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[RP] Les AmbroiseS épousent X ?!

Melly_
Sur la route, pile poil sur la frontière entre la Franche Comté et la Lorraine

Mellyssa arrêta Malice et en descendit et posa son gros derche là où elle se trouvait. C'est à dire en effet au beau milieu de la route, mais aussi au beau milieu de la campagne Lorrainofrancomtoise, ainsi que tout juste au centre entre les deux villages que sont Luxeuil et Epinal au miles près ou presque (la précision de la mesure au XV n'étant pas d'une perfection hors du commun, je me permet un petit pourcentage d'erreur).

Bref, à ce moment précis, la Vagabonde n'était plus rien aux yeux du monde, ni Ancien Francomtoise, ni Nouvelle Lorraine, elle n'était rien du tout... Pourtant, à peine aurait-elle passé le moindre cheveux du côté Lorrain, qu'elle serait définitivement devenue Lorraine et à peine aura-t-elle fait un mini-mini miles en arrière qu'elle sera redevenue Francomtoise. C'est ainsi que l'on vie en étant vagabond, dés que l'on voyage et que l'on change de Duché, il ya systématiquement un moment précis où le vagabond n'est rien.

Bref encore, maintenant qu'elle allait changer de lieu d'habitation, qu'elle ne serait plus francomtoise mais lorraine, il ne fallait pas seulement changer cette ligne, finalement peu importante sur son CV, mais surtout changer un peu dans les idées. C'est qu'elle approchait de ses dix-sept printemps la Petite Mellyssa et elle n'avait toujours pas trouvé chausse à son pied.
Il faut dire que ce n'était certainement pas son premier problème existentiel. Ce qu'elle voulait la Melly, c'était voyager sur la mer; et depuis la découverte d'Archy Medd du bâteau, son envie n'en était que plus accrue, mais ce n'était cependant pas ce qu'en pensait sa mère.
Pour elle, il fallait absolument qu'avant ses vingt printemps, elle aie été engrossée enfin au moins mariée. Manque de veine n'est-ce pas ? Forcée par sa propre mère de se dégoter un mari.
Enfin vous me direz qu'entre Mère et Mer, il n'y a pas grande différence consonantique, mais au final, on n'obtient pas la même chose, pas du tout même.

Bref toujours, il fallait qu'elle change un peu de mentalité la petite Petite Ambroise, parce qu'en restant aussi excentrique et Active, elle n'en trouverait jamais des comme sa mère en voulait. Elle n'en trouverait jamais tout court. Et pourtant elle n'avait pas envie de décevoir sa pauvre mère qui en ce moment même était tous les jours un peu plus sur le point de passer l'arme à gauche. Hé puis elle voulait faire plaisir à son père qui n'était pas dans un meilleur état que sa mère apparemment.
C'était peut être pour ça qu'ils voulaient absolument que la Ambroise se marie ! Parce qu'ils savaient tous les deux qu'ils ne leur restait plus beaucoup de temps à vivre et que comme ils ne voulaient pas que leur fille devienne une orpheline aux yeux du monde, une pauvre fille qui n'a pratiquement aucun revenu et qui a perdu ses parents qui n'étaient rien de plus que deux simples roturiers bourguignons.

C'est torturé l'esprit d'une Petite Brune Ambroise se trouvant entre deux eaux n'est-ce pas ?
A force de réflexion, elle ne se souvenait même plus d'où elle était partie pour en arriver là. Quoi qu'en ce moment, ses pensées étaient plus souvent accaparées par ses parents et la mer que part le fait qu'elle devait se trouver un compagnon.


[La Narration n'en finissant pas tellement l'esprit de Mellysa est tortueux que je passe tout de suite à l'essentiel si vous ne m'en voulez pas]

Finalement, elle en conclut que sa soeur devait se trouver dans le même pétrin qu'elle ne se trouvait présentement et qu'il fallait donc la retrouver à Verdun, donc en Lorraine, donc que ses cheveux passent au nord et non qu'elle fasse un retour au sud. Pour cette décision, elle ne s'en était pas remise au Très Haut, ni à Bouddha, ni qui que ce soit, elle avait tiré elle même ses conclusions en se servant de son unique cerveau et non de celui des autres. A force d'apprendre des autres, on réussit à se forger sa propre façon de penser non ?

Doucement, elle se releva et caressa la crinière de Malice et fit un léger sourire à sa Jolie qui se trouvait là sur le croupion de la bête à quatre pattes. Elle n'eut pas besoin de dire à haute voix qu'ils repartaient, les deux animaux semblaient avoir compris. Comme s'ils avaient réfléchit avec elle pendant tout ce temps. Peut être n'avait-elle pas réfléchit seule tout compte fait, peut être sa Jolie et son Malice l'auraient aidée ?
Là n'étant pas la question, elle grimpa sur le dos de son âne en faisant attention de ne pas se casser la g*eule comme elle le faisait pratiquement tout le temps et ils reprirent la route.

Voilà ! La Miss Melly était dorénavant Lorraine, tout comme sa soeur.


En Lorraine, quelque part où tout le monde peut aller, mais où peu de monde va finalement

Que voyait-elle là ? Tout juste devant elle alors qu'elle venait de faire des jours et des jours de chevauchée sauvage sur le dos de Malice ? Sa frangine ! Toujours aussi bien fringuée et montée sur cette horrible bestiole qu'on appelait communément un cheval.
A ce moment là, et seulement à ce moment là, elle se rendit compte que les péripéties amoureuses allaient commencer.
Mellyssa eut un léger temps où elle prit une profonde inspiration, comme pour profiter de sa dernière seconde de Première Mellyssa et elle dit.


-Heyyy ! Anaaaaa ! Comment tu vas la Blonde ?! J'espère que t'aimes ta Brune, parce qu'elle vient crécher en Lorraine rien que pour te faire ch*er héhé.

Elle avait oublié ses bonnes résolutions comme quoi elle devait faire bonne figure maintenant ?
.......
En effet oui.. On ne change pas quelqu'un comme ça vous savez, et c'est encore plus difficile quand on se trouve parfaitement bien dans sa peau, même si justement cette peau n'est pas des plus parfaite et ne donnerait pas envie au premier passant qui passe. Car oui, contrairement à sa Jumelle qui était plus grande qu'elle, qui était blonde aux yeux bleus, qui était bien formée et qui avait ce qu'il fallait où il fallait, sauf peut être la poitrine où cela manquait un peu..., Mellyssa était donc plus petite qu'Anaïs, elle était brune aux yeux presque noirs, et elle était bien plus enveloppée que sa soeur, pas au point d'être complétement hénôrme non plus, mais disons qu'elle avait un peu plus de graisse que la Blondinette. Rien de déplaisant quand on y regarde d'un peu plus près quoi. Bon allez, le bon point, ou non selon les avis, c'est qu'elle avait un peu plus de poitrine que sa grumelle la Melly huhu.

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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
Anais_ambrosia
En sortant de son super trop beau et grand bureau de commissaire aux mines

Et hop ! Une journée de faite. Depuis qu’elle était au conseil les journées étaient vraiment très remplies pour la petite blonde. Le matin elle se rendait au conseil, l’après-midi elle trouvait un peu de temps pour ses ambassades, en fin de journée elle faisait les comptes pour les mines et enfin elle donnait les ordres d’entretien des mines à ses ouvriers. Autant dire qu’Ana n’avait plus beaucoup de vie sociale. Elle s’en fichait, ça lui plaisait de travailler. Par contre sa mère, autre bourreau de travail, ça allait moins lui plaire. Bah oui fallait que ses fifilles se trouvent un mari. Ana, elle, après ce qu’elle avait vécu avait légèrement, même beaucoup, la flemme de se trouver quelqu’un. Elle n’avait pas le temps et était plutôt du genre difficile. En revanche, elle avait vraiment dans l’idée de trouver quelqu’un à sa sœur. C’était pas gagné...Surement plus compliquée qu’elle, surement plus spontanée et plus turbulente et carrément plus chiante –pourtant la blonde était pas mal niveau chiantitude-. Bref, elle sortait donc de son bureau et se dirigea vers son cheval, son fidèle Absynthe. Toujours aussi beau, toujours aussi propre, toujours aussi…mal garé…(non la double file n’existe pas). La jolie Ambroise rangea les quelques papiers qui lui restaient dans les mains, dans son sac et grimpa tant bien que mal sur l’animal –bah vi elle est courte sur pattes la blonde.

Sur un chemin, après Nancy mais pas encore à Toul et donc pas encore à Verdun

Sur les chemins, elle prit son temps. C’était les seuls moments calmes dans sa journée : les trajets en cheval. Ca lui permettait de réfléchir. Présentement elle se demandait quel genre d’homme elle pourrait trouver pour Melly. Quelqu’un ayant de l’humour, ça c’est sur. Quelqu’un ayant aussi un caractère bien accroché. Quelqu’un qui supporte tout. Quelqu’un qui n’est pas trop moche…Elle soupira en se disant qu’elle aurait bien du mal à trouver ce modèle de mâle facilement. Peut être qu’en prenant le contraire de ses gouts elle trouverait la poulaine qui irait au pied de Melly…va savoir, elles étaient si diamétralement opposées.
Ana aimait les grands. Pourtant elle était petite. Pour ce coup là elle n’avait aucune logique.
Ana aimait les bruns aux yeux noirs…mais elle aimait aussi les blonds aux yeux bleus. Restait plus qu’à trouver un blond aux yeux verts ou un brun aux yeux clairs pour Melly. Y avait encore la solution du messire roux, mais en fait nan. La jolie se triturait l’esprit et se disait qu’il lui faudrait trouver de la patience pour caser sa frangine. Même si cette dernière risquait très fortement de se caser avant elle. Elle se gratta la tête en se disant qu’elle verrait ça plus tard et donna un petit coup de pied dans le flanc d’Absynthe pour qu’il avance un peu plus vite. C’était bien de prendre son temps mais elle comptait pas crécher dehors cette nuit.

Soudain, elle entendit crier. Elle connaissait cette voix. Et ne connaissait qu’une personne capable de crier « Heyyy ! Anaaaaa ! » à cette heure là.. Elle tourna vivement la tête et vit sa frangine, toujours sur son abruti d’âne. Ana remercia intérieurement Aristote du fait qu’il n’y ai personne dans les environs car quand Melly rencontrait sa sœur, ça partait souvent en charrette. Faisant face à sa sœur, heureuse malgré tout de la revoir, elle lui répondit


Melly ! Je vais bien et toi la Brune ? Bien sur que j’aime ma Brune, et je suis même très heureuse que tu t’installes en Lorraine. Je pensais que tu allais venir me voir à Verdun, qu’est-ce que tu fais entre Nancy et Toul ?

Melly ou l’art de se compliquer la tâche. Pas souvent de manière délibérée, d’ailleurs Anaïs n’aurait pas été étonnée d’apprendre qu’elle s’était tout bonnement perdue. C’était une autre qualité que le futur mari de Melly devait avoir : un sens aiguisé de l’orientation mais aussi un don pour soigner et recoudre : la Brune se perdait certes, mais se faisait souvent mal et déchirait ses vêtements au grand désespoir de sa sœur qui en bonne tisserande qu’elle avait été avant de venir en Lorraine, devait souvent réparer les trous. Apparemment cette fois-ci elle ne s’était pas trop fait mal ni abimé ses affaires…en apparence seulement. C’était drôle le contraste entre les deux. Le jour et la nuit. Les deux étaient belles, mais étaient physiquement différentes bien qu’elles fussent jumelles. Les deux étaient adorables, bien que leurs manières fussent inversées.
En attendant que sa sœur ne réponde, Ana la scruta. Elle continuait à chercher quel type d’homme pouvait lui convenir. Il lui fallait quelqu’un de bien, pas un ahuri de force 1 sur l’échelle Jehan-Glaude Ventameuh (célèbre philosophe qui pond des thèses avec un neurone ! Normal...y en a qu'un...).

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Melly_
-Ben évidemment que j'vais bien kéktucroi ? Héhé, moi aussi j'suis contente de m'installer en Lorraineuh......

C'était bien un "euh" d'hésitation complète ce "euh". La remarque de la Blonde étant des plus pertinentes quant au pourquoi du comment elle se trouvait ici près de Nancy, alors qu'elle voulait aller à Verdun, pas près de Nancy donc.. Quoi que Verdun c'est proche de Toul ? Et Toul c'est proche de Nancy ? Mais Nancy c'est proche de Vaudemont aussi nan ? Mais... Et Toul et Vaudemont ? Ne sont-elles pas proches l'une de l'autre ?

Si les yeux de la Brune pouvaient faire des ronds dans ses orbites sans le leur demander, c'est bien comme ceci qu'on les retrouverait en ce moment même. L'expression "je naaaaaage" collait parfaitement elle aussi à la situation.
Heureusement qu'elle sait nager hein ? Sinon elle aurait été carrément larguée et bloup bloup bloup, elle aurait coulé tout au fond avec aucune possibilité de remonter.

Mais nan ! Le graal était là tout proche ! Dans sa sacoche même. Ni une, ni deux, elle tendit le bras sur son flanc droit, là où pendait sa sacoche quoi, et elle en sorti un bout de parchemin tout froissé, tout abîmé, pas en très bon état de conservation disons..
Sans plus attendre, elle déplia sans grand soin son morceau de truc gribouillé, et que pouvions-nous voir là dessus ? La carte du SRING !
Mellyssa chercha d'abord Luxueil et posa son doigt dessus, ensuite elle remonta un peu et posa son doigt sur Epinal, plus Vaudemont puis Nancy. Elle retraçait donc le chemin qu'elle venait de faire et quand elle voulut continuer dans la direction du nord comme son cerveau lui avait dit au départ, elle se retrouva dans la cambrousse perdue de Lorraine...
Avec un certain stress contenu elle chercha avec frénésie toujours contenue, là où pouvait bien se trouver Verdun. Elle était persuadée de l'avoir vu sur la carte et que c'était pas un rêve.

Ah non parce que je n'vous ai pas dit à propos des rêves de la petite Petite Ambroise ?
Nan ?
Rhooooo sans déc' ? Faut que j'le fasse là, ouvrons donc la parenthèse.

(La nuit précédant son départ, Melly fit un étrange rêve où elle y voyait un homme. Quoi de plus naturel quand on est obnubilée par le fait de se dégoter un mari ? Là où l'étrange fait surface, c'est que cet homme avait quelque chose d'anormal. Déjà... Il était entouré de chauves-souris... Et il faisait comme elle.. Un Batman quoi !
Un présage pour le futur sentimental de la Mellyssa ? Il ne reste plus qu'à le découvrir maintenant....)

Hop, on ferme la parnthèse, d'habitude je n'suis pas du genre à faire étalage des détails, mais là, c'était assez important pour la suite de l'histoire.. Quoi que..
[Bon euh ? Tu veux pas revenir au sujet mon cher Narrateur, je commence à avoir des crampes dans la mâchoire à force de garder la bouche ouverte à cause de ma stupéfaction de m'être trompée de route. Alors grouille toi !]
Oui donc je disais.. La Brunette s'était bel et bien trompé de route. Rien de bien étonnant finalement, puisqu'elle n'avait aucun sens de l'orientation. Elle aurait bien finit par trouver Verdun à un moment ou un autre tout de même ! C'est pas bien grand la Lorraine faut dire.

Melly releva le nez en direction de sa frangine et d'un air pas du tout honteux, mais parfaitement fier.


-Hé bah euuuuuh... J'voulais voir la Capitale avant d'venir te voir ! j'pas droit ?

Olala que c'est moche de mentir. Omettre la vérité encore... Ca passe. Mais mentir ! Pour une Diaconesse ça craint du boudin.
Cet éclair de génie lui traversant l'esprit elle se reprit donc dans la seconde qui a suivit.


-Nan bon j'avoue... J'me suis paumée ! Méééééé j'aurais bien trouvé Verdun un jour hein ! Pis j't'avais pas donné de date pour arriver exprès... j'me perd tout l'temps alors j'avais prévu mon coup hinhin.
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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
Anais_ambrosia
Rho punaise…pourquoi n’avait-elle pas parié ?! Ah oui, parce que parier avec soi même c’est un peu compliqué. N’empêche que…si elle devait parier sur les boulettes de sa sœur, Ana serait riche. Même trèèèèès riche. Non pas qu’elle était sur la brèche, elle avait une petite mais confortable maison, pas mal d’écus de côtés et une belle garde robe, mais bon c’était toujours ça de pris hein. Sceptique sur les dires de sa sœur, elle lui répondit

Euh…Oui…tu aurais bien trouvé Verdun…un jour...mais tu n’as pas précisé l’année. Breeef…je te ramène à Verdun. Pas sur le dos d’Absynthe, je te laisse ton âne. Mais vous allez devoir avancer, j’ai du travail moi encore.

Elle lui sourit. Elle avait un magnifique sourire. (ouais le narrateur fait l’apologie de son héroïne et assume). Pourtant on le voyait peu. Elle ne souriait pas souvent et son visage était froid. Son regard était franc, son allure élégante et distinguée, presque féline (Le narrateur sait que Catwoman n’existe pas mais ranafout’) Elle releva le menton et se remit un peu ses cheveux blonds en place, puis intima l’ordre à Melly de partir à ses côtés.

De quoi allaient-elles parler ? Ana n’avait pas encore l’intention de lui dire qu’elle comptait fermement la caser. Elle n’avait pas non plus l’intention de chercher pour rien et estimait qu’il fallait encore la cuisiner sur ses projets avant de se décider réellement à trouver un possible futur beau-frère.


Dis…tu comptes rester longtemps en Lorraine, voire rester définitivement ou tu n’exclues pas de partir encore ailleurs ? D’ailleurs, tu emménages où en Lorraine ? A Verdun j’espère ! Ca fait longtemps que je n’ai plus l’occasion de te croiser dans la rue lorsque je sors de chez moi. Et puis j’ai envie de te voir plus souvent tu sais

Elle avait aussi envie de la voir mariée avec quarante mouflets pour qui elle allait devoir faire la nounou. La blondinette imaginait la descendance des Ambroises bien fournie. Et encore, il resterait à caser la jeune dernière qui savait à peine marcher. Il y avait le temps donc. Cependant, sa curiosité était titillée par le bref passage de sa sœur à Nancy. Peut être avait elle rencontré quelqu’un. Elle l’espérait, ça lui aurait facilité la tâche…mais la jeune blondinette était tellement chanceuse qu’il ne fallait pas qu’elle compte là-dessus (autrement dit : Anaïs est atteinte du syndrome de la loose.) M’enfin, elle pouvait toujours essayer…

Comment s’est passé ton voyage ? Tu as rencontré des gens ? Des gens biens j’espère. Et dis moi, tu n’as pas ramené d’amis de Luxeuil ? J’aurais pourtant aimé les rencontrer.

Bon ok, la dernière phrase, c’était un peu un mensonge. Les gens de Luxeuil elle en avait rien à cirer, c’était plus sa sœur et les possibles rencontres qu’elle avait faite qui l’intéressaient. Et puis peut être qu’elle avait rencontré quelqu’un pour elle par la même occasion…NOOOOOOOON ! Son cerveau l’en empêchait. La haute-comme-trois-pommes aux cheveux blonds ne voulait pas se trouver quelqu’un. Non ! Nein ! No ! Niet ! Elle avait pas le temps. Et pis trop difficile. Et pis pas assez belle. Et pis…rhoooo non, fallait caser Melly. Point. (Non Ana n’a pas une double personnalité…elle juste…indécise) Futée, et surtout bonne comédienne, Anaïs n’en laissa rien voir à sa sœur. Surtout qu’elle était bien fichue d’avoir eu la même idée qu’elle ce qui lui aurait probablement déplu…ou pas.
Pour éviter de voir son esprit coupé en deux une nouvelle fois, elle reprit la parole (ce qu’elle pouvait être bavarde des fois…)


Je suppose que tu n’as pas où dormir à Verdun…Il y a bien de très jolies auberges, mais pour ce soir tu n’as qu’à dormir chez moi. A moins que tu ne veuilles pas mais ça me ferait de la peine. J’ai deux lits. J’avais prévu ton passage ici mais pas que tu t’installes, je te le revendrais si tu veux lorsque tu auras acheté ta maison.
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Melly_
Melly haussa un sourcil, l'air fortement dubitatif. Où donc sa frangine voulait-elle en venir avec toutes ces questions ?

Pour ce qui était de celle au sujet de son déménagement définitif, la réponse était vite trouvée. Il était évident que maintenant qu'elle avait tout quitté à Luxeuil en manquant de peu de faire pleurer le Vicaire Diocésain de Besançon à cause de ce départ d'ailleurs.
Pourquoi me demanderez-vous ? Hé bien tout simplement parce qu'il s'agissait du Père qui l'avait baptisée pardi ! Il avait placé grand espoir en la petite personne de Melly, même s'il restait soucieux du fait qu'elle s'en aille. "Tous les bons s'en vont" qu'il disait le Curé ! Par le passé, la Petite Mellyssa lui avait dit qu'elle resterait certainement un bout de temps à Luxeuil. Cependant les événements en décidèrent autrement et elle devait absolument changer d'air.
Donc partant de ce constat, quoi de mieux que d'emménager dans le village de sa soeur où qui plus est il manque diacre et curé ?
Ben rien ouais. Exactement. Rien.

Par contre, à propos de la question qui voulait comme réponse un "oui j'suis venue avec un gens" ou un "nan j'suis viendue avec pârsonne", la petite Petite Ambroise flairait le piège. D'autant plus que depuis seize ans qu'elle était sa jumelle -et ce n'est que le début hein- elle commençait à bien savoir que la Blonde pouvait être fourbe et sournoise parfois, même assez souvent.. S'amuser des gens sans qu'ils ne s'en rendent compte était l'un de ses grands passe-temps.
Puis, un éclair de génie traversa sa petite caboche de part en part, mais sans sortir (oui oui, ça lui arrive des fois) : sa propre soeur voulait jouer l'agence matrimoniale personnalisée ! Il n'y avait pas d'autre explication étant donné qu'elles avaient la même mère, donc les mêmes contraintes sentimentales, soit le même objectif amoureux pour les années à venir... enfin l'année à venir si j'ose m'exprimer ainsi...
Quoi ose dire que les jumelles n'ont pas des esprits tordus ? Entre celle qui veut caser sa frangine par tous les moyens du monde et l'autre qui psychote à mort... Voyez la famille de ouf quoi !
Quoi que... Peut être que justement, la Melly psychotait à fond alors qu'il n'y avait aucune raison ? Pourquoi sa propre grumelle, qui nous pouvons l'admettre est peut être née quelques secondes avant elle, la roulerait dans la farine ? Elle n'était peut être pas fouine à ce point, la Blonde ?

Comment se perdre dans ses propres pensées, ou l'art de devenir à la limite de la schizophrénie. That is the question ! (Je vous laisse le soin de juger... Puisque philosophiquement parlant, nous ne plaçons pas nos barrières au même endroit et de ce fait, ne jugeons pas de la même chose.. Enfin je rentrerais pas dans les détails hein !)

Elle ne savait pas vers quelle idée se tourner la pauvre. Vu que d'un côté, elle était sûre à 93.527% qu'Anaïs était en plein coup monté pour lui dégoter un BG, mais de l'autre il restait 6.184% qui ne voulaient pas croire en la fourberie. Les 0.289% restant étant les chances pour qu'aucune des deux solutions retenues ne soit la bonne et donc une possibilité à laquelle la Brune n'aurait pas pensé.
Ce n'est qu'après quelques brèves secondes de réflexion (si elle était en mode "je réfléchis" pendant trop longtemps, c'est sa Blonde de soeur qui commencerait à se poser des questions alors que y'a pas franchement sujet à se poser des questions.) qu'elle se décida à opter pour la solution number two. il fallait bien humaniser un peu sa frangine quand même ! Sinon c'est pu une soeur, c'est un animal de compagnie adopté et qui a donc le gros coup de bol de posséder non seulement un prénom, mais aussi un nom ! Le pot hein ?

Alors, en toute connaissance de cause, elle répondit tout simplement :


-Nan chui v'nue toute seule ! J'serais bien venue avec Richard, parce que j'l'iame bien moi Richard, mais y'a tout Luxeuil qui l'aime bien aussi alors ben j'l'ai laissé là bas. Enfin j'm'en fout, c'est d'la belle chiotte Luxeuil après deux pillages ! Ces grosses bouses de Luxoviens qui votent pour un gens qu'à même pas de programme, beau frère du premier pilleur qui s'est tiré en Bretagne. Pis la meilleure, il a été de famille avec les Krackov celui qui était contre moi !

Oui, la famille en Franche Comté, c'est un terme un peu particulier, si vous voulez un exemple pour comprendre un peu de quoi il retourne et surtout pour piger la puissance du truc, c'est pas bien compliqué.
En Franche Comté, t'es frère ou soeur avec quelqu'un dés lors que tu l'as décidé ! Donc à Luxeuil, c'est très simple, il y a la famille du premier pilleur de la mairie et le reste. Sachant que la famille de Mônsieur doit regrouper une bonne moitié du village. Je vous laisse imaginer deux secondes le massacre quand y'en a un qui s'expatrie en dehors de Luxeuil... C'est la moitié de la Franche Comté de la même famille de pecnots !
Vous allez me dire que c'est un peu comme les Von Frayner en Lorraine. C'est pas faux non plus que j'vous répondrais. Sauf que la différence notoire, c'est que les VF ont quand même plus la classe que la famille de bouseux de FC.. Famille sans nom de famille d'ailleurs. Drôle hein ?
Donc pour en revenir au sujet, le second maire qui a pillé Luxeuil a décidé qu'il n'était plus de famille vec les Krackov, donc il est venu squatter la famille dé débiles profonds de Franche Comté ! Un beau palmarès vous me direz...


-Donc bref ! Vu que j'm'étais présentée contre lui, j'avais la méga flemme que ça me retombe sur le coin du pif parce que les couillons de Luxoviens qu'ont voté pour l'autre niais parti avec la caisse vont viendre pleurnicher dans mes jupons tout troués. J'pas envie d'avoir les cuissots tout pleins de morve, c'est bien gore ! Alors voilou, j'suis viendue !

-Pis j'ai causé un peu par missive avec le Premier Archidiacre de Trêves avant d'arriver et j'ai d'mandé là où ça manquait de diacres. j'ai dit que j'aimerais bien Verdun. j'te dis pas qu'il était tout contente d'l'apprendre ! Vu que y'a pas trop de représentants de l'EA à Verdun pis qu'y vous aime bien comme il est de là bas aussi. Donc ben voilà, j'serais peut être ben diaconesse de Verdun, faut que j'revois ça avec lui quand j'suis déménagée.


Enfin pour Mellyssa, le déménagement n'avait rien de bien difficile étant donné qu'elle ne possédait strictement rien mise à part Malice, sa Jolie, sa robe et sa sacoche pleine de bordel.
La proposition de dodo chez sa jumelle tombait à pic ! Le lendemain elle n'aurait qu'à chercher une petite meuson abandonnée sur le cadastre et le tour serait joué. Une botte de paille et hop, elle avait son lit. Life is wonderful !


-Rhoooo ! Sérieux ? Tu veux bien héberger ta soeurette pour une nuit ? Das ist beaucoup prima ! Je dirais même sehr toll ! J'veux bien venir !

Et moi pendant c'temps l...., et l'dada pendant c'temps là, il traînait les sabots ! Et l'dada pendant c'temps là s'baladait dans les boiiis ! (Avec C'qui faut sur le dos évidemment.)
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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
Anais_ambrosia
Question stupide. Bien sur que oui elle acceptait de l’héberger ! Sinon pourquoi lui aurait-elle fait la proposition ? Ana avait l’habitude, mais n’y faisait presque plus attention. Machinalement son cerveau revint à l’information précédente : Melly diacre à Verdun. QUEWAAAAAAH ?! … ah oui…Melly diacre à Verdun. Comme ça là…ça avait limite quelque chose d’effrayant…ou de comique. Depuis le temps que la blonde voulait que la brune la baptise, ça allait enfin être bon. Par contre elle s’inquiétait déjà de la tronche de la cérémonie vu comment la plus courte en pattes des Ambroise se débrouillait parfois…(ou même tout le temps). Anaïs se souvenait encore du baptême de sa jumelle. Quelque chose de mémorable et d’un peu drôle, il fallait le reconnaître. Un peu en train de ramer dans ses pensées, Ana ne trouva pas grand-chose à dire à part …

Ah ! …Bonne nouvelle tu vas pouvoir me baptiser. Depuis le temps qu’on en parle…

Oui, ce n’était pas très inspiré…mais elle avait autre chose en tête. Avec qui caser Melly ? La question aurait pu rester encore trèèèèèès longtemps dans la petite tête blonde d’Anaïs, mais elle fut soudainement tirée par un gargouillement. Ah vi…elle n’avait pas mangé. Elle n’avait pas beaucoup d’appétit elle. Oui, elle. Mellyssa en revanche avait toujours plus d’appétit qu’un baracuda (BA-RA-CU-DAAAAAA ! ♪ ♫- Clauuuuude ! O_O Sors du corps du narrateur ! Tout de suiiiite ! - Mais euh…j’ai été forcé… - Ranafiche !) Brouette…euh…bref, Ana ouvrit sa besace avec le mince espoir de trouver un truc à coller dans le bec de sa frangine sauf que Ô désespoiiiiir…Rien. Nada. Nothing. C’est avec la mine renfrognée qu’elle dit à Melly.

Je suppose que tu as faim. Je n’ai rien sur moi, mis à part quelques feuilles pour les mines mais si tu les mange je suis un peu mal barrée…donc on va éviter hein. Je dois bien avoir quelques petites choses à pouvoir te préparer…

Sauf que bon…Ana et la cuisine…ça faisait un certain nombre mais certainement pas un. Elle ne savait pas cuisiner. Mais alors pas du tout…c’était d’ailleurs une des raisons pour laquelle elle était si fine : elle était difficile (oui même niveau graillage elle est difficile la blonde) et n’aimait même pas ce qu’elle faisait. Autant dire que la cuisine ce soir là ce serait plutôt Melly qui la ferait si elle ne se cramait pas les mains.

Bientôt elles arrivèrent à Verdun (ouep’…le narrateur a taillé, c’est ce qu’on appelle une ellipse mes ptits z’amis). Il faisait nuit et il était temps pour nos deux grumelles d’arriver car la pluie faisait son apparition. Elles garèrent leurs montures sous le petit préau à côté de la maison d’Ana et entrèrent. La maison n’était ni trop grande, ni trop petite. Enfin pour des naines comme les jumelles ça pouvait pas être petit. Ainsi le tour du propriétaire (pas de la propriétaire hein…je vous vois venir bande de vicieux va !) était rapide. Ceci étant fait, Ana déposa ses affaires, prit celles de Melly, du moins le peu qu’elle avait, et les déposa près de la porte. Rapidement elle alla fouiner dans ses placards et trouva des légumes et un peu de viande. Juste assez de légumes pour Melly et Ana, et la viande spécialement achetée pour l’occasion reviendrait dans l’estomac de la brunette. Avec tout ça la blonde en avait presque oublié son but premier : caser sa sœur. Pour réfléchir tranquillement, elle tendit les aliments à sa sœur et d’un joli sourire lui fit


Je t’héberge mais tu fais le repas. Je ne suis pas douée, tu le sais autant que moi alors autant que tu fasses à manger ma chère. Si tu veux je t’aide un peu à préparer…

D’un air malicieux elle se retira un peu plus loin, s’assit et attendit les instructions de sa sœur. Pendant ce temps là, elle aurait tout le loisir de monter son plan…
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Melly_
-Exactement te bapt..... *crôa crôa crôa* (ben quoi ? J'me sers de l'expression "avoir le ventre qui grenouille" nan ? Ah c'était des gargouilles ? Oh bah tant pis vous avez compris hein...)

Bref.. L'estomac de la Mellyssa grognait et pas qu'un petit peu. C'est qu'elle avait faim la pauvre ! Elle n'avait pas mangé depuis ce midi, et je vous laisse imaginer l'heure qu'il était au moment de la discussion des jumelles, mais disons que si vous voulez vous situez temporellement parlant, le soleil n'était plus ben haut dans le ciel ! D'ailleurs, de ce qu'on pouvait en voir du soleil avec tous les nuages menaçants qui lui tournaient autour.
C'est vachement attirant le soleil vous me direz aussi. C'est chaud, c'est blond, c'est rayonnant et ça rend heureux au moins tout ça comme gens sur terre. Donc c'est pas étonnant que tous les nuages soient à sa poursuite..
Le seul problème dans ce genre de situation, c'est que dans le genre autiste, le soleil c'est un fortiche. Pis les nuages ils se font dégagés proprement, alors j'vous explique pas comment ils sont tristes et comment ils pleurent ! Et sur la g*eule de qui ça tome tout ça ? Ben nous ouais. Parfaitement !

Hé là... Vu la couleur en plus... Ils venaient de se faire virer bien propre les pauvres. Enfin surtout... Pauvre de nous !


-Moi ? J'ai faim ? Mais nan même p.... *crôa crôa crôa* (Je sais pas comment reproduire le bruit d'une gargouille moi ! Vous êtes drôles vous...) Bon d'accord... J'ai faim.. Mais j'avoue que tes feuilles de mines me tentent pas vraiment. C'est un peu trop feuillu à mon goût..

Quand elle se mit à réfléchir (oui oui encore une fois... C'est impressionnant une Brune quand même vous trouvez pas ?).
Une feuille pour le mines assaisonnée avec un brin de menthe ? Ou peut être plutôt... Avec deux ou trois pommes de terres.. Ou encore mieux, avec un ou deux navets.... Rhooo nan je sais, entre deux tranches de pain avec un bon morceaux de jambon grillé.
Rha ouais c'est ça que j'aimeuuuuh quand y'a d'la viande et du paiiin ! L'Aventuraaaaa c'est d'se dire qu'dans la vie y'a bien qu'çaaaa.
[Ahem...]
Ah euh oui pardon... Euh... Oui voilà c'est ça !


-Surtout que j'suis en dèche grave moi... J'ai pu rien à croûter dans ma sacoche et j'ai la gorge sèche mais alors à un point !

Hé puis après cette remarque de la Melly, il n'y eut plus trop de jacassements très importants. Juste quelques mots sortis de temps en temps comme pour s'assurer que celle qui voyageait à côté de soi n'était pas entrain de s'endormir sur sa monture.
Ce n'est qu'une fois la nuit tombée, le froid tombé aussi, les gouttes gelées commençant leur folle descente vers le sol que les Ambroises arrivèrent au Horse Parking où elles rangèrent dans leurs cases respectives les deux quadrupèdes. Les bestioles à plumes n'étant pas autorisées sous le préau, on ne sait où se trouvait la Jolie à ce moment précis. Boarf... Elle retrouverait bien le chemin elle.

A peine rentrées dans la petite maison (enfin pour une Ambroise, rien n'est petit comparé à elle même, vous devriez le savoir depuis le temps) qu'elle se retrouvait déjà avec la bouffe entre les bras.
Bah nan mé héééé tu déconnes là ?
Ah ben nan tu déconnes pas.... Bon beh c'est parti alors.. On va se faire euh... Ouais.. Ouais si c'est une bonne idée ça. J'vais la garder.


-Ouais ouais c'est bon. Mais alors ! Si j'fais le miam, après on va en taverne ! J'ai fouaf mouaaaaa ! Tu t'rends pas compte que j'ai pas bu d'bière depuis une semaine ! C'est horrib' nan ? Pis nan tu m'aides pas.. Empotée comme t'es pfeuh.

Vous avez bien entendu.. C'est Melly qui dit de quelqu'un qu'il n'est pas doué. Vous avez tout à fait le droit de chercher l'erreur évidente de cette situation.

La petite Brune se lança donc dans la préparation du repas. Ceci dit, elle sentait bien que de faire chauffer quoi que ce soit finirait en catastrophe, que ce soit pour ses doigts ou pour sa robe, mais elle était persuadée que quelque chose d'autre que les légumes allaient y passer. Donc elle se contenta d'une salade. On se gelait pas carrément les miches encore à cette période de l'année, alors une salade composée ça fera de mal à personnes. Pis elles ont du sang de Russe dans les veines les deux p'tites là crénondeidiou ! Même pas peur d'un -15° héhé. -16 il fait froid, mais -15 c'est les bahamas (oui oh euh hein... j'ai l'droit de faire des anachronismes si j'veux d'abord).


-Vouala pulette ! Allez faut manger viiiiteuh ! J'veux visiter les tavernes du coin moua.
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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
Anais_ambrosia
C’était du rapide…la frangine ne s’était pas foulée pour faire à manger. C’était pas mauvais, toujours meilleur que si c’était Ana qui avait fait la cuisine. En revanche, elle décida de ne pas se presser, non pas pour faire embêter sa frangine, mais parce qu’elle estimait qu’elles avaient bien le temps pour aller en taverne.

On va aller en taverne…heureusement que c’est parce que tu arrives aujourd’hui sinon ça aurait attendu demain…je suis fatiguée moi. Mais bon c’est vrai, je ne suis pas allée prendre un verre depuis un petit moment.

Tout en mangeant, Ana trouvait l’idée d’aller en taverne finalement séduisante. Même si à Verdun elle ne voyait pas du tout qui pouvait faire l’affaire pour Melly. Mais la vie était pleine de surprise et personne ne savait quelle pouvait être la destinée de la plus naine des Ambroise (NARRATEUR ! – Ouiiii maîîîîîître ? Arrête avec tes chansons moisies ! – Mais euh… Y a pas de mais ! On m’a encore forcé…C’est ça ! Trouve-toi une excuse !)
Revenons à nos moutons…Donc oui ! Qui aurait pu faire l’affaire pour sa brune de frangine. Personne à Verdun en apparence. Et pas qu’en apparence en fait. Quoi que la réciproque pour la Ambroise version blonde marchait aussi. Qui aurait bien voulu d’une blonde chiante blasée 24h/24, 7j/7 et travaillant même les jours fériés ? Hein hein ? Pas grand monde.

La possibilité que les deux finissent seules, vieilles avec 13 chats noirs et totalement aigries, passa par la tête d’Ana. C’était pas beau à imaginer mais elles couraient droit à une destinée (narrateur fais gaffe à tes fesses !) pas très fun. Certes elles allaient avoir 17 ans dans les semaines à venir, mais quand même…D’autant plus que la pression venant de Nathanielle, leur mère, allait être forte. Il fallait donc se grouiller à trouver un mari. Mais pas non plus n’importe quoi…faut pas pousser mémé dans les orties non plus.

Les frangines avaient fini de manger et Ana sachant que Melly avait très « fouaf », décida de vite se préparer pour pouvoir partir en direction des tavernes. Toutes étaient désertes ce soir là ce qui désespéra un peu Ana. Seul le tavernier était encore présent bien que si Ana avait été à sa place elle aurait déjà probablement fermé boutique.

Elle invita Melly à s’installer à une table tout en croisant les doigts pour que des personnes viennent dans la soirée. C’était un peu triste, et comme accueil pour Melly, Ana avait espéré mieux. Le tavernier alla à leur rencontre et leur demanda ce qu’elles souhaitaient. Ana aurait pu répondre « un mari pour la brune à côté ! »…mais se ravisa pensant que ce n’était pas encore le moment opportun pour mettre ça sur le tapis.


Hum…je veux bien une bière, ça fait longtemps que j’en ai bu. Et toi Melly que veux-tu ?

Parler de ça sans une goutte d’alcool dans le sang n’était pas une bonne idée. Après un verre, mouais pourquoi pas. Après deux verres, déjà ce serait plus simple. Après trois verres euh…pas très clair tout ça. Après quatre, c’était plus la peine. Autant dire qu’Ana devait parler de ça entre le deuxième et troisième verre. Elle scruta alors minutieusement le service du tavernier en espérant qu’il n’aille pas trop vite sur les doses et que sa frangine ne soit pas cuite trop vite.
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Afta
Un beau soir, rien à faire... Rien d'autres à faire que d'aller courir après de la Demoiselles. Il décida donc de se diriger vers une taverne, la rage au fût. Il pénetre dans un bien jolie taverne (il aura bientôt l'occasion de le faire dans une femme, héhé..), et aperçoit deux jeunes femmes en chaleur, posés au comptoir.

*C'est le moment de sortir le grand jeu!* Il s'approche et s'installe à coté de la blonde...

Bonjour mes demoiselles, comment aller vous?

Mais quel beau gosse que voilà! L'une d'entre elle pince sa lèvre inférieur avec ses dents... rhooo, cochone!


Héhé, yeah yeah, I know i'm so sexy.. on m'apelle Afta. Fit il en secouant la tête comme pour secouer la tête, à la manière des surfeurs californiens, et en envoyant un clin d'oeil à la jolie blonde...
Mais elles étaient encore trop sobres...


Heps tavernier! Amènez donc une choppe de plus pour ces demoiselles ainsi qu'une pour moi!


La soirée s'annonçait torride, deux femmes à lui tout seul... Waouw!

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Afta le Val de Rubempré D'Omaxiphallus, Seigneur de Thiaucourt et de Châtas.
Anais_ambrosia
Melly prenait du temps pour choisir. Et pas qu’un peu. Dans sa tête ça devait surement lui faire un choc, si elle avait été si privée d’alcool que ça, imaginez les dégâts lors du retour en taverne. C’est dur la vie. Voui, pour les Ambroise aussi.

Le tavernier était lent. Aussi lent que la frangine. Ana commençait à s’ennuyer, le verre ne venait pas, et Melly ne se décidait pas. A croire que c’était un complot ! Tant pis, elle prit son mal en patience et regarda le tavernier pour voir comment il se débrouillait. C’était limite pas possible d’être si lent à moins d’être manchot. Mais pour un tavernier ça la foutait mal de pas avoir de bras, et pis d’abord, la question se posait pas, Ana avait bien vu que le stupide tavernier avait des bras avec au bout des mains.

A force d’attendre, la blondinette commençait à somnoler. Elle devait dormir, et beaucoup. Aussi d’un coup de coude vers sa sœur elle lui ordonna de se grouiller. En attendant encore et toujours, elle posa sa tête sur sa main, ses cheveux pour une fois détachés lui revenant dans les yeux et qu’elle dégagea d’une main pour voir…Afta. Le bougre ! Elle ne l’avait pas vu entrer. A croire que ça lui arrivait d’être discret celui là. A moins que ce ne fut la fatigue qui lui boucha un peu les oreilles et qui lui bousillait la perception. Peut être un peu des deux même, mais Ana avait la flemme de réfléchir à ce détail qui vous serez d’accord avec moi, n’a strictement aucune importance. Bref.

Ce qui n’avait pas changé en revanche, c’était son attitude ô combien frimeuse. Visiblement il s’ennuyait. Et puis…qu’est-ce qu’il foutait à Verdun lui ? O_O. Décidément rien n’était normal. Encore moins normal lorsqu’il vint à ses côtés et adressa la parole à elle et Mellyssa. Non…c’était pas normal, visiblement il avait du oublier qu’au moins eux deux se connaissaient et que Mellyssa en fait bah…ça allait pas tarder quoi. Intriguée, Anaïs écouta ce qu’il avait à dire. Pas grand-chose de plus de ce qu’elle savait déjà, à savoir qu’il s’appelait Afta. Pour l’originalité il pouvait repasser. En le regardant du coin de l’œil, levant légèrement un sourcil, et puisque sa frangine était encore occupée à choisir ce qu’elle voulait boire, elle répondit


…Ca va. Et toi ? Mais…j’ai besoin de te rappeler qu’on se connaît déjà ? Qu’on se voit tous les jours au conseil ducal ? D’accord, tu ne connais pas ma sœur. Voici Melly. Melly, voici Afta.

Les présentations étaient faites. Youpi. Maintenant ça ne la renseignait toujours pas sur ce qu’il voulait et surtout pourquoi il agissait comme ça. Le clin d’œil en avait rajouté une couche. Enfin, il avait eu l’intelligence de leur payer à boire. C’était déjà ça. N’empêche que…elle savait toujours pas ce qu’il fichait à Verdun et que punaise, c'était louche.

Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu viens voir Stho ? On ne te voit jamais à Verdun d’habitude, du moins moi je ne t’avais probablement jamais vu mettre les pieds ici.
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Melly_
Sur le chemin, les deux grumelles avaient encore causé des masses. J'vous raconte pas comment ça peut causer et surtout à quel débit ça peut causer une Ambroise. C'est assez impressionnant.. Les racines russes qui refont surface ?
Naaaan ça c'est pour l'alcool.. Y sont bons en Russie pour ça. Boiiiiiire !
En parlant d'alcool, l'en fallait du fort pour la brunette. Elle était sur les rotules à cause de tout son périple, de ses tours et ses détours car elle s'était perdue sur les chemins lorrains.

Quand elle s'assit après l'invitation de sa frangine, son dèrche en fut bien heureux ! Pas qu'il avait très mal, loin de là, mais ses pauvres petites jambes avaient de plus en plus de mal à le supporter, c'était pas un maigrichon le Mellyssa's séant !
La seule chose qui posait problème, c'est qu'elle avait tellement soif qu'elle ne savait pas se décider sur ce qu'elle voulait prendre.. Pis en plus, y'avait trop de choix, alors ça aidait pas pour se décider à choisir tel ou tel truc bizarre de Lorraine. Une bière... ? Une bière x'était trop banal, la bière elle connaissait trop ça pour en boire par temps de graaaande soif.
Nan, y fallait quelque chose de plus.. de moins.. Enfin autre chose quoi !

Du fait de cette concentration hors du commun, elle n'entendit même pas le Sieur étrange qui les aborda.
Sauf quand...


-Aux Abriiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! Les Angloys attaaaaaaaaaaaqueeeeeeeeuh !

Mais ne voulant pas coller trop la honte à sa soeur, elle ne sauta pas en dessous la table même si elle avait commencé son mouvement de descente. Si bien qu'elle se cogna le coude violemment dans la table. Mouhahahaha que ça fait mal. Mais une Ambroise Brune n'a pas mal, elle supporte la douleur et ne la montre pas aux autres. Ce qu'elle fit en bonne et unique brune Ambroise qu'elle était.

C'est en entendant sa frangine faire les présentations et que l'autre se mit à causer le françoy qu'elle se dit que finalement... Les Angloys n'attaquaient peut être pas tout de suite.
Elle retroussa le nez et euh..


-Euh... Salut.. euh.. Ouais.. Moi j'veux bien une choppe et un truc fort Tavernier s'viou plaît ! Fait souaf !

Servie.... Elle but toute sa choppe d'un trait, ainsi que l'autre verre de truc bien fort d'un autre trait.
Aaaaaaah ça décoince ! Et elle se mit à chanter histoire de mouvementer un peu cette taverne où même un rat crevé oserait pas faire une boum tellement il se ferait chier.


-A la Pêêêêêch'aux mouuuules moules mouleuuuh !

Ben les références d'une petite demoiselle qui adore la mer... Fallait pas s'attendre à beaucoup mieux hein..
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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
Afta
Euh... ouai... Il avait pas fait attention à qui il parlait et s'était pas rendu compte qu'il connaissait la blonde.. En fait, pour être franc, il avait fixé le cadre la caméra un peu plus bas... C'était de la bonne hein!

T'inquiète bébé, je suis pas anglois, je suis sex.. héhé.. Fit il à la brune en revoyant un clin d'oeil de plus.

Il bût une gorgée de sa choppe, et laissa boire les filles, en attendant qu'elles deviennent un peu pompette!
Il s'approche alors de la blonde, et tenta de mettre son bras autour de sa taille..

La croyant trop saoule pour comprendre ce qu'il disait, il lança dans un excès de joie...

Aller chérie, fait tourner un eins!

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Afta le Val de Rubempré D'Omaxiphallus, Seigneur de Thiaucourt et de Châtas.
Anais_ambrosia
Toujours dans la taverne de Verdun

Un verre. Bouhahah. Il en fallait beaucoup plus pour les jumelles pour être ne serait-ce qu’un peu pompettes. Le sang russe mes petits amis. Fallait pas un verre, mais vingt au moins (oui bon j’exagère mais c’pas grave, en gros fallait beaucoup de verres, vous avez compris). C’est donc avec les idées très claires qu’elle vit Afta se rapprocher d’elle et commencer ses familiarités. BAM ! …Réflexe. La baffe était partie toute seule et n’avait pas été prémédité (j’vous l’jure m’sieur le juge !) . En même temps, Ana reprit automatiquement son calme en se disant qu’il l’avait plutôt bien méritée. S’il se sentait l’envie de séduire fallait être plus distingué, et puis même il avait du boulot.

Tranquillement elle reprit son verre, comme si rien ne s’était passé et bu une gorgée. Puis commanda un autre verre. Puis encore un autre. Un verre, deux verres, puis douze. Ayèèèèèè, la blonde était faite. Quoi que le coma éthylique était encore loin, très loin, probablement à Luxeuil à cette heure là. Si Afta espérait que la blonde soit complètement amorphe dans cet état d’alcoolisation trèèèès avancé, il se plantait royalement. Anaïs ivre, ne pleure pas, ne reste pas sans bouger sur sa chaise, mais rit, chante et ressemblerait plus à une punk aristotélicienne qu’à une conseillère ducale (punk aristotélicienne ? Oui ça existe pas mais faut l’inventer pour qu’elle ne finisse pas le derrière dans le joyeux barbecue de la sainte Inquisition). Autant dire qu’en deux temps trois mouvements Ana était montée sur la table en train de danser toute seule, sans musique, sans personne dans la taverne et s’il aurait fallu taper à un moment où un autre, elle y était ! Niark.

Néanmoins pas folle la fille, elle avait prit soin de servir autant de verre aux autres qu’à elle-même. Et même si elle ne pouvait pas se rendre compte de l’état de Melly ou d’Afta elle se doutait qu’il était fortement probable pour qu’ils soient eux aussi dans cet état. Comment mieux fêter l’arrivée de la micro Ambroise version brune ? Bah probablement pas mieux que ça !


TAVERNIER TOURNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !

Et c’était parti pour de nouveaux verres, et encore d’autres. Le monde était joyeux, le monde était beau, elle voyait les oiseaux chanter dehors alors qu’il faisait nuit noire et le tavernier avait deux nez et quatre yeux. Et non ça lui faisait pas peur, ça la faisait rire. Toujours sur la table, toujours en train de danser, toujours en train de...VLAM ! Par terre.
Elle se releva tant bien que mal, et puis lorsqu’elle sentit que tout allait finalement bien, remonta sur la table et recommença.

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Anais_ambrosia
Le lendemain matin (enfin plutôt vers midi) chez Anaïs . . .

VLAM ! VLAM !…Ce sont de discrets coups sur la porte qui réveillèrent notre chère blonde.

* Flash Back my friends *

La soirée avait mal tourné la veille. Très mal tourné. Les verres s’étaient accumulés, la grognassite aigue s’était emparée d’Ana et au fur et à mesure que les gens arrivaient dans la taverne l’ambiance n’en était pas moins détestable. Ce fut pire quand des greluches vinrent poser leurs derrières peu distingués sur les chaises de la taverne que tout dérapa vraiment. Ana ivre n’avait pas un rire bête, les simplettes, elles, riaient comme des pintades ce qui énerva la jeune Ambroise. Ni une ni deux le ton monte, et la baston générale est déclarée.
Ana : 1, les gourdes : 0.
Pendant ce temps là elle avait totalement oublié Mellyssa et Afta et à vrai dire, en avait plutôt rien à carrer. Quant à la suite de la soirée, elle se termina en dehors de la taverne, puisque tout le monde avait été viré en bonne et due forme.
Le tavernier : 1, Ana : 0
Les nunuches, un peu remontées puisqu’ayant eu le temps de se taper quelques verres avant revinrent voir la blonde et étant plutôt du genre maso, revirent s’en prendre à la blondinette.
Ana : 2, les gourdes : 0
Oui, même ivre, elle savait aussi très bien se battre. N’empêche que pour ne pas avoir de problèmes en plus, elle décida de rentrer chez elle et de piquer un bon roupillon.


* Flash Back terminé *

Ce sont donc des coups à la porte qui réveillèrent Ana. La blonde avait la tête dans le brouillard et n’avait absolument pas envie de mettre un pied par terre. Boire c’était bien, la gueule de bois ça l’était beaucoup moins. La bouche pâteuse, les paupières lourdes, elle tenta tout de même de relever la tête et poussa un long soupire. Mais quand il fallait y aller, il fallait y aller. Elle s’assit sur le bord de son lit, presque tous les cheveux devant son visage, tenta de s’appuyer sur ses jambes pour marcher et…BÔÔÔÔM !La tronche contre le sol.

Il y avait des jours comme ça où il ne faut pas se lever, là en l’occurrence elle ne pouvait même pas le faire. Toujours sur le sol, elle recommença à s’endormir malgré les nombreux coups sur la porte. Ana avait la tête qui tournait, les dents qui grattaient, les neurones qui faisaient des comas éthyliques, les cheveux qui pesaient des tonnes et les bras qui tombaient tous seuls. Non franchement, elle avait bien envie de dormir par terre, le gens à la porte pouvait aller se faire voir…s’il arrêtait de taper à la porte bien entendu. Chaque coup résonnait dans la tête de la petite blonde. Elle se décida donc, pris son courage entre ses deux mains et en s’appuyant comme elle pouvait sur un meuble à côté (tiens qu’est-ce que l’armoire fout là ?) et réussi, avec un peu de mal il faut le reconnaître, à atteindre la porte.

Ana appuya son dos contre la porte en se frottant les yeux histoire qu’on ne voit pas trop ses cernes (ou plutôt ses valises...) ni même qu’elle sortait du pieu. Avec les mains elle se recoiffa même si ça ne ressemblait à rien. Oh et puis flûte hein, s’il était pas content le gens il irait voir ailleurs si elle était. C’était pas les impôts, ils étaient passé y a pas longtemps.
Restait plus qu’un des mecs qui travaillaient dans son champ de blé qui avait probablement encore fait une boulette monstrueuse en semant chez le voisin. Mais pour le savoir, il fallait ouvrir.
LA PORTE ! LA PORTE ! LA PORTE ! LA POOOOOOOORTEUH !
La poignée tourna. La porte grinça. Un ouvrier des mines apparu devant Ana.


- Meeeeeeeeeeeeeerde.

Un mot. Juste un. Clair, totalement explicite et sincère. Les mines…ces fichus mines qui ne voulaient pas se remplir mais qui avaient toujours besoin d’être entretenues. Bah vi cocotte, à midi tu bosses normalement et tu cuves pas dans ton lit. Les ordres, les calculs…naaaaaaaaaon…elle avait oublié. Enfin nan, l’alcool lui avait fait oublier.
L’ouvrier, enfin le chef de chantier plutôt fit un grand sourire niais à la blonde qui avait la mine (ahahaha – humour – pas drôle) des mauvais jours. Il était grand, faisait allègrement deux têtes et demies de plus qu’Ana et tirait toujours cette tête de neuneu. Quand la Ambroise le voyait elle n’avait qu’une expression en tête « plus c’est grand, plus c’est con ». Elle avait bien compris le souci actuel, mais l’ahuri se sentit tout de même dans l’obligation de lui rappeler le pourquoi du comment du fait qu’il soit là.


- ‘Jour Mam’zelle Ambroise, j’viens pour les mines. ‘Fin, pour voir si z’alliez bien, on vous a pô vu aujourd’hui à Nancy pour les ordres.

Quand Ana entendait le gusse parler, elle était toujours persuadée que le môsieur en question était un eunuque. Dans le coin peu de monde le connaissait et débarquait d’on ne sait où, probablement d’un coin perdu genre Triffouillis-Les-Oies-Sur-Meuse. Elle n’avait pas envie de répondre, mais son instinct meurtrier post cuite prit le dessus.

D’un coup elle attrapa le col de l’asperge et le regarda droit dans les yeux


- J’ai l’air d’aller bien ? Hein ? Regarde ça ! C’est des yeux rouges et si tu n’as pas envie d’avoir les mêmes dans les cinq minutes qui viennent parce que je t’aurais collé ma main dans la tronche, tu vas me faire plaisir et te taire. Tu m’as déjà assez pris le chou avec tes coups incessants sur la porte, n’en rajoute pas une couche !

Bouh…tout de suite le chef la ramenait un peu moins. Enfin pas longtemps, deux secondes il avait reprit cette expression débile qui trônait jours et nuits sur sa tête. Toujours avec sa voix stupide, bien naïvement, au risque de se manger un pain dans la figure, il reprit.

- Euh…j’vois, mais eeeeeeuh…on fait quoi nous ? Parce que c’pas qu’on a rien à faire et qu’on a pas d’ordre d’votre part, mais euh…presque. ‘Ous voyez ? Et pis on veut gagner not’ croute, donc on a besoin d’vous. ‘Ous voulez que j’vous emmène à Nancy ?

Il cherchait la défection…Ana en était persuadée. Néanmoins il n’avait pas tort, elle devait rester professionnelle, malgré la cuite et son incapacité à agir normalement et à se conduire comme quelqu’un de social. Elle ne voulait pas mettre le moindre petit orteil à Nancy. Ni d’aller au conseil dans cet état. Jetant un coup d’œil au simplet elle eu une idée.

- Dis, tu aimes voyager ? Enfin non ce n’est pas une question, tu vas voyager. En gros, tu vas à Nancy, tu me ramènes les chiffres pour les mines, je fais mes études pour donner les ordres, je te note les ordres et tu vas faire le tour des mines en les portant. D’accord ? Enfin non pas d’accord, tu n’as pas le choix. Ah et si jamais le boulot est fait correctement je paye à tous les chefs d’entretien un petit supplément sur le salaire. Tiens, tu vas aussi faire un détour au castel de Nancy faire porter ça.

Rapidement (c'est-à-dire lentement par rapport à ses capacités réelles sans alcool dans le sang) elle prit un bout de papier et griffonna un mot selon lequel elle ne pourrait être présente au conseil ducal, étant souffrante, destiné, bah…au conseil ducal.
Puis elle se débarrassa du chef en lui disant de revenir le plus vite possible pour que tout le monde puisse travailler rapidement. Ca ne l’enchantait pas, elle aurait préféré dormir toute la journée mais les obligations étaient plus fortes. Le temps qu’il parte et revienne, elle alla s’étaler sur son lit. Elle n’avait pas fait attention à l’état de Melly et ne savait même pas si elle était présente. Elle supposa qu’elle dormait elle aussi dans son lit puis ferma les yeux pour faire une autre petite sieste.

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Melly_
En taverne de Verdun, toujours occupée à chanter et siroter

La petite Petite Ambroise ne s'occupait plus de rien, elle n'était pas encore bourrée, loin de là, mais disons qu'elle se foutait complétement de ce qui pouvait bien l'entourer à ce moment précis.
Que sa frangine fiche des beignes au gros moche pseudo sexy Angloy qu'était Afta ? Ranafout'
Que sa frangine colle des tartes à trois pintades qui gloussent sans raison ? Ranafout'
Que tout le monde se fasse virer de la taverne parce que tout ça virait en baston générale ? Ranafout'
Que sa grumelle refiche des nions aux tro... ah nan quatre pardon, la dernière était tellement maigre qu'elle ne l'avait pas vue, cachée derrière un pillier de la taverne, enfin bref, aux quatre greluches ? Ranafout'
Qu'elle finisse par se retrouver toute seule assise dans l'herbe entrain de chanter au clair de lune avec la chair de poule ? Toujours Ranafout'

Quoi que... Au bout d'un moment, elle commençait à avoir la voix légèrement pétée, et surtout, elle ne réussissait plus vraiment à bouger comme elle le voulait. Ben vi, y'a pas que sa voix qui était pétée, faut dire les choses comme elles sont.
C'est là que vous allez dire "Mais ? Comment ça se fait que maintenant elle est complétement HS alors que y'a pas une heure elle était même pas bourrée et qu'entre temps elle a rien bu ?"
Et c'est là que je vous réponds "Ben le portier se faisait tellement chier tout seul dans sa taverne après avoir viré tout l'monde, qu'il est venu se bourrer la tronche dehors avec Melly. Ils étaient donc tous les deux, comme deux gros pochtrons, entrain de chanter des chansons pourries à tue tête dans l'herbe légèrement humide à cause du froid."

Elle finit donc par se relever, trèèèès difficilement. Ah ben nan raté, plantage le nez en premier dans l'herbe.
Premier Essai, non concluant.
Retentant donc l'expérience, elle s'appya sur l'épaule du tavernier qui roupillait moitié. Encore raté, les deux pieds qui glissent de chaque côté, on manque de peu le grand écart facial.
Deuxième Essai, non concluant.
La Brune posa fermement ses deux mains et planta ses ongles aussi tant qu'à faire, sur chacune des épaules du tavernier qui n'avait toujours pas réagit qu'il servait de "chose immobile qui aide à se relever". Bingo !
Troisième Essai réussi.
Qui a dit que le proverbe "jamais deux sans trois" était toujours vérifié que je l'étripe.


-OuaieUuUUuh... On LAAaaaA r'fait quand t'veux mon PoOOooooOte !

Elle se pencha vers lui, toute bourrée qu'elle était, et lui saisit la main qu'elle secoua énergiquement en guise d'au revoir bien mâââsculin, avant de la laisser retomber, la main, comme un vieux bas troué (oui bon euh, le fait que Melly en porte des bas troués, c'est pas là le sujet vous comprenez ? C'est un autre débat, on verra plus tard si vous êtes sages).

Maintenant, il fallait retrouver le chemin de son lit, mais il fallait aussi se souvenir de l'endroit où était son lit, et pour se souvenir de l'endroit où était son lit, il fallait avoir les idées claires, et pour ça, fallait pas être dans l'état dans lequel elle se trouvait. Autrement dit, elle se trouvait dans une impasse monumentale pour restée dans le doux monde de la politesse.
Donc, totalement arbitrairement, elle décida de prendre par là. Hé puis, au bout de deux pas, décida finalement de rebrousser chemin pour repartir de l'autre côté. Alors elle repassa devant le tavernier qui n'avait pas bougé d'un seul demi pouce (si vous voulez aller mesurer je vous en empêche pas, mais ne venez pas vous plaindre que vous ne suivez plus après !), à croire qu'il s'était vraiment endormi là. C'est magique des fois l'alcool quand même. Ça fait s'endormir les gens n'importe où et dans n'importe quelle position, parfois bien peu confortables d'ailleurs. Puis, n'étant toujours pas satisfaite de la direction qu'elle prenait, elle tituba encore une fois en arrière pour reprendre la première direction qu'elle avait prise, et histoire de ne pas tourner autour du pot cent sept ans, elle continua toujours tout droit en se disant qu'elle finirait bien par se manger en pleine face le mur d'enceinte et donc qu'elle était allée trop loin dans son dangereux périple pou retrouver son plumard.

Alors là par contre vous m'excuserez, mais il fait nuit, je ne vois pas où Melly met les pieds, mais tout c'que j'peux vous dire c'est que ça pue vachement.
Vous m'excuserez encore, mais je ne sais pas d'où sort la belle bosse qu'elle a sur le front, il fait toujours noir, mais elle doit provenir d'une collision avec un arbre ou quelque chose dans le genre.
La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'après une heure d'intensives recherches de bourrée, elle abandonna et s'étala de tout son long là où elle se trouvait. Et devinez où elle se trouvait ?
Dans la pelouse de la Ana ! Oui oui parfaitement.


Le Lendemain matin, enfin plutôt, le lendemain midi, dans la Ana's Pelouse

N'empêche qu'on a beau dormir n'importe où quand on est bourré, qu'est-ce qu'on dort bien !
Mais mazette qu'est-ce qu'on a la gueule dans le coltard au réveil le lendemain. Surtout quand on se fait réveiller par un crétin qui frappe à la porte du voisin. Enfin le voisin qui accessoirement possédait la pelouse qui fut le lit de la brune pour la nuit.
En tout cas, c'était même pu des valises qu'elle avait sous les yeux la pauvre Mellyssa, c'était deux vraies maxi charrettes. Ce n'était plus non plus des cheveux en pagaille qu'elle avait sur la tête, c'était... même pas descriptible. Et alors, le must du must, c'était plus des bas troués qu'elle avait dans les pieds, c'était des trous aux braies. A force de s'écorcher dans une branche là, de se vautrer les deux genoux par terre par ci, etc. Les bas ils ont bien morflé !

Bon bref, le gros nigaud qui venait de la réveillée eut le droit de se faire insulter de tous les noms au moins deux ou trois fois dans la tête de la brunette qui finit même par en lâcher un au passage.


-BlAAaaaAireaUUuuUUUuu

Ahem... Elle n'était peut être plus pétée, mais la voix si. Ouais bah tant pis, aujourd'hui elle irait pas bosser et elle pioncerait toute la sainte journée dans son carré d'herbe, ou peut être qu'elle trouverait la motivation de se lever pour se mettre en quête du Graal.
Le fait est, qu'elle tenta donc de se rendormir une fois que le gens se décida à ouvrir la porte à l'autre niais qui frappait tout le temps. Ah mais oui mais non, fallait pas se rendormir, devinez la voix de qui qu'elle a reconnu là, la Melly ? La voix de sa soeurette bien sur !
Elle s'assit donc dans son carré d'herbe, plus vraiment décidée à se rendormir puisque son plumard, son vrai plumard, ne se trouvait qu'à quelques pas d'elle, mais pas vraiment décidée à se lever non plus, c'est pas qu'elle avait les jambes, les bras, tout le corps engourdi, mais presque.
Il ne restait plus qu'une seule solution.... Attendre que le temps passe et veuille bien lui rendre un minimum de ses capacités motrices. Donc tant qu'à faire en attendant... Elle retomba comme une grosse masse dans l'herbe et se rendormie presque instantanément.
Le nouveau jeu n'était autre que : Celle qui se réveille en première vient dire coucou à l'autre qui roupille encore et qui risque de coller une beigne à celle qui est un peu plus fraîche que l'autre parce qu'on l'aura fait chier.


Après des heuuuuures de sieste

Le grand emmerdeur niais qui frappait aux portes revint. Il donna un grand coup et Mellyssa fit un sacré bond qui finit par la mettre sur ses deux pieds.

-CrénOoooOOOOom ! PaaaAAaaAaas BoUuuUUuuUge ToiiIiIIIIiii ! ArrrRRrrRRiveuuuUUuH ! J'veeEEEeeEeux rentrEEeeeEr chez ma FrAaAaAAngine.. AIiiIIiiIde moi dont.

Le grand chef de chantier, limite apeuré, n'eut pas besoin de se le faire rappeler et il s'exécuta rapidemment en venant prendre l'Ambroise version Brune en dessous des bras pour la traîner jusque devant la porte de l'Ambroise version Blonde.

*toc toc toc*
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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...
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