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|RP] Ysengrin Carpe Jugulum. Memento Mori

Attila_caligula
[Chateauroux, exterieur nuit. Camp foutraque Memento Mori]

Le borgne a été plus qu'aimable. Non seulement il ramène l'Ysengrin vers son oriflamme, lui file force jambon le long du trajet (mais peut etre craint il la morsure d'un leu affamé), mais en plus il opine du chef avec cette pénétrante détermination qu'avait le cousin Kervin, dict "Monsieur Daccord".
Aucun Vicomte Ysengrin n'est insensible à cela. Celui ci pas moins que les autres, il se souviendra du Borgne, la courtoisie faite homme, s'il ne se gourait dans les titres et les noms.3
Essorage de pognes, formules choisies, promesse de se donner des nouvelles et on se quitte riche d'un compère de plus.

Le Vicomte retrouve les hommes et femmes de la Memento Mori, certains avec plaisir, d'autres moins.

- Tiens vla l'Bleu!
Ca c'est plutôt le moins: le rappel incessant de son humiliant ratage d'incorporation pour "gringaletterie" selon le motif invoqué par le sergent Laboule.
- Vicomte!
Ca c'est le plus... la fille du Capitaine qui a rejoint la nuit derniere et qui lui lance une oeillade plus assassine que les défenses berrichonnes.

il pue le chien mouillé, ayant campé à la dure et dans l'humidité chez le Borgne de Touraine. Mais son pas s'allonge et le voilà tout contre la jeune femme, sous l'ayvent d'une tente douillette.

Et là, il s'ébroue.

Réflexe con.


- Hey Vicomte, active, on bouge! Et y a une surprise qui t'attend.
C'est Burrich, un Père/Gd Frère pour une bonne partie des soldats présents. il a une expression étrange sur le visage.

La surprise c'est cet homme trainé par une longe attachée entre deux cavaliers.
On s'arrete, démonte, attache l'homme à un arbre entre Chateauroux et Bourges. Et Burrich sort l'épée du fourreau.

- Allez l'Bleu, c'est le moment de perdre ton pucelage.
Le leu rabat les oreilles. Montre les crocs.
- Ce gars va falloir l'occire. Ton baptême.
- De sang froid?
- C'est pour t'apprendre.

Burrich porte un coup de Misericorde dans l'abdomen du condamné, qui hurle comme un gars a qui on met un coup de lame dans le bide.
Les autres Memento approchent.

- Le bide, c'est nul, la gars braille et il peut riposter. Karine? montre-z-y.
- Un coup net, là!
dit la Blonde en joignant la démonstration à l'exposé.
- Ou là! renchérit un autre en faisant jaillir l'acier et le sang.
Les cris se sont tus, silence de mort et de circonstances.

- A toi.

Le leu a fanfaronné à Limoges, s'est gaussé des dentelles et des armures marouflées des nobles de salons.
Là, faut y aller.
Un meurtre?
La guerre... et il sort sa lame.
Citation:
21-10-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Untel.
21-10-2009 04:10 : Vous avez frappé Untel. Ce coup l'a probablement tué.
21-10-2009 04:10 : Vous avez frappé Untel. Ce coup l'a probablement tué.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Dragonet
Aprés des heures à soigner sans relache, Dragonet avait voulu aller dans la taverne, mais il n'avait pas osé déranger le jeune couple qui s'y trouvait. En repensant à la fierté du jeune louvard revenant du champs de bataille avec son premier sang sur les mains, il se demandant si c'etait le seul pucelage qu'il avait perdu en Berry, où si il etait coutumier des amours ancilliaires et des passades vite fait avec la roture.

Sans doute faudra t'il un peu plus de temps encore pour qu'il tue autre chose qu'un paysan, mais d'un sang plus bleu et allonge autre choses qu'une gueuse qui avait le deuil rapide et la jambe légére.

Il etait à craindre que "ces exploits" lui donnent encore un peu plus d'arrogance, mais avec un peu de chance, ça lui retirerais un peu de son acnés.
Lui avait déja tué 6 hommes, en ses terres, tous n'etait pas berrichons d'ailleurs, et blessé bien d'autres encores et n'en eprouvé que du regret. Il aimait bien en vérité le louvart, mais se demanda avec un soudain soupir combien d'hommes fallait il tuer ou de femme aimer pour comprendre la vanité de s'en sentir fier.

Il s'eclipsa, se promettant de ne pas les deranger a nouveau ce soir, sachant que le sentiment d'amour si aisement confondu avec le désir etait le meilleur fortifiant face à la haine des armes.

Oui quoi qu'on en pense, il aimait bien le louvart, mais il avait parfois une maniére etrange de l'exprimer.

Mais pour l'heure, sur les muraille de Bourges, il avait un homme à voir, et ce n'etais pas le duc

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Aelyce_h
[même lieu : La cérémonie d'un baptême de sang et de feu]

Les boucles soyeuses ébènes éparpillées sur la couverture enroulée en guise de coussin, elle subissait un raz de marée de pensées les unes plus lugubres que les autres, les bras du vicomte étaient ce récif qui cassait les vagues houleuses de la pensée les transformant en embrun agréable, iodé, invitant à l'escalade, à la plongée la tête la première puis à la baignade.
Mais après son départ précipité arraché de la tente par un Burrich, elle n'était plus à l'abri des vagues, elle repensait en silence à ces hommes, le baron dArquian et Curt, l'un faisant partie du passé et l'autre elle l'espérait tout le futur sitôt le premier oublié, arraché de son coeur.
Le jeune vicomte était quant à lui le présent plaisant dans toute sa splendeur, un homme pour chaque temps, et voilà sa vie sentimentale à l'imparfait.
Le rabat de la tente s'écarte à nouveau soudain
Parti une épée fendant l'air, à peine cachée par l'étoffe de ses braies, il revint une autre à la main.
L'heure n'était pas à la plaisanterie, mais rien de tel que la légèreté pour diluer le côté dramatique de la chose. Le premier coup d'épée, bien porté, planté dans le corps d'un ennemi est une jouissance en soi, cérébrale, qui vous marque un homme à vie et qui forgera ses prochains élans, qui rendra sa soif de se battre inextinguible.

-Vicomte votre épée..elle s'est drôlement allongée! murmura-t-elle en se relevant à moitié, sa brassière déchirée dans un élan de passion faisait un piètre contenant pour sa poitrine albâtre. Le ton était mutin, l'oeil vif brillant taquin, la légèreté à nouveau retrouvée comme par magie juste à l'apparition de son amant.

-Me dis pas que tu as tué ton premier ennemi?
Sourcil arqué, la question fermée n'attendait guère de réponse, elle regardait le jeune homme de seize ans, dans ses yeux un mélange de tout : fierté, crainte, et le reste mais surtout un cri "J'ai tué un homme!"

-ça se fête tu sais, un baptême de sang! et on ne peut pas laisser passer ça! il y'a un rituel, mais avant il me faut deux trois choses, je reviens ne bouge pas!
La cape enfilée autour de ses épaules, elle s'approprie une torche, lui détache sa main du pommeau de son épée ensanglantée et disparaît un moment pour revenir l'épée tenue par la garde, évitant le pommeau. Et pour cause, elle l'a frotté contre de l'ortie.

-Tiens, pour que l'envie de te battre toujours te démange.
Dans l'autre main elle brandit une bouteille de rouge entamée, arrachée à un soudard, avant de continuer devant son air sceptique et ahuri
Que le baptême commence! mais d'abord tu as quelqu'un à inviter?
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Attila_caligula
[suite]

La mine sombre du leu ne laisse pas envisager une quelconque fête, Aelyce le voit immédiatement.
Décontenancé et docile, il laisse la jeune femme le guider dans son rituel. La brûlure de la plommée dans sa patte a un effet etrange. Pas lé démangeaison pour de nouveaux combats, même si sa fougue l'y incitait.
Pas la brûlure du remord non plus, il y avait longtemps que le Vicomte avait abandonné ce luxe.
Juste une question douloureuse, à demi murmurée.
'Et si le Dodécalogue se trompait?"

Au sommet de son crâne, ses oreilles se dressent soudain.
Quelqu'un, au loin, ne peut s'empêcher de penser à lui. Un ennemi, un parent? A cette heure? il doit être amoureux, pour sûr!

UNe carte d'Etat Major barbotée au détour d'une visite de courtoisie est étalée rapidement sur un coffre a pain. Des châtaignes disposées çà et là en fixent les bords.

- Là. Dis moi un peu. L'amiral, par là, Le Lion, par là, des amis ici, et là...
Que penses tu faire?

Réfléchis, j'ai une lettre à écrire.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Aelyce_h

[Le défi]


Une carte qui se déploie sous yeux et l'oeil jaune qui perd de l'éclat. Le vicomte n'était pas d'humeur à festoyer encore moins à céder à ses caprices et pourtant il le fait à contre coeur, oreilles rabattues. Il ne résistait pas.

-Vicomte le vin n'était pas à boire, pas avant que tu l'aies tiré!


Elle déposa la bouteille bruyamment sur le coffre, décidée à lui transmettre de sa légèreté.
-Je te lance un défi..un gage..ton baptême ne sera complet que si..

Elle se débarrasse de sa cape regardant autour d'elle discrètement, improvisant de bout en bout ce baptême de sang qui n'avait pour seul but que de le faire sourire, l'empêcher de repenser à la barbarie de son acte.
Ses yeux s'accrochent à sa patte tenant une plume prêt à écrire une lettre, puis la lumière fut, elle savait


-Hep cette lettre que tu vas écrire..Je te défie de traiter d'un sujet sérieux avec des allusions graveleuses, le tout en toute subtilité, plus la lettre est officielle et le destinataire connu plus ton baptême sera réussi.
A toi de jouer vicomte!


Arrachant une brindille imaginaire des poils du loup, elle se mordillait la joue pour ne pas montrer son manque de sérieux, puis se penchant à son oreille elle lui sussure dans un souffle "Pour moi pas besoin de carte, je n'aurais qu' à suivre tes pas"

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Attila_caligula
Sur le lutrin où il s'apprête à rédiger, la patte s'abat avec agacement.
Sa passion du jeu ne l'a pas titillé comme cela depuis qu'il a dilapidé sur un coup de dé sa rente maternelle.

- Je comptais écrire au Duc de Berry... tout de même...


Citation:
A sa multi Grasce le Duc de Berry, Georges Pilus Horripilus.

Honte à vous Votre Grasce!
Fut un temps où votre verve se dressait, roide et verte, longue et claire, comme un jonc saillant des marais touffus et peuplés de "bébêtes".
Un pinacle, un phare, une trompe, un beffroi qui dardait d'une erection solide ses mille cloches loin à travers le royaume.

Ne disait on pas que les femmes se pâmaient juste à l'évocation d'ycelle?

Nieriez vous que le fertile ru de votre verbe, où se sont abreuvés tant et tant de feudataires aura engendré bien triste descendance?
Car il semble s'ecouler aujourd'hui dans un lit sterile. Un ventre maigre qui ne tremble ni ne frémit quand il l'accueille: le Berry.

Où est donc cette masse, ce gourdin, ce fléau, cette langue, enfin, que vous maniâtes si agilement?

Serait ce l'assaut de trop? La congestion? l'extinction? L'impuissance finalement, devant les charmes pourtant sulfureux de vos partenaires Alliés du centre?
On vous surnomme le Poussin... vous aurait on taillé une plume?

Dans l'espoir de vous ouîr qui, a défaut d'une lettre, ne procure pas tant de satisdfaction que les dames le crurent en votre jeunesse.


Cordialement

Attila Caligula d'Ysengrin





Buvard, cendre et relecture. La lettre passe d'une patte aux poils sombres à une main gracile pour passer devant les yeux brillants de curiosité.

- Merdeux!

Le gamin qui gagne pitance en rendant menus services au camp arrive en sautillant, prend la missive et va son bonhomme de chemin vers les remparts de la ville assiégée.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Aelyce_h
[Et la vie succède à la mort]

Un éclat de rire retentit à la lecture de la lettre, le défi était relevé avec brio, mais la mine souriante se pare d'une grimace et ses mains s'accrochent à son ventre soudainement, sans crier gare une douleur lancinante l'immobilise un instant qui lui sembla une éternité. Puis pouf, plus rien, le calme plat.

-Me regarde pas comme ça, c'est pas pour ce soir, j'ai promis au père d'attendre!
-Et toi petit morveux, cesse de me taquiner c'est pas le moment. Tu vas attendre que je sois allongée sur des draps en satin, sur une couche douillette, au chaud, avec des femmes s'affairant autour de moi me dorlotant et là seulem..AAaaaah..

Elle grinçait des dents se forçant à retenir le cri, les contractions jusque là absente, commencent soudainement et étrangement rapprochées, à ne rien y comprendre

-vicomte ma cape vite, je dois aller marcher, je suis certaine que ça me passera la douleur, ne t'inquiète pas pour moi
Elle franchit vite le rabat de la tente évitant de noyer ses yeux dans les siens qu'il n'y lise pas sa propre inquiétude.

Non pas ici se répétait elle aussitôt l'entrée de la toile franchie, allongeant un pas énergique, elle grommelait les doigts parcourant la peau tendue et dure de son ventrepitié mon bébé pas ici..attends d'arriver à Gueret, la comtesse et père t'accueilleront comme un roiAAaaaaaah noon La contraction encore plus violente que les précédentes la clouait là, immobile suffoquant contre un tronc rugueux d'un peuplier, le front se recouvrant d'une fine pellicule de sueur posé sur l'écorce, son souffle délogeant la poussière dans les rainures du tronc tellement son visage était proche, Jusqu'au moment de répit entre deux contractions de moins en moins espacées,pourqu' un liquide chaud coule le long de ses cuisses.
Il était évident que son corps la trahissait, elle était dépassée du haut de ses seize printemps par ce qui se produisait en elle. Dans elle. Malgré elle.
La brune de Dax n'osait plus faire un pas, plus desserrer les cuisses.
La voilà clouée avec une autre contraction d'une violence telle qu'elle en tomba à genoux haletante, se mordillant la lèvre jusqu'au sang, le liquide chaud lui paraissant intarissable et de plus en plus abondant.
Un moment d'accalmie, le temps d'essuyer son front de sa manche et tenter de se relever..un espoir balayé violemment par la douleur qui serrait ses entrailles, l'enfant poussait de toutes ses forces sur son périnée, l'enfant réclamait à sortir.

Elle sut à ce moment précis, que ce n'était pas elle qui décidait, il avait déjà choisi, et que elle n'avait plus d'autre choix que de respecter le sien.
Une salve d'insultes à l'accent du sud ouest déchira le silence de la nuit, en même temps que la poche qui contient le liquide amniotique ne rompe.
Les genoux sur la mousse fraiche, la tête et le buste serrant le tronc, le corps en nage, elle levait la tête au ciel pour lancer des hurlements, puis une soudain envie de pousser de toutes ses forces s'empare de ses entrailles, elle ne savait pas y résister, elle avait envie d'en pleurait mais les larmes ne venaient guère ou se transformaient en gémissements.
Soudain cuisses écartées elle se mit à califourchon toujours accrochée à ce tronc, les yeux plissés, le visage transformé par la douleur, ses cheveux collés de sueur contre son visage et elle poussa de toutes ses forces, tâtant de la main la tête du bébé qui glisse doucement essayant de prévenir une quelconque chute, ahanant et haletant d'une voix rauque.
Une poussée magistrale, une, et le corps glissant fut expulsé dans un ultime élan, elle se laissa retomber en arrière retenant le bèbé chaud, humide et doux contre son corps, elle le hissa jusqu'à elle en sanglotant, de toutes ses forces, l'émotion atteignant son comble, elle en oublier de regarder si c'est un garçon ou une fille, elle ne savait plus que répéter
"Mon bébé, mon bébé je t'aime" distribuant les baisers sur le corps minuscule, si fragile et bleui par le froid, recroquevillé sur lui même en braillant.
Aelyce en oublia tout, jusqu'à la douleur, jusque là où elle se trouvait, la guerre, l'absence du père, leur amour fini brutalement, et cette naissance, plus désirée que jamais qui l'inonde d'une force dont elle ignorait jusqu'à l'existence.
Le bébé allongé sur son corps rompait à présent cherchant son sein, première goulée de lait, première goulée d'amour infini, et une histoire commence quand une autre se finit.

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