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[RP] Les silences étoilés

Anonymous
Cave



Tfou !

Sbalrf, en plein sur le front, genre mais mince, j’suis con, mais j’suis con… Mais que j’suis con !

Tfou !

Sblarf… Il allait faire une promesse au Seigneur, que plus jamais il ne boirait de rhum ou autre alcool, si le divin lui permettait de se sortir du Castel sans avoir la corde au cou, ou la tête décollée… une si belle tête ça serait pécher !

On enfonce ?...On pousse ?....On force ?....

Oh Dioudy, j'ai mal a la tête !

Un gosse s’en vient, un gosse s’en repart.
Etais-ce une hallucination de plus ? Pas possible, l’alcool commençait à sortir de ses pores. Il se renifla, pouah. Avec de grands yeux comme ça, ça devait être Sainte Gabrielle qui voulait être sure qu’il honorerait sa promesse…


C’est quand le Dioude lui remontre l’antre de tout les délices qui… Finalement il ouvre l'oeil mieux.

Un crochetage en règle ?

Il lève le doigt, met ses mains en signe de prière…

Gné rien dit ! Dioude m’en soit témoin !

Il descendit la fesse sur la rampe, avec une grâce étonnante, atterri lourdement sur ses pieds, Les bras en l’air, une main par plateau de Sandwiches…. au Divin domaine de la très Sainte Boutanche. Il gratifia un tonnelet d’un baiser, fallait pas oublier les préliminaires, ce ne sont pas des roustauds ! Ce ne sont pas des rustres.

Nous sommes des hommes de cœur, foi d’Moi !

Nous avons là, entremets, et divine Bouteille… Que rêver de plus ! J’avais dit 30 – 70 mais ma foi ! Faisons 50 – 50 !
Balarion
Balarion se tourna vers Rose

Si il est partie en courant même pas eu le temps de l'arrêter...
--The_dude
Cave....et Aux pieds du château...

Comme la porte est petite en venant de l'intérieur et comme le temple est grand vu de dedans Hallucinant !
S'accumule le lot de liquide à en faire baver de jalousie la chopine Ortheziene. Pour une cave comme celle-ci sur qu'il se jette de tous les créneaux du monde..

Voilà en plus Picsou qui négocie un rabais de l'amitié ! 50/50 ! Sur que le gars à remarqué qu'il se baladait avec l'ascendance du capitaine Crochet et que pour choper tous ces tonneaux un mendiant de plus ne serait pas de trop.

On retire un premier bouchon et on commence la rapine. Rouge qui tache à contempler le liquide qui coule dans le noir. Une fois dans la gorge plus de doute que c'est du vin à réveiller les morts.
Pichets qui s'entrechoquent à volonté et à santé de tante Jacqueline, tata Roseline et toute la famille y passe avec les copines.


Finalement mon ami laissez moi vous dire que le p'tiot a bien fait de point rester ! Ils ont pas prévu d'pailles !!!

Il y a pas que le rouge qui fait dans le lourd......

On tirent des projets de marins se disant que l'alcoolémie sera une très bonne solution pour lutter contre le scorbut. Un esprit euphorique ça vous réveille les esprits malins...Vers l'infini et audelaaaaaaaaaaaaaaaaa !!! des mers....et voilà que Woody se met à répéter à Buzz qu'il est un jouet et qu'il peut pas voler....Allo Star Commande ? ...Ben justement y'a plus personne aux commandes...


Pas tout ça mais il faudrait peut être qu'on remonte ?

Moment de lucidité ? La fraicheur de la cave ? Ou peut être chez lui cet alourdissement soudain de l'estomac qui lui laisse comprendre qu'il faudrait vite trouver un passage vers l'extérieur à moins de gerbouiller l'inventaire des biens qu'il vient de s'approprier...
faudrait pas gâcher la farine du boulanger....

Attention on se pousse ! Vla la Fantasia Compagnie qui remonte les escaliers et les ballets sont pas chargés de seaux d'eau. On tapent quelques murs. On affolent quelques vieilles bien murs et sur un air de valse on se fait le mur !

Adieu Moby Dick ! On filent tes coordonnées à Shrek mais pas sur que Fiona le laisse filer !! Se faire l'antre d'un boulanger et partir sans même un ptit biscuit en poche !
Alors passer l'ultime porte, apercevoir le dehors où disparaître dans une foule anodine toujours à attendre des nouvelles d'une comtesse affaiblie qui doit reprendre vie. Parce que ne comptent que les écrits...

Tout essoufflés mais saints et saufs nos compagnons de l'amitié peuvent alors cuver en paix..Entre eux s'installe une belle connivence

Hein ? ....Quoi comment...Ça 15% ? ....


Rosedeplantagenest
Le regard vide, la peur au ventre pour son petit frère et Rose voit Ozouma et Balarion se lever.

"-Oui...Partit...En courant...Mais je ne peux...Je ne peux pas laisser ma mère seule...Je vous en pries...Ramenez-le nous..."

Sans attendre, Balarion se tourne vers elle, luy affirmant ce dont elle craignait le plus, alors qu'Ozouma presse le pas.

"-Pourvu qu'il le retrouve..."

Revenir auprès de sa mère, cela était plus important, mesme si l'angoisse pour son frère la tenait au ventre.

Rose glisse sa main de nouveau dans celle de sa mère, sentant une chaleur en émaner, elle luy sourit, se mandant si elle se réveillera totalement un jour...

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Fitzzchevalerie


Las...

Il était las... Las de rester là à se tourner les pousses l'inquiètude l'empêchant de faire son travail correctement. Une pile de papier devant les yeux il avait beau essayer, impossible de se concentrer assez pour pouvoir rédiger ces fichus missives. Son esprit était définitivement parti ailleurs, rien à faire... Enfin si plus qu'une chose à faire justement. Décision enfin prise, il se leva, rangea rapidement ses papiers puis revêtit son lègé mantel avant de prendre la direction de l'hôpital. Après tout Rose ne l'avait elle pas invité à venir rendre visite à la contessa? Et puisque son esprit était déjà surement avec elle entrain de veiller sur la contesse, autant qu'il s'y rende lui aussi. Ainsi il pourrait prendre de leur nouvelle à toute les deux.

Arrivé aux porte de l'hopital il pénétra dans le lieux qu'il n'avait jamais visiter. Il fit quelques pas à l'interieur de l'édifice cherchant du regard quelqu'un pouvant lui dire où se situait la chambre de la contesse quand il entendit un peu plus loin un bruit sourd suivit de quelques gromellemant. Il se dirrigea donc à l'oreille vers l'endroit en question tant pour trouver quelqu'un qui pourrait le renseigner que pour savoir ce qui s'était passé.

Montant une série de marche il tourna à droite avant d'arrivé devant ce qui semblait être la salle des gardes. Là dans un coin se trouvait Messire Ozouma à genoux devant un enfant tendit qu'à l'embrasure d'une porte se trouvait un garde hirsute et bedonnant qui regardait bêtement à tour de rôle en direction de messire Ozouma puis d'un plateau renversé à ses pieds.

A peine eut il le temps de dire quoi que ce soit, l'homme le remarqua et devint rouge pivoine avant de prendre avec empressement la parole:

Fichtre, s'cusez messer le conseiller! L'espace de quelques instants Fitzz demeura interloqué lui qui avait l'habitude de l'anonymat était toujours surpris de se rendre compte que ces derniers temps ce n'était plus le cas. Encore plus surprenante était la réaction de l'homme qui semblait paniqué. Peut être avait il quelque chose à se reprocher... C'est l'gamin là qu'm'a rentré dedans et m'a renversé ma bectance. M'enfin j'nettoye ça tout d'suite vous en faistes pas!

Bien bien faistes, je vous en prie..., répondit il d'un air suspicieux avant de se tourner vers messire Ozouma et de le saluer lui et l'enfant qui semblait si effrayé. Bien le bonjour. Qu'a donc ce jeune garçon messire Ozouma? Les gardes ne lui ont pas fait de mal j'espère? Vous alliez prendre des nouvelles de la contesse vous aussi?
Balarion
Après les paroles de Rose Balarion se précipita dehors afin de retrouver le jeune garçon quand il aperçut Fitzz et messire Ozouma ainsi qu'un enfant correspondant à la description il alla donc vers eux.

Bonjour Fitzz comment vas tu??

Messire Ozouma je crois que vous avez retrouvé le frère de Rose, félicitations elle s'inquiète grandement pour lui accepterait il de retourner la bas pour rassurer sa soeur??
Fitzzchevalerie


Alors que Fitzz venait de parler le sergent chef Balarion arriva et le salua. Il lui rendu son salut puis hocha juste la tête en réponse à sa question. Non pas qu'il n'aille pas bien mais il tentait de mieux comprendre la situation. Ainsi ce jeune garçon était le frère de Rose...
Voilà qui ne le rajeunissait pas... Enfin il était encore jeune mais il lui fallait avouer que beaucoup de choses en lui avaient changées depuis son arrivée en Béarn. Les débuts avaient étés dûrs, privé de ses meilleurs amis il avait perdu beaucoup de son assurance. Puis il s'était enfin fait sa place et aujourd'hui tout allait mieux, enfin mieux... Il devait tout de même supporter de savoir qu'une femme qu'il appréciait et respectait soit entre la vie et la mort, supporter aussi de voir souffrir une autre personne qui comptait chaque jour de plus en plus pour lui...
Petit sourire adressé à Balarion avant de lui demander:

Le frère de Rose dis tu? Mais que fait-il icelieu? Il serait en effet plus sage de le ramener à sa soeur...

Petit regard adressé à l'enfant qui semble traumatisé, qui l'aide à comprendre et lit la détresse dans les yeux du tout jeune héritier, regard apaisant qui se noit dans les pupilles enfantines. Voir sa mère aussi mal au point avait du être un réel choc pour ce petit bout d'homme. S'accropissant auprès de messire Ozouma il adressa un sourire à celui ci avant de se reporter son attention sur l'enfant et de prendre la parole d'une voix douce afin d'essayer de le rassurer.

Voulez vous bien que l'on vous ramène auprès de vostre soeur?
Ne vous en faistes pas, vostre mère va bientôt se reveiller j'en suis certain et elle aura alors besoin de vous auprès d'elle.

Petit sourire et main tendue vers le jeune garçon attendant sa réaction, espérant qu'il la saisisse pour l'aider à se redresser et le ramener à sa famille.
Balarion
Balarion sourit à Fitzz et lui chuchota.

Il a prit peur et c'est enfui en courant...
Lamis
Le Baron avait été informé depuis quelques temps déjà que la comtesse Arielle était mourante. Malheureusement pour lui, il avait été appelé pour une mission royale au sein de l'Etat Major et n'avait pu rendre visite à son amie.
Celle qu'il avait longtemps aimé, celle qui l'avait fait souffrir malgré elle. La dame de son coeur, comme il l'aimait l'appelé était en train de les quitter et le petit jeunôt-égoïste qu'il était n'avait pas pris le temps d'aller voir Arielle. La comtesse avait certainement beaucoup changée depuis que Matèu avait quitté les ambassades royales de France. Son visage n'était plus qu'ombre dans sa mémoire et seules les lettres qu'il recevait de temps à autres lui venaient en tête.

Alors que Matèu se dirigeait vers le castel pour rendre visite à Arielle, il se surprit à verser une larme pour celle qui avait toujours tenue une place dans son coeur. Il ne l'avait jamais vraiment oublié, il avait profondement saisi qu'elle ne recherchait qu'une amitié. Depuis de longs mois, il n'avait pas bu pour oublier mais à cet instant il aurait tout fait pour oublier cette femme. Les blessures pronfondes se réouvraient et ses diables ressurgissait.

*Elle est mariée et pas pour toi ! Idiot...* se disait-il alors qu'il chevauchait toujours en direction de la capitale Béarnaise.

N'étais-ce pas pour cela que le jeune Baron n'avait pas rendu visite à la Comtesse ? Il ne voulait plus avoir mal, il ne voulait plus pleurer, il ne voulait plus souffrir !
Matèu arriva après une petite heure de chevauchée suplémentaire prêt du castel.

Il se dirigea vers une auberge pour se délivrer de sa conscience qui lui disait qu'il était un être mauvais, ridicul et égoïste. Il demanda une bouteille de vin qu'on lui donna après qu'il eut généreusement réglé l'aubergiste.
Il la but d'une traite mais ce n'était pas grand chose pour lui qui était habitué à en boire beaucoup plus certaine nuit. Le liquide descendait doucement dans sa gorge : il savourait l'arrivée des nuages dans son esprit, il savourait l'arrivée d'une voix dans son esprit qui le rassurait. Il remonta à cheval et demanda qu'on lui indique l'endroit où la comtesse était.

Il s'y rendit mais il sentait maintenant le pinard et ne savait pas si les soldats le laisserait entrer. Il leurs demanda.


- Soldats, bien le bonjour, je souhaiterai me rendre au chevet de la Comtesse Arielle, je suis Matèu de Mélian dict Lamis, Baron de Tallard et Seigneur de Pommier en Beaurepaire. Je ne connais personne ici à part elle. Si jamais elle vient à mourrir je veux être là pour lui dire un dernier adieu.

Il avait parlé franchement surement à cause de l'alcool, mais son ton semblait désolé voir desespéré...
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Matèu de Mélian dict Lamis, Baron de Tallard et Seigneur de Pommier en Beaurepaire
--Laurens


À peine un souffle, encore moins un regard. Avant qu'il n'ait le temps de le réaliser, les deux barbus lui étaient dérobés de la vue tandis qu'un inconnu le traînait un peu plus loin sans lui demander son avis.

Laissez-moiiiiii!

Moineau échevelé, le voilà qu'il fusille l'importun de ses prunelles d'enfants. Pas de doute, c'est bien le fils de la comtesse: mêmes yeux, même fierté.

Le silence lui tord la mâchoire quelques instants, tandis que l'angoisse refoule à nouveau en vagues gluantes. Bientôt, la gorge menue se noue autour d'un sanglot.


Maman... Gémissement presque inaudible. Ma maman...

Être seul. Oui, courir loin, se blottir dans le silence. Penser à l'oustau, à papa et maman ensemble dans le verger, à Madame Canhard qui berce Persevael, à Rose... Penser aux visites de Mathieu, d'Erel, aux enfants du voisinage. Aux cueillettes de champignons, aux sorties au village.

Être seul.

À nouveau, l'oisillon s'envole, glissant entre les pinces de l'inconnu. Il continue sa course, léger comme l'air malgré son coeur si lourd.

Après quelques minutes ou quelques heures, il n'en a aucune idée, il s'arrête, à bout de souffle. Il fait noir, il fait froid. C'est parfait. Là, quelques barils qui sentent fort, un coin d'ombre derrière.

Le silence.
Ozouma
Il y avait du monde qui venait autour du petit garçon. Ozouma était concentré sur lui quand Messires Fitzz et Balarion arrivèrent à lui. Ozouma n'eut le temps de leur répondre et de les saluer que le gamin partit au galop. Ozouma partit aussitôt et invita d'un geste rapide ses deux amis de le suivre. Il courait vite pour rattraper le garçon. Dans certains couloirs il le voyait, dans d'autres non.
Des gens se plaignait et hurlait après le garçon qui passait à côté. Certaines personnes lui montrait où le garçon était passé. C'est qu'il courait vite celui là. Ozouma évitait de rentrer dans les gens en faisant attention au coin dans les couloirs. Il éspèrait qu'ils arriveraient à une intersection afin de rattraper le bonhomme. La course était longue, Ozouma était étonné que ce garçon pouvait courir aussi longtemps. Il vérifiait même dans les intersection s'il ne lui tendait pas un piège pour partir en arrière une fois qu'il serait passé.
La tension montait ainsi que l'énervement, dans les longs couloir il demandait au gens ou aux gardes d'attraper le petit Laurens, malheureusement, il n'en fut rien. Toujours en courant sans lacher, Ozouma essayait d'aller plus vite.
Arielle_de_siorac
[Encore plus tard, le soir - bah oui, le temps file et l'action s'essouffle]

Yeux grands ouverts, promenés avec surprise sur les visages assoupis. L'air estoit muet dans cette chambre lourde.

Un candélabre faisoit danser les ombres sur l'horizon de la comtesse.


Hhhhhhrrrhhhrrrrrozzzz.... Hhhroooozzzzz....

Arielle observoit sa fille dont la teste estoit tombée sur le coin du lit, à l'issue d'une longue lutte contre un sommeil irrépressible. Les lèvres comtales s'agitoient à nouveau, essayant manifestement de retrouver quelque aisance. Pourtant, le souffle restoit fin, et les sons, à peine perceptibles.

D'autres estres estoient présents, la comtesse le sentoit. Toutefoys, elle les ignoroit délibérément, se réfugiant dans l'image rassurante de la jeune fille endormie.


Hhrrroooozzze.

Les doigts blancs glissèrent jusqu'aux boucles répandues en cascades sur les draps. Doulce caresse maternelle.

Ma b... b... Ma bbbellllle Hhhroooozzzze.

Maugré l'aspect terrible de la blessure du cou, la douleur sembloit s'estre évaporée du regard d'Arielle... bien que... parfoys, un clignement de paupières plus marqué en trahissoit des traces.
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Rosedeplantagenest
L’indécision…Voila ce qui commençait à caractériser la jeune Rose….

Abandonner le chevet de sa mère un instant et partir à la recherche de Laurens dans les méandre du château ou rester icelieu à attendre…

Sa main chaude caressant celle de sa mère, son regard porté sur elle, mais son esprit tendu vers Laurens…

Elle pensait…


« -Maman…Je ne sais si tu es réveillée, ni si tu m’entends…Mais je…Laurens…Je vais m’absenter, aller le chercher… Mathieu est icelieu, il va veiller sur toi…»

Manque de courage, Rose ne bougea pas, ses émeraudes toujours plantés dans les mirettes étoilées de sa mère. Elle ressert sa main un instant avant de laisser ses lèvres aller déposer un baiser sur son front, luy murmurant :

« -Je re…je reste Maman… »

Le visage se pose sur le lit, gardant toujours un œil sur elle, à la veiller…jusqu’à ce que…

Jusqu’à ce que le pays des rêves et des songes ne l’emporte loin…très loin de cette pièce…


Citation:
Un pré, deux chevaux qui galope, le vent qui fouette les jeunes visages cote à cote et les corps se redressent…Les regard trouve un endroit calme et ils font stopper leur monture.

Rose s’installe, encore sous le charme de ce pur moment de bonheur lorsque l’homme l’appelle, elle se retourne et luy sourit…


Hhrrroooozzze.

Ce n’est pas sa voix mais elle le laisse l’apeler encore et encore, voyant ses pas se rapprocher d’elle, luy oter les boucles rebelles au milieu de son visage.

Sa main est douce, comme elle aime, chaude, rassurante.

Elle baisse son regard sur cette main, forte…quand elle se met à changer d’aspect, devenir plus fine.

Rose prend peur…


Etat d’inconscience, la fatigue et le rêve mêlé, Rose ne comprend plus, est perdue…

Mais cette main, c’est…

C’est celle de sa mère !

Un sourire accueille ce son qui l’appelle, ce timbre de voix, elle le reconnaîtrait partout, elle se met alors à murmurer :


« -Maman…te revoilà enfin… Comment te sens-tu ?»

Elle redresse le visage en luy souriant, entendant du bruit hors de la pièce, elle se redresse en douceur.

Les mirettes tombent alors sur la nourrice de Laurens qui a laissé les hommes cherché le garçon alors que Mathieu semble aussi endormi. Elle se penche sur sa mère qui grimace légèrement de douleur et décide de trouver Dame Mélian
.

« -Je vais chercher le médecin Maman, je reviens immédiatement »

Dépôt d’un baiser sur le front de sa mère et de se précipiter vers la porte afin de faire venir Dame Mélian alors que Mathieu et la nourrice dorment paisiblement.

En sortant de la pièce, elle tomba sur les gardes qui parlait avec un homme, de bonne prestance, belle allure, mais qu’elle ne connaissait pas, elle se rapprocha du groupe et entendit l’homme parler de sa mère.


« -Bonjour Seigneur » Elle espérait avoir utilisé le bon terme pour parler à l’homme, n’ayant pas entendu ses titres… « Je suis Rose, Rose Deldor de Plantagenest…La fille d’Arielle… Puys-je vous aider ? »

Un léger sourire aux lèvres en observant l’homme qui mande sa mère et avant de luy laisser le temps de répondre, se tournant un court instant vers l’un des gardes :

« Ho d’ailleurs, veuillez me faire venir Dame Mélian, la Comtessa vient d’essayer de parler… »
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Melian
Le petit garçon s'était enfui. Melian l'avait regardé partir. Que devait-il ressentir ? Elle se doutait un peu, rien de plus. Elle n'avait jamais eu personne à appeler Maman, elle n'avait jamais connu la douceur, la chaleur d'une mère, alors savoir ce que l'on éprouve lorsqu'on la voit tant souffrir, comment savoir...

Elle se basait sur ce qu'elle éprouvait pour son époux, sur ce qu'elle ressentait lorsqu'il souffrait, pour essayer d'imaginer. Mais elle savait pertinemment qu'elle ne connaîtrait jamais tout ces sentiments qui vous lient à la personne qui vous a mis au monde. Cette pensée lui serra le cœur, mais elle n'en laissa rien paraître. Les gens présents souffraient tous déjà énormément, autant ne pas en rajouter. Et elle ne laissait jamais entrevoir sadouleur. Habitude de soldat...

La nuit tomba sans aucun progrès, aussi la médicastre laissa-t-elle la famille seule avec la malade. Elle alla dans la salle réservée aux médicastres, vide. Elle s'assit un moment, une larme roula sur sa joue. Dieu qu'il est dur de soutenir les autres quand on ne fait que supposer la peine qu'ils ressentent, sans être capable d'en saisir vraiment l'intensité, la nature profonde.

Elle essuya sa joue, pensa à son enfant, sourit. Son tout petit, son ange. Elle ferait tout pour qu'il ne connaisse pas cette souffrance. Elle serait là pour lui aussi longtemps qu'il en aurait besoin. Elle se l'était promis. Elle le lui avait promis.

Toute à ses réflexions, elle n'entendit pas le garde entrer. Elle sursauta en entendant sa voix, et dut lui faire répéter son message: la Comtessa essayait de parler.

Elle se leva donc, rajusta sa robe, et repartit pour la chambre. Arrivant, elle vit la jeune dame tout près de sa mère.


L'on m'a prévenue qu'elle a essayé de parler ? Qu'a-t-elle dit ?
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--Laurens


Le temps avait fui dans une immobilité rassurante. Le nez, les yeux du moineau coulaient dans le noir sans apaiser l'angoisse.

Maintenant, il relève la tête et se rend compte.

Il est seul. Seul et démuni.


Matalena? gémit-il en invoquant sa nourrice, d'abord du bout des lèvres, puis de plus en plus fort. Matalena? Matalena?

Perdu, l'oisillon. Dans le noir, le froid, la peur.

Levé brusquement, il voit des étoiles exploser devant ses yeux et se lance, tête baissée, dans ce labyrinthe qui tout à l'heure le protégeait. Tourne à gauche, monte un escalier, tourne à droite, à droite encore, monte un autre escalier, tourne à gauche...
Matalena? ... continue tout droit, tourne à droite, s'arrête, rebrousse chemin, tourne à droite, tourne à gauche... Matalenaaaaa???? Mamaaaaaan!!!

Laurens finit par glisser à terre, perdu, perdu... Anéanti par la peur. Sanglots incohérents qui le secouent, pauvre petite chose mouillée.
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