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[RP] Les silences étoilés

Rosedeplantagenest
Les émeraudes observent, se noient dans les étoiles face à eux…

Sa mère…son regard…C’est bien le sien…Ses yeux brillent de vie…

La joie enveloppe Rose, son cœur se gonfle d’amour, sa main la caresse avec tendresse, les larmes de joie envahisse ses propres yeux…


« -Ho Maman…Maman…Qu’il est doux de te voir éveillée ! »

Son visage est pale a faire peur, sa peau est transparente, ses cheveux son ternes, son regard si aimant renvoie à Rose une multitude d’interrogation…

Mélian est toujours à ses cotés, rassurant Rose juste par sa présence.


« -Dame Mélian…Comment va-t-elle alors ? Pourquoi cet air effrayé ? Pourquoi ne peut-elle pas encore parler ? Pourquoi…Pourquoi… »

La multitude de questions meurt sur le rose de ses lèvres entrouvertes, ne cessant ses caresses sur sa main et parfois sur son visage, plongeant son regard dans le sien, luy souriant, angoissant toujours autant malgré son regard bien vivant sur elle…

Dehors, des voix se font entendre, certainement les gardes entre eux, lorsque Rose reconnait la voix de son ami Ozouma.


« - Dame Mélian…si vous venez à sortir…Puys-je vous mander de faire annoncer au Sieur Ozouma que ma mère…enfin que je vais bien…Pour ma mère je ne sais…Il est trop tôt pour annoncer quoique ce soit non ? »

La regardant en souriant légèrement, elle se mit à penser à Jean-Jacob, puys à ses frères, eux, il fallait qu’elle les fasse venir…
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Melian
« -Dame Mélian…Comment va-t-elle alors ? Pourquoi cet air effrayé ? Pourquoi ne peut-elle pas encore parler ? Pourquoi…Pourquoi… »

Elle est effrayée d'estre dans un lieu inconnu après une agression aussi violente, et elle ne sait pas qui je suis. Je pense que c'est cela du moins, je ne puis savoir ce qu'elle pense.

Il vaut mieux éviter qu'elle parle pour le moment du fait de sa blessure, ses cordes vocales n'ont pas été endommagées, mais parler la ferait souffrir.


« - Dame Mélian…si vous venez à sortir…Puys-je vous mander de faire annoncer au Sieur Ozouma que ma mère…enfin que je vais bien…Pour ma mère je ne sais…Il est trop tôt pour annoncer quoique ce soit non ? »

Je ne vais pas sortir de si tost, j'ai besoin de m'assurer de certaines choses. Cependant, si vostre mère se trouvait toujours effarouchée par ma personne, je me reculerai, et vous donnerai alors des instructions afin d'obtenir les réponses dont j'ai besoin pour la soigner. Sommes-nous d'accord ?

Melian fit appeler le page, et lui donna nouvelles à apporter à la personne à l'extérieur. Puis elle regarda la jeune dame tranquillement, attendant réponse.

Le page quant à lui s'en fut pour l'extérieur de la chambre. Il passa les gardes et se fit indiquer un homme sur un banc, qui attendait des nouvelles. Il s'approcha de lui.

Pardon m'ssire, c'est vous qui voulez des nouvelles de la Comtessa qu'on m'a dit ? Elle est en train de se réveiller, mais elle commence tout juste, alors faut pas faire de bruit pour pas lui faire peur surtout hein. Mais ça va aller, vous en faites donc pas.

Le jeune garçon sourit, se voulant rassurant, car après tout, la situation l'était.

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--The_dude
[cuisines-Escalier....Escalier...Boudoir ?....]

Pâtisseries, crème pâtissière, tartes, entremets, viennoiseries, beurre , sucre , feuilletage doré à point qui vous craque sous la dent avant de fondre au cœur d'un palais qui n'en peut plus d'éprouver la saveur de mets si gouteux. Les yeux du Dude sont en voyage chez le magicien d'Oz et son odorat ne lui ordonne que de se jeter tête la première dans les fours d'où proviennent ces odeurs délectables.

Il est à point le Dude. Rien qu'avec 25% de ce qui lui passe sous le nez il a de quoi manger pour l'année. Mais comment en vouloir à blanche neige d'avoir quitté Mat Mardigan pour se faire la malle avec Ratatouille ??? Fleuraison d'alcool ou de raison il en est à admirer la demeure. Oublier La frayeur Moby Dick à l'entrée et réaliser que l'épicerie à valeur de garde manger. Pourquoi prendre un pourcentage quand on peut se faire le poulailler, les poules, les œufs et laisser le coq se dépatouiller avec la dinde et le dindon pour savoir de qui est le poussin à tête de larron qui gambade dans le fond du jardinet !

Les effets du rhum avec la chaleur de la pièce et notre bon Dude s'imagine en crêpe bretonne ensevelie par une descente de sucre fin infinie. Las la réalité à ses obligations que même alcoolisé on ne peut ignorer. Ula-up Barbatruc ! Barbidouille et Barbidule se transforment en Jules et Jim intérims du room services !

Un plateau dans chaque mains et l'air super malin du gars hébété devant un calendrier de routier ! Vous voyez ? Non pas vous mesdames mais les hommes me comprendront....


Un Boudoir ?... Avec tout ce qu'il y a de fin, de bon , d'appétissant, de gourmet ici va falloir se taper un sec , friable , sans goût ! Boudoirrrr ????

Rappellez moi Moby Dick sur le champs !!!

La y'a la colère qui monte. Maman disait toujours « il n'y a de stupide que la stupidité » Ben la The Dude se dit que sa mère aurait du se taire. Lui il a commencé en faisant la manche et voilà que maintenant qu'il a trouvé de quoi se satisfaire on l'envoie se faire...Un Boudoir...

Mais Jeannot à pas dit son dernier mot. Voilà que vole les noms d'oiseaux. Gredins et pourquoi pas vilains non plus ! Allusion au paternel à peine voilé ! Le commerce c'est plus ce que c'était. Fini le temps où le client était roi. La boulangerie à belle façade d'épicerie mais la maison fait pas crédit !!
A peine dans l'escalier que l'animal de compagnie auteur de cette facétie vient à se confier. Regard abusé devant la question qui porte sur le passeport de la peluche. Espérant que celui-ci aurait la bonne idée de revenir un jour bouffer Jeannot Ratatouille qui les a viré ! Que dire ? Ça coule de source pour Un Dude impatient devant l'énervement qui monte !


Non ça devait pas être Idiome mais Cendrillon travestie en Cosette qui en avait marre de bosser chez les Thénardier. En plus se trouve qu'elle était pressée car elle avait laissé sa citrouille garait en double file !!!

Mon avis est qu'on est loin de ton épicerie mais que maintenant qu'on est dedans je vois pas comment en sortir !!


Bruit qui viennent de l'escalier. Un regard pour se dire qu'il faut décamper. On se faufilent le temps d'entendre des voix qui parlent d'une comtesse qui s'éveille. On se planquent soudain dans un couloir dont les bougies éclairent mal le fond. Impasse ?...Une porte en bois dans le dos on ne fait ni mouvement , ni bruit et on laisse passer devant le couloir un jeune militaire qui semble pressé au visage inquiet...

voilà nos deux héros chargés de deux plateaux de victuailles sucrées perdus dans une bâtisse aux multiples labyrinthes dont ils maitrisent pas trop l'utilité. Dans leurs dos une porte. Sur la porte un mot......CAVE ........................

Rosedeplantagenest
La médicastre était rapide, agréable, rassurante, Rose la regardait en souriant, l’écoutant, son angoisse s’apaisant de nouveau.

« -Non...Non…Restez…icelieu…Je suis loin de connaitre quoique ce soit dans vostre art… ! »

Léger sourire suivit d’une grimace moqueuse envers sa propre personne.

« -Je ne veux pas la voir souffrir, je sais que cela risque d’estre dur pour elle…Mais si vous pouviez faire en sorte qu’elle souffre le moins possible…Je…Je vous en serais reconnaissante… »

Le page qu’elle fit mander entra sans un bruit dans la pièce, des ordres avaient dû estre donné afin que Rose ne soit pas déranger sans arrêt…

Rose sourit en entendant Mélian indiquer quelles nouvelles on pouvait faire donner, tout en sachant que cela ferait rapidement le tour du castel ainsi que le tour du Comté…

Au moins tous cesseraient d’enterrer sa mère !

Une fois la porte refermée, Rose regarda Mélian en souriant


« -Merci Ma Dame…Pour les nouvelles à mon ami…Et merci pour vostre présence icelieu… »

Rose se rassied dans le fauteuil à coté de sa mère, lui effleurant le visage du bout des doigts avant de porter sa main à ses lèvres et luy déposer un baiser.

« -Maman, quand Mathieu, Jean-Jacob et les garçons seront présent, j’irai ramasser les dernières fleurs de la saison…Je veux que cette pièce te soit la plus accueillante possible… »
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Mathieu.deldor


Après une rude journée de travail au Conseil et au Palais de Justice,
Deldor décida de rendre visite à sa mère à l'Hôpital Comtal,
Afin de prendre nouvelle sur son état de santé.

Le visage de plus en plus pâsle,
Les traits tirés par la fatigue dû à des heures de travail sans relâche,
A cela s'ajoutant surtout la préoccupation de l'état de sa Mère,
Qui l'empêchait mêsme de dormir depuis plusieurs semaines.

Le jeune Seigneur se faisait mêsme surprendre par son Page Joachim,
A somnoler sur ses dossiers dans son bureau malgré lui.

Dans le couloir qui donnait accès à la chambre de la Comtesse,
Mathieu aperçu la présence d'une connaissance,
Messire Ozouma, un homme qu'il respectait et appréciait énormément.

Il le salua d'une inclinaison de tête sans dire mots,
Tentant un léger sourire malgré son humeur massacrante,
Et l'esprit trop préoccupé à vouloir entendre le rapport du médicastre.

Deldor toqua légèrement à la porte,
Puis entra doucement,
Remarquant la présence de Rose comme à son habitude,
Au moins elle pouvait veiller sur leur Mère à défaut de lui..
Et il s'en voulait... terriblement..
Mais il y avait aussi le Comté et le Devoir..
Ah ! le Devoir !

Le Seigneur de Cors salua courtoisement le médicastre,
Puis embrassa sa sœur sur le front,
Avant de prendre la parole dans un murmure :

Comment va-t-elle ? souffla-t-il en posant son regard affecté sur sa bien aimée Mère.

_________________
Arielle_de_siorac
Il me semble que...
Que...
...
...
...
Ces bruits...
...
...
...
...
...
Omamamamakilèdoudetevoarévèyé...
Il me semble que...
...


Arielle caressoit ce visage connu d'un regard où perçoit le nez de la curiosité.
Ignorant délibérément l'Autre, elle restoit à l'abri dans l'observation de sa fille.

Mamakamatieujajakobélé...
...
...
...
Oui...
...
...
Mamakamatieujajakobé...
Hum...
...


Les lèvres de la comtesse frémissoient, comme bercées par le vent.
Sans un son, elles témoignoient de l'intense réflexion qui s'agitoit derrière ce front de marbre.

Mamakamatieujajakobé...
Il me semble que...
Que... oui...
...
...
...
Maman quand Mathieu Jeanjacob et...


Ffffmmmffaaahsssmp... chuchota-t-elle, les prunelles soudain plus claires.

Rose.
Ma Rose.
Ooooh...
Ma petite R...


Un bruit, un mouvement, et tout à coup, un nouveau visage faisoit irruption, faisant éclater la bulle de paix qu'Arielle avoit trouvée dans le sourire de sa fille.

Un visage.
La peur.
...
...
...
...
Je...
Oui, je le connois.
...
...
Mathieu.


La frayeur initiale s'évapora de son regard. Toutefoys, cette foys-ci, ce qui la remplaça estoit mitigé.

Mathieu...
...
...
...
Comme son père.


Une surprise inexplicable vinct ponctuer cette pensée inattendue.
Lèvres à présent immobiles, Arielle toisa son fils dans un silence pesant.

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Ozouma


Ozouma qui restait en silence, asit sur le banc, vit arriver un jeune page qui venait lui apporter des nouvelles de la Comtesse. Il le regarda en levant la tête rapidement et les yeux rivés sur son visage. Celui-ci lui annonça que la Comtesse s'était éveillée. Il eut un soupir de soulagement discret puis laissa partir le page sans rien demander de plus.
Seul sur son banc, il entendit de petits pas venant du bout du couloir. Encore une personne voulant des nouvelles ou un garde, se disait-il. Aucun des deux, il s'agissait du Seigneur de Cors qui venait voir sa Mère. Ozouma se leva et inclina également la tête puis regardait Mathieu droit dans les yeux, sans rien dire. Il se rassit à sa place, puis regardait le long du couloir ainsi que les gardes.
Il joigna ses mains, ferma les yeux, et récitait des prières sans fin.
Balarion
Balarion se rendit à l'endroit où Arielle se faisait soigner et aperçut Mathieu et Rose à l'intérieur de la chambre il resta donc devant ne voulant les importuner das un moment comme celui ci.
--Laurens
Frôlement de poulaines sur le sol dallé. Quatre pieds.

Les deux plus grands traînent une lourdeur usée. Juste à côté, les deux petits trottinent d’impatience angoissée, comme seuls les moineaux savent le faire. Laurens et sa nourrice.

Les deux ombres s’approchent enfin de la porte, où patientent déjà en méditation deux visiteurs. Devant, trois gardes qui ne peuvent s’empêcher de sourire à l’oisillon. C’est qu’il est beau comme une fille, le drôle, et affiche le sérieux d’un pape dans son pourpoint de nobliau. Surplombant ce trésor, la nourrice aux mamelles colossales se tient aussi droite que ses courbes le lui permettent, espérant en imposer aux hommes en armes.


Laissez passer, aboie-t-elle, trahissant l’inquiétude qui lui ronge l’intérieur.

Sourcils haussés, rictus mauvais. Ils en ont vu d’autres.


T’énerve pas le poil des jambes, Germaine. Tu s’rais pas dans ta s’maine? Rires gras, regard fulminant.

S'il-vous-plaît. Une voix improbable, velours bleu nuit, a grimpé dans l'air jusqu'aux barbes. La nourrice, surprise, est restée bouche bée, la réplique cinglante coincée dans la gorge. S'il-vous-plaît, j'aimerais voir ma maman.

Silence presque gêné. Les gardes renoncent un instant à l'idée de taquiner la femelle; le petiot est trop craquant.

Vas-y, mon poulain. Elle va bien, il paraît.

L'héritier sourit, il les croit. Pas de raison d'en douter: maman va bien, ils l'ont dit. Maman va bien.

Merci.

Le couple dépareillé franchit alors le seuil de la chambre d'éveil, le garçonnet en premier, laissant derrière la croupe féminine fugitivement caressée au passage.

Ooooh! Goujats! Vous allez me l...

La porte se referme immédiatement sur le brouhaha, laissant l'angoisse se déverser en chute sur Laurens.

Maman est là, si pâle, trop pâle, pourquoi elle reste couchée comme ça? Ils la regardent tous, et elle, elle regarde Mathieu. Pourquoi personne ne parle? Pourquoi ça sent bizarre? Ça sent la mort, comme à la fête du cochon quand ils égorgent le futur boudin, mais pourtant personne ne crie, et maman ne dit rien, et ils la regardent dans cet air trop épais, et maman a des yeux trop loins, elle a l'air vieille tout à coup, pourquoi ils ont dit qu'elle allait bien? Où est passée ma maman à moi?

Petit moineau froissé dans son coin, Laurens reste pétrifié devant le spectacle.
Melian
« -Non...Non…Restez…icelieu…Je suis loin de connaitre quoique ce soit dans vostre art… ! »

Ne vous en faictes point je reste dans la pièce quoi qu'il arrive.

« -Je ne veux pas la voir souffrir, je sais que cela risque d’estre dur pour elle…Mais si vous pouviez faire en sorte qu’elle souffre le moins possible…Je…Je vous en serais reconnaissante… »


Pour ce faire, vous allez m'aider. Continuez à parler à vostre mère. Demandez-lui de serrez vostre main fort si elle souffre beaucoup. Je lui préparerai alors le nécessaire que nous lui ferons boire.

« -Merci Ma Dame…Pour les nouvelles à mon ami…Et merci pour vostre présence icelieu… »

La médicastre et diaconesse sourit.

Je vous en prie c'est normal.

Le Seigneur de Cors entra alors, aussi Melian se leva-t-elle et fit-elle révérence, salut d'une noble à une personne plus titrée qu'elle.


La Comtessa s'évertue à reprendre ses esprits Sire.

Retournant ses regards vers sa patiente, Melian fut troublée par le changement dans les yeux de la dame, et par l'ambiance étrange qui régnait subitement. Sûrement quelque chose, une affaire de famille. Quoi qu'il en soit, cela ne la regardait pas, aussi s'écarta-t-elle pour laisser place à la famille.

Un bruit, des voix à la porte. Et un petit bonhomme qui entra, regardant la scène, immobile. Cœur de mère, cœur de femme, Melian s'approcha doucement de lui, ne pouvant le laisser dans sa détresse. Un enfant de la Comtessa ? Elle l'ignorait, le supposa, sinon pourquoi serait-il là, mais ne pouvait le laisser ainsi.


Bonjour lui dit-elle de sa voix douce, s'agenouillant pour être à sa hauteur.

Je suis Melian, la personne qui soigne la Comtesse. Mais venez, approchez, n'ayez pas peur. Elle a dormi longtemps, mais elle se réveille à présent. Venez lui parler.


Elle lui tendit gentiment la main, hasardant un sourire qui se voulait rassurant, tentant d'apaiser le petit garçon tétanisé.

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--Laurens
Deux grands yeux de biche, à la douceur presque féminine. Deux grands yeux vites emplis d'eau.

La petite tête se met à se secouer très fort, comme pour éloigner la panique qui grimpe le long de la colonne, jusqu'à l'étrangler. Laurens essaie de répondre, mais ne peut que saisir la main tendue de ses doigts glacés.

Puis, détachant ses prunelles du fantôme de sa mère, il plonge dans les yeux de la dame qui lui parle. Il transpire sa détresse aussi subite que poignante.

Sans un mot, il tourne les talons et se rue à l'extérieur. Loin, loin de la peur, là où l'enfance est encore légère, là où l'image d'Arielle est intacte, peut-être. Bousculant la dispute entre les gardes et la nourrice, le moineau s'envole dans le labyrinthe, aveugle, sourd, les pensées paralysées.

Tourne à gauche, à droite, à droite encore, descend un, deux escaliers, tourne à droite, à gauche...

BAM!

Projeté au sol, l'oisillon. Un obstacle mou s'est dressé devant lui.

Sonné, Laurens lève les yeux vers l'importun, temporairement distrait de son angoisse. Cheveux longs, gras, barbe douteuse, festin de sucre et de friandises. Derrière, un autre énergumène, tout aussi hirsute.

Cul à terre, l'héritier minuscule est bouche bée.
Rosedeplantagenest
De délicats sourires, des murmures audibles que pour sa mère, un regard chargé d’amour, de délicates caresses et Rose espère que cela va ramener sa mère parmi eux.

Quelques bruits se font entendre dehors alors que Mélian lui affirme rester non loin, toujours proche, en luy prodiguant moult conseils.

Le léger bruitage se termine par une porte qui s’ouvre et qui se referme sur son frère.

Soulagée, heureuse de voir sa mère commencer à revenir parmi eux, Rose accueille Mathieu d’un sourire qui fait oublier sa propre pâleur, refleurissant son visage angélique.

Rose ferme les yeux durant le baiser affectueux de Mathieu, la rassurant encore plus, serrant la main de sa mère délicatement
.

« -Mathieu, que je suis heureuse de te voir icelieu…Regarde…Maman…Ses yeux son ouvert…Regarde son regard plein d’étoiles…Elle va mieux, elle va s’en sortir ! »

Les émeraudes passent de Mathieu à sa mère, sentant son observation maternelle sur elle quand les mirettes passent sur Mathieu.

« -Elle a émit un son…assez inaudible j’en conviens mais elle a essayé de parler avant que tu n’arrives. »

Le regard de sa mère s’attarde sur Mathieu, mais les lèvres ne bougent plus.

« -On dirait qu’elle pense…A quoi peut-elle penser à ton avis ? »

Nouvel échange verbal hors de la chambre, Rose croit reconnaitre la voix de la nourrice de Laurens mais sans en estre sure, jusqu’à ce qu’ils entrent dans la chambre.

Rose tourne le visage rapidement, lâchant la main de sa mère alors que Mélian accueille Laurens.


« -Ho Laurens…Viens là mon ange…Viens, approche de mam… »

Pas le temps de finir de se rapprocher ni de terminer sa phrase que Laurens a franchit la porte, seul…

Moment de panique pour Rose, elle se tourne vers le lit de sa mère, ne voulant pas lâcher son chevet mais elle ne veut pas non plus abandonner Laurens à sa détresse.

Elle l’appelle…


« -Laurens !!! »

Elle va à la porte ou il a disparu l’instant précédent, tourne le visage à droite, puys à gauche, ne le voyant pas, tombant sur Ozouma et Balarion.

« -Mon petit frère…Laurens…Ou est-il parti ? »

Emeraudes interrogatives face à ses deux amis, le visage pale, n’arrivant pas à franchir le seuil de la porte…
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Arielle_de_siorac
...
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...
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Des bruits.
Mathieu. Rose.
Un visage inconnu.
Des bruits.
...
...
...
Oooh la chaleur est partie...
Rose...


La main d'une pasleur de cierge essaya de retenir sa fille, mouvement léger mais indéniable, oui, elle avoit bougé, la comtesse avoit bougé.

Le froid.
Les bruits.
La peur.
Le froid.
Mathieu est là.
...
...
Un c... cr... cri.
Laurens?


Arielle lança un regard vers la source de l'agitation, perplexe. Un instant... puys elle toisoit à nouveau son fils aisné.

Un visage.
Je le connois.
...
...
...
Oui.
Mathieu.
Hum...

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Ozouma


Ozouma était assit sur son banc en attendant et en pensant. Un enfant et sa nourrice était entré en la chambrée d'Arielle. Il les regarda, puis tourna son regard sur l'enfant. il devait forcément s'agir d'un enfant de la famille. Il retourna à ses pensés quand soudain, la porte s'ouvrit et que le petit garçon se mit à courir rapidement, comme s'il avait vu un fantôme à l'autre bout du couloir. Ozouma se leva brusquement puis Rose vint à la sortie de la chambre tentant de voir où était partit le gamin.
Il s'avança vers elle puis lui dit.


Ne vous inquiéstez point. Je vais vous le ramener.

Il prit la direction où avait été l'enfant qui avait provoqué un vacarme en descendant les éscaliers. Il essayait de refaire le chemin en faisant plusieurs fois demi tour en arrivant dans des culs de sacs quand il tourna au bout d'un couloir où il rencontra Laurens, assit par terre et un peu sonné face à un grand homme devant lui.
Sans hésiter, Ozouma vint à Laurens pour le récupérer sans déranger plus longtemps le grand homme. Il le prit par les hanches, puis le reposa doucement par terre un peu plus loin, éloigné de l'obstacle qui était un Messire.
Ozouma regardait le garçon qui était debout, en s'agenouillant pour être à sa taille, en bloquant l'issue qui était les éscaliers.


Que s'est il passé, mon garçon ?

Il ne le semblait pas mais était près à l'attraper s'il faisait le moindre pas pour déguerpir.
--The_dude
[A la porte de la cave. ..Sombre...Très sombre...la cave...]

Il y a des jours où même le diable est avec vous. On souhaiterait être bon Aristotélicien et résister à la tentation et voilà que la caverne d'Alibaba se pointe devant vous sous la forme d'une grande porte en chêne aux gonds fragiles avec écrit trésor dessus !! Et voila Sournois et Finaud avec un dilemme professionnel à résoudre...C'est qu'il y a quand même une question d'éthique la...

On enfonce ?...On pousse ?....On force ?....

Ne pas rentrer serait être la risée de la prochaine réunion des alcooliques anonymes...Et si on ouvrait simplement ?....Bingo ! Gagnant le 666 en ballade au château ! Aujourd'hui Satan vous offre un weekend tous frais payés en voyage dans le vignoble béarnais.

Deux sourires complices quand la main du Dude pousse lentement les dernières défenses de l'antre des mille et une nuit. On ramasse le plateau de pâtisserie abandonné au sol le temps de gagner le gros lot et on fait dans la politesse....


Après vous cher confrère....

Courbette nobiliaire. Une main se tend vers l'avant et le postérieur couvre les arrières. On a plus qu'à descendre les marches pour rejoindre le paradis quand un choc inattendu vient semer le trouble à la fête.

Peter pan à la recherche de la fée clochette ? Toulouse et Berlioz qui ont perdu Duchesse ? Idiome ? On en sait rien. Tous juste que sous leur yeux l'air hébété un gamin hagard qui les deux fesses au sol leur pose un nouveau problème.


Tu crois qu'il y a du jus d'orange dans la taverne d'Alibaba ? Le ptit de l'épicière ? Bizarre il te ressemble pas le minot...

The Dude version paternel rassurant va pour aller de l'avant vers l'enfant quand soudain surgit des annales du nul part ! Joe le taxi !Même pas celui de Oui-Oui. Lui aurait au moins prit le temps de dire Bonjour ou un « oh vous êtes qui ? » Même pas en rêve ! Colissimo pour messagerie express spécialisée dans l'expresso maison version sans sucre et sans le petit chocolat ! Le gamin est prit sous le bras et embarqué vers l'au delà. Dommage il avait dans ses yeux un regard que Dioudy avait déjà croisé quelque part ?

Bon ben au revoir...Nous aussi ça nous a fait plaisir....

Je crois qu'on peut y aller.......

Et de repousser la porte derrière soit. Regarder avec des yeux baveux les écrits délicieux. Jurançon, Armagnac, Madiran. Rouge, blanc sec, liqueurs et Prunes fruitées ! Poser les plateaux de pâtisseries sur des tonneaux qui trainent la. Se saisir de pichets sans vérifier si ils sont bien nettoyés. Avec ce que l'on compte faire couler...Sur que la poussière va pas longtemps déranger..

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