[RP] La roulotte d'Ethel

Maelfea avait promis à éthel de passer lui redre visite, sa curioité était grande, elle hâtat le pas jusqu'à la roulotte et toqua.

Ethel lui priat d'entrée et les jeunes femmes s'embrassèrent.

Elles s'assirent devant une bonne tasse de thé fumante.

Bien passons aux choses sérieuses éthel, veux tu jeter un oeil à mes mains?

Elle les lui présenta, paumes en avant

Ne sachant quoi faire dans ce genre de situation elle attendit qu'éthel prenne les choses en main.
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Ethel sourit en voyant Mael se présenter à la roulotte.

Entre je t'en prie, bienvenue chez moi !

Mael était drôle et pressée surtout.
A peine assise, elle présenta ses deux mains...

La jeune femme était jeune et jolie
Ethel regarda ses mains.
Elles étaient fines et plus petites qu'elle ne l'avait imaginé.

Ethel la regarda amusée

La gauche suffira tu sais.

Tu sais Mael... on parle toujours des lignes de la main, mais notre savoir commence toujours par l'étude de la main elle-même, de sa forme et de la manière dont on peut rentrer en contact avec elle.

La tienne n'est pas très longue mais fine avec des attaches très marquées et solides.
C’est un signe de sensibilité et de robustesse Mael, c'est bon signe !

Passons maintenant aux lignes, on commence par la ligne de vie ?
Regarde bien… c’est celle-ci

Ethel lui indiqua du bout tu vas vivre vieille, je n’en sais rien, seul un bonimenteur te répondrait… la longueur de cette ligne ne veut absolument rien dire ! Elle représente simplement le parcours de votre vie.

La tienne est double… ce qui veut dire que tu bénéficies d'une belle résistance aux événements de votre vie.
Et des évènements pas très drôles, il me semble que tu en as quelques uns.
Ils sont représentés par toutes ces petites croix qui jonchent ta ligne… tu vois ?
Par contre… plus on avance… moins on les retrouve… les mauvais jours sont donc derrière toi…
Je vois une vie calme et sereine…

On continue par quoi ?
La ligne de cœur ?
C’est celle-ci !

Tu es sensuelle et sensible.
Et cette fameuse ligne de cœur a une ramification qui rejoint ta ligne de tête !
C’est le signe d'une rencontre amoureuse très importante.
Mais c'est aussi le signe que l'on retrouve dans la main de ceux qui travaillent en couple ou fondent quelque chose en commun.
Et si ce n’est pas encore le cas… je peux t'assurer que c’est très clair et très apparent dans ta main.

Tous ces carrés et ces triangles te protègent et vont t'emmener immanquablement vers une vraie passion…

Passons maintenant à ta ligne de soleil… Celle-ci...
Elle aboutit sur le mont de la lune, là...
C’est excellent…
C’est un signe de charisme et de communication. Tu es appréciée par ce que tu fais et ça, ça durera longtemps !

Là, c’est le mont Jupiter.
Il confirme la direction de vos lignes…
Il est très bombé….
Un mont de Jupiter bombé indique une puissante ambition parfois teintée d'opportunisme, avec un goût marqué pour les relations sociales

Ethel se tut un instant… regarda Meal et lui sourit.

Voilà ma chère Mael !
Tu veux savoir autre chose ?
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Ambroisine avait laissé ce sire puant et repoussant réfléchir à cette histoire de bain....Il avait pris le parti de dormir pour éviter toute réponse...
Passant par le village et dans l'espoir de croiser des âmes ,elle trouva très vite une roulotte avec devant ,des personnes qui attendaient.Mais attendaient quoi?
La dame vivant dans cette roulotte lisait dans les lignes de la main
finit -on par lui dire
Ah ben en voilà une bonne idée!!!
Elle décida de rester à attendre elle aussi.
Son avenir à Fougères l'intéressait.Verrait-elle des gens la consulter?
Allait-elle rester ici ou repartir avant l'hiver?

La gauche suffira tu sais.

Elle otat donc la droite, en se sentant bien bête de s'être montré si empréssée.

Tu sais Mael... on parle toujours des lignes de la main, mais notre savoir commence toujours par l'étude de la main elle-même, de sa forme et de la manière dont on peut rentrer en contact avec elle.

Elle l'écoutait, attentive, elle n'avait jamais prêté attention à cette science si on pouvait l'appeler ainsi.
Ethel n'était pas une charlatent, elle connaissait le sujet, son visage s'enflammé à prodiguer les informations que mael attendait.

Elle enchaina ensuite sur sa ligne de vie, lui expliquant qu'elle ne pouvait définir quand sonnerais le glas, mais qu'elle pouvait faire le compte des évènements d'une vie, elle aborda ensuite un sujet que mael eu du mal à cacher comme sensible. Quand elle prononca :

des évènements pas très drôles, il me semble que tu en as quelques uns.
Ils sont représentés par toutes ces petites croix qui jonchent ta ligne… tu vois ?
Par contre… plus on avance… moins on les retrouve… les mauvais jours sont donc derrière toi…
Je vois une vie calme et sereine…

Elle sentit son coeur se serrer.

Jusqu'où ethel était elle capable de lire? Elle n'osa relever les yeux de peur de rencontrer son regard et de se trahir.
Sa peur retomba quand elle lui annonca que le meillur restait à venir.

Ensuite ethel lui parlat de la passion qu'elle allait vivre, une vrai passion, elle ne connaissait pas encore ce sentiment elle avait bien fea, si doux, si tendre mais elle ne pouvait qualifier leur relation de passionnée, en tout cas pas à ce stade. Les questions se bousculaient dans sa tête.

ethel enchaina :

Là, c’est le mont Jupiter.
Il confirme la direction de vos lignes…
Il est très bombé….
Un mont de Jupiter bombé indique une puissante ambition parfois teintée d'opportunisme, avec un goût marqué pour les relations sociales

Mael s'anima enfin, après tant de doutes, ethel lui confirmait qu'elle avancait sur la bonne voix, elle pensa à tout ce qu'elle avait laissé mais que ca en valait la peine, ethel venait de lui apporter la confirmation, elle était faite pour ca, c'était sa destinée...

Ethel lui demanda si elle voulait savoir autre chose, non rien de plus n'avait d'interêt, sa petit existence venait d'être parcourus.

Des bruits de voix résonnaient à l'extérieur, mael compris qu'ethel avait encore du travail elle prit congé de sa nouvelle amie, la remerciant sincèrement.

On se revois en taverne lui lanca t'elle en lui tournant le dos, je te dois bien une ou deux tournées!
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Et mais ne pars pas comme ça Mael !
Rien ne presse tu sais...

Ethel regarda rapidement par la fenêtre de sa roulotte, elle avait entendu du bruit aussi.

Alors là...
Elle se frotta les yeux...
Il fallait qu'elle aille bruler un cierge !
Phoenix était là, assis sur le bord de la fontaine...
Un autunois !
Mais que faisait il là ?
Ethel chercha LMB du regard... il était seul apparemment.
Et puis Call était là aussi !
Et une dame un peu cachée sous son cape qu'elle ne connaissait pas.

Attends, attends Mael, cette journée est bénie des dieux je t'assure !

Elle se précipita dans son coffre, prit quelques bonnes bouteilles de vin de bourgogne et quelques cochonnailles.

Tiens aide moi, on va fêter cette journée !

Ethel et Mael sortirent les bras chargés à leur rencontre.

Ethel regarda rapidement l'horizon, impatiente de voir se profiler Tristan
Ah si seulement il était là.
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La veille en taverne, Ethel avait annoncé qu'elle donnait un petite fête devant sa roulotte. Kerowin décida d'y aller sans même attendre que Dark revienne du camp. Il la rejoindrait plus tard.
Kerowin avait vu Ethel danser le flamenco et lui avait demandé de lui apprendre. Evidemment comme elle était enceinte de presque trois mois, la leçon de danse devrait attendre un peu, mais en attendant, Kerowin avait surtout envie de passer un bon moment.

Pour ne pas arriver chez Ethel les mains vides, elle avait fait un pain d'épice. Il y avait déjà du monde devant la roulotte, et notamment Callista et Mael.

Demat tout le monde. Il fait drôlement beau aujourd'hui pour une petite démonstration de flamenco. J'ai hâte de te revoir danser Ethel.

Ethel se réjouissait de voir autant de monde.
Elle tendit les bras à Kero qui venait d'arriver et lui souhaita la bienvenue chez elle.
Elle ne pouvait pas faire entrer tout le monde chez elle, mais la soirée allait être belle.
Il n'y avait rien de mieux que de faire la fête dehors et si la soirée se prolongeait, elle ferait même un feu comme dans les campements des siens.

Elle servit à boire à tout le monde, remplissant largement les godets.
On ne repartait jamais sur une patte lorsqu'elle organisait des soirées et elle s'en faisait un point d'honneur.
Alors, elle leva son verre en trinquant à toutes ces nouvelles amitiés.
Elle pensa à Tristan parti discuter avec le futur duc de Brocéliande et ajouta .

Créons les alliances et la paix ici mes amies !
Que joies règnent sur nos peuples et.... là où vous savez maintenant !

Elle se mit à rire puis se tourna vers Kero et Mael qui voulait danser le flamenco.

Vous voulez vraiment ?
Alors attendez, je reviens...
Je vais m'habiller pour ça et installer quelques planches où nous allons pouvoir danser.
La frappe de nos talons doit pouvoir s'entendre et cogner dans les cœurs de ceux qui nous regardent et surtout de ceux qui nous aiment !
Le flamenco est d'une danse d'amour vous savez...
On ne touche pas, on se frôle... c'est la parade de l'amour.
Enfin doucement pour toi Kero, mais tu vas voir, je suis sure qu'il va aimer !

Ethel revint rapidement, posa quelques planches sur le sol et invita les filles à la rejoindre.

Allez Mael, Call, Kero venez.
Et vous aussi Ambroisine !



Déjà, pour commencer et puisqu'on a pas de musiciens, imaginez une musique qui sort tout droit de ce que vous ressentez lorsque vous voulez faire passer quelque chose de fort.
Mais pas une mélodie, ni un truc planplan... non, un truc qui sort de vos tripes.
Et quand vous l'entendez bien, vous savez qu'alors la danse va venir et qu'elle va devenir votre outil.

Ethel se plaça sur les planches, releva un peu ses jupons et se redressa doucement.
Le flamenco était là et la musique entrait en elle.

Sans précipitation, elle releva un bras au dessus de sa tête... le redescendit lentement le long de son corps invitant d'une main ouverte et ronde à entrer dans sa danse.
Elle avança de quelques pas, releva le menton...
Puis commença à frapper le sol...
Une fois, deux fois jusqu'à trouver la cadence furieuse de la passion.
C'est ainsi qu'elle célébrait ses noces avec la terre...
Et c'est ainsi qu' elle aimait.
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Vas-y Ethel, montre nous.

Kerowin se leva avec les autres volontaires pour se placer aux côtés d'Ethel qui commença à danser sur une musique imaginaire. Elle executa quelques pas avant de se tourner vers les filles pour les inviter à la suivre. Kerowin avait saisi le rythme de la danse. Avec ses compagnes, elle entreprit de reproduire les pas que leur montrait Ethel. Ce n'était pas si simple, mais Kerowin ne s'en sortait pas si mal. Du moins à son avis.

Gaya avait décidé de se joindre à la danse.Tous ces pieds qui tapaient et faisaient tant de bruit mettaient de l'animation au coeur du village il aurait été dommage de rater ça.Bon elle était une piètre danseuse et risquait d'écraser pas mal d'arpions.En plus des clacs clacs des chaussures on risquait d'entendre aussi des ouille ouille de douleur...
Elle avait prévenu maintenant c'était à leur risque et péril.
Zabou d'ailleurs s'en donnait à coeur joie et suivait tant bien que mal les indications d'Ethel.Fallait bien avouer qu'elles ressemblaient toutes à un troupeau de vaches enragées à trépinier partout.
Elles étaient loin d'avoir la grâce d'Ethel et son maintien de reine.
Cependant,il fallait reconnaitre que l'ambiance festive,les rires et la danse étaient un vrai régal et qu'elle ne regrettait pas d'y avoir mis ses grands pieds si peu dégourdis.....

Ethel continuait de danser, de tourner, de taper du talon et de frapper haut dans ses mains sans détacher pour autant son regard sur les filles.
C'était extraordinaire... elles étaient toutes sur les planches.
Elle savait que les bretonnes aimaient danser mais se jeter comme elles le faisaient dans un flamenco relevait de beaucoup d'audace.

Le flamenco avait quelque chose d'impudique.
Tout ressortait de cette expression là...
Par les gestes et les séquences, sortaient la douleur, l'amour, les passions...

Elle leur sourit les encourageant à continuer lorsqu'elle vit Zabou arriver, puis Gaya.

Ben Zabou, t'es à la bourre là !
J'allais te faire appeler !
Et toi Gaya, quel honneur de te voir ici !
Venez !
Et vous aussi Dame...

Elle n'eut pas le temps de terminer que les filles étaient déjà sur les planches et tapaient du talon !
Quelle soirée !

Ethel s'arrêta, persuadée que dans un moment proche, tout le monde allait réclamer à boire et se précipiter sur les victuailles.
Et puis, elle était en nage, ses cheveux collaient dans son cou et il fallait qu'elle se préserve.

Elle leva les yeux au ciel, la nuit était tombée et le château de Fougères traçait déjà ses lignes à l'horizon.



Elle allait préparer un feu.
Zabou ! le bois, je peux ?
Sans attendre la réponse, Ethel fit craquer du bois sec et enflamma les buches.



La lune était pleine...
Accroupie près de feu, elle n'arrivait à détacher son regard de cette image.
C'était magique, elle avait l'impression qu'elle pouvait presque la toucher.

Elle se tourna vers les filles.
Vous savez ce qu'on dit chez nous à propos de la lune ?
Je vais vous dire.

Les soirs où l'enfant joue et sourit
De joie, aussi, la lune s'arrondit
Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroit pour lui faire
Un berceau de lumière.

C'est joli non ?
Allez, venez, on va boire et manger un peu...

Plus tard dans la soirée, peut être que Ethel leur raconterait quelques contes gitans.

Si seulement Tristan revenait ce soir.



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Tristan revint de sa promenade nocturne. Il aimait l´ambiance de la nuit, lorsque le village s´endort, les voix se taisent, les bruits s´étouffent...

Mais quelle ne fut pas sa surprise en entendant des cris, les bruits des pas de danse saccadés qui résonnaient sur les planches...

Tristan s´approcha, passa discètement derrière les damoiselles trop occupées à danser pour remarquer sa présence et entra dans la roulotte.

Il se deshabilla et se coucha dans le lit douillet en attendant le retour de sa belle. Il enfouit sa tête dans les oreillers moelleux pour mieux respirer son parfum.
Et il pensa aux nuits agitées de ces derniers jours...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Il était déjà tard quand Ethel décida de prendre congé des filles.
Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas dansé ainsi et la fatigue l'emmenait doucement dans les bras de Morphée.
Certaines étaient assises à un peu à l'écart à discuter entre amies, d'autres s'étaient tout simplement endormies autour du feu.

Elle se dirigea de l'une à l'autre leur souhaitant une belle fin de nuit, les remerciant d'être venues aussi nombreuses, proposant même quelques couvertures à celles qui semblaient vouloir dormir à la belle étoile.

La Bretagne était vraiment une terre d'accueil.

Latcho Drom les filles !

Ethel se dirigea vers la roulotte leur faisant un dernier signe et y entra.
Il faisait noir mais elle ne prit pas la peine d'allumer une chandelle.
Epuisée, elle se dirigea directement vers leur couche.

Tristan était là...
Elle le devinait dans la pénombre.
Elle sourit, il semblait dormir.
Elle s'installa avec précaution auprès de lui ne voulant pas le réveiller.
Alors, elle gouta seulement à sa peau du bout de ses lèvres.

Plus tard dans la nuit, leurs bouches s'étaient cherchées, trouvées, reconnues.
Leurs mains s'étaient serrées, agrippées.
Ethel lui avait dit.
Alors, leurs corps s'étaient touchés avec précaution puis offerts avec violence.
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Ethel avait entendu le chant du coq.
Arff, le jour se levait déja...
Elle était fatiguée et n'ouvrit pas les yeux se contentant de caler sa tête sur l'épaule de Tristan et de poser une main sur son torse.
Elle sourit en pensant qu'ils étaient déjà trois dans leur lit.
Hmm... ils étaient bien...


Elle se replongeait à peine dans cette douce somnolence qu'elle entendit quelqu'un parler.

"Demat là-dedans ! Comment allez-vous ?"

S'ils avaient été à Autun, elle aurait presque pu mettre sa main au feu que le père Graoully était là.
Mais là, elle devait rêver ou faire un cauchemar...

Le père Graoully... le goupillon comme elle l'appelait à l'époque.
Combien de fois, avait il débarqué chez elle la considérant comme hérétique et la menaçant de l'emmener tout droit à l'archidiocèse pour est traduite devant l'officialité archiépiscopale.
Tout ça parce qu'elle lisait dans les lignes de la main.
Elle avait eu peur à l'époque, mais elle s'était débattue haut et fort pour prouver le contraire.

Et puis il y avait sa relation avec Tristan que beaucoup voyaient d'un mauvais œil.
Un diacre et une gitane, qui de surcroît, fautaient hors mariage...
Il faut dire qu'ils ne s'étaient jamais cachés et que la roulotte tanguait plus qu'à son tour !

Dans ses songes, Ethel pensait au soir où le père Graoully leur avait apporté un parchemin signé de Monseigneur Laurent de Nivellus qui condamnait toute relation charnelle en dehors des liens sacrés du mariage et que Tristan avait utilisé pour faire un feu !
C'est vrai qu'il y était peut être allé un peu fort sur ce coup là Tristan.

Et puis, Ethel avait appris à mieux connaitre le père Graoully.
Elle avait compris qu'il était un homme de paix et qu'il avait du certainement arrondir les angles en ce qui les concernait.

Elle avait d'ailleurs été peinée par son départ pour la Bretagne, elle s'était habituée à sa présence même si le fer battait souvent chaud !

Pour l'instant, quelque chose la gênait.
Non, elle ne rêvait pas, il y avait bien quelqu'un dans la roulotte.
Elle ouvrit les yeux...
Le père Graoully était là dans l'entrée...

Elle releva rapidement une couverture sur elle et se frotta les yeux.

Père Graoully !

Elle était sans voix...

Mais que faites vous ici ?
Nous... nous... sommes encore au lit.
Elle se mit à rire et ajouta.
Vous ne savez toujours pas qu'il faut frapper aux portes, même aux portes des roulottes !

Elle s'enroula dans la couverture, elle ne savait pas si elle devait l'embrasser ou pas mais sa joie était sincère.

Attendez moi un instant !
Juste le temps de m'habiller et de préparer une boisson chaude.
Nous devons avoir plein de choses à nous dire !
Non ?

Enfin... elle allait peut être pas tout lui dire non plus, inutile de gâcher une si belle journée !

Elle se tourna Tristan, il bougeait un peu mais dormait encore.
Lui aussi allait être surpris de voir son ancien patron ici !
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hmmm mais quelle heure est-il donc ?

Tristan sortait de son sommeil entrecoupé d´une séance de corps à corps qui l´avait maintenu éveillé une bonne partie de la nuit.
Il se frotta les yeux et les ouvrit tout en s´étirant. Cést à ce moment qu´il vit le bon Père Jean de Graoully.

Mon Père, vous icelieu !

Tristan sortit hors du lit, ces attributs gigotant dans le mouvement, encore turgescent aprés cette nuit agitée. Vite, il enfila ses braies qui étaient étalées à même le sol.
Puis il s´inclina, se releva et continua :

Comme je suis heureux de vous revoir ! Soyez le bien venu dans notre modeste demeure.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Frapper aux portes ? Ah, on fait ça chez vous ?

Répondit le prêtre à la remarque d'Ethel. Son visage s'éclaira alors d'un sourire. Il vit Tristan encore ensommeillé. La nuit avait du être longue.
A la question d'Ethel, il se détourna.

Mais certainement, faites, je vous en prie.

Il se retourna ensuite.

Alors, Autun doit se lasser sans vous non ?
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Les lignes de la main ? Non non, je n'ai pas changé d'avis ! Quant à frapper aux portes, il est vrai que j'ai tendance à oublier.

Graoully sourit, pensant au nombre de fois qu'il avait déboulé chez quelqu'un sans prévenir et sans frapper.

Concernant Irex, Léa m'a prévenu tout de suite. Pour Sorane, ce poste lui ira sûrement très bien, et Maathis est un ancien maire et conseiller, donc il connaît. Pour Aure, je l'ignorais, ou j'avais oublié qu'elle avait quelqu'un. Quant à Bazin, voilà une bien triste chose, mais qui s'est passé il n'y a pas si longtemps ici-même !
Vous attendez un ? Un nouveau cheval pour vos déplacements ? Vous trouvez le vôtre fatigué, c'est cela ?

En ce qui me concerne, je réside à Rennes, dont j'ai repris la cure, et quand je suis parti j'étais en train de célébrer quatre baptêmes, donc je partirais ce soir pour être demain là-bas, ils s'inquiètent. Un nouvel évêque ayant été élu ici, je risque peut-être de changer de poste pour devenir chanoine, du moins c'était l'idée des autres candidats à l'élection.
Je sers à nouveau comme procureur ecclésiastique à Bourges, pour pallier leur manque de procureur, qui n'est toujours pas là bien qu'il ait terminé sa formation.
Et comme vous pouvez le voir à ma croix autour du cou, j'ai été nommé inquisiteur, ce à quoi j'aspirais. Les affaires se répartissent à la congrégation, et je vais bientôt en traiter une avec mes frères. inquisiteurs.
Récemment, on m'a proposé de me lancer dans une liste ducale, mais je n'avais pas vu la missive et j'ai répondu trop tard ! Ce sera pour une prochaine fois !

Graoully se tût alors. Il regardait le cheval par la fenêtre. Il n'avait en effet pas l'air très jeune.
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La réaction d'Ethel le fit sourire.

Chasser les sorcières ? Oui, nous pouvons faire, en effet. Quant aux gitanes, peut-être ne faut-il pas se précipiter.

Là, Graoully adressa un grand sourire à celle qu'il avait tant rêvée derrière les barreaux. A la nouvelle de la grossesse d'Ethel, Graoully se demanda un instant comment répondre.

Je ne puis que vous adresser mes félicitations en tant qu'homme, mais pas en tant que prêtre. Vous savez très bien pourquoi en effet, peut-être à cause d'un papier qui a servi au futur papa à allumer un certain feu.

Graoully se remémora l'histoire en regardant amusé Tristan.

Curieux de tout ? Avide de connaissances ? Il sera prêtre alors ! Avec un père diacre, il lui sera facile d'entrer au séminaire.

Vivre dans le risque : c'est toi qui le dit ! Avec un autre, ils seraient depuis longtemps à un procès ecclésiastique.

Dans le risque en effet, cela pourrait finir par mal finir. Mais quand donc vous marierez-vous ?
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Graoully voyait le soleil s'estomper à l'horizon. Il se décida.

Je suis très heureux de vous avoir vu, mais je vais devoir retourner dans ma cure de Rennes, où j'espère bien vous accueillir durant votre voyage en Bretagne.
Sinon, bonne ambassade à vous, et que le Très-Haut vous garde tous les d...trois !

Ajouta Graoully dans un sourire, tout en se permettant de donner un petit soufflet à Ethel. Puis, il serra la main de Tristan, et sortit de la roulotte.

A bientôt ! Noz vat !
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Ken Emberr mon Père !

Tristan le regarda s'éloigner, très digne, comme un prélat, un Evêque.

Puis il se remit à explorer le cou de sa belle, humant son parfum, jouant à cache cache avec ses cheveux.

Ce qu´on fait maintenant ? Hmmm, on pourrait ... on pourrait ...

Tristan souleva la chemise de sa belle, fit tomber ses braies et la conduisit sur leur petit nid d'amour.

Et là, il lui déroula tout un programme que la bonne morale bretonne réprouve et qu'on ne peut narrer icelieu.
En tout cas, le lit bougeait, Ethel tanguait et la roulotte s'ébranlait.
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Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Tristan était très occupée à honorer sa belle Ethel.
Mais il fut coupé dans son élan lorsqu'il entendit quelqu'un, ou plutôt quelqu'une qui apppelait à la porte.
Tristan reconnut immédiatement la voix de Rejeanne, la bonne bourguignonne.
Il s'arrêta, regarda Ethel et l'interrogea du regard.
Qu'allait choisir Ethel ? Continuer cette danse sensuelle au mileu des draps ou s'habiller et rattrapper Rejeanne ?
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Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Le soleil se levait une nouvelle fois au-dessus de la roulotte d'Ethel.
Tristan fut réveillé par un rai de lumière persistante qui traversait les volets rudimentaires des petites fenêtres.
Il s'étira, encore engourdi par cette nuit de folie. Il avait l'impression de perdre deux kilos par soirée.
Il regarda Ethel qui dormait encore. Elle était belle, son visage apaisé, auréolé par une couronne de cheveux défaits, noués, emmêlés...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

["Du paradis, tendrement enlacés, se grisant de baisers, les amants cherchent les coins ombreux...
Nuits de Chine... nuits câlines, nuits d'amour, nuits d'ivresse, de tendresse où l'on croit rêver jusqu'au petit jour..."]

Ethel venait de se réveiller, elle profitait encore de la chaleur de leur couche, le visage enfoui dans les oreillers.

Tristan était là, rédigeant un papier... sans doute pour l'ambassade.
Elle le regardait, l'aimait comme ça.
Ambassadeur, diacre ou martelant le métal dans sa forge.

Elle se leva, passa derrière lui et lui déposa un baiser dans le cou, sans bruit, sur la pointe des pieds.
Pas besoin de parler à cet instant, tout était calme et doux.

Elle s'enroula dans un long châle de couleur et s'installa sur les marches de la roulotte.

Elle regardait le village se dessiner sous le jour naissant.
Les villageois commençaient à s'activer.
Elle pensait aux rencontres qu'ils y avaient faites et à l'accueil qu'on leur avait réservé.
A cette fête, il y a quelques jours autour de sa roulotte avec des personnes qu'elle ne connaissait pas la veille.
Ça aussi c'était un cadeau de la vie.

Ils allaient bientôt reprendre la route, la tête chargée de nouveaux souvenirs.

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Ethel était dans ses pensées lorsqu'elle vit le patron de la taverne dont elle ne se souvenait plus du nom, s'approcher de la roulotte.
Apparemment, c'est bien elle qu'il venait voir.

Bonjour !
Mais que me vaut cette visite bien matinale ?
Un article dans votre journal sur la vie d'une gitane amoureuse d'un diacre ?
Ou êtes vous simplement préoccupé par les lignes de votre main ?

Ethel était toujours sur les marches de sa roulotte, elle le regardait.
Et bien... il les montrait ces tablettes celui là.

Elle lui sourit, attendant sa réponse.
Elle aurait aimé lui demander de se couvrir un peu mais bon.
C'était pas les lignes du torse qu'elle lisait...
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Laceter sourit à Ethel, elle le questionna:

Il sourit et répondit:

Tout ça à la fois, le tout sous la conviction de la curiosité! Pour l'article, je pense que vous pourriez faire un message dans mon éditorial pour expliquer votre ressenti en ce village! Ce serait avec vos mots...Pour les lignes de ma main, oui, je viens pour ça!

Puis il calina longuement sa Puce qui venait de le rejoindre et de parfaitement expliquer leur demande!
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Lace sourit à Fleure puis il regarda Ethel pour lui annoncer:

Je ne sais pas en fait, peut-être que Fleure en aura envie! Pour ma part, je laisse ma place! C'est dommage, peut-être que nos chemins se croiseront à nouveau et que je ne mettrai pas tant de temps à venir vers vous et Tristan!

Il embrassa tendrement sa Puce puis lui sourit tendrement.
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Ethel les regardait et les écoutait.
Peut être avaient ils raison...
Il ne fallait peut être pas tout savoir.

Les doigts de la jeune femme étaient ronds mais sans plus.
Une jeune femme heureuse.
Ses doigts bougeaient... elle était jeune, insouciante et amoureuse !

Lui, ses doigts ne bougeaient presque pas... presque fermés.
L'homme était plus renfermé, moins expansif mais loyal...

Ethel les salua chaleureusement.

Merci de votre compréhension.
Latcho drom à vous deux.
Belle vie à vous !

Elle leur sourit et rentra dans sa roulotte auprès de Tristan.
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