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La gargote Franc-Comtoise : [RP] Tetras et galinettes cendrées...et autres chasses

Richard
Richard n'allait pas à Besançon...Ou du moins, il avait fait un petit crochet par mes terres pour y prélever son déjeuner...Et que ça m'est égal !

Pour qui me prenait donc cette dame, un fieffé menteur qui n’assumais point ses actes ? Je pestais en moi de colère quelques millisecondes pour revenir bien vite à la réalité. Elle était la suzeraine et moi qu’un simple gueux qui avait voler des lapins sur ses terres. Je n’avais pas tilté sur le « que ça m’est égal ». Toutes les réponses qui suivraient ne prenait donc pas en compte cette aspect des choses.



Mon père, je n’allais point à Besançon, je rentrais simplement à la maison avec mes prises du jours et la perspective d’un bon repas…


Me retournant vers la Dame.


Dame, je t'en supplie ne me tue pas. Je n’ai pas grand-chose pour vivre et manger. Je ne voulais que me donner un petit plus pour un repas du soir. L’automne arrive et avec lui les débuts du froids. Il me faut prendre des forces pour espérer passer l’hiver en bonne santé…


Je baissais le regard…


Je ne suis pas un mauvais bougre tu sais et je pourrais même te servir…


Mes yeux remontèrent entrainant mon visage. Ils se plongèrent dans son regard, on pouvait y lire plein d’espoir et de bonne volontée…
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Adso


Tourner en rond, lui ? Mais qu'est-ce qu'elle racontait, Lothilde ? Adso n'eut pas le temps de lui répondre, estomaqué par les paroles de Richard :

Comment çà ? Tu veux dire que tu braconnais sur les terres de Lothilde ? Il fronça les sourcils. Tu te rends compte que c'est du vol ? Alors que nous venons juste de terminer ta Pastorale, et que nous allons célébrer ton baptême ? Jeune homme, il va falloir venir faire un tour au confessionnal !

Bien qu'il n'avait que quelques années de plus que Richard, il ne pouvait s'empêcher de s'adresser à lui par un "jeune homme", imitant ainsi le ton des remontrances qu'on pouvait lui faire alors qu'il n'était qu'un tout jeune novice au monastère...

Puis se tournant vers Lothilde :

Et non, je ne vous ai pas suivi, c'est toi qui m'a indiqué un chemin qui faisait un détour, puisque manifestement, tu as réussi à me précéder ! Heureusement que je ne suis plus qu'à quelques lieux de Besançon, parce qu'avec tes indications, je vais finir par arriver en retard !

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Lothilde
Arrêtant net son jeu de gants en croisant fort les doigts pour les remettre à leur place, Lothilde souleva les sourcils en écarquillant les yeux...Qui est-ce qui avait dit, déjà, que les hommes avaient une particularité...celle d'avoir toujours raison...Voilà un spécimen qui pour porter la robe n'en n'était pas moins la vérification criante de cette devise...
Elle le gratifia d'un sourire aimable...C'était pas trop grave, elle n'allait pas lutter contre l'impossible. Lui faire admettre qu'il avait tort n'était pas charitable, et elle n'avait pas besoin d'un petit péché supplémentaire à rajouter à son tableau de chasse personnel...

Monseigneur, pardonnez-moi...Je..j'ai du en effet manquer de clarté dans mes explications...et comme les premiers seront les derniers, je pense que l'inverse est valable, ce qui fait que tout en me précédant vous êtes arrivé après...et moi avant. En bref...j'ai gagné la course. ça, vous êtes obligé de me le concéder Revenons à votre....protégé...

Plongeant les yeux sur le petit braconnier, elle esquissa un sourire et se retint de le plaindre...passer au confessionnal, voilà bien la pire des punitions qui soit. Attendant que le jeune homme lève les yeux, elle lui répondit doucement


Petit...Ne crois surtout pas que j'aie eu un seul instant l'intention de te tuer...N'écoute pas les rumeurs sur mon compte, ceux qui sont au bout de mon épée sont des égaux. Des nobles. Pas des crève-la-faim...Ne touche pas au cerf, c'est tout ce que j'exige de toi...et débrouille toi pour être discret. Que tu braconnes, bah ! tu fais comme tout le monde ! arrange toi pour que je ne le sache pas...
En revanche, je sais que quelqu'un d'autre arpente mes terres, et ce quelqu'un d'autre n'est pas n'importe qui...Je veux savoir QUI c'est. En échange, tu peux prendre tous les garennes que tu veux....contre la description fidèle de cet homme...ou cette femme...et des chevaux... Alors ouvre l'oeil, et ne te fais pas prendre, je ne lèverai pas un doigt pour te défendre. D'accord ?

Et revenant au padre grincheux

Voulez-vous que nous vous escortions ? Non ? J'attends l'arrivée de mon écuyer Adrien...Il devrait arriver par le chemin de Besançon...si vous le croisez, c'est que vous êtes sur la bonne voie...
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Brieucdeguerande
Brieuc, assis sur sa nouvelle monture dont la selle lui malmenait le fondement écoutait en silence... Le jeune homme parlait de sa survie, de repas... et cela lui ouvrit l'appétit. Sur les terres de son hôté, brieuc s'abstint d'intervenir, c'eut été malsayant.
Du coup, il ficha sa main dans sa besace et en sorti une saucisse de morteau avec du pain. Il semit a mastiquer avec bonheur, parler repas lui ouvrait toujours l'appétit.

Quelqu'un en veut un bout, marmonna-t'il tout a sa mastication. Et comme personne ne lui prêtait attention, il continua son festin sans mots dire.Il aimait bien la Vicomtesse, toujours le verbe plus précis que sa Lame...
Malgré sa manie de l'appeller Chevalier, titre qu'il n'avait guère, ce qu'il attribuait aux ravages de l'âge il lui trouvait un certain charme. Mais là, c'est lui qui gatouillait pour l'heure...

Il reporta son attention à la suite des évênements...

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Richard
Je veux bien un bout de ton saucissons Seigneur, il a l’air bien gouteux.

Sourire…Mais l'homme ne m'entendit pas et continua de manger.

Pendant se tant la dans ma tête.

Adso m’invitais à me rendre au confessionnal, ne sachant pas ce que c’était ni se que je devrais y faire, je fut heureux de cette nouvelle perspective de découverte. Puis se fut au tour de la Dame de parler. J’écoutais attentivement ses dires, elle me demandait de surveiller ses terres tout en étant discret et en ne me faisant pas prendre. En échange j’aurais le droit d’avoir autant à manger que je le souhaitais. L’échange me paraissait bon même si pas sans danger.

Il me faudrait être habile pour ne pas me faire attraper par celui qui se permettait de chasser le grand gibier. Je fit mine de réfléchir quelques instants pour me donner de la contenance.


Vers Adso,

Mon père, je viendrais te voir à l’église pour ton histoire de confessionnal, soit sans crainte.

Vers la Dame,

Ma dame, j’accepte ta proposition. Je surveille tes terres, si je me fais prendre je ne te connais pas, en échange j’ai le droit de chasser le lapin.

Je me grattais la tête de la main gauche...

Comment je te contact ma Dame pour te faire mon rapport ?

Je tendis alors ma main vers la dame pour sceller notre accord.
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Adso


Adso se demandait ce que cachait cet empressement soudain de Lothilde à vouloir se débarrasser de lui.

Hum... Tu es bien aimable, Lothilde, mais je vais rester un peu. Je préfère m'assurer qu'il n'arrivera rien de fâcheux au jeune Richard... Les gens ont la justice un peu trop rapide, en ce moment...

Et puis, il n'avait pas bien entendu ce que Lothilde avait dit à Richard, et pas vraiment non plus la réponse de Richard... "proposition"... "connaître"... "rapport"... Adso n'aimait pas cette façon qu'elle avait de regarder le jeune homme... La réputation de la Vicomtesse n'était plus à faire... Il ne manquerait plus qu'elle dévergonde une âme encore pure comme celle de Richard, qui il y a quelques temps à peine, avait posé des questions si naïves sur les rapports entre hommes et femmes !



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Adrien72
Adrien arriva devant la cours de la somptueuse demeure, il traversée l'allée avec les sabots de sa monture qui tapait sur les pierres et laissez ressortir un rythme régulier. Il serra, puis tira sur l'étrier une fois arriver devant la porte. Les gardes, eux, semblait indifférents de la présence de Hérault, eux qui avaient l'habitude de contemplait sa longues barbe. Il toqua, puis une servante ouvrit sans trop attendre et dit tout en saluant le seigneur:

-Bonjour Sir, Ma maitresse se trouve dans les jardins

- Arf, bien.. merci

Adrien se dirigea plus rapidement vers les jardins en esperants la trouver.
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Lothilde
Lothilde hésita un court instant devant la main tendue du jeune homme...Hum...en général...Qu'est-ce qu'elle devait faire ?? Tournant rapidement des yeux interrogatifs vers le chevalier Brieuc totalement imperméable à sa question muette, elle haussa les épaules . Oh ! et puis après tout, toutes ces convenances ...Allez, hop ! Elle prit la main tendue entre les siennes et la pressa rapidement en inclinant la tête tout aussi rapidement...ça devait être comme ça, les pactes d'honneur chez les gueux, peut être ? Il faudrait qu'elle demande...

Pacte conclu, jeune homme...Messire Brieuc, à défaut d'hypocras pour sceller ce...ce pacte ! ...je crois que mon nouveau garde-chasse ne refuserait pas un morceau de viande séchée. Moi non plus, du reste. Et je pense que Monseigneur fera une entorse à son ascèse...N'est-ce pas, mon Père ?

Surprise du regard goguenard du padre , elle fronça les sourcils, intriguée...Remettant de l'ordre dans ses rênes en rappelant à l'ordre son cheval impatient qui raclait le sol de ses sabots elle fit un pas dans sa direction, et partit brusquement d'un grand éclat de rire sonore à sa remarque, courbée sur l'encolure...Mais quel...Rhoooo...Mais qu'est-ce qu'il allait imaginer, ce padre...Et quel futé personnage de se planquer derrière des raisons innocentes pour...pour... ! Non, mais vraiment ! Elle essuya une larme au coin de sa paupière en se redressant et sans dissimuler son hilarité, lui répondit aussitôt


Pourquoi voudriez-vous qu'il arrive quoi que ce soit de fâcheux à votre protégé, Monseigneur, voyons !! la justice comtoise est expéditive ? certes ! mais je voudrais bien voir qu'elle fourre son nez dans mes affaires !! Moi, Padre, je ne suis pas expéditive, et plutôt patiente avec les jeunes fougueux...Il faut bien qu'ils apprennent la vie, n'est-ce pas ? Alors qui de mieux que des adultes comme vous...et moi pour les mettre sur la bonne voie, hein ? Pas de la même façon, j'en conviens mais ...à chacun ses méthodes, mon cher padre, et je ne suis pas certaine que les miennes aient des résultats aussi fâcheux que vous le supposez...Mes victimes seraient elles allées à confesse, elles aussi ?? Je sais bien à quoi vous pensez, va ! je lis dans vos yeux aussi bien qu'Aristote dans votre cœur, qui est bon ! Si, si ! je suis sincère !

Regardant le bon père Adso avec un large sourire, elle lui tapota le bras et poursuivit


Vous êtes un bon pasteur pour les brebis égarées, mon père, surtout pour celles qui sont franchement en perdition. Mais personne ne l'est ici, non ?
Richard ?? En haut de ce chemin...qui...la herse n'est jamais baissée...et...

Pointant le bras vers le chemin caillouteux à sa droite, elle avait machinalement levé les yeux et surpris le vol d'un rapace qui prenait lentement le vent en faisant de grands cercles...Un faucon !! Il prenait de la hauteur ! Il a repéré sa proie...il va piquer ! ça y est !
Le rapace disparut dans une vrille verticale fulgurante...fascinée, elle en était restée muette...sur mes terres...tiens donc...Regardant ses compagnons, médusée, elle murmura


Celui-là, je VEUX qu'on le retrouve..celui qui chasse au faucon !
Rentrons , j'ai faim ! Et Adrien est peut être chez moi ! Padre, je réitère mon invitation, sans vous obliger à quoi que ce soit...Demain aux aurores, on traque ce prédateur ! mais pour l'heure,
allons-y !! Richard, au travail ! discrètement, hein !

Prenant à peine le temps de vérifier que le chevalier Brieuc en avait terminé avec sa collation, elle fit pivoter son cheval sur les hanches et partit au galop, tâtonnant le long des flancs pour chausser les étriers. Maintenant, elle n'avait plus aucun doute. Un foutu nobliau de son espèce prenait des libertés qu'elle voulait bien tolérer si on lui demandait la permission. Ce n'était pas le cas. Mais le faucon ! ça, ça l'intéressait bougrement...Peut être que...Non. Elle balaya mentalement l'idée qui lui traversait la tête. Elle verrait. Se retournant pour s'assurer qu'elle n'avait pas semé ses compagnons, elle ralentit l'allure aux grimaces de Brieuc et passa au pas avant de passer le pont-levis...
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Brieucdeguerande
Sceller un pacte avec de la saucisse de Morteau... il y avait là une certaine dose d'humour. Brieuc sorti donc de sa besace une seconde pièce de cette savoureuse charcuterie locale et la tendit au jeune homme...
Mais a peine le sceau comestible fut-il en possession du garçon que la Vicomtesse, apercevant il ne savait quoi au juste, fit mettre la petite troupe au galop...

Quelle idée... voilà que son estomac lui expliquait outrageusement que manger de la Morteau avant un galop rimait avec bobo...

La mine déconfite et serrant les dents Brieuc suivait tant bien que mal l'allure imposée par Lothilde... Ses fesses endolories rajoutaient du bonheur à cette chevauchée indigeste.

Il n'osait toujours pas parler de peur de ponctuer ses phrases de quelques morceaux choisit...


Même les soubressauts du père Adso, maintenant derrière eux, sur sa monture ne parvenaient pas à le dérider. Lothilde s'apperçut alors de son embarras et ralenti quelque peu l'allure juste à temps avant qu'il ne garnisse la crinière de sa monture... Ils passèrent le pont-levis et Brieuc se pencha pour nourrir les poissons dans les douves... avant de rejoindre la Vicomtesse.
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Adso


Et je pense que Monseigneur fera une entorse à son ascèse...N'est-ce pas, mon Père ?

Ma chère, le Livre des Vertus nous enseigne qu'il faut profiter de la vie normalement et sans excès d'aucune sorte.

Il n'osa pas parler des diverses provisions qu'il avait lui-même dans les poches de sa bure, précaution qui lui avait bien servit lors de son enlèvement à Genève, ni des beaux jambons de Luxeuil qu'il avait dans les sacoches de sa mule. De toute façon, il n'y en aurait pas assez pour tout le monde. Et c'était pour son voyage de retour : il en avait déjà entamé une bonne part pour venir jusqu'ici.

En réponse à la nouvelle invitation de Lothilde :
Hum... j'aurais voulu ne pas m'attarder davantage... Enfin, je ne suis plus très loin de Besançon, donc j'y arriverai sûrement avant la nuit, même si je m'arrête quelques heures chez toi...

Il préférait tout de même garder un oeil sur Lothilde, avec ces histoires de regards et d'insinuations avec Richard... Et de toute façon, il n'avait toujours rien compris aux indications de Lothilde sur la route à suivre.

Il essaya de la suivre sur sa mule... Mais qu'est-ce qu'elle avait à toujours galoper comme çà ?

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Richard
Je remerciais l’homme pour la saucisse sec et vit la troupe partir au gallot dans la poussière et le bruit. Il me fallait désormais reprendre la chasse, mais une toute différentes. Avant toute chose, je rentrais déposer mon butin, en mâchant gaiement de la saucisse sèche. J’avais désormais un travail qui allait me plaire.

Quelques heures plus tard, j’étais à nouveau en forêt à suivre l’autre piste et les cris de faucon. Il était deux – trois heures de l’après midi lorsque j’arrivais non loin des chasseurs. Maintenant il fallait être discret.

Je me glissais lentement vers la clairière où les chasseurs étaient. J’observait l’animal qui tournoyait autour de son maître dans les airs. Je fis un mouvement trop brusque, vu la réaction du rapace, je savais qu’il m’avait vu. Il poussa un cri strident. Il me fallait désormais faire attention et surtout espérer de ne pas me faire attraper.

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Le..jeune
L'aigle avait chassé un temps, la première fois un chevreuil, il s'était envolé du bras d'Erwin pour prendre un peu de hauteur et foncer à une vitesse fulgurante sur sa proie, il y avait quelque chose d'indescriptible dans l'action, la vitesse, la puissance de l'animal qu'il mettait dans ses virages brusques pour fondre sur l'animal. Le chevreuil essayant vainement de sauver sa vie en bondissant avec précipitation, le volatile le renversant, le projetant même des fois pour se relever aussitôt pendant que l'aigle l'abandonnait le temps de se redresser pour éviter le sol, puis la course reprenant, les cavaliers essayant de suivre, et finalement l'aigle impitoyable se projetant avec puissance contre le cervidé pour le plaquer au sol, dans un mélange de battements d'ailes et de pattes, jusqu'à l'arrêt de tous mouvement, l'aigle maintenant fermement le chevreuil en laissant aux chasseurs le temps de le rejoindre pour achever l'animal. Ils avaient parcourut bien des mètres entre les arbres, pour une chasse d'environ 5 minutes, mais le spectacle valait bien le détour. Une fois l'aigle retourné sur la main gantée du jeune, et le chevreuil mort hissé sur le cheval du garde, la chasse s'était poursuivie, et plus tard l'aigle avait attrapé un lièvre, dans une attaque qui avait été moins impressionnante. L'animal étant plus léger, moins puissant, il avait suffit de passer en volant dessus, les serres de l'oiseau se resserrant sur la proie qu'il avait soulevé sans difficulté avant de s'immobiliser au sol, immobilisant par la même occasion le léporidé. Après qu'il soit revenu se poser sur le gant de cuir, et qu'Erwin lui eu donné sa récompense pour sa seconde chasse, il n'y eu plus rien à y faire, et l'aigle bien décidé refusa de chasser de nouveau. Aussi rejoignirent ils avec leurs prises, l'assistant fauconnier resté avec le valet, et de chasse à l'aigle, on passa à la chasse au faucon.

Celui ci montait bien au dessus d'eux, et fondait avec vitesse sur l'oiseau qui avait eu la malchance d'attirer son regard, le choc entre les deux oiseaux pouvait être brutal quand il était de face, ou plus "doux" lorsque le faucon arrivait au dessus de l'autre oiseau l'entrainant dans son élan. Tout comme l'arrivée au sol pouvait être brutale, les deux oiseaux luttant l'un pour survivre, l'autre pour remplir sa tâche, ou plus doux aussi lorsque le faucon se posait majestueusement sur le sol en clouant l'autre volatile contre terre comme si de rien était, c'est là que le chien montrait toute son utilité lorsqu'il allait rompre le coup d'un coup de dents de l'oiseau, sans pour autant blesser le faucon même lorsque celui ci était en lutte au sol contre sa proie. Ils en étaient à un nouvel envol du faucon après la mise à mort d'un quatrième volatile lorsque celui ci fixa son regard à quelques mètres du groupe d'hommes, la plupart détournèrent le regard de l'animal étonnés de ne pas le voir fondre sur sa proie s'il en avait remarqué une, et comprirent bien vite pourquoi l'animal n'avait pas attaqué puisque c'était un gueux qui se trouvait pas loin d'eux. Erwin pour sa part ne voulant rien rater du spectacle n'avait pas baissé le regard de son chasseur à plumes.


Messire Adams de Mélincour.

Il baissa les yeux vers le fauconnier qui l'avait interpelé, puis suivit le regard de celui ci vers l'homme en parti caché.

Hé bien ? Vous n'avez jamais vu de vagabond ?

Après avoir noté l'absence d'agressivité de l'homme, et le peu de moyens de celui ci pour s'attaquer à eux, il releva à temps les yeux pour voir que le faucon gerfaut avait dévié de sa trajectoire, et entreprit de le recentrer sans plus porter attention à l'inconnu, les autres hommes retournant aussi leur attention sur le ciel si ce n'est le garde qui garda par précaution les yeux posés sur l'homme en attendant qu'il déguerpisse ou réagisse en tous les cas.
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Erwin Adams de Mélincour dit le jeune
Sous le charme et fiancé à une louve
A la recherche d'une bannière ou d'inspiration
Lothilde
Mais Padre Adso !! Jamais il ne me viendrait à l'idée de contester la moindre interprétation du plus petit des premiers des symboles de quoi que ce soit ! je vous sais le maître incontesté de l'herméneutique...et messire Derdekan quand il endosse son rôle de teckel à poils ras ne donne pas sa part au chat...si je peux me permettre...Cependant...

Lothilde se tut un instant. Le temps de prendre entre ses doigt le gobelet d'étain qu'Adrien venait de remplir et d'y plonger le nez pour apprécier l'arôme du vin qu'elle avait déniché dans les caves. Don sans doute bien involontaire de son cher père et pour ne pas enfreindre à ses principes, elle leva discrètement la main en souriant imperceptiblement à son portrait peint à fresque sur le mur de la grande salle, juste en face d'elle....pas très aristotélicienne, cette petite provocation muette à son géniteur mais elle n'avait jamais pu résister..Elle porta le gobelet à ses lèvres avec une volupté non feinte et s'essuya posément les lèvres

Cependant, monseigneur, avouez que c'est tentant, parfois ! Et gober la divine parole sans avaler parfois de travers relève de l'exploit...Comme...comme cette vision d'Aristote vengeur que je n'arrive pas à admettre. Pourquoi lui imputer des vices humains puisqu'il n'est pas humain ?? Remarquez...Pas plus que messire Derdekan dont nous parlions n'est un teckel à poil ras, à vrai dire. ça se saurait !...

Lothilde sourit au chevalier Brieuc assis en face d'elle, qui tanguait d'une fesse à l'autre sur sa chaise presque autant que sur son roncin. En poussant vers lui le grand plat d'étain chargé de victuailles, elle le rassura

Les lits sont beaucoup moins austères que les bancs de cette salle à manger, chevalier, mais il arrive que l'abus de vin de messe les transforment aussi en navires...Ne gâtez pas trop les poissons des douves, ils ont tendance à l'embonpoint ! je raccompagnerai seule Monseigneur à la fin du dîner, et j'essaierai de ne pas le perdre en cours de route....Si il n'a pas trop peur de ma fâcheuse nature...Dommage que vous n'ayez pas vu ce faucon piquer, c'était...magnifique ! Mais je ne désespère pas...J'ai toute confiance en ce petit Richard...Et je confisquerais bien ce volatile...J'avais avant un balbuzard mais il est parti un jour et n'est jamais revenu....bouffé sans doute par celui à qui je l'avais envoyé ! un...gourmand aussi, celui-là !!

Laissant échapper un petit soupir à l'évocation de son animal, elle plongea dans la corbeille de fruits...Un faucon. Elle avait toujours aimé les rapaces...
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Richard
Messire Adams de Mélincour.

Dit l’un des hommes à celui qui se tenait le mieux sur son cheval…

Hé bien ? Vous n'avez jamais vu de vagabond ?

Et voilà qu’on me prenait pour un Vagabond maintenant. Que devais-je faire… Je ne le savais… enfin si j’étais intrigué par cet animal alors je m’approchas de la troupe et interpella celui qui semblait être le maître de l’aigle.
Quand au garde, il avait l’air menaçant et pas très commode.



Oh là tout doux, j’ai pas d’arme et je viens pas pour tuer ton maître l’ami


Luis dis-je. Puis au fauconnier.


Bonjour, désoler de te déranger, mais comment tu fais pour que l’oiseau t’obéisses ? Et pourquoi venir chasser sur des terres avec cet oiseau qui montre à tout le monde que tu es là à des lieux à la ronde ?

Qu’avais-je fait… Je m’en voulais profondément d’avoir laisser encore ma curiosité prendre le dessus. J’étais incorrigible…
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--Louison
[Au Château]

Un Mestre Colombophile pénétra dans la pièce où se trouvaient la Vicomtesse et ses invités...

"Mes es'cuses vot' grandeur... mais j'ai l'z'oziot tout blanc que v'là... voyez..."

Il lui agite le volatile sous le nez, qui sois dit en passant secoué comme il est ne se retint plus et manqua de peu la noble chausse...

"Ben il a une croix... c'est celle des Totonic j'pense bin... Et pis à la patte..."

Brieuc l'interrompit
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