Snell
Lorsqu'on lui demande pourquoi il se dit infâme, Snell ignore ou dévie la question avec une blague ridicule. La conséquence de ceci est que très peu de gens accorde de l'importance à ce qualificatif auto-attribué. Ils ignorent qu'il y a longtemps, en proie à une des ses colères incontrôllables qui suivirent la perte de son oeil, il avait battu sa femme Zaïna presque jusqu'à la mort.
Elle lui avait rapidement pardonné. Lui, jamais.
Aujourd'hui, il s'apprêtait de faire la même chose, sauf de manière complètement consciente et volontaire. Pour sauver la femme de son coeur, et l'enfant né de leur amour interdit, il allait lever la main sur elle. Et il le regrettait déjà.
Mais leurs options étaient limitées et non seulement ne fut-il pas surpris lorsqu'elle demanda cela de lui, mais il accepta son raisonnement. Penché sur elle et sur le bébé, il hocha la tête gravement en caressant la tête du nouveau-né.
Je le ferai... mais pas devant notre fille.
Il laissa la mère donner un baiser à l'enfant, puis il la ramassa délicatement avant de la donner à la sage-femme.
Attendez-moi à l'extérieur.
Le Borgne regarda la rouquine partir et attendit un moment avant de se retourner vers Armoria. Il la serra dans ses bras affectueusement, des larmes dans ses yeux.
Pardonne-moi, Anaëlle.
Il fit ce qu'elle lui avait demandé. Avec des larmes perlant sur ses joues, il la gifla, il la mordit, saisit ses poignets jusqu'à en laisser des marques, déchira sa robe. Il ne retint pas ses efforts. S'ils n'étaient pas convaincants, ils souffriraient tous.
Lorsqu'il cru en avoir assez fait, il la prit de nouveau dans ses bras et ne retint pas ses larmes. Il baisa le dessus de sa tête, puis sortit les cordes et lui fixa solidement les poignets et les chevilles. Il s'empressa ensuite de faire disparaitre tout morceau de vêtement souillé par les liquides de l'accouchement.
Finalement, il embrassa de nouveau la princesse fraîchement battue, lui chuchota son amour, et puis quitta la chapelle pour veiller sur l'enfant pour lequel elle était prête à souffrir ainsi.
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Elle lui avait rapidement pardonné. Lui, jamais.
Aujourd'hui, il s'apprêtait de faire la même chose, sauf de manière complètement consciente et volontaire. Pour sauver la femme de son coeur, et l'enfant né de leur amour interdit, il allait lever la main sur elle. Et il le regrettait déjà.
Mais leurs options étaient limitées et non seulement ne fut-il pas surpris lorsqu'elle demanda cela de lui, mais il accepta son raisonnement. Penché sur elle et sur le bébé, il hocha la tête gravement en caressant la tête du nouveau-né.
Je le ferai... mais pas devant notre fille.
Il laissa la mère donner un baiser à l'enfant, puis il la ramassa délicatement avant de la donner à la sage-femme.
Attendez-moi à l'extérieur.
Le Borgne regarda la rouquine partir et attendit un moment avant de se retourner vers Armoria. Il la serra dans ses bras affectueusement, des larmes dans ses yeux.
Pardonne-moi, Anaëlle.
Il fit ce qu'elle lui avait demandé. Avec des larmes perlant sur ses joues, il la gifla, il la mordit, saisit ses poignets jusqu'à en laisser des marques, déchira sa robe. Il ne retint pas ses efforts. S'ils n'étaient pas convaincants, ils souffriraient tous.
Lorsqu'il cru en avoir assez fait, il la prit de nouveau dans ses bras et ne retint pas ses larmes. Il baisa le dessus de sa tête, puis sortit les cordes et lui fixa solidement les poignets et les chevilles. Il s'empressa ensuite de faire disparaitre tout morceau de vêtement souillé par les liquides de l'accouchement.
Finalement, il embrassa de nouveau la princesse fraîchement battue, lui chuchota son amour, et puis quitta la chapelle pour veiller sur l'enfant pour lequel elle était prête à souffrir ainsi.
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