Hans
[Premier assaut sur Bourges]
C'est au bras de sa bien aimée, avec un petit sourire béat imprimé sur le visage, que le baron de Ligueil rejoint enfin les lignes s'étirant sous les remparts de la capitale berrichonne. Presque en retard, heureusement qu'ils n'ont quand même pas trop trainé. Vite fait, mais hummm... rudement bien fait, même si la côte de mailles a tendance à ne pas être trop bien ajustée, et que certaines pièces d'armure sont restées sous la tente conjugale.
Hans profite d'un dernier baiser, et pousse l'effronterie jusqu'à donner une petite tape sur le divin fessier de son épouse. Petite tape en forme d'encouragement qui tourne vite à la caresse amoureuse avant que la main gantée ne s'écarte et retourne vers plus de retenue.
Fais attention à toi beauté. On se retrouve juste après.
Le mari attentionné gratifie sa belle d'un clin d'oeil complice et s'éloigne d'un pas léger pour rejoindre la section de commandement avant le début de la bataille. Bien sur il est inquiet pour elle, mais il préfère ne pas le montrer. Mieux vaut qu'ils se concentrent tous les deux sur les combats à venir pour se préserver d'un éventuel mauvais coup.
Alors qu'il traverse les rangs pour regagner sa place en première ligne, le germain laisse ses yeux clairs s'attarder sur la cité qui se dresse devant lui, et d'où s'échappe déjà le bruissement des combattants adverses. Un léger soupir s'échappe de ses lèvres. Les berrichons sont bien tous des moutons lobotomisés. Même ceux pour lesquels il pourrait avoir de l'estime sont têtus comme des mules et semblent incapables de faire preuve de la moindre once de réflexion. D'ailleurs les nobles de la province savent-ils qu'en soutenant un duc félon ils risquent eux mêmes de perdre fiefs et titres? Et qu'on ne lui sorte pas le couplet sur le fait de se battre uniquement pour le Berry, car il est impensable de laisser un personnage tel que le Poilu en place, ou que ses sbires restent au pouvoir. Ceux qui le défendent ce soir auraient même du être les premiers à le virer. Ont-ils au moins compris que plus ils s'acharnent plus leur duché risque de trinquer? Selon les lois de la guerre, aucune clémence ne peut être exigée par une ville qui résiste à un siège, surtout dans un cas comme celui-ci, où le combat vient d'être légitimé par le Roy en personne.
Alors bien sur les défenseurs tiendront quelques jours, et peut-être qu'ils emporteront avec eux tourangeaux et auvergnats, mais d'autres armées viendront, et leur perte est programmée. Etrange de voir ce désir de suicide inutile et de bêtise collective gangréner toujours aussi profondément cette région. Rien n'a changé depuis deux ans, Georges a bien manoeuvré, ou bien il est tombé sur le cheptel idéal.
Peut-être que la seule solution est de leur donner ce qu'ils cherchent après tout, les occire jusqu'au dernier et démanteler leur duché d'arriérés. A force de trop vivre entre eux planqués au fond des bois qui recouvrent la majeure partie du Berry aussi...
Le signal retentit enfin et la visière ornée du visage grimaçant retombe une nouvelle fois devant un visage redevenu impassible. Le maître d'armes se dirige immédiatement vers le coeur des combats, là où les défenseurs semblent les plus nombreux, et la résistance la plus farouche. Le musc de la couardise et de la fourberie doit être en train de s'échapper par tous les pores d'une volaille desséchée. Il a sans doute chaud aux fesses le poussin, parce que ça commence à sentir le poulet grillé.
Le problème, c'est que cette effluve caractéristique donne faim à beaucoup de convives, et que certains ont un bon coup de fourchette...
Hans presse donc le pas, écartant les opposants à coup d'épaule ou de bouclier. Il se fraye laborieusement un chemin, mais alors qu'il s'approche du but, les lignes se resserrent et un soldat berrichon lui interdit le passage. Mjöllnir, en parfait prolongement du bras de son porteur trouve aisément la faille. La lame de l'antique épée perce la chair avant de se retirer presque immédiatement. Le coup porté est précis, la blessure est nette, et l'homme qui lui faisait face s'écroule sans tarder.
Seulement, après cette distraction non souhaitée, le regard du vieux guerrier d'origine germanique se relève juste à temps pour apercevoir la silhouette du duc velu vaciller. Malédiction! Nul doute qu'un allié a réussi à se faufiler suffisamment près avant lui. Le lochois peste légèrement, mais se dit tout de même qu'il songera à offrir une caisse de schnaps à la main chanceuse ou assurée qui vient de le priver d'un défoulement ardemment souhaité.
Ailleurs les défenses sont bien en place. Les assaillants, bien que relativement nombreux, ne peuvent espérer les submerger. Ce premier assaut ne sera pas décisif, et chaque camp regagne ses positions avec des pertes plutôt limitées à première vue.
De retour à sa tente, après un combat bref mais qui finalement s'est bien déroulé pour lui, le baron a la joie de découvrir une plantureuse boulangère qui lui amène ses miches sur un plateau. C'est vraiment la meilleure celle la, elle pense à tout, et en plus elle ressemble à un ange... Elle est pas belle la vie?
C'est au bras de sa bien aimée, avec un petit sourire béat imprimé sur le visage, que le baron de Ligueil rejoint enfin les lignes s'étirant sous les remparts de la capitale berrichonne. Presque en retard, heureusement qu'ils n'ont quand même pas trop trainé. Vite fait, mais hummm... rudement bien fait, même si la côte de mailles a tendance à ne pas être trop bien ajustée, et que certaines pièces d'armure sont restées sous la tente conjugale.
Hans profite d'un dernier baiser, et pousse l'effronterie jusqu'à donner une petite tape sur le divin fessier de son épouse. Petite tape en forme d'encouragement qui tourne vite à la caresse amoureuse avant que la main gantée ne s'écarte et retourne vers plus de retenue.
Fais attention à toi beauté. On se retrouve juste après.
Le mari attentionné gratifie sa belle d'un clin d'oeil complice et s'éloigne d'un pas léger pour rejoindre la section de commandement avant le début de la bataille. Bien sur il est inquiet pour elle, mais il préfère ne pas le montrer. Mieux vaut qu'ils se concentrent tous les deux sur les combats à venir pour se préserver d'un éventuel mauvais coup.
Alors qu'il traverse les rangs pour regagner sa place en première ligne, le germain laisse ses yeux clairs s'attarder sur la cité qui se dresse devant lui, et d'où s'échappe déjà le bruissement des combattants adverses. Un léger soupir s'échappe de ses lèvres. Les berrichons sont bien tous des moutons lobotomisés. Même ceux pour lesquels il pourrait avoir de l'estime sont têtus comme des mules et semblent incapables de faire preuve de la moindre once de réflexion. D'ailleurs les nobles de la province savent-ils qu'en soutenant un duc félon ils risquent eux mêmes de perdre fiefs et titres? Et qu'on ne lui sorte pas le couplet sur le fait de se battre uniquement pour le Berry, car il est impensable de laisser un personnage tel que le Poilu en place, ou que ses sbires restent au pouvoir. Ceux qui le défendent ce soir auraient même du être les premiers à le virer. Ont-ils au moins compris que plus ils s'acharnent plus leur duché risque de trinquer? Selon les lois de la guerre, aucune clémence ne peut être exigée par une ville qui résiste à un siège, surtout dans un cas comme celui-ci, où le combat vient d'être légitimé par le Roy en personne.
Alors bien sur les défenseurs tiendront quelques jours, et peut-être qu'ils emporteront avec eux tourangeaux et auvergnats, mais d'autres armées viendront, et leur perte est programmée. Etrange de voir ce désir de suicide inutile et de bêtise collective gangréner toujours aussi profondément cette région. Rien n'a changé depuis deux ans, Georges a bien manoeuvré, ou bien il est tombé sur le cheptel idéal.
Peut-être que la seule solution est de leur donner ce qu'ils cherchent après tout, les occire jusqu'au dernier et démanteler leur duché d'arriérés. A force de trop vivre entre eux planqués au fond des bois qui recouvrent la majeure partie du Berry aussi...
Le signal retentit enfin et la visière ornée du visage grimaçant retombe une nouvelle fois devant un visage redevenu impassible. Le maître d'armes se dirige immédiatement vers le coeur des combats, là où les défenseurs semblent les plus nombreux, et la résistance la plus farouche. Le musc de la couardise et de la fourberie doit être en train de s'échapper par tous les pores d'une volaille desséchée. Il a sans doute chaud aux fesses le poussin, parce que ça commence à sentir le poulet grillé.
Le problème, c'est que cette effluve caractéristique donne faim à beaucoup de convives, et que certains ont un bon coup de fourchette...
Hans presse donc le pas, écartant les opposants à coup d'épaule ou de bouclier. Il se fraye laborieusement un chemin, mais alors qu'il s'approche du but, les lignes se resserrent et un soldat berrichon lui interdit le passage. Mjöllnir, en parfait prolongement du bras de son porteur trouve aisément la faille. La lame de l'antique épée perce la chair avant de se retirer presque immédiatement. Le coup porté est précis, la blessure est nette, et l'homme qui lui faisait face s'écroule sans tarder.
Seulement, après cette distraction non souhaitée, le regard du vieux guerrier d'origine germanique se relève juste à temps pour apercevoir la silhouette du duc velu vaciller. Malédiction! Nul doute qu'un allié a réussi à se faufiler suffisamment près avant lui. Le lochois peste légèrement, mais se dit tout de même qu'il songera à offrir une caisse de schnaps à la main chanceuse ou assurée qui vient de le priver d'un défoulement ardemment souhaité.
Ailleurs les défenses sont bien en place. Les assaillants, bien que relativement nombreux, ne peuvent espérer les submerger. Ce premier assaut ne sera pas décisif, et chaque camp regagne ses positions avec des pertes plutôt limitées à première vue.
De retour à sa tente, après un combat bref mais qui finalement s'est bien déroulé pour lui, le baron a la joie de découvrir une plantureuse boulangère qui lui amène ses miches sur un plateau. C'est vraiment la meilleure celle la, elle pense à tout, et en plus elle ressemble à un ange... Elle est pas belle la vie?
27-10-2009 04:25 : Vous voyez en songe l'ange Al Lopas qui vous remet une miche de pain. A votre réveil, vous trouvez cette miche près de vous. Étonnant, non ?
27-10-2009 04:10 : Vous avez frappé Didier121. Ce coup l'a probablement tué.
27-10-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bourges, l'armée "La Desembarranta" dirigée par Julian_damour., l'armée "Affranchisseur berrichon" dirigée par Bimba18, et l'armée "Débestiller les Fronques" dirigée par Dexter08.
27-10-2009 04:10 : Vous avez frappé Didier121. Ce coup l'a probablement tué.
27-10-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bourges, l'armée "La Desembarranta" dirigée par Julian_damour., l'armée "Affranchisseur berrichon" dirigée par Bimba18, et l'armée "Débestiller les Fronques" dirigée par Dexter08.