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[RP] Histoire d'un discussion

Forth_with
Un peu inquiet des réactions du gamin, Forth commença un peu à se décomposer, il tenait droit encore mais plus pour longtemps, il dit alors un peu plus mollement.

Moi je ne te ferais rien si tu fais bien ce que je demande, sinon je laisserais faire ce qu'il y à faire. Ne crois-tu pas que tu mérites une punition ?

Forth n'avait pas eu d'enfants mais visiblement le plus terrible avec eux était de rester ferme quand aux punitions car au bout d'un moment on se sentait coupable de la punition elle-même. En tout cas c'était sans l'ombre d'un doute ce que Forth ressentait à cet instant.
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Lotx
L'expression horrifiée n'était pas vraiment prévue au programme mais il n'avait pas pu s'en empêcher.
"Je laisserais faire ce qu'il faut faire"?
Une vague d'inquiétude monta en lui lorsqu'il imagina ce que cette simple phrase pouvait laisser présager. Et Lotx était un gamin plutôt du genre imaginatif...


Si, si, j'imagine que oui...

Il essaya un instant de rester interdit et d'endosser à nouveau son rôle tragique mais la question demeurait en suspension et il fallait la poser.

Euh... ça veut dire que z'allez m'laisser à Sifflard et rester là à rogarder sans rien faire?
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Forth_with
Alors qu'il s'apprêtait à tenir tranquillement à nouveau, satisfait d'avoir mis le gamin en situation de faiblesse et presque sûr qu'il agirait ainsi il se sentit tout à coup désarçonné de façon franche en entendant sa dernière phrase. Avait-il raison ? Avait-il dit qu'il laisserait ce monstrueux personnage agir ainsi, agir ainsi... Il ne savait plus où se mettre. De grosses gouttes commençaient à perler sur son front, mais heureusement son chapeau et sa chevelure masquait encore cela. Il eut du mal à articuler, à exprimer ce qu'il allait dire.

Vite se défausser, trouver une parade, parler d'autre chose ou autrement.


Non car j'ai confiance en toi. Dès que nous allons nous quitter tu va envoyer cette lettre d'excuse et publiquement t'excuser auprès des habitants de ce comté, n'est-ce pas ? Ainsi tu n'auras aucun risque. Et comme preuve de ma bonne confiance en toi je te propose de t'installer en attendant au palais de Monseigneur Odoacre, je suis certain qu'il t'accueillera avec plaisir.

Tu obéiras ainsi n'est-ce pas ? Sinon !


Il n'avait pas fait cela pour marquer une certaine menace, plus parce qu'il avait lui même peur de dire les mots, il espérait que cela suffirait à présent au gamin.
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Lotx
Hum...

Le gamin entra dans une profonde réflexion nécessaire à la remise en ordre de ses idées. Il ne savait plus vraiment sur quel terrain jouer.
Convaincu de rien. Persuadé qu'il ne voulait pas présenter excuses et encore moins retourner voir Sifflard.
Il grimaça et eût un sourire forcé teinté d'un ricanement ironique.


Ouais 'vec plaisir... on voit qu'vous l'connaissez bien l'évêque hein? Ou alors vous parlez d'un autre Odoacre p'têtre hein?

Regardant ses pieds.


N'empêche que quand vous êtes viendu m'chercher à l'église vous m'aviez dit que c'était pour m'protéger de Sifflard pour que j'vous suive! Et là vous m'menacez de m'livrer à lui?!


De rage il leva la tête cherchant à planter son regard dans celui du nonce.

...Z'êtes un michant!
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Forth_with
Et voilà, le pire était arrivé, il ne manquait plus qu'il lui tape avec le pied dans la jambe et Forth était bon pour devenir le pire salaud pour ce gamin. Il ne se doutait pas qu'il devait faire des caprices pareils à des tas d'autres et se calmerait bien vite dès qu'il aurait obtenu ce qu'il voulait.

Nombreux sont les adultes à croire les enfants toujours bons, gentils, amicaux, beaux aussi. Mais un enfant c'est un être humain, ça peut être méchant, indélicat, retors et même parfois pervers. Surtout quand on est un de ceux qui à reçu une éducation comme celle de Lotx, enfin si on peut parler d'éducation.

En plus ce gosse n'avait pas tort, Forth lui avait en quelque sorte menti et l'avait pris par surprise.


Bon boude pas c'est pas ton genre. Je ne t'ai pas menti. Je t'ai tiré des griffes de Sifflard ce n'est pas pour rien. Car quand même quel grand moche ce type ! Et je continuerais à le faire si et seulement si tu agis comme j'ai dit. Car je veux que tu devienne enfin un homme. Tu es un homme n'est-ce pas ? Par exemple tu prends des petits pois pour dîner ?
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Lotx
Boude pas c'est pas ton genre, boude pas c'est pas ton genre... Manifestement le nonce connaissait très mal le sacristain hein? Mais ce dernier ne lui en tenait pas rigueur, aveuglé par une rage auto-alimentée de haine et de frustration. Forth était là un bien bel intermédiaire.

Ouais ben z'êtes pareil que lui! PAREIL! Vous vous en fichez de quesque vous faites aux autres du moment que vous avez quesque vous voulez! Que vous soulagez vos...

Il marqua une pause, le mot ne sortait pas.

Ah y sont beaux les clercs hein, à promettre d'vouloir secourirationner! Sifflard il a fait ça aussi la promière fois! Comme môman était pas là eh ben y voulait s'occuper d'moua pour m'aider! C'était gentil hein? Eh ben j'l'ai cru tiens! Et vous là quesque z'avez fait hein? Quesque vous viendez d'faire?

Il eût un rictus.

Z'êtes pareils! Pareils j'vous dit! Y a qu'les fins qui changent stou! Et moua j'me fais avouar encore une fois! Et j'suis pas un homme j'veux pas un être un homme et même que j'déteste les petits pois voilà! FICHEZ-MOUA LA PAIX!

Sans s'en rendre compte, il venait d'hurler. Les larmes lui montaient aux yeux et toute sa force venait de se dissiper. Quelque chose venait de changer mais il n'aurait su dire quoi.

J'veux rentrer chez moua...
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Forth_with
Là Forth se sentait totalement désemparé. Faire pleurer un enfant, il aurait été en pleine ville il passait pour un tortionnaire. Mais à ce moment précis il se sentait juste seul, un peu patraque d'ailleurs.

Il ressentait sans doute l'effet des saisons belles qui passent. Un peu délaissé par les évènements. Mais il devait tout de même tenter de calmer autant qu'il pouvait le gamin. Il sortit un mouchoir et lui tendit.


Allons mon fils, essuie ça vite et bien.

Il cherchait à la fois montrer de la fermeté et de la prévenance à son égard. Il espérait que le mélange fonctionnerait.

Je vais te ramener chez toi. Je vais t'aider à monter sur le cheval. Mais avant tu sais ce que c'est une promesse non ? Tu m'en a fais une. Et tu sais que le Très-Haut serait mécontent si tu ne la respectait pas. Moi je t'ai promis aujourd'hui de te laisser partir et te sortir des griffes de Sifflard. Je ne l'ai pas fait ?

Il espérait peu mais se disait que peut-être cela le calmerait. Il savait que dès qu'on touche à son petit banc, l'enfant boude mais tout de même à ce point là.
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Lotx
Vidé de toute son énergie, le gamin saisit mollement le mouchoir pour s'essuyer. Le Très Haut serait peut-être mécontent qu'il ne respecte pas sa promesse mais le Grand Prêcheur trucmachinchosiste venait de décréter que ça ne gênerait pas le Grand Machin. C'était ça l'avantage d'être Grand Prêcheur vous voyez, on pouvait toujours s'arranger avec le divin. Il était d'ailleurs vachement conciliant le divin!
Il acquiesça lentement et renifla, deux fois puis il indiqua le cheval d'un signe de la tête, indiquant qu'il voulait partir.

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Forth_with
Le jeune Nonce se dit qu'il n'avait pas vraiment le choix, comme il avait eu parfois le choix dans la date. Le gamin semblait avoir été acquis au fait qu'il devrait s'excuser publiquement. En tout cas ce fut l'impression que Forth avait. Et il n'avait pas de cesse dans cette profession que de s'assurer que les relations entre le temporel et le spirituel soient bonnes. Alors il scruta profondément le gars et l'aida ensuite à monter sur l'animal et enfin grimpa à son tour.

Chemin faisait Forth se fit silencieux, se laissant juste guider par les maigres indications de Lotx. Il écouta parfois les rossignols du caroubier, ah non c'était un chêne. Ils auraient dû déjà rentrer, il commençait à faire froid.

Il sourit en repensant au gamin même si le silence s'était fait. Lui qui avait tant l'air d'un boudeur, pourquoi s'était-il mis à le détester. Non vraiment détester c'est ridicule. Alors qu'il l'avait vu parfois sur les dents si ça barde.

Suivant le chemin ils frôlèrent la berge d'un verger. Visiblement d'après ce que disait le gosse le parcours allait cesser dans une minute. Forth espérait pouvoir rentrer sa bête dans l'écurie, s'il y en avait une.

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