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[RP] Les remparts de Bourges : la ville a cédé !

Dame_floryne


[Sur un nœud aux frontières de Bourges]

Dites capitaine, on ne serait pas un ptit peu pas assez nombreux pour tenter quoique ce soit maintenant ? Parce que si je compte bien, et je sais compter, nous sommes …. 3 ! Ca ne va pas le faire moi je vous le dit.

Oui vous avez raison vicomtesse. J’ai reçu l’ordre de détruire l’armée et le campement et de rentrer sur Bourges. Si vous voulez nous rentrons tous les 3 ensembles avec le marquis Awacks.

Bien, alors rentrons.

Et les voilà partis tous les trois, sans faire de bruit, afin d’essayer de passer inaperçus. C’est qu’il faut traverser les lignes ennemies. Pas commode. Sont nombreux en face. Mais bon c’est dimanche, nous nous sommes dit qu’ils seraient tous à la messe pour expier leurs vilains pêchés et qu’ils respecteraient la trêve dominicale.

[Devant les remparts de Bourges]

Ils sont cachés à la lisière de la forêt. Les remparts de Bourges sont là tout près. Vont-ils y arriver ?
Et bien non ! D’un seul coup voilà que déferle une petite troupe qui arrive au pas de charge droit sur nous. Floryne les compte, 1,2,3…10….20. Floryne arrête de compter y’a toute une armée qui arrive là. Oula ça ne va pas le faire, ça ne va pas le faire je le sens. Ils doivent drôlement avoir peur de nous pour nous envoyer toute une armée pour 3 personnes seulement.
Plus le choix, il faut se battre, pas la peine de leur dire qu’on veut juste rentrer nos pénates à Bourges tranquillement, ils crient tellement forts qu’ils ne nous entendraient pas.

Et vlan, choc frontal. 10 attaquent Awacks, 7 foncent sur moi, pas le temps de voir pour Emmamustang mais ils en restent bien assez pour lui.

Je donne des coups d’épée à droite à gauche, me contentant de parer les coups les plus proches afin de sauver ma vie. Pas moyen de faire autre chose que se défendre coûte que coute. A 7 contre 1 ce n’est pas gagné.
Aieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee. Premier coup d’épée sur le flan. Du sang coule. Je chancelle, cela ne les arrête pas. Puis soudain, un voile devant les yeux, je ne vois plus rien, je m’écroule, sentant des coups d’épée dans mon corps un peu partout. J’ai l’impression d’être devenue une pelote d’épingles. Je ne compte même pas les blessures, il y en a trop, je sombre dans l’inconscience avant la fin.
J’espère qu’ils ramèneront mon corps à Mehun. C’est la dernière pensée cohérente que j’ai.


_________________
--Baptistin


[Dans Bourges]

Baptistin regarde le baron bien mal en point. Parlant tout haut :

Il ne me reconnaît pas on dirait. Mais qu’est-ce qu’il dit ?

T'es qui toi mon vieux? Le passeur du Styx?
Tu peux bien m'emmener où tu veux, j'suis prêt.


Mais non, je ne suis pas le passeur de je ne sais quoi. Je suis Baptitstin que j’vous dit. C’est la vicomtesse Floryne qui m’envoie.

Mais qu’est-ce qu’il fait encore. Voilà qu’il fouille dans ses poches, l’a pas une arme cachée encore ?


Tiens, voilà ton obole... ma place est déjà réservée depuis longtemps, la traversée de devrait pas coûter bien cher... je suis attendu je crois...
Tu pourras te payer un coup à boire avec la monnaie...


Non mais il ne va pas bien lui. Bon allez hop, je le charge sur mon dos, et je le ramène à Mehun. On verra là-bas. M’est avis qu’il a bien besoin d’un médecin. Je ferais mander dame Josy. Elle ne parle pas beaucoup mais elle soigne bien.

Et la vicomtesse dans tout ça, où est-elle ? J’ai entendu dire que les armées berrichonnes avaient toutes été repoussées hors des remparts. A-t-elle survécu ?

--Briceheurtelefeu
[Au pied de la catapulte, au moment où les remparts cèdent]

le rouquin d'Auvergne s'était assis sur la catapulte et valdinguait sans contrôle dans les airs! Il tentait de se rappeler des jolies filles qui lui avaient promis amour, gloire et, non pas beauté, il l'avait déjà en tant qu'auvergnat roux puisque sa grand mère ne cessait de lui dire: "vindiou l'est beau garçon mon brice! n'en v'là un qui nous trouverons une belle laitiere à marier et qui nous f''ront de biaux gamins" ! mais reconnaissance quant à sa bravoure.

toutes ces idées défilaient dans sa tête à mesure qu'il s'élevait dans les airs berruyers. son esprit commença à s'embrouiller et il ne parvenait même plus à crier tant la peur l'envahissait. Il articulait des syllabes dénuées de sens qu'il pensait pouvoir faire passer à la postérité si quelqu'un d'autre que les oiseaux qu'il croisait les entendait. les seuls sont qui sortaient de sa bouche faisaient


GAAAAA GAAAAA RIIIIII NNNNNNEEEEEE

Il ne parvenait pas à se repérer dans les airs et voyait la ville défiler sous lui. Il tentait de se souvenir des instructions des filles: tu atterriras quelque part entre une charrette et un mur! faudra être précis et ne pas trembler! Il avait beau chercher, il ne voyait rien qui ressemblât à la description. Il distinguait de plus en plus mal la ville car son ascension n'en finissait pas...Il fut pris d'un affreux doute! les filles avaient elles pensé à régler la catapulte sur son poids plutôt que sur celui d'une pierre de plusieurs quintaux ? Dans ce cas, allait il redescendre un jour? Sa grand mère lu avait assuré: ti mon ch'tiot, t'iras ben loin! et tu rejoindras le seigneur pour l'aider dans sa misère! Brice n'avait pas pensé qu'elle avait parlé si juste! Il monta si haut que plus personne ne le revit jamais!
on ne sait même pas s'il est retombé...
Sulayman
[Et sous le regard des étoiles filantes auvergnates...]


L'armée des ombres s'étalent dans les rues et les ruelles. Sur les places les fontaines sont rougeoyantes.
Par ici une mère qui appelle son fils, par la un bras qui se lève d'un corps au sol et qui se crispe. Comme une dernière incantation au ciel pour demander pourquoi moi ?
La guerre est finie. Cette victoire ouvre la voix à la diplomatie. Ceux qui les fesses sur leur trône donnent la leçon pour pouvoir se partager les gains à façon.
Et le soudard, le mercenaire, le combattant à la miche de pain quotidienne, au sang versé lui sera oublié.
Prière de laisser place. Les blasons vont reluire et pour le reste prière de s'abstenir.
Nous avons chacun notre place dans ce bas monde et lui est content que la sienne soit d'être encore debout mais déjà l'esprit pense aux conséquences.
Le monde change...

La brune prend le verre tendu. Les pupilles échangent une simple complicité qui pourrait venir d'un profond respect. Celui qu'on gagne quand on partage les moments avec la même hargne.
Et les mots font leur chemin. De quoi parler au milieu des morts si ce n'est de l'onctuosité du mets dégusté, de la couleur du vin qui rythme si bien la bannière des porteurs de la bague.
Échanger quelques fables qu'on se remémorera dans un avenir lointain.


Trinquons plutôt à la victoire, et aux engins de guerre !

Oui trinquons ! Aux rois de naguère. Aux empereurs et à leurs alliés les princes.
Aux rêves anciens et que jamais morts ne servent à rien car il nous faut toujours voir plus loin.


Un groupe de cavalier leur vient au près. Il est l'heure de rentrer. La bataille est terminée pas question de rester à écouter les pleures des accablés.
La Zoko lève le camp. Lui va attendre encore quelques instants. Un dernier verre oui, pour un intime mélange de mots qu'on échange.

On m'attend. Prenez soin de votre troupe.

Il la contemple guerrière à repartir avec les siens comme simple cavalière. Salut à toi habile catapultière.
Dans le groupe il reconnaît l'homme du coin du feu. Celui qui avait donné l'affection à la blonde sans nom. Un regard entre eux, une bonne route des yeux.
Puis l'encolure qui se frotte à son épaule, la tête qui se tourne et la main baguée qui glisse dans la sienne un simple parchemin enroulé.

Pour toi !

Il aime le relent des miraculés. Ceux qu'on cherche tant sur les murs et qui sont soudain si visibles quand domine la raclure.
Ceux-la sont bien plus forts avec les mots qu'avec une armure. Le peuple à le grand défaut de toujours suivre celui qui à le verbe haut.
Déjà ils s'emparent de la conquête et sur la place les deux pieds dans la merd... ils tiennent tête.
Couardise et vantardise que tout cela. Homme qui s'en épuise.
Pourquoi es tu t'en aveugle peuple soumis, choisis donc les tiens dans le courage et non pas dans ceux qui ont le plus beau étalage..
mais tout cela est d'un autre âge. Dans ses mains il y a le nouveau tangage.
Il regarde les cavaliers partirent. Vers l'ouest, vers la Touraine ou vers un océan.
Il sait que tous ne viendront pas. Que tous ne comprendrons pas ce nouveau monde mais il sait, oui il sait, Que pour les mercenaires bientôt à l'ouest la terre sera féconde..
dans la main le papier est ouvert, les mots sont lus avec attention. Le rendez-vous est noté avec plaisir et sans aucune obligation.
Attention voyageurs, attention les hommes d'honneurs, le temps va virer à la révolution et la terre va rentrer en ébullition.
Parmi les morts du Berry s'élève une âme nouvelle. Genèse d'une nouvelle patrie alors que tant de vies gisent ici.
Un rictus aux coins des lèvres, comme Dieu sait faire naitre les rêves au coeur des ténèbres.

_________________
Trunks88
Désolé pour le retard, je n’avais pas percuté que Châteauroux ne permettait plus de gargoter en Berry depuis l’annexion par le Limousin


[Près de la catapulte]

Enfin Trunks avait rejoint ses amis ! Notre jouvenceau inexpérimenté était maintenant toujours à trainer dans les pattes de la pauvre Mira. S'il avait sillonné le Berry d'est en ouest, puis d'ouest en est, c'était surtout pour retrouver sa marraine, qu'il affectait de surnommer "ma reyne".

Il était aussi flanqué de Miss car la femme aux cheveux bruns teintés de roux s'était promis avec Mira de toujours garder un œil sur le jeune sayen. Pour l'instant les filles s'amusaient au lancer de roux sous la houlette de l'Amberle.
Notre brun attendait avec impatience de pouvoir s'élancer vers les entrailles en ruine de la ville. Celle-ci était pilonnée par des mangonneaux et des trébuchets depuis plusieurs jours, la tension palpable sentait alors que tout le monde sentait le moment du dénouement se rapprocher. Il espérait seulement que la conclusion ne serait pas un levé de siège. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour un coup de bâton dans les côtes ... Deux jours déjà et Trunks revoyait la scène en boucle. Tout ça pour ça ?
Une escarmouche, la section qui attaque, ses deux anges gardiens qui veillent sur lui et une femme, défenseur dans la pénombre. Celle-ci, qui semble fluette de prime abord, est à portée de bâton de la dernière recrue de la bannière au crâne et au serpent. D'un geste fort disgracieux mais néanmoins efficace, il donne un coup d'estoc au niveau du foie de sa victime. Celle-ci, bien que touchée, bloque son manche avec son bras et réussit à briser l'arme d'un coup de genou placé au centre de ce dernier. Après avoir perdu son arme, notre ..hum hum.. héros resta bien en sûreté entre ses deux compagnes d'arme jusqu'à ce que les défenseurs regagnent leurs positions.


29-10-2009 04:10 : Vous avez frappé Ysabeau. Ce coup l'a blessé superficiellement.
29-10-2009 04:09 : Votre arme a été détruite.


Un grand brouhaha le tire de sa rêverie, levant les yeux, il s'aperçoit que les remparts ont été fendus par un des projectiles de l'Amb.

"Joliiii tiiiiiir" s'écrit-il juste avant l'assaut.

Ils partent tous à l'attaque, les oriflammes se mêlent. Les limousins, les auvergnats et les tourangeaux se mélange les uns aux autres dans une mêlée grouillante afin de gagner à la sueur de leur front et peut être aussi avec ce sang qui inonde à grande vitesse chacun de leur muscle, qui ses galons, qui sa mort glorieuse, qui sa moisson d'hémoglobine..

La main ferme de sa reyne lui enserrait l’épaule alors que le jeune brun s’avançait dans les décombres du mur de défense, enjambant déjà des corps dont le sang n’a pas encore fini de s’écouler, tellement la mort était fraîche, tellement elle n’avait pas terminé son œuvre..
Il entra dans la ville, mais là, des hommes et des femmes bien plus robustes et expérimentées que lui ne laisse pas de répit aux assaillants. Malgré un siège de plusieurs jours, des nuits passées sur les remparts à repousser les offensives des alliés, il semble que les berruiers en avaient un peu dans les braies. Il fallait qu’ils l’aiment leur poussin pour tant se battre pour lui avec une telle abnégation. Alors que le combat faisait rage, notre sayen tenta comme il pouvait de se rendre utile et puis surtout.. de ne pas trop peser pour sa reyne et la miss qui avaient, elles, maille à partir avec de vraies guerriers de leur trempe. Placé entre les deux zokoïstes, armé de son bâton taillé en pointe, notre jeunot leur indiquait les dangers, et parfois parait de son écu un coup ou agitait sa misérable brindille pour repousser un berrichon trop aventureux.


"Miss ! Derrière toi !.... Attention ma reyne, sur ta gauche !!" criait-il, un peu éperdu.

Les combats perdaient peu à peu de leur intensité, les défenseurs se faisant submerger par la déferlante des armées alliées. Nos trois protagonistes s’enfonçaient quant à eux dans la ville et se rapprochait sans le savoir de la cathédrale

[Sur le parvis de la cathédrale]

Même devant le lieu saint les derniers combats faisaient rage. Les défenseurs y étaient éparpillés mais conservaient leur vigueur. Trunks vit alors un gros homme isolé, qui, tout comme lui, ne se battait qu’avec des moyens précaire, n’ayant même plus d’arme en main.

"Surement son manche a du être coupé en deux par un coup de lame, celui-ci il est pour moi !"


S’approchant du gros homme, qui plus est tout habillé de violet, notre modeste mercenaire se mit à crier comme un ... comme un ... –n’arrive pas à le décrire- bref, comme ça...
Il éleva son bâton en l’air, et avant que l’homme n’ait pu comprendre de quoi il s’agissait, tellement saisi dans la torpeur provoqué par le cri de guerre de Trunks, un CLONG sonore se fit entendre quand le bois frappa sur la sommité de la tête oblongue du défenseur. KO debout le violet, il ne tomba pas, et sans apercevoir son agresseur, tenta de lui rendre des coups, distribuant les noises à l’aveugle. Bien qu’esquivant la plupart de celles-ci, notre assaillant fut bien obligé de récidiver ses coups de manche, tant et si bien que celui-ci cassa. Mais au final, le berrichon finit étendu sur les marches de l’église, gisant dans son sang tiède. Trunks n’avait toujours pas remarqué le gros pendentif que portait le frère quand il vint se pencher sur ce qu’il croyait être un cadavre.


31-10-2009 04:09 : Votre arme a été détruite.
31-10-2009 04:09 : Horvy vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.
31-10-2009 04:09 : Vous avez frappé Horvy. Ce coup l'a probablement tué.


"Mon tout premier mort ! Faut que je rapporte un souvenir"


Pas détrousseur de cadavre pour deux sous, le jouvenceau sut tout de suite ce qu’il lui fallait prendre, un cadeau qui comblerait de joie non pas une mais deux personnes de ses amies. Un coup de bois ayant frappé à la mâchoire celui qui était en fait un homme d’église, le Trunks pu aisément repartir avec deux traces de son exploit, une canine et une prémolaire, toutes deux fendues par la force du coup qui avait été porté par lui.

"Eyh eyh Miss, t’as bien fait d’être à mes côtés, ce soir tu auras une dent de plus pour ton collier"

Tout fiérot de sa bravoure au combat, le frêle et niais jeune homme repris sa place entre les deux farouches, poursuivant en témoin la fin du combat. Il aurait enfin des histoires sanglantes à raconter lui aussi après cette fructueuse et prometteuse campagne.
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