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[RP] "Chez les uns, chez les autres"

--Mahault_la_muette
[au n° 20 rue des Artistes]

De retour de la rue des échoppes, Mahault posa son panier et pendit tout de suite la robe de sa maitresse. Elle avait vraiment hâte de la voir ainsi vêtue.
Elle entend des bruits au jardin, va voir et laisse éclater un grand rire. Ce brave chien a retrouvé ses compères chats. Le jardin étant à l'abandon, ils peuvent bien se rouler et se vautrer dans les plates bandes et ailleurs, cette année elle ne dira rien.

Elle fait le tour de la maison, retire les housses, enlève les poussières, retourne les matelas et literies et prépare les chambres. Il lui faut maintenant briquer sa cuisine et la grand salle.
Elle préparera un léger diner, ne sait si les jeunes mangeront ou dormirons à la maison ce soir.
Robin25
[dans la bergerie]

Depuis ce matin, j'avais arrêté le blé. La surproduction de blé était toujours aussi présente et je me lassais de ne voir que du blé qui pousse. Mes moutons me manquaient. Je décidai de réaménager mon champs.
Tout d'abord je remis en état la bergerie qui était située juste à coté de notre maison.
Dolce, elle avait pris des cochons et les avait installés dans le champ derrière la réserve.
Ayant terminé les réparations, je me rendis au duché pou acheter quatre beaux moutons. Je passai dans les ruelles d'Agen avec mon troupeau. Beaucoup de personne me virent et je fis le fier.
J'arrivai en ma bergerie. je n'avais pas perdu la main et tous les moutons entrèrent ensemble.



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--Les_livreurs
[au n° 20 de la rue des Artistes]

Les charrettes devant la maison se remplissaient doucement.
La servante avait rempli quelques malles de vêtements et de linges de maison, de vaisselle et autre biens que sa maitresse désirait emportait avec elle à Blaye.
Les livreurs avaient déjà rempli une charrette qui prendrait la route tranquillement dans les prochains jours.


Ah, il vous faudra déposer avant de partir, ces deux caisses de vin de messe pour Mère Horobi.

Le livreur toujours aussi fou de la belle et plantureuse Curée d'Agen s'en réjouissait d'avance. Il aimait tant la revoir de temps en temps.
Ce soir, la servante leur avait préparé un repas qu'ils engloutissaient avec bel appétit. Ils dormiraient dans la grange attenante car ils devaient démonter quelques meubles que la jeune femme désirait aussi emporter.
Robin25
[dans la bergerie]

Le jour de la tonte était venu. Mais comme à l'accoutumé, je n'avais pas le temps de le faire. Je décidai d'embaucher quelqu'un pour le faire à ma place. Je vis arriver l'homme. Je le saluai et il me répondit avec courtoisie.

Bonjour maistre Robin. Ça y est vous avez repris la bergerie? Et les cochons, à coté c'est à vous aussi?

Les moutons me manquaient l'ami. Et faut dire que la laine se fait rare en Agen et surtout les peaux. C'est une période où les villageois aiment à prendre retraite pour prier de tout leur souffle. Pour ce qui est des cochons, ils appartiennent à ma femme Dolce. Je m'en occupe pour elle vu son état.
Nous entrâmes dans la bergerie et je l'emmenai vers les quatre bêtes.

Voilà les bestioles. Elles sont toutes jeunes et en pleines forme à part celle là qui a du mal à grossir. Faites y attention. Ne me la cisaillé pas.
Je rigolai en même temps.

Ne craignez rien maistre. Je connais mon affaire et n'ai jamais occis un animal sans qu'on me le demande.
Je vous laisse donc et bonne journée à vous.

L'homme se mis au travail et moi je me rendis à la maison voir Dolce si elle se portait bien.
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--Mahault_la_muette
[au n° 20 rue des Artistes]

Les livreurs avaient dormi dans la grange. Mahault avait appris le départ de Messire Valmont pour Blaye et la petite faisait la fête à l'auberge.
C'était parfait, ils pourraient donc démonter son grand lit et les armoires et les bahuts et emporter également les coffres.

La servante observait les hommes qui s'activaient, se dit qu'il y avait bien longtemps qu'elle n'avait eu de compagnon. Elle partait à Blaye avec sa maitresse, peut être y trouverait-elle homme à son goût.....
Elle se secoua. Quelles étaient donc ces rêveries ? Elle avait passé l'âge de telles émotions. Et puis il lui faudrait tenir convenablement la grande maison de ses maitres.
Elle reprit son sérieux et vérifia qu'ils ne cassaient rien, n'abimaient rien. Les meubles venaient de Dame et Sieur Premier et Dam'selle Xanthi y tenaient.
--Les_livreurs
[au n° 20 des Artistes]

Une première charrette était partie remplie de coffres à linge et de vaisselle et de quelques bahuts démontés et empaquetés selon les consignes de la servante.
Elle leur avait servi un repas digne d'un roi, puisqu'il fallait vider les garde-manger. Et puis elle avait eu cette phrase magique qu'il se répétait inlassablement
"il vous faudra déposer ces deux caisses de vin de messe pour Mère Horobi". Il passa la nuit à rêver de leur rencontre, il ne dormit pas si bien que cela. L'amour est grand tourment et à qui se confesser ?
En attendant, avec ses compagnons ils continuaient de démonter les armoires et les bahuts.
Ils gardaient le lit pour la fin.
Comment une gamine, qu'il avait aperçu quelque fois, haute comme trois pommes, pouvait avoir lit aussi grand ?

Ben r'gardez moi c' lit ! comment la p'tit' dame s'y perdait pas !
Il partit d'un grand éclat de rire et regarda le Pierre . Il était pas le seul à se poser la question.
--Les_greffiers
[au 20 rue des Artistes]

Après avoir jouer au verger, s'être battu avec Hoax, il était l'heure de la sieste. Il pleuvait à ne pas mettre un chat dehors. Ils se dirigèrent donc vers la maison.

Tang ! Bang ! Boum ! Zut, pardon m'dame.
Faites'y donc 'ttention ! Crac ! Chtong !

Ils se regardèrent, mais qu'est-ce qu'il se passait dans leur maison ? Quatre mois presque 6 sans un bruit ou presque et là ..... se glissant à pattes feutrées, les deux acolytes n'en croient pas leurs mirettes : la grande table de la cuisine a disparu, ainsi que les fauteuils devant l'âtre. Plus de coffres non plus !
Ils continuent leur inspection se dirigeant vers les cris :

Pong! Pang! chtak ! Di Diou !
Et là stupeur encore plus grande des deux matous, 'y plus d'armoires sur lesquelles se cacher, plus de coffre non plus et le lit,
leur lit - il est si grand que la gamine les sent jamais quand ils viennent squatter et s'endormir sous l'édredon en hiver - d'ailleurs elle les a vu une fois et il ont volé à travers la pièce - donc leur lit est en morceaux.
Plus de matelas douillet, d'édredon de plume, d'oreillers moelleux ......
Que se passe-t-il donc ici ?
Robin25
[66 rue des élèves]

J'étais revenu de l'église et entrai dans ma chaumière. Dolce et notre petite Aurore étaient dans la pièce principale. Dolce la surveillait du coin de l'œil en préparant le déjeuner de dimanche.
J'allai l'embrasser et faire risette à notre bébé.


Je reviens de l'église mon cœur et j'ai vu mère Horobi et Xanthi qui devrait venir nous donner le bonjour et voir la petite Aurore.
Dolce me répondit qu'elle en était très heureuse et allait lui préparer une boisson fraiche .
Fait donc ma Dolce.
Xanthi m'a parlé aussi qu'elle partirait bientôt à Blaye revoir son tendre et cher ami.


J'étais ému en disant cela. Mon amie de toujours partait s'établir dans une autre ville. Et moi qui était rarement sorti d'Agen, peur de ne sait quoi. Peut être de ce qui m'était arrivé lorsque je partais faire mon pèlerinage et que je m'étais retrouvé ici dans cette belle ville qui m'avait si bien accueilli. Le bruit des casseroles me sortirent de ma rêverie.

Dolce me regarda et me dit :
" tu sais Blaye n'est pas bien loin. On ira lui rendre visite de temps à autres . T'inquiète pas."

Je vins vers elle et l'embrassai pour ces paroles réconfortantes.

Oui, tu as raison, comme toujours mon cœur. On ira plus tard.


Je m'assis vers le bébé et attendis sa venue qui ne saurait tarder.
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Xanthipremier
[au n° 20 rue des Artistes]

Xanthi avait laissé leur Curée et Robin pour passer prendre les cadeaux de naissance qu'elle avait rapportés dans ses bagages. Arrivée devant la porte, elle entend les bruits de marteaux et autres cris :
Pong! Pang! chtak ! di Diou !

Mahault ! Bonjour !
Où as tu rangé les cadeaux que je veux offrir à Dolce et Robin ?

La servante arrive, échevelée, rouge, le tablier de travers :
Mais que t'arrive-t-il ma Mahault ?

Elle l'observe, elle n'avait jamais vu sa serve dans un tel état. Il faut dire que la jeune femme ne s'occupait jamais des taches ménagères et autres corvées.

Rien qu'j' maitrise dam'selle. Les voici.
Elle lui tend une besace dans laquelle elle voit trois paquets.
Merci Mahault. Je dormirai à l'auberge, viens m'y rejoindre. Nous donnerons la maison à qui achètera mon champ.
Elle va pour partir, puis se ravise :
Si les chats veulent monter dans les charrettes laisse-les faire.

Elle repart, les chats étaient libres de rester aussi. Elle n'avait aucune envie de les obliger. Tout comme elle, ils étaient libres.
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Xanthipremier
[au 66 rue des Élèves]

Xanthi frappa et Ermine lui ouvrit. Elle la salua et lui donna une coiffe qu'elle avait choisi pour elle.
Voici pour toi ma bonne Ermine, tu seras la plus belle à l'église. Tes maîtres m'attendent, conduis moi s'il te plait.

Elle sourit à la serve qui l'introduisit auprès de ses amis.
Elle voit tout de suite le berceau et l'enfant mais va embrasser Dolce.


Chère Dolce, j'espère que tu te sens bien. Regarde, je n'ai pas résisté quand je l'ai vu. Je me suis dit : voilà le cadeau qu'il lui faut. Tu sais que c'est grâce à ma médaille que j'ai retrouvé ma famille, alors cette perle est unique, votre enfant ne pourra jamais se perdre.

Elle présente le bijou à ses amis, le leur donne. Puis elle prend un autre paquet et le tend à Robin.
Et voilà quelque dentelle, de quoi lui faire une magnifique robe de baptême.

Xanthi leur souriait, elle avait choisi ses cadeaux en pensant à ses amis. Ils restèrent un long moment à parler de leur enfant, leur petite Aurore, des moutons de Robin, d'Agen. Le temps passa mais elle devait les quitter, le leur dire.


J'ai apprécié de vous revoir mes chers amis. Je vais partir ce jour, j'ai besoin de retrouver Val. Je me languis de lui.
Promettez-moi de venir nous voir à Blaye.


Elle les embrasse, les sert fort entre ses bras, leur sourit une dernière fois et les laisse à leur bonheur. Le sien est Blaye. Il l'attend.
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Robin25
[66 rue des élèves]

Je surveillais notre bébé quand on toqua à la porte d'entrée. Ermine alla ouvrir .


Bonjour dame Xanthi entrez, je vous prie. Mes maitres sont là .
Xanthi lui donna une coiffe de toute beauté. Ermine la remercia de temps de gratitude. Elle conduisit Xanthi vers nous. Elle embrassa Dolce et lui donna un présent pour la petite. Elle en fut toute émue.
Elle me donna de la dentelle pour que je lui confectionne une robe de dentelle.


Merci Xanthi. Notre enfant sera la plus belle du duché. Fait moi confiance. Mais vient t'assoir un moment et raconte nous .

Dolce alla chercher Aurore et vint près de nous avec l'enfant.

Le ton de Xanthi avait changé.


Xanthi a écrit:
J'ai apprécié de vous revoir mes chers amis. Je vais partir ce jour, j'ai besoin de retrouver Val. Je me languis de lui.
Promettez-moi de venir nous voir à Blaye.


j'étais ému en l'entendant dire cela. Pourtant je le savais qu'elle allait partir bientôt, mais je n'arrivais pas à m'en convaincre.

Tu peux compter sur nous Xanthi, mon amie. Nous viendrons t'embêter chez toi à Blaye. Nous te le promettons. De toute façon, je t'écrirai pour te donner des nouvelles de notre famille.

Mais les heures passaient et le moment tant redouter arriva. Xanthi se leva gracieusement . Elle devait partir vite de peur de ne le pouvoir. Je me levai aussi.


Fait attention à toi. Ne prends pas de risque inconsidéré et dis un grand bonjour de notre part à ton Val que tu chéris a tant.


Je l'embrasse . Dolce en fit de même. Et........Nous la laissons partir vers sa destinée. Nous la reverrons................plus tard
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--Mahault_la_muette
[au n° 20 rue des Artistes]

Les livreurs avaient fini par démonter le lit de sa maitresse sans avoir rien cassé ni brisé. Tout avait été mis dans la charrette qui avait pris la direction de Blaye.
Pas besoin d'attraper les greffiers. Mahault sourit, si la gamine ne le savait la servante avait bien souvent vu les deux chats faire une sieste interdite sur le grand lit. Et ces deux félins plus malins que le goupil et plus attachés à l'édredon douillet qu'au grenier à foin étaient montés sans se faire prier dans la dite charrette.
Elle ferma donc les volets et mit un parchemin bien en vu sur la porte :




Damoiselle Xanthi laisse la maison à qui achètera son champ de blé 420 écus, labour et semailles offerts - la prévenir avant d'effectuer l'achat.


Une page se tournait. Elle essuya une larme. Cette maison avait vu grandir une enfant perdue, adoptée par Sieur et Dame Premier, avait abrité son premier amour....... Aujourd'hui la damoiselle, qui avait retrouvé ses racines familiales, s'en allait retrouver son Aimé. Mahault se retourna et sans un regard de plus, prit le chemin de l'auberge où devait l'attendre la gamine.
--Mahault_la_muette
[Sur la route]

Mahault se rongeait les doigts. La gamine lui avait dit et redit que le champ n'avait été vendu. Donc la maison serait toujours telle qu'elle avait été laissée.
Les charrettes avaient été rechargées et étaient retournées à Agen. Pas sûr que la Damoiselle reparte jamais d'Agen.
Elles passèrent la douane sans être inquiétées à croire que le bon peuple de Guyenne se désintéressait de ce qui se passait aux frontières de notre belle Province.


[au n°20 rue des Artistes]

Mahault ouvrit la porte bleue et entra dans le patio

R'garde P'tite Jeanne, ta chamb'e sera l'-haut. J'te mont'ra tà l'heure.


Le soleil se couchait, le jardin, tout était là tranquille, attendant leur retour.
La gamine avait quitté Blaye en début de semaine. Elle chevauchait, elle ne tarderait pas.


Je ne resterai pas Mahault, je vais voir si je peux aider à défendre la Guyenne.


Mahault repensait à ce que lui avait dit sa maitresse. L'amour c'était pas pour elle, elle ne pourrait jamais rester tranquille au coin du feu. Elle avait décidé de se lancer à fond en politique et de se battre pour sa Guyenne. Rien pour le moment ne la ferait changer d'avis.
La servante pénétra dans la cuisine, invita les livreurs à entrer et à tout réinstaller.
Ils travaillaient vite, ils connaissaient la damoiselle et savaient qu'elle payait rubis sur l'ongle.

Pendant ce temps, Mahault envoya petite Jeanne au marché. Il restait quelques tomates au potager et autres légumes. Il fallait préparer une besace pour sa gamine.
Xanthipremier
[au n° 20 rue des Artiste]

Elle entre en coup de vent, se rend directement dans sa chambre où les livreurs ont remis le lit immense à sa place.

Mahault !

Elle entre dans le cabinet de toilette attenant se déshabille rapidement et commence une rapide toilette.
La servante l'a suivie. Alors qu'elle se lave, elle sent Mahault qui lui dénatte les cheveux. Elle sent la brosse qui démêle les mèches folles qui tire les cheveux. L'heure n'est plus aux gamineries ni aux grimaces. Stoïque la damoiselle ne dit rien. Ses pensées sont ailleurs, elle est déjà sur la route.


Serre fort la natte Mahault, je ne sais quand je pourrais trouver des thermes.

J'a préparé vos fontes : 'vec des habits prop'es et d' la nourr'ture. J'a aussi caché des écus où qu'vous savez.


La tresse est terminée et la servante aide sa maitresse à revêtir des vêtements de voyage. Elle prend dans ses bras la femme qu'elle aime comme une mère, l'embrasse, prend les fontes et s'en va.


Hoax, on y va !
Garde bien la maison ma Mahault, je reviens dès que le calme sera revenu.


Et Xanthi repart aussi vite qu'elle est arrivée. Elle remonte en selle et quitte sa belle et bonne ville d'Agen. Des amis l'attendent, elle n'est pas seule.
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--Mahault_la_muette
Mahault travaillait d'arrache-pied pour remettre en état le potager, récolter ce qu'il pouvait l'être, faire des terrines et autres salaisons. Les meubles, la vaisselle et le linge avaient retrouvé leur place. Petite Jeanne et elle étaient assise à la table et triaient les haricots.

Elles entendirent du bruit venant de l' appentis et avant de pouvoir aller voir, elles virent ce grand fou de chien entrer dans la grand salle et venir mettre sa truffe sous le menton de la servante. L'animal était plein de poussière. Elle ne le gronda point, cela voulait dire que la petite était de retour.


P'tite Jeanne va aider not' maitresse, occupe-toi d' la jument.

La jeune servante partie, elle met un grand chaudron à chauffer, fait quelques allers-retours du puits au chaudron, suivie d'un Hoax plus encombrant qu'un pot de glu, le remplit d'eau. Elle avait à peine fini que la damoiselle fait son entrée. Celle-ci la prend dans ses bras, l'embrasse avec affection et lui dit :

Bonjour ma Mahault !
J'a mis d'l'eau à chauffer !
Laisse tomber le bain, Je suis fourbue. Je n'ai pas trouvé un seul lit depuis que je suis partie. Je vais dormir.

La damoiselle file vers sa chambre et crie :
Demain je vais à la mine, prépare moi quelques fripes et des gants !

Ça y est la vie recommence.
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