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[RP] Les silences étoilés

Ozouma
Ozouma qui avait finalement perdu le petit garçon, décida de faire demi-tour et jeter un oeil dans les autres couloirs où il n'était pas passé. Il arriva à l'entré d'une sorte de cave. Il se dit que le garçon n'aurit pû y pénétrer mais restait interrogatif. Il l'avait déjà perdu une fois alors pourquoi ne se serait t'il pas caché ici.
Il haussa les épaules puis entendit des hurlements de peur, comme si on appelait à l'aide venant de la cave. Il ouvrit la porte, ce qui fit un peu de lumière dans l'endroit où demeuraient de nombreux barils. Il regardait avec la lumière s'il ne pouvait distinguer l'enfant. Il la referma et mit le verrou afin qu'il ne puisse s'enfuir une nouvelle fois.
Il patientait pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. Il aurait plus de chance de le distinguer en attendant un peu. L'endroit était très humide. Il entendait quelques sanglotements et s'approchait de ceux-ci sans faire de bruit avec ses pas. Il ne voulait pas toucher de barils afin de ne pas effrayer encore plus l'enfant.

Celui-ci était désormais devant lui. Sans geste brusque il l'attrapa doucement, et mit sa main sur sa bouche en lui chuchotant quelque chose à l'oreille.


Chuuuuut... il ne faut pas faire de bruits ici... sinon on ne pourra plus sortir...
--Laurens


Les yeux de biche affolés, la main de l'inconnu sur la bouche. Laurens se met à trembler comme une feuille, à croire qu'il va se rompre et disparaître en fumée. De grosses larmes s'échappent, inondant les doigts épais qui le retiennent prisonnier.

Les prunelles juvéniles croisent leurs aînées. Instant de flottement où l'héritier comprend qu'il est en danger. En grand danger.

À peine une hésitation, et les quenottes de l'oisillon s'enfoncent dans cette main horrible. Rien de bien méchant, mais juste assez pour susciter un recul douloureux, illusion de défense.

Des cris peuvent à nouveau éclater.


AU SECOUUUUURS! MAMAAAAAAN!!! MATALENAAAAAA!!!

De sa force dérisoire, le moineau se débat, coups de pied, coups de poing sur cet adulte épeurant. Pourquoi il veut m'attrapper? Pourquoi il veut me faire du mal?

Mauvais quart d'heure, décidément. Épuisé, l'oisillon, et paniqué. Les larmes se mêlent aux cris tandis que les petits coups continuent à pleuvoir sur le méchant inconnu.
Ozouma
Ozouma fut largement surpris de la réaction de l'enfant. Il voulait justement qu'il se calme mais celui-ci devenait de plus en plus apeuré. Il avait eu tellement peur, qu'il finit par lui mordre une doigt et à essayer de lui donner des coups pour qu'il le lache.
Ozouma le tenait sans lui faire mal et recevan toujours quelques coups sur son corps. Il finit par lui dire.


Arrête ! Il y a un monstre ici et il va nous dévorer tous les deux si tu t'agite !

Il éspèrerait que le garçon allait le croire pour qu'il se calme. Il le tenait et n'était pas prêt de le lacher.

Je veux juste te protéger !
--Laurens


Une terreur sans nom dans les prunelles sombres. L'héritier cesse graduellement ses coups, non parce qu'il renonce à lutter. L'épuisement est simplement en train de le vaincre, minuscule oison affolé.

Seul... Il est seul et maman va mal, et il est perdu et un inconnu l'a attrappé, il va mourir, il va mourir, il est tout seul et il a peur, il a froid, il est abandonné, maman va mal, maman...

Bientôt, il n'y a plus que des tremblements et des sanglots. Anéanti, Laurens reste figé dans ce grand frisson de peur.
Ozouma
Ozouma sentit que la présence de l'enfant devenait de plus en plus faible. Il ne bougeait plus mais était encore bien sûr vivant. Ozouma se leva en le gardant dans ses bras. Il était épuisé d'avoir tant couru et d'avoir voulu s'enfuir. Epuisé à cause de la peur. Il s'approcha de la porte sans faire aucun mouvement brutal.
Il ouvrit la porte et sortit, puis regardait l'enfant amicalement en essayant de le rassurer. Il marchait vers la chambre de la Comtesse, calmement, lui même un peu essouflé, espérant que le garçon ne le prenait pas pour une méchante personne. Il remontait les étages pour arriver à la chambre.
Dans le couloir, il croisa Fitzz et Balarion mais continuait son chemin en les saluant et les invitant à le suivre. Ils arrivèrent devant la porte. ozouma s'assit sur le banc pour ne pas déranger la chambre. Il attendait en regardant et carressant délicatement les cheveux de l'enfant.
Varden
Visite inattendue … Visite malvenue … Visite convenue …

Il était des choses à faire, d’autres à éviter, le pourquoi n’était pas de mise, on le faisait … ou pas.

Y aurait il foule au chevet de l’ancienne Comtessa du Béarn ? Y aurait il sa famille recueillie auprès d’elle ? Serait il éconduit, dérangeant le repos de la Dame ? Peu importait, il ne venait pas troubler les Dénéré en ces jours si graves … Il venait rendre visite et il tiendrait siège devant l’hôpital Comtal si il le fallait.

Avant tout, elle était sa Chancelière … Celle qui l’avait d’abord fait Ambassadeur, ce qui avait permis à Valère de la rencontrer … Et puis, peut être ne partageaient ils pas les mêmes idées politiques, peut être n’avait il pas été au sein du Conseil qui avait aux trois quarts sombré au cours des deux derniers mois, peut être n’était il pas l’un des « proches » de la Comtesse, mais cela le Vicomte s’en souciait peu. Aujourd’hui, peu de choses lui importaient pour justifier de sa visite … Justifier à qui d’ailleurs ? Les débats faisaient rage par leur platitude en place publique, son tout nouveau travail d’émissaire était fait, vu qu’il n’y avait rien à afficher et le mariage de ses amis n’était pas encore commencé. Bref, il était à Pau libre de ses mouvements et de ses paroles … Mais de paroles, il en était avare … Pour le moment …

D’un pas assuré, de par son jeune âge et de sa vigueur retrouvée, le Vicomte s’avança donc vers le Château Comtal mais se dirigea plus précisément dans l’aile réservée aux blessés, l’hôpital Comtal …

Il regarda la bâtiment, défroissa grossièrement ses vêtements du revers de la main et passa négligemment sa main dans les cheveux … Il fallait y aller.

Des gardes se tenaient de part et d’autre de la porte principale, un homme et une charmante demoiselle se trouvaient dans l’entrée … Il arrivait mal évidemment …

Il laissa échapper un soupir et se mit en tête de tourner le dos à la bâtisse et à toutes les raisons de sa venue …

Et puis … Pourquoi rebrousser chemin si proche de sa visite ? Pourquoi renoncer encore ?

Alors, légèrement insolent au regard de l’étiquette et de la bienséance, il osa un regard au dessus de l’épaule du seigneur le précédant pour tenter de croiser le regard de la jeune demoiselle et d’attirer son attention …

Ce n’était pas qu’il était pressé … Non pas vraiment mais bon … Les formalités de présentation, il était capable de les faire rapidement et son seul souhait est de s’enquérir de l’état de santé de la Comtesse pour le moment …

Suffisamment connu des gardes pour ne pas être embroché sur place, et suffisamment peu connu pour ne pas provoquer un haussement de sourcils interrogateur sur sa présence, Valère indiqua de la main la demoiselle présente auprès d’eux et dans un sourire s’adressa directement à elle


Excusez moi Ma Demoiselle, je ne voudrais pas paraître inopportun mais je ne suis là que pour prendre des nouvelles de Sa Grandeur Arielle de Gilraen de Dénéré et pas pour des soins … Est-ce possible d’être amené à son chevet au plus vite ? J’aimerai m’entretenir un temps avec elle si vous me l’accordez … Je suis Valère … Valère d’Arezac mais peut être me reconnaîtra t-elle davantage sous le nom de Varden, je ne sais … Quoiqu’il en soit je vous prie de lui annoncer que le Vicomte de La Ferté sur Aube vient lui rendre visite ce jour …

Attendant … Attendant … Attendant il ne savait pas trop quoi, il sourit à la demoiselle et s’excusa dans un murmure auprès du seigneur qu’il avait pour ainsi dire … doublé …
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Rosedeplantagenest
Un homme qu’elle n’avait pas vu partit sur le champ voir la médicastre pendant que les autres gardes luy expliquait ce que l’homme nouvellement arrivé faisait icelieu et mandait le chevet de sa mère.

Fatiguée, épuisée, éreinté, Rose essaya pas de connaitre le pourquoi du comment et entrouvrit les lèvres afin de l’inviter à entrer lorsqu’un jeune homme se mit à faire des signes derrière l’homme.

Y’avait il si longtemps qu’elle était enfermée auprès de sa mère qu’elle en avait oublié l’agitation du vaste monde !

Elle se tourna alors d’un quart de tour pendant que le jeune homme prenait la parole.


« -Voir ma mère ! Mais… »

Soupir intérieur et elle regarda les deux hommes tours à tours.

« -Venez, suivez moy…Mais elle ne parle que depuys peu…Prenez garde qu’elle ne s’épuise point… »

L’instant avait dû s’arrêter…

La médicastre arrivait sur les mesme entrefaites et luy manda ce que sa mère avait dit.


« -Bonsoir Mélian…Je…Je suis confuse…Vous n’avez point de moment de repos avec moy… »

Sourire en demande de pardon lorsqu’elle reprend.

« -Je sais que cela va vous paraître ridicule, mais elle m’a appelé, à prononcer mon prénom, de façon étrange, mais cela l’était… »

Flute, elle en avait oublié les deux hommes sur ses talons, elle se tourna vers eux, un sourire charmant aux bords des lèvres entrouvertes.

« -Nous voici dans la chambre de ma mère, dès que Dame Mélian l’aura examiné, je vous laisserait à son chevet… »
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Ozouma
Ozouma était resté sur le banc, en prenant soin du petit héritier qui avait vécu un moment effrayant. Ozouma s'en aurait voulu de lui avoir fait encore plus de peur. La seule chose qu'il voulait c'était seulement l'aider à se remettre de cette peur et le ramener à la chambre de sa mère.
Il observa deux personnes rentrer dans la chambrée de la Comtesse. Il n'en fit rien afin de ne pas déranger ni troubler les esprits. Le garçon dans les bras, il lui carraissait doucement les cheveux en éspérant qu'il ne prendrait peur s'il se réveillait. Il était prêt à le retenir de partir s'il tentait une nouvelle fuite.
Varden
La suivre ? Soit il le faudrait donc s'il voulait réellement rendre visite à la Comtesse ... Qui ne pouvait à peine parler ... Voilà qui venait d'autant plus mal pour quelqu'un qui venait converser auprès d'une convalescente et qui trouvait en la personne recherchée quelqu'un ne pouvant à peine lui donner réplique ... Bien il se contenterait donc de monologuer s'il le fallait, l'essentiel était qu'elle vive ... Qu'elle demeure en vie au delà du tragique accident qui avait donc failli lui coûter la vie ... Il allait donc suivre ... La fille d'Arielle ... Il réalisait à peine que se trouvait là devant lui la jeune sœur de Mathieu, qui en personne accueillait les visiteurs de la Comtesse ... Il serait temps plus tard peut être de lui parler davantage ... L'heure aujourd'hui ne s'y portait nullement ...

Demoiselle ...Commença t-il, alors qu'elle les guidait, sans pouvoir achever sa phrase ... La médicastre était apparue et Varden préféra laisser les deux jeunes femmes converser et ne souffler mot. La fille d'Arielle lui permettait déjà de s'entretenir avec sa mère, il n'irait pas pousser la goujaterie à venir troubler davantage le calme dont nécessitait ce lieu.

Il avisa donc les hommes présents devant la chambre de la Comtesse les saluant poliment d'un signe de tête ... Il attarda son regard sur un homme s'occupant d'un jeune enfant endormi dans ses bras ...

L'enfant semblait en sueur comme troublé par un vilain cauchemar ...

Perplexe, le Vicomte allait encore une fois prendre la parole quand la Demoiselle les introduit dans la chambre leur intimant de patienter que Dame Melian examine sa patiente avant de prendre la parole.

Il laissa poliment le seigneur qui les accompagnait entrer avant lui, se retourna une dernière fois vers l'homme et l'enfant, le regard interrogateur ... Puis sans attendre une réponse que l'homme ne pouvait donner sans la question, il lui sourit et referma la porte ...

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Arielle_de_siorac
Mathieu endormi dans un ronflement rappelant son père.
Son père...


Sébastien. Ooooh Sébastien...
Mon amour. Mon salaud d'amour.


Paupières voilant un instant la douleur, on ne savoit exactement laquelle.
Le temps s'estoit arresté dans la touffeur de la pénombre.

Des bruits.
Oh j'ai peur.


Presque immédiatement, les bruits se matérialisèrent en quatre silhouettes.
La comtesse frémit d'effroi, avant de se détendre en reconnoissant le premier des visages.


Hhhhhrrrrr... Hhhhrrrrrooooozzzze. Ma chhhh... Ma chhhhhhchhhhhchhhérrrrrrie.

À peine un souffle, mais l'effort estoit là. Faible sourire.

Aïe.

Le sourire s'éteignit tandis que les prunelles, attirées par les autres estres, glissa vers les visages suivants.

D'abord, une femme.

Je ne la connois pas.

Puys, un homme.

Je ne...
Je...
Non, je ne crois pas...
Ou... hum... Peut-estre...


Et un autre homme.

Oh...
Il... Oui.
Mais...
Mais?


La surprise pouvoit se lire dans le regard de la comtesse. Planté solidement sur les traits familiers de l'ancien ambassadeur royal, il sembloit poser une question que les lèvres pasles finirent par laisser échapper dans un murmure.


Llllamisssss?!?
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Melian
« -Je sais que cela va vous paraître ridicule, mais elle m’a appelé, à prononcer mon prénom, de façon étrange, mais cela l’était… »

Très bien, nous allons voir ça.

Elle s'approcha alors doucement de la Comtessa qui se remit à tenter de communiquer. Elle prit doucement sa main. Nouvelle tentative. Elle ne voulait pas s'imposer, mais devait savoir certaines choses pour pouvoir la soigner.


Comtessa, je suis Melian de Ventoux, je suis médicastre. N'ayez pas peur, je suis là pour vous aider. Pouvez-vous serrez ma main si vous me comprenez ?
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Arielle_de_siorac
La dame s'approcha de la comtesse en luy parlant d'une voix de velours.

Melian de Ventoux.
Une médicastre.
Oh...


Les sourcils d'Arielle se froncèrent légèrement sur sa peau opaline.

Je...
Cette douleur...
La colère, la foule.
Ma colère.


Les prunelles estoient légèrement brouillées d'incertitude lorsque la main de la comtesse serra celle de Melian, à sa demande.


Cccchhhhjjje ffffvouus c... c... c... comprhhhhend, chuchota-t-elle, luttant contre sa frayeur.

Elle observa un instant l'inconnue, ce qui la rassura quelque peu. Icelle sembloit doulce, sa présence apaisante.

Un moment se suspendict lorsque le regard d'Arielle glissa à nouveau vers celuy de sa fille, puys des deux hommes qui la toisoient en silence.

Pourquoi je...
Pourquoi?
Cette douleur...
Et moy dans ce... ce... ce lll... lit.


Son attention revinct à la dame qui luy tenoit la main. Elle sembloit attendre quelque chose.

Pp...ppourrrrquoihhh chhhhjjje... Q... Q... Qu'est-ccccccccccce q...
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Melian
Melian sourit. La Comtessa la comprenait. Ce serait bien plus simple pour l'aider ainsi. Son regard passait des uns aux autres.

Vous avez été agressée en place de Pau et vous avez été blessée. Ne vous inquiétez pas vous estes en sécurité. Vous estes en l'Hospital du Castèth. Vous estes resté inconsciente une grosse semaine, mais à présent tout ira bien, surtout ne vous inquiétez pas.

Vous n'avez pas à avoir peur, vostre blessure guérit très bien. Tout va rentrer dans l'ordre. Pouvez-vous serrez ma main selon l'intensité de vostre douleur ? Je vous préparerai de quoi vous soulager en fonction.

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Balarion
Balarion se présenta devant la chambre où se reposait la comtesse en se demandant s'il devait entrer ou non. Enfin il se décida et pénétra dans la chambre. Il aperçut Arielle ainsi qu'une femme à son chevet qui devait être son médecin. A côté Mathieu qui s'était assoupie puis Rose qui venait de faire entrer un homme, il se dirigea vers cette dernière.

Bonjour Rose, dites moi...comment va votre mère et puis je lui parler??

Il regarda une nouvelle fois Arielle en luttant pour ne pas avoir les larmes aux yeux puis reposa le regard sur la jeune femme.
Arielle_de_siorac
Agressée.
Castèth.
Inconsciente.
Blessure.
Quoi?


La comtesse détailloit la médicastre avec attention. De quoi parloit-elle? Pourquoi cette douleur? Que s'estoit-il passé? Comment ça, blessée?

Sourcils froncés, elle essayoit de se rappeler des événements. Elle se revoyoit foncer vers la place publique, portée par une colère froide qu'elle avoit laissé éclater à la face de la foule.

Les visages devant elle s'estoient tordus de surprise devant la véhémence dont elle avoit faict preuve, si contrastante avec sa traditionnelle réserve. Arielle avoit ouvert une valve, vomi toute l'amertume qui luy rongeoit l'asme depuys si longtemps, accusé, dénoncé. Enfin, elle avoit crié sa vérité, sa rage. Un grand exercice d'exorcisme.

Mais... ce jour-là se perdoit dans le brouillard, une poix si dense qu'elle ne voyoit plus la pièce manquante entre ce discours enflammé et ce visage penché ce jour d'hui sur elle. Que s'estoit-il passé?

Le regard troublé de la comtesse se retrouva à nouveau arrimé à celuy de la dame qui disoit s'appeler Melian. Serrant les doigts le plus fort que son anémie luy permettoit, elle tenta d'articuler quelques mots dans un souffle.


Q... Q... Qu'est-ccccccce q... Où est... Où...

Ses prunelles cherchèrent parmi les visages assemblés autour du lit. En vain. Le sourire recherché n'estoit pas là.

Arielle arresta néanmoins son inquisition sur des traits vaguement familiers, un grand brun qui luy rappeloit quelque peu... Il la toisoit d'un air interdict de la mesme façon que... Hum...


Qqqui hhhhhêtes-v... vous? murmura-t-elle.
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