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[RP] Une lueur d'espoir surprenante

--_darius


Le gamin pousse un soupir de soulagement : Istanga ne l’a pas grondé, bien qu’il aie remarqué son envie de le gifler… elle fait des progrès. De la visite, on va enfin avoir de la visite, se dit-il en débouchant avec soin une bouteille de vin. Le verser dans la carafe est une opération délicate, et Darius tire la langue, surveillant le liquide rubis qui glisse sur les parois du cristal. Eviter le dépôt du fond de la bouteille est sa principale préoccupation, sous les yeux intéressés de Sharpey, œnologue simiesque.

Un courant d’air vient troubler sa concentration, une voix le fait sursauter et lâcher la bouteille qui s’écrase en se brisant sur le sol. Heureusement qu’elle est vide, mais quand même… Pour le coup, il sent qu’il va avoir droit à la gifle retenue auparavant.


Âférin ! Bravo ! Moi avoir eu peur, pas être ma faute !

Tiens, elle ne réagit pas… elle a les yeux rivés sur la jeune femme qui est entrée sans frapper. Darius s’empresse de ramasser les vestiges de sa maladresse, avant qu’Istanga ne revienne à elle, et file à la cuisine se faire oublier.


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Que je l'aie acheté ou non, que vous importe?
Istanga
Un souffle d’air pénètre dans la pièce, précédant une jeune femme brune, l’air quelque peu effrayé. Le contact de nos regards de braise me fait oublier tout ce qui n’est pas essentiel. Fracas de verre brisé aux oubliettes, Darius s’en sort comme une gol, une fleur, une flore.

J’ai déjà vu cette femme, à Aix, à la fête du cochon. C’est donc elle, ma sœur ? Je n’ai le souvenir que d’une toute petite fille, à laquelle je ne prêtais aucune attention, mes rapports avec mes parents étant plus que tendus. Elle est jolie, on retrouve bien les traits des Lendelin. Mais je me méfie encore, une ressemblance n’est pas une preuve.


Kheridé bâchèm yâ nékhéridé bâchem bé chumâ tché ! Approchez-vous, la chaleur est préférable au froid, c’est mon adage favori. Je suis Istanga de Lendelin, le petit bandit qui s’est enfui dans la cuisine est Darius.


J’embrasserais volontiers cette jeune sœur qui me tombe du ciel mais, d’abord, les questions.

Ainsi, vous êtes ma sœur. Vous devez donc savoir ce qu’est Octavia, est-ce le cas ?


Je me demande si elle a entendu parler de cette dague, parée de vertus « magiques », un travail magnifique, au manche d’or finement travaillé, incrusté de rubis, ma pierre préférée. Le tranchant de sa lame a été testé plusieurs fois, et approuvé. Par moi. Car c’est moi qui ai cette dague, je l’ai prise avant que mes chers parents ne m’abandonnent au couvent. Mon premier et plus beau larcin…
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Flore
Une femme au regard perçant s'adresse à elle dans une langue étrangère. Flore entend la traduction de ces mots dans une sorte de rêve. Cette voix ... Elle a sursauté en l’entendant. L’intonation, le timbre … Sa mère, à l’époque où elle la voyait régulièrement bien sûr. C'est-à-dire, une quinzaine d’années. Depuis, les échanges ne sont qu’épistolaires. Evidemment ... Istanga est âgée de vingt-huit ans si Flore calcule bien. Cela correspond fort logiquement, et peut-être pas du goût de son interlocutrice d'ailleurs, compte tenu du vécu familial.
Si c'est elle.
Mais Flore le ressent. Trop de coïncidences ... Elle l'a déjà pensé : ce ne peut être le fruit du hasard.

A l'invitation de son hôte, elle s'avance et la salue timidement. Bon sang, elle va se faire passer pour une gourde comme ça. Beaucoup d'émotions qu'elle contient difficilement. Pas facile de se battre contre soi-même.


Je suis Istanga de Lendelin, le petit bandit qui s’est enfui dans la cuisine est Darius.

Sourit en apercevant l'enfant. Pour le moment, elle ne se sent pas beaucoup plus âgée que lui. Flore continue d'observer la dame. Elle l'a croisée auparavant mais ne sait plus où. Pas d'importance.
La fuite du garçonnet et ce souvenir fugace lui ont permis de se calmer. Elle réalise que c'est bien Istanga de Lendelin qui se trouve devant elle. Du moins, se présente-t-elle sous cette identité.
Comme si ses doutes s'inscrivaient en lettres de feu sur son front, son interlocutrice saisit la balle au bond et sonde la première.


Ainsi, vous êtes ma sœur. Vous devez donc savoir ce qu’est Octavia, est-ce le cas ?

Flore n'est plus surprise et ne ressent plus aucune peur. Sa certitude est acquise. Elle a retrouvé sa soeur aînée.
De sa poche, elle sort un parchemin peint sur lequel est représenté un magnifique ouvrage.




« Oh que oui. La voila, telle qu'elle reste dans les souvenirs de mes parents.
De nos parents.
Tant de rumeurs autour de ce précieux objet. Il paraît qu'il est magique. Je sais aussi que tu l'as dérobé. »
Se permet de la tutoyer. Sourit largement
« Je ne t'en blâme pas. Moi-même, cette peinture ne m'appartient pas vraiment. Je l'ai prise lorsque j'ai appris que mon éloignement du domicile familial avait été décidé. Sans appel, tu t'en doutes.
Comme il trônait en meilleure position que nos portraits respectifs, je me suis dit qu'au moins ainsi, les parents pleureraient l'absence totale d'une chose qui leur tient à coeur. »


Sourire en coin

« Beaucoup d'histoires circulent également à ton sujet. Pas en ta faveur, tu t'en doutes. Pour les parents, tu es soit morte, soit devenue une femme de petite vertu. A mon avis, tu n'es ni l'une, ni l'autre.
Que s'est-il passé pendant toutes ces années ? Et cette fabuleuse dague ... Tu l'as toujours ? Mère se plaisait à répéter que ses soi-disant pouvoirs avaient dus se retourner contre toi et te maudire pour l'éternité. »

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Istanga
Du soulagement. C'est du soulagement qu'elle perçoit chez Flore, à la mention d'Octavia. Son attitude un peu guindée s'envole dans un tutoiement vite adopté. Le parchemin qu'elle me présente ôte mes derniers doutes. Elle est ma soeur.

Et la voila partie... Mes lèvres s'étirent en un fin sourire narquois à la mention de mon larcin. Ainsi ils étaient certains que c'était moi, au moins un semblant de clairvoyance chez ceux qui se prétendaient nos parents.

Je l'écoute, l'observe. Elle est vive et, passée la timidité du début, me paraît de caractère volontaire, ce qui me plaît. Plusieurs questions me sont posées, auxquelles il me faudra plus d'une soirée pour répondre.

Je m'approche d'elle, lui pose la main sur l'épaule et l'invite à s'asseoir près de moi, sur les confortables coussins disposés au sol.

Asseyons-nous, Darius va nous servir un verre de vin. Tu aimes le vin, j'espère?
Oui, j'ai toujours cette dague. Elle ne m'a jamais quittée et m'a protégée durant mon long voyage. C'est là que nos chers parents se trompent. Cette dague m'est destinée, elle a déjà frappé, plusieurs fois, n'a jamais failli. Je te la montrerai tout à l'heure.


Darius entre timidement, les yeux rivés sur Flore. Il ne va pas me faire le même manège qu'avec Deltamu, j'espère. Les amourettes de ce gamin le rendent moins performant. Je le regarde servir le vin, lentement, comme je le lui ai appris, puis me tourne vers Flore.

Non, je ne suis pas morte, comme tu peux le voir. Et non, je ne suis pas une femme de petite vertu, quoiqu'ils puissent en penser. Je te raconterai. Mais toi-même, quels sont tes rapports avec nos parents? Apélaïde, notre mère? Toujours en quête d'un bon parti pour notre frère? Et notre cher père, a-t-il enfin cessé d'amasser les écus et commencé à vivre?

La simple mention de mes parents a suffi à me hérisser le poil, et je me précipite sur le verre de vin, afin d'apaiser ma nervosité.
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Flore
Asseyons-nous, Darius va nous servir un verre de vin. Tu aimes le vin, j'espère?

Bien sûr. A Murten et Genève, je fréquentais plusieurs cercles estudiantins progressistes. N'utilise pas exprès le terme subversif cher aux autorités en place mais bien trop négatif et réducteur à son goût.
Ces réunions commençaient pas de grandes discussions passionnées sur des thèmes variés, marqués par l'ouverture d'esprit et la tolérance des participants, puis se terminaient par de grandes fêtes jusqu'au petit matin. Nous buvions des litres de Fendant, un vin blanc sec local.

Son éducation stricte lui tombe dessus d'un coup. Elle parle à sa soeur aînée là, une première pour elles deux et voila qu'elle lui dit tout de go qu'en Confédération Hélvétique, elle participait a des bacchanales.

Je dis "nous" mais pas vraiment moi. Je suis restée très sage par rapport à d'autres. Un ou deux verres par soirée, sinon de l'eau. Pas d'abus.

Flore est satisfaite de cette précision d'importance.

Cette dague m'est destinée, elle a déjà frappé, plusieurs fois, n'a jamais failli. Je te la montrerai tout à l'heure.

Frappé ? Tu ... tu as tué des gens ? demande-t-elle sur un ton mi-admiratif, mi-inquiet.

Le petit garçon sert son verre. Flore croise son regard, sans pouvoir en définir le sens. Apeuré, étonné, curieux ? Il est plutôt farouche comme gamin. Difficile de le cerner. Elle lui sourit amicalement.

Mais toi-même, quels sont tes rapports avec nos parents? Apélaïde, notre mère? Toujours en quête d'un bon parti pour notre frère? Et notre cher père, a-t-il enfin cessé d'amasser les écus et commencé à vivre?

Il y a bien longtemps que je ne crois plus aux affabulations de nos parents. Tout qui ne se plie par à leur volonté ou ne sert pas leurs ambitions est d'office catalogué comme suppôt de la Créature Sans Nom. Je suis ravie de constater que ce sombre destin n'est pas le tien

Sourit

Tes paroles sont un excellent portrait abrégé de ce couple d'arrivistes. Ils n'ont pas évolué. Tu vois, j'en parle comme des étrangers. C'est triste mais je peine à les considérer comme des parents. Mes rapports avec eux sont professionnels. Voila le mot qu'il convient. Je sers de monnaie d'échange dans le cadre de leur avancement. Ils ont fait en sorte que je recoive une éducation parfaite afin de tenir ma place dans les réceptions mondaines et à terme, auprès d'un époux qui pourra leur rendre des services. Rien de bien différent que ce tu as connu, sauf que j'avais l'avantage d'être la cadette. J'ai donc choisi le silence afin d'éviter leur courroux et les ennuis qui vont avec.
Leur désintérêt à mon égard et quelques missives de fille docile soucieuse de la réussite de ses chers parents ont suffi pour qu'ils financent les études que je voulais après mon passage obligé au couvent.

Plus de nouvelles à ce jour. De Théodomir non plus d'ailleurs. Il n'est pas marié en tout cas, j'aurais été rappelée. Dahut, notre cousin, est en Provence. Il a fait des recherches. Peut-être en sait-il plus ? Tu le connais ?

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Istanga
Oh, mais c'est qu'elle parle, la petite soeur... J'en profite pour l'examiner sous toutes les coutures tout en l'écoutant et buvant, et je décide qu'elle me plaît bien.

Samuel? Bien sûr que je le connais! C'est lui qui m'a fait venir en Provence. Remarque, je n'étais pas bien loin, à Nîmes... Après dix années passées à Samarcande, puis Ispahan, j'ai décidé de retourner aux sources. Près du couvent qui m'avait accueillie, les Feuillantines. Nos parents aiment décidément les couvents!

Je ris en y repensant.

Je crois que dans le choix de celui-ci, ils se sont surpassés. Les soeurs s'occupaient à peine de moi, elles avaient trop à faire avec la confection de leur liqueur, la Feuillantine. Elles ne se contentaient d'ailleurs pas de la fabriquer, elles la goûtaient souvent.

Je regarde Darius, qui remplit à nouveau nos verres, et poursuis :

J'ai donc passé une grande partie de mon enfance parmi les alambics, avec pour toute lecture le Livre des Vertus. Captivant... Puis je suis partie. Loin.

Je m'arrête et lui souris.

Que veux tu faire en Provence, Flore? tu as des idées?
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Flore
Samuel? Bien sûr que je le connais! C'est lui qui m'a fait venir en Provence. Remarque, je n'étais pas bien loin, à Nîmes... Après dix années passées à Samarcande, puis Ispahan

Décidément, il retrouve tout le monde ce Samuel.
Samarcande ? Ispahan ? Je n'ai jamais entendu ces noms. Au demeurant, sonorité peu commune. Ce n'est ni dans le Royaume de France ni dans l'Empire, n'est-ce pas ?

J'ai donc passé une grande partie de mon enfance parmi les alambics, avec pour toute lecture le Livre des Vertus.

Hum, ça aide à la lecture ... Rit doucement Le mien était plutôt conventionnel, rigide, froid, ennuyeux. J'y étais avec Irmine, notre cousine. Tu dois t'en rappeler enfant. Elle a plus ou moins ton âge. Tout le long de ma jeunesse, elle a ... un peu pris ta place de grande soeur. J'étais si jeune lorsque j'ai été exilée là-bas. Heureusement qu'elle était là. Et je crois que ma nature extravertie l'a aidée à ne pas se couper du monde.

Sent l'émotion l'envahir à l'évocation de ses souvenirs.

Que veux tu faire en Provence, Flore? tu as des idées?
Oh que oui ! En premier lieu, je suis installée à Marseille. Mon rêve est d'avoir mon propre bateau. Rien d'excessif. Juste de quoi naviguer le long des côtés, embarquer quelques amis et organiser de somptueuses fêtes.
Uniquement un but divertissant. Evidemment, si des perspectives commerciales apparaissent, autant en profiter. Les écus, je ne cours pas après mais vaut mieux en avoir trop que pas assez. Héhé.

J'ai aussi vu que Dahut est impliqué en politique. Pourquoi pas cette voie ? Si je peux apporter des idées nouvelles, utiles au comté, je m'impliquerai de cette façon. Aucun changement durable n'est possible autrement.

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Istanga
Les bavardages vont bon train, on se découvre. Je suis soulagée de constater que ma soeur n'a en rien suivi les désirs de nos parents, et je l'écoute avec plaisir me confier ses rêves.

Un bateau... tu tombes bien! Il me semble que Samuel avait des projets maritimes, mais il t'en dira plus. Je souris. Un rêve accessible, en effet.

Je bois une gorgée de vin, regarde Darius planté là comme un serviteur.

Assieds toi donc, bad pesar! Je te présente ma soeur, Flore. Flore, Darius est un gamin que j'ai recueilli. Je te raconterai.

Mais revenons à nos moutons. Je me souviens vaguement d'Irmine, et beaucoup plus de Samuel, devant lequel j'étais béate d'admiration.

J'ajoute en riant : à l'époque!

Quant à mon rêve... mieux vaudrait dire mes rêves. Je rêve d'étoiles, de batailles, de conquêtes... Mais, plus trivialement, j'aimerais devenir chirurgien-barbier.
Tu sais, j'ai eu la chance d'étudier à la médersa de Samarcande. Astronomie, mathématiques. Tout m'intéresse! Mais la médecine m'attire plus que le reste, j'ai travaillé avec des disciples d'Avicenne, qui m'ont transmis leurs connaissances.


Je m'enfonce un peu plus dans les coussins, lorgnant sur la pipe à eau.

Mais vois-tu, ce qui était le plus appréciable là-bas? La sensation de liberté, tu ne te sentais pas étouffée par le poids des religieux. Oh, la religion était là, bien présente, mais pas omnipotente...
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Flore
Une excellente chose. Une religion exclusive et intrusive est le meilleur terrain pour la croissance des hérétiques. La Provence est une contrée indépendante. Je trouverai ici une ouverture d'esprit comme j'ai connu à Murten, j'en suis sure.

J'essaie de profiter au maximum de ma liberté. Mon temps est limité donc je m'engouffre dans toutes les opportunités, curieuse de tout. Je sais que ça peut être mal interprété, comme si j'étais arriviste mais tant pis. Il y a longtemps que j'ai appris à ne plus m'estimer par rapport au jugement d'autrui. Je fais ce qu'il me plaît et ceux que ça gène, je m'en fiche.
Rit

A l'université de Genève, j'ai étudié la médecine comme toi. Enfin, il se peut que les notions soient différentes. Notre père n'ayant aucun projet pour moi à cette époque, il s'est plié à mes arguments. Je n'ai évidemment pas dit que ça m'intéressait. Cela n'aurait eu aucune valeur à ses yeux. Non, j'ai insisté sur l'importance pour un Vicomte ou un Comte d'avoir à ses côtés une épouse instruite, qui ne lui ferait pas honte en public. Je crois que rien que la perspective que sa fille vise d'atteindre la Haute-Noblesse par mariage a suffit à le convaincre de m'autoriser à assister à ces cours. En Confédération Helvétique, différents courants religieux s'affrontent. Afin de mieux appréhender les textes de ces dogmes, j'ai aussi opté pour la théologie et la philosophie. Cette dernière pour obtenir un avis hors hypothèse divine.
Entre nous, les professeurs osant avancer cette possibilité ne l'abordent pas aux cours publics. J'ai eu la chance de rejoindre des cercles d'étudiants discrets où ces idées étaient exposées sans contrainte. Un jour je te raconterai : c'était souvent tendu, baigné dans une ambiance paranoïaque bref terriblement excitant.
Sourit

L'astronomie et les mathématique, je n'ai pas approfondi.
La première discipline me serait pourtant utile pour la navigation. Sais-tu te repérer aux étoiles ? Je ne dis pas ça innocemment, autant te le dire.
Sourire en coin. Lorsque j'aurai mon navire, bien que sa destination soit plutôt près des côtes, pourquoi ne nous risquerions-nous pas en haute-mer ? Si nous sommes attaqués par un monstre marin, tu pourras exercer tes talents de chirurgien-barbier sur les blessés. Je n'ai pas peur du sang.

Remarque qu'Istanga fixe un à plusieurs reprises un étrange objet. Pardonne-moi mon ignorance mais ... à quoi sert cet ustensile sur le côté ?
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