Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>

[RP] Ce que vivent les roses ?

Arianrod
[Niort, Garde Royale apres le Petit Lu (humm ca donne faim à cette heure là) rencontre du Troisième type à la mairie ^^.]


Arianrod avait été conduite à la mairie par un jeune garçon, elle le regardait en souriant son fils... que faisait-il à cet instant précis ? Surement avec le tonton Leo, à faire des bétises dans leur taverne, ou alors à courir après les moutons de Diab’... à savoir... Nostalgie de la famille ?! Que le temps semble long loin de ce que l’on aime...

Mon ptitlu, tu as bien compris, je suis avec le Roy, mon devoir est de le protéger en toute circonstance, Elle sourit à la question du jeune garçon à savoir si le Roy est grand et fort.
Eh bien, il est le Roy de France, il protège et à de nombreuses personnes à s’occuper, ce qui n’est pas chose facile, donc oui mon ptitlu, il est fort, et grand, mais je ne le connais que tres mal, sauf de loin pour le protéger lui et la famille Royale.

Ils continuèrent à marcher en direction de quoi, la brune n'en avait aucune idée, elle ne connaissait pas du tout Niort. Le jeune enfant stoppa devant la mairie, et parla avec un homme. Elle regarda l’homme s’avançait à elle, il se présenta et fit de même dans une révérence. Elle glissa sa main dans celle de l'enfant et lui déposa une piecette pour l'avoir conduit ici.

Bien le bon jour Sire, je me présente Arianrod du Moutier de Cénorel, je suis Garde Royale. J’ai entendu dire que vous cherchiez des hommes afin d’entreprendre des recherches pour retrouver son Altesse Armoria.

Elle se redressa et le fixa, attendant le moindre mot de la part de l’inconnu, mais elle reprit.

Puis je vous offrir mon aide et celle de mon épée, restez à attendre au camp je n’y arrive plus... Il me faut agir, bouger, trouver celui qui a osé enlevé la Princesse.

_________________
Sinople
[Lisière des marais, où ? ha ben ça on sait pas !]

Sinople, après avoir contemplé le cadavre tout son saoul remit sa cervelle en marche. Il secoua la tête, sa découverte lui mettait le cœur au bout des lèvres mais ça ne lui suffisait pas pour lui faire rendre ce qu'il avait dans l'estomac. Il commença par échanger leur bottes, sans ça, il allait perdre son pied avec cet étrier de malheur. L'homme taillait trop grand pour lui, soit, il les lui rendrait plus tard ses bottes. Puis il le traina jusqu'au cheval, là, l'odeur finit son cœur et il s'éloigna pour aller rendre. Il lutta avec le cheval pour charger l'homme sur son dos... Il allait devoir le prendre sur le devant de la selle. Il retira la dague qu'il ne sut où mettre. Il le glissa dans sa ceinture, gêné par cet objet plein de sang, si elle avait été la sienne, nul doute qu'elle ne l'aurait pas gêné. Il se mit donc en selle et tenta de s'orienter. Il réfléchit au parcours qu'il avait fait, même si il avait rêvassé tout du long, il se souvenait des grandes lignes.... du moins il pensait.

Une fois le tout chargé, sa chemise sur le visage pour tenter de couvrir l'odeur pestilentielle, il se mit en route, le chien mollement a ses côtés. La journée l'avait fatigué et il n'avait plus qu'une hâte, manger, se rouler en boule prêt d'un feu et dormir. Brave bête. Le soleil commencerait a être bas a l'horizon sous peu. Sinople, après avoir réussit a sortir des marais chercha une route qu'il mit longtemps a trouver. Puis sur la route, il mit du temps encore pour trouver la direction de Niort, et enfin, après un long périple il put arriver aux portes de la ville. Les gardes qui fermaient la porte le regardèrent arriver avec son fardeau bourdonnant de mouches. Le chien avait prit ses distances au fur et a mesure que le corps se mettait a sentir, le cheval était extrêmement nerveux, qu'allait dire son propriétaire ?

Sous les portes fermées, Sinople héla:



Holà par la haut ! Ouvrez ! Je suis Sinople, un habitant de La Rochelle. J'ai trouvé un corps de Poitevin dans les marais et je viens restituer son cheval a l'homme qui me l'a prêté lors de l'enlèvement de la personne importante ce matin.
Collemund
[Dans les marais Guendolonea, Diane et Collemund]

Dédale n'eut pas fait mieux, l'hiver était là mais c'est une riche toison de branchage déplumé qui constituait ses murs. Des canaux, des hauts fonds, des ilots et des bras mort.

Le marais était déserté par les chasseurs et pêcheur en cette saison du moins pour la plupart, chacune des cabanes posées là eût put être un refuge idéal.
Mais colle le savait bien, ce berceau de vase et d'ajonc était impraticable a cheval surtout si lourdement chargé.

En revanche couper au travers permettrai de gagner du temps sur le fuyard. la descente de la sèvre s'était fait vite gonflée par les eaux de novembre le courant les avaient emporté sans efforts.

Sur l'embarcation le silence était pesant, d'abord l'agression du Roy et puis ça....

Colle debout à l'arrière poussait de ses bras sur la perche afin de faire avancer la barque, tirant parfois sur sa pipe, ces évènements lui feraient surement sauter quelques repas et en-cas...

Beaucoup de pensées se bousculait, il n'était pas dupe, gueux mais pas idiot si les nobles se ventaient d'avoir de l'intelligence aux moins avions nous l'astuce et ce bon sens "paysan"...

Le grand maître de France enlevé par un sergent Poitevin... voilà qui n'arrangerai pas les choses pour son comté... mais la farce lui apparaissait grosse... pour lui la vrais question était qui voulait compromettre le Poitou...

Hé puis cette situation... les personnes chargées de la sécurité de leurs altesses en étaient aussi responsables, Niort les avaient accueilli de bon gré comme hôtes mais peut d'information avaient filtré sur les mesure à prendre...

Jetant de temps en temps un oeil à ses compagnes de route il les voyaient préparer leurs armes tentant de percer du regard la végétation... Le soleil déclinait il faudrait bientôt faire une halte car même connaissant les lieux on y veillerai plus goute... encore une demie journée et le marais serait derrière eux... Là, ils en sauraient d'avantages.
Datan
Une garde royale ? C'est inespéré, pensa Datan.

Merci dame Arianrod. Je me nomme Datan l'Epervier et je fais partie des défenses civiles de la ville. Suivez-moi si vous le voulez bien.

Tout en marchant, Datan expliqua à la jeune femme ce qu'il proposait de faire.
Le maire s'occupera de la sécurité civile en mon absence, et de toute façon la milice veille. Je ne vois pas qui oserait entrer en ville avec tous ces gardes.
Pourtant il a bien osé, me semble-t-il.

Ils rejoingèrent Volkmar près du donjon, alors qu'on prévenait Datan qu'un homme de la Rochelle dénommé Sinople, semblait vouloir entrer. Il demanda à ce qu'on l'accepte afin qu'ils repartent ensemble.

Alors Volkmar, je vois que deux milicens acceptent de nous suivre, mais est-ce tout ? Où sont donc les niortais ?
Datan avait de plus en plus de mal à retenir son énervement devant le peu d'intérêt qu'il y avait pour les grands évènements.
_________________

Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
Gaborn
[Poitiers, une chambre où le feu seul n'explique pas la chaleur...]

Sachez que j'ai résisté à un Oiseau Luminescent et à sa forge alors le froid.

Un sourcil se leva interrogateur, mais il ne la coupa point, la laissant parler afin de l'observer et d'essayer d'en apprendre le plus sur elle durant ce laps de temps fort court qui était le leur.

Enervée? Non point, juste... Fâchée. Mais ne craigniez rien, il me faut bien plus pour craquer.

La jeune femme se tourna alors pour accueillir la cape, acceptant tacitement son geste.

Méfiez-vous Votre Grasce. Me suivre où je veux pourrait se révéler plus dangereux qu'il n'y parait. Quant au calme et à la confiance, je suis le premier et vous accorde le second.

En posant la cape, les mains de Gaborn s’arrêtèrent l’espace de trois longues secondes sur les épaules de la vicomtesse. Un geste pour serrer les dites épaules, un hochement de tête qu’elle ne pouvait voir, et il finit par murmurer. Bien, très bien…

Reprenant plus haut au moment où il ôtait avec lenteur ses mains des épaules, il dit. Avoir votre confiance est un honneur ma Dame. Quand à votre calme, le savoir assurer est une bonne chose, vous allez sans doute en avoir bien besoin…

Se détournant d’elle et se dirigeant vers la porte, il posa sa main sur la poignée. Suspendant son geste il dit, presque négligemment… En cas de besoin vous trouverez du calme auprès de moi si vous le souhaitez. Vous constaterez que je n’en manque pas et que je peux parfois être d’une utilité certaine... J’ai le don pour mettre les mains au repos et l’esprit au calme…

Il ouvrit la porte et rajouta presque immédiatement tentant de lui couper toute possibilité de réponse pour ne pas la gêner et lui laisser méditer ses dernières paroles. Je n’ai point connaissance de l’itinéraire pour se rendre auprès du prévôt, aussi vous suis-je si vous le voulez bien et je réaliserai ainsi une première partie de ma promesse, vous suivre où vous le souhaitez… Marie.
Sourire qui pointe, regard où s’est allumé une étincelle d’humour et d’impertinence à l'usage du prénom de la jeune femme dit à mi voix et de sa remarque.
_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
[Poitiers – taverne où se déroule soudain un drôle de jeu. Qui est la souris?]

Mains posées sur ses épaules, juste assez longtemps pour qu'elle les sentit, juste assez pour que ce soit à la fois trop et pas assez. Frisson provoqué, remontant le long de son dos à la pression des mains.

Revoilà un ouragan intérieur se signalant, mais différemment. Plutôt un signal d'alerte intérieur. Une sorte de tension qu'elle avait senti s'installer depuis l'entrée du bourguignon mais sur laquelle elle en m'était le doigt que maintenant.

Voix qui se signalait tandis qu'elle pouvait presque sentir ses mains s'éloigner, la chaleur qu'elles irradiaient disparaissant.

Il prenait les choses en main, comme il le faisait de la poignée de la porte. Gestes lents, mesurés, sans doute une façon de la calmer, ce qu'il confirma à voix haute.

Elle ne put empêcher un sourire, retenant même difficilement un rire, finit par se dire qu'elle n'avait aucune raison de le faire et rit, doucement, libérant un peu plus la tension coulant dans ses veines.


Je m'en souviendrai Votre Grasce, car voyez-vous j'ai plutôt le don inverse.

Quelques pas pour se mettre à sa hauteur, noisettes malicieuses plantées dans le noir de jais pétillant.

Vous me suivez donc. Bien. Attention à ne pas me perdre de vue, je marche vite. Ceci dit pour éviter ceci, me prêteriez-vous votre bras?

Main levée dont les doigts effleurèrent le bras visé, petit sourire. Je suis le chat, attention à mes griffes petite souris.
_________________
Gaborn
[Poitiers, où comment le chasseur devient proie…]

Je m'en souviendrai Votre Grasce, car voyez-vous j'ai plutôt le don inverse.

Peut être pourriez vous me nommer Gaborn… J’en serais honoré, et ce même si j’ai conscience que votre position est de loin supérieure à la mienne et qu’en tant que proche de notre Roy, nous n’appartenons point au même monde…Moment de silence, pendant lequel son regard essaye d’exprimer l’admiration de ceux qui œuvre pour le Roy et qui ont les qualités de la jeune femme… Moment de silence rompu par la prise de parole de Marie.

me prêteriez-vous votre bras?

Ces derniers mots provoquèrent une inclinaison de la tête et du buste.

Je vous mènerai là où nos pas nous porterons ma Dame, quel qu’en soit le chemin, votre main au dessus de mon bras, nos pas cote à cote et notre cadence réglée l’une avec l’autre.

Il lui tendit alors son bras pour que repose sa main. Après un nouvel échange de regard, noisette contre noir, noir dans noisette, ils avancèrent hors de la chambre et le long du couloir menant aux escaliers. Là, la précédant, il se dirigea vers le bas. Posant le pied dans la salle commune, il se décida à mettre sa capuche, rabattant celle-ci pour ne laisser voir qu’à Marie son visage et ses yeux, le cachant aux rares personnes encore présentes.
Peut être devriez vous agir tout comme moi Marie , il prononça le nom avec un accent particulier, insistant en douceur sur son utilisation, loin de cacher votre beauté ce geste la préservera des intempéries qui ne manquent pas de nous attendre au dehors. Le froid, même si vous ne le craignez guère, n’en demeure pas moins féroce à cette période de l’année… et j’aurais grand peine à devoir justifier votre toux si vous deviez tomber malade et n’aurais d’autre choix que de rester à votre chevet en priant pour votre rétablissement…

Sourire entre l’ironie et le pur humour.

Non pas que cela me chagrinerait…

Un éclat de rire le fit se taire, mais non pas cesser de regarder la demoiselle. Montant son bras à nouveau, il le lui représenta, attendant qu’elle le prenne. Sa seconde main s’appuya sur la garde de son épée. Il réfléchissait déjà au moyen de transport, songeant au cheval qui l’attendait et se faisant – à nouveau – la réflexion qu’il ne connaissait point l’itinéraire jusqu’à la prévôté. Et la PSE, avait elle coche ou monture ?
_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
[Poitiers – direction la prévôté, en ligne droite ou par des chemins détournés?]

Gaborn. Nul mot prononcé, juste le nom répété tout bas pour s'y habituer avant de froncer le nez. Supérieure? Elle?


Ma position n'est en rien au dessus de la votre. Nous oeuvrons tous à notre manière et je ne me considère pas plus haut que qui que ce soit. Par contre, je remercie le ciel de m'avoir donné cette chance.


Regard qui semblait rempli d'admiration, regard qu'elle baissa, elle qui ne se considérait nullement digne ce celle-ci.

Regard qui se releva lorsqu'il s'inclina et parla, la faisant sourire.


En cadence? Auriez-vous quelque passé militaire? Comptez-vous faire sonner le clairon à notre passage?

Elle posa ses doigts et sa main sur le bras tendu, se laissant guidée par l'homme qu'elle connaissait à peine et pourtant suivait les yeux fermés.

Escaliers, salle principale, une capuche rabattue ne laissant entrevoir que son visage et deux prunelles noires.

Soit. Ceci dit, je le fais plus pour ne pas être reconnue que pour me protéger du froid. D'où je viens il est habituel, il suffit de savoir lutter contre lui pour mieux se réchauffer.

Capuche rabattue à son tour sur son visage rieur, noisettes brillantes, douceur posée sur son prénom reconnue mais pas relevée.

Seriez-vous médicastre? Ou prêtre? Si vous priez pour mon rétablissement ou y oeuvrez...

Elle fronça le nez, l'observant les traits de l'homme devant elle.


Prêtre... J'en doute. Je ne vous vois point porter la robe de bure.


Se penchant, elle murmura à son oreille tout en déposant à nouveau une main sur le bras levé.

Je serai fort marri de vous voir attaché à mon chevet alors que je serai alitée et ne pourrai profiter de votre présence.

Regard vers la porte.

Y allons-nous? A pied? A cheval? En coche? Que préférez-vous? Plus rapide à cheval, plus confortable en coche....

Plus facile pour parler le dernier également mais de cela pas un mot.
_________________
Gaborn
[Poitiers, dans la salle commune, capuche sur le visage…]

Echange de paroles et de regards. Sourire qui se veulent cacher mais ne le sont guère. Yeux qui se rencontrent, se quittent et se recherchent… Et les propos… anodins… ou pas…

Soit. Ceci dit, je le fais plus pour ne pas être reconnue que pour me protéger du froid. D'où je viens il est habituel, il suffit de savoir lutter contre lui pour mieux se réchauffer.

Il vous faudra m’apprendre à lutter contre lui un jour… et vous voir ainsi me rassure… j’aime à veiller à la sécurité des belles femmes, en particulier lorsqu’elles ont vos yeux, mais mon dos et mon bras me signalent que cela ne serait guère raisonnable… Rire léger, mais hochement de tête approbateur à l’action qu’elle a effectuée. Sa sécurité avant tout…

Et la voila qui enchaîne, médicastre ou prêtre… que dire… qu’il avait longuement hésité entre les deux pour n’être aucun ? Elle coupa ses pensées par un charmant…
Prêtre... J'en doute. Je ne vous vois point porter la robe de bure

Il eut alors un éclat de rire puissant, le secouant un instant… Je ne porte guère la robe tout court si cela peut vous être d’un quelconque réconfort !

Corps qui se détend légèrement, yeux qui se posent plus longuement sur le visage de sa vis-à-vis, et qui cessent quelques secondes de vérifier la salle commune… impression de confiance, peut être oubli de ce qu’il cache en cet instant…

Sa bouche qui approche de son oreille un instant, respiration qui se suspend une seconde avant de reprendre plus ample comme pour capter son parfum et le sens des paroles qui le traversent…
Tête qui se penche et approche à son tour de son oreille pour lui confier en un murmure.

Vous regarder serait alors mon égoïste plaisir, mais j’attendrais de pouvoir vous parler avant de disparaître, que nous trouvions tout deux plaisir à la présence de l’autre…

Lent recul pour embrasser son visage d’un regard, et peut être déceler un rouge montant légèrement au visage. Tout pour lui faire oublier le présent et la ramener dans un environnement plus plaisant que celui dans lequel il l’a trouvé… Et puis… il aimait cela lui-même… même si une part de son esprit était vigilante à ne point dépasser la limite imposée par cette bague à son doigt.

Nouvelle question, loin d’être anodine, loin d’être innocente peut être… Gaborn le sait… et pourtant… pourtant, son cœur sursaute un court instant devant les mots. Il laisse s’épanouir un silence et un sourire sur ses lèvres, jaugeant le choix, jugeant la pertinence. S’avançant en tachant de ne pas prêter attention à la chaleur des doigts irradiant son bras et à cette chaleur du corps non loin du sien rentrant en écho de sa propre chaleur, il dit avec douceur…


Le cheval serait en effet bien plus rapide et commode… mais une fois encore, je dois veiller sur vous et sur votre santé, nous irons donc par coche… et… je dois l’avouer, j’aurais grande joie à me reposer encore avant que de devoir reprendre la route… le coche sera donc mon choix et le votre si tel est votre bon plaisir, Marie… Et nous pourrons parler à loisir, compléta t il par devers lui tandis que sa bouche forme une nouvelle fois le prénom de la jeune femme avec cet accent de douceur.

Nouvelle pièce avancée, nouveau sourire, regard pétillant et main qui se pose sur celle de la jeune femme l’espace d’une seconde pour solliciter une réponse…
_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
[Poitiers - quitter la chaleur de la taverne pour un coche froid... peut-être pas tant que cela]

Sourire qui ne quittait plus ses lèvres, changeant juste pour passer du sourire malicieux à l'éclat de rire, suivant les propos échangés.

Mes yeux? Serait-ce d'eux que dépend alors ma sécurité? Voici bien la première fois que l'on fait telle liaison. Et que viennent faire votre dos et votre bras ici?

Lueur étonnée cherchant à comprendre en lisant le noir dissimulé.

Rire qui s'envola, apparemment le port de la robe de bure l'amusait, voire le port de la robe en général.


Me réconforter... Hum... Disons que j'ai un ami qui porte ce qu'il appelle un kilt, il vient d'un ile au nord. Donc voir un homme porter une robe n'est pas si choquant que cela pour moi. Tout dépend du décolleté et de la forme après.

Regard plus intense du bourguignon avant qu'il ne se pencha à son tour pour répondre sur le même ton, murmure à son oreille, souffle chaud dans son cou, mains qui se crispèrent alors qu'un frisson la cueillait. Forcément, son cou, point faible en tous, et elle tendue comme un arc... Rougeur qui monta à ses joues puisqu'en plus, il rajoutait quelques mots pour enfoncer le clou. Ah il le prenait ainsi.

Un pas pour approcher son visage, capuche presque contre capuche, noisettes face au noir, plantées droit, murmure.


Plaisir égoïste avant une fuite? Ah mais non point Gaborn. Vous seriez obligé de me veiller jusqu'à complète guérison.

Le chat jouait toujours avec la souris, chat qui reculait, tout sourire. Ils ne se connaissaient pas, mais ce jeu lui faisait du bien. Cela ne changeait rien à l'inquiétude qu'elle ressentait, à la colère sous-jacente, prête à éclore si elle n'y prenait pas garde. Colère qui luttait d'ailleurs en elle, à la fois nourrie et calmée par la situation.

Les yeux ne se quittaient plus, attente de la décision, quel moyen de locomotion, question posée tout en sachant qu'elle n'était en rien innocente. Et alors? Besoin d'un peu de légereté pour ne pas s'effondrer et il lui en fournissait.

Il s'approcha à son tour. Arriveraient-ils à quitter cette auberge... Sourire à nouveau en écoutant le choix.


Bien, nous prendrons donc mon coche. Des fourrures y sont déposées, nous nous tiendrons chaud. Cela me permettra de vous donner ma première leçon sur comment lutter contre le froid, élève Gaborn.

Et toc, voix douce à son tour, basse, presque un souffle mais assez forte pour qu'il entende, main chaude et forte qui se posait à nouveau sur les siennes et cette fois, Marie releva doucement ses doigts pour les intercaler entre les siens un instant, fugace contact qu'elle rompit doucement en les reposant à plat sur son bras.

Voulez-vous que nous commandions quelque chose à boire et manger pour le trajet?
_________________
Gaborn
[Poitiers, sur le pas d’une porte de taverne, lors d’un jeu dangereux…]

Un signe vers un valet et celui-ci repartit avec la consigne de préparer le coche de la PSE.

Lorsqu’elle s’était approchée, capuchon contre capuchon, l’envie de l’embrasser sur le bout du nez avait saisi le duc. Peut être juste pour lui apprendre à jouer ainsi… Mais il s’était contenu difficilement certes, mais contenu. Un drôle de sourire naquit sur ses lèvres. De ces sourires qui signifiaient tant et plus… Il s’était retenu de lui répondre, réservant sa réponse à plus tard, stimulant la jeune femme par un silence qui etait loin d'être anodin.

La suite de la conversation se déroula, alternant réponse courtoise, sourire enjôleur et regards insondables. La question suivante mit longtemps à traverser la brume de sensation que le mouvement de sa main avait fait naître lorsqu’elle avait glissé ses doigts entre les siens. La douceur et la finesse de ces mains entre les siennes l’avaient réveillé d’un coup tout en l’endormant, des sensations le traversant avec rapidité, communiquant entre son cerveau et son cœur. Garder le contrôle allait s’avérer plus compliqué que prévu semblait il… Mais le jeu toujours en valait la chandelle… aussi demeura t il de marbre, sentant juste un long frisson le parcourir… Enfin le sens des propos de la belle brune lui parvint.


Voulez-vous que nous commandions quelque chose à boire et manger pour le trajet?

Je me contenterais de vous dévorer des yeux et de boire vos paroles…. Surtout si nous avons envie d’arriver un jour auprès du prévôt… Un grand sourire pour ajouter nonchalamment. Et puis, en m’apprenant à avoir chaud, vous n’aurez peut être pas usage de vos mains pour vous sustenter…

D’un geste envers le tavernier, il commanda toutefois une bouteille de vin et deux verres qu’il paya d’une pièce en or. Ces commissions furent déposer dans le coche. Ensuite, il s’avança vers l’extérieur de la taverne, certain d’y trouver le vehicule prêt à les emmener sur les chemins vers le prévôt. Comme prévu, celui-ci était bien en place, les attendant. S’arrêtant devant la porte ouverte par le valet, il s’effaça, tendant sa main avec délicatesse à la jeune femme pour l’aider à monter. Ce faisant, il serra un instant la dite main, peut être un peu trop longtemps pour que cela soit anodin, caressant sans y penser la paume de la jeune fille. A ce moment là, il lui répondit alors ce qu’il méditait depuis qu’elle lui avait murmuré le mot fuite… Si il le faut je resterai jusqu’à complète guérison, et nous en profiterions pour faire plus ample connaissance… commençons déjà dans ce coche, sain de corps et d’esprit que nous sommes ce jour…
_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
[Poitiers – cocher, à la prévoté, en douceur je vous prie.... tout en douceur]

Rougeur à nouveau sur ses joues, un peu plus vive, vite masquée par les longues boucles brunes s'échappant de la capuche quand elle le regarda commander de quoi boire.

Répondre? Certes oui mais pas tout de suite. Attendre un peu, lui faire croire qu'elle avait oublié les mots et allusions pour mieux y revenir. Toujours temps alors, une fois l'hameçon avalé, de ferrer le poisson et de le ramener.

Marie suivit des yeux le vin et les verres avant d'emboiter le pas du bourguignon pour s'engouffrer dans le coche qui attendait.

Main tendue, main prise, de l'autre relever sa robe en découvrant les bottes que l'usage de la Cour n'avait pu l'empêcher de délaisser.

Main s'attardant sur la sienne, se faisant caressante, un instant. Instant court mais qui pouvait sembler des heures, surtout quand les noisettes cherchèrent à nouveau dans le jais la réponse à cette garde.

Réponse à retardement, haussement de sourcil sur un regard amusé, doigts caressants à leur tour le dos de la main alors qu'un pied botté sur le marchepied et l'autre dans le coche, elle le dominait et se penchait pour lui parler.


Alors en ce cas, il va me falloir songer à être malade pour profiter de vos bons soins.


Main glissante de la sienne tandis qu'elle prenait place sur la banquette, attendait qu'il s'installa près d'elle puis posait une fourrure sur les jambes, veillant à bien les recouvrir. Le valet referma la porte et elle tapa deux coups au plafond.


A la Prévosté et en douceur.

Elle tourna la tête pour le regarder et se faisant, baissa sa capuche.

Alors donc, cette première leçon. Prévoir une chaude fourrure ainsi qu'une présence à vos côtés. Rien ne vaut la chaleur d'un être vivant. Bien sûr, pour que cela soit efficace, il faut qu'ils soient proches. Trop loin... Et le froid s'installe.

Ceci dit... Un verre de vin en sus, ne peut qu'aider.

_________________
Gaborn
[Le coche dans Poitiers]

Il avait souri lorsqu’elle avait mentionné l’idée d’être malade pour être, par lui gardée. Il n’avait toutefois pas pipé mot et était monté à sa suite, non sans admirer -avouons le- la silhouette de la jeune femme lorsqu’elle s’était trouvé en contre jour dans la lumière naissante… Les formes harmonieuses, voilés par les vêtements n’en étaient pas moins généreuses.

Une fois à l’intérieur du coche, les rideaux furent tirés avec soin, préservant les deux du froid extérieur…. et des regards. Isolés dans un monde à part voilà ce qu’ils étaient, et cela ne pouvait qu’être dangereux que de se croire dans un rêve… Elle frappa sur le plafond et le coche se mit en route… en douceur… la situation devenait risquée et fort complexe car en étant ainsi, la route se déroulant sous eux, comme un fleuve dans un rêve, le Duc sentait monter le désir de profiter de ce rêve… qui n’en était pas un. Il avait laissé la jeune femme les couvrir d’une fourrure sans rien dire mais maintenant elle reprenait la parole.

Gaborn écouta ensuite le professeur dictait sa leçon, faisant mine de noter les enseignements prodigués. Apres un temps de silence suivant la dernière déclaration, il servit tranquillement deux verres avant de lui en tendre un, effleurant au passage ses doigts. S’enfonçant dans le cuir du coche il dit soudain.


Quelle est donc la juste distance dans ce cas ? N’être ni trop loin, ni trop près me semble relevé d’une gageure bien difficile à atteindre… Ne voudriez vous point me montrer ?
Regard candide démenti par un demi sourire des plus sérieux… Il la contempla, baissant lui-même sa capuche, révélant sa tignasse sombre parsemée de cette mèche blanche… Ses traits, plutôt durs, étaient ouverts et ce sourire lui enlevait 5 à 10 ans… Il plongea ses yeux dans ce de Marie, attendant sa réponse, soudain plus sérieux que nécessaire peut être…
_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
Mariealice
[Poitiers – dans un coche isolés, est-il temps de ferrer?]

Le regard du Duc était amusé et sérieux à la fois, élève attentif à ce qu'il semblait, écoutant son professeur du jour. Sujet particulier que celui de la leçon, qui ne devait pas s'apprendre tous les jours. Quant au lieu d'enseignement...

Il finit par bouger en rompant le contact des regards pour leur servir l'alcool et le reprendre en effleurant ses doigts, verre offert. Puis s'enfonça avant de reprendre la parole.

Ne pas rire, masquer le trouble de sentir chasseur et chassé à la fois, elle plongea ses lèvres dans le vin, en buvant doucement une gorgée.

Temps de répondre et de montrer donc. Se rappeler ses termes d'abord pour les lui renvoyer.


La distance. Voici une excellente question élève Gaborn. Elle est essentielle. Trop loin donc et il fait froid, trop près et l'on brûle. Ceci dit, si j'en crois le festin que vous avez prévu, vous êtes trop loin.

Sourire, voix qui se faisait murmure.


Me dévorer des yeux avez-vous dit mais vos yeux je les vois à peine dans ce sombre coche et ne puis juger de leur voracité. Quant à boire mes paroles, je gage que tendre l'oreille pour les deviner doit être épuisant. Disons que la bonne distance sera quand je pourrais être sûre du premier et que vous pourrez, sans peine, remplacer le vin par mes dires.

Une nouvelle gorgée, sourire malicieux à nouveau, une main sur le verre, l'autre posée sur ses cuisses.

Pour l'usage de mes mains, vous l'avez prévu pour l'une mais l'autre...


Elle poussa un soupir à fendre l'âme. Lentement les doigts se mirent en mouvement, comme tirant un fil invisible menant droit à Gaborn.
_________________
Gaborn
[Poitiers, Saint Bynarr détourne tes yeux...]

La certitude de Gaborn était faite. Eusse t il été célibataire la jeune femme aurait hérité d’un baiser, pas forcement volé… et plus sans aucun doute. Mais voila, il était marié… et cela avait quelque conséquences dans ses actes… Pourtant... et bien pourtant, comment croire que cette jeune femme pouvait sérieusement lui faire des avances… ce n’est pas la première murmura une voix en lui, qui se trouva étouffé sous les grondements provoqués par les murmures de la dame.
Se fut sur ces conseils qu’il s’approcha, menant son visage à quelques centimètres de sien. Dix, quinze à tout casser… en tout cas clairement dans cette zone très symbolique, celle de l’intimité…
S’approchant ainsi, il put lui murmurer, adoucissant sa voix par l’usage de son prénom…

Je n’ai ainsi aucun mal à vous admirer Marie… Belle comme vous êtes, ne pas vous regarder est un crime…
S’approchant encore, ses lèvres à dix centimètres des siennes, il rajouta…
Et d’ici je n’aurais aucun mal à vous entendre et à boire votre souffle et vos paroles… N'importe quel homme vendrait son âme pour etre à ma place...

Un sourire naquit sur ses lèvres. Dieu que le jeu était dangereux et plaisant… Ses yeux plantés dans ceux de Marie devenaient plus noirs à mesure qu’il parlait, et pour lui, rien n’existait plus que ce visage devant ses yeux…

Il reprit

Quand à votre seconde main, celle-ci est libre d’agir à sa guise, la mienne connaît deja sa destination… Il monta la dite main pour la poser avec douceur sur la joue de Marie. La peau est comme satinée, et la chaleur qui irradia la main de Gaborn était à la hauteur de celle qu’il dégageait lui-même… Et son visage s’approche doucement de celui de Marie…

Dix centimètres, c’est une longue distance quand il s’agit de tromper sa femme, quand il s‘agit d’en embrasser une autre…

Dix centimètres, ce sont des heures de mouvement pour avancer alors que le cœur bat plus vite qu’un cheval au galop…

Neuf centimètres, c’est la distance qui les séparait du moment où le jeu deviendrait mortellement sérieux.

Huit centimètres, c’est une heure de parcours en moins, une année de tension en plus, un cœur qui s’affole.

Sept centimètres, c’est les lèvres soudain sèchent qu’il faut ré humidifier d’une langue impatiente…

Six centimètres, c’est un regard qui plonge pour ne pas revenir à la surface, qui plonge dans des prunelles qui semblent changer de couleurs…

Cinq centimètres, c’est…. C’est un cahot sur la route qui bouscule tout le monde dans le coche, renversant les verres de vin. C’est un cahot qui fait tomber Gaborn sur la jeune femme, celle-ci se retrouvant pratiquement allongée sous lui, une tache de vin fleurissant sur leur cape à tous les deux… Cinq centimètres c’est un coup du destin qui place dans une situation aussi embarrassante qu’ambiguë…

_________________
banniere en cours de confection par mon épouse, mais voici le blason :
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)