Amberl
[ Nuit de samedi à dimanche, au goût amer]flash back, dslée, j'avais po l'temps avant.
Esprit torturé
Mercenaire parmi tant d'autres, Amberle est fondue dans les rangs d'une armée gigantesque, proche des siens. Létendard fièrement brandi par Blondie claque au vent, en une sonorité agréable à loreille. Le nombre d'alliés impressionne la brunette, qui en siffle d'admiration. Si la ville resiste à l'assaut, elle en deviendra bonne soeur.
La jeune maman est de plus en plus mal dans ses bottes. L'avantage d'avoir un heaume, c'est qu'elle n'a pas à dissimuler sous un sourire mensonger son hésitation. Se battre contre le Berry, elle en crevait denvie. De prendre sa revanche sur le Poilu. De rayer le Berry de la carte. De faire des plans sur la comète, de préparer des recettes culinaires pour bien cuire le poussin surement pourri de lintérieur qui règne en vrai despote sur le duché.
La réalité, cest que contre toute attente, Amberle réalise quelle a encore des liens affectifs là bas. Et que malgré son bannissement, malgré sa haine envers George, elle narrivera pas à occire du berrichon sans remords. Arf. Foutue conscience.
Elle écarquille les yeux en reconnaissant la ville, déjà suffisamment ravagée il y a deux ans. Les stratèges ont du se planter de destination. Le Berry nest pas à ravager, ni mettre à feu et à sang. Seul compte le Duc pleutre, et le connaissant, Amberle miserait sa main au feu que le couard se planque soit à Bourges, soit à St Aignan.
Pourquoi Chato alors?
La brune nen revient pas, et cherche Hans du regard, à moitié affolée du futur carnage de la ville. Peut être que le germain pourrait lui expliquer plus tard. Lheure nest plus à la parlotte, force est de suivre les choix des chefs militaires, en espérant fortement quaucune connaissance ne sapprochera delle.
Sans hésiter de plus belle, Amberle rentre dans la mêlée, fonçant sur les défenseurs, sinterdisant de réfléchir davantage. Il ny a pas de place pour les sentiments sur un champ de bataille. Dans la mêlée, la brune aperçoit un mioche et esquive sa direction... préférant assener un coup à un soldat dans la force de l'âge qu'à un moucheron de l'âge de sa presque-fille.
Et de ressortir indemne du combat, sans la gloire davoir tailladé un ennemi, sans remords davoir embroché un ami non plus. Pas plus mal.
... Quelques heures plus tard ...
Les corps ennemis jonchent sur le sol, encore fumants. Pendant que le Maure découvre celui de Lucie, que la sauvageonne se pointe et interpelle Arnülf, la brune est ailleurs, continuant la ronde des macchabées,à la recherche de quelques survivants et/ou pillage en bonne et due forme ...
Devant elle, une jeune femme brune, transpercée de part et d'autres. Comme si l'on s'était acharnée sur la bougresse. Relevant le casque de la victime, Amberle grimace de dépit en reconnaissant la castelroussine. Zoyah. Croisée plusieurs fois en taverne, ou en gargote, elle l'appréciait ...
Touchant le cou de la berrichonne, elle sent le pouls. Le cur bat encore, faiblement, mais l'espoir subsiste.
Délicatement, Amberle soulève le corps inerte et le dépose sur son cheval.
Tenez bon... Les toubibs vont s'occuper de vous.
Chemin faisant, la brune apostrophe ceux qui trainent encore sur le champ esseulé. Un signe de tête envers le Maure, salut silencieux, ou 'merci de nous avoir prévenu", ou ptete même les deux à la fois... Amberle ne quitte pas des yeux Arnülf qui embarque Blondie, attentionné comme un enfant veille sur son trésor.
"Au moins, Lucie est entre de bonnes mains" pense t-elle
Felina ! Lucie ... Elle est fortement touchée ?
Pis .. tu sais où est la tente médicale ?
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--- Rajoutez un "e" à Amberlee pleaze ---
Esprit torturé
Mercenaire parmi tant d'autres, Amberle est fondue dans les rangs d'une armée gigantesque, proche des siens. Létendard fièrement brandi par Blondie claque au vent, en une sonorité agréable à loreille. Le nombre d'alliés impressionne la brunette, qui en siffle d'admiration. Si la ville resiste à l'assaut, elle en deviendra bonne soeur.
La jeune maman est de plus en plus mal dans ses bottes. L'avantage d'avoir un heaume, c'est qu'elle n'a pas à dissimuler sous un sourire mensonger son hésitation. Se battre contre le Berry, elle en crevait denvie. De prendre sa revanche sur le Poilu. De rayer le Berry de la carte. De faire des plans sur la comète, de préparer des recettes culinaires pour bien cuire le poussin surement pourri de lintérieur qui règne en vrai despote sur le duché.
La réalité, cest que contre toute attente, Amberle réalise quelle a encore des liens affectifs là bas. Et que malgré son bannissement, malgré sa haine envers George, elle narrivera pas à occire du berrichon sans remords. Arf. Foutue conscience.
Elle écarquille les yeux en reconnaissant la ville, déjà suffisamment ravagée il y a deux ans. Les stratèges ont du se planter de destination. Le Berry nest pas à ravager, ni mettre à feu et à sang. Seul compte le Duc pleutre, et le connaissant, Amberle miserait sa main au feu que le couard se planque soit à Bourges, soit à St Aignan.
Pourquoi Chato alors?
La brune nen revient pas, et cherche Hans du regard, à moitié affolée du futur carnage de la ville. Peut être que le germain pourrait lui expliquer plus tard. Lheure nest plus à la parlotte, force est de suivre les choix des chefs militaires, en espérant fortement quaucune connaissance ne sapprochera delle.
Sans hésiter de plus belle, Amberle rentre dans la mêlée, fonçant sur les défenseurs, sinterdisant de réfléchir davantage. Il ny a pas de place pour les sentiments sur un champ de bataille. Dans la mêlée, la brune aperçoit un mioche et esquive sa direction... préférant assener un coup à un soldat dans la force de l'âge qu'à un moucheron de l'âge de sa presque-fille.
Et de ressortir indemne du combat, sans la gloire davoir tailladé un ennemi, sans remords davoir embroché un ami non plus. Pas plus mal.
... Quelques heures plus tard ...
Les corps ennemis jonchent sur le sol, encore fumants. Pendant que le Maure découvre celui de Lucie, que la sauvageonne se pointe et interpelle Arnülf, la brune est ailleurs, continuant la ronde des macchabées,à la recherche de quelques survivants et/ou pillage en bonne et due forme ...
Devant elle, une jeune femme brune, transpercée de part et d'autres. Comme si l'on s'était acharnée sur la bougresse. Relevant le casque de la victime, Amberle grimace de dépit en reconnaissant la castelroussine. Zoyah. Croisée plusieurs fois en taverne, ou en gargote, elle l'appréciait ...
Touchant le cou de la berrichonne, elle sent le pouls. Le cur bat encore, faiblement, mais l'espoir subsiste.
Délicatement, Amberle soulève le corps inerte et le dépose sur son cheval.
Tenez bon... Les toubibs vont s'occuper de vous.
Chemin faisant, la brune apostrophe ceux qui trainent encore sur le champ esseulé. Un signe de tête envers le Maure, salut silencieux, ou 'merci de nous avoir prévenu", ou ptete même les deux à la fois... Amberle ne quitte pas des yeux Arnülf qui embarque Blondie, attentionné comme un enfant veille sur son trésor.
"Au moins, Lucie est entre de bonnes mains" pense t-elle
Felina ! Lucie ... Elle est fortement touchée ?
Pis .. tu sais où est la tente médicale ?
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