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[Rp/Ig] L'éclosion de la fleur de feu

Mousse4480
[Entrée en Berry]

Memento Mori s'était mit en route.
Ils partaient tous en direction du Berry, ça faisait des jours qu'ils attendaient ça.
Les hommes étaient un peu nerveux, fallait dire que la guerre des nerfs avaient été un peu longue, cette sorte de guerre faisait des ravages dans les rangs, spécialement dans les rangs d'une armée, car le plus long pour tous soldats, s'étaient de ne pas en découdre.
Le commandant Mousse se déplaçait à cheval dans les rangs, doucement, en lançant des regards aux hommes, en leur parlant calmement.
Il en connaissait beaucoup, pas personnellement non, mais beaucoup de visages, lui étaient familier.
Il s'était déjà battu avec ou contre, lorsqu'il était en Gascogne.
Tous ce hommes étaient des combattants aguerris, tous avaient déjà au moins fait une guerre.
Le Capitaine ne prenait que les hommes auxquels il pouvait faire confiance, que les hommes qui ne reculeraient pas...
Soudain, à côté de ses connaissances gasconnes, alors que Nanius le suivait, une escarmouche se produisit, une poignée d'inconscient avait pris comme cible Memento.
Ils ne firent pas le poids. Le commandant en était désolé, il avait sorti son épée et en avait tailladé 3 ou 4. Un gout de guerre avant l'assaut final.
L'Euphorie passée, ils s'installèrent à l'entrée de Chatelroux.


Campement Memento Mori

Les hommes avaient fait un feu, le commandant s'était installé près d'eux.
Ils souriaient, mangeaient, buvaient. Mousse était à côté de Nanius. Il lui parlait doucement.
Cette femme, c'était une perle, elle le suivait partout ou il allait, elle le suivrait jusqu'à la mort.
Il faisait très attention à elle, il couvrait toujours ses arrières, il la protégeait, bien qu'elle n'avait plus besoin de lui pour se défendre, elle avait fait l'entrainement qu'il fallait, c'était déjà une soldat aguerrie, à cause de lui, il l'avait amené dans plusieurs guerres.
Bref, tout ce passait bien, c'était une espèce de repos avant l'assaut.

_________________
Namaycush
[En Cambrousse]

Memento…

Assemblage hétéroclite de forces vives de tous bords et d’horizons réunies par des convictions aussi diverses que variées….

Et de la conviction naît la Cause….

La Sienne était limousine, rousse et Comtesse… de sang, de feu et d’émeraude mais aussi de miel et de sève…
Alors encore une fois avait-il battu le rappel des troupes et les vieux soldats gascons s’étaient mis en route rejoignant le combat de leur Capitaine bientôt rejoint par d’autres qui furent autrefois parfois l’ennemi…tel Liaam…dont le seul point commun qu’il partageait était deux blondes qu’ils avaient connues…alors le Sombre pacta avec le Clair et Cause devint commune… Kar les rejoignit…Elle autre histoire, elle voulait le tuer…quand il n’en savait rien mais elle n’avait pas l’air trop pressée en tout cas.

Lelmax l’avait rejoint aussi….Lui c’était une autre femme qui les avaient réunis…alors il lui a fait jurer, pogne dans pogne et front contre front, sur la mémoire d’Ermesinde de ne point les trahir…ainsi il sut que parole serait respectée envers et contre tout. Quelques jours après il lui demandait d’être son témoin de mariage, avec Sofio dont il était tombé éperdument amoureux.

Tout change…

Sofio déambulait le soir à travers le camp en tenue pour le moins légère malgré la fraîcheur des nuits d’automne. Nul doute que si Lel ne restait point attentif, les Memento l’aurait allègrement mélangée à eux…L’ambiance était plutôt libertine dans la compagnie en général.

Grinwold, le frangin restait étonnamment absent, pourtant il était là. Mousse ronchonnait, état normal chez lui et Nanius devint le Spadassin, dit le Spadasse et gérait la logistique du mieux qu’elle pouvait malgré les facéties du Vicomte Dragonet, dont la lance cuirassée affichait toute l’arrogance de Haute-Noblesse, sur les marchés. Azou, la douce brute, et Miss roucoulaient tous les soirs sous la complicité de la lune rousse…ambiance détendue pour campagne militaire improbable.

Le seul Limousin qui s’était mélangé à eux se nommait Jules, un homme tourmenté qui tournait la page de son passé afin de mieux écrire le chapitre de son futur.
Les autres faisaient quartiers séparés, ne cherchant pas le contact avec la joyeuse troupe.

La Barrique, accompagnée par une Gasconne fraîche et pétillante accomplissait sa mission avec une rigueur toute à son habitude. Elle était pour le moins simple, gérer la logistique vineuse de la troupe. Ceci était pour lui vocation dans laquelle il s’adonnait de ton son palais et corps. Aussi le Capitan lui pardonnait sans sourciller ses frasques alcoolisées par l’accord tacite qu’ils avaient décidé d’un commun accord.

Quelques jours auparavant, à Guéret, au sein des armées qui se préparent, quand la fébrilité gagne les hommes comme les bêtes et qui rend souvent les hommes pire que les bêtes, il avait donné l’ordre de marche, arrière garde d’une force tranquille alliée déjà en territoire ennemi.

Sa dernière nuit d’union comtale en La Marche s’était empreinte d’une saveur toute particulière, charnellement intime, plus intense et intrigante que les précédentes.

Que serait l’attrait, sans la part de mystère qui rend et garde le désir…envie et en vie ?

Au matin, sur le départ à regrets de la tiédeur de la couche, il avait senti son regard sur lui, puis ses paroles : « Mon Am… ». Tête penchée et émeraudes à la renarde il s’était retourné…puis elle lui dit : « Je t’aime ». Alors comme un roc de plein fouet dans une tempête, le genoux fléchit l’espace d’un instant et intérieurement l’homme d’armes se mua en homme de larmes avant de retourner sur ses pas et frisson dans l’échine qui refuse de s’éteindre il enserra son visage de deux paumes douces comme le miel dans un mouvement d’une tendresse imitant celle du papillon se posant sur la flamme qui le tuera et il déposa un baiser léger comme un battement d’ailes en se surprenant à lui répondre : « Moi aussi ! ».

Paradoxe de la condition de l’homme, Alcyone déclarait son amour et Namay partait à la guerre…

Mission fut vite accomplie et tête de pont établie. La route menant de Guéret à Châteauroux ressemblait à un trottoir bien lissé sans échardes. Le Faucard était passé par là et seuls l’ombre des Gypaètes planait sombrement au-dessus de leur tête, seuls témoins de l’abattage en règle de ceux, espions du Berry ou pas, se trouvant au mauvais moment au mauvais endroit.

La Guerre ne connaissait pas le sentiment tant il est vrai que l’objet de celle-ci est la victoire ; celui de la victoire, la conquête et celui de la conquête, la conservation. Peu en importait le prix.

Seul ce matin-là dans la tente de commandement, alors que les brumes se dissipent, il saisit l’épée posée devant lui, à plat, la tient de ses deux mains sous la lame et sourit observant les armes de Ste Anne frappées à sa base et sur le long du plat la gravure « Bordel ! ». Epée de femmes qu’il laissait échapper souvent lorsqu’il moulinait avec à ses débuts….Il repose enfin cette lame légère et équilibrée, toute de précision faite…

Ecritoire de campagne et plume de service :


Citation:
Aux Autorités Ducales,
Aux chefs d’armée berrichonnes,
A la population,

Adishatz !

Vu le délai imparti par l’ultimatum des forces de l’Alliance du Centre,

Moi, Namaycush Salmo Salar, au nom des pouvoirs qui me sont conférés par Sa Grandeur Alcyone de Ste Anne, Comtesse légitime du Limousin et de la Marche, vous intime l’ordre de désarmer sans condition aucune dans la journée.

Faute de quoi, à la mi nuit, par trois flèches de feu vers l’Astre convergeant , assaut sera donné, sans pitié, sans quartiers et sans partage, dans le respect des lois de la guerre et des codes d’honneur la régissant.

Néanmoins, conscient que la population civile n’ait point à subir les conséquences des décisions d’un Duc tyrannique, qu’il soit su par delà les monts, les terres, les rivières que toute personne se réfugiant dans un édifice, quel qu’il soit, sur lequel aura été inscrit auparavant à la chaux la Croix d’Aristote, se verra épargnée.



Ainsi fait sous les frondaisons berrichonnes, le Xvème jour d’octobre de l’an de grâce 1457.



Namaycush Salmo Salar
Capitaine Carmin et de Talus,
Commandant de Memento Mori
Baron de Hautpoul,
Seigneur de Agonac et de Huisseau Le Mat, en Touraine !



Annonce rédigée, déjà les estafettes la distribuent aux quatre coins du Berry....

Il est temps, vareuse boutonnée, ceinturon à l’heure, râpière droite, bottes cirées, démarche assurée, sur son épaule gauche fanion d’étoffe plié en triangle…La Couleur est Carmin !

Sortie de tente, ordres donnés d’une voix ferme….
Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !

Il sourit en voyant flotter la bannière de Barbezeux à ses côtés….
_________________
Ceraphin
[Châteauroux, sur un rempart, entre deux créneaux... tignasse au vent.]


Comme une impression de déjà vu...
Comme un recommencement... avec néanmoins une certaine différence, une différence certaine.
Une rumeur de guerre donc... l'enfant inspecte l'horizon.

La guerre, le gamin l'avait connu, deux années auparavant.
Deux années, c'était bien cela?
Une guerre qui lui avait pris son paternel, piétaille tombée parmi tant d'autres lors de la prise de Châteauroux par les armées tourangelles et autres corps francs méprisables et méprisés.
Du haut de ses 11 ans, à 'époque, il avait craché comme il avait pu sur ces envahisseurs...


Tourangeaux têtes de veaux... auvergnats têtes de rats!

Tout était dit là d'dans.
Lui s'en foutait des histoires d'alors, histoires d'une minorité berrichonne lochoise et d'un Duc à punir pour des raisons qui le dépassaient un peu.
De toutes façons le dit Duc n'habitait absolument pas à Châteauroux alors pourquoi détruire sa ville à lui, Ceraphin Malherbe?
Il avait vu les Lucioles s'abattre dans les ruelles ou il jouait peu encore peu auparavant, les Sentinelles inonder le centre du village et tout ce petit monde répandre la mort et le sang en proclamant venir libérer un peuple.
Deux plus tard, Ceraphin comprenait.
Il comprenait qu'on prenait les excuses qu'on pouvait pour tenter de se donner bonne conscience de choses qu'on ne pardonnerait pas soi même à autrui... et qu'au nom de la vengeance on se rendait tout aussi condamnable que ceux que l'on condamnait.

Et donc l'histoire était un perpétuel recommencement.
Voici, qu'au détour d'un long voyage pour revoir mère naturelle et fratrie, Ceraphin voyait à nouveau le cavalier spectral de la guerre s'en venir chevaucher sur les plates bandes de sa petite vie si rarement tranquille.
Hasard et coïncidence, la vie avait encore décidé pour lui.
Car qu'importe qu'il ne soit plus résident du Berry, ici était encore sa ville, ici étaient encore les siens.
Et en l'absence du père, il restait, à 13 ans, l'homme de la maison familiale... aussi cette fois, il ne se contentera pas de jeter des cailloux à la sauvette au passage d'un Cuculus de mauvaise augure et de clamer à la sauvette son fameux pamphlet sur la nature néo bovine du faciès de l'habitant de Touraine.
Non, cette fois, il irait épée de Brantôme au poing et bouclier familial au dos.

Ironiquement des armes de Touraine d'ailleurs, celles léguées par une Maman d'adoption qui fut chérie, seul héritage béni du précédent conflit, puisque c'est dans les rangs de l'ennemi qu'il la connut, puisque c'est dans les rangs adverses qu'il l'aima.
Et pour sa mémoire et au nom de ce qu'elle lui avait appris le temps d'une brève vie partagée, il irait sans craindre et sans honte de faire ce qu'il pensait être bien.

Défendre les pierres de son village, non pas au nom d'un Duc dont il se méfiait désormais tant qu'il ne saura s'il était réellement l'auteur de la missive insultante reçue, mais au nom des siens qui n'ont ni querellé ni pillé, ni tué personne, au nom de ses frères et de sa sœur qui n'ont plus que leur mère et qui la garderont, foi de Ceraf'.

Le net au vent et le cœur dans les souvenirs, là haut sur les remparts de Château Raoul, un gamin revoit et revit les histoires d'autrefois...
Et il rêvasse qu'une Maman masquée revienne, aux côtés d'un Coucou lugubre, chevauchant tout droit du paradis solaire pour venir le voir.


Qui sait, peut être que cette fois, ils défendront avec moi... et souffle une mèche de cheveux égarée devant ses yeux avant de réajuster sur sa tête le chapeau du Ruffian.
Et s'en retourne, livrant à l'horizon les armoiries d'Azayes frappées sur le bouclier qui pare son dos d'enfant.

_________________
Liamchaa
[Dans la charrette, rette, rette]

Vue sur le camp.
Ça bouge.
Derrière lui aussi.
Il se retourne.
Rabat la toile.
La blonde s'étire.
Une vraie chatte.
Après la tigresse de la nuit.
Besoin d'extérioriser sans doute.
Sourire narquois.
Le Sombre revient vers elle.
Tire la couverture la dénudant.
Scintillement des émeraudes.
Presque vicieux.


Suis dégoutée.. J'cassé ma hache..
Moi qui voulait la tester sur Chateauroux. En une baston, t'y crois?


Se penche sur elle.
Parcourt les courbes.
Lèvres...
Langue...
Arrive au visage.
La zieute.
Si proche.
Sentir son souffle.
Respirer son odeur.
Mélange de transpirations.
De sang.
De mort.
Murmure...


T'as tranché l'gars en deux.... t'voulais quoi d'plus... Puis t'pouvais pas savoir qu'il y avait un rocher derrière... Ou 'lors... t'on r"filé une hache à un coup en Limousin sachant qu't'étais du Berry...

Il embrasse les lèvres.
Empoigne.
Monticule blanchâtre.
Érecté par le froid.
Le combat excite.
La mort lui plait.
Il joue avec depuis si longtemps.
Le jour venu.
Il l'accueillera.
Pas de remise de peine.
Pas de retour possible alors.
Alors oui.
Il est excité.
Envie d'elle.
Là.
A l'abri sous leur barque.


Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !

Cette voix.
Regard furax du Noir.
Toujours au mauvais moment.
Il se redresse.
Sombre regard.
Emprunt de fureur.
De frustration.


Choisit bien son moment c'lui là... J'crois qu'il faut qu't' ailles...

Ceinture au mur.
Geste sur.
Décrochée.
La lame est là.
Encore souillée de la nuit.
Une épée en plus.
Une hache attend également.
L'amante se lève.
Vient contre lui.
Derrière.
Mains caressantes.
Il ferme les yeux.
Respire calmement.
Il se tourne...
Kar1
[Sous une barque remplie de fauves]


T'as tranché l'gars en deux.... t'voulais quoi d'plus... Puis t'pouvais pas savoir qu'il y avait un rocher derrière... Ou 'lors... t'on r"filé une hache à un coup en Limousin sachant qu't'étais du Berry...

La voilà qui sourit. Il a toujours le mot pour lui redonner force et courage. En plus, derrière ses dires on peut desceller une once de fièreté. Karine a quand même tranché quelqu'un en deux. La guerre ne fait que commencer pour elle. En d'autres termes, il l'aime. Ne le dira pas, mais elle le sait. Même plus besoin qu'on la rassure. Depuis qu'ils se connaissent les gestes deviennent plus confiants de jour en jour. Parcourir leur peau n'est plus une aventure, mais une épopée sans fin ou les corps trépassent de désir. L'oeil du Noir brille, les baisers sont doux, s'offrir à lui, une fois de plus, peut être la dernière en plus. En somme, se sentir belle, même au petit matin, la paille blonde en bordel.

Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !

Un long soupire lorsqu'il se lève. La blonde fait de même. N'a pas vraiment le choix à vrai dire. C'est vrai qu'il choisit toujours le bon moment. Y charie c'ui là. Et l'attendra d'ailleurs. Pas longtemps parce que la guerre, c'est la guerre, mais il faudra qu'il soit patient, comme elle essaye de l'être depuis des jours. L'est cheftaine d'une division qui n'écoute même pas ses conseils. A quoi bon. Alors elle prend son temps, encore nue, dos à lui, et laisse ses mains caresser les flancs de son homme pour venir ensuite l'enlacer délicatement. Elles s'étalent sur le ventre, les paumes aplanies aux doigts délicats. Les talons se soulèvent. son corps le frôle, le bassin ondule légèrement et ses lèvres se mettent à lui chatouiller l'encolure.

Il se retourne..


J'te dis.. Vais l'tuer ce Namay, y nous emmerd'ra plus..
Pour l'heure, l'attendra.


Un regard et c'est entendu. Sont d'accord tous les deux pour que le Cap' poirote. Vont lui montrer qui sont les chefs tiens. Son sourire s'agrandit, montrant ses dents pas trop jaunies par le temps. Ses mains sont revenues sur les flancs. C'est décidément le ventre qu'elles prennent pour cible aujourd'hui, et pourquoi pas plus si affinité. Ses hanches sont collées à celles du Noir, leurs entres jambe s'entrechoquent doucement. L'oeil de la blonde pétille légèrement plus maintenant, elle se fait féline, laissant ses griffes au repos, et l'aguiche en se mordant une lèvre. Une main baladeuse découvre le tissu des braies tendu. Elle en défait le lacet, puis quelques doigts frais viennent se réchauffer contre sa peau raidie.
_________________
Karine de Pommières.
Liamchaa
[Partie de campagne]

Tout s'efface.
Bruits de bottes.
Beuglement soldatesque.
Aiguisage des fers.
Juste eux.
Dans cette charrette.
Corps d'albâtre.
Contre corps d'ébène.
La blanche se fait baladeuse.


J'crois 'ssi qu'il peut attendre...

Frissons.
Mains froides vite réchauffées.
Braies descendant.
Sourires complices.
Excitations des sens.
Aucuns répis pour les corps.
Tendus.
Aux abois.
Ivres de jouissance charnelles.

Il se donne.
Doigts parcourant la chevelure d'or.
Laisse tomber l'attirail.
La guide vers son plaisir.
Marmonne des mots.
Langue inconnue d'elle.
Avant de la repousser.
Venir sur elle.
Allongée sur la couche.
Chevauché la lionne.
Par delà la savane.
La faire rugir.
Sentir ses griffes sur son dos.
Le temps n'a plus d'importance.
Il la prend.
Elle s'offre.
Instant vieux comme le monde.

[Vu de l'extérieur]

Canasson remue les oreilles.
La bête se tourne.
Hennissement.
La charrette vibre.
Gémissements en sortent.
La fenêtre de toit ouverte.
Râle animal.
Des troufions passent.
Rigolent sous leur casque.
L'un tape sur un côté.


C'est pas l'moment là d'dans!!! Hahahaha!!!
Gardez vos forces pour plus tard!!!


Éclats de rire.
Peu importe.
On ne choisit pas.
Ils sont heureux.
Leur chemin est devant eux.
Foin de l'avenir.
Oublié le passé.
La carriole cesse de s'agiter.
Les êtres repus.
La vie est ainsi faite.
Prendre du plaisir.
Quand il est temps.
Nanius
[ Dans la nuit du 13 au 14.…sur un nœud en Berry ]

Baluchon sur le dos ils avaient enfin quittés le Limousin, depuis le temps qu’elle attendait ce moment, il lui fallait de l’action à Nanius, elle n’aimait pas rester sans rien faire, le calme trop peu pour elle…elle avait pris goût a se genre d’excursion militaire, cela lui rappellerait sans doute ses bons moments en Gascogne….les seuls d‘ailleurs.

Mémento Mori était devenu comme une grande famille…elle n’en connaissait que quelques uns certes mais elle savait que les liens se lieraient très vite.
Tous se suivaient de près, son attirail en place, elle était non loin de son Moussaillon, c’était grâce a lui si elle se trouvait ici aujourd’hui et elle en était fière.

Le regard baladeur de part et d’autre et l’oreille attentive au moindre craquement de branche, la brunette savait qu’a tout moment quelqu’un pouvait surgir de n’importe ou.
Et pas de bol c’est se qui se produisit, malheureusement pas de chance pour les adversaires que de s’attaquer à plus fort que soit.
Nanius avaient passée tellement de temps à la caserne a apprendre les cours que les mettre en pratique était devenu une simple formalité.

Elle en dégomma quelques uns, et jeta un coup d’œil rapide à ses compères qui se battaient à leurs tours.
Hop hop hop , en deux temps , trois mouvements…
Mémento dégagea toute personne encombrante sur son passage.
Une fois le ménage fait, tous reprirent la route tranquillement jusqu’à se poser un campement pour la nuit….





[ Campement Mémento Mori…dans la nuit du 14 au 15 ]

La soirée s’annonçait des plus paisible, leur petit contre temps les avaient a peine fatigués.
Les couples se retrouvaient afin de partager un moment de tendresse,, quant aux autres ils riaient de bon cœur, et évoquaient leur combat passé.
Quand à Nanius, elle profita de ce moment d’apaisement pour distribuer la nourriture à chacun, elle prenait son rôle de logisticienne très a cœur.
Une fois les rations données à chacun, elle se posa à côté de son Mousse.

Complicité qu’elle n’ échangerait pour rien au monde, il était son apaisement à elle.
Elle aimait être a ses côtés, il lui avait appris la vie…
Cet alors qu’avec un sourire taquin elle lui dit:


Dit Mousse, y caille ce soir je pourrais dormir avec toi pour que tu me réchauffe?

Le sourire aux lèvres, la brunette connaissait déjà sa réponse..

Paroles partagées, sourires et regards échangés…elle posa sa tête contre son épaule et profita de cet instant paisible….
Gmat
[ quelque part en Berry ]

Gmat était toujours là, dans ce nouveau duché où il ne connaissait personne hormis sa camaraderie d’arme.

Assis, venant de manger quelques pauvres grains de maïs dans une assiette à peine en l’état, au fond d’une taverne glauque Bérrichonne.

Accoudé sur le bar, devant son écuelle,....songeur....
Ni le bruit des éternels pochards, ni les éclats de verre, ni les ouvertures et claquements de portes ne pouvaient le distraire.

Il repensait à son ami disparu il y a peu,.... histoire tragique....

Les pensées envers ce nouvel ange le renvoient il y a quelque temps, lors de leur rencontre plus au sud et débordent sur différents noms...

Surtout deux noms qui sont désormais d’actualité.... Nous parlons alors de Namaycush et du colosse Eikorc....
En effet, deux hommes parmi les fidèles compagnons de « l’inconnu » Gmat qui, par le temps on prit différents chemins...


Tavernier ?!!!
Ôtez-moi le couvert et donnez-moi de quoi griffonner, je vous prie ! Et n’oubliez pas de me remplir le godet de breuvage !


Le nettoyage effectué, il conserva le morceau de tissu qu’il avait pour s’essuyer de son repas puis avec la plume emprunntée, il commença par l’encrasser d’encre.

Dessinant un cercle à l’Ouest, la Touraine... Eikorc son ancien compagnon d’armes....

Un cercle au sud, le Limousin... Namaycush, ainsi compagnon Gascon... accompagné d’une amie de son enfance....la duchesse....

Un cercle au centre... Le Berry dans lequel on lui avait proposé de venir soutenir le Duché...

Puis, le voleur posa la plume, éloignant un peu plus ses yeux de cette chiffonnade afin d’en réfléchir un peu...

Hum.... trois hommes... trois anciens camarades.... dans trois groupes francs différents....dans trois duchés différents... dans trois oppositions différentes avec chacun trois objectifs différents.....

Comment a-t-on fait pour s’en retrouver là ?!
Cela sonne peut-être la fin d’une histoire ?! la clôture de tant d’années passées....
Le destin seul sait ce qu’il lui reste à faire et saura comment cela se terminera.

Chacun va se retrouver face à ses anciens compagnons, frères d’armes et bien plus...
Crainte, haine, désarroi, euphorie.... que se passera-t-il dans ces futurs moments ?!
Cela se décidera lorsqu’on se trouvera tous les uns face aux autres....

Puis il déchira la paperasse, vidant son godet d’un trait avant de le claquer net sur le bar puis se dirigea vers la sortie, poussant tous ces biturins sur son passage afin de ressentir l’air extérieur....

L’entrée Limousines en terres Bérrichonnes était effectuée et il était l’heure maintenant de lever l’étendard !

_________________
A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Burrich
[La veille au soir]

Ravi de voir enfin Delhie sortir de sa déprime d’un léger sourire empli de promesses, Burrich s’autorise à poursuivre ses pitreries. Le plus dur c’est le ridicule, mais on s’y fait vite.

Quand je t’aurais troué celles la en voulant de marquer sur les fesses mon petit mouton. Tu serras bien obligé de les récurer seul les bleu si t’veux quelque chose à t’mettre la feignasse.

C’est gagné, la Belle se fâche, lui se lève et en vitesse. Le fiancé feint un air outré en posant ses poings sur ses hanches.

Non mais dis! Si tu veux m’chauffer tu t’es trompée d’manche ma jolie...

Un sourire pervers se peint sur sa trogne tout en avançant vulgairement son bassin en sa direction, le bouclier à portée de main, tout d’même. Pas fou le Gascon!
Nanius, ravitaillant les troupes en nourriture passe près d’eux à ce moment là et dépose leur ration. Tout à coup lui revient en mémoire qu’elle est la logisticienne de Memento, la Spadasse... Des souvenirs d’une autre Spadasse en un autre temps se rappellent à lui. Elissar... Qu’est ce qu’il aimerait la voir débouler ici avec son air fier et son franc parler qui avait fait d’elle la grande gueule de l’ost à l’époque. Une camarade comme elle, il n’en a encore jamais retrouvé depuis que leurs chemins se sont séparés.

Le Brun la remercie d’un sourire, puis se jette sans attendre sur cette offrande salvatrice pour ses miches.

Héhé.. allez pose ton bâton et viens becter, tu peux bien m’garder pour l’dessert, non?

Les bras ouvert à elle en signe de reddition, il l’invite à la rejoindre pour quelques instants de calme, se foutant bien de ce qui les attend demain.

[Un lendemain qui chante]

Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !

Nom d’diou! Déjà l’heure? Bon... Pas moyen qu’il se lève le premier. Quoique la Delhie au petit matin, c’est pas un cadeau. Autant prendre les devants. D’un baiser, les yeux fermés, le Gascon sort la donzelle de sa léthargie.

Puis soudain le cerveau engourdi se met à cogiter. Le plan était de les attendre en pleine campagne. V’là qu’il faut passer à l’attaque maintenant? Aahh... les aléas de la guerre. Rien de telle que la surprise d’un assaut pour mettre l’humeur souvent râleuse et railleuse de la Brute au beau fixe.


Rhoo magne, l’est temps d’aller dégoupiller les Goupils, j’compte pas leur poser d’lapin cette fois.

Delhie ne sait probablement de quoi il parle, l’était pas là en Guyenne quand ils ont réussi à échapper à la Desembarranta in extremis en les roulant dans la farine en cette bonne vieille Guyenne. Enfin là, c’est pour en découdre qu’ils sont venus, finis les duels contre les pécores dégingandés qui laissent sur sa faim. Place au combat, le vrai.

Mordom
[Berry... ]

Mordom suivait toujours, fidèle a son poste... enfin si le fait d'être allongé sur un muret peut être défini comme tel... on pourra dire que oui.
Le combat de la veille lui revenait alors en mémoire:
Bref, sanglant, pas trop de vacarme: les aut' avaient pas eu le temps de comprendre... ça promettait. Son épée avait pourfendu, transpercé, tranché et il n'en avait ressenti aucun gêne, aucun remords; face a ces pôv' malchanceux... comme qui dirait, chacun son tour hein ?
Son épée... sacré bout d'feraille, pour sa première utilisation, son détenteur était ravi, a se demander comment les mains poilus de cet alcoolo d'medic' avaient pu faire pareil ouvrage...

Durant le combat... ou plutôt la boucherie, il avait eu tout son temps pour observer ses compagnons et il était content de voir qu'il était entouré de guerriers balèze et bien bourrins héhé. Il est vrai que Burrich était assez impressionnant et batailler a ses cotés devait être assez marrant, Mo' tentera de se trouver près de lui a l'avenir, les deux feraient un malheur... enfin seulement si le Gascon est de son avi, ptet' ben qu'y veut massacrer seul ^^. Quand au Noir et a la Blonde... on concluait rapidement qu'il valait mieux être de leur coté dans un combat...

Après avoir laissé les corps inanimés des voyageurs derrière eux, l'armée s'était posée, montant un campement. Un feu avait été érigé et on vaquait désormais a ses occupations.
L'ambiance y était bonne enfant et tout le monde avait l'air d'avoir trouvé sa place, que ca soit près du feu... ou dans une charrette.
A un moment, du coin de l'oeil... et l'oreille indiscrète, le jeune homme avait été obligé d'avouer qu'il devrait remettre ses cours de logistique et de souplesse a un autre jour huhu...
M'enfin il trouva le réconfort prêt du feu, dans la bonne humeur, l'alcool (enfin pas trop quand meme, faudrait pas qu'on continue notre avancée sur le sol berrichon en titubant) et les blagues vaseuses.

Et le lendemain, après une nuit ca...


Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !

Ouf ! retour brutal a la réalité.
Tout le campement bouge, on entend des cris, des ordres brefs et des bruit de course. Mordom descend du muret sur lequel il s'était allongé pour se préparer a repartir.
Après avoir désespérément cherché son épée... qui était en fait tombée de l'autre coté du muret, il se rendit rapidement dans son rang, sans oublié de balancer l'insecte immonde qu'il venait de trouver, dans la charrette qui tanguait au rythme des râles qui s'en échappaient: Allez allez faut s'lever les amis, fini d'jouer on bouge ! .
Et sans prendre gare au branle bas de combat qui s'effectuait dans la charrette du a l'arrivée de ce troisième invité, Mo' retrouva ses compagnons en riant, suivit d'accolades et de poignées de main chaleureuse.

C'allait enfin dev'nir un peu plus sérieux... se dit-il, il joignit alors un éclat de rire a sa pensée.

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Fishcat
[Campement de la Desembaranta]

La patience est amère mais son fruit est doux ne cessait-on pas de lui répéter. Des semaines durant les armées jouèrent au chat et à la souris. Intrusion des auvergnats dans le Berry, raids des berrichons en Touraine désormais le Limousin et le Périgord entraient dans cette danse macabre.
L'ultimatum lancé eut l'effet inverse, les sujets du bon duc George étaient plus que jamais soudés, les volontaires civils affluaient en masse sur le campement de la Desembarranta.

Cela faisait chaud au cœur d'assister à un tel déploiement de solidarité, en Guyenne Eloa avait été habituée aux querelles intestines et partisanes.
Pied de nez du destin ou propension des Renards à se trouver là où les conflits sont larvés, la Casaviecchi qui recompilaient les informations constata avec amusement que les protagonistes ne changeait guère:

Des gascons et des périgourdins...on commençait à s'enquiquiner sans eux!

Acte manqué ou désir de jouer avec avance la partie, Eloa sorti son échiquier. Voulait-elle trouver un subterfuge pour passer le temps qui semblait interminable, ou la jeune femme trouvait-elle ainsi une transposition intellectuelle des éventuels combats tant attendus?
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"Les diplomates sont là pour commencer les guerres comme les soldats pour les finir."
Juleslevagabond
[ Entrée couleur carmin en Berry ]

Que le destin peut être surprenant... Sergent et barbier dans l'Armée du Limousin, assassin de deux jours, visiteur des tortures les plus aguichantes du comté puis vengeur fou... Battant une femelle brune par deux fois, incompréhensible de lâcheté et d'orgueil à ses yeux, malgré un ultimatum de la Pivoine ; Et le voilà de nouveau complètement armé le balafré...
Sa dague endormie dans un étui pendu à la ceinture côté dextre, écu lové dans le dos du rouquin, son épée fermement empoignée de la main droite.

La haine écarlate dans une guerre... On en rirait d'ironie. La leçon du sang froid est toujours d'actualité. Dorénavant il ne faut plus à se faire remarquer. Oh non. Quitte à devoir se forger un nom pour ce genre d'action.

"Sambre". Oui ce sera parfait. Seule réponse à donner si on lui demande ou ordonne de se nommer. Après tout, il n'est qu'un un amas de muscles de plus dans ce fatras d'hommes d'armes en tout genres. Un beau mélange : du carmin, du noir, du blé, du gris, du brun...
Tableau guerrier d'ailleurs à l'affût. Sens aguerris. Il y a du mouvement sur la route de Châteauroux...

Charge fulgurante sur les quatre pauvres voyageurs. Il faut quand même être un poil idiot pour prendre cette route, frontière entre deux ennemis en pleine guerre. La faux ne manque pas de faire son travail dans un nuage de sang. Mêlée de lames de différentes tailles et longueurs... Aucune chance pour les crétins. Peut-être que cela leur donnera l'occasion dans une autre vie de vouloir lire, afin d'éviter pareille boucherie.

Chaque attaquant lave sa lame du filin tachant la noblesse du fer. Chiffon qui s'imprègne de la couleur carmin... Souvenirs que le balafré à la joue droite s'empresse de mettre de côté. Rester maître de ses moyens dans ces temps-là est crucial pour la bonne tournure du futur.

Il avait promis à la rouquine amante du Capitaine... Le voilà embarqué en Memento Morris. Il irait ensuite là où l'histoire devait continuer sa trame. Même s'il reste encore aujourd'hui la chevalière noire en tant qu'élément perturbateur. Qu'à cela ne tienne. Déjà survivre à l'horreur guerrière humaine est un défi en soi.

Il n'y aura plus d'attaque ce soir. Campement installé, victuailles partagées... Rires, râles et contes - ou vérités - sont les étoiles de la nuit pour la joyeuse armée. Le grand homme lui, préfère se reposer comme d'autres, quoique eux au moins accompagnés. Il en grimace d'envie. Cela en deviendrait presque un rêve... Elle et lui. La douce chaleur de la belle blonde contre son corps devenu pierre froide...

La solitude gagnée par le sang et la trahison, il ne la souhaite à personne.



[ Un départ, de bonnes nouvelles ]


Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !


Vous ne trouverez jamais pareil réveil. Le corps engourdi par la mauvaise nuit sur le sol froid, malgré une pseudo couverture, le balafré se dépêche de se rallier à la troupe, ignorant les boulets ambulants qui gênent les ébats amoureux de certains.
Memento Morris... Ne pas oublier que l'on meurt un jour ou l'autre. Il s'en souviendra de Namay, oh oui; Pour avoir libéré la rouquine du fléau qui hantait son esprit... Pour la lueur qui est apparue enfin dans son regard à elle, jumeau à cela du Capitaine.

Un jour lui aussi espère retrouver cette lumière... Tourner une page, plus facile à dire qu'à combattre pour.
Dernier cliquetis d'épée... Regard en arrière... Maintenant, ils ne sont plus seuls. Deux nouveaux fanions. Enfin.


Edit pour fautes

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Delhie
[ Au petit matin]

Cheveux hirsutes, bouche pâteuse, yeux mi clos et les membres encore engourdit, la jeune femme se redresse dans un grognement mécontent. Ses petits points se ferment, frottent ses yeux ensommeillés, elle fait claquer sa langue à une ou deux reprises, observant Burrich qui s’agite déjà sous la tente. Nouveau grognement, la gasconne se laisse tomber en arrière, se recouche sur les flancs, fait glisser ses mains jointes sous sa tête et se recroqueviller sur elle-même : il caille.

Burriiiich … tu me fatigues rien qu’a t’agiter comme cela, d’une main elle tapote la paillasse à coté d’elle, revient te recoucher …

Rhoo magne, l’est temps d’aller dégoupiller les Goupils, j’compte pas leur poser d’lapin cette fois

Gné ? La gasconne bat des cils, la mémoire lui revient doucement : ils ne sont plus en train de camper en amoureux au bord d’un lac, les bruits des bottes qui s’agitent dehors le lui rappel bien vite d’ailleur. Elle soupire en ajustant sa chemise pendant que Burrich, étrangement pressé, la tire dehors.
La jeune femme va s’adosser au muré d’où saute un Mo’ qu’elle ne parvient pas à reconnaître dans son état de demi sommeil. Elle passe une main dans sa tignasse, démêle les plus gros nœuds histoire d'être un minimum présentable. Son fiancé s’active à démonter la tente, elle le contemple faire comme chaque matin depuis des mois, connaît ses gestes sur le bout des doigts depuis le temps. Elle l’observe se pencher en silence, n’en perd pas une miette.

Un môme s’approche d’elle, sans doute que le spectacle d’un Burrich travaillant pendant qu’il glande l’amuse. La Gascogne lui adresse un sourire tristounet en guise de salut et va lui ébouriffer les cheveux lui arrachant un grognement agacé, comme toujours. Il s’adosse au mur en se recoiffant mais ne dit pas un mot. Delhie soupire, se doutant des idées qui noirs qui traversent l’esprit du gamin. Hijo non plus ne voulait pas se battre, lui non plus ne voulait pas avoir à user de son épée. On a beau s'y préparer et s'entraîner, quand ça arrive enfin pour du vrai on se retrouve complètement démunit. Tous les deux aurront de bonnes raisons d'en vouloir à son pere qui se tourne les pouces en Lorraine maintenant
La peste passe un bras au tour de ses épaules, ignore ses protestations et lui montre son soldat d’fiancé d’un signe de tête.


Tu as vu comme il a l’aire pressé ? Tu devrais lui demander de lever la tienne aussi, pour aller plus vide.

Elle sourit en coin, regarde le gosse. Quoi de mieux pour lui retrouver sa bonne humeur qui de lui donner une occasion d’agacer Burrich ?



[Plus tard, usant ses bottes sur les routes du Berry]

Qu’est ce qu’y leur a prit de brûler leur charrette à Guéret ? Enfin charrette … l’épave bancale qui leur servait de charrette. Sur le coup, au milieu d’une soirée alcoolisée, en faire du petit bois pour pouvoir se câliner au bord d’un bon feu de camps lui avait semblait une bonne idée. Mais voila maintenant elle était a pattes, de quoi lui faire amèrement regretter le bois mité et les roues grinçantes.
La peste soupire, tourne la tête vers le gascon qui marche à ses cotés.


Dis … son attention attirée, elle lui pressente son petit minois la mine affligée, il fronce les sourcils, s’inquiet de ce qu’elle à, comme toujours … c’est dans la poche.
Tu t’souviens de comment qu’on voyageait avant d’voler l’cheval? Elle en ragoûte une coucher : des petits yeux de chien battu, il arrive rarement à y résister à cela. Elle s’attend à le voir lever les yeux au ciel, comprenant son petit manège, changement de tactique, elle ajoute dans un rictus malicieux.
Je suis crevée, c’est pas bon pour nous ça. Et puis … si je me repose pas, je pourrais plus te faire de surprises au réveil comme la dernière fois.
La peste ricane, et envoie le coup de grâce. Si tu me laisses monter ça se pourrait que tu en ais beaucoup plus souvent des surprise. La brute sourit à l’idée, c’est gagné ! Il hésite un instant tout de même pour la forme, grommelle, habituel. Il fini par s’arrêter, plie les genoux et lui tourne le dos.
Victorieuse elle saut dessus, glisse ses bras au tour de son cou et ses jambes s’enroulent sur sa taille. Des yeux curieux se tournent vers eux, elle s’en fiche. Préfère en profiter, ses lèvres effleurent sa nuque, y pose de petits baisers en guise de merci.

Un voyage a dos de Burrich, ça faisait longtemps ça lui avait manquait. Elle frémit tout a coup, c'est peut être le dernier.
Quelque chose a changé pourtant, un bruit inhabituel qu’elle identifie bien vite. Pour la première fois une épée pend à sa ceinture. Une épée qui se heurte à celle de Burrich à chaque pas.

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Mousse4480
[Camp Memento Mori]

Les hommes discutaient, lui et Nanius aussi.
Ils se réchauffaient auprès du feu, ou essayaient du moins.
Nanius lui posa une question qui le laissa perplexe:


Citation:
Dit Mousse, y caille ce soir je pourrais dormir avec toi pour que tu me réchauffe?


Il plissa l'oeil droit, la regarda avec insistance en se demandant si elle n'avait pas piccolé. Elle savait très bien ce qu'il répondrait, il préférait une amitié éternelle qu'à une coucherie éphémère...
Pour lui elle n'avait pas l'air de plaisanter alors il lui répondit:




Hého la balafrée, tu rêves...
Tu ne crois tout de même pas que t'auras le droit de dormir avec moi parce que tu as été promu spadassin?
Si tu as froid, tu n'as qu'à claquer des dents, il parait que ça réchauffe.
Ou bien, pour une fois essayes de ne pas dormir toute nue, tu verras tu auras moins froid du coup.
Non mais, tu crois que je suis un homme facile ou quoi?


Ils allèrent se coucher chacun de leurs cotés, du moins il le croyait lui...

[A l'aube]

Citation:
Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !


Mousse ouvrit un oeil, il avait reconnu la voix du Pitaine. Il râla comme tous les matins au réveil, et lança au vieux:

Ptain, tu as vu l'heure vieux bouc, tu nous fait .....

Il ne continua pas sa phrase, une odeur venait de lui monter au nez, il était assis et se retourna d'un coup. Là, allongée, Nanius était là, elle le regardait en souriant

Nan.., Nanius, qu'est ce que tu fous là?
Tu n'as quand même pas ? Non?


Il regarda directement dans ses braies. Il releva la tête.

Rhaaaaaa, mais non, qu'est ce que tu as fait, jt'avais dit non, c'est pas possible ça.

Il prit les affaires de Nanius et lui lança.

Allez, rhabilles toi, on lève le camp. Et je t'aurais, jt'ai toujours dit que je ne voulais pas être rasé à cette endroit là, ça fait ptit garçon....

Le camp était levé à présent, ils partaient en direction de la prochaine ville...
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Nanius
[ La nuit au campement…]


La tête toujours posée sur l’épaule de son Mousse, elle se retenait de rire elle savait que suite à sa question taquine, il n’allait pas tarder a lui rétorquer en pleine figure.
Aussitôt dit, aussitôt fait..


Citation:
Hého la balafrée, tu rêves...
Tu ne crois tout de même pas que t'auras le droit de dormir avec moi parce que tu as été promu spadassin?
Si tu as froid, tu n'as qu'à claquer des dents, il parait que ça réchauffe.
Ou bien, pour une fois essayes de ne pas dormir toute nue, tu verras tu auras moins froid du coup.
Non mais, tu crois que je suis un homme facile ou quoi?


Alala si elle ne le connaissait pas aussi bien celui la elle lui aurait déjà foutu un coup de pied la ou je pense .
Il trouvait toujours les bons mots pour la faire râler.


Déjà arrête de m’appeler la balafrée tu sais que ca a le don de m’énerver hein, a croire que tu en fait exprès, te connaissant c’est le cas.
Et tu pourrais avoir pitié quand même y caille ici et tu sais que je déteste dormir habillée.
Pffff les hommes je vous jure, ils ne sont plus se qu’ils étaient hein…
Tu vas pas te faire prier quand même, une belle plante comme moi cela ne se refuse pas…


Le sourire aux lèvres elle lui déposa un baiser sur la joue, et s’en alla dormir de son côté….enfin pas pour longtemps…

Une fois le campement plus ou moins endormi, elle prit discrètement ses affaires et alla s’installait près de Mousse, très près même.
Il l'avait embêté a son tour de lui rendre l’appareil.

Son épée à sa portée, un feu pas très loin…hummmm…que pourrait elle bien faire…
Elle aimait sentir l’odeur de sa lame chaude…et soudain une idée lui vint
Mousse, un homme si viril et surtout plein de poils…. elle allait arranger tout cela.
Se serait également l’occasion de revoir si le matos était toujours aussi imposant.
Et elle n’allait pas se gênée.
Une fois sa surprise terminée elle s’endormit paisiblement a ses côtés, elle savait que le réveil serait loin d’être des plus calmes.




[ Au lever du soleil…]


Citation:
Chefs de Lances, en ordre de marche ! Paquetage complet !


Pas moyens de pioncer tranquille ici.
Elle détestait les réveils gueulards…
Les yeux a peine ouverts, les cheveux en bataille et son anatomie féminine a la vue de tous. Elle se réveillait doucement mais ce fut bref.
Un regard vers Mousse.


Citation:
Nan.., Nanius, qu'est ce que tu fous là?
Tu n'as quand même pas ? Non?


La journée s’annonçait bien, puisque son Mousse ronchonnait déjà

Ben quoi qu’est ce que je fou la,? ca vas n’est pas peur je n’ai pas abusé de ton corps cette nuit.
Rhooooo toi desuite tu imagines des choses..
Chui pas une fille facile moi non plus attends.


Elle essaya de se retenir d’exploser de rire, quand Mousse s’aperçut de la surprise qui l’attendait dans ses braies.

Citation:
Rhaaaaaa, mais non, qu'est ce que tu as fait, jt'avais dit non, c'est pas possible ça.


Elle tenta en vain de prendre un air surpris

Quoi , j’ai rien fait moi ….

Il lui balanca ses affaires avec son air de gros dur.
La surprise de la brunette était réussi, et il l’avait bien pris comme toujours
Ils aimaient se titiller ses deux la.


Citation:
Allez, rhabilles toi, on lève le camp. Et je t'aurais, jt'ai toujours dit que je ne voulais pas être rasé à cette endroit là, ça fait ptit garçon....


Rhooo mais je te dis que j’ai rien fait, tu sais bien que ce n’est pas mon genre de faire se genre de choses.

Une fois habillée et son paquetage terminé elle partit avec son Mousse rejoindre les autres…
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