Guidrion
- Laissez-moi passer! Laissez-moi passer, foutus cadavres!
Les hommes de la Garde Genèvoise lui barrait la route et voulait l'arrêter selon la règle qu'il avait lui-même fait édicté. Cependant, Guidrion n'en avait même plus conscience. Son désespoir avait fini par le vaincre, prendre le dessus jusqu'au plus profond de son âme, emportant sa raison avec lui.
Après que Cael ait fini par lui briser l'illusion qui le maintenait à la surface, après qu'Auryn eut parachevé son uvre en sortant son arme, Guidrion avait sombré et pris la fuite en quittant l'auberge républicaine par sa fenêtre. Il avait retrouvé son cheval à l'écurie et s'était mis en tête de fuir cette ville mourante, de quitter ses visions qui transformaient tous ceux qu'il voyait en cadavre. Il n'était plus qu'une bête terrifiée à la recherche d'un abri.
Il fit se cabrer son cheval qui fit valser un des gardes qui tenta de le calmer et en profiter pour charger et quitter la ville.
Il chevaucha un long moment sous la pluie mais finit par tomber de cheval lorsque celui-ci se cabra légèrement trop violemment. Il roula au sol en criant de douleur et de rage. Le cheval en profita pour s'enfuir.
Ainsi, il se retrouvait: seul et isolé dans ce coin perdu d'Helvétie. Lausanne était d'un côté, Sion d'un autre et Genève d'un troisième mais il n'en avait plus cure. Il ne cherchait qu'un abri, loin des cadavres, loin de tout. Il fuyait sa vie, sa réalité, ses amis et son Dieu.
Il se releva avec difficulté et commença à errer. Ses membres lui faisaient atrocement mal et il finit par s'écrouler.
Il se mit à pleurer, désormais incapable de comprendre quoi faire. Il rampa.
Survint une pente qu'il ne vit pas. Il continua de ramper et roula jusqu'en bas où il se retrouva au bord d'un petit ruisseau. Il cria de douleur. Un caillou effilé avait percé l'un de ses hématomes et le sang s'en écoulait.
Comme par réflexe, il pressa sur la blessure tout en pleurant les larmes de son corps. Il se recroquevilla sur lui-même en position ftale, lamentable et seul sous la pluie.
Elle était loin, la chanson des chemins d'Helvétie...
_________________
"Per canto pacem feremus"
premier barde de la guilde des arts et camelot juré.
Le Fléau d'Automne est très seyant, non?
Les hommes de la Garde Genèvoise lui barrait la route et voulait l'arrêter selon la règle qu'il avait lui-même fait édicté. Cependant, Guidrion n'en avait même plus conscience. Son désespoir avait fini par le vaincre, prendre le dessus jusqu'au plus profond de son âme, emportant sa raison avec lui.
Après que Cael ait fini par lui briser l'illusion qui le maintenait à la surface, après qu'Auryn eut parachevé son uvre en sortant son arme, Guidrion avait sombré et pris la fuite en quittant l'auberge républicaine par sa fenêtre. Il avait retrouvé son cheval à l'écurie et s'était mis en tête de fuir cette ville mourante, de quitter ses visions qui transformaient tous ceux qu'il voyait en cadavre. Il n'était plus qu'une bête terrifiée à la recherche d'un abri.
Il fit se cabrer son cheval qui fit valser un des gardes qui tenta de le calmer et en profiter pour charger et quitter la ville.
Il chevaucha un long moment sous la pluie mais finit par tomber de cheval lorsque celui-ci se cabra légèrement trop violemment. Il roula au sol en criant de douleur et de rage. Le cheval en profita pour s'enfuir.
Ainsi, il se retrouvait: seul et isolé dans ce coin perdu d'Helvétie. Lausanne était d'un côté, Sion d'un autre et Genève d'un troisième mais il n'en avait plus cure. Il ne cherchait qu'un abri, loin des cadavres, loin de tout. Il fuyait sa vie, sa réalité, ses amis et son Dieu.
Il se releva avec difficulté et commença à errer. Ses membres lui faisaient atrocement mal et il finit par s'écrouler.
Il se mit à pleurer, désormais incapable de comprendre quoi faire. Il rampa.
Survint une pente qu'il ne vit pas. Il continua de ramper et roula jusqu'en bas où il se retrouva au bord d'un petit ruisseau. Il cria de douleur. Un caillou effilé avait percé l'un de ses hématomes et le sang s'en écoulait.
Comme par réflexe, il pressa sur la blessure tout en pleurant les larmes de son corps. Il se recroquevilla sur lui-même en position ftale, lamentable et seul sous la pluie.
Elle était loin, la chanson des chemins d'Helvétie...
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"Per canto pacem feremus"
premier barde de la guilde des arts et camelot juré.
Le Fléau d'Automne est très seyant, non?