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La gargote Franc-Comtoise : [RP] Tetras et galinettes cendrées...et autres chasses

Brieucdeguerande
Je pense que ce doit m'être adressé... vous permettez?

Recevant le consentement de la Vicomtesse aux chausses épargnées, Brieuc détacha le message et le lut attentivement. Sa mine passa du vert malade qu'il l'illuminait depuis sa chevauchée à une couleur plus pâle encore moins ragoutante...


"Je suis désolé...mais il va me falloir prendre congé et décliner votre offre hospitalière. Il semble que l'OT demande ma présence rapidement. Une affaire délicate visiblement."

Il se pencha vers Lothilde et lui fit un baise main avant de saluer le Père Adso et de prendre le chemin des écuries où il se mit à seller son cheval.
De la cuisine on lui apporta un colli. La jeune soubrette, rouge jusqu'aux oreilles lui tendit l'affaire


"Notre maitresse à tenu à ce que vos fontes ne soient pas vides pour votre voyage... il y a à manger du pain et du fromage... pas de saucisses, la Vicomtesse elle dit que vous les digèrez pas... Il y a aussi une outre de vin... c'est du bon..."

Puis, rougissant une ultime fois, la jeune fille s'éclipsa comme elle était venue avant que Brieuc ne pu lui transmettre ses remerciements... Se retournant alors, il jeta quelques sous au palfrenier en le remerciant de s'être si bien occupé de son cheval et se mit aussitot en selle.

Il traversa le pont-levis et, après un regard un arrière vers le château, mit sa monture au galop... Il rejoignait ses frères et soeurs!

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Le..jeune
Le jeune venait enfin de réussir à attirer l'attention du faucon pour le remettre sur la bonne trajectoire, lorsque le vagabond se décida à ouvrir la bouche. Il baissa de nouveau le regard, avec un peu de retard, si bien que tout le monde déjà semblait fixer par intermittence le vagabond en se demandant pourquoi il n'avait pas déjà fuit, et lui même dans l'attente de savoir s'il allait répondre puisque de toute évidence ce n'était pas l'éleveur en retrait qu'il fixait mais lui même.

Erwin fronça un moment les sourcils, se demandant tout d'abord s'il allait répondre, puis réfléchissant finalement à ses mots, une fois qu'il eu résolut de lui répondre. Puisqu'il ne lui était pas naturel d'afficher cet air concentré et dur, il retrouva rapidement son sourire, et son regard joyeux.


Le faucon à été élevé depuis tout petit pour obéir, c'est comme si tu me demandais pourquoi mon cheval m'emmène là où je le conduit, et pourquoi un chien rapporte ce que l'on souhaite qu'il rapporte, il obéit à des signes qui lui ont étés appris, fonctionne à la récompense qu'il obtiendra pour avoir obéit et à son bon vouloir. L'oiseau est juste dressé...

Une moue songeuse déforma un instant ses traits concernant la seconde question, mais il y répondit rapidement et honnêtement, sans trop savoir pourquoi il se donnait la peine de le faire.


Ma foi, si je n'ai pas peur de chasser ici c'est parce que je sais que la propriétaire des lieux y est rarement, pour ne pas dire jamais, je ne vois donc pas de raison de chasser ailleurs qu'ici puisque personne ne m'en empêche, donc pour me voir il faudrait encore qu'il y ai quelqu'un pour voir.

Et si je préfère cet endroit à d'autre, c'est que si le seigneur n'y chasse pas, les animaux le sentent, et les proies prolifèrent plus ici qu'ailleurs, la chasse y est donc plus intéressante, plus de gibier.


Se doutant que l'homme n'avait pas fini de parler, il décida de sortir un leurre pour attirer l'oiseau et le faire revenir. A n'en pas douter la chasse était soit finie, soit arrêtée pour quelques temps.
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Erwin Adams de Mélincour dit le jeune
Sous le charme et fiancé à une louve
A la recherche d'une bannière ou d'inspiration
Richard
Je n’eu aucun mal à comprends l’explication du jeune Adams, j’avais moi-même élevé un chien petit, et il m’obéissait au doigt et à l’œil. Enfin la pauvre bête était morte depuis un moment et je n’avais eu le cœur d’en prendre un autre.

Puis il m’expliqua pourquoi il aimait chasser sur ces terres, malgré le fait que ce n’était les siennes, il est vrai que le gibier y abondait. Mais ce n’était point une excuse. Ne sachant comment aborder le sujet qui fâche, je fit un grand sourire et continua mon discours.


Adams

J'avais fait exprès de l'interpeler par son prénom pour qu'il sache que je connaissais son nom.

Tu dis que le gibier y est abondant et que le propriétaire des lieux y chasse rarement. Mais il n’en demeure pas moins que se sont les terres de la Dame qui porte le un écus rouge avec deux poissons dessus et donc le castel est juste derrière cette colline.

Montre la colline de la main puis regarde l’homme droit dans les yeux.

Peut être que tu devrais aller la voir simplement… Enfin ce sont tes affaires après tout.

Au fond de moi, je ne sentais point la peur, le jeune seigneur aurait pu me tuer, mais il ne le ferait point, l’on pouvait le lire dans le fond de son regard qu’il n’avait pas un mauvais fond.
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Le..jeune
Erwin ne put retenir un grand sourire amusé en entendant le vagabond confondre le début de son nom avec un prénom, mais écouta sans piper mot la raison de la venue du vagabond, puisque de toute évidence, il n'était pas tombé sur eux par hasard et n'était pas venu à leur rencontre juste pour en savoir plus sur la fauconnerie.

Mais je sais que je chasse sur le domaine de ma cousine, je pourrais même en suivre avec mon cheval les frontières exactes, et citer le nom des terres qui l'entourent et leurs propriétaires ou l'absence de propriétaire.

Il ne comprenait pas trop le but premier de l'homme, il lui parlait du propriétaire, mais pour quoi faire ? Il ne portait pas la livrée des serviteurs de Dampierre-sur-Salon, et sa tenue en elle même n'était pas celle d'un serviteur, même s'ils restaient gueux, les serviteurs avaient certes des vêtements d'une qualité basse, mais qui étaient parfaitement reprisés et propres, et cet homme là n'appartenait à aucun maître, il en était certain.

Mais dis moi. Pourquoi te soucie tu des gens qui chassent à Dampierre ? Quelle importance cela revêt il pour toi ? Je suis prêt à parier que tu n'es pas un serviteur de Lothilde. Je ne comprends pas ce qui te pousse à aborder un groupe d'hommes en surnombre et plus armés, qui auraient put te tuer par principe de précaution, en partant de l'idée qu'un homme à trainer dans une forêt ne pourrait être qu'un brigand. Ne tiens tu donc pas à ta vie ?
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Erwin Adams de Mélincour dit le jeune
Sous le charme et fiancé à une louve
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Richard
Eclate de rire.

Ai-je un la tête d’un brigand mon bon seigneur ?

Essaye de faire le méchant tant bien que mal.

Même en essayant, je n’y arrives pas. Enfin ce que je fais en cette forêt je te le dirais si tu consent à m’accompagner au château de ta cousine. Il parait d’ailleurs qu’il s’y organise un grand festin. N’y es-tu pas convié ?

Mon esprit devenait de plus en plus vif. J’aimais cette tension palpable et aussi cet homme…

Je te donnes un indice en gage de ma bonne foi, peut être que je cherchais simplement à savoir qui se cachait derrière ce majestueux rapace…
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Le..jeune
Erwin ne réagit pas à sa question rhétorique de l'homme, non il n'avait pas une tête de brigand, sinon il serait déjà mort. Il était rigolo dans ses imitations, mais pour le reste ça ne l'amusait pas beaucoup.

Plus les familles sont grandes, moins on en voit les membres, non je n'ai pas été convié, mais je ne pense pas que ça soit un repas de famille, j'en aurais eu vent je pense, invité ou non. Ainsi donc nos chemins se sépareront sans que je sache ce qui t'a conduit à moi puisque je ne compte pas me rendre dans un château ce soir où même avant.

A la tête de l'éleveur en face, il devinait que sa chasse n'avait pas été reportée mais qu'elle était finie. L'homme avait bien précisé que si ses oiseaux couraient un danger, ils passeraient avant le reste, et qu'il faudrait tout faire pour les garder. L'insistance de l'inconnu et l'intérêt qu'il portait au faucon suffisaient à partir du principe de précaution comme quoi ses oiseaux couraient un risque et qu'il fallait tout arrêter. Il y avait d'autres terres, ils rechasseraient, mais plus ce jour là.
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Erwin Adams de Mélincour dit le jeune
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Adrien72
Adrien déposa son mantel à la domestique et rentra dans une salle qui comportait une table, entourait de chaise très luxueuse, avec, sur le murs, quelques tableau représentant principalement des portraits. Puis la Vicomtesse demanda un bon vin pour le curé de Luxeuil qu'il connaissait bien, il avait travaillé ensemble au conseil pour le meilleurs et pour le pire et pour le chevalier. Machinalement, il fit un demi tour et sortit de la salle pour ouvrir une petite porte qui menais dans un étroit escalier, bien sur une bougie l'éclairée. Il se promena dans la petite cave qui contenait quelques rangeait de tonneaux. La lumière pénétrait maigrement par les minuscule ouverture du plafond. Il s'approcha d'un gros tonneaux pour déverser la précieuse boisson dans le pichet. Il remonta aussitôt en direction de la salle.

Il servit les deux convives ainsi que la vicomtesse en disant :

-Du bon vin, comme vous me l'aviez demandé...

Enfin, il prit place, et gouta le vin qu'il trouva doux, puis il tourna la tête à l'arrivait d'un domestique dans la pièce.
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Richard
Comme tu le souhaites jeune seigneur. Je m'en vais donc seul au château de Dampierre.


Regard triste. Devais-je dire ce que je m'apprêtais à faire ? Je ne le savais, j'aurais tellement préférer que le jeune seigneur assume ses actes et fasse amande honorable de ses fautes envers sa cousine. Enfin le monde devait surement être ainsi.

Dans un dernier espoir, le regard triste...



Tu es certain de ne pas vouloir venir ? Tu sais une faute avoué est souvent pardonnée. D'autant que c'est ta cousine ... Enfin c'est à toi de décider... En tout cas, se fut un plaisir de te rencontrer jeune seigneur...

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Le..jeune
Il écoutait de plus en plus distraitement l'inconnu. Celui ci l'avait amusé, intéressé, étonné, mais maintenant il se lassait, ses paroles se teintaient d'une menace à peine cachée, et Erwin détestait le chantage, les menaces, et tous les autres procédés qui permettaient de faire d'un homme libre, un vil toutou qui obéissait aux moindres petits ordres, de celui qui avait les bonnes ficelles et n'hésitait pas à tirer dessus. Il baissa soudain le regard sur l'homme avec un sourire amusé.

Serait ce donc ça ? Serais tu un toutou de Lothilde ?

Mais déjà il n'attendait plus la réponse et détournait la tête, il ne parlait pas aux esclaves. Aux serviteurs, et roturiers oui, mais pas aux personnes qui n'avaient aucune liberté et acceptaient cela.

Retourne donc auprès de ton maître, mais je ne t'y suivrais pas. Je suis ravi d'entendre que ma cousine s'occupe un peu de son domaine, je n'aime pas trop les nobles qui ne le sont que pour le titre et qui laissent leurs châteaux tomber en ruine et leurs serviteurs mourir de faim. Mais vois tu mon choix est fait.

Tirant sur la bride pour faire tourner sa monture, et ainsi ne plus présenter à l'homme que son dos et le postérieur de son cheval.

Bon reprenons cette chasse.

Il aurait peut être hésité un instant si l'homme avait eu son prénom, mais des Adams de Mélincour il y en avait une bonne vingtaine, et Lothilde pouvait très bien se dire qu'un homme avait usurpé son nom de famille pour la tromper. Et puis non, non il n'aurait pas plus hésité si l'homme avait su son prénom. Faisant face aux autres, il attendait un signe disant que l'inconnu était reparti pour se décider dans la suite.
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Erwin Adams de Mélincour dit le jeune
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Adso


Au chateau de Lothilde, Adso avait goûté l'excellent vin qu'elle leur avait proposé. Un peu trop peut-être. En fait, il ne savait plus trop qui de Lothilde ou de lui avait le plus bu. Ce qui était sûr, c'est qu'il ne comprenait rien à ses histoires d' "Aristote vengeur".

Santé, Lothilde !

Euh... tu fais allusion à quel passage de la Vita d'Aristote, quand tu dis qu'il s'est vengé ?


C'était toujours légèrement délicat qu'un fidèle se mette à vous parler d'un passage du Livre des Vertus dont vous n'aviez aucun souvenir...
Il y avait toutefois une expression qui ne semblait pas à sa place...

Pas humain ? Tu parles bien d'Aristote ? le prophète ? Et qu'est-ce qu'il est, alors, s'il n'est pas humain ? un animal ? Il constitue quand même le plus haut point de la perfection de l'intelligence humaine... Ce serait un peu extrême de le traiter d'animal...

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Richard
Serait ce donc ça ? Serais tu un toutou de Lothilde ?

Mon regard devint flamme, je sentais en moi la colère monter, non je n’était le chien de personne et ce jeune noble qui m’avait fait bonne impression au départ, venait de par son acte de perdre toute crédibilité à mes yeux. L’homme continuait de parler avec calme et suffisance, je tentais quand à moi de garder mon calme. Respirez doucement pas le nez, oui c’est ce qu’il fallait faire.

Je me souvint de cette histoire dans ma jeunesse, de cet homme qui avait vu son père tuer devant lui sans réagir. Ma mère me disait toujours que le jour ou je sentirais la colère, il ne faudrait jamais la laisser sortir. Et elle m’enseigna cette technique de respiration.

L’homme tira la bride de son cheval qui fit demi tour. Je décidais de faire fit de son attitude. Et de parler une dernière fois.



Au revoir, jeune seigneur, …


J’aurais voulu en ajouter, mais cela n’était pas une sage attitude. Tant pis pour lui, il subirait les conséquence de ses actes. Quand à moi je parti en courant par un chemin détourné rempli de buisson et de ronces pour me rendre au château de Dampierre. Je savais qu’en passant par là, je ne serais pas suivit …

Je passais la herse et me dirigea d’un pas assuré vers la salle d’audience. J’entrais.

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Le..jeune
Entendant détaler le jeune inconnu en direction du château de Lothilde, Erwin se retourna vers l'éleveur pour qu'il reprenne son oiseau.

Maître Klaus, je suis désolé pour la fin de notre rendez vous, la prochaine fois nous chasserons à Rougemont ou sur des terres sans propriétaires.

Son visage trahissait la contrariété, celui de l'éleveur trahissait plutôt l'inquiétude. Celui ci lui avait expliqué qu'il avait déjà perdu une fois ses oiseaux sur une chasse en croyant accompagner un noble sur ses terres et en se retrouvant avec un roturier à braconner sur des terres d’autres personnes, depuis il s’était contenté de ne plus apprendre, et vendre des oiseaux qu’a des nobles qui réservaient cet art pour des lieux où ils en avaient le droit. Pour lui un rapace confisqué était considéré comme mort, c’était peut être la vérité, sachant que si le noble ne connaissait pas les codes appris à l’oiseau il ne saurait jamais se faire obéir, et risquerait de le voir s’enfuir dès qu’il le lâcherait pour s’essayer à chasser. Si il avait accepté d’enseigner à Erwin s’était parce que celui-ci comptait lui acheter un petit de la prochaine couvée, et qu’il avait promit de chasser par la suite sur des terres où il serait dans son droit.

Il avait l’air de penser que Lothilde était au château. Si vous partez par là, vous rejoindrez après quelques centaines de mètres une route menant à l’opposé de celui-ci, quoi qu’il soit allé rapporter, et quel que soit les désirs de la vicomtesse, vous-même ne vous exposerez à aucun risques.

L’éleveur et son apprenti filèrent bien vite. Erwin lui fit faire demi-tour à sa monture, sous le regard mécontent d’Erich, la laissant avancer au pas sur le même chemin entre les arbres qu’avait prit l’inconnu un peu plus tôt.

Tu vas passer à vue du château de Lothilde par là !

Si on suit la même route que Klaus on va faire un détour énorme. La plus courte reste celle là, et puis l’éleveur s’affole pour rien, le vagabond devait être le fou du village, que veux tu que Lothilde s’intéresse aux dires de tous les gueux de son domaine, et encore faudrait il qu’elle soit à Dampierre, et si elle y est et que le roturier ne ment pas, elle est en train de ripailler. Et puis si nous sommes à vus, nous ne sommes pas à portée de flèches, pour risquer quelque chose il faudrait qu’elle se trouve à cheval sur cette même route lorsque nous la prendrons. Le risque est minime.

Le risque est et ça suffit.

Ignorant le serviteur, il passa sa monture au trot, et peu de temps après au galop, même si il faisait le fier, il serait plus à son aise une fois sorti de cette forêt et dépassé de vue le château.
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Erwin Adams de Mélincour dit le jeune
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Richard
J’entrais dans la salle et vit le père Adso et Lothilde discuter tranquillement. Adso comme à son habitude parlait de chose que je ne comprenais qu’à moitié. Il était décidément grand temps que j’étudie un peu plus ce livre des vertus, me dis-je…

Je m’approchais d’un pas déterminé, vers la maitresse des lieux, un valet marchant derrière moi et tentais de me dissuadé à déranger la vicomtesse.



L’ami, ta maitresse m’attends, j’ai une information de la plus haute importance pour elle.


Trop tard, de toute manière elle serait dérangé.


Dame Lothilde, j’ai fais ce que tu m’as demandé et je t’avoue que je le regrette au vu que je me suis fait traité de chien. Enfin, j’ai réussit à garder mon calme face au jeune paon qui se dit être ton cousin. Il s’appelle Adams de Mélincour, il est jeune et arrogant.


Regarde la Dame


Enfin, je ne veux pas être impoli, mais ce jeune homme me semblait bien élevé au départ avant de se comporter comme un gougeat lorsque je lui ai suggérer de venir vous présenté ses hommages et de faire amende honorable pour sa bétise. Je ne voulais pas en effet venir ici sans avoir essayer de le convaincre de le faire par lui-même.


Regarde le père Adso en souriant…
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Lothilde
Lothilde suivit du regard la démarche chaloupée du chevalier Brieuc qui les quittait, très impressionnée par la verdeur de son teint virant à la grenouille des marais, et murmura rapidement quelques mots à voix basse à la domestique plantée derrière sa chaise avant de se pencher vers le père Adso pour écouter religieusement les questions du saint homme..quand Aristote s'est vengé ? le traiter d'animal ? Non mais Padre, vous n'auriez pas des talents de tragédiens par hasard ?
Affectant un léger haut le corps de circonstance qu'elle jugea tout à fait adapté au niveau des sages paroles et à la circonstance, elle tapota la main pale et très raffinée du prélat, notant tout de même au passage que manier les ciboires de vermeil au service d'Aristote donnait la peau plus douce que manier l'acier des épées au service de l'empereur et s'exclama


Je n'ai pas dit, Padre, qu'Aristote s'était vengé, j'ai dit qu'il apparaissait dans l'imaginaire comme un Dieu Vengeur. Vous ne pouvez pas nier l'effroi que provoque la vision de l'Apocalypse qu'on trouve dans presque toutes les églises ! Les peintures, les vitraux, tout est bon pour nous coller une trouille infernale ! Et le mot est à propos, notez-le ! les bons dans les nuages, les mauvais dans la fournaise. Mon Père...On est tous, tous, tous, bons à nos heures et mauvais à d'autres...J'ai simplement supposé que...c'était peut être une façon d'obliger les humains à être bons. En leur faisant peur. Et pourtant...Il est plus facile d'être bon quand on aime, qu'être bon quand on n'aime plus. Ou pas. Alors aime t-on un Dieu qui peut vous expédier vous faire embrocher comme une volaille dans les braises pour trois fois rien ? non...On en a peur ! Pour ça...que je parle de vengeance...

Se mordant la lèvre en fronçant les sourcils, elle réfléchit un instant à la suite...Mal embarquée, elle allait en avoir pour la nuit, si elle le lançait sur un sujet pareil...tant pis

Donc, Padre, si Aristote constitue comme vous dites le plus haut point de la perfection de l'intelligence...Êtes-vous êtes absolument certain que le commun des mortels, nous, qui constituons un médiocre mélange d'intelligence fort passable pour ne pas dire pire...je ne parle pas pour vous, ne vous méprenez pas !...Donc que les minables hommes n'ont pas terriblement mal interprété les paroles du Prophète ?? Autrement dit, est-ce qu'on ne s'est pas complètement fourré le doigt dans l'œil en lui prêtant à lui des défauts qui sont les nôtres ?? C'est ça que je voulais dire...Ah ! Je crois que nous avons de la visite...

Qu'est-ce qu'il avait à courir et glapir dans les couloirs comme une castafiore, ce domestique ! Haussant les épaules en regardant tour à tour ses deux hôtes, elle se leva à demi de son fauteuil et s'assura machinalement de la présence de sa dague à sa ceinture, souriant en douce de la réaction du père Adso à ses côtés. Il suffisait de voir sa bouche se refermer en cul de poule pour comprendre qu'on allait avoir droit à une dizaine d'Ave contrits si toutefois on ne passait pas directement par le grill de Satan...

Mais oui, mon père, les brigands de grands chemins, ça PEUT venir vous couper le gosier à domicile. Offrez le vôtre à Aristote si ça vous chante, mais je tiens au mien un petit peu tout de même...Mais voyez, c'est notre jeune ami !!..Approche et prends place sur le banc, ici ! Je sens que tu as des choses à nous raconter... Adrien, sers donc un gobelet à Richard que voici. Je te le présente, c'est le tout nouveau garde-chasse de dampierre...

S'étant réinstallée tranquillement, le dos bien enfoncé dans l'inconfortable dossier, elle écouta attentivement et sourit, satisfaite de cette bonne nouvelle qui était loin de lui déplaire...Tiens donc, un cousin. Ou un imposteur. Un imposteur qui avait perdu un petit insigne. Elle le sortit à nouveau de sa poche et l'approcha du flambeau en le frottant entre ses doigts..de sable au griffon d'or...Elle le tendit à Adrien


Qu'en dis-tu ?? Usé mais...on dirait bien celui de la famille, n'est-ce pas ? Richard...Mange, tu as bien travaillé. Et nous, on va aller faire un petit tour au-dessus des remparts...Adrien ? Tu m'accompagnes ?
Dis-moi, ce fameux cousin, il est bel homme au moins ? Jeune ? bien fait de sa personne ? Je veux dire...Est-ce qu'il vaut la peine qu'on essaie de le coincer dans le sous-bois ou ça peut attendre ? Le faucon ? Il lui appartient ??

Se retenant de s'esclaffer au regard courroucé du père Adso, Lothilde se leva et contournant la table, posa la main sur l'épaule d'Adrien, debout derrière sa chaise, sans quitter des yeux le jeune Richard qu'elle encouragea à répondre d'un sourire

De la tour on aura une vue intéressante ... Une petite reconnaissance sans être vus ...J'ai bien hâte de le rencontrer, ce messire...Vais en profiter pour descendre l'armorial qui est dans ma chambre.... Je ne me connais pas de cousin en dehors de McAneyth et valaraukar, ou les enfants de mes cousines qui sont au berceau...Je ne vois pas pourquoi mes cousins se cacheraient sans raison...hum...et imaginer Valaraukar avec des soubrettes mais avec un faucon ??? Impossible. Green a renié la famille mais...aucune raison pour qu'il se cache, ça n'a rien à voir...on n'est pas fâchés à ce point là...Non, je ne vois pas...
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