[RP] : Ainsi va la vie, va!

Mcchipie

Ce RP est privé. Prière de demander avant de participer, sinon je demanderais à la censure d'intervenir

Mcchipie avait du mal à respirer. Une toux caverneuse avait prit naissance au fond de sa gorge. La vie la quittait, petit à petit, sournoisement. Elle était consciente que la fin était toujours plus proche de jour en jour. Elle écrivit une petite lettre dans laquelle, elle demande à sa soeur de venir la voir. Elle avait tant à dire à sa soeur qu'elle aimait tant.

En attendant, elle rédigea une lettre, la première de la dernière série, combien de lettres aurait elle la force d'écrire? Combien de lettre aurait t'elle le temps d'écrire? Elle n'en avait aucune idée. C'est pourquoi elle devait s'y mettre. Trempant sa plume dans l'encrier, elle se pencha vers le parchemin, rapprochant quelque peu la bougie afin de voir un peu plus clair.

Citation:

Ma chère Sybille,

J'espère que cette lettre te trouvera en bonne santé. Je prends la peine de rédiger cette lettre car je sais que je n'aurais bientôt de force pour tenir ma plume. Quand à savoir, si j'aurais encore assez de vitalité, de vie?
Tu as longtemps été ma meilleure amie, celle à qui je disais tout. Les souffrances que la vie m'a infligée, m'ont éloignée de toi. Je n'arrivais plus à te parler. Et souvent, à travers la douleur, je t'en ai voulu, car tu me manquais. Je sais à présent que j'étais la seule coupable, et je te demande pardon du plus profond de mon coeur pour cela. J'espère que tu me pardonneras.
Je te souhaite le meilleur de la vie, être heureuse. Je te demanderais de transmettre mes amitiés les plus sincères, à ta famille, à Enorig que j'admire tant, à Arman qui m'a beaucoup amusée, ainsi que son épouse. Tu diras à tes deux autres frères Chlodwig et Feddy, que je les adore, et que là ou je vais, je penserais toujours à eux, avec force affection.
Je garde en souvenir de toi, ces soirées en taverne, à chanter, ces longues soirées à veiller au coin du feu, parlant de choses et d'autres. Je garde le meilleur.

Une quinte de toux, au milieu de larmes l'obligèrent à cesser d'écrire. Une larme vint s'écraser sur le bas du parchemin. elle prit un mouchoir, s'essuya les yeux. Elle reprit sa plume et se remit à écrire, la tête pleine de souvenirs.

Citation:

Je te demande une dernière fois de me pardonner.
Sache que même si je ne te l'ai pas montré, tu m'as terriblement manquée.

Ton amie,

Mcchipie

Chipie enroula le parchemin, le noua avec un ruban et le mit de coté. Elle tremblait et était difficilement maitresse de ses gestes. Elle prit un deuxième morceau de vélin :

Citation:

A toi, Mon cher père,

J'espère que tu te trouves en meilleure santé que moi.
Je voudrais que tu saches combien tu comptes pour moi. Tu es le meilleur père que l'on puisse rêver d'avoir. Les gens confondent la famille et la politique, sache que je te serais toujours fidèle comme je te l'ai été. Tu as su m'épauler, me guider, me donner confiance. Je me souviens nombre soirée à rire, à travailler à tes cotés. Autant de merveilleux souvenirs. Mais aujourd'hui je n'ai plus la force de lutter, mon corps est bien trop faible. Je t'avouerais que la bétise humaine a eu vain de mes dernières forces.
C'est avec ma plus grande tendresse, que je te demande de prendre soin de toi.
Tendrement, ta fille, qui éternellement t'aimera,
Mcchipie

Mcchipie noua ce second message et paya un commis pour aller les porter, puis alla s'allonger, tristement pour reprendre quelques forces. Elle ne ressentais, ni faim ni soif. Etait ce cela la mort? Elle avait bien d'autres lettres à écrire avant la fin, avant la proche fin.

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Isis25

Isis reçut la missive de sa sœur et en lisant le contenu son visage changea d'expression.

Elle prit son manteau à la volée et parti en courant jusque chez sa sœur, les yeux remplis de larmes

En arrivant, elle ne prit même pas la peine de frapper, elle entra et alla directement dans la chambre de Chipie.

Ma Chipie, pourquoi, ne m'as-tu rien dit? Pourquoi seulement maintenant?

Elle la prit longuement dans ses bras. Et l'aida à aller s'allonger un moment.
Isis regarda sa sœur. La maladie l'affaiblissait beaucoup. Elle qui était toujours à courir à droite et à gauche. Isis se voulais forte devant sa soeur, mais elle avait de la peine à ne pas pleurer.
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Mcchipie

Perclue de douleurs, Mc n'avait pas entendu sa soeur entrer. Elle se sentit à moitié soulevée, brinqueballée. Elle était si fatiguée, mais essaya de rester éveillée. juste quelques jours avant le repos éternel.

Ô Isis, tu es la, ma belle!!! Je n'ai pas eu le temps de te prévenir, mon état de santé s'est dégradé brusquement.

Elle la regarda avec affection.

Assieds toi près de moi.

Elle se tourna pour se coucher sur le coté dans la position la moins inconfortable possible. Ce faisant, elle se mit à sangloter.

Isis, j'ai peur. J'ai mal partout. Ma peau est douloureuse, je sens le froid s'insinuer en moi. O Isis, je te demande pardon si je t'ai fait du mal. Sache que je te porte beaucoup d'affection. Tu es ma soeur, tu es faite du même sang que moi. Je veux que tu me promettes de prendre soin de toi.

Prends soin de Lea, Camille et Frederick aussi. Je sais que je te laisse une lourde tache, mais aime les.

Une douleur lancinante, une quinte de toux à s'arracher les poumons, une respiration difficile, mc ferma les yeux et s'endormit quelques instants. Se réveillera t elle?

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Isis25

Isis courra chercher un verre d'eau et aida sa soeur à boire peu.
Puis, à la demande de Chipie, elle s'assoit près d'elle et lui prit la main.

Des larmes coulaient sur son visage mais les laissa tomber sur sa robe.

Ne t'inquiètes pas, je suis là. Je reste tout le temps qu'il le faudra. Je sais tout cela Chipie. Je ne le sais que trop. Mais c'est ainsi, nos vies après nous avoir retrouver nous a à nouveau éloigner. Mais nous n'y pouvions rien. C'est ainsi.

Elle écouta sa sœur et lui fit la promesse de s'occuper de ses nièces et de son neveu. Elle vit sa sœur fermer les yeux et écouta si elle respirait encore.
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Mcchipie

Les yeux s'ouvrent à peine, Mc vaseuse, ne sait plus ou elle se trouve. Elle humecte ses lèvres avec sa langue quasi sèche, et bouge à peine sa main. Elle prends son souffle le plus profondément possible. Mcchipie reprend conscience peu à peu. Elle veut se redresser et entreprends un mouvement qui inspire la pitié plus qu'autre chose.
La douleur dans la poitrine ne laisse aucun répit à la pauvre Mc. Elle arrive à s'asseoir sur son lit, et regardant autour d'elle, elle aperçoit sa soeur, la tout lui revient.

L'air ambiant chargé de mort l'a met mal à l'aise. D'une voix faiblarde :

Isis, Voudrais tu m'aider à aller marcher un peu dehors? Mais je n'ai pas beaucoup de force dans les bras, ni dans les jambes, tu vas devoir m'aider...

Elle avait quelques lettres à expédier avant qu'il ne soit trop tard.

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Isis25

Isis soupira lorsqu'elle vit sa sœur rouvrir les yeux.
Elle prit un linge qu'elle trempa dans un bol d'eau et lui humecta les lèvres.

Elle l'aida à se redresser et lui mit les oreillers correctement. Les larmes coulaient toujours sur le visage d'Isis. Cette dernière savait que la fin était proche pour sa sœur.

Intérieurement, elle maudissait le destin comme jamais elle ne l'avait maudit. Elle qui venait de la retrouver voilà que ce dernier la lui prenait à nouveau mais cette fois pour de bon.

Tu es sure de vouloir te lever? Tu es si faible. Veux-tu que je fasse bruler un peu d'encens que je confectionne?

Voyant, le regard têtue de sa sœur, Isis l'aida à se lever et à marcher doucement jusque dans le jardin. Le soleil était là et il faisait doux malgré cette fin d'Octobre. Elle installa sa sœur dans un fauteuil et demanda à un messager de venir.
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Mcchipie

Mcchipie se laissa guider, avançant pas à pas, petit à petit. Elle remercia Isis de l'asseoir en plein air. Elle regarda les couleurs automnales qui s'étaient installées dans le jardin. Assemblant les nuances de jaunes, de verts, de roux, en une composition exquise. Mcchipie sourit, sous la beauté de la nature. Elle aimerait s'en aller en contemplant un panorama comme celui ci, mais savait qu'elle n'en aurait peut etre pas l'occasion.

Elle regarde sa soeur.

Isis, Tu te souviens de maman?

Mcchipie se met à pleurer.

Quand elle nous faisait des petits gateaux, qu'on les mangeait avec cette compote de rubarbe sur la grande table de la cuisine. Tu te souviens comme nous étions heureux. Ces jeux dans le grenier. Tu te souviens?

Mcchipie se met à sangloter

Maman me manque terriblement. J'ai peur de ce qui va venir. Je ne me souviens même plus de notre père, de notre frère. Quel était son prénom, je ne sais plus, sont ils encore en vie? Maman sera t elle la de l'autre coté?

Mcchipie secouée par les sanglots n'arrive plus à articuler le moindre mot. Les larmes tombent en grosses gouttes sur sa robe. Elle laisse aller sa douleur et son chagrin qui la pilote.

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Isis25

Isis écouta sa sœur. Et bien qu'elle fut petite lorsqu'elle fut emmener par les marchands ambulants, certains souvenirs lui revenaient aussi.

Oui , je me souviens de nos fous-rire que nous avions avec elle pendant que papa travaillait pour je ne sais plus quel Duc.
Tu te souviens des histoires qu'elle nous racontait le soir avant d'aller se coucher?

Isis s'essuya les yeux mais cela ne servait à rien. Le chagrin les tenaillait toutes les deux.

Elle me manque aussi. Elle sera là. Elle t'attend les bras ouvert. Et tu l'embrassera pour moi. Et papa tu t'en souviens? Nous avions toujours peur lorsqu'il criait après nous. Notre frère, je ne m'en souviens pas.

Elle prit sa sœur dans ses bras et elles pleurèrent ainsi un long moment.
Puis, Isis se reprit et alla chercher une couverture qu'elle mit sur les genoux de Chipieet lui mit également un châle sur les épaules car elle la sentait greloter malgré la douceur du temps.

Isis contempla sa sœur un moment afin de mettre son visage dans sa mémoire.
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Tophe69

Tophe travaillait d'arrache pied à remettre en etat une partie du toit en prevision de l'hiver quand un gamin l'interpella
He,ho ,monsieur Tophe, j'ai une lettre pour vous de dame chipie
Tophe leva la tete
Pose la en bas, je regarderais en descendant
Dame chipie, m'a dit de la remettre en main propre
Tophe jetta une poignee d'ecus au gamin
Tient
et pose cette lettre sur le pas de la porte,
j'la regardrais en descendant !

Tophe continua a travailler quelques instant,mais sa curiosité lengendaire le poussa a descendre rapidement!
il ouvrit la lettre; des les premiers mots des larmes envaillir ses yeux,
Tophe finit de lire la lettre la froissa et la jetta violent au sol
Ce n'etait pas possible, d'admettre cela
Il rentra pour enfiler sa cape et parti d'un bon pas rejoindre la maison de son amie

pendant, le court trajet, tophe pensait à chipie, tout les bon moment passe ensemble dans l'intimité, et puis ces moments de bonheurs et de complicité, leur confidence respective,....

Arriver devant la porte tophe essuya ces larmes, d'un revers de manche.
Et rentra directement, dans la maison, sans meme prendre la peine de frapper;
Le silence et la sereinité qui demeurait dans la maison, le frappa de plein fouet; Il se dirigea directement dans la chambre de chipie

a sa grande surprise, il retrouva son amie Isis aupres de Mcchipie,
Sans dire, un mot, il s'approcha du lit
déposa un baiser sur le front de Chipie veillant à ne pas l'eveiller
et alla s'installer au coté d'Isis lui posant la main sur son epaule

Parfois des petits gestes valent mieux que des grands discours; Tophe le savait bien et de toutes facons, il n'etait pas capable de parler.
Il resta la attendant, un mot un geste de celle qu'il avait tant aimer et qu'il oublierait jamais
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Bientôt a venir

Nsaymar

Nsaymar, bien qu’il avait plusieurs préoccupations se démêlait à mettre les choses en place, « tôt » et « tard », il faisait et suivait le même chemin qu’il entreprenait pour suivre ses buts et qu’il traçait afin de respecter sa digue.

A grande chevauchée, lanière serrée, Say. Son cheval boitant, il se permit de se rendre plus prêt, chez lui et manqua ce rendez-vous pour un adieu. Afin de pallier à la blessure de son animal, se pencha ainsi à l’intérieur, essaya de porter tout le poids de l’animal en dedans et entraîna un peu plus le cheval sur le montage dans cette même direction.

Tête courbée comme un cavalier, tel qu’il était, il cravacha l’animal au point de lui entortiller l’échine, il arriva au château des glycines et remit son cheval à son capitaine de garde et rentra au domaine.

Il trempa sa plume dans l’encrier d’orient et la sécha.

Citation:

Chère Mcchipie,

C’est en tourments que je reçois cette triste nouvelle un peu tard, du mal qui vous a atteint et je ne sais votre état actuel, c’est pour cette pensée que je tiens celle calame pour requérir de vos nouvelles avant d’en dire plus.

Que dire de plus ? Que vous ont-ils fait pour en arriver là, c’est quand même curieux de laisser pareil affront quand je sais votre juste parole.

Je m’exprime en particulier, sur la fin, de votre combat plus périlleux qu’il faut défendre à tout prix, lorsque l’on considère Une vie sans défense, qui est une vie que l'on ne quitte jamais, une vie entassée, étouffée de tout ce qu'elle retient et on finit par se confier à un destin incertain. Avec tant de courage et de valeur comme ceux qui ont osé vous voir faiblir, Cette aventure si nébuleuse ne devait s’achever ainsi pour qu’elle soit su de tous ceux qui ont un peu d'estime de vous en ce monde.

J’attends votre réplique,

En un pli, il rapiéça cette missive et l’envoya au premier vol.
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Isis25

Isis se retourna en entendant quelqu'un arriver.

Lorsqu'elle reconnut Tophe, elle lui fit un pâle sourire.
Puis, étant un peu rassurer de savoir que quelqu'un était près de sa soeur, Isis alla chercher la missive qui venait d'arriver.

Elle demanda au messager de ne pas trop s'éloigner car il aurait surement encore des missives à porter.

Elle revint près de sa sœur de de Tophe avec un plateau de tisane et de fruits et quelques gâteaux.

Elle s'approcha de Chipie et lui fit tremper les lèvres dans la tisane.

Tiens, ma Belle bois un peu de tisane. je l'ai préparer pour toi. Veux-tu manger un gâteau ou un fruit?
Tophe, merci d'être là. C'est bien qu'elle soit entourée des personnes qu'ils l'aiment.

Isis se rassit auprès de sa sœur et lui reprit la main. Elle essaya de lui sourire pour la rassurer mais elle savait que cela ne servait à rien. Il lui fallait juste attendre .
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Zeiss

Zeiss savait que son amie Chipie allait mal,que plus le temps passait,plus elle s'approchait de la mort.Il ne pouvait pas la laisser s'en aller sans lui dire au revoir.C'était son amie,celle qui l'avait conseillé lors de son arrivée,qui le conseillait encore quand il ne savait pas quoi faire.Il se dirigea donc vers la maison de Mcchipie,non sans une certaine appréhension,car il savait qu'il ne la trouverai pas en pleine forme.

Quand enfin il fut arrivé devant la maison,Zeiss toqua à la porte et attendit une réponse.
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Isis25

Isis entendit frapper à la porte.

Elle se leva doucement et posa la main de sa sœur sur le drap et alla voir qui venait.

Lorsqu'elle ouvirt la porte et Vit Zeiss, elle ne fut nullement étonnée.

Zeiss, entres. Merci d'être passé. Viens, elle est dans sa chambre.

Elle accompagna Zeiss près de sa sœur.
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Mcchipie

Mcchipie plongée dans un sommeil semi comateux, avec autant de force qu'un papillon, se mit a demander son père.

Papa, papa, ou es tu j'ai besoin de toi.

Ses doigts se crispent et tiennent fort le drap. Elle est en plein cauchemar.

Un homme blond essaye de poignarder son vieux père déjà bien malade.

Non pas ça, non pas ça. Papa, ATTENTIONNNNNNNNNNNNN!

Mcchipie ouvre les yeux écarquillés à mort, en sursaut, le visage dégoulinant de sueur. Elle s'habitue petit à petit à la clarté et aperçoit enfin Tophe Isis et Zeiss.

Oh, vous êtes la? Vous, vous allez bien?

Mcchipie se met à tousser, si fort, qu'on jurerait que ses poumons vont sortir par sa bouche. Elle porte le mouchoir a ses lèvres, et cache les traces sanguinolentes en vitesse.

Mcchipie s'apprête à se lever pour boire, mais Isis l'en empêche.

Mais, isis, j'ai soif. Je dois finir mes lettres, s'il te plait.

Elle la regarde avec chagrin. Peut être que sa sœur n'a pas conscience qu'elle va s'en aller définitivement...

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Isis25

En entendant sa soeur hurler, Isis se précipite vers elle

Elle la prends dans ses bras pour la rassurer.

Là, là. Calmes toi, je suis là.

Isis prit le linge dans le bol et tamponna le front de sa soeur.
Elle la soutint pendant sa quinte de toux et lui essuya la bouche. En voyant le sang sur le mouchoir, Isis comprit que la fin était proche.
Elle prit des mains de Chipie le mouchoirs et le jeta au sol.
La voyant chercher à se lever, Isis l'en empêcha.

Non chipie reste coucher. Tu es bien trop faible pour te lever.
Je vais te donner à boire. pour tes lettres, je vais faire venir un écritoire que tu pourras avoir sur le lit. Je ne veux pas que tu t'épuises plus que tu ne l'es maintenant.

Puis, elle prit la tisane et l'aida à boire un peu. Elle la réinstalla correctement dans le lit. Lui mettant des oreillers dans le dos .
Puis Isis alla chercher l'écritoire qu'elle mit devant sa sœur. Elle y déposa une plume de l'encre et des parchemins.

Isis retenait ses larmes car en voyant le regard de sa sœur elle savait que la fin arrivait.

Si tu veux , je les écrits à ta place ces lettres que tu veux faire?
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: Ainsi va la vie, va!

Mcchipie

Ce RP est privé. Prière de demander avant de participer, sinon je demanderais à la censure d'intervenir

Citation:

Je te demande une dernière fois de me pardonner.
Sache que même si je ne te l'ai pas montré, tu m'as terriblement manquée.

Ton amie,

Mcchipie

Chipie enroula le parchemin, le noua avec un ruban et le mit de coté. Elle tremblait et était difficilement maitresse de ses gestes. Elle prit un deuxième morceau de vélin :

Citation:

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Isis25

Mcchipie

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Isis25

Mcchipie

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Isis25

Mcchipie

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Isis25

Tophe69

Nsaymar

Citation:

En un pli, il rapiéça cette missive et l’envoya au premier vol.
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Isis25

Zeiss

Isis25

Mcchipie

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Isis25

Zeiss

Zeiss salua Isis et entra dans la maison,une atmosphère oppressante régnait en ce lieu.Il suivit Isis dans la chambre de Mc et vit Tophe auprès d'elle.Il constata que son amie allait au plus mal,cela l'attristait.Mais c'était ainsi,personne ne pouvait y changer quoi que ce soit.

Au moment où il entrait dans la chambre,Mcchipie faisait un cauchemars.Un lourd silence s'était installé,personne ne disait plus que ce qui était nécessaire,et à vrai dire,il n'y avait pas grand chose à dire.La seule chose à faire était d'accompagner au mieux leur amie dans ses derniers instant.Lorsque celle-ci se réveilla et qu'elle demanda si ça allait bien,Zeiss fit un pâle sourire.

Voyons,ne te préoccupe pas de notre bien être à nous...

Le jeune homme se tourna vers Isis.

Je peux faire quelque chose pour aider?
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Isis25

Isis ne quittait pas le chevet de sa soeur.

Lorsqu'elle entendit Zeiss proposer ses services, elle lui sourit

Merci, Zeiss. Mais pour le moment cela va.Je sais que tu es là ainsi que Tophe. Je me sens rassurer.

Puis, elle remit à nouveau les oreillers correctement à sa soeur et lui sourit tendrement.

Veux-tu quelque chose, boire, manger?

Les larmes continuaient à couler sur ses joues, mais Isis n'y faisait pas cas. Elle laissait le chagrin faire son office.

Elle cherchait ce qui pourrait soulager un peu Chipie pour qu'elle souffre moins. mais les seuls remèdes qui pouvaient l'aider , Isis ne voulait pas les utiliser. Elle savait que sa sœur ne les supporterait pas. Elle ne lui donnerai que si Chipie le lui demande avec une grande insistance.
Et Isis saurait alors quoi faire. Et cela lui faisait peur. Elle redoutait cette instant bien plus que tout ce qu'elle avait pu endurer par le passé.
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Mcchipie

Mcchipie regarda ses amis et tenta un trait d'humour.

Bon faites pas cette tête... On dirait que vous êtes à un enterrement. Je vais finir par devoir raconter une de mes blagues moisies

Mcchipie se mit à rire, rire qui se voulait joyeux mais qui tourna à la quinte de toux. Elle prit l'écritoire, et s'installa pour écrire.

Elle pensait à son oncle, cet oncle qu'elle adorait plus que tout.

Mon cher oncle,

J'espère que tu vas bien, cela fait bien longtemps que je ne t'ai vu.

Ma santé s'est détériorée, c'est pourquoi je tiens à t'écrire ce petit mot qui se veut d'adieu. Sache que tous les bons moments, comme les plus tristes que nous avons partagé, restent des moments que jamais je n'ai oublié. J'ai des souvenirs pleins la tête de toi.

Je me souviens particulièrement de ton cours de révérence, avec ta voix fluette.

Mcchipie sourit à l'évocation de ce souvenir, elle se rappela aussi les coups de pieds aux fesses pour l'obliger à être plus vigilante, ou alors ces roses qu'il lui offrait chaque fois qu'il se voyait.

Sache que je te voue une affection autant infinie qu'éternelle. Je t'embrasse mon oncle adoré.

Tendrement,

Ta nièce Mcchipie.

Mcchipie mit ce parchemin de coté, elle aurait bien le temps de les nouer.
Elle regarda Zeiss et lui dit.

Zeiss, sache que je ne t'oublierais jamais. Tu m'as souvent fait rire. Tu es un brave jeune homme. Prends bien soin de ta belle épouse. Cette jeune femme au tempérament bien trempé. Avoue qu'il lui faut au moins ca pour vivre avec toi,hein?^^. C'est une jeune femme qui m'a toujours fasciné, elle dégage une énergie incroyable, elle a un humour débordant. Prends bien soin d'elle, car je la pense fragile sous ces épaisseurs protectrices. Fais un doux baiser à toute ta famille de ma part. Jamais je ne vous oublierais.

Mcchipie les larmes aux yeux, avait de moins en moins de courage. Ce qu'elle faisait lui prenait une énergie folle.

Elle se tourna vers Tophe.

Quand à toi... Oui toi, Tophe, tu sais tout ce que je pense de toi et ce depuis bien longtemps. Tu as été mon ami le plus proche. Tu m'as donné plus qu'un coup de main à la mairie, tu as toujours été une épaule, une écoute. Tu es une perle. Prends bien soin de toi et de ta famille. *sanglots controlés, les larmes se mettent à couler* Merci milles fois.

Mcchipie ne peut plus parler, elle regarde dehors pour contrôler son chagrin, ce chagrin qui masque la peur.

Elle prends un second parchemin.

Ma chère Vic,

Je t'écris cette lettre et c'est bien la dernière que tu recevras de moi. Je suis au plus mal. Je tenais à t'écrire, car nous avons eu des hauts et des bas. Je t'ai toujours dit ce que je pensais, ce qui est mal passé parfois, avec ton tempérament volcanique.
Malgré tout, tu es ma sœur adoptive, et je te garde une place affective en mon cœur.

Prends soin de toi,

affectueusement,

Ta soeur Mcchipie

Mcchipie reprit un parchemin :

Ma chère Ellebasi,

Ma toute belle, je t'écris cette ultime lettre, pour te faire parvenir mes amitiés les plus sincères. Je n'ai jamais oublié tout ce que nous avons partagé, les rires, les pleurs. Tu es une chouette femme. Tu incarnes la beauté, la sensibilité, la féminité et le courage. Reste telle que tu es, c'est à dire : un ange.

avec toute mon affection
Mcchipie

Les larmes coulaient sans discontinuer. Les meilleurs moments de son existence remontaient à la surface. Elle comprenait qu'elle n'en vivrait plus beaucoup.

Elle but un peu de tisane tiède pour dessécher sa bouche et ferma les yeux comme pour s'abandonner. Elle souffrait tant qu'elle désespérait de s'en aller. La tristesse n'améliorait en rien sa souffrance, mais en remontant les souvenirs, elle oubliait la douleur physique. Pallier un mal par un autre...

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Zeiss

Zeiss écouta Chipie avec attention,se dépêchant d'essuyer la larme qui venait tout juste de couler.Il lui fit un faible sourire.

Moi non plus,je ne t'oublierai jamais.Ton souvenir sera toujours dans mon coeur.

Il se pencha et posa un baiser sur la joue de son amie.Malgré le fait que la fin s'approchait,et que c'était visible,il gardait l'image d'une Mcchipie souriante dans son esprit.

Il s'accroupit afin d'être à sa hauteur,avoir plusieurs personnes toutes debout autour de sois devait être pénible.C'est aussi pour ça qu'il prenait bien soin de ne pas la plaindre,et encore plus de ne pas avoir pitié,ce qui serait le pire.Il se contenter d'être avec elle pour ses derniers instants dans son enveloppe charnelle.

Si tu veux que je te rende un dernier service,vas-y,je le ferai.
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Uriel

Il avait chevauché toute la journée.
Prévenu par Isis lors de son départ d'Epinal, il avait du passer par Nancy pour affaires ecclésiastiques ; à plusieurs reprises, il s'était demandé si il arriverait à temps.

La jeune hospitalière avait une fois encore "vu" juste et ses prédictions allaient une fois de plus, hélas, se réaliser. Elle maudirait certainement le destin.

Arrivé près de le bâtisse, il vit les fenêtres légèrement ouvertes ... un bon point pour l'aération des miasmes, l'on n'était jamais assez prudent.
Il pénétra silencieusement dans l'édifice et entendu quelques bruits feutrés venant d'une pièce.

Passant la tête, Uriel salua Isis, Zeiss et Tophe. Ses yeux tombèrent alors sur Mc.

Ce qu'il vit ne lui laissa pas vraiment de doute, il s'y était préparé psychologiquement tout le long du voyage.
Fort de sa formation de médecine chez les Lescuriens, il n'y avait plus qu'une seule chose à faire : s'en remettre au Très-Haut.

D'une voix douce et calme, il prit alors la parole.

Alors, mon Amie, ... me voici, je viens te saluer.
Sur bien des routes mes pas m'ont porté et parfois ensemble nous avons voyagé.
Au delà des sentiers, la belle campagne lorraine nous avons exploré.
Puis tels des oiseaux colorés nous sommes partis chacun de notre côté.
Et aujourd'hui, telle la vague qui revient de la mer, me voici de retour à Verdun pour avec toi, refaire un bout de chemin.

Il lui sourit alors, ne s'approchant guère plus, pour l'instant.
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Victorinne, incarné par Flavien_von_frayner

La brune était en train de travailler sur des dossiers héraldiques qu'elle ferait parvenir à Oedipe faute de pouvoir se déplacer en ce moment tout en veillant sur sa fille qui lui ressemblait un peu plus chaque jour. Un page de son hostel particulier vint frapper à la porte du bureau ducal pour lui remettre un pli portant les armes des Von Frayner. La vescomtessa le congédia afin de pouvoir lire cette missive des plus intrigantes. Gardant son calme pour ne rien laisser paraître devant sa fille, elle se dirigea vers son bureau pour prendre un parchemin afin de répondre à sa sœur

Citation:

Ma chère soeur,

J'aimerais comprendre pourquoi tu ne m'as rien dit plus tôt sur ton état qui semble être des plus alarmants? Etait ce pour m'épargner bien des tourments ?

Je reconnais que nous avons eu bon nombre de disputes toi et moi, chose que je déplore fortement parce que nous avons gaspillé notre énergie pour rien au lieu de profiter pleinement de la vie et de ce qu'elle nous apporte.

Il a fallu que je quitte la Lorraine pour réaliser que notre père avait raison avec ses sermon que je n'ai jamais prit le temps de réellement écouter auparavant.

C'est triste à dire mais je constate que nous ne changeons que lorsque nous sommes au bord du gouffre.

Sache que tu es et que tu resteras toujours ma sœur adorée.

Ton enquiquineuse,

Isis25

Isis ne quittait plus le chevet de sa soeur. Elle ne voulait pas perdre une seconde de sa présence.

Lorsqu'elle entendit des pas qu'elle reconnut fort bien, elle se retourna et fit un pâle sourire à Uriel. A son regard, elle comprit qu'il avait enfin comprit ce qu'elle lui avait dit un jour. Leur regard se croisèrent mais celui d'Isis bien que triste indiquait qu'elle était à nouveau en colère contre le destin.

Merci d'être venu si vite Uriel. Je craignais que tu ne puisse arrivé à temps.
Il ne lui.......... il ne lui reste............

Isis n'arrivait même plus à finir ses phrases tant le chagrin la tenaillait.

Elle le laissa s'approcher et sourit lorsqu'elle l'entendit parlé à sa sœur. Elle entendit à nouveau du bruit et vit un messager arrivé avec une missive. Elle alla prendre la missive, donna une piécette au messager et retourna près de sa sœur .
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Sybille_von_frayner

C'est le lendemain de son arrivée sur les terres de Dounoux qu'on apporta à Sybille un pli cacheté. Elle fut étonnée et pensa tout d'abord à Uriel. Inquiète elle s'empressa de vérifier le sceau car elle le savait en route pour Verdun. Pourvu que rien ne lui soit arrivé !

Quelle ne fut pas sa surprise, quand elle constata qu'il s'agissait en fait d'une lettre de son amie McChipie. Intriguée, elle décacheta le vélin avec empressement et se plongea dans la lecture...

Citation:

C'était à croire que le sort s'acharnait. Après son jumeau, voilà que c'était son amie qui était malade. Malade apparemment au point d'en froler la mort à chaque instant.

Elle poussa un long et profond soupir de découragement et laissa tomber le parchemin qui vint mourir sur le sol en silence. Elle était épuisée moralement par toutes ces mauvaises nouvelles. Ses yeux clairs s'emplirent de larmes. Elle porta une main à son front, prit place sur un siège et se mit à sangloter... Combien de temps ? Elle n'aurait su le dire...

Un soupire, encore... Elle se décida enfin à relever les yeux, se leva, et se dirigea vers une fenêtre. Regard jeté sur le domaine... La nature se mettait en sommeil... L'automne la rendait si belle... Tout était si flamboyant et dans son coeur, tristesse et détresse. Si seulement Uriel était là. Ses bras lui manquaient tant !

La jeune duchesse frissona. Elle fit appeler un domestique.

Un valet fit son entrée alors qu'elle s'installait à une table de travail. Elle griffonna rapidement quelques mots sur un parchemin...

Citation:

Ma très Chère Amie,

Ta missive m'a bouleversée.

Je suis désolée d'avoir mis autant de temps à te répondre. Seulement ton coursier ne m'a pas trouvée à Herbéviller mais à Dounoux. Je me trouve au chevet de Frédéric-Guillaume qui est souffrant lui aussi.

Je prends toutes les dispositions nécessaires pour venir te rendre visite au plus tôt. Promets moi que j'arriverai à temps...

L'émotion est si vive que j'en ai du mal à écrire correctement. Puisses-tu me pardonner ?

Avec toute ma tendresse et mon affection,
Sybille

Elle cacheta rapidement le pli et le tendit au valet en exigeant de sa part une promptitude exemplaire. L'homme aussitôt se retira. Déjà Sybille s'en retourna auprès de son frère pour lui annoncer qu'elle s'absenterait quelques heures tout au plus. Qu'il ne s'inquiète pas... Elle prit soin également d'aller trouver Choupinette pour lui expliquer la situation...
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Isis25

Isis du à nouveau quitter sa soeur. Un nouveau messager venait d'arriver. Elle lui donna aussi un piécette et retourna très vite près de sa soeur.

Curieuse de nature, elle regarda le seau et vit que la missive venait de Sybille. Elle fronça légèrement les sourcils se demandant si elle devait donné la missive à Chipie ou pas. Puis après avoir réfléchit rapidement, elle lui tendit le parchemin et attendit soucieuse sa réaction.

Elle regarda ses amis qui était là pour veiller aussi sur la soeur. Et des souvenirs lui revint en mémoire.

Chipie, tu te souviens de nos soirées en taverne? Lorsqu'on avait des fous-rire avec nos amis. Et nos longues conversations sur le chemin de nos maisons.

Voyant sa sœur fatiguée, elle mit sa main sur son front. Il était brulant.
Elle regarda Uriel, lui demandant des yeux un conseil. Elle prit un linge propre et alla chercher un bol avec de l'eau fraiche. Elle mit le linge humide sur le front de sa sœur en soupirant de tristesse.

Isis sentait la fatigue la gagner mais elle ne voulais pas s'endormir. Pas encore. Elle voulait profiter de sa sœur tant qu'elle le pouvait. Ses yeux lui faisaient mal mais elle n'en avait cure. Elle serai forte jusqu'au bout.
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Uriel

Tandis qu'il était au chevet de Chipie, il se retourna lorsque l'on frappa à la porte ... mais ce n'était qu'un messager qui délivrait missive.

A voir la mine de Isis, Uriel se demanda ce qui la tracassait, puis ses yeux tombèrent sur le sceau qu'il reconnût comme celui de la Duchesse d'Herbéviller.
L'image de la douce Sybille se superposa en filigrane et vint balayer la scène, tel un vent d'automne emportant les feuilles roussies tombées des arbres ; ainsi, comme la vie s'en allait, tous y assistaient, impuissants.

Un instant, il resta pensif, sachant qu'il serait dans quelques jours aux côtés de la jeune fille qu'il chérissait tant.
Mais il fut vite rappelé à la réalité, croisant le regard d'Isis.

Il soupira et hocha la tête négativement.

Il n'y avait plus grand chose à faire, excepté s'en remettre à Dieu et à Sa grande mansuétude.
Si Celui-ci n'intervenait pas dans ce monde, tout du moins avait-Il Son mot à dire dans l'autre ...

Il voyait le désespoir gagner les personnes qui étaient présentes dans la pièce ... la perte d'un proche était toujours abominablement douloureuse ...
Et cette souffrance qui était la leur, était aussi celle de Dieu, car l'humain faisait partie de Lui et en souffrant, Il souffrait aussi.
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Tophe69

Tophe avait les yeux remplit de larme, le cœur lourd et l'esprit ailleurs;
les parole de chipie raisonnait dans sa tête.

Ils avaient vécu tellement de chose ensembles, de grands moment de complicité, de bonheurs, d'amour, d'amitié.
Tophe essaya de répondre à Chipie
Toi aussi, tu est mon amie
Il s'arrêta la sens pouvoir plus rien dire la gorges nouées, des larmes coulaient sur ses joues.

Tophe ne pouvait se résigner à voir son amie aussi faible, aussi mal.
Il ferma les yeux quelques instant revoyant des scènes de leur vie; des moments de joies; des fous rires.
Il sourit et et ajouta,
Je ne t'oublierais jamais.
Tophe ravalla sa salive
tu va me manquer
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Bientôt a venir

Lavania

Lavania avait vu rapidement Mcchipe à l'Ost, elle ne semblait au mieux de forme. Pourtant, Lavania avait toujours un peu de difficulté à aller voir Mc. Elle avait été la première personne que Lavania avait rencontré. Elle avait été une de ses bonnes amies, jusqu'à un certain moment et ensuite tout avait changer.

Encore aujourd'hui, la jeune femme se sentait mal à l'aise d'aller voir Mc et pourtant, en se promenant en ville, elle ne pouvait se résoudre à rester ainsi sans rien faire. Prenant une grande respiration, elle tourna le coin qui la mènerait à la maison de l'ancienne mairesse de Verdun. En espérant qu'elle n'avait pas pris trop de temps à se décider...

Une fois devant la maison, elle attendit quelques secondes avant de s'avancer et de frapper à la porte, toujours un peu incertaine de la décision qu'elle venait de prendre. Puis résolument, elle toqua à la porte, attendant qu'on vienne lui ouvrir ou qu'on lui dise qu'elle pouvait entrer.

Pourvu qu'il ne soit pas trop tard...
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Mcchipie

Mcchipie fût étonnée de voir Uriel arriver. Elle en ressentit une vive émotion. Les larmes qui coulaient sans discontinuer, ne purent se tarir sous cet effet. Les sanglots, elle les contrôlait, mais elle ne parvenait pas à endiguer la fuite de ce chagrin. Elle en venait à craindre de s'étouffer, sous le chagrin car parfois l'air venait à lui manquer.

Elle regarda Uriel.

Je suis heureuse de te voir. Sache que je ne te l'ai jamais dit, mais tu es et tu as toujours été mon Ami.

Mcchipie aurait voulu lui parler en privé, mais le temps lui manquait.

Je te remercie d'être parmi nous. Je sais pertinemment que tu as beaucoup à faire. Prends bien soin de toi, Uriel.

Elle reçut des missives qu'elle lût, submergée par les larmes. Elle aurait préféré ne pas montrer sa détresse à qui que ce soit. La seule image qui leur resterait serait donc celle d'une personne triste?

Elle reprit sa plume pour écrire aux dernières personnes qui lui tenaient à coeur.

Citation:

Mon cher Elenion,

Tu es un formidable ami. Sache que tu es un mec bourré de talent. Tu vaux bien plus que tous tes détracteurs réunis. Mais le talent, ce coté travailleur, ce coté sympathique fait peur à ceux qui ne sont pas fichus d'en avoir un dixième.
Je te dis adieu, et te souhaite le meilleur du monde.

Mcchipie

Puis, regarda Tophe.

Tophe, Tu as su être mon ami, sans me juger, sans jamais me demander plus. Tu as été la, quand j'ai eu besoin de te parler de ma vie, de mon coeur, de mon travail. Tu es l'ami idéal. Je te remercie, de toute mon âme. Ne m'oublie pas, s'il te plait. Pense toujours a la Mc que tu as connu.

Elle entendit frapper, et eut le temps de voir que Lavania était entrée. Une joie immense la fit sourire. Elle la regarda avec dans ses yeux un merci infini. Mais le chagrin la rendit muette. Elle referma l'encrier, et repoussa l'écritoire. Puis elle regarda Isis, et la serra dans ses bras, sachant que le lendemain ne la verrait pas.
Elle n'arrivait de toutes façons plus à parler. Elle se sentit très faible. Besoin de dormir, oui dormir, s'envoler.
Elle ferma les yeux, sa respiration devint rauque. Le seul mot qu'elle parvint à balbutier fût : Fi....

Soudain, le silence, la vie avait quitter Mc. Elle n'aurait pas le temps de finir sa phrase.

Elle se sentit porter par un vent tiède, une couverture chaude la ceint. Une béatitude l'envahit. Elle eût l'impression de voler, et durant son ascension, elle vit quelques images de sa vie défiler, comme pour l'accompagner vers les ténèbres. Une impression de sourire, une impression de joie la submergea.

Je me permets de faire un encart à la censure, pour faire ce petit aparté HRP. Ici, s'arrête la vie de Mc. Je remercie tous les joueurs qui ont fait vivre mon personnage. J'y ai rencontré des gens réellement formidables, des gens qui sont aujourd'hui devenus mes amis. Je vous souhaite à toutes et à tous de vous amuser autant que j'ai pu le faire.
Surtout, n'oubliez pas que la vie est belle

Au revoir à tous et à toutes

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Isis25

Isis ne quittait plus sa sœur d'une seule seconde.

Elle lui passait les missives au fur et à mesure qu'elles arrivaient.
Tant qu'elle lisait et continuait son courrier c'était du temps de prit sur l'ange de la mort.

Alors qu'Isis serrait sa sœur dans ses bras, elle comprit d'un coup que Chipie s'était éteinte. Ainsi sa dernière pensée fut pour Fiha. Elle l'avait donc aimer malgré tout.
Elle poussa un cri de douleur. .

Non!!!!!!!!!! Pas maintenant. Chipie revient. J'ai encore besoin de toi.Nous avons encore tant de chose à faire et à se dire.
Je te maudis à jamais le destin.

Elle serra encore plus fort le corps de sa sœur et l'embrassa plusieurs fois.

Puis, elle se reprit et demanda à ses amis présents de faire chauffer beaucoup d'eau. Elle voulait s'occuper seule de sa sœur. La préparer pour son dernier voyage mais en faisant les rites de son pays d'adoption.

Elle savait que cela ne plairait pas à Uriel mais elle n'en avait que faire. Elle sorti de son sac une tunique en lin blanche et un pot de natron.
Elle prit l'eau bien chaude et fit la toilette de sa sœur et l'habilla avec la tunique tout en prononçant des mots dont elle seule savait la signification.
Puis, Isis fit elle-même sa toilette et mit une tunique aussi noire que la tunique de sa sœur était blanche et un voile noire sur ses cheveux qu'elle avait laisser tomber sur le dos.

Une fois prête, elle alla ouvrir la porte et fit signe que les personnes désirant voir chipie une dernière fois pouvaient enter dans la chambre en attendant que l'on vienne chercher le corps.

Isis ne pleurait plus. Elle était dans un état second mais savait ce qui se passait autour d'elle. Intérieurement, une sourde colère la tenaillait mais elle arrivait encore à la contenir.

Maintenant qu'elle avait perdue sa sœur, il lui fallait aller de l'avant pour les jumelles et Frédérick. qui eux auront besoin de soutient. Mais quand les reverrait-elle?
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Ellebasi40

Ellebasi apres avoir reçu une lettre de son Amie Mc avanca avec prudence envelopper dans un manteau le vent glacial ,me fit trébucher sur une pierre et arriva à se retenir .

Ne sachant pas comment elle allait , elle frissonna se demandant comment je la trouverais.mon dieu prenez soins d'elle ...

laissant ma peine me submerger, soufflant un grand bol d'air elle toque et entra voyant autant de monde autour Mc elle reste un peu à l'écart pour laisser les personnes lui parler ou prier ..

Se rappelant le contenue de sa messive elle la déroule et la peine me pris en larme elle s'essuyant les yeux avec une étoffe ..Et parcourt le parchemin .

Citation:

Elle senti ses yeux se remplir de larme et attendis Isis crier de douleur .
S'avançant vers son amie elle pris Isis dans ses bras et la réconforte ..

Tophe69

Tophe restait la au coté de son amie. Comme il l'avait été autant qu'il le pouvait, il se tenait de l'autre cote du lit;
Face à lui Isis veillait sur sa soeur.

Quand la respiration de MC se ne fit plus entendre. Tophe croisa le regard Iisis; se court instant tres intance en chargé d'emotion, de peine et de douleur. L'amis et la soeur n'eurent pas besoin de parler pour savoir que celle qui incarnait la joie et la bonne humour n'était plus.

Tophe passa sa main sur les paupieres de MC pour les fermer completement. Il déposa un bise sur son front comme il avait l'habitude de le faire, Mais cette fois point de note d'humour autour de se petit rituel.
Il lui mumura va en paix, ma grande

Il entendit Isis crier de peine et de rage; il contourna le lit; il savait que l'hospitaliaire qu'elle était avait deja vu mourrir; mais jamais des personnes aussi proche.
Tophe prit Isis, contre lui quelque s 'instant; Lui parlant tout bas;
Tu n'ai pas seul Isis, je suis la

Tophe sortit de la chambre, accompagné de sa fille, son gendre, et les autres amis present; Il connaissait bien la grande maison et installa tout le monde dans la grande piece.
Il remontat l'eau bien chaude qu'Isis avait demander.
Je suis en bas, si tu as besoin de quoi que ce soit ?

Tophe fesait l'aller retour entre en haut et en bas, il connaissait bien, Isis, elle ne demanderait pas, elle avait besoin; Alors tophe essayait d'etre pret à l'aider si elle en avait besoin.

Il vit sortir Isis dans une longue tunique noir, il compris que les toilettes funeraires était fini,
Regardant isis, Je vais voir, si quelqu'un veut saluer Mcchipie une derniere fois.
Il descendit les escalliers; et a peine arriver en bas;
ceux qui veulent ce receuillir une derniere fois,
tophe avala sa salive, balaya ces larmes d'un revers de manche
et remonta dans la chambre
Se positionna à coté d'Isis, doucement
Quelle est belle dans cette tunique blanche,Enfin reposé et sereine, on dirait quelle dort

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Bientôt a venir

Lavania

Lorsque Lavania était entrée, elle avait vu un sourire illuminer son visage. En la voyant, Lavania lui avait sourit, l'air de dire, ça va aller Mc...

Plusieurs personne était présente, elle s'était approcher de Zeiss, serrant sa main plus fort lorsqu'elle compris que Mcchipie...

Les larmes avaient commencer à lui monter aux yeux et sans réfléchir, elle avait cacher son visage contre le torse de son mari. Elle s'en voulait terriblement... Tout ce temps qu'elle avait gaspiller... C'est dans ses moments qu'on se rend compte qu'on n'a jamais assez d'une vie. Elle aurait dû passer par dessus quelques conflits... Mc avait tenter de le faire...

Elle soupira, laissant son mari l'entrainer hors de la pièce sous les instructions de Tophe. Elle releva un regard rougit vers son mari demandant d'une voix basse;

Tu crois qu'elle m'avait pardonner, Zeiss? J'ai... J'ai été tellement horrible avec elle... Je... Elle ferma les yeux un moment afin de faire de l'ordre dans sa tête.

Prenant un grande respiration, elle fixa son regard dans celui de son mari.

Je voudrais... aller lui dire au revoir...
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Isis25

Alors que certains venaient rendre un dernier hommage à sa sœur Mcchipie, Isis vit arriver un messager qui venait de FC.

Elle prit la missive et vit que c'était sa missive qu'elle avait envoyé à sa nièce Léa pour lui annoncer que sa mère était au plus mal. Le messager lui appris alors une cruelle nouvelle.

Non seulement, Isis venait de perdre sa sœur, mais voilà que le destin continuait à s'acharner. Il lui prenait aussi sa nièce Léa.

Non, ce n'est pas possible. Je te hais, je te maudits à jamais destin à nouveau.
Pourquoi t'acharner ainsi sur ma famille? Qu'avons-nous fait pour être ainsi puni?

Elle regarda ses amis et tendit la missive à Tophe.
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Zeiss

Zeiss quitta la chambre avec tout les gens présent comme le souhaitait Isis.Lorsque Lavania lui demanda si Mc l'avait pardonnée,il la serra un peu plus fort contre lui.

J'en suis sûr.

Puis ils attendirent tous le temps qu'Isis fasse ce qu'elle avait à faire.Zeiss,pendant ce temps,caressait doucement les cheveux de sa femme,quand enfin Tophe apparut,ceux qui le souhaitaient pouvaient lui dire au revoir une dernière fois.Lavania exprima le souhait de le faire,le jeune homme hocha la tête et suivit son beau père jusqu'à la chambre en tenant la main de la jeune fille.

En entrant,Zeiss vit une Mc sereine.C'était comme si la vie avait emporter problèmes et tristesses en quittant ce corps.Il lâcha la main de Lava,la laissant libre de s'approcher.Puis il vit Isis maudire une nouvelle fois le destin.Le jeune homme ne savait pas pourquoi,c'était sûrement personnel,et si Isis réagissait ainsi,c'est que ça devait être grave.Alors il ne chercha pas à savoir ce qu'il se passait et s'approcha de Chipie,fermant les yeux.
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Sybille_von_frayner

[Dounoux...]

Une heure s'était écoulée depuis la lecture de la lettre de Mcchipie. Sybille, déjà éprouvée par la maladie de son frère, se trouvait à nouveau profondément ébranlée par cette terrible nouvelle. C'est fébrile qu'elle avait réglé quelques points incontournables avant son départ.

Vêtements de circonstances, sombres et sobres, elle monta à la hâte dans le petit carosse frappé aux armes de Dounoux. La route fût rapide mais éprouvante. L'angoisse d'arriver trop tard ne faisait qu'amplifier le trouble de la jeune femme.

[Chez Mcchipie...]

Le carosse eut à peine le temps de stopper sa course que déjà, la jeune femme ouvrait le portillon du véhicule sous l'oeil désapprobateur du cocher. Elle sauta sur le sol sans aucune retenue.

C 'est le tein blafard et les mains tremblantes qu'elle frappa à la porte de son amie espérant de tout coeur entendre sa voix de l'autre côté...
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Isis25

Isis entendit encore une fois frapper à la porte.

Elle alla voir qui pouvait arriver maintenant alors que sa sœur venait de la quitter. Elle laissait ses amis aller dans la chambre et s'excusa auprès d'eux.

Je.... Je reviens.

Ouvrant la porte, elle vit Sybille qui attendait et la fit entrer.

Merci d'être venue Sybille. Mais hélas, vous arrivez trop tard. Chipie nous a quitté. Vous pouvez, si vous le désirez , allez lui rendre un dernier hommage.

Isis était calme et sereine. Elle accompagna la duchesse près du corps de sa sœur. Elle retourna dans la grande pièce rejoindre ses amis sans un mot.
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Sybille_von_frayner

Le coeur de Sybille fit un bon dans sa poitrine quand la porte s'ouvrit sur Isis. Isis, la soeur de Mcchipie... Mais pas que... Isis, le premier amour d'Uriel...

Estomaquée, elle resta coîte, ne sachant que dire... Et c'est là que la douche froide lui tomba dessus...

- Merci d'être venue Sybille. Mais hélas, vous arrivez trop tard. Chipie nous a quitté. Vous pouvez, si vous le désirez , allez lui rendre un dernier hommage.

Trop tard... Il était trop tard... Elle ne se savait quoi dire. C'est la gorge nouée qu'elle suivit la jeune femme, incapable du moindre mot.

Le calme d'Isis étonna la jeune duchesse. Ce qui s'ensuivit lui parut irréel. Sybille n'entendait plus rien. Chaque action lui paraissait interminable. Tout semblait vaporeux. Et quand la porte s'ouvrit sur le corps de la défunte, un sanglot silencieux lui tenailla les entrailles.

Elle réussi à articuler un merci étranglé et s'approcha de Mcchipie. Elle observa d'abord son visage. Visage d'une femme malade, ayant souffert, mais désormais au repos. Elle déglutit avant de s'agenouiller prés de la défunte. Elle aurait aimé lui prendre la main, la toucher... Elle hésita... Puis finalement n'osa pas...

Elle se surprit soudain à lui parler. D'une voix où perçaient des sanglots mal contenus, elle s'adressa à Mcchipie comme si elle la sentait encore présente, non loin...

- Trop tard Chipie... C'est l'histoire de toute notre vie...

Une larme vint mourir sur sa joue. Suivraient beaucoup d'autres...

- Je suis arrivée trop tard... trop tard... Je te demande pardon... J'avais encore tant de choses à te dire... Tant de belles choses à te confier. Pourquoi ne pas m'avoir prévenue plus tôt ?

Sybille profita de ce "tête à tête" pour livrer son coeur. Les deux jeunes femmes s'étaient tant aimées, tant chamaillées aussi... Elles avaient éprouvé du vivant de Chipie un amour réciproque. Amour qu'elles n'avaient jamais vraiment exploité pensant sans doute que l'avenir leur en donnerait l'occasion tôt ou tard. Cet avenir qui parut soudain à Sybille si fragile, si incertain... ne tenant qu'à un fil.

Deux caractères forts mais deux coeurs fragiles...

Les affrontements, les rivalités, la vie tout simplement, les avaient éloignées. Mais elles n'avaient jamais cessé pourtant de prendre des nouvelles de l'autre. Chacune le savait. Chacune nourrissait à l'égard de l'autre une amitié sincère mais toute deux étaient bien trop fière pour le faire savoir à l'autre.

Sybille soupira de nouveau.

- Je n'ai rien à te pardonner Chipie. J'aurais aimé contempler ton sourire une dernière fois, te tenir la main, t'accompagner dans l'autre monde. La vie ne m'a pas laissé le temps...

Un chapelet à la main, la jeune femme entra en prière quelques instants. Elle entonna des litanies longues et fatidieuses à voix basse, de façon presque inaudible... Puis termina, des larmes plein les joues...

- Puisses-tu entrer au royaume du Très Haut et y trouver le repos ma Chipie. Je t'aime...

Elle se releva difficilement, épuisée par les derniers évènements de sa vie, par ce coup de massue imprévisible et dévastateur. Elle essuya ses larmes et sortit le la pièce, les yeux rougis... cherchant quelq'un.. quelqu'un qui pourrait lui dire quoi faire. Elle se sentait terriblement impuissante...
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Uriel

Son instinct de médecin ne l'avais - hélas - point trompé, il était trop tard. Quelle affreuse maladie ...

Il se contenta de hocher la tête en souriant quand il entendit ses paroles.
Bien sûr qu'ils avaient toujours été amis ; certes, le temps les avait éloigné, mais la distance et les semaines pouvaient-ils défaire une amitié ?

Uriel prit place dans un coin de la pièce, ne voulant déranger, mais quelques instants plus tard, le visage de l'ancienne mairesse de Verdun devint gris comme de la cendre ... et, serrant Isis dans ses bras, elle rendit son dernier souffle.
Il serra les dents, une boule dans la gorge, quelques larmes lui échappèrent, inévitablement.

Le Premier Archidiacre leva la main et fit le signe de croix de Christos.

Pax vobiscum, ma soeur.

Il resta un instant près d'elle et lui dit quelques paroles ; et même si son corps mortel ne le entendait plus, son âme pouvait peut-être les percevoir, par l'intermédiaire de Dieu.

Extrait du Livre des Vertus, Livre 1, Partie 3 : l'Eclipse :
Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerait toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérite, tu rejoindra les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtra une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

Puisses-tu faire ton choix judicieusement et ainsi continuer ton chemin.
Ainsi, si tu choisis de nous quitter, un nouveau corps te sera donné et celui-ci ira rejoindre et nourrir la terre.
Que Dieu ait ton âme, reposes en paix, mon amie, si tel est ton choix.

Il descendit alors, laissant Isis s'occuper de sa soeur.
Il posa la main sur son épaule et lui souhaita de tenir bon, car le destin la frappait encore durement ...

Puis il partit un instant dans le jardin, prendre l'air, quelque peu ...

Uriel

Quelque temps plus tard, Uriel entendit un carrosse.

Diantre, une visite de la noblesse ! se dit-il ...

Il passa la tête par dessus le mur et vit des armoiries qu'il aurait reconnu entre mille : la Duchesse d'Herbéviller ...
Son coeur s'accéléra ...

Oui, Sybille et McChipie avaient été amies, puis leurs relations avaient été plus houleuses ... ainsi allait la vie, parfois.
Elle lui en avait parlé.

Attendant un peu de temps, il rentra alors dans la maison, pour retrouver une jeune fille dans le désarroi, les yeux rougis. Ce regard se posa alors sur lui, presque implorant, car il savait qu'elle réagissait difficilement face à la mort, depuis la disparition de son père, une année plus tôt.
Il lui fit un signe de tête comme pour lui dire : je suis là, maintenant, je suis là, pour toi.

S'approchant d'elle sans mot dire, il tendit les bras vers celle qu'il aimait plus que tout et lui offrit une épaule consolatrice.

Elle est en paix, présentement.
Notre corps est enchaîné à la matière mais notre âme ne l'est pas, celle de McChipie est près de Dieu car si elle a commis des erreurs - comme nous en commettons tous - Il lui aura pardonné.
Il n'y a rien que nous puissions faire, impuissants face à la mort, nous avons envie de crier "injustice", mais en vérité il faut penser que c'est grand bonheur pour elle d'avoir rejoint Notre Créateur.
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Isis25

Ne disant toujours pas un mot, Isis vit Sybille revenir.
Isis ne bougea pas. Elle n'avait rien à dire à la duchesse.

Le passé étant le passé, rien ne servait d'y revenir dessus surtout dans ces circonstances. Chipie n'aurait pas acceptée que sa sœur fasse la moindre remarque quelque quel soit.

Isis se leva et alla dans la cuisine chercher de quoi boire et manger. Elle avait du mal à rester dans cette pièce ou chacun était perdu dans ses pensées.

Pendant qu'elle préparait un plateau, Isis priait pour sa sœur et pour sa nièce. Seul Tophe était au courant, elle n'avait pas encore eu le courage d'annoncer cette mauvaise nouvelle supplémentaire.

Revenant avec le plateau chargé de boissons et de victuailles, elle le posa sur la table et regardant ses amis, elle poussa un profond soupire.

Cette journée bien triste l'est hélas doublement. Non seulement, je viens de perdre ma sœur, mais Dieu a aussi rappeler près de lui Léa, ma nièce, fille de Chipie et Fiha, sœur de Camille et de Frédérick.

Elle avait prit sur elle pour annoncer cette funeste nouvelle. Mais là , elle en pouvait plus. Elle partit dans le jardin et s'écroula de chagrin.
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Lavania

Lavania suivit Zeiss jusque dans la pièce où se trouvait Mc. Elle la regarda un moment, s'approcha tranquillement lorsque son mari lui lâcha la main. Elle s'agenouilla tout près du lit où celle-ci reposait. Tout le temps qu'elle avait passé en silence dans la pièce voisine avec son mari, elle avait réfléchit à ce qu'elle pourrait bien dire.

Cela n'était pas facile de trouver les bons mots et de toutes les personnes dans cette pièce, elle était certaine d'être celle qui ne les trouverait pas. Elle allait prononcer quelque chose lorsqu'elle entendit des pas, tout près. Elle retourna la tête et se releva aussitôt, voyant la duchesse arriver. Elle recula, à côté de son mari, lui laissant la place.

Lavania écouta par la suite, la triste annonce d'Isis et la vit s'éloigner, sans pouvoir rien dire...
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[RP] : Ainsi va la vie, va!