiéta Jacouillet immédiatement. Il ouvrit la porte d'un coup sec, sans frapper. Il vit Titca allongée sur sa paillasse, les jambes à l'air, avec beaucoup de monde autour. Il ne les salua pas et se dirigea tout droit vers le lit de Titca.
Je suis la ma chérie, je suis la.
Il lui baisa le front tout en reprenant son souffle. Sa course l'avait épuisé, mais ce n'était pas le moment de flanché.