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[RP] "Chez les uns, chez les autres"

Xanthipremier
[au 20 rue des Artistes]

Xanthi était de retour à Agen. James, en chevalier servant et garde du corps fidèle et attentionné, l’avait laissés à sa porte alors que l’aurore pointait.
Elle s’étire, ouvre un œil puis deux, qu’il est bon d’être chez soi.
Elle écoute les bruits de sa maison, entend Mahault, sa chère Mahault, qui s’affaire dans la grand pièce.
Elle se lève, pieds nus, sort de la chambre, court dans le couloir, s’arrête et entrouvre la porte, regarde sa serve en grande conversation avec Hoax.


Non mais des fois ! R’gard’ moi ça ! c’est plus une cape, c’t’un chiffon ! et ses chausses ! d’puis quand qu’elle les a pas cirées !
Toi, en tout cas, elle t’a bien nourri. Mais elle, a-t-elle mangé chaq’ jour ?
Bien sûr t’ réponds pas !


Hoax, couché devant l'âtre, regarde la servante semblant l'écouter, sa queue battant les dalles.
Elle se retient à grand peine d’éclater de rire. Sa Mahault, sa chère chère Mahault.
Elle pousse enfin la porte et se jette dans ses bras. Elle l’embrasse à l’étouffer.


Mahault ! Mahault ! Comme je suis contente de te revoir !

Elle lui prend les mains, l’entraîne dans une ronde folle. Mais la servante qui a eu la peur de sa vie la freine, la tient devant elle.

J’ai faim !

Stop là ma Gamine ! T’as faim ? Ben t’ vas attend' un peu, boug’ pas qu' j’ te r’garde.


Xanthi obéit, elle reste là droite comme un i sous l’œil attentif, qui la dévisage de haut en bas, que lui tourne autour, qui revient face à elle, qui la regarde encore. D’une main, la serve lui soulève le menton, touche les cheveux – qui sont emmêlés comme de bien entendu – puis elle fronce le nez et explose :

T’ es qu’une souillon ! J’ai pas connu feue vot’ mère, mais j’ peux dire qu’elle aurait pas permis qu’sa fille sent’ si fort. Oust ! Allez ! Dans le baquet !
Bon ! t’a pas maigri ! Toujours aussi p’tite mais tout c’qui faut là où il faut !
Allez, allez te dis-je !


Et de pousser la gamine vers le cabinet de toilette attenant à sa chambre. Xanthi sourit puis rit. Comme il est bon de s’entendre houspiller, d’entendre mélanger le vous et le tu de la servante.
C’est vrai d’ailleurs qu’elle ne sent pas la rose. Mais elle était si pressée de rentrer qu’ils n’ont pas fait de halte depuis Tulle. Donc pas d’auberge, pas de bain.


Lav’ toi et mouille aussi tes cheveux. Je remets d' l’eau à chauffer. Appell’ moi quand ce s’ra fait.


Mahault met une bûche dans la cheminée, ranime le feu et laisse sa maitresse.
Xanthi enjambe le petit baquet et se retrouve dans de l’eau à peine tiède, elle en frisonne. Elle prend le pain de savon et se frotte. Elle s’accroupit et à l’aide de la louche, rince son corps savonneux, puis se mouille les cheveux. Elle a faim mais il est vrai que le bain s’impose.


Mahault, j’ai fini !

Mahault arrive portant deux grands seaux d’eau chaude qu’elle pose près du grand baquet, tend un drap à Xanthi qui s’enroule bien vite dedans.

Attend un instant.

Mahault verse un seau dans le grand baquet. Invite la gamine à s’asseoir et verse le second seau. Elle remet une bûche dans l’âtre. Elle verse quelques gouttes huiles de lavande et repart avec le petit baquet vers la grand pièce pour revenir quelques minutes plus tard avec deux autres seaux remplis d’eau chaude.
La servante entreprend de laver et de dénouer les cheveux emmêler et crasseux. Xanthi se laisse faire, ne dit rien. Elle savoure de se faire chouchouter.
Elle sait que Mahault ne veut voyager. Elle ne peut l’y contraindre, mais comme elle lui a manqué.

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--Mahault_la_muette
[au 20 rue des Artistes]

Mahault était ravie de revoir la petite.
Elle avait profité du voyage de la Gamine pour régler quelques affaires personnelles, en allant vers le sud. Elle n'était rentrée que la veille. Elle aimait sa maitresse comme sa propre fille.
Peut être l'accompagnerait-elle dans ses prochains déplacements.

Elle prend les cheveux longs et fins et entreprend un démêlage qu'elle sait douloureux pour Xanthi même si elle s'applique à faire le plus doucement possible.
Il faut la mettre en beauté, elle est revenue pour le mariage de ses amis Trunks et Shushi.


Racontez moi votre voyage. Quand repartez vous Damoiselle ?


s'entend-elle demander. Oui elle a vraiment envie de l'accompagner cette fois. Elle est encore en forme et si elle est fatiguée et bien elle rentrera sur Agen et elle l'attendra. Elle peut faire un essai.

Et elle écoute ; Xanthi lui parle d'une tourte à la viande mangée en Poitou, aussi bonne sinon meilleure que la sienne, cuisinée par un chef nommé Charibert, de l'accueil chaleureux qu'elle a reçu la-bas. Elle entend le rire si joyeux de la petite, quand elle lui raconte sa méprise. En effet, c'est le jeune frère du Seigneur de Dampierre qui lui a ouvert la porte. Mais comme il avait les mains pleines de farine, elle l'a pris pour un mitron et ne l'a pas salué comme il se doit. Mais il ne lui a rien dit, il l'a accueillie avec simplicité. Elle aura plaisir à y retourner. Elle continue, lui parle des Thermes de La Rochelle, du froid, d'Hoax et de la gentillesse de Messire James.

Elle lave à nouveau les cheveux, puis les rince. Fait se lever la jeune femme, regarde le corps fin et musclé qu'elle rince également.

Venez sortez de là !

dit-elle, en tendant un drap pour envelopper Xanthi.
Elle la sèche, la frictionne. Elle sera propre et jolie pour assister au mariage. Personne ne pourra dire que c'est une pouilleuse.


Je repars cette semaine Mahault - Voudrais-tu m'accompagner cette fois ?

Mahault n'est pas certaine d'avoir bien entendu et fais répéter la Gamine.

T'accompagner dis-tu ?

Xanthi se tourne vers elle, lui prend les mains et dit

Oui Mahault. Accepterais-tu de m'accompagner ?
Robin25
[nuit de garde]

Je sortis de chez moi et laissé Dolce seule dans notre maison.
Je me rendis au poste de garde qui était assez éloigné. Un feu crépitait tout près et réchauffait un peu l'atmosphère. La nuit était étoilé. Cela promettait de grosses gelées. C'était bien pour ma première garde, un beau baptême en sorte.
Je marchait de long en large pour me réchauffer. Je vis alors arriver une damoiselle et un groupe. Je les contrôlai et les laissai passer.
Je me remis à bouger et soufflai dans mes mains. Je m'en souviendrai de ma première garde, mais je le faisais pour le bien de la cité.
Un peu plus tard dans la nuit, un autre groupe arriva. Telle fut pas ma surprise quand je reconnus Jeremy de Lectoure. Il était accompagné d'une fort jolie dame, qu'il me présenta étant son amie.


J'en suis très heureux pour toi mon ami. J'espère que tu viendras dans notre taverne.Pour coucher, je t'invite chez nous bien entendu au 66 rue des Élèves.
Je lui souris et le laissai passé car je voyais bien que le froid les figeait sur place.
J'étais content de leur venue, cela promettait une bonne soirée.
Le reste de la nuit resta calme. Il faisait encore nuit quand je quittai mon poste.


Je me rendis chez nous et entrai dans notre chambre. Dolce dormait encore. Je la regardai dormir quelques instants. Je me déshabillai doucement. Elle se retourna et je vis qu'elle m'avait entendu. Elle me sourit. Je lui souris aussi.
Dort, mon cœur. j'ai finit ma garde. Et j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. Pendant mon tour de garde, j'ai vu Jérémy et sa compagne entrer dans Agen. Je les ai salué. Sa compagne est très belle. Ils vont bien ensemble.
Elle me répondit. Je l'embrassai et je la rejoignis dans notre lit.Je me serrai contre elle et m'endormis dans ses bras jusqu'au petit matin.

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Robin25
[2ème nuit de garde]
J'étais fin près pour ma garde. La nuit était à moi. J'embrassai Dolce, remis mon épée et mon bouclier et parti vers mon poste de garde.
En arrivant, je ranimai le feu car il ne fallait pas qu'il s'éteigne.
Le vent soufflait fort et je me mis à l'abri car l'air entrait sous ma robe.
Je vis passer deux personnes et quelque groupe. Je leur demandai si tout allait bien. Il n'y avait qu'un messire qui avait l'air mal en point. Je cherchai dans ma besace et lui donnai un quignon de pain.

Tenez l'ami cela vous fera du bien. Il n'eut pas la force de me répondre mais il me sourit. Je les laissai passer en les saluant.
Cela me faisait plaisir de monter des gardes. J'en prenait gout à part que ma Dolce me manquait. Le jour arriva et je vis arrivé Jérémy.

Bonsoir mon ami de Lectoure. Que viens tu faire de si bon matin ? Il me répondit qu'il voulait me voir en taverne ce soir car il repartait prestement à Lectoure.
J'y serai tôt si tu veux . J'ai fini mes gardes pour ce mois.
Je le saluai et lui promis que je serai au rendez-vous.
Une heure plus tard, je terminai ma garde et repartis vers maison où ma dulcinée se reposait. J'entrai, ôtai mon épée et mon bouclier en bas pour ne pas faire de bruit et montai les escaliers à pas de loup. J'ouvris la porte et me dirigeai doucement vers ma Dolce. J'allai lui donner un baiser sur le front quand elle ouvit les yeux, comme si elle m'attendait. Je lui souris. Elle me sourit aussi. Je l'embrassai tendrement sur les lèvres.

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--Mahault.
[au 20 rue des Artiste]

Mahault venait de terminer le grand ménage. Elle avait posé des draps sur les meubles, aérer les literies et mis des linges propres, fermé les volets. Les bagages légers, sur insistances de sa maîtresse, étaient prêts. Elle avait préparé quelques provisions pour la route.

Un grand bruit, la fit se retourner. Robin soutenait Xanthi. Elle était pâle comme un linge et tremblotante. Elle l aide pour la faire asseoir et demande :


« Qu est-y arr vé à ma gamine ? rait-elle vu un fantôme ? »

Et Maitre Robin d expliquer à la brave servante, que Xanthi pense que le Sieur Federer a lu dans ses pensées. Elle l écoute attentivement tout en faisant boire une tisane calmante à sa maîtresse.

« Ben, on va vite quitter Agen, voyager chang ra l s idées d ma maîtresse et M ssire James s ra la protéger. »

Elle raccompagne Messire Robin à la porte, le remercie vivement et l assure qu' elle prendra soin de sa maîtresse et qu' elle lui rappellera de lui écrire chaque semaine.
Revenant dans la grand pièce, elle prend sa gamine dans les bras et lui dit :


V nez donc v s allonger n moment en ttendant qu M ssire James arrive.


Et de laisser la tisane agir, elle caresse doucement le front encore un peu pâle, la petite va faire un petit somme et sera fraîche et dispose pour partir. Cela laissera à Mahault le temps de finir de ranger la grand pièce.

Demain elles auront quitté la bonne et belle ville d Agen.
Robin25
[66 rue des élèves]

Le grand jour arrivait à grand pas. Il y avait tant de chose à préparer. Je me levai de bon matin et me lavai prestement.
Ma Dolce dormait dans sa chambre et je ne voulais pas la réveiller. Elle en avait tant fait qu'elle devait être exténuée.
Je descendis à la cuisine. Je me chauffai du lait sur l'âtre de la cheminée
Je me coupai une tranche de pain et mis dessus un morceau de viande.
Je pris le tout et m'installai sur la table. Je mangeai lentement pour prendre le rythme de la journée qui sera rude.
Comme je me sentais bien en ce jour, malgré les contrariétés de la veille.
Tout d'abord je dois me rendre à l'église pour l'embellir et pour déposer mes actes de baptême à moi et à Dolce.
Après J'irai à la salle des fêtes pour préparer les tables et les couverts.

Je me levai et amenai les couverts vers le bac à vaisselle.
Je mis ma toque et parti aussitôt.

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--Mahault_la_muette
[devant le n° 20 rue des Artistes]

Voilà ! voilà ! Agen nous voilà enfin !
La servante se retenait à grand peine de rire.
Décidément cette gamine qui ne voulait ni de mari, ni d’enfant, en était à son quatrième ou cinquième mariage.
Et elle arrivait toujours en retard. Mais là, c’était encore pire que d’habitude. Elle n’avait rien mangé depuis deux jours, elle était d’une humeur massacrante et quand elle lui avait ordonné de manger le dernier pain, Mahault avait obéi.
Les yeux verts fixés sur elle n’auraient supporté aucun refus.
Elle regardait donc sa jeune maitresse toujours aussi échevelée, toujours aussi petite et encore plus poussiéreuse qu’un château inhabité et hanté.


Mahault, la clé ! As-tu la clé ?

Xanthi soulève une coupelle, pas de clé.
Elle pousse une jardinière où fleurisse quelques tulipes, toujours rien !
Hoax pensant que sa maitresse joue, lui mordille la jupe puis la relâche d’un coup.


Hoax ! Mais tu vas me faire tomber gros nigaud !
Je joue pas !
Pousse toi gros chien !


Le ton de sa voix change. Ce n’est plus l’énervement que l’on perçoit mais de la panique mêlée de fatigue et aussi de reproche. Elle s’était trompée de route. Elle s’en veut. Quoique l’on puisse lui dire, elle se sent idiote. Autant se taire, sa maitresse en rira plus tard.

Mahault !!!

La servante, approche, prend la main de Xanthi, la secoue. Elle tutoyait rarement la jeune fille mais avant de la gifler, ce qu’elle ne veut jamais devoir faire, elle s’exclame :

Il suffit ! Pousse toi ! La clé est là dans ma main !

Et de tourner la clé et d’ouvrir la porte. Les voilà dans le patio, enfin chez elles.

[au n° 20 rue des Artistes]

Xanthi s’écroule sur le banc et rit.


Mahault nous sommes enfin à la maison !
Quelle robe Mahault ?
Quelle coiffure ?
Je ne peux aller ainsi à l’église.
Quoique tu sais on peut laisser tomber la coiffure hein ! Tout le monde sait que je suis jamais coiffée.
Mahault !


La servante n’entend rien de ce que dit sa maitresse. Un bain, il lui faut un bain avant toute autre chose et puis il lui faut manger aussi. La robe, elle y a déjà penser, la coiffure va surement poser problème. Mais elle trouvera, oui elle trouvera. En attendant, la laissant sur le banc, chauffée par le soleil matinal, elle lui prépare une tisane qui la calmera un peu.
Xanthipremier
[devant le n° 20 rue des Artistes]

Xanthi était fatiguée mais surtout elle s’en voulait terriblement. Elle s’était trompée de route – enfin pas vraiment. Elle voulait passer par Blaye, revoir Valmont une fois encore, Val qui lui avait rendu son sourire et son rire avant de la quitter si brutalement un soir d’automne.

Voilà ! voilà ! Agen nous voilà enfin !

Et voilà ! Elle était en retard, mais elle était heureuse. Ses amis Dolce et Robin allaient se marier et Val l’aimait toujours.
La clé ! Où est cette clé ? Elle cherche, Hoax veut jouer, il n’est point fatigué ni pressé ! Elle va craquer !

Mahault !!!

Elle sent Mahault lui prendre la main. Respire ! Expire !

Il suffit ! Pousse toi ! La clé est là dans ma main !

[au n° 20 rue des Artistes]

Ah ! Sa maison, le patio, le banc.
Xanthi rit, heureuse.


Mahault nous sommes enfin à la maison ! Quelle robe Mahault ? Quelle coiffure ? Je ne peux aller ainsi à l’église. Quoique tu sais on peut laisser tomber la coiffure hein ! Tout le monde sait que je suis jamais coiffée.

Elle s’assoit, ferme les yeux, les doux rayons du soleil sur sa peau lui font du bien.
Combien de temps est-elle restée ainsi, l’esprit vide ? Mahault lui met un gobelet dans la main :


Bois et va préparer le baquet, l’eau chauffe.

Elle retire ses poulaines, se lève et court dans le cabinet de toilette attenant à sa chambre suivi par la servante, un seau à la main.

Aaaaaaaaahhhhhhhhhh ! Mahaut ! L’est tout plein de poussière le baquet !

Elle voit le regard malicieux de la serve posé sur elle.

'l'est comme toi ! j’dirai mêm qu’l'est plus propre !
Elle pose le seau aux pieds de Xanthi, prend un drap dans l’armoire :
Tiens frotte-le, sèche-le, met l' drap, j' r'viens.
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--Mahault_la_muette
Voilà ! Elle l'aurait parié ! La gamine vient de se sauver !
Et pour aller où ?
Attend qu'elle revienne ! En attendant que l'eau chauffe Mahault nettoie le baquet, l'essuie et place le drap.
Elle retourne dans la grand pièce et revient avec deux seaux d'eau bien chaude qu'elle verse dans le baquet puis repart.
Xanthipremier
[au n° 20 rue des Artistes]
Citation:
Tiens frotte-le, sèche-le, met l' drap, j' r'viens.

A peine la serve sortie, Xanthi se précipite à son bureau et griffonne deux messages. Un pour le livreur et l'autre pour le bourgmestre. Elle sable rapidement les courriers, scelle celui pour le livreur et s'échappe par la porte du jardin.
Là au pigeonnier elle envoie le message du livreur et court à la mairie déposé le mot sur le bureau de son ami Robin.

Vite elle revient doucement et avant d’entrer, enlève sa cape, délace sa jupe, retire sa blouse et ses braies. En chemise, elle roule en boule les vêtements sales dans la cape qu’elle laisse dans l'appentis et revient dans la maison.

Innocente elle crie :


J’ai posé mes vêtements sales dehors !

Et rejoint le cabinet de toilette. Zut ! le baquet et propre, de l’eau chaude déjà versée.
Rougissante, elle va dans la grand pièce, s’approche de Mahault, l’enlace et l’embrasse


Merci ma Mahault. Que ferai-je sans toi ?

Tiens, prends ces seaux, va dans l’eau j’arrive.

Elle sourit, regarde avec affection Mahault à qui elle obéit et porte les seaux qu’elle laisse près du baquet.
Elle retire sa chemise et s’assoit dans le baquet. Elle prend un linge et commence sa toilette.

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--Mahault_la_muette
[au n° 20 rue des Artistes]

De retour dans la grand pièce, Mahault rempli un grand seau d'eau qu'elle dépose près du baquet. Elle fait ces allers-retours plusieurs fois en regardant sa maitresse se laver.

'llez, sortez d' là et que j' vid' c'tt' eau plus noire qu' d'la suie, qu' j' puisse vous rincer 't vous parfumer.


Elle ouvre le robinet du baquet et regarde l'eau sale s'écouler dans la rigole pour s'évacuer dans le jardin. Elle retire le drap, sale de crasse lui aussi, verse un peu d'eau pour rincer la cuve et elle remet un drap propre.
Pendant ce temps Xanthi avait dénatter ses cheveux.


As-tu vu Mahault, la natte que tu m'as tressé à Blaye a bien tenu. Je suis restée coiffée 5 jours !


Mahault retient à grand peine un fou rire. Décidément cette gamine n'a pas une once de coquetterie. Si elle s'était mirée à la rivière ou au lavoir elle aurait remarqué les mèches échappées. Ses cheveux étaient ainsi, comme elle sûrement, épris de liberté.

Bon r'mettez vous qu' j' vous rince.

La jeune maitresse, s'assoit et laisse la servante la rincer une fois puis deux puis trois..... Elle se demande quand elle va perdre patience. Elle semble rêvasser. Oh oh ! Sa petite est à nouveau amoureuse.
Elle reconnait cette nonchalance............ Alors, c'est bien le Sieur Valmont qu'elle a aperçu sur le chemin. Et voilà pourquoi ils ont fait halte à Blaye. La gamine ne l'avait point oublié, même quand il l'avait quitté. C'était donc lui qu'elle pleurait cet hiver .


Mahault ! arrête je vais vraiment rater la noce là !
Mouille les cheveux là et après je me sèche et je m'habille. Point besoin de parfum, je suis propre te dis-je.


Mahault sèche sa maitresse, l'entoure d'un drap et démêle les cheveux. Il est vrai qu'elle a moins de mal, la natte a du bon quand elle voyage. Elle est en train de sécher vigoureusement la longue chevelure quand les clochent raisonnent.
Se levant d'un bon, Xanthi s'écrit :


Ma robe, vite, laisse tomber les cheveux, je ne veux pas ! Entends-tu Mahault JE NE VEUX PAS être en retard !
Xanthipremier
[devant le n° 20]

La porte bleue du n° 20 s'ouvrit et Xanthi sortit en coup de vent.
Elle portait une longue et fine robe de lin qu'une de ses mains soulevait laissant voir les chevilles fines, dans l'autre main elle serrait le bouquet de fleurs que lui avait donné Mahault. Ses longs cheveux noirs à peine séchés flottaient libres dans son dos.
Les cloches sonnaient encore, elle ne sera pas en retard ! Elle accélère encore sa course, le pied sûr, habituée de courir avec Hoax.

_________________
--Les_livreurs
[devant le 66 rue des écoles]

Damoiselle Xanthi lui avait demandé de livrer deux colis. Un chez Maitresse Dolce et Maitre Robin et une autre chez sa belle curée.
D'abord les époux, puis il irait au presbytère. Revoir sa chère chère Horobi.

toc toc
La porte s'ouvre

J'ai un colis pour les époux Dolce & Robin

Damoiselle Xanthi a recommandé de la pendre de suite.
Il sourit pour pas effrayer la servante. Il s'demande comment qu'elle a fait pour la ramener dans ses bagages. Surement que la Mahault savait faire.
--Ermine
[66 rue des écoles]

Des livreurs avaient déposé un beau tapis et je ne l'avais pas vu. Je le pris et allai l'accrocher au mur de la pièce centrale. La chose n'était pas aisée, mais j'étais assez expérimentée pour y arriver seule. Il y avait un mot accroché sur l'arrière du tapis.



Pour les époux Robin et Dolce de la part de Xanthi, une amie qui a du partir sans attendre.


C'est bien dame Xanthi. Toujours rapide comme l'éclair.

Je fis quelque rangement avant de partir revoir mon ami, messire Petit-Jean que j'avais rencontré au mariage de mes maitres. On s'était donné rendez-vous au jardin des amoureux pour faire plus ample connaissance. Je mis ma plus belle parure et sorti sans me retourner.

[dans les ruelles d'Agen]

Je sautillais à droite et à gauche sans me soucier des regards des gens. J'étais heureuse, voilà tout. Je ne vis même pas mes maîtres Robin et Dolce qui revenaient dans l'autre sens tellement j'avais la tête ailleurs.
Quelques instant plus tard j'arrivai au jardin. Je franchis le portail et là je le vis . Le plus beau des hommes, mon petit-Jean qui m'attendait avec son sourire plein de dents
--Hoax
[au n° 20 rue des Artistes]

Dès qu'il avait senti le verger, Hoax avait deviné qu'ils étaient revenus à Agen.
Il se souvint de cet hiver glacial où sa maitresse l'avait trouvé grelottant dans la neige, du feu d'artifice, de l'attaque de voleurs, du terrain de soule, de L-i, de Naït'......
...........................
Du jardin de la maison ! Son jardin ! Et des deux greffiers !
Il court, laisse loin derrière sa maitresse chevauchant la belle jument - un genet d'Espagne - au pied sûr et de bonne endurance. Elle est accompagnée de son deux pattes Val et de Mao.

Les greffiers ! Il passe par le trou du mur, l'herbe a poussé mais le grand chien peut encore se faufiler.
Ah ! S'il pouvait les surprendre dans leur sieste ! Il en rirait s'il était humain !
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