--Bran.corbeau.messager
Quelque part en Artois.
Cela faisait des jours que le corbeau Bran, non des années qu'il suivait celle qui lui avait sauvé la vie petit. Il l'avait même suivie sur le vaste océan. L'animal était resté fidèle à celle qui avait réparé son aile. Il n'avait pas beaucoup de travail avec elle, elle n'écrivait que peu. A part à une personne en particulier. Et l'oiseau, qui selon certains porte malheur, s'était même demandé pourquoi il n'avait pas encore fait route vers lui. C'est alors qu'un matin en Artois, elle l'avait appelé, attaché un mot à sa patte et envoyé vers le sud. La voix de sa sauveuse raisonnait encore dans sa tête.
Va mon bel oiseau. Dépêche toi ... j'ai que trop tarder à donner des nouvelles. File, vole ... et reviens moi.
L'animal avait volé longtemps ...
La Provence enfin.
Il l'avait trouvé enfin. Dahut. Il l'avait repéré à l'intérieur d'une maison de bois. Etonnant d'habitude s'était en taverne ou dans son grand domaine qu'il le retrouvait. Bran se posa donc sur le bord de la fenêtre et tapa au carreau. Il y avait beaucoup de monde dans la pièce et il était heureux pour l'animal que le destinataire le connaisse, sinon il aurait certainement été chassé sans ménagement. L'animal se rendit compte qu'on ne faisait pas attention à lui et frappa à nouveau en tendant sa patte pour bien montrer son parchemin, parchemin qui ne contenait que quelques lignes pour au moins rassurer...
Citation:
Mon beau tavernier,
Voilà enfin de mes nouvelles. Les Flandres sont derrière moi pour la dernière fois cette fois. Il est hors de question que je remette les bottes dans ce comté. D'ici peu nous passerons au large de Joinville, l'idée même de cette ville me file des frissons. Et j'ai décidé de passer au loin.
Tout se passe bien, je me rend compte que ce voyage a que trop tardé, j'aurai du m'en débarrasser plus vite. Nous serons bientot de retour.
Prends soin de toi en attendant mon arrivée.
Ta pirate.
Voilà enfin de mes nouvelles. Les Flandres sont derrière moi pour la dernière fois cette fois. Il est hors de question que je remette les bottes dans ce comté. D'ici peu nous passerons au large de Joinville, l'idée même de cette ville me file des frissons. Et j'ai décidé de passer au loin.
Tout se passe bien, je me rend compte que ce voyage a que trop tardé, j'aurai du m'en débarrasser plus vite. Nous serons bientot de retour.
Prends soin de toi en attendant mon arrivée.
Ta pirate.